Rapport ATTIJARIWAFA 2014 VF
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Rapport ATTIJARIWAFA 2014 VF
RAPPORT DE GESTION 2014 1 9 0 4 - 2 0 1 4 Ans Sommaire 20 4 Environnement économique 15 ENVIRONNEMENT BANCAIRE ET FINANCIER 18 ANALYSE DE L’ACTIVITÉ ET DES RÉSULTATS D’ATTIJARIWAFA BANK 20 AFFECTATION DU RÉSULTAT ACTIVITÉ ET RÉSULTATS DES principales FILIALES 24 Résultats consolidés 28 GeSTION GLOBALE DES RISQUES 56 COMPTES CONSOLIDÉS 92 COMPTES SOCIAUX 116 CONTACTS 54 RÉSOLUTIONS DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE Rapport de Gestion Environnement économique Monde : Une croissance économique modeste en 2014 Par ailleurs, la reprise de l’économie mondiale continue à évoluer de manière différenciée selon les régions. D’une part, les pays avancés, en particulier les Etats-Unis, constituent le moteur de cette croissance. La croissance du PIB des pays avancés se fixe à 1,8% en 2014E et à 2,4% en 2015P. D’autre part, les économies en développement observent un ralentissement de la croissance de leur PIB par rapport à 2013 se situant à 4,4% en 2014E et à 4,3% en 2015P. En 2014, l’activité mondiale évolue modestement et enregistre une croissance économique estimée à 3,3% par le FMI (Fond Monétaire International), soit le même niveau que celui de 2013 et devrait continuer à progresser pour atteindre 3,5% en 2015P. Cette évolution reste fragile compte tenu notamment des risques persistants dans les secteurs financiers et ceux de l’économie réelle de la zone Euro, des incertitudes liées aux équilibres budgétaires et du plafond de la dette aux Etats-Unis, du taux de chômage élevé dans de nombreux pays et des aléas géopolitiques en Europe et au Moyen Orient. Évolution trimestrielle de la croissance des principaux pays de l’OCDE (variation par rapport au même trimestre de l’année précédente) T12013 Monde T22013 T32013 T42013 T12014 T22014 T32014 T42014 2013* 2014* 2015* - - - - - - - - 3,3 3,3 3,5 Zone Euro -1,2 -0,6 -0,3 0,4 1,1 0,8 0,8 0,9 -0,5 0,8 1,2 France -0,3 0,7 0,3 0,8 0,8 0,0 0,4 0,2 0,3 0,4 0,9 Allemagne -0,6 0,1 0,3 1,1 2,3 1,4 1,2 1,5 0,2 1,5 1,3 Espagne -2,2 -1,7 -1,0 0,0 0,6 1,2 1,6 2,0 -1,2 1,4 2,0 Royaume-Uni 0,9 1,7 1,6 2,4 2,5 2,6 2,5 2,7 1,7 2,6 2,7 États-Unis 1,7 1,8 2,3 3,1 1,9 2,6 2,7 2,4 2,2 2,4 3,6 Japon 0,3 1,5 2,4 2,3 2,1 -0,4 -1,4 -0,7 1,6 0,1 0,6 Source : OCDE (décembre 2014) Aux Etats-Unis, la croissance économique s’améliore progressivement passant de 2,4% en 2014E à 3,6% en 2015P. Cette évolution est notamment liée à une politique monétaire accommodante, à des conditions financières favorables et à un marché de logement plus porteur. L’indice ISM1 manufacturier corrobore la bonne tenue de l’économie américaine avec un niveau de 55,5 points en décembre 2014. Dans la zone Euro, après avoir enregistré une récession de -0,5% en 2013, l’économie affiche une croissance estimée à 0,8% en 2014 et prévisionnelle de 1,2% en 2015. Cela dit, ces niveaux restent en deçà des projections antérieures. En effet, le risque de déflation et les tensions géopolitiques liées à la crise ukrainienne et l’embargo imposé à la Russie sont autant de raisons qui fragilisent la région. Ceci étant, la reprise économique devrait bénéficier particulièrement de la réduction de la consolidation budgétaire et de l’amélioration des conditions de crédit. Ainsi, la croissance du PIB de l’Allemagne et de l’Espagne passe respectivement de 0,2% et de -1,2% en 2013 à 1,5% et à 1,4% en 2014E. De son côté, la France réalise, selon le FMI, une croissance économique de 0,4% en 2014E au lieu de 0,3% en 2013 et devrait se redresser à 0,9% en 2015P. En matière de politique monétaire, la BCE maintient, en décembre 2014, son taux directeur inchangé à 0,05%, son plus bas historique, Source : FMI, DPEG/BAM 1- Institute for Supply Management (*) : FMI – janvier 2015 et ce après l’avoir abaissé successivement de 10 pbs en juin 2014 et de 10 pbs en septembre 2014. Par ailleurs, en janvier 2015, la BCE annonce son premier programme d’assouplissement monétaire pour un montant de 1 100 milliards d’euros sur 18 mois à partir de mars 2015. Pour sa part, le Japon clôture l’année 2014 avec une croissance économique estimée à 0,1% au lieu de 1,6% en 2013. Le PIB du Royaume-Uni s’améliore, quant à lui, à 2,6% en 2014E contre 1,7% en 2013. De leur côté, les pays émergents ont vu le rythme de leur croissance économique ralentir à l’instar de la Chine (7,4% en 2014E au lieu de 7,8% en 2013) et de la Russie (0,6% en 2014E contre 1,3% en 2013). L’activité économique dans la région Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan clôture l’année 2014, selon le FMI, avec un PIB en progression de 2,8% (2,2% en 2013) pour afficher une reprise de 3,3% en 2015P. Commerce mondial (biens et services) en 2014 : Le commerce mondial ralentit passant d’une hausse de 3,4% en 2013 à 3,1% en 2014E avant de se renforcer à 3,8% en 2015P, stimulé par une demande croissante des importations des pays avancés en lien avec l’accélération prévue de l’économie américaine et l’amélioration des conditions économiques en Europe. Inflation et pétrole : • En 2014, le niveau de l’inflation reste inférieur aux objectifs préalablement fixés par les banques centrales dans les pays avancés et stable dans les pays émergents, notamment sous l’effet de la tendance baissière des cours des matières premières sur le marché international. En effet, l’évolution de l’indice des prix à la consommation se situe respectivement à 1,4% en 2014E et à 1,0% en 2015P dans les économies développées et à 5,4% en 2014E et à 5,7% en 2015P dans les pays émergents. • Au cours de l’année 2014, le cours moyen de l’or noir se situe à 96,3 dollars le baril contre 104,1 dollars le baril en 2013. Cette forte décrue s’accélère à partir d’août 2014 pour atteindre 55 dollars le baril à fin décembre 2014. Parité Euro / Dollars : • Sur le marché de change, l’euro a suivi une tendance baissière face au dollar au courant de l’année 2014. Il s’établit à 1,21 dollar à fin décembre 2014, en baisse de 12,2% par rapport à fin 2013. Conjoncture Afrique : Bilan et Perspectives Dans un contexte caractérisé par une reprise progressive de l’activité mondiale, les économies du continent africain évoluent favorablement et affichent, selon la Banque Africaine de Développement, une progression moyenne du PIB estimée à 4,8% en 2014 au lieu de 3,9% une année auparavant. L’Afrique du Nord se remet progressivement des événements politiques subis en Egypte, en Libye et en Tunisie et de l’impact de la crise en Europe, avec laquelle la région entretient des liens commerciaux étroits. La croissance du PIB s’établit à 3,1% en 2014E contre 1,9% une année auparavant. L’Afrique de l’Ouest demeure la région qui enregistre la croissance la plus rapide du continent. En 2014, son PIB croît de 7,2% au lieu de 6,7% une année auparavant, attestant une nouvelle fois de sa résilience face aux turbulences internationales et régionales. En Afrique Centrale, les perspectives économiques restent favorables avec un PIB en évolution de 6,2% en 2014E en amélioration par rapport à 2013 (3,7%). Cette accélération du rythme de la croissance est soutenue par la bonne orientation attendue au Tchad (+9,6%), avec l’entrée en production de nouveaux champs pétrolifères, le dynamisme des secteurs non pétroliers au Cameroun (5,1%), au Congo (6,0%) et au Gabon (5,1%) et le rôle important des mines, de l’agriculture et de l’investissement dans les infrastructures en République Démocratique du Congo (RDC) (8,6%). L’Afrique de l’Est clôture l’année 2014 avec une croissance du PIB de 6,0%, tirée notamment par l’amélioration des performances dans l’agriculture, le secteur minier, le tourisme et l’industrie. Les projections dans la région restent globalement positives avec des croissances avoisinant les 7% en Éthiopie, Ouganda, Rwanda et Tanzanie et entre 5% et 7% dans d’autres, tels que le Burundi et Djibouti. de la Zambie (6,5%) et de l’Angola (3,9%), qui ont bénéficié de la bonne orientation de l’investissement dans les infrastructures et dans les industries extractives. En revanche, le Lesotho, Madagascar, Maurice, la Namibie, le Swaziland et le Zimbabwe enregistrent une croissance faible, s’établissant entre 2,1% et 4,3%. L’Afrique du Sud devrait, quant à elle, voir son taux de croissance reculer à 1,4% en 2014 au lieu de 1,9% en 2013. La reprise de l’économie mondiale et des exportations ainsi que la baisse du taux de change devraient permettre une accélération de la croissance en Afrique du Sud et dans l’ensemble de la région. Evolution du PIB par région d’Afrique (En %) 2013 Afrique Afrique Centrale CEMAC 2014E 3,9% 3,7% 4,8% 6,2% 2,8% 4,9% Afrique de l’Est 6,2% 6,0% Afrique du Nord 1,9% 3,1% Afrique Australe 3,0% 4,0% Afrique de l’Ouest 6,7% 7,2% 5,7% 6,6% UEMOA Source : BAD Un taux d’inflation à 7,2% en 2014E Après avoir enregistré 6,7% en 2013, le taux d’inflation moyen dépasse les 7% en 2014. Les pressions inflationnistes constatées en 2011 et 2012 se sont relâchées à partir de 2013 dans de nombreux pays principalement sous l’effet de la stabilité relative des prix de l’énergie, du recul des prix alimentaires et des politiques macroéconomiques prudentes. En Afrique Centrale, le taux d’inflation s’établit à 3,3% en 2014E au lieu de 1,9% en 2013. Les projections tablent sur un taux d’inflation de 9,8% en 2014E pour l’Afrique de l’Est contre 12,0% en 2013. Pour sa part, l’Afrique du Nord voit son taux augmenter à 7,6% (5,0% en 2013). L’Afrique Australe reste pratiquement au même niveau d’inflation avec un taux de 6,2%. Enfin, l’Afrique de l’Ouest affiche un taux de 7,0% en 2014E en baisse par rapport à 2013 (7,5%). Evolution de l’inflation par région d’Afrique (En %) 2013 Afrique Afrique Centrale CEMAC 2014E 6,7% 1,9% 7,2% 3,3% 2,1% 3,4% Afrique de l’Est 12,0% 9,8% Afrique du Nord 5,0% 7,6% Afrique Australe 6,5% 6,2% Afrique de l’Ouest 7,5% 7,0% 1,3% 0,6% UEMOA Source : BAD En Afrique Australe, le taux de croissance du PIB en 2014 s’établit à 4,0%, en progression par rapport à l’année dernière (3,0%). Cette évolution a été tirée notamment par les performances du Botswana (4,4%), du Malawi (5,7%), du Mozambique (8,3%), 5 Rapport de Gestion Zone Afrique du Nord (hors Egypte) Tunisie Maroc Algérie Libye Mauritanie l’effet de la baisse des quantités produites dans les industries non manufacturières (-2,1%) et dans une moindre mesure des industries manufacturières (-0,2%). Au niveau du secteur des services, lequel représente près de 60% du PIB, le tourisme marque un recul comparativement à son évolution en 2013. En septembre 2014, les entrées de touristes étrangers et les nuitées globales enregistrent des baisses respectives de 11,2% et de 5,2% comparativement au même mois de l’année écoulée. En revanche, les recettes touristiques en devises progressent de 8,8% contre 2,3% en septembre 2013. Au niveau de la balance commerciale, au terme des neuf premiers mois de l’année, les importations augmentent de 6,2% à 31,4 milliards de dinars et les exportations enregistrent une quasistagnation à 20,8 milliards de dinars. Il en découle un creusement de 1,8 milliard de dinars du déficit commercial, soit un taux de couverture de 66,4% (-4 pts). Mali Niger Sénégal Superficie : 6 millions Km² Taux de croissance démographique : 1,6% Selon les dernières statistiques de la FIPA (Agence de promotion de l'investissement extérieur), le flux des investissements étrangers laisse apparaître, à fin novembre 2014, une baisse de 8,8% pour se situer à 1 643,7 millions de dinars tunisiens, réparti à hauteur de 1 491,8 millions de dinars tunisiens en investissements directs étrangers -IDE- (-10,9%) et de 151,9 millions de dinars tunisiens en investissements de portefeuille (+22,5%). Population : 93,3 millions - Maroc : 33,0 millions - Tunisie : 11,0 millions - Libye : 6,2 millions - Mauritanie : 3,9 millions - Algérie : 39,2 millions Monnaies : Dirhams, Dinars et Ouguiya Source : BAD Baisse du taux d’inflation à 5,7% en 2014 au lieu de 6,1% en 2013 Selon le FMI, l'évolution de l’indice des prix à la