Mise en scène : Marie Ballet Avec Marion

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Mise en scène : Marie Ballet Avec Marion
Spectacle jeune public à partir de 7 ans
Mise en scène : Marie Ballet
Avec Marion Amiaud et Sarah Gautré
Contact diffusion : Elodie Kugelmann - 06.62.32.96.15 - [email protected]
Mise en scène : Marie Ballet
Aide à la mise en scène : Aurélie Cohen et Nelson Rafaell Madel
Création sonore : Antoine Desailly
Création lumière: Agathe Patonnier
Costumes : Jennyfer Moret
Avec Marion Amiaud et Sarah Gautré
7, 8, 12, 14, 15 novembre 2013 à 10h et 14h et le 17 novembre à 16h.
Espace 89
157 Boulevard Gallieni, 92390 Villeneuve-la-Garenne
6 décembre 2013 à 20h30 et 7 décembre à 16h30.
La Cave à Théâtre
58 Rue d’Estienne d’Orves, 92700 Colombes
Du 5 avril au 12 juillet 2014 le mercredi à 14h et le samedi à 15h
et les jeudis et vendredis des vacances scolaires à 15h
La Manufacture des Abbesses
7, rue Véron, 75018 Paris
Contact Diffusion:
Elodie Kugelmann
06.62.32.96.15
[email protected]
« On ne s’afflige point d’avoir beaucoup d’enfants,
Quand ils sont tous beaux, bien faits et bien grands,
Et d’un extérieur qui brille ;
Mais si l’un d’eux est faible ou ne dit mot,
On le méprise, on le raille, on le pille ;
Quelquefois cependant c’est ce petit marmot
Qui fera le bonheur de toute la famille. »
Charles Perrault, Les Contes de ma mère l’Oye, Le petit Poucet.
Un Petit Poucet aujourd’hui.
Nous sommes aujourd’hui submergés par les écrans –ordinateurs, télévisions, Smartphones- qui
diffusent des messages, des informations et des réponses toutes faites. Il nous semble plus que nécessaire de retrouver la trace de nos imaginaires, de redonner à chacun le pouvoir d’inventer, de rêver et
de poser des questions.
Notre Petit Poucet va dans le sens de cette nécessité. Il ne s’agit pas de donner une énième version du conte, de prendre un parti ou un axe de lecture, mais d’offrir aux spectateurs la possibilité de
s’interroger à nouveau. Le texte poétique de Sylvie Nève va également dans ce sens. Tout en suivant
fidèlement le conte de Charles Perrault, il ouvre les portes de l’imaginaire par une écriture toute en jeux
de mots et association d’images.
Notre travail consistera à ouvrir le plus possible les possibilités de ce texte, à interroger l’histoire
du Petit Poucet sans jamais donner de réponse et à offrir aux spectateurs, selon l’expression de Bruno
Bettelheim, un « miroir magique ». A chacun ensuite, à la fois en plongeant dans ses souvenirs d’enfant
et en laissant faire son imaginaire, de reconstituer son propre conte.
Marie Ballet.
Je tiens à souligner qu’il faut se garder d’approcher les contes de fées, lorsqu’on les raconte, avec des
intentions didactiques. (...)Raconter un conte de fées, exprimer toutes les images qu’il contient, c’est un
peu semer des graines dans l’esprit de l’enfant. Certaines commenceront tout de suite à faire leur travail
dans le conscient; d’autres stimuleront des processus dans l’inconscient. D’autres encore vont rester
longtemps en sommeil jusqu’à ce que l’esprit de l’enfant ait atteint un stade favorable à leur germination,
et d’autres ne prendront jamais racine.
Bruno Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées.
Note d’intention
Par Marie Ballet, metteur en scène
Le Petit Poucet – ici et maintenant.
Le Petit Poucet, c’est l’histoire des petits cailloux dans la forêt. C’est l’histoire de l’ogre qui mange les
enfants. C’est l’histoire de sept enfants abandonnés dans la forêt par leurs parents. Ce conte, qui appartient à la tradition orale avant d’être retranscrit par Charles Perrault, Sylvie Nève nous le transmet à
nouveau, dans une langue qui utilise autant les ressources du conte que le pouvoir poétique des mots.
