Coloration en cuve des bacilles acido
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Coloration en cuve des bacilles acido
INT J TUBERC LUNG DIS 13(9):1119–1123 © 2009 The Union Coloration en cuve des bacilles acido-résistants dans les frottis de crachats : il est temps d’en finir avec un tabou K. L. Kam,* C. W. Yip,* H. S. Tang,* A. Van Deun†‡ * TB Reference Laboratory, Public Health Laboratory Services Branch, Centre for Health Protection, Department of Health, Hong Kong, China ; † Mycobacteriology Unit, Institute of Tropical Medicine, Antwerp, Belgium ; ‡ International Union Against TuberculosIs and Lung Disease, Paris, France RÉSUMÉ Un laboratoire à haut débit pratiquant en routine l’examen microscopique par fluorescence à la recherche des bacilles acido-résistants (BAAR) dans les frottis avec une coloration de groupe de lames automatisée. O B J E C T I F S : Dans les frottis de crachats provenant de colorations de groupes de lames, déterminer le risque de bacilloscopies faussement positives se présentant sous forme d’échantillons à bacilloscopie positive et à culture négative ou sous forme d’une diminution des positifs au frottis et à la culture. S C H É M A : On a pratiqué en routine un frottis direct des BAAR et une culture de Löwenstein-Jensen sur un total de 39.350 échantillons en routine. Parmi ceux-ci, 6633 ont été sélectionnés au hasard pour une coloration individuelle des BAAR, alors que les 32.717 restants ont été traités par une coloration de groupe de lames automatisée. On a comparé les résultats positifs en culture et en frottis. R É S U LTAT S : Dans les frottis colorés individuellement, il y a eu 111 échantillons positifs, parmi lesquels 100 (90,1%) ont été également positifs à la culture (IC95% 83,0–95,0) ; d’autre part, parmi les 543 frottis positifs après coloration des lames groupées, 504 (92,8%, IC95% 90,6–95,0) étaient également positifs à la culture. Les proportions d’échantillons à bacilloscopie positive, culture négative ont été de 1,8% après coloration individuelle vs. 2,2% pour les colorations des lames groupées et les proportions d’échantillons à bacilloscopie positive, culture positive de 90,1% pour les colorations individuelles vs. 92,8% pour les colorations des lames groupées (non significatif). C O N C L U S I O N S : Le risque de transfert de BAAR d’un frottis positif à un frottis négatif au cours des colorations de lames en groupe pour BAAR est négligeable, s’il existe. La coloration de lames en groupes ne doit pas être découragée, puisque même dans les pays à faible revenus, cette méthode permettra d’épargner une importante quantité de ressources, particulièrement sur le plan humain, et d’améliorer les résultats des colorations dans les laboratoires où la charge de travail est élevée. M O T S - C L E S : microscopie ; fluorescence ; coloration ; tuberculose ; contamination croisée CONTEXTE : LA MICROSCOPIE À FLUORESCENCE (FM) utilisant des lampes à diodes électroluminescentes (LED) représent un espoir considérable pour une amélioration de la détection des bacilles acido-résistants (BAAR). Ces appareils solides et agréables à utiliser permettent l’usage permanent et répandu de la technique FM plus efficiente et souvent aussi plus rentable.1,2 Toutefois, les recommandations sur l’utilisation de la FM sur le terrain et sur son contrôle de qualité ne sont pas encore bien élaborées et plusieurs questions et controverses restent en suspens. Comme c’est surtout les plus grands laboratoires qui sont concernés, là où la véritable charge de travail et non le manque de connaissances techniques constituent l’obstacle principal à l’obtention de résultats de grande qualité, l’optimisation de chacun de ces détails s’impose véritablement. Un problème important concerne la coloration en cuve (manuelle ou automatisée en machine). Les directives de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l’Union Internationale Contre la Tuberculose et les Maladies respiratoires recommandent de traiter les frottis individuellement en les espaçant suffisamment sur les râteliers de coloration, etc., afin d’éviter le transfert de BAAR en provenance de frottis réellement positifs vers des frottis négatifs.3,4 Cette recommandation semble n’être