consommation se situe à 5,7% en 2014 au lieu de 6,1% une année auparavant. Tunisie La croissance s’établit à 2,4% en 2014E, en quasi-stagnation comparée à 2013 Selon ses dernières prévisions, le Ministère des Finances Tunisien table sur une croissance de 2,4% en 2014E après avoir annoncé 2,8% auparavant. Cette revue à la baisse est imputable au ralentissement de l’activité économique au cours du 2ème trimestre 2014, notamment en lien avec la récession dans le secteur des industries non manufacturières. Croissance annuelle du PIB (%) 3,7% 2,9% 2,3% 2,4% Libye Baisse de 19,8% de la croissance économique en 2014E après un recul de 13,6% en 2013 Après une reprise économique rapide en 2012, l’économie libyenne ralentit en 2013 et en 2014 avec des reculs du PIB respectifs de -13,6% et de -19,8%, selon le FMI. Cette situation est la résultante des troubles politiques et du conflit qui sévit dans le pays, lesquels ont perturbé la production pétrolière et, par ricochet, la croissance économique en Libye. Les revenus tirés du produit des hydrocarbures représentent plus de 95% des recettes publiques et 98% des recettes d’exportation. Croissance annuelle du PIB (%) 2010 2011 2012 2013 2014 104,5% -1,9% Source : FMI L'analyse de l’économie tunisienne par secteur d’activité laisse apparaître une bonne orientation du secteur primaire, lequel bénéficie de conditions climatiques favorables en 2014. En effet, la production des céréales a atteint 23,2 millions de quintaux contre 13 millions de quintaux en 2013. Du côté de la pêche et de l’aquaculture, la production s’améliore, à fin août 2014, de 2,5% se fixant à 81,6 mille tonnes. En termes d’activité industrielle, l’indice de la production se replie, à fin juillet 2014, de 0,2% après avoir enregistré une hausse de 2,2% au cours de la même période de l’année précédente, sous 5,0% 2010 2011 2012 2013 2014 -13,6% -19,8% -62,1% Source : FMI Accroissement de l’inflation à 4,8% en 2014E contre 2,6% en 2013 L’évolution de l’indice des prix à la consommation en Libye se situe à 4,8% en 2014E contre 2,6% en 2013. Mauritanie La croissance est estimée à 6,8% en 2014 contre 6,7% en 2013 Selon le FMI, l’activité économique Mauritanienne continue son dynamisme amorcé en 2012 avec un taux de croissance estimé à -19,8% 6,8% en 2014 contre 6,7% une année auparavant. Cette performance serait notamment tirée par les nouveaux gisements de fer dont dispose le secteur minier, par les bonnes conditions climatiques et par l’impact positif du nouvel accord de pêche passé en octobre 2013 avec l’Union Européenne (UE). Croissance économique soutenue à 6,6% en 2014E contre 5,7% en 2013 Malgré un contexte international encore fragile, l’Union Economique Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) enregistre en 2014 de bonnes performances en matière de croissance économique et d’inflation, grâce au regain du dynamisme dans les principaux secteurs de la région. Selon les dernières estimations du FMI, le produit intérieur brut devrait marquer une croissance de 6,6% en 2014E au lieu de 5,7% en 2013. Croissance annuelle du PIB (%) Croissance annuelle du PIB (%) 7,0% 5,7% 7,0% 4,3% 6,7% 6,8% 6,6% 4,4% 4,0% 0,9% 2010 2011 2012 2013 2014 Source : FMI 2010 2011 2012 2013 2014 Source : FMI Baisse de l’inflation passant de 4,1% en 2013 à 3,5% en 2014E Selon l’Office National de la Statistique, le taux d’inflation s’établit à 3,5% à fin décembre 2014, principalement sous l’effet de la hausse des prix alimentaires. UEMOA : Union économique et Monétaire Ouest Africaine Mali Niger Sénégal Recul de l’inflation à 0,6% en 2014E au lieu de 1,3% en 2013 Selon la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, le taux d’inflation, en glissement annuel, ressort à 0,4%, à fin novembre 2014. Cette quasi-stagnation du niveau général des prix s’explique notamment par la compensation de la baisse des prix des produits alimentaires et des carburants dans certains pays ainsi que par l’augmentation des tarifs de l’eau et de l’électricité dans d’autres états membres. Sénégal La croissance est estimée à 4,5% en 2014E contre 3,5% en 2013 Profitant notamment du démarrage de la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE) et de la consolidation des échanges avec le Mali, l’économie sénégalaise devrait clôturer l’année 2014 avec un taux de croissance du PIB de 4,5% contre 3,5% une année auparavant. Croissance annuelle du PIB (%) Burkina Faso Bénin Guinée Bissau Côte d’Ivoire 4,5% 4,2% 3,4% 3,5% 2012 2013 Togo 1,7% Superficie : 3,5 millions Km² 2010 Taux de croissance démographique : 2,9% 2011 2014 Source : FMI Population : 103,4 millions d’habitants - Sénégal : 14,1millions - Côte d’Ivoire : 20,3 millions - Mali : 15,3 millions - Burkina Faso : 16,9 millions - Bénin : 10,3 millions - Niger : 17,8 millions - Guinée-Bissau : 1,7 million - Togo : 6,8 millions Par activité, le secteur primaire observe en 2014 une légère progression estimée à 0,8% au lieu de 3,3% en 2013. Dans le secteur secondaire, la croissance du PIB en 2014 est de 4,9% après une contraction de 1,5% l’année précédente. Au niveau du tertiaire, l’évolution du PIB en 2014 est de 5,6% contre 6,4% en 2013. Pour rappel, le PSE consiste à contribuer à la transformation de la structure de l’économie sénégalaise et à soutenir une dynamique de croissance forte et durable à travers des projets structurants dans différents secteurs d’activité. Monnaies : Franc CFA Source : BAD 7 Rapport de Gestion Inflation à -1,1% en 2014 au lieu de 0,7% en 2013 Burkina Faso Selon l’Agence Nationale de la Statistique, l’indice harmonisé des prix à la consommation enregistre, à fin décembre 2014, une baisse de (-0,8%) comparé à fin décembre 2013. Le taux d’inflation annuel s’établit, quant à lui, à -1,1% en 2014E. La croissance est estimée à 6,7% en 2014 contre 6,6% en 2013 Côte d’Ivoire La croissance est estimée à 8,5% en 2014E contre 8,7% en 2013 Selon les dernières projections du FMI, la croissance économique de la Côte d’Ivoire devrait s’établir à 8,5% en 2014E au lieu de 8,7% l’année précédente. Ces performances seraient notamment le résultat de la bonne tenue de l’extraction minière et de l’agriculture vivrière, des perspectives favorables des secteurs des BTP et du dynamisme des activités de transport, des télécommunications et du commerce. Croissance annuelle du PIB (%) L’activité économique au Burkina Faso reste vigoureuse en 2014 avec une croissance de 6,7% en 2014 contre 6,6% en 2013, selon le FMI. Cette performance est essentiellement soutenue par l’orientation favorable des secteurs primaire et tertiaire lesquels enregistrent des progressions respectives de leur valeur ajoutée de 7,3% et de 7,2%. Croissance annuelle du PIB (%) 9,0% 8,4% 2010 2011 2012 2013 8,7% 8,5% 2,0% 2011 2012 2014 Source : FMI 10,7% 2010 6,7% 6,6% 5,0% 2013 2014 Le taux d’inflation s’établit à 1,5% en 2014E au lieu de 0,5% en 2013 Selon les dernières estimations du FMI, le taux d’inflation devrait clôturer l’année 2014 à 1,5% contre 0,5% une année auparavant. Recul de l’inflation à 0,6% en 2014E au lieu de 2,6% en 2013 Au cours des dix premiers mois de l’année 2014, l’indice harmonisé des prix à la consommation augmente de 0,8% par rapport à fin octobre 2013. Pour sa part, l’indicateur de convergence de l’UEMOA se situe à -0,3% contre 1,1% à la même période de l’année écoulée. Selon le FMI, le taux d’inflation ressort à 0,6% en 2014E, en baisse de 2,0 points par rapport à 2013. Togo Mali La croissance est prévue à 5,6% en 2014 contre 5,1% en 2013 -4,4% Source : FMI Reprise de la croissance Malienne estimée à 5,9% en 2014E La reprise économique se poursuit en 2014 avec un taux de croissance estimé à 5,9% en 2014 après une timide amélioration de 1,7% en 2013. Cette progression est stimulée principalement par la bonne orientation des activités agricoles et minières ainsi que le redémarrage du secteur tertiaire. En 2014, les perspectives économiques restent positives pour le Togo avec une croissance du PIB estimée à 5,6% en 2014 contre 5,1% une année auparavant. Cette tendance est tirée par le dynamisme du trafic portuaire et aéroportuaire, le développement de la production de ciment et de phosphates ainsi que la vigueur de l’investissement public. Croissance annuelle du PIB (%) Croissance annuelle du PIB (%) 5,9% 5,8% 4,1% 4,8% 5,9% 5,1% 5,6% 2,7% 1,7% 0,0% 2010 2011 2012 2013 2014 Source : FMI Hausse du taux d’inflation à 1,1% en 2014 au lieu de -0,6% en 2013 Selon l’Institut National de la Statistique du Mali, l’indice des prix à la consommation augmente, à fin décembre 2014, de 1,1% par rapport à l’année dernière. Pour sa part, l’indicateur de convergence communautaire de l’UEMOA se situe à 0,9% au lieu de -0,6% en 2013. 2010 2011 2012 2013 2014 Source : FMI Taux d’inflation à 1,5% en 2014E contre 1,8% en 2013 Selon les projections du FMI, le Togo devrait afficher un taux d’inflation de 1,5% en 2014 contre 1,8% en 2013. D’après la Direction Générale des Statistiques du Togo, l’indice des prix à la consommation augmente, à fin novembre 2014, de 0,5% en glissement annuel. Pour sa part, le taux d’inflation, calculé sur la base des douze derniers mois, reste quasiment nul au cours des onze premiers mois de l’année. Niger La croissance est prévue à 6,3% en 2014 contre 4,1% en 2013 E Le FMI table sur une croissance économique de 6,3% en 2014. Les dernières estimations du Comité Conjoint de cadrage Macroéconomique et Budgétaire du Niger prévoient, pour leur part, un PIB en progression de 7,1% après 4,1% enregistré en 2013. Ces performances sont principalement liées à la bonne orientation du secteur pétrolier, minier et agricole en particulier. agricole et des services marchands ainsi que de la vigueur de la demande intérieure. Selon les projections du FMI, la croissance du PIB se situerait à 4,9% en 2014E au lieu de 2,8% une année auparavant. Croissance annuelle du PIB (%) 5,4% 5,1% 4,9% 4,1% 2,8% Croissance annuelle du PIB (%) 11,1% 2010 8,4% 2011 2012 2013 4,1% Le taux d’inflation devrait atteindre 3,4% en 2014E contre 2,1% en 2013 2,3% 2010 2011 2012 2013 2014 Source : FMI Taux d’inflation à -1,1% en 2014E En moyenne annuelle, le taux d’inflation au Niger ressort, à fin décembre 2014, à -1,1% après avoir enregistré 2,3% une année auparavant. Cette situation résulte d’un repli général des prix de la majorité des rubriques constituant l’indice. CEMAC : Communauté Économique et Monétaire de l'Afrique Centrale Algérie Libye Niger Tchad Soudan Les tensions inflationnistes seraient plus importantes en 2014, portant le taux d’inflation à 3,4% au lieu de 2,1% en 2013. Plusieurs causes sont à l’origine de cette situation dont notamment la crise en Centrafrique, la hausse des salaires de la fonction publique congolaise, le renforcement des effectifs de la fonction publique équato-guinéenne, et l’augmentation des prix des produits pétroliers au Cameroun. Cameroun La croissance économique est prévue à 5,1% en 2014E Selon les dernières projections du FMI, la croissance du PIB au Cameroun devrait se poursuivre pour se fixer à 5,1% en 2014E. Cette bonne orientation de l’activité devrait tirer notamment avantage du regain de certaines branches du secteur secondaire, avec le dynamisme du sous secteur des bâtiments et travaux publics, soutenu par les investissements en infrastructures et les activités extractives. Nigéria Croissance annuelle du PIB (%) R.C.A Guinée Équatoriale 2014 Source : FMI 6,3% Cameroun Congo République Gabon Démocratique du Congo Ouganda 4,1% 4,6% 5,5% 5,1% 3,3% Burundi Tanzanie Superficie : 3 millions Km² Taux de croissance démographique : 2,6% 2010 2011 2012 2013 2014 Source : FMI Population : 46,6 millions - Cameroun : 22,3 millions - Gabon : 1,7 million - Congo : 4,4 millions - RCA : 4,6 millions - Tchad : 12,8 millions - Guinée équatoriale : 0,8 million Hausse du taux d’inflation à 3,2% en 2014E Selon le FMI, l’inflation devrait se situer en 2014E à 3,2%, en hausse de 1,1 point par rapport à 2013. Monnaies : Franc CFA Source : BAD La croissance annuelle du PIB estimée à 4,9% en 2014E, en amélioration de 2,1 points La Communauté Économique et Monétaire des Etats de l'Afrique Centrale (CEMAC) devrait afficher une accélération de sa croissance réelle en 2014E du fait des bonnes performances des économies de la zone franc résultant de l’orientation favorable du secteur D’après, le Département des Statistiques Démographiques et Sociales du Cameroun, les prix à la consommation finale des ménages enregistrent, à fin septembre 2014, une hausse de 1,7% contre 2,1% au cours de la même période de l’année précédente. Gabon Croissance de 5,1% en 2014E contre 5,6% en 2013 L’économie Gabonaise devrait afficher en 2014 un taux de croissance de 5,1% au lieu de 5,6% en 2013, tiré essentiellement par le secteur agricole, les BTP et les mines. 