Ce qui m’intéresse ici, c’est la rencontre du merveilleux avec l’ici et maintenant du plateau. Dans le
conte, on joue à faire comme si. Ça ne se passe pas ici et maintenant, mais dans un ailleurs qui seul
permet le déploiement du conte, le « il était une fois ». Sur le plateau –du moins tel que je l’entends- c’est
la présence véritable, charnelle et parlée de l’acteur, qui compte. On est à chaque instant au présent, pas
d’ailleurs, pas d’échappatoire, pas d’avant ni d’après au moment où une chose est énoncée.
C’est cette rencontre qui m’intéresse. D’un côté la langue poétique et lapidaire de Sylvie Nève. De
l’autre deux comédiennes avec un corps, une langue, une présence concrète. Il s’agira d’étirer au maximum ces deux propositions, le merveilleux d’un côté, le concret de l’autre et de mettre à jour les décalages ou les points d’achoppement nés de cette rencontre.
Quand il n’y a plus rien il y a encore la poésie.
L’originalité de cette version du Petit Poucet tient à la langue de Sylvie Nève, une langue poétique qui
utilise à plein la puissance évocatrice des mots. Pour commencer, il faudra s’approprier cette langue, la
mâcher, la respirer, en faire ressortir les sons, les couleurs, les odeurs. Travail d’articulation, de projection, de diction, de profération. Des mots naîtront des images et des personnages. Mais les mots seront
eux-mêmes les partenaires des comédiennes qui devront mordre les mots comme on mord dans un
morceau de pain et les scander, les égrener, comme autant de petits cailloux.
Le conte du Petit Poucet.
Ce qui me touche dans le conte du petit Poucet c’est cette histoire du plus petit, qui parvient à triompher de la faim et de la mort. Comment représenter le petit Poucet ? Comment en faire naître des
images ici et maintenant, devant et avec les spectateurs ? C’est de cela dont il sera question tout au long
du spectacle. Qui est le petit Poucet ? demandent les deux comédiennes, en essayant tour à tour de le
représenter, tantôt en l’incarnant, tantôt en le racontant. Notre travail consistera à trouver les décalages
nécessaires pour ne pas être dans une illustration ou une reconstitution du conte.
Ma bohème
Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J’allais sous le ciel, Muse, et j’étais ton féal ;
Oh! là là! que d’amours splendides j’ai rêvées !
Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !
Arthur Rimbaud
Il était une fois Sylvie Nève.
Depuis plus de 25ans, Sylvie Nève vit et travaille à Arras, ville-berceau de la
poésie française entre Jean Bodel, Baude Fastoul et Adam de Halle. Poète, médiéviste,
psychanalyste, son travail actuel la mène autant à mettre en vers le Petit Poucet, Barbe
Bleue ou Peau d’âne, qu’à écrire sur la chanteuse égyptienne Oum Kalssoum et sur Gaza.
Depuis 1978, Sylvie Nève donne à entendre ses textes sur scène, dans les théâtres, les musées ou
les lieux les plus insolites. Partout, elle impose une douce et violente présence. Celle de la poésie.
Celle d’une femme qui n’abdique rien. Le poète gratte le réel, gratte encore, s’obstine, sollicite les possibles, va jusqu’aux limites de la corde tendue, cherche le sens de chaque mot dit. Tout est à revisiter.
Il était une fois
cailloux, père, mère
il était une fois
pire, peur, silex
il était une fois...
Dans Poème du petit Poucet, Sylvie Nève, écrit, réécrit, revisite « le conte d’un qui ne dort pas, qui
n’en démord pas de vivre. » Son Petit Poucet est une scansion, une ode à l’ouïe, une pulsion vitale, un
sauve-qui-peut-les-mots.
Petit Poucet pas rêveur n’égrène plus
cailloux, père, mère
son stratagème, son terrible stratagème
l’empêche de s’endormir.
