Réseautage au Québec : Itinéraire d`immigrants

Réseautage au Québec : Itinéraire d’immigrants
Par Elodie Windels
Quelles que soient vos motivations – professionnelles ou sociales, le réseautage1 constitue le sésame
pour réussir son intégration au Québec. C’est d’ailleurs l’un des conseils donnés aux nouveaux
arrivants que vient appuyer la statistique selon laquelle 20 pourcents des offres d’emploi seraient
affichées (presse, internet…) et 80 pourcents « cachées ». D’où la nécessité de se construire un réseau
afin de connaître les postes vacants et mettre toutes les chances de son côté.
1. Réseautage pré-migratoire
Dans votre pays d’origine, parlez de votre projet de partir pour le Canada. Chaque personne de votre
entourage connaîtra souvent, directement ou indirectement, quelqu’un qui a immigré au Québec ou
au Canada. Utilisez également les réseaux d’anciens étudiants, ayant généralement des ramifications à
travers le monde.
2. Associations d’accueil d’immigrants
Une fois arrivés au Québec, au regard de nos origines (européennes francophones), les associations
françaises s’imposaient comme point de départ de notre exploration. Nous avons découvert l’une de
ces associations par le biais de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII)
(www.ofiicanada.ca), organisme d’aide à la recherche d’emploi.
Objectif Québec (www.objectifquebec.org) facilite l’intégration des immigrants francophones en les
accueillant et en les conseillant lors des forums hebdomadaires2. L’équipe dynamique organise
régulièrement des activités, tels que barbecue, pique-niques, visites de musées, rafting, permettant de
mieux connaître le Québec et les autres membres de l’association.
Vous trouverez sur le site internet d’Immigrer.com la liste des organismes d’aide et d’accueil des
immigrants, des associations françaises au Canada et des associations multiethniques de Montréal.
Immigrant Québec (www.immigrantquebec.com) constitue également un excellent portail
d’informations sur l’immigration, la société québécoise et les services offerts aux immigrants.
Citons encore au rang des associations françaises l’Union Française de Montréal
(unionfrancaise.ca), l’Association des Amis des Grandes Écoles Françaises (www.aagef.com) et
Montréal Accueil (www.montrealaccueil.com).
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Néologisme traduisant le mot anglais "networking", désignant le fait de se créer un réseau de relations.
Mardi de 18h00 à 20h00 à la Bulle au Carré.
Écrit par Élodie Windels pour l’association Objectif Québec
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Dans la ville de Québec, l’organisme Kaaribu3 (kaaribu.wordpress.com) crée des synergies entre les
immigrants et la communauté d’accueil québécoise. À cet effet, Kaaribu organise des rencontres
régulières dans un cadre convivial et anime des activités socio-culturelles. Nous avons participé à une
soirée K en compagnie de 21 communautés culturelles. Au programme, speed meeting, exposé de
Jevto Dedijer « Réussir son immigration ça commence par un saut d’une falaise » et présentation de
l’organisme Services d’Orientation et d’Intégration des Immigrants au Travail (SOIIT)
(www.soiit.qc.ca).
3. Réseautage d’affaires
L’une de nos motivations pour élargir notre réseau étant de connaître des personnes en emploi et des
entrepreneurs, nous nous sommes tournés vers les chambres de commerce. La Chambre de
Commerce Française au Canada (www.ccfcmtl.ca) organise des évènements de réseautage tels que
les 5 @ 7 des Jeunes gens d’affaires, les tournois de pétanque annuels, des tournois de golf, un
Grand Bal, des cocktails et conférences.
Du côté belge, le Cercle Esteler (esteler.com) offre une plateforme conviviale pour réseauter avec des
professionnels et des gens d’affaires s’intéressant aux relations économiques et commerciales entre le
Canada et l’Europe.
À un moment, nous avons voulu nous rapprocher des Québécois. C’est ainsi que nous avons rejoint
les activités de la Jeune Chambre de Commerce de Montréal (www.jccm.org). Les cocktails de
réseautage permettent de réseauter tout en découvrant des lieux remarquables de Montréal. En outre,
la JCCM organise une panoplie d’activités, y compris des formations, et encourage la participation
des membres dans les divers comités.
4. Réseautage international
Organisation d’envergure internationale, Internations (www.internations.org) est une communauté
virtuelle réunissant des expatriés du monde entier. En outre, des rencontres mensuelles se produisent
dans différents bars de Montréal. Ambiance expatriée assurée !
5. Réseauter au gré de ses passions
D’autres occasions de réseautage existent, alliant sociabilité et centres d’intérêt. Par exemple, Meetup
(www.meetup.com), réseau mondial de groupes locaux, organise, entre autres, des rendez-vous de
conversation, permettant de pratiquer les langues, tels que le français et l’anglais.
Plein air interculturel (www.pleinairinterculturel.com) vise à accueillir les nouveaux arrivants en les
initiant aux sports traditionnels en plein air du Québec et propose les activités suivantes : ski de fond,
raquette, patin à glace, canot, kayak, camping, randonnée, vélo et apprentissage des langues en plein
air.
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Signifiant « bienvenue » en swahili.
Écrit par Élodie Windels pour l’association Objectif Québec
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6. De virtuel à réel
Les réseaux virtuels ont la côte au Québec. Parmi eux, LinkedIn est un excellent outil de réseautage
professionnel. Le groupe Linked Québec4, « le plus grand regroupement de gens d’affaires au
Québec et le plus grand groupe francophone sur LinkedIn », encourage le passage de la contribution
virtuelle à la collaboration réelle en organisant des rencontres thématiques.
7. Associations professionnelles
Des associations se sont également créées pour répondre aux qualifications des immigrés.
L’association Francogénie (francogenie.ca) a pour mission de faciliter l’intégration au Québec de
professionnels de toutes nationalités ayant obtenu en France le titre d’« ingénieurs diplômés ».
L’organisme fournit des services de réseautage et des informations pour aider les membres dans leur
intégration à long terme.
En outre, les associations et les ordres professionnels peuvent s’avérer riches de renseignements et de
contacts, voire incontournables si votre profession est régie par un ordre. Le site internet du Centre
d’information canadien sur les diplômes internationaux présente la liste des associations et
ordres professionnels nationaux.
8. Les bénéfices du bénévolat
En plus de contribuer positivement à la société, le bénévolat permet d’acquérir une expérience
enrichissante et des contacts. Le site internet du Centre d’action bénévole de Montréal (cabm.net),
dédié au bénévolat, informe les personnes souhaitant s’engager dans des actions bénévoles et oriente
les candidats vers plus de 1000 organismes de bienfaisance et à but non lucratif œuvrant dans des
domaines variés (santé et services sociaux, développement communautaire, sports et loisirs,
éducation, environnement, arts et culture, etc.).
Le
bénévolat
d’affaires
existe
également.
L’organisme
Bénévoles
d’affaires
(www.benevolesdaffaires.org) facilite l’implication des gens d’affaires dans les organismes
communautaires et culturels au Québec.
9. Le stage, un atout solide
Un stage peut offrir une première expérience québécoise, essentielle sur un curriculum vitae. Le site
internet du Ministère des Relations Internationales du Québec présente des informations sur les
stages destinés aux Belges et aux Français.
En conclusion, l’éventail des possibilités de réseautage permet aux individus de procéder chacun à
sa manière. Les bénéfices retirés se mesurent aussi bien en termes de relations, tant professionnelles
qu’humaines, que sur le plan du développement personnel.
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Près de 20 000 membres (21 août 2011)
Écrit par Élodie Windels pour l’association Objectif Québec
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