9 Rapport de Gestion Croissance annuelle du PIB (%) 6,3% 2014 Pour sa part, la croissance du PIB des activités non-agricoles s’établit à 3,4% en 2014E au lieu de 2,2% en 2013. Cette évolution tire essentiellement profit du maintien du dynamisme soutenu des activités tertiaires et du redressement notable des activités secondaires dans l’ensemble. 6,9% 5,5% 2010 5,1% de 1,7% soustrayant ainsi 0,2 point à la croissance économique. Cette situation est le fruit d’une campagne agricole 2013/2014 moyenne avec une production céréalière de 68 millions de quintaux contre 97 millions de quintaux précédemment. 2011 2012 5,6% 2013 Source : FMI Hausse du taux d’inflation passant de 0,5% en 2013 à 4,7% en 2014E En effet, les activités du secteur secondaire laissent apparaître une croissance économique estimée à 3,0% en 2014, en progression de 2,7 points comparativement à 2013. En attestent les évolutions suivantes : Le taux d’inflation devrait s’établir à 4,7% en 2014, en hausse de 4,2 points par rapport à l’année dernière, selon les dernières projections du FMI. • L’indice de production du secteur minier s’améliore, à fin décembre 2014, de 3,4% après avoir enregistré un recul de 1,8% une année auparavant ; Congo • La production et la consommation de l’énergie progressent, à fin décembre 2014, respectivement de 4,7% et de 3,8% ; Croissance économique de 6,0% en 2014E au lieu de 3,3% en 2013 • Les ventes d’électricité enregistrent, à fin décembre 2014, une augmentation de 3,8% à 27 769 GWh ; Après un niveau moyen de 3,5% sur les trois dernières années, la croissance du PIB de la République du Congo devrait se redresser en 2014 pour atteindre la barre des 6%. Ces perspectives sont soutenues par la poursuite du programme d’investissements de l’Etat, le démarrage de la production minière et le dynamisme du secteur pétrolier. • Le chiffre d’affaires à l’exportation de l’OCP marque, pour sa part, à fin décembre 2014, une quasi-stagnation à 37,1 milliards de dirhams ; Croissance annuelle du PIB (%) 8,7% 6,0% 3,4% 3,8% 3,3% • Toutefois, les ventes de ciment reculent, à fin 2014, de 5,4% par rapport à l’année 2013, se fixant à 14,1 millions de tonnes ; De son côté, le bon comportement du secteur tertiaire est principalement attribuable à l’orientation positive des activités de communication, du transport et du commerce, contribuant ainsi à la croissance économique globale à hauteur de 1,7 point. À l’inverse, l’hébergement et la restauration ont vu leur valeur ajoutée s’infléchir de 1,3%, dans un contexte de décélération des nuitées touristiques et de stagnation des recettes de voyage. Baisse de l’inflation à 2,2% en 2014E contre 4,6% en 2013 Par ailleurs, la demande interne, véritable catalyseur de l’économie nationale au cours de ces dernières années, continue à soutenir la croissance en dépit du ralentissement de la croissance des ménages. En effet, la consommation finale nationale aurait contribué à la croissance à hauteur de 2,4 points au lieu de 2,9 points en 2013. L’inflation serait en-dessous de la norme communautaire de 3,0% et ressortirait à 2,2% en 2014E contre 4,6% en 2013. De son côté, l’effort d’investissement se maintient en 2014, tirant profit de : 2010 2011 2012 2013 2014 Source : FMI MAROC : Croissance économique tirée principalement par le secteur non agricole en 2014E Sous le défi du retour à la croissance économique à l’échelle mondiale, l’économie nationale est marquée en 2014 par le ralentissement du rythme de la croissance du PIB notamment en lien avec la contraction des activités agricoles et les faibles performances des Bâtiments et Travaux Publics -BTP- et du tourisme. En revanche, les activités non agricoles enregistrent une amélioration par rapport à l’année dernière. D’après les dernières données conjoncturelles du Haut Commissariat au Plan, l’économie marocaine devrait clôturer l’année 2014 avec une croissance du PIB de 2,6% au lieu de 4,4% un an auparavant. L’analyse sectorielle laisse apparaître une décélération de l’activité primaire dont la valeur ajoutée recule, au terme de l’année 2014, • la bonne tenue des émissions au titre de l’investissement du budget de l’Etat qui progressent de 9,0% pour atteindre 52,5 milliards de dirhams à fin décembre 2014 ; • l’amélioration des flux nets des investissements directs étrangers qui augmentent de 7,8%, à fin décembre 2014, pour totaliser 29,9 milliards de dirhams ; • et, la consolidation de l’encours des crédits à l’équipement de 2,9% à fin décembre 2014 à 144,5 milliards de dirhams ; Approbation de 33 projets d’investissement pour 2015 : La Commission interministérielle des investissements a approuvé en décembre dernier 33 projets d’investissement d’une enveloppe globale de 15,5 milliards de dirhams permettant de générer plus de 4 057 emplois directs. Ces investissements concernent le secteur industriel, le secteur de l’énergie, la production, la distribution d’eau et enfin le secteur touristique. Évolution trimestrielle du PIB marocain en glissement annuel En volume T1-13 T2-13 T3-13 T4-13 2013 T1-14 T2-14 T3-14 T4-14 2014* 2015* PIB (en MMDH) (%) 173,9 3,8% 178,7 5,0% 179,7 4,1% 182,2 4,6% 4,4% 177,4 2,0% 183,1 2,4% 184,0 2,4% 185,4 1,8% 2,6% 4,8% VA agricole (en MMDH) (%) 28,1 15,8% 29,2 20,2% 29,3 18,7% 29,6 21,2% 18,7% 27,6 -1,8% 28,7 -2,0% 28,8 -1,6% 29,2 -1,4% -1,7% 9,3% VA non agricole (en MMDH) (%) 124,0 1,8% 126,7 2,6% 128,3 1,5% 130,7 2,0% 2,2% 127,2 2,6% 130,6 3,1% 132,2 3,1% 133,7 2,3% 3,4% 4,1% (*) : Prévisions Source : HCP – BAM L’évolution trimestrielle du PIB marocain reflète une bonne dynamique de croissance économique au cours des trois premiers trimestres, tirant profit de l’orientation favorable du secteur non agricole. Contributions en points de pourcentage des secteurs primaire, secondaire et tertiaire à la croissance globale T1-13 T2-13 T3-13 T4-13 T1-14 T2-14 T3-14 T4-14 Secteur primaire 2,1 2,6 2,4 2,7 -0,5 -0,2 -0,2 -0,1 Secteur -0,3 secondaire 0,1 0,0 0,4 0,4 0,4 0,6 0,2 Secteur tertiaire 1,6 0,9 0,9 1,8 1,8 1,6 1,3 1,4 Source : BAM - HCP Le Haut Commissariat au Plan prévoit en 2015 une croissance de l’économie nationale de 4,4% avec une progression de 9,3% du PIB agricole et de 4,1% du PIB non agricole. Contribution libératoire : opération réussie L’opération relative à la contribution libératoire, au titre des avoirs et liquidités détenus à l’étranger, a donné lieu à la déclaration de 27,9 milliards de dirhams et a permis d’encaisser une recette de 2,3 milliards de dirhams, qui sera affectée au Fonds d’appui à la cohésion sociale. Visite Royale en Afrique subsaharienne février-mars 2014 : Lors de la visite Royale effectuée en Afrique en 2014, le Maroc a conclu plus de 90 accords de partenariat avec le Mali, la Côte d’Ivoire, le Gabon et la Guinée, portant sur plusieurs projets de développement socio-économiques notamment dans les domaines de la santé, l’éducation, l’agriculture, l’élevage et la pêche et le logement social. Cette initiative vient renforcer la coopération Sud-Sud et élargir le champ d’intervention des opérateurs marocains à des secteurs variés qui émergent en besoins d’économies en pleine mutation. Ralentissement du secteur du bâtiment et des travaux publics en 2014 Les ventes de ciment, indicateur clé du secteur du BTP, clôturent l’année 2014 avec un recul de 5,4% par rapport à l’année 2013, se fixant à 14,1 millions de tonnes. Cette tendance baissière a commencé à s’atténuer au quatrième trimestre 2014 en lien avec un début de redressement de la demande adressée au secteur de l’immobilier. Par zone géographique, le Grand Casablanca, traditionnellement en peloton de tête des régions consommatrices avec 13,4% ou 1 879 milles tonnes, accuse un repli de 4,6% en 2014 contre un retrait de 8,9% enregistré un an plus tôt. La région Tanger-Tétouan (11,9% ou 1 669 milles tonnes), après un recul de 8,8% en 2013, marque une hausse de 1,5% en 2014. Marrakech-Tensift-Haouz (9,9% ou 1 387 milles tonnes) affiche un retrait de 12,4%, plus accentué que celui enregistré un an auparavant (-6,9%). En termes de financement de l’activité immobilière, l’encours des crédits immobiliers s’élève, à fin décembre 2014, à 236,8 milliards de dirhams, en progression de 2,9% par rapport à la même période de l’année dernière. Cette variation recouvre une hausse de 6,4% du volume des crédits acquéreurs et un recul de 5,3% de celui des crédits destinés à la promotion immobilière. Pour leurs parts, les prêts accordés dans le cadre des fonds de garantie FOGARIM et de FOGALOGE se renforcent, à fin décembre 2014, respectivement de 27,3% et de 15,4% au profit de 16 885 et de 5 762 bénéficiaires. Bonnes perspectives pour le secteur des BTP à partir de 2015 : Le gouvernement s’est fixé comme objectif de réduire le déficit en logements pour atteindre 400 000 unités en 2016, à travers la production de 170 000 unités par an. Dans ce cadre une convention cadre a été signée au mois d’avril 2014, entre le ministère de l’habitat et de la politique de la ville et la fédération nationale des promoteurs immobiliers, qui vise la réalisation de 20 000 logements destinés à la classe moyenne à l’horizon 2016. D’autre part, le gouvernement table sur l’accélération du programme « ville sans bidonvilles et la réhabilitation des constructions menaçant ruine ». Bonne orientation de l’activité énergétique La branche énergétique poursuit son dynamisme et affiche en 2014 de bonnes performances. En effet, la production nette d’électricité s’accroît, au terme de l’année 2014, de 4,7% se fixant à 33,4 millions GWh. Cette évolution recouvre une hausse de 32% de la production concessionnelle et de 11,6% des apports de tiers et un repli de 23,4% de la production nette totale ONEE. De son côté, la consommation d’électricité s’apprécie, à fin décembre 2014, de 3,8% à 28,8 millions GWh, profitant des progressions respectives de 5,9% de l’électricité en basse tension destinée aux ménages et de 3,2% de celle en moyenne et haute tensions utilisée par les industriels et les régies de distribution. 