Cailloux au fond des poches crevées, les mots semés sont la revanche du plus petit qui n’avait pas
voix au chapitre. Revanche du condamné d’avance, du perdu, du méprisé, du laissé pour... compte.
Le conte de Perrault, dans la forme et dans l’histoire, est scrupuleusement respecté. L’ écriture est
tonique, drôle, grinçante. Résolument moderne.
Sylvie Nève procède par escaliers, par analogies, par sauts de chaîne. Belle mécanique d’une poésie
qui se met en branle. Poème ou conte expansé. Le recueil se lit d’une traite. Nadia Anémiche qui signe
la mise en page y apporte sa pierre. Complice et facétieux, un petit caillou rouge accompagne le lecteur au fil des pages. Petit soleil qui finit par disparaître... dans la nuit l’au-delà du conte.
Il était une fois des bottes, des lettres
l’argent de lettres beaucoup d’argent
il était une fois mère, père, cailloux
il était une fois
grandes bottes petits cailloux
il était une fois
il était une fois.
Hervé Leroy, éditeur
Extrait de Poème du Petit Poucet
de Sylvie Nève
Il était une fois sept enfants jeunes
tous garçons, en si peu de temps :
mère faisait vite les enfants,
et n’en faisait pas moins que
deux à la fois, tous garçons - sept.
Le plus jeune était fort fragile,
ne disait mot,
et quand il vint au monde, il n’était guère
plus gros que ce qui fit qu’on l’appela
petit Poucet.
L’enfant si petit
se taisait tant :
avait-il un cheveu sur la langue
un souffle au cœur ?
Un pied bot peut-être ?
Ravalait-il sa salive ?
Un pied pas beau
des cheveux roux
le souffle court ?
L’enfant si petit
était le souffre-douleur le plus avisé
le plus agile et le plus futé de tous ses frères.
L’enfant si petit parlait peu
c’est qu’il écoutait beaucoup.
Eléments de scénographie
Le thème du Petit Poucet tourne autour du fantasme de manger ou d’être mangé. Puisqu’il s’agit
d’une histoire de faim, nous donnerons pour cadre à notre histoire une cuisine.
Une cuisine est un lieu de vie, de convivialité (l’âtre, le foyer) qui pourrait être l’endroit où se
transmettent les histoires, comme quand on fait la lecture au coin du feu...
La cuisine est ici tout particulièrement le lieu du conte. Elle permet de réunir plusieurs espaces :
la maison du Petit Poucet (le lieu de la famine) et celle de l’ogre (le lieu de l’opulence).
Enfin, c’est un lieu concret qui permet de faire contrepoint à la poésie.
Il y aura donc des éléments de cuisine réalistes : de la nourriture comestible, des ustensiles de
cuisine et deux réfrigérateurs.
Ces réfrigérateurs seront conçus pour permettre des apparitions et des disparitions et d’accéder
ainsi au merveilleux. Ils deviennent tour à tour la maison des parents du Petit Poucet, la maison de
l’ogre, la chambre du Petit Poucet ou les arbres de la forêt.
La partie congélateur de l’un d’eux abritera même un petit théâtre d’ombres.
Ces frigos seront blancs, comme des écrans permettant à l’imaginaire de chacun de s’y développer
à loisir. Les costumes, eux, seront de couleur vive et feront écho à un univers clownesque. L’une est en
rouge pour rappeler l’ogre et la chair. L’autre est en bleu pour convier la nuit et le froid. Chaque frigo
est équipé d’une ambiance lumineuse qui fait référence à ces deux univers : gélatine rouge entourant
une ampoule dans l’un, fluo émettant une lumière bleutée dans l’autre.
Création sonore
Par Antoine Desailly, musicien
Ma musique est basée sur la répétition de motifs. J’utilise des machines permettant de découper,
de transformer, de ré-agencer la matière sonore. Je ne cherche pas à faire illusion de l’acoustique,
j’assume complètement le sample, l’aspect découpage musicale, saccadé, morcelé. Les machines sont
mes instruments. Je trouve une richesse rythmique dans ces agencements bruts, dans la découpe
nette des sons, des rythmes et des mélodies. Je recherche néanmoins une fluidité dans la syncope.