appliquée que dans des réseaux de microscopie des BAAR des pays à faibles revenus, puisque la coloration en cuve est largement répandue dans les laboratoires des pays à revenus élevés, y compris certains laboratoires renommés de référence pour les mycobactéries. Les avantages évidents sont une réduction considérable de la charge de travail et des coûts salariaux, ainsi qu’une meilleure Auteur pour correspondance : Armand Van Deun, Mycobacteriology Unit, Institute of Tropical Medicine, Nationalestraat 155, 2000 Antwerp, Belgium. Fax : (+32) 3 247 6333. e-mail : [email protected] [Traduction de l’article : « Bulk acid-fast staining of sputum smears: time to end a taboo » Int J Tuberc Lung Dis 2009; 13 (9): 1119–1123] 2 The International Journal of Tuberculosis and Lung Disease qualité tout au moins pour la coloration automatisée en machine que certains groupes réputés ont signalée.5 En outre, à notre connaissance, aucune publication n’a jamais documenté le transfert de BAAR de frottis à frottis entraînant des résultats faux positifs. Ce problème peut être particulièrement intéressant pour la microscopie à fluorescence, non seulement parce qu’il concerne souvent de grands laboratoires mais aussi parce que la technique de coloration à froid avec l’auramine s’adapte plus facilement à la coloration en cuve ou automatisée. Dans cette étude, nous avons essayé d’estimer le taux de transfert de BAAR depuis des frottis positifs vers des frottis négatifs en comparant la fréquence des échantillons à frottis positif et à culture négative dans une étude prospective utilisant la coloration individuelle versus la coloration automatisée en cuve. Celle-ci pourrait être le résultat d’une contamination croisée affectant seulement les frottis mais non les échantillons de crachats utilisés pour la culture ; on ait qu’elle peut aussi être le résultat de l’existence de BAAR non viables dans une petite proportion de frottis positifs ou encore d’une décontamination trop puissante ou d’un échec de la culture : on parle souvent alors de culture faussement négative. Ce cas peut se présenter fréquemment lorsque les patients prennent certains médicaments spécifiques, notamment la rifampicine, avant le recueil de l’échantillon.6 Bien que ces causes courantes ne puissent pas être facilement distinguées des frottis faux positifs dus à un transfert de BAAR au cours de la coloration en cuve, le taux de résultats à frottis positif et culture négative (de n’importe quelle cause) devrait être significativement plus élevé si le risque d’un tel transfert était présent. Notre étude a été réalisée comme élément de la pratique de routine au Laboratoire Supranational de Référence de la Tuberculose à Hong Kong dont le matériel consacré à la microscopie de fluorescence et à la culture est de grande qualité, dont la charge de travail est très importante (environ 800 échantillons par mois) et qui utilise en routine depuis environ 20 ans la coloration automatisée en cuve. MATÉRIELS ET MÉTHODES Echantillons Entre novembre 2007 et mai 2008, on a sélectionné de façon aléatoire pour une coloration individuelle un total de 6.633 échantillons de crachats parmi les échantillons de crachats de routine (n = 39.350). Les autres échantillons (n = 32.717) ont été colorés par la méthode de coloration automatisée en cuve. En quelques mots : les frottis directs ont été préparés à partir des crachats en utilisant une öse en plastique de 10 μl à usage unique. Tous les frottis ont été séchés à l’air et ensuite fixés à la chaleur en passant les lames plusieurs fois au travers d’une flamme, les frottis dirigés vers le haut. Coloration en cuve La coloration en cuve a été réalisée grâce à une machine à coloration (Leica ST 5020, Solms, Germany). Un total de 30 lames est chargé dans des godets à coloration de 500 ml contenant différentes solutions de coloration et de l’eau distillée dans l’ordre suivant : auramine-O 0,3% dans du phénol à 3% pendant 10 min ; eau distillée pendant 1 min ; alcool-acide pendant 4 min ; eau distillée pendant 1 min ; permanganate de K pendant 1 min ; eau distillée pendant 1 min. Toutes les solutions de coloration et l’eau sont renouvelées chaque jour et on colore une moyenne de 200 frottis dans les mêmes