11 Rapport de Gestion Au niveau de l’activité du raffinage, le volume des entrées à la raffinerie se rétracte, à fin novembre 2014, de 1,7% s’établissant à 5,9 millions de tonnes, en lien avec les baisses respectives de la production du fuel (-22,9%), et de l’essence (-7,8%) compensées en partie par la hausse du gasoil (+7,6%). Représentant 24,0% du total des importations à fin décembre 2014, les importations des produits énergétiques accusent un repli de 10,1% pour s’établir à 91,9 milliards de dirhams au lieu de 102,3 milliards de dirhams une année auparavant. Cette évolution est le résultat des baisses respectives des importations de l’huile brute de pétrole (-22,9%) à 28,1 milliards de dirhams et des importations du gasoil-fuel (-10,1%) à 32,0 milliards de dirhams. Energies renouvelables : de grandes avancées… Priorisant le développement des énergies renouvelables et ayant comme objectif de porter leurs parts à 42% dans la capacité énergétique totale à l’horizon 2020, le Maroc œuvre pour asseoir un modèle énergétique efficient durable et créateur de nouvelles sources de croissance verte. Dans cette perspective, deux grands projets structurants et intégrés du solaire et de l’éolien sont en cours de déploiement. - Piloté par l’ONEE, le premier a déjà démarré et prévoit d’atteindre une capacité de 2 000 MW à l’horizon 2020 : 380 MW sont déjà opérationnels, dont 100 MW ont été réalisés par des entreprises privées dans le cadre de la loi 13-09 et environ 550 MW sont en cours de mise en place et une capacité de 250 MW est en développement. - Le second a été lancé au courant de l’année par l’ONEE et projette la réalisation d’une nouvelle capacité de 850 MW, à travers la construction de cinq parcs éoliens à Midelt, Tarfaya, Tanger, Essaouira et Boujdour pour un investissement estimé à 15,3 milliards de dirhams. Le secteur des mines : amélioration des activités minières Après avoir observé deux années de baisse consécutives, le secteur minier marocain redresse ses activités. En attestent les bonnes performances réalisées par le groupe OCP. En effet, la production de phosphate s’accroît, à fin décembre 2014, de 3,6% à 27,4 millions de tonnes, bénéficiant de l’orientation globalement favorable des cours mondiaux depuis le début de l’année et de l’amélioration de la demande mondiale. Pour sa part, la production d’acide phosphorique enregistre une hausse de 1,4% à 4,5 millions de tonnes. La production des engrais phosphatés, s’apprécie, quant à elle, de 8,2% s’établissant à 5,2 millions de tonnes, sous l’effet de la forte demande sur ce marché. En termes d’échanges commerciaux, les exportations de phosphates et dérivés marquent, à fin décembre 2014, une quasi-stagnation par rapport à 2013 se fixant à 38,1 milliards de dirhams. Groupe OCP : des projets structurants… Afin de consolider son positionnement de leadership sur le marché mondial de phosphate et dérivés, le groupe OCP poursuit la mise en œuvre des projets structurants de son programme d’investissement axé sur : - la consolidation de la stratégie de valorisation du phosphate à travers d’importants investissements, notamment, au niveau des sites de Jorf Lasfar qui nécessite une enveloppe de 40 milliards de dirhams et de Safi Phosphate Hub qui prévoit 30 milliards de dirhams d’investissement sur une dizaine d’années ; - l’extension des capacités d’extraction d’environ 20 millions de tonnes pour atteindre 50 millions de tonnes/an à l’horizon 2025 ; - le renforcement de la logistique et des infrastructures de transport pour accompagner la politique de réduction substantielle des coûts à travers notamment l’entrée en service en 2014 du pipeline Khouribga-Jorf Lasfar (235 km) ; - l’affermissement de la politique commerciale du Groupe à travers la conclusion d’un ensemble d’accords de partenariat stratégique avec des acteurs mondiaux de 1er rang. Le secteur primaire : Ralentissement de l’activité agricole en 2014 Affectée par des conditions climatiques défavorables, l’activité primaire en 2014 s’est contractée avec une valeur ajoutée agricole en baisse de 1,7% contre une hausse de 18,7% en 2013. Selon les dernières données arrêtées par le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime, la production céréalière de la campagne agricole 2013/2014 s’est établie à 68 millions de quintaux, constituée de 37 millions de quintaux de blé tendre, 17 millions de quintaux d’orge et 14 millions de quintaux de blé dur. À fin décembre 2014, les importations des produits alimentaires marquent une hausse de 15,1% à 41,3 milliards de dirhams s’expliquant essentiellement par l’augmentation de 52,2% à 12,5 milliards de dirhams des importations de blé. Pour leur part, les exportations de l’agriculture et agro-alimentaire s’améliorent de 4,0% s’établissant à 37,7 milliards de dirhams, soutenues principalement par le comportement favorable des ventes de l’industrie alimentaire (+9,1% à 21,9 milliards de dirhams). Plan Maroc Vert : des avancées probantes Depuis sa mise en œuvre en 2008, le Plan Maroc Vert n’a cessé d’insuffler une dynamique de développement au secteur agricole. Les fonds mobilisés se sont consolidés passant de 7,4 milliards de dirhams en 2008 à 13,8 milliards de dirhams en 2013. Ainsi, plusieurs réformes ont été engagées à l’instar de la refonte et du renforcement du système d’incitation agricole, la mise en place de la contractualisation des engagements publics et privés dans le cadre de contrats-programmes de filières et de l’adoption de l’approche d’agrégation intégrant la chaîne de valeur du secteur. Lancement de projets hydro-agricoles d’envergure dans la province de Séfrou D’une enveloppe budgétaire de 5,5 milliards de dirhams, des projets hydro-agricoles ont été lancés, en début d’année, au sein de la province de Séfrou. Ces projets portent sur la construction du barrage "M'dez" sur Oued Sebou, la sauvegarde des zones irriguées de la plaine de Saiss et l'aménagement du bassin versant à l'amont des barrages Allal Fassi, Zelloul et du complexe M'dez Aïn Timedrine. Le secteur de pêche : un fort potentiel à valoriser Au cours de l’année 2014, le secteur de la pêche côtière et artisanale affiche une performance améliorée de son activité. Selon les dernières données publiées par l’Office National des Pêches, les débarquements de la pêche côtière et artisanale s’accroissent, à fin décembre 2014, de 8,9% à 1 287 179 tonnes en volume. Cette évolution est tirée essentiellement par la hausse de 11,5% à 1 153 015 tonnes des débarquements du poisson pélagique, en lien avec la bonne tenue de la sardine (+20,8% à 848 352 tonnes) et du maquereau (+18,6% à 178 158 tonnes). En valeur, ces débarquements augmentent de 10,0% à 6,0 milliards de dirhams grâce au raffermissement de la valeur des débarquements du poisson pélagique (+6,9% à 2,6 milliards de dirhams) et notamment celle des sardines (+13,0%) et du maquereau (+24,8%). En revanche, tandis que les débarquements des céphalopodes marquent un recul de 18,5% à 37 544 tonnes, leur valeur s’améliore de 20,9%. Par destination, les captures acheminées à la congélation et à la consommation accusent des baisses respectives de 7,2% à 406 595 tonnes et de 18,4% à 325 124 tonnes. Leurs parts se voient ainsi réduites à 31,6% pour les produits destinés à la congélation et 25,3% pour ceux affectés à la consommation. De leur côté, les produits dédiés à l’industrie de farine et huile de poisson représentent, à fin décembre 2014, 26,6% du total des captures et marquent un bond de 88,5% à 341 807 tonnes. De même, le volume destiné à la conserverie s’accroît de 34,2% à 205 960 tonnes avec une part de 16,0% en 2014 contre 13,0% en 2013. Au niveau des échanges extérieurs, les exportations des produits de la pêche enregistrent, au titre de l’année 2014, une amélioration de 2,8% à 3,4 milliards de dirhams. Dans le cadre du renforcement de la coopération internationale dans le domaine de la pêche, le nouvel accord de pêche signé entre le Maroc et l’Union Européenne (UE) en novembre 2013 est entré en vigueur, le 15 juillet 2014. Pour rappel, cet accord prévoit une réduction du nombre de navires de 137 à 126 et une augmentation du quota de la catégorie de la pêche pélagique à 80.000 tonnes contre 60.000 auparavant et ce pour une contrepartie financière annuelle de l’ordre de 40 millions d’euros dont 14 millions seront dédiés à la poursuite de la mise en œuvre du Plan Halieutis. Le secteur du tourisme : Bonnes performances touristiques pour l’année 2014 Au terme de l'année 2014, les baromètres du secteur touristique se sont favorablement comportés, reflétant ainsi une contribution positive de ce secteur à la croissance économique nationale. En effet, les arrivées touristiques enregistrent, à fin décembre 2014, une hausse de 2,4% à 10,3 millions d’arrivées dont 4,8 millions de Marocains Résidant à l’Etranger (+2,6%). Pour sa part, le flux des touristes étrangers s’améliore de 2,1% à 5,4 millions. Les deux principaux marchés émetteurs, en l’occurrence, la France (34%) et l’Espagne (21%) se renforcent respectivement de 1,7% et de 1,8%. Par ailleurs, les touristes en provenance d’Allemagne, du Royaume-Uni et d’Italie affichent des progressions respectives de 4,6%, de 14,0% et de 5,9%. De leur côté, les nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement classés s’améliorent de 2,7%, à fin décembre 2014, à 19,6 millions de nuitées, en lien avec la hausse de 2,8% à 14,3 millions des nuitées réalisées par les non-résidents et, dans une moindre mesure avec l’appréciation de 2,4% à 5,3 millions de celles des touristes résidents. La quasi-totalité des destinations marocaines ont confirmé une orientation favorable de leurs nuitées, à l’instar de Marrakech qui a enregistré un volume record avec 6,7 millions de nuitées (+3,3%), d’Agadir avec 5,1 millions de nuitées (+2%) et de Casablanca avec 1,9 million de nuitées (+2,8%). Les échanges extérieurs : Allégement du déficit commercial de 17,2 milliards de dirhams La situation des échanges extérieurs s’améliore en 2014 en lien avec la progression des exportations des biens et services, à un rythme supérieur à celui des importations. Cette évolution se traduit par une amélioration du déficit de la balance extérieure des biens et services de 17,2 milliards de dirhams ou de 13,2% à 113,4 milliards de dirhams. Les exportations : orientation favorable des exportations hors phosphates et dérivés À fin décembre 2014, les exportations de marchandises s’accroissent de 7,5% à 165,2 milliards de dirhams. Cette progression est essentiellement redevable à la bonne orientation des métiers mondiaux du Maroc (MMM). En effet, ces derniers affichent un dynamisme particulier canalisant, à eux seuls, 28,3% du total des exportations marocaines. Ainsi, les exportations du secteur automobile, qui devient le poste le plus important des exportations avec une part de 20,2%, se consolident de 26,5% à 40,0 milliards de dirhams, tirées essentiellement par le raffermissement de 52,2% à 19,5 milliards de dirhams des exportations de l’activité « Construction » et la hausse de 9,7% à 17,2 milliards de dirhams du segment « Câblage ». Pour leur part, les ventes de l’activité électronique s’apprécient de 26,2% à 8,8 milliards de dirhams, soit 4,4% des exportations totales après 3,7% en 2013. Dans une moindre mesure, les exportations des secteurs traditionnels enregistrent des évolutions timides. Les secteurs « textile et cuir » et « agriculture et agroalimentaires » clôturent l’année 2014 avec des hausses respectives de 3,9% à 33,3 milliards de dirhams et de 4,0% à 37,7 milliards de dirhams. De leur côté, les exportations de phosphates et dérivés s’améliorent de 2,1% à 38,1 milliards de dirhams. Par ailleurs, les exportations de services (y compris voyages) ressortent à 131,7 milliards de dirhams, en appréciation de 4,1% par rapport à l’année précédente. Au total, les exportations des biens et services s’accroissent de 5,9% à 296,9 milliards de dirhams. Les importations : bonne tenue des importations des produits alimentaires et des produits finis de consommation À fin décembre 2014, les importations de marchandises s’établissent à 337,3 milliards de dirhams en légère baisse (-0,3%) par rapport 13 Rapport de Gestion à l’année dernière. Cette variation recouvre essentiellement une hausse de 15,1% à 41,3 milliards de dirhams des importations des produits alimentaires, une amélioration de 8,3% à 70,4 milliards de dirhams des achats des produits finis de consommation et une baisse de 10,2% à 91,9 milliards de dirhams de la facture des produits énergétiques. Les recettes fiscales De leur côté, les importations de services enregistrent une légère hausse de 0,3% pour atteindre 73,0 milliards de dirhams à fin décembre 2014. Par ailleurs, la progression des impôts directs, qui constituent près de 44% des recettes fiscales, s’explique principalement par la hausse de 2,1% à 41,3 milliards de dirhams des recettes de l’impôt sur les sociétés résultant de l’IS retenu à la source suite à la cession d’une partie du capital de Maroc Télécom pour un montant de 1 milliard de dirhams. Ainsi, le déficit de la balance commerciale (biens et services) s’allège de 17,2 milliards de dirhams (-13,2%) pour se fixer à 113,4 milliards de dirhams. Il en découle un taux de couverture des importations par les exportations de 72,4% à fin décembre 2014. Les recettes de voyages et celles relatives