J’ai trouvé dans le Poème du Petit Poucet une sorte d’analogie évidente avec ma façon
d’appréhender la musique : Sylvie Nève compose et décompose la langue. Elle découpe et répète
des mots jusqu’à ce qu’ils sonnent différemment, qu’ils ne soient que des sons, des syllabes mélodiques.
L’idée première qui m’est apparue pour la pièce est celle de la marche.
Le genre musical qui se rapproche le plus de cette idée est le Ragtime. «Le ragtime est originaire
de la communauté afro-américaine du 19e siècle. Il provient de la musique de marche jouée par
des groupes noirs, et du style pianistique cake-walk, qui était aussi joué par les noirs américains.
On peut voir le genre comme une synthèse entre la syncope africaine et la musique classique européenne. Une sorte d’équivalent américain des menuets de Mozart, des mazurkas de Chopin ou
des valses de Brahms, mais toujours avec cette caractéristique de la syncope.» Le nom «ragtime»
signifie : temps en lambeaux ou déchiquetés.
Cette approche musicale est devenue mon axe principal de travail pour la pièce.
Considéré comme précurseur du Jazz, il est par la suite tombé en désuétude après l’apparition
de celui-ci. Faire un Ragtime aujourd’hui équivaudrait pour moi à emprunter au Rap. Découlant
du Jazz, il me semble intéressant de relier le Rap à ses origines premières, à ces racines fondamentales.
Tout comme le Ragtime que l’on pourrait définir comme un Jazz d’accompagnement pour la voix,
le Rap est fait pour la prose. R.A.P signifie Rythm And Poetry. Il est également à mon sens une des
formes les plus créatives et inventives dans le panel des musiques dites électroniques. Je pense à
des gens comme Madlib ou Flying Lotus.
Je qualifierais donc mes musiques pour la pièce de « Raptime ».
Je veux une musique qui craque, qui sente la cave, qui résonne comme le piano désaccordé accompagnant un film muet dans une salle de cinéma poussiéreuse.
Une musique chargée de temps oubliés néanmoins actuelle et brute. Une musique souterraine
et déambulante sur chariot amplifié dans les couloirs du métro Parisien.
Biographies
Membre, de 2005 à 2007, de “l’unité nomade de formation à la mise en scène” au CNSAD, elle a
d’abord suivi des études de Lettres et de Philosophie (DEA) à l’Université de Paris-X et une formation de comédienne à l’école Claude Mathieu.
Elle y crée, avec Jean Bellorini, la compagnie Air de Lune : ensemble ils mettent en scène la comédie musicale Un violon sur le toit, puis Inconnu à cette adresse de Kreysmann Taylor et participent à la
création du Festival Premiers Pas qui a lieu à l’initiative d’Ariane Mnouchkine à la Cartoucherie de
Vincennes. Ils y jouent La Mouette d’Anton Tchekhov, en 2003, et Yerma de Federico Garcia Lorca,
en 2004.
Elle a également mis en scène L’Opérette imaginaire de Valère Novarina, avec Jean Bellorini, qui
s’est jouée au Lavoir Moderne Parisien dans le cadre du festival “Nourritures Novarina”, puis en
janvier 2008 au Théâtre de la Cité Internationale. Ce spectacle tourne pendant la saison 2008-2009,
après la Comédie de Béthune, l’Onde de Vélizy et le Festival international de Sibiu, au CDN de Dijon,
au Théâtre de la Renaissance à Oullins, au Phénix de Valenciennes, au TNT de Toulouse, à Laval, à
l’Apostrophe de Cergy, à Rethel et à Cachan.
En 2006, elle effectue un stage d’observation sur L’Italienne à Alger de Rossini, mise en scène par
Toni Servillo au Festival d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence et un stage technique au TNS. En 2007,
elle effectue un stage de direction d’acteurs avec Alain Françon, puis un stage de mise en scène à
Cracovie avec Krystian Lupa.