solutions. Coloration individuelle Les colorants et les solutions utilisées pour la coloration individuelle proviennent de la même source que les produits utilisés pour la coloration automatisée en cuve. Les frottis sont d’abord colorés à l’auramine-O pendant 15 min, puis rincés à l’eau, ensuite décolorés à l’alcool-acide pendant 5 min, rincés de nouveau à l’eau et finalement contrecolorés au permanganate de K pendant 1 min. Examen des frottis à la recherche des BAAR Après coloration, les frottis colorés en cuve ou individuellement sont séchés à l’air à 65° dans un four à air chaud avant l’examen microscopique. Durant la période de l’étude un technicien bien formé du laboratoire a réalisé les examens microscopiques des frottis à la recherche des BAAR. Les lames colorées en cuve ou individuellement ont été distribuées aux techniciens pour un examen en aveugle en utilisant des microscopes à fluorescence avec lampes à vapeur de mercure (Zeiss, Gottingen, Germany). En bref, tous les frottis ont d’abord été examinés en utilisant un objectif 20×. En cas de suspicion de BAAR, on a utilisé un objectif 63× pour confirmation. Un frottis a été défini comme positif en présence d’au moins 3 BAAR dans 300 champs optiques. Tous les frottis positifs ont été réexaminés par un autre technicien médical ayant plus de 10 ans d’expérience de la microscopie des frottis à la recherche de BAAR. Ce sont les mêmes techniciens qui ont eu la responsabilité de l’examen microscopique et de la culture réalisés tant pour la coloration individuelle que pour la coloration en cuve. Culture et identification des BAAR Après examen des frottis, on a réalisé pour tous les échantillons une culture standard (n-acétyl-L-cystéine/ hydroxyde de soude) et l’identification de Mycobacterium tuberculosis.7,8 Une culture a été interprétée comme positive en présence de n’importe quel nombre de colonies dont le frottis était positif pour les BAAR. Analyse statistique Des paramètres comme les proportions d’échantillons avec frottis et cultures positifs, avec frottis positifs et Coloration en cuve des frottis de crachats 3 Tableau 1 Nombre d’échantillons et résultats de l’examen microscopique et de la culture en fonction du procédé de coloration Procédé de coloration Total enrôlé n Frottis positif n (%) Culture positive n (%) Culture négative n (%) Culture contaminée n (%) Individuelle* En cuve† 6.633 32.717 111 (1,7) 543 (1,7) 494 (7,5) 2.523 (7,7) 5.853 (88,2) 28.875 (88,3) 286 (4,3) 1.319 (4,0) * Frottis colorés individuellement et bien séparés sur un statif de coloration. † Frottis colorés en lot par une machine dans des godets de coloration, en utilisant les mêmes solutions. de cultures positives pour M. tuberculosis, et avec frottis positifs et cultures négatives (cultures fausssement négatives) ont été comparés pour les frottis colorés en cuve ou individuellement. On a utilisé le test χ2 de Pearson pour déterminer la signification des différences entre les proportions. L’étude a avancé l’hypothèse que si les cultures faussement négatives étaient significativement plus fréquentes dans le bras de la coloration automatisée, ce serait la conséquence du transfert de BAAR. En supposant qu’un maximum de 2% de cultures seraient faussement négatives avec la coloration individuelle, une augmentation jusqu’à 5% (probablement due aux frottis faussement positifs) a été considérée comme le maximum acceptable de perte de spécificité du frottis, étant donné l’énorme réduction de charge de travail et probablement aussi l’accroissement de sensibilité du frottis. RÉSULTATS On a inclus dans l’analyse tous les échantillons soumis pour un diagnostic par des patients supposés non-traités. Le Tableau 1 expose le nombre de patients enrôlés et les résultats du frottis BAAR et de la culture avec la méthode de coloration individuelle ou la coloration automatisée en cuve. Au total 6.633 frottis ont été colorés individuellement, parmi lesquels 111 (1,7%) se sont révélés positifs par rapport à 543 frottis positifs (1,7%) parmi les 32.717 frottis colorés en cuve. Les proportions de cultures positives pour les mycobactéries, de cultures négatives ou de cultures contaminées sont aussi très similaires dans les deux bras de l’étude. On n’a