aux MRE : D’après les statistiques de l’Office des Changes, les recettes voyages se stabilisent autour de 57,2 milliards de dirhams à fin décembre 2014. Les dépenses augmentent, quant à elles, de 9,2% à 12,1 milliards de dirhams. Il en découle un solde voyages de 45,3 milliards de dirhams, en recul de 2,7% par rapport à l’année dernière. Pour leur part, les recettes des Marocains Résidant à l’Etranger (MRE) totalisent 59,2 milliards de dirhams contre 57,9 milliards de dirhams un an auparavant, soit une croissance de +2,3% et ce après avoir enregistré un recul de 1,5% un an auparavant. La progression des recettes fiscales découle essentiellement de (i) la hausse des impôts directs (+0,3%) à 77,6 milliards de dirhams, (ii) l’appréciation des impôts indirects (+1,0%) à 76,3 milliards de dirhams et (iii) l’augmentation des droits d’enregistrement et de timbres (+16,3%) à 15,8 milliards de dirhams. Les recettes non fiscales Au titre de l’année 2014, les recettes non fiscales se fixent à 22,1 milliards de dirhams, en recul de 7,1% par rapport à leur niveau à fin 2013. Cette baisse est essentiellement imputable à la baisse de 26,7% à 9,8 milliards de dirhams des recettes des monopoles et participations, atténuée en partie par la réalisation de 2,0 milliards de dirhams au titre de la privatisation, en lien avec la cession des parts de l’Etat dans le capital de la Banque Centrale Populaire et à l’encaissement de 332 millions de dirhams représentant la contribution au titre de la pêche. Les dépenses Les recettes des investissements et prêts privés étrangers se replient, à fin décembre 2014, de 12,3% pour se situer à 34,3 milliards de dirhams. De même, les dépenses en investissements et prêts privés étrangers baissent de 48,7% s’établissant à 5,8 milliards de dirhams. Les dépenses ordinaires augmentent, à fin décembre 2014, de 0,3% pour se situer à 218,5 milliards de dirhams. Cette tendance recouvre la hausse de 7,1% à 157,0 milliards de dirhams des dépenses des biens et services, de l’accroissement de 10,7% à 24,3 milliards de dirhams des charges en intérêts de la dette et un recul de 24,7% à 37,2 milliards de dirhams des dépenses de compensation. Les flux d’IDE s’élèvent, par conséquent, à 28,5 milliards de dirhams au lieu de 27,7 milliards de dirhams une année auparavant, enregistrant une progression de 2,6%. Pour leur part, les dépenses d’investissement s’élèvent à 51,6 milliards de dirhams, en hausse de 14,0% par rapport à fin décembre 2013. Les finances publiques : À fin décembre 2014, le taux de couverture des dépenses ordinaires par les recettes ordinaires se fixe à 92,7% contre 92,2% une année auparavant. Les investissements et prêts privés à l’étranger : L’exécution budgétaire arrêtée à fin décembre 2014 s’est soldée par un déficit du solde ordinaire de 16,0 milliards de dirhams au lieu de 16,9 milliards une année auparavant. S’agissant du déficit du Trésor, il a atteint 49,0 milliards de dirhams, au lieu de 50,0 milliards de dirhams à fin décembre 2013. Cette légère amélioration est notamment liée aux transferts reçus du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) qui ont atteint près de 11 milliards de dirhams en 2014 contre 4 milliards de dirhams une année auparavant, aux recettes de privatisation pour près de 2 milliards de dirhams et aux recettes issues de la contribution libératoire estimées à près de 2,3 milliards de dirhams. Ces recettes exceptionnelles totalisent près de 15 milliards de dirhams, soit 1,7% du PIB. Les recettes La situation des charges et ressources du Trésor laisse apparaître, à fin décembre 2014, une amélioration de 0,7% à 202,5 milliards de dirhams des recettes ordinaires. Cette évolution est tirée par la hausse 1,9% à 177,5 milliards de dirhams des recettes fiscales. Financement de l’économie : amélioration de la création monétaire en 2014 Agrégats monétaires À l’issue de l’année 2014, la masse monétaire (M3) s’accroît de 6,6% pour s’établir à 1 090,9 milliards de dirhams. Cette évolution recouvre : (i) une augmentation de 5,2% à 481,2 milliards de dirhams de la monnaie scripturale ; (ii) une appréciation de 4,7% à 179,4 milliards de dirhams de la monnaie fiduciaire ; (iii) une amélioration de 8,1% à 130,0 milliards de dirhams des placements à vue, et (iv) un raffermissement de 9,6% à 300,3 milliards de dirhams des autres actifs monétaires. Cette création de la masse monétaire s’explique essentiellement par l’augmentation de 4,3% à 896,0 milliards de dirhams des créances sur l’économie. Cet accroissement concerne essentiellement les crédits immobiliers (+2,7% à 236,8 milliards de dirhams), les crédits de trésorerie et comptes de débiteurs (+3,1% à 180,7 milliards de dirhams) et les crédits à l’équipement (+3,7% à 144,5 milliards de dirhams). Au niveau des contreparties de M3, les créances nettes sur l’administration centrale reculent de 3,9% pour atteindre 143,4 milliards de dirhams en décembre 2014, tandis que les réserves internationales nettes s’accroissent de 20,3% à 180,8 milliards de dirhams. À fin juin 2014, le secteur bancaire marocain comprend 83 établissements financiers répartis entre 19 banques, 34 sociétés de financement, 6 banques offshore, 13 associations de microcrédit, 9 sociétés de transfert de fonds, la Caisse Centrale de Garantie et la Caisse de Dépôt et de Gestion. Pour leur part, les avoirs officiels de réserve augmentent de 17,6% pour se fixer à 184,5 milliards de dirhams. Cette baisse s’explique principalement par la dépréciation de 17,4% à 137,7 milliards de dirhams des avoirs extérieurs nets de la Banque Centrale. Par ailleurs, les principaux Groupes bancaires continuent de renforcer leur présence au-delà des frontières nationales, essentiellement en Afrique subsaharienne. Ces derniers disposent ainsi de 25 filiales, 10 succursales et 59 bureaux de représentation à l’étranger au 31 décembre 2013. L’évolution des sources de création monétaire se traduit, à fin décembre 2014, par un renforcement de 5,0% à 660,6 milliards de dirhams de l’agrégat M1, une amélioration de 5,5% à 790,6 milliards de dirhams de M2 et une progression de 6,6% à 1 090,9 milliards de dirhams de M3. Placements liquides À fin décembre 2014, l’encours des agrégats de placements liquides s’améliore de 17,8% pour se fixer à 486,2 milliards de dirhams, faisant notamment suite à la hausse de 10,9% à 295,9 milliards de dirhams des bons du trésor négociables et à l’augmentation de 32,5% à 152,2 milliards de dirhams des titres émis par les OPCVM obligations. Pour leur part, les titres émis par les OPCVM actions et les OPCVM diversifiés enregistrent une hausse de 11,5% à 29,3 milliards de dirhams. Faible niveau d’inflation en 2014 Malgré la baisse des subventions de l’Etat suite au système d’indexation partielle des prix des produits pétroliers dans le cadre des efforts déployés pour contenir les charges de compensation, le Maroc parvient à maintenir l’inflation à des niveaux faibles, en baisse par rapport à l’année dernière. En effet, l’indice des prix à la consommation (IPC) enregistre, à fin décembre 2014, une hausse de 0,4% à 113,4 points faisant suite à l’appréciation de 1,6% à 108,7 points des prix des produits non alimentaires. En revanche, l’indice des prix des produits alimentaires recule de 1,1% à 120,0 points. Les prix de l’enseignement enregistrent la plus forte hausse (+3,4%), suivi des prix du transport lesquels s’accroissent de 2,6%. Par zone géographique, l’analyse de l’évolution de l’indice des prix à la consommation fait ressortir des hausses sur l’ensemble des villes dont les plus importantes sont à noter à Fès (+1,1%), Rabat (+0,9%), Marrakech (+0,8%), Dakhla (+0,7%) et Safi (+0,6%). Environnement bancaire et financier Le système bancaire marocain se caractérise par la diversité de son actionnariat. À fin décembre 2013, 7 banques et 9 sociétés de financement sont contrôlées majoritairement par des intérêts étrangers, en grande partie d’origine française. Parallèlement, la présence de l’actionnariat public demeure majoritaire dans 5 banques et 4 sociétés de financement. Le secteur bancaire, avec 12 établissements de crédits côtés en bourse incluant 6 banques, continue de constituer le premier contributeur à la capitalisation boursière avec une part de 35,2% à fin décembre 2014. Bancarisation et développement des réseaux bancaires Les banques Marocaines poursuivent leurs efforts de bancarisation avec l’ouverture de 257 guichets bancaires additionnels entre juin 2013 et juin 2014, portant le réseau à 5 811 agences, en progression de 4,6%. Le parc des guichets automatiques bancaires s’élève à 6 234 unités, en renforcement de 341 nouvelles installations au 31 décembre 2014. Toutefois, cette densité bancaire demeure disparate en se concentrant dans les principales agglomérations urbaines au détriment des zones rurales. En matière d’inclusion financière, le développement du réseau bancaire a porté le taux de bancarisation à 62% à fin juin 2014. À fin décembre 2014, l’encours des cartes émises par les banques marocaines a poursuivi sa trajectoire ascendante et s’est établi à 10,9 millions de cartes, en hausse de 11,7 % par rapport à fin décembre 2013. Le nombre de transactions e-commerce a enregistré une augmentation de 16,0 % à 1,9 million d’opérations à fin décembre 2014 contre 1,7 million opérations, une année auparavant. La réglementation du secteur Renforcement des exigences prudentielles Maroc : évolution et principales tendances Dans le cadre de sa surveillance prudentielle proactive, Bank Al–Maghrib (BAM) a poursuivi le renforcement de ses exigences en vue de permettre aux établissements de crédit de basculer progressivement vers le nouveau cadre mis en place par Bâle III, applicable dès janvier 2014. En dépit d’une conjoncture économique internationale peu favorable, les perspectives du secteur bancaire demeurent positives notamment avec la poursuite de densification de son réseau et le développement de l’inclusion financière. Ainsi, pour assurer la convergence du cadre prudentiel marocain avec ces standards, la banque centrale a mis en exergue deux réformes majeures de Bâle III relatives aux fonds propres et au ratio de liquidité à court terme (LCR). Secteur bancaire 15 Rapport de Gestion FONDS PROPRES La réforme amende la définition des fonds propres prudentiels. Ces derniers sont désormais constitués des fonds propres de catégorie 1 à savoir des fonds propres de base et des fonds propres additionnels mais aussi des fonds propres de catégorie 2. Les établissements de crédit doivent ainsi disposer, sur base individuelle et consolidée, de fonds propres de base au moins égaux à 8% des risques pondérés, de fonds propres de catégorie 1 d’au moins 9% et de fonds propres de catégorie 1 et 2 d’au moins 12%. RATIO DE LIQUIDITE La réforme prévoit un ratio de liquidité minimum de 100%. L’entrée en vigueur de ce ratio, en remplacement du coefficient de liquidité en vigueur, est prévue au 1er juillet 2015. A cette date, le ratio minimum à respecter par les banques est fixé à 60%, augmenté progressivement de 10 points par an pour atteindre 100% au 1er juillet 2019. Ce ratio exige la détention d’actifs liquides de qualité et réellement disponibles pour couvrir les besoins de liquidité à court terme en cas de situation de crise. Resultats de l’activité du secteur bancaire au titre de l’année 2014 : L’activité bancaire évolue dans un contexte favorable en 2014 en dépit d’une reprise modérée de la conjoncture économique. Les dépôts de la clientèle du système bancaire se chiffrent à 725 764 millions de dirhams, à fin décembre 2014, au lieu de 680 140 millions de dirhams une année auparavant, en progression de 6,7%. Avec une part de 62,0%, les dépôts non rémunérés maintiennent une part prédominante dans la structure des ressources bancaires à fin décembre 2014. Parallèlement, les dépôts rémunérés représentent 38,0% du total des ressources, en hausse de 0,3 point par rapport à fin 2013. Les dépôts MRE se consolident de 4,4%, passant de 147 925 millions de dirhams en 2013 à 154 470 millions de dirhams en 