Elle a joué notamment dans La Cuisine d’Elvis de Lee Hall, mise en scène par Marion Bierry au
Théâtre de Poche-Montparnasse, et dans plusieurs spectacles musicaux comme Ma plus belle histoire
mise en scène par Charlotte Arrighi de Casanova.
En 2007, elle a joué dans Filumena Marturano d’Eduardo de Filippo au Théâtre de l’Athénée, mis
en scène par Gloria Paris dont elle est également l’assistante à la mise en scène.
En mars 2008, elle est assistante à la mise en scène sur Falstafe de Valère Novarina, mis en scène
par Claude Buchvald au Théâtre National de Chaillot.
En février 2009, elle met en scène Oui aujourd’hui j’ai rêvé d’un chien, d’après des textes de Daniil
Harms au Théâtre de la Bastille. En mai 2009, elle collabore, avec Naidra Ayadi, à la mise en scène de
Horace de Corneille au Théâtre de la Tempête.
En novembre 2009, elle met en scène Liliom, ou la vie et la mort d’un vaurien de Ferenc Molnar au
Théâtre de la Tempête. En janvier 2010, elle co-met en scène avec Jean Bellorini l’opéra-bouffe Barbe
Bleue de Jacques Offenbach en Suisse et en France.
En 2012, elle collabore avec le Théâtre de Paille sur Dans la Solitude des champs de coton de B.-M.
Koltès à la Comédie de Picardie. Le spectacle sera joué en juillet à la Fabrik’, en Avignon.
Elle a participé en février dernier à la première édition du festival Prise Directe sur les écritures
contemporaines à Lille. Elle prépare la mise en scène de Nema de K. Kwahulé.
Sarah Gautré
Après un baccalauréat option théâtre au Lycée Lamartine à Paris, elle suit une formation à l’Ecole
Claude Mathieu (Paris 18ème) entre 2001 et 2004.
Elle collabore avec plusieurs compagnies issues de cette même école dont la Compagnie des Plaisirs
Chiffonnés avec qui elle jouera le rôle d’Héléna dans Le Songe d’une nuit d’été mis en scène par Marie
Vaiana. Ce spectacle, dans un esprit de troupe itinérante et d’un théâtre populaire les emmènera
jusqu’en Guyane.
Elle varie les répertoires et passe de la comédie à la tragédie.
En 2007, elle joue dans L’Orestie mis en scène par David Géry au Théâtre de la Commune où elle
interprète le rôle de la nourrice aux côtés de Maurice Bénichou, Yann Colette ou
encore Caroline Chaniolleau.
Depuis 2008, elle participe également avec des anciens élèves de Claude Mathieu et du TNS au collectif Les Lectures du lundi dont le but est de partager gratuitement des petits moments littéraires et
de les diffuser au plus grand nombre.
En 2008, elle joue dans L’Orchestre de Jean Anouilh, mis en scène par Camille de la Guillonière
et participe à la création de Mange et mangés! de Léa Ros, un spectacle pour marionnettes et théâtre
d’objets.
Elle a aussi travaillé sous la direction de Kevin Keiss (groupe 39 du TNS), Jacques Hadjaje, Jean
Bellorini, et la Compagnie Autour du mime.
Entre 2010 et 2012 elle joue le rôle de Toinette dans Le Malade Imaginaire mis en scène par Alain
Gautré avec qui elle poursuit une collaboration artistique puisqu’elle avait déjà travaillé comme assistante à la mise en scène sur deux de ses précédents spectacles :
L’Avare joué au Théâtre de la Tempête en 2005 et La Chapelle en Brie joué en 2009 au Théâtre du
Rond-Point.
En parallèle, elle suit des cours de musique depuis l’enfance dans différents conservatoires.
Elle chante, joue de la clarinette et du luth renaissance.
Entre 2006 et 2011, elle joue avec La Fanfare Klezmer d’Ile de France dirigée par Denis Cuniot
et Yann Martin.