pas détecté de différences significatives malgré le grand nombre d’échantillons impliqués. Les échantillons à frottis négatif ont donné 6,0% et 6,3% de cultures positives, respectivement, dans le bras des colorations individuelles et dans celui des colorations en cuve. Le Tableau 2 reprend la même analyse, en se focalisant uniquement sur les échantillons à frottis positif. Parmi les 111 frottis positifs colorés individuellement, 100 (91,1%, intervalle de confiance [IC] 95% 83,0– 95,0) ont donné également une culture positive par comparaison avec 504 cultures positives (92,8%, IC 95% 90,6–95,0) sur les 543 frottis positifs après coloration en cuve. La proportion de cultures faussement négatives (1,8%, IC 95% 0,2–6,4 pour la coloration individuelle versus 2,2%, IC 95% 1,1–3,8 pour la coloration en cuve) s’est avérée presque la même pour les deux bras. Les proportions d’isolats de M. tuberculosis (66,7% vs. 71,5%) et de cultures contaminées (8,1% vs. 5,0%) sont légèrement plus différentes. Aucune des différences n’a atteint une signification statistique. Parmi les échantillons donnant des cultures faussement négatives, 10 frottis étaient de positivité 1+ (deux colorés individuellement et huit colorés en cuve), alors que deux seulement ont montré quelques très rares BAAR et que dans deux autres le degré de positivité était 2+, tous ces frottis provenant du bras avec coloration en cuve. La coloration individuelle exige deux à trois fois plus de solution pour coloration et 5 à 7 fois plus d’heures de travail que la coloration en cuve. DISCUSSION Nos résultats, obtenus dans un laboratoire de référence pour les mycobactéries extrêmement actif, démontrent que le transfert de BAAR de frottis positifs vers des frottis négatifs à cause de la coloration en cuve ne survient que rarement, s’il existe. Bien qu’après coloration en cuve la proportion de cultures faussement négatives ait été légèrement plus importante, les Tableau 2 Résultats de la culture pour les seuls échantillons avec examen microscopique positif seulement en fonction du procédé de coloration Procédé de coloration Individuelle* En cuve† Total frottis positifs n Culture positive n (%) Culture négative n (%) Culture contaminée n (%) M. tuberculosis positif n (%) 111 543 100 (90,1) 504 (92,8) 2 (1,8) 12 (2,2) 9 (8,1) 27 (5,0) 74 (66,7) 388 (71,5) * Frottis colorés individuellement et bien séparés sur un statif de coloration. † Frottis colorés en lot par une machine dans des godets de coloration, en utilisant les mêmes solutions. 4 The International Journal of Tuberculosis and Lung Disease cultures positives ont été elles aussi plus fréquentes et la différence principale concerne le taux de contamination. Aucun des paramètres analysés n’a différé de façon significative, suggérant que les frottis des deux bras étaient comparables. Le taux plus élevé de positivité des frottis et des cultures après coloration en cuve suggère que le taux plus élevé de frottis positifs avec cultures négatives peut s’expliquer par un taux de contamination plus faible plutôt que par un transfert de bacilles entre frottis. L’accroissement des cultures faussement négatives (frottis positif mais culture négative), qui pourrait indiquer un transfert de BAAR au cours de la coloration en cuve, n’a atteint que 0,4%, une très faible différence, bien compensée par les économies en termes de colorant et de main d’œuvre. Cette proportion de faux positifs potentiels créés est négligeable par comparaison avec ceux signalés pour d’autres méthodes standard de diagnostic comme le cliché thoracique, particulièrement dans le contexte actuel où l’on insiste fortement sur une augmentation de la détection des cas.9 La proportion identique d’échantillons à frottis positif suggère que la qualité de la coloration et de la microscopie a été la même dans les deux bras. Notre étude a exploré encore une autre série d’évidences en essayant de quantifier le transfert très redouté mais jamais documenté des BAAR au cours du processus de coloration. Puisque, lors d’une analyse de 39.350 échantillons traités par frottis et culture, nous n’avons pu distinguer le phénomène d’autres causes possibles de résultats avec frottis positifs et cultures négatives, nous pouvons