2014 et contribuent à hauteur de 21,3% à la collecte des dépôts bancaires. Par ailleurs, l’encours des crédits à l’économie se fixe à 747 767 millions de dirhams en 2014 contre 731 163 millions de dirhams en 2013, soit une hausse de 2,3%. Cette performance est à mettre à l’actif de l’amélioration de 2,9% à 236 832 millions de dirhams des crédits immobiliers, de l’appréciation de 2,8% à 174 913 millions de dirhams des crédits de Trésorerie et du raffermissement de 7,3% à 48 631 millions de dirhams des crédits à la consommation. Les crédits sains représentent 93,0% du total des emplois. Le ratio d’emploi du secteur (crédits/dépôts) ressort à 103,0% à fin décembre 2014, en baisse de 4,5 points par rapport à celui de constaté à fin décembre 2013 (107,5%). De leur côté, les engagements par signature reculent de 1,5% pour se fixer à 189 290 millions de dirhams, dont 63,0% proviennent des engagements de garantie. En termes de risque de crédit, les créances en souffrance de la clientèle enregistrent une hausse de 18,9% comparativement au 31 décembre 2013, s’établissant à 52 451 millions de dirhams. Les provisions et agios réservés affichent, pour leur part, une augmentation de 20,9%, à 33 686 millions de dirhams. Il en découle un taux de contentialité de 7,01% et un taux de couverture de 64,2%. Marché monétaire : Au titre de l’année 2014, le besoin de liquidité s’est sensiblement allégé pour atteindre 38,2 milliards de dirhams au lieu de 68,4 milliards de dirhams une année auparavant. Cette situation est essentiellement liée à la réduction en mars 2014 du taux de la réserve monétaire de 2 points de pourcentage, le ramenant à 2% et au raffermissement des réserves internationales nettes lesquelles ont ainsi permis de couvrir 5 mois et 9 jours d’importations de biens et services. De ce fait, Bank Al Maghrib a baissé le volume moyen de ses interventions, notamment à travers les avances à 7 jours qui sont passées en moyenne de 50,3 milliards de dirhams en 2013 à 35,7 milliards de dirhams en 2014. Évolution du déficit de liquidité en 2014 T1 T2 T3 T4 0 - 10 - 20 - 30 - 40 - 50 , -39,8 - 60 -63,6 -64,4 - 70 -38,2 -47,6 -49,5 -60,4-60,8 -64,5 -68,4 -72,3 -73,8 - 80 2012 2013 2014 Au cours de l’année 2014, la Banque Centrale a réduit en mars et en décembre 2014 le taux directeur de 25 points de base à chaque fois le ramenant ainsi à 2,5%, soit son plus bas niveau 23084 selon BAM, est historique. 25000 L’objectif de ces baisses successives, 20000 le maintien du déficit budgétaire à des15291 niveaux soutenables, la 15000 5730 poursuite de l’amélioration des réserves de change et le soutien 10000 894 390 de l’activité 5000 économique. 0 Marché -5000obligataire : 13s 26s 52s 2a 5a 10a 15a 20a 500 149 30a Autres -10000 Au terme de l’année 2014, le déficit budgétaire devrait s’établir -7203 15000 à 5,0%20000 comparé à 5,5% une année auparavant ou encore 7,3% à -12170 -13431 fin 2012. Ceci dit, le niveau d’endettement a entrepris une phase haussière passant de 59,7% à fin 2012 à une estimation de 64,3% à la fin de l’année 2014. Cette forte progression de l’endettement du Trésor pourrait s’expliquer par les raisons suivantes : • La forte baisse des matières subventionnées, composante 8,0% principale du déficit budgétaire, 4,5% accentuée lors 5,1% essentiellement 5,7% 5,9% 6,0% 4,2% 5,0% 3,7% ; des derniers mois 2014 4,6% 3,5% 4,0% 4,2% • Les conditions favorables des marchés de la dette 3,6% aussi bien local 3,2% 2,0% 2,9% 2,5% qu’étranger dictent les2,8%moments de levée du Trésor pour soigner 2,6% 0,0% aussi bien le13scoût,26sla duration, ainsi 5a que le10aniveau 52s 2a 15a d’exposition 20a en devises ; 31/12/2014 31/12/2013 • L’intention du Trésor de constituer une réserve de sécurité permettant de lisser les besoins futurs. En effet, tenant compte d’un besoin de financement durant l’année 2014 de 46,7 milliards de dirhams en recul de 4,3 milliards de dirhams par rapport au niveau affiché en 2013 de 52 milliards de dirhams, et d’un flux net positif de 8,3 milliards de dirhams du financement extérieur contre un flux net positif de 14,1 milliards de dirhams un an auparavant, le Trésor a recouru au financement domestique pour un montant de 38,4 milliards de dirhams comparé à 37,9 milliards de dirhams à fin décembre 2013. La courbe des taux a observé une tendance baissière durant le deuxième semestre 2014, et qui s’est accélérée en fin d’année. L’ensemble des maturités ont été concernées par ce mouvement avec des amplitudes allant de 40 pbs sur le 30 ans à 210 pbs sur le 10 ans qui se traite à fin 2014 à 3,6% contre 5,7% une année auparavant. Pour le compte de l’année 2014, le financement extérieur s’est situé à un niveau de 8,3 milliards de dirhams, qui s’explique par le produit de l’emprunt sur le marché financier international de 11,2 milliards de dirhams (1 milliard d’euros) et des levées auprès de la BIRD (3,4 milliards de dirhams) et de la BAD (1,6 milliards de dirhams), combinés à des remboursements estimés à 9,1 milliards de dirhams. Marché boursier : Les levées nettes du Trésor ont atteint, à fin décembre 2014, 13,1 milliards de dirhams contre 56,2 milliards de dirhams à fin 2013. L’année 2014 a connu la multiplication d’opérations de rachats et d’échanges de bons du Trésor pour un montant global de 32 milliards de dirhams.T 1Il s’agit du remplacement deTbons à court terme (2 ans T2 3 T4 0 moins) par des bons à moyen et long termes (5 ans et plus) ; de la et - 10 progression des dépôts au Trésor de 7,3 milliards de dirhams à 50 - 20 milliards de dirhams ; contreT2un recul de 6,5 milliards de Tdirhams à T1 T3 4 - 30 fin0décembre 2013 ; et de la ponction sur les disponibilités du Trésor - 10 auprès de Bank Al-Maghrib pour 95 millions de dirhams à, 2,1 -38,2 milliards - 40 -39,8 - 20 de dirhams contre 659 millions de dirhams à fin décembre 2013. 50 - -47,6 -49,5 - 30 - 60 Ainsi, l’encours de la dette intérieure s’établit à 427,6 milliards de -60,4-60,8 - 40 -63,6 -64,5, -38,2 - 70 dirhams en-64,4 progression de 3,2% -39,8par rapport à fin décembre -68,4 2013. -72,3 - 50 -73,8 -47,6 -49,5 80 - Ceci s’explique par le recours du Trésor au marché des adjudications - 60 2012 milliards 2013 de dirhams 2014 pour un montant net de 13,1 qui n’est que -60,4 -60,8 -63,6 -64,5 70 -68,4 le- solde net-64,4 de souscriptions pour 110,2 milliards de dirhams et -72,3 -73,8 - 80 de remboursements pour 97,1 milliards de dirhams contre une 2013 2014 levée nette de 56,3 milliards2012 de dirhams un an auparavant issue de souscriptions pour 175,2 milliards de dirhams et de remboursements 23084 25000 pour 118,9 milliards de dirhams. 20000 15291 Levées nettes du5730 trésor en 2014 15000 10000 25000390 5000 20000 0 15000 15291 13s 26s -5000 10000 390 -10000 5000 52s 2a 5730 15a 5a 10a 894 20a 500 149 30a Autres -7203 13s 26s 52s 2a -12170 -13431 5a 10a 15a 20a 500 149 30a Autres 500 400 300 200 -12170 -13431 9 000 100 0 2,5% 13s 2,0% 3,5% 26s 2,8% 3,7% 2,5% 2a 5,9% 5,0% 4,6% 5a 2,9% 2,8%31/12/2014 2,6% 3,6% 5,7% 5,1% 3,2% 4,5% 2,9% 4,2% 10a 3,2% 31/12/2013 15a 4,2%20a 3,6% 0,0% 13s 26s 52s 2a 5a 10a 4,9% 5,6% 15a 20a Évolution courbe bam marché31/12/2013 secondaire 2014 31/12/2014 8,0% 6,0% 3,6% 3,5% 4,0% 2,0% 2,5% 3,9% 2,5% 4,4% 5,9% 5,0% 4,6% 3,5% 3,2% 2,8% 2,6% 4,1% 0,0% 13s 26s 52s 2a 31/12/2014 5a 10a 15a 20a 31/12/2013 VMQ 14 Oc t-1 4 No v-1 4 Dé c-1 4 14 ptSe t-1 4 ût- ille Ao Ju 4 14 in- Ju Ma i-1 4 14 Av r- Ma r-1 -1 Ja nv 5,9% 5,0% 4,6% 4,2% 2,6% 52s 5,7% v-1 4 2,0% 6,0% 4,2% 3,7% 3,5% 4,0% 8,0% 5,1% 4,5% 4 8 500 6,0% MASI (clôture) Le marché a entamé l’année 2014 sur une orientation positive. Les investisseurs ayant anticipé la qualité mitigée des réalisations 2013 des sociétés cotées et considérant que l’avenir était davantage prometteur. A fin Mars 2014, la performance du MASI était de 4,5%. La phase 4% avril-juillet a16% constitué une phase de consolidation concomitante à la période de distribution des dividendes au titre de l’année 2013. À partir d’août 2014, nous assistons à une accélération du MASI, 57%des valeurs cimentières où alimentée par la bonne performance 21% la communauté des investisseurs prend conscience des retombées Marge d'intérêt de la fusion Holcim-Lafarge. À fin octobre 2014, le MASI réalise Marge sur Commissions Résultats des activités de marché une progression de 13,58%. Résultats des autres activités 500 400 300 9 500 5,6% 9 500 8,0% 10 000 4,9% 4,4% 5,9% 6,0%tiers des échanges Deux par 3,9%du marché central sont drainés 5,0% 3,6% 4,6% 3,5% 7 valeurs 4,0% dont les échanges unitaires dépassent le seuil du milliard 4,1% 3,5% position avec un de 2,0% dirhams. 2,5% Attijariwafa bank se hisse3,2% en pôle 2,8% 2,5% 2,6% volume de 5,6 milliards de dirhams représentant 20,4% du volume 0,0% 13s d’Addoha 26s 52s 2a BMCE 5a Bank10a 15a IAM 20a(8,46%), global suivie (11,2%), (8,85%), BCP (6,49%), Alliances 31/12/2014 (6,14%) et BMCI (4,14%). 31/12/2013 10 000 Évolution courbe primaire bdt 2014 10 500 Le Marché Central Actions enregistre un volume moyen quotidien de 111 millions de dirhams en légère progression avec le niveau de 108 millions de dirhams affiché une année auparavant. En revanche, l’activité du compartiment de blocs a été réduite de moitié avec un échange moyen quotidien de 48 millions de dirhams contre 90 8,0% millions de dirhams l’année précédente. 10 500 -7203 20000 0,0% 4,0% Deux opérations sur le marché primaire sont venues enrichir la côte. L’agroalimentaire Lesieur qui procède à une opération de cession d’une partie de son capital à travers une SPO (Secondary Public Offer) et Résidences Dar Saada qui s’introduit via une augmentation de capital de 1 126 millions de dirhams. Évolution mensuelle de la Bourse de Casablanca -10000 15000 De son côté, la capitalisation boursière augmente de 7,4% à 484,45 milliards de dirhams. Les 4 premières valeurs IAM, AWB, BMCE et BCP contribuent pour la moitié du marché avec des poids respectifs de 20,6%, de 14,4%, de 8,1% et de 7,6%. Fé 15000 0 20000 -5000 23084 894 Après 3 années de baisse consécutives, le MASI renoue avec la hausse durant l’année 2014 avec une progression de 5,6% à 9 620,1 points. Pour sa part, l’indice des valeurs les plus liquides, MADEX, affiche une progression légèrement plus soutenue de 5,7%. La Bourse de Casablanca surperforme ainsi la moyenne des « Emerging » (-5%) autant que les places « Frontiers » (+3%). 