Depuis 2012, elle est clown au Rire Médecin.
Marion Amiaud
A 17 ans, aux côtés de Geoffroy Rondeau, elle crée la compagnie L’Artscène. Ils montent Délires à
deux de Ionesco puis Adam, Eve et le troisième sexe de Boris Vian dans le festival Off d’Avignon. Puis
elle obtient un baccalauréat littéraire et intègre l’université Paris X en art du spectacle.
En 2001, elle entre aux ateliers du soir de Chaillot puis à l’école Claude Mathieu d’où elle sort
diplômée en 2004.
Elle interprète Le Mortel dans L’Opérette Imaginaire (acte) de Valère Novarina, mise en scène par
Marie Ballet au Lavoir Moderne Parisien.
Avec sa compagnie, elle crée des spectacles poétiques en relation étroite avec la musique ou les
arts plastiques, d’après les textes d’Elisa Gertman : Un papillon dans la bouche, Dedans dehors et là
puis Ceux qui viennent qui seront joués dans des lieux inattendus (expositions, intérieurs ou cafés).
Elle interprète ensuite le rôle de Marianne aux côtés de Michel Bouquet dans L’Avare de Molière
mis en scène par Georges Werler, spectacle joué au Théâtre de la Porte St Martin à Paris ainsi qu’en
tournée pendant un an
Parallèlement elle se forme par de nombreux stages au clown avec Alain Gautré, Julien Cottereau
et Hervé Langlois. Elle travaille aussi avec Erwan Daouphars et Jean Michel Rabeux.
Depuis 2008, elle participe également avec des anciens élèves de Claude Mathieu et du TNS, au
collectif Les Lectures du lundi dont le but est de partager gratuitement des petits moments littéraires
et de les diffuser au plus grand nombre.
En 2009, elle est au cœur de deux projets autour de Gao Xingjan, Prix Nobel de Littérature :
La Nuit après la pluie réalisé par Julien de Casabianca et Après le déluge, réalisé par Gao Xingjang
lui- même et projeté à Beaubourg.
En 2010, elle est Talent Cannes Adami. Elle tourne avec Alice Mitterrand dans La Planète des
femmes, projeté en avant-première au festival de Cannes et sélectionné au festival de l’Alpe d’Huez.
Elle joue également dans un court métrage de Jonathan Desoindre (Fémis), Le Lien, coproduit par
Arte.
Antoine Desailly
Antoine Desailly est musicien et plasticien diplômé de l’Ecole des Beaux-arts de Paris en 2007.
En tant que musicien il « travaille » le son et réalise des installations pour le théâtre et le cinéma.
Il crée des univers sonores pour des pièces de théâtre, Croisades de Michel Azama, mis en scène
par Christophe Gauzeran en 2003, et Un Papillon dans la bouche spectacle poétique d’Elisa Ghertman
mis en scène par Geoffroy Rondeau en 2005.
Au cinéma, il a réalisé le traitement sonore de La nuit après la pluie, court-métrage de Julien de
Casabianca, écrit par Gao Xingjian, prix Nobel de Littérature, et interprété par Marion Amiaud, et
Vania Vaneau, de la compagnie Maguy Marin.
Comme plasticien, il participe à l’exposition Valse avec l’atelier P2F au Musée Zadkine, en 2004 puis
est invité en 2006 au Grand-Palais pour l’exposition « La Force de l’Art » par Claude Closky à la performance « Tableau noir ».
La même année, il est sélectionné par Dominique Figarella, Valérie Sonnier et François Bouillon,
commissaires de l’exposition La Fabrique du dessin dans la salle d’exposition du quai Malaquais aux
Beaux-arts de Paris. La couverture du catalogue présentait un de ses dessins préparatoires.
En 2008 il a sa Première exposition personnelle à la Galerie Premier Regard et participe à l’exposition
Pression à froid au Couvent des cordeliers, à Paris.
En 2009, il réalise une collection de papier-peint, édité par “Incréation”.