seulement déclarer comme d’autres chercheurs l’ont fait précédemment, que le transfert de BAAR n’atteint pas un taux détectable. Plus récemment, Affolabi et al. n’ont signalé aucune preuve de transfert de BAAR dans des études comportant plusieurs centaines de frottis en double colorés soit individuellement soit en lot, ou encore portant sur un ou deux frottis négatifs insérés dans un lot d’environ 20 frottis fortement positifs et tous colorés en un seul lot.10 Dans un travail antérieur, Fodor a étudié la positivité en culture des frottis positifs colorés en cuve en complétant son étude par des frottis ultérieurs, les antécédents et même des preuves à l’autopsie ; il a pu confirmer tous les positifs en provenance de 118 lots de coloration en cuves.11 Mitchison et al. ont défendu la coloration automatisée en cuves des frottis de crachats en raison de sa meilleure qualité, de son coût moins élevé et de l’absence d’un transfert de BAAR détectable lors de l’étude de frottis en double colorés par chaque méthode.5 Finalement, alors que dans les guides et les manuels réputés le risque de transfert de BAAR a été mentionné à répétition comme une source importante de frottis faussement positifs,8,12 au mieux de nos connaissances, aucune étude n’a jamais prouvé son existence, et encore moins à une fréquence suffisamment importante pour justifier la suppression de cette simplification de la technique. Une limitation de notre étude résulte du nombre relativement faible de cas à frottis positifs (particulièrement avec la coloration individuelle) malgré le grand nombre de suspects ayant fait l’objet d’un dépistage. Avec ces nombres, on n’aurait pu atteindre une différence significative qu’avec un excès d’au moins 5% de cultures faussement négatives. Toutefois, ceci ne peut pas constituer un argument sérieux contre la validité de notre étude si l’on considère que la tendance observée après coloration en cuve allait dans le sens, non pas de moins mais bien de plus d’échantillons vraiment positifs (frottis positifs et cultures positives). CONCLUSION Vu les nombreuses difficultés rencontrées dans les laboratoires de microscopie pour BAAR opérant dans les conditions de terrain, il faudrait faire tous les efforts possibles pour supprimer les obstacles réels. A l’inverse, ce serait une sérieuse erreur de leur imposer des restrictions non justifiées et non nécessaires. On a toujours accepté dans le monde entier qu’un examen microscopique de grande qualité est impossible lorsque le nombre de frottis à examiner pour les BAAR excède 25 à 30 par jour ; mais chose étrange, ce même principe semble n’avoir été appliqué pour les colorations que dans les pays industrialisés. Les évidences actuelles et antérieures démontrent que lorsque la charge de travail est plus importante, il est possible de pratiquer la coloration en cuve des frottis pour BAAR dans le monde entier sans un risque significatif d’accroissement des faux positifs. Remerciements Les auteurs remercient le personnel des laboratoires de référence de la TB dans le Centre du Laboratoire de Santé Publique de Hong Kong qui a exécuté la partie essentielle de cette étude ainsi que la Fondation Damien Belgique pour son soutien financier. La publication a été possible grâce au soutien fourni par la United States Agency for International Development (USAID) sous les termes de l’Accord n° GHS-A-00-03-00045-00. Les opinions exposées dans ce travail sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement les vues de l’USAID. Références 1 Van Deun A, Chonde T M, Gumusboga M, Rienthong S. Performance and acceptability of the FluoLED Easy™ module for tuberculosis fluorescence microscopy. Int J Tuberc Lung Dis 2008; 12: 1009–1014. 2 Hung N V, Sy D N, Anthony R M, Cobelens F G J, van Soolingen D. Fluorescence microscopy of tuberculosis diagnosis. (Reflection and reaction). Lancet Infect Dis 2007; 7: 238–239. 3 World Health Organization. Laboratory services in tuberculosis control. Part II: microscopy. Geneva, Switzerland: WHO, 1998. 4 International Union Against Tuberculosis and Lung Disease. Sputum examination for tuberculosis by direct microscopy in low-income countries. Technical guide. 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