200 17 Rapport de Gestion Les mois de novembre et décembre connaissent un retournement de tendance alimenté notamment par le repli des valeurs immobilières. Le marché, certes, perd deux tiers de ses gains mais clôture sur une progression annuelle de 5,6% à 9 620,1 pts. Analyse de l’activité et des résultats d’Attijariwafa bank Activité (activité maroc) Ressources clientèle Durant l’année 2014, les dépôts de la clientèle d’Attijariwafa bank enregistrent une augmentation de 9,6% à 189,9 milliards de dirhams. Cette tendance résulte de la progression de 8,5% à 122,0 milliards des dépôts non rémunérés et de la hausse de 11,7% à 67,9 milliards de dirhams des dépôts rémunérés. La banque réalise ainsi une part de marché dépôts de 26,2%. Les ressources clientèle d’Attijariwafa bank sont prédominées par les dépôts non rémunérés dont la part s’élève à 64,3%. Ces dépôts profitent principalement de l’accroissement de 7,9% à 83,4 milliards de dirhams des comptes chèques et de la progression de 9,5% à 30,0 milliards de dirhams des comptes courants créditeurs. En termes de ressources non rémunérées, la banque s’octroie une part de marché de 27,1%, en amélioration de 0,6 point par rapport à 2013. De leur côté, les ressources rémunérées représentent 35,7% du total des dépôts au lieu de 35,1% en décembre 2013. Leur évolution tire profit de la hausse de 3,9% à 38,7 milliards de dirhams des dépôts à terme (DAT) et une amélioration de 6,8% à 25,0 milliards de dirhams des comptes sur carnet. Leur part de marché s’élève ainsi à 24,6%. Crédits par décaissement Les crédits à l’économie d’Attijariwafa bank ont enregistré une hausse de 2,8% pour se situer à 197,6 milliards de dirhams à fin décembre 2014. Cette amélioration découle essentiellement de l’accroissement de 5,3% à 57,6 milliards de dirhams des crédits à l’équipement et de la hausse de 5,0% à 42,0 milliards de dirhams des crédits de Trésorerie. En revanche, les crédits immobiliers reculent de 2,8% à 54,5 milliards de dirhams. En termes de crédits, Attijariwafa bank maintient sa position de leader sur le marché avec une part de 26,4% en 2014. Dans un contexte de montée des risques au niveau du secteur bancaire ces deux dernières années, les créances en souffrance d’Attijariwafa bank augmentent de 20,6% à 9,9 milliards de dirhams. Dans le même sillage, les provisions pour créances en souffrance enregistrent une hausse de 17,8% à 6,7 milliards de dirhams, portant le taux de couverture à 67,2%. Le taux de contentialité se fixe à 5,0% et le coût du risque à 0,59%. Pour leur part, les crédits sains s’établissent à 187,7 milliards de dirhams, en progression de 2,0% en comparaison avec l’exercice 2013. Leur part de marché s’établit à 27,0%. Engagements par signature Au terme de l’année 2014, les engagements par signature s’accroissent de 12,2% à 54,5 milliards de dirhams, portant ainsi leur part de marché à 28,8% au lieu de 25,3% une année auparavant. Source : GPBM Résultats sociaux au 31 décembre 2014 : Produit net bancaire Au titre de l’exercice 2014, le Produit Net Bancaire (PNB) totalise 11,4 milliards de dirhams au lieu de 10,1 milliards de dirhams une année auparavant, marquant ainsi une hausse de 13,0% (+1,3 milliard de dirhams). Cette progression est principalement attribuable à l’accroissement de 69,2% à 3,1 milliards de dirhams du résultat des opérations de marché et à l’amélioration de 1,1% à 6,6 milliards de dirhams de la marge d’intérêt. La structure du produit net bancaire se décompose comme suit : En millions de dirhams Marge d’intérêt Résultat des opérations de crédit-bail et de location Marge sur commissions Résultat des opérations de marché (+)Divers autres produits bancaires (-)Divers autres charges bancaires Produit Net Bancaire 2014 6 559 Part/PNB 57,3% 2013 6 487 Part/PNB Variations MDhs % 64,0% 71,5 1,1% 100 0,9% 60 0,6% 40,2 67,2% 1 270 3 132 1 272 884 11 449 11,1% 27,4% 11,1% 7,7% 100,0% 1 265 1 851 1 324 852 10 135 12,5% 18,3% 13,1% 8,4% 100,0% 4,7 1 281,3 -52,2 32,3 1 313,1 0,4% 69,2% -3,9% 3,8% 13,0% Marge d’intérêt Représentant 57,3% du PNB, la marge d’intérêt s’établit à 6,6 milliards de dirhams, en évolution de +1,1%. La marge d’intérêt peut être ventilée comme suit : • Les intérêts et produits assimilés progressent de 0,7% à 11,3 milliards de dirhams, faisant suite à la hausse de 13,7% à 646,6 millions de dirhams des intérêts et produits sur opérations sur titres de créance. Pour leur part, les intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle reculent légèrement de 0,3% à 9,5 milliards de dirhams tandis que les intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit augmentent de 2,9% à 1,1 milliard de dirhams. • Les intérêts et charges assimilées marquent une hausse de 0,2% à 4,7 milliards de dirhams. Cette variation recouvre la hausse de 2,5% à 1,3 milliard de dirhams des intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit et la stagnation à 3,0 milliards de dirhams des intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle. Résultat des opérations de crédit-bail et de location l’année dernière. Cette situation est essentiellement attribuable Le résultat des opérations de crédit-bail et de location a enregistré une progression de 67,2% passant de 59,8 millions de dirhams à fin 2013 à 100,0 millions de dirhams à fin 2014. à la baisse de 4,3% à 1 250 millions de dirhams des dividendes perçus par les filiales du Groupe. Diverses autres charges bancaires Marge sur commissions Les autres charges bancaires augmentent de 3,8 % à 884,4 millions La marge sur commissions totalise, à fin décembre 2014, 1,3 milliard de dirhams, en légère amélioration de 0,4% comparativement à l’année dernière. de dirhams faisant suite notamment à la hausse de 5,6% à 343,3 millions de dirhams du fonds commun de garantie. Charges générales d’exploitation Résultat des opérations de marché Au terme de l’année 2014, les charges générales d’exploitation Le résultat des opérations de marché totalise 3,1 milliards de dirhams, en accroissement de 69,2% par rapport à fin 2013 sous l’effet de la hausse de 134,3% à 3,4 milliards de dirhams du résultat des opérations sur titres de placement et de transaction. Cette performance s’explique en partie par la forte baisse des taux obligataires en 2014. se fixent à 3,9 milliards de dirhams, marquant une hausse de 5,1% par rapport à fin 2013. Cette variation est principalement due à la hausse de 5,4% à 1,8 milliard de dirhams des charges du personnel tirée notamment par l’augmentation générale GPBM survenue le 01 juillet 2014 et à l’appréciation de 5,4% à 1,6 milliard de dirhams des charges d’exploitation lesquelles Divers autres produits bancaires représentent respectivement 45,2% et 40,6% du total des charges Les autres produits bancaires se fixent, à fin décembre 2014, à 1,3 milliard de dirhams en recul de 3,9% comparativement à générales d’exploitation. Le coefficient d’exploitation s’établit à En millions de dirhams 34,3% au lieu de 36,9% en 2013. Décembre 2014 Variations Millions de dirhams Décembre 2013 % Frais généraux Charges du personnel 3 368 1 773 3 197 1 683 171 90 5,4% 5,4% Charges d’exploitation 5,4% 1 594 1 513 81 Redevances crédit-bail immobilier 137 132 5 3,7% Dotations aux amortissements d’exploitation* 423 407 16 3,8% 190 5,1% Charges sur exercices antérieurs Charges générales d’exploitation - 0,95 3 927 3 736 * des immobilisations corporelles et incorporelles Résultat brut d’exploitation Résultat net Le résultat brut d’exploitation enregistre une hausse de 16,5% passant de 6,4 milliards de dirhams en 2013 à 7,4 milliards de dirhams en 2014. Cette amélioration recouvre l’accroissement de 13,0% du produit net bancaire à 11,4 milliards de dirhams et la hausse de 5,1% à 3,9 milliards de dirhams des charges générales d’exploitation. Au final, le résultat net ressort, à l’issue de l’année 2014, à 3,5 milliards de dirhams, en accroissement de 7,7% par rapport à l’année dernière. Résultat courant Le résultat courant totalise, à fin décembre 2014, 5,4 milliards de dirhams au lieu de 4,8 milliards de dirhams une année auparavant, marquant une hausse de 12,6%. Les dotations aux provisions nettes des reprises ont augmenté de 26,2% à 2,1 milliards de dirhams, en lien avec : • Une dotation brute globale de 2,96 milliards de dirhams en 2014 au lieu de 2,31 milliard de dirhams en 2013 ; • Et, une reprise de provisions globale de 813,4 millions de dirhams en 2014 contre 607,2 millions de dirhams en 2013. Le taux de couverture des créances en souffrance par les provisions s’établit à 68,7% en 2014. Fonds propres Les fonds propres relatifs à l’exercice 2014, hors résultat net, se sont établis à 25,4 milliards de dirhams au lieu de 24,1 milliards de dirhams en 2013, soit une hausse de 5,6%. Total bilan A fin décembre 2014, le total bilan a totalisé 288,8 milliards de dirhams contre 292,3 milliards de dirhams en 2013. Difficultés rencontrées Aucune Délais de paiement La banque est conforme à la Loi 32-10 et à ses textes d’application et n'a pas de dettes fournisseurs et des créances clientèle qui remontent à plus de deux mois. 19 Rapport de Gestion Affectation du résultat Résultat net de l’exercice Report des exercices précédents Bénéfice distribuable Répartition Dividende statuaire 6% Somme nécessaire pour porter le dividende par action à 10 Dh Soit un total de distribution de Mise en réserves extraordinaire Report à nouveau Wafa Immobilier 3.544.113.989,36 6.509.709,04 3.550.623.698,40 122.116.335,60 1.913.155.924,40 2.035.272.260,00 1.509.000.000,00 6.351.438,40 Activité et résultats des principales filiales Filiales au maroc Wafasalaf Dans une conjoncture économique peu favorable, Wafasalaf parvient à réaliser des performances satisfaisantes de son activité. En effet, la production globale de la filiale de crédit à la consommation s’améliore de 4,0% à 10,8 milliards de dirhams au 31 décembre 2014. Cette tendance est le résultat de l’accroissement de 7,3% à 3,9 milliards de dirhams de la production portée combiné à la hausse de 2,2% à 6,9 milliards de dirhams de la production gérée. De son côté, l’encours global a progressé de 4,1% s’établissant à 24,8 milliards de dirhams faisant suite à la hausse de 8,7% à 13,5 milliards de dirhams de l’encours géré lequel a compensé le repli de 0,9% à 11,3 milliards de dirhams de l’encours porté. Dans un marché en maturité avec une forte pression concurrentielle, Wafasalaf a conforté sa position de leader avec une part de marché globale en termes de production de 32,6% à fin décembre 2014. Par ailleurs, le réseau de Wafasalaf compte 44 agences à fin décembre 2014. En termes de résultats, le produit net bancaire enregistre une baisse de 2,2% pour se fixer à 990,4 millions de dirhams. Le résultat brut d’exploitation recule de 4,5% à 675,0 millions de dirhams. Toutefois, le résultat net financier s’améliore de 5,5% à 348,5 millions de dirhams, profitant de la baisse du coût du risque. Wafabail Malgré un contexte économique difficile, Wafabail a clôturé l’exercice 2014 sur une évolution positive de son activité. En effet, la production a atteint 3,9 milliards de dirhams en hausse de 2,0% en montant et de 6,0% en nombre par rapport à 2013. Ce niveau d’activité confirme le leadership de la filiale dans son secteur avec un taux de pénétration de 29,9% à fin décembre 2014. Par ailleurs, l’encours financier a progressé de 4,4% pour atteindre 12,0 milliards de dirhams à fin décembre 2014, réalisant une part de marché historique depuis sa création de 27,5%, en amélioration de 80 points de base par rapport à 2013. Enfin, le produit net bancaire s’apprécie de 0,6% pour s’établir à 296,3 millions de dirhams. Tirant profit des synergies réalisées avec le groupe Attijariwafabank, Wafa Immobilier réalise en 2014 des réalisations améliorées en matière de production et d’encours. La production globale s’établit, à fin décembre 2014, à 8,8 milliards de dirhams en appréciation de 0,9% comparativement à l’année dernière. Cette évolution recouvre un bond de 59,6% à 2,6 milliards de dirhams de la promotion immobilière et un recul de 12,4% à 6,2 milliards de dirhams de la production acquéreurs. Pour sa part, l’encours promotion immobilière s’accroît de 5,4% à 7,2 milliards de dirhams et l’encours acquéreurs progresse de 5,3% à 43,4 milliards de dirhams. En termes de résultats, le produit net bancaire de Wafa Immobilier s’élève à 273,0 millions de dirhams à fin décembre 2014, en progression de 5,5% par rapport à l’année dernière. Le résultat financier net se fixe, quant à lui, à 87,6 millions de dirhams contre 83,5 millions de dirhams en 2013, soit une augmentation de 5,0%. La filiale consolide sa couverture territoriale avec l’ouverture de deux nouvelles agences, portant le nombre total d’agences à 51 à fin décembre 2014. Pour rappel, Wafa Immobilier gère la totalité des crédits immobiliers des groupes Attijariwafa bank et Al Barid bank au Maroc et une partie des encours de la promotion immobilière d’Attijariwafa bank (les encours Attijariwafa bank sont comptabilisés dans le bilan de la banque). Par ailleurs, Wafa Immobilier est la première société de financement de crédit immobilier certifiée ISO 9001 V 2008. Wafa Immobilier a reçu le Prix « International Quality Summit » dans la catégorie « Platine », en marge de la Convention Internationale à la Qualité qui s’est déroulée à New York. Wafacash L’année 2014 a été marquée par la faible reprise de la zone Euro, principal partenaire économique au Maroc, conjuguée à une évolution globalement positive de l’économie nationale avec une amélioration des principaux baromètres de l’activité économique. Dans ce contexte, les évolutions de Wafacash restent favorables par rapport à l’évolution du marché. Ainsi, le nombre de transactions enregistre une progression