Actuellement il est représenté par la galerie Catherine et André Hug à Paris et prépare une prochaine
exposition personnelle.
Jennyfer Moret
Après un bac littéraire option théâtre au lycée Lamartine en 2001, elle se forme à l’école Claude
Mathieu jusqu’en 2005, et choisira peu à peu la voie des coulisses et celle de l’aiguille.
Première création de costumes pour Le songe d’une nuit d’été, en 2005 par la Compagnie des Plaisirs chiffonnés, mise en scène de Marie Vaiana, puis Tentative de description d’un dîner de têtes pour
la compagnie des Frères Poussières en 2006. Suivra Un grenier en automne, mise en scène de Fabien
Grenier.
Membre fondateur de La lune à tics, compagnie axée sur le théâtre d’objet et la marionnette, elle crée
les costumes et les accessoires pour Les Trois Brigands, puis pour Mange et Mangés. En collaboration
avec Léa Ros, elle conçoit différentes structures, notamment une « robe-castelet » pour le personnage
de la Reine.
Le conservatoire de Malakoff fait appel à elle en 2011 pour une version d’Alice au pays demerveilles,
mise en scène par Agnès Braunschweig au Théâtre 71.
En parallèle elle crée une ligne d’accessoires féminins sous la marque Calamityjen, puis apprend le
métier de brodeuse au sein de la Maison Lesage. Elle partage aujourd’hui son temps entre plusieurs
ateliers de broderie haute couture, notamment Jean Paul Gaultier et Lesage.
Elle fait également partie d’une association d’artisans, qui, sous la direction de la designer Tal Waldman, développe une série d’objets d’art intitulée Mémoire Brodée. Ce projet réunit ébénistes, tapissiers,
céramiste, brodeuse et photographe dans une interrogation autour de la fragilité émotionnelle du
statut d’immigré. Plusieurs expositions sont prévues en 2014, en France et en Belgique.
Elle vient également d’obtenir une résidence à La Forge de Belleville pour son projet artistique
intitulé De fil en Femmes, qui a pour vocation de traduire en broderie les émotions et expériences exclusivement liées à la féminité.
Son inspiration naît de la recherche de la couleur, du travail corporel, du juste ressenti, de la Nature,
et vise toujours à privilégier l’écoute et la douceur, associées à une technique acquise dans la rigueur
de la Haute couture.
Les Filles de l’Ogre
La Compagnie Les Filles de l’Ogre a été créée en 2011 par Marion Amiaud et Sarah Gautré.
Elles se rencontrent à l’école Claude Mathieu (art et techniques de l’acteur) à Paris. En 2009 elles
se retrouvent avec quelques anciens élèves du TNS et de l’école Claude Mathieu autourd’un projet
commun, Les Lectures du Lundi. Il s’agit de se retrouver chaque semaine dans un bar du19ème arrondissement et de proposer une soirée littéraire de qualité, publique, gratuite et unique.Sont proposés
pendant 4 ans des textes très divers (romans, nouvelles, pièces de théâtre, essais, chansons, etc.).
C’est dans ce cadre que Marion Amiaud et Sarah Gautré découvrent Poème du Petit Poucet. Elles
en feront une lecture en 2010. En 2011, désireuses de continuer ce travail sur la langue et les écritures
contemporaines, tout en s’inscrivant dans la durée, elles décident de créer ensemble la compagnie
Les Filles de l’Ogre.
A l’automne 2012, la compagnie est accueillie en résidence par Lilas en scène afin de travailler sur
une première étape de travail du spectacle Faim.
En parallèle, la compagnie mène un atelier avec une classe de primaire de l’école Jules Verne de
Villeneuve-la-Garenne.
Compagnie Les Filles de l’Ogre
Siège social: Chez M Thioux 25-31 rue Pradier - 75019 PARIS
Tél: 06.20.73.68.70 Email : [email protected]
Association Loi 1901 – SIRET 537 769 499 00014 – Code APE 9001Z
Licence d’entrepreneur de spectacles: 2-1053433

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