de 20% atteignant 19,9 millions de transactions. Les flux globaux ont évolué, pour leur part, de 16% pour s’établir à 49,6 milliards de dirhams en 2014. Outre ces réalisations, l’activité de Wafacash a été marquée en 2014 par : • l’ouverture de 85 nouvelles agences • le lancement de Pay Cash avec RCI Finance Maroc • le lancement de la commercialisation du micro-crédit Al Amana dans le réseau de Wafacash • la commercialisation par le réseau d’Al Amana de l’offre Hissab Bikhir • la signature d’un partenariat avec Royal Air Maroc pour l’encaissement via Binga des ventes sur le site internet de billets d’avions • Le recrutement d’un nouveau mandataire En termes d’agrégats financiers, le produit net bancaire de Wafacash ressort à 319,1 millions de dirhams, en amélioration de 19,9% par rapport à 2013. Cette progression accompagnée de la maîtrise de l’évolution des frais généraux a permis au résultat net d’atteindre une performance de 21,9% à 111,5 millions de dirhams à fin décembre 2014. Attijari Factoring Maroc Attijari Factoring reste le leader sur son secteur malgré la forte présence des nouveaux opérateurs sur le marché durant les trois dernières années et ce grâce au bon développement de la panoplie des produits classiques (Full Factoring domestique, export et import) et à la diversification de l’offre produits notamment l’introduction réussie du Confirming. Dans un marché marqué par une demande soutenue de la clientèle mais aussi par une forte détérioration du risque crédit (allongement inquiétant des délais de paiement et augmentation sensible des défaillances des entreprises), Attijari Factoring a réalisé une très bonne progression de son activité (+48 %). Cette forte croissance reste tirée essentiellement par le bon comportement de l’activité de Factoring domestique (+ 47%) notamment les opérations réalisées avec le Corporate et par l’excellente évolution de l’activité Confirming (+49%). Les filiales de la banque de financement et d’investissement Corporate Finance : Attijari Finances Corp Au cours de l’exercice 2014, la banque d’affaires Attijari Finances Corp. a consolidé son leadership en matière de conseil en fusion-acquisition, en conseillant avec succès les opérations stratégiques ci-après : • Conseil de AKWA Group dans le cadre du placement d’une société d’investissement ciblant le marché africain du stockage ou de la distribution pétrolière et ou de GPL ; • Conseil de Lafarge Ciments dans le cadre de l'opération de fusionabsorption de Lafarge Bétons et Lafarge Granulats par Lafarge Ciments ; • Conseil de CDCI dans le cadre de l’ouverture de son capital au profit de Retail Holding et Amethis Finance. Sur le volet des opérations de marché, la banque conseil a maintenu, au titre de l’exercice 2014, sa présence sur le marché Actions (Equity Capital Market) et celui de la dette privée (Debt Capital Market) en dénouant avec succès les opérations suivantes : Ces réalisations contrastent avec un recul de 6% des opérations à l’export qui restent très affectées par la morosité de la demande européenne et du niveau très élevé de défaillance des donneurs d’ordres étrangers. • Conseil des Initiateurs composés de : Wilmar, AXA Assurance Maroc, CMR, CNIA Saada Assurance, MAMDA, RCAR, RMA Asset Management et Wafa Assurance dans le cadre de l’Offre Publique d’Achat Obligatoire (OPAo) visant les actions Cosumar d’un montant maximum de 2,9 milliards de dirhams ; Au niveau des indicateurs, le PNB s’accroît de 13,0% à 85,0 millions de dirhams et le résultat financier net se raffermit de 13 % à 38,13 millions de dirhams. • Conseil de SNI dans le cadre de l’Offre Publique de Vente (OPV) des actions Lesieur Cristal (22,8% du capital) détenues par la SNI d’un montant de 581 millions de dirhams ; Wafa LLD Dans une conjoncture économique difficile, le marché de la Location Longue Durée évolue timidement en 2014. Les ventes de véhicules neufs enregistrent une légère progression de 1,1% par rapport à l’année 2013, s’établissant à 122 081 véhicules au 31 décembre 2014 contre 120 767, une année auparavant. Dans ce sillage, Wafa LLD clôture l’année avec un parc de 4 437 véhicules, avec la mise en circulation de 1 270 nouveaux véhicules et la cession de 1 221 véhicules. Par ailleurs, la filiale de Location Longue Durée compte dans son portefeuille clientèle les plus grandes entreprises et administrations publiques du Maroc. Sa part de marché s’établit à plus de 18%. En termes de résultats, le chiffre d’affaires de Wafa LLD enregistre, à fin décembre 2014, une hausse de 2,2% pour se fixer à 185,3 millions de dirhams. Son résultat net s’établit à 24,1 millions de dirhams. Wafa Courtage Le marché de la bancassurance reste caractérisé par une forte concentration. Les trois premiers groupes de la Place se partagent 80% des primes et 70% des commissions. Au terme de l’année 2014, Wafa Courtage a réalisé une hausse de 20% des contrats souscrits avec près de 700 000 contrats gérés. Pour leur part, les primes drainées ont dépassé la barre des 200 millions de dirhams et ce en malgré la tendance baissière des crédits emprunteurs sur l’ensemble du secteur. En termes de commissions générées, Wafa Courtage a enregistré, à fin décembre 2014, une hausse de 10%. • Conseil de Résidences Dar Saada dans le cadre de son introduction en bourse par augmentation de capital d’un montant de 1,1 milliard de dirhams ; • Conseil de Tanger Med Port Authority (TMPA) dans le cadre de l’émission d’un emprunt obligataire non coté garanti par l’Etat d’un montant de 300 millions de dirhams ; • Conseil de Wafasalaf dans le cadre de l’émission d’un emprunt obligataire subordonné non coté d’un montant de 200 millions de dirhams ; • Conseil de Attijariwafa bank dans le cadre de l’émission d’un emprunt obligataire subordonné d’un montant de 1,2 milliard de dirhams. En termes de réalisations, le chiffre d’affaires de Attijari Finances Corp. s’établit, à fin décembre 2014, à 49 millions de dirhams contre 40,3 millions de dirhams en 2013. Restructuration et Capital Investissement : Attijari invest Attijari Invest est la filiale d’Attijariwafa bank dédiée au Private Equity. Sa vocation est d’offrir aux investisseurs des opportunités de placement dans des véhicules conjuguant une rentabilité financière élevée et une gestion optimale des risques. Attijari Invest est organisée autour de trois pôles : le Real Estate, le Private Equity et l'Infrastructure. Son champs d'activité couvre les domaines de : • la structuration (origination & montage) et la levée de fonds auprès d’investisseurs nationaux ou internationaux, institutionnels ou privés qualifiés ; • la gestion effective des véhicules d’investissement. 21 Rapport de Gestion Avec plus de 4 milliards de dirhams d’engagements levés auprès d’investisseurs de premier rang et une douzaine de fonds sous gestion directe ou indirecte, Attijari Invest s'impose comme l'un des opérateurs clés du Capital Investissement au Maroc. Les fonds gérés par Attijari Invest offrent aux entreprises investies, non seulement des solutions de financement spécifiques, mais également une assistance à l’instauration de schémas organisationnels et de gestion transparents et efficaces. Leur diversité en termes de taille et de stratégie d'investissement permet de répondre aux besoins de financement d’un grand nombre d’entreprises en quête d’un catalyseur de croissance. En 2014, Attijari Invest a continué d'insuffler une dynamique de développement autour des véhicules d'investissement sous sa gestion. Ses principales réalisations ont porté sur : • La réalisation d’une opération de désinvestissement de la société Newrest Maroc Services, leader de la restauration collective au Maroc ; • La prise de participation dans la société Eramedic, entreprise opérant dans la distribution, l’installation et la maintenance d’équipements médicaux ; • La structuration de deux nouveaux fonds d’investissement, opérationnels début 2015, en s'appuyant sur une forte synergie avec les Business Units de la banque. Ces fonds s’inscrivent dans la politique de développement régional du Groupe Attijariwafa bank. Les filiales de la Banque des Marchés Gestion d’actifs : Wafa Gestion Au terme de l’année 2014, Wafa Gestion a totalisé un encours sous gestion de 85,5 milliards de dirhams en progression de 29,1% par rapport à l’année dernière. La filiale gestion d’actifs consolide ainsi son positionnement de leader sur le marché avec une part de marché de 28,6% en encours. Wafa Gestion a drainé, à elle seule, 35% de l’évolution globale des encours du marché de la gestion collective, soit 19,3 milliards de dirhams dont une collecte de 14,3 milliards de dirhams. L’année 2014 a été marquée par : • L’obtention par Wafa Gestion de la certification internationale ISAE 3402 Type I pour la conformité de son dispositif de contrôle interne. Pour rappel, ISAE 3402 (International Standard on Assurance Engagements) est une norme publiée par l’IAASB (International Auditing and Assurance Standards Board) dont l’objectif est d’établir des rapports évaluant les procédures de contrôle interne à destination des clients ou auditeurs. • La confirmation par l'agence Fitch Ratings de la note Asset Manager nationale ‘Highest Standards (mar)’ de Wafa Gestion. Cette note consacre les longues années d’expérience de Wafa Gestion, sa position de leader sur le marché marocain en termes d’encours sous gestion et d’offre produits, le haut niveau de qualification et pérennité des équipes, les progrès continus apportés à l’environnement opérationnel et la rigueur des processus de gestion. “Highest Standards” est la meilleure note sur l’échelle de notation Fitch Ratings ; • La confirmation par l'agence Fitch Ratings de la note ‘AAAmmf (mar)’ au fonds monétaires "Attijari Monétaire Jour" gérés par Wafa Gestion. Cette note, la meilleure sur l’échelle de notation Fitch Ratings, indique une capacité extrêmement forte de cet OPCVM à préserver le capital et à maintenir la liquidité en limitant les risques de crédit, de marché et de liquidité sur le marché marocain. Ces réalisations ont permis à Wafa Gestion de dégager, à fin décembre 2014, un chiffre d’affaires de 246,8 millions de dirhams (+4%). Intermédiation boursière : Attijari Intermédiation Dans un contexte de poursuite du recul du niveau d’activité de la Bourse de Casablanca, Attijari Intermédiation fait preuve de résilience et réussit à stabiliser ses volumes. En effet, tandis que le volume global du marché a fléchi de 19,3% à 99,4 milliards de dirhams, Attijari Intermédiation voit son niveau d’activité augmenter de 1,2% à 30,7 milliards de dirhams. Sur le Marché Central Actions, la filiale intermédiation boursière renforce, au 31 décembre 2014, sa part de marché à 31,2% au lieu de 29,7% une année auparavant. En termes de rentabilité, Attijari Intermédiation réalise un chiffre d’affaires de 32,1 millions de dirhams contre 34,8 millions de dirhams en 2013. Pour sa part, son résultat net se chiffre à 14,4 millions de dirhams. Analyse et Recherche Dans un contexte de manque de visibilité sur le marché, la Direction Analyse et Recherche œuvre pour l’alimentation du marché en analyses fiables et pertinentes afin de donner une image fidèle aux investisseurs. Ces publications répondent aux besoins d’investisseurs particuliers autant qu’institutionnels domestiques et étrangers. De même, les équipes poursuivent leurs actions de proximité vis-à-vis des investisseurs en menant des tournées aussi bien au Maroc qu’à l’étranger. Intermédiation boursière : Wafa Bourse En 2014, Wafa Bourse a poursuivi sa stratégie de développement et d’amélioration des services offerts à travers l’adaptation de son offre tarifaire aux besoins et exigences de la clientèle, mais également par l’enrichissement des services disponibles sur le portail Wafabourse.com. Cette stratégie a notamment permis à Wafa Bourse de se positionner en tant que leader sur le marché de la bourse en ligne lors des offres publiques de vente qu’a connues le marché en 2014. Wafa Bourse a enregistré 26% du volume réalisé sur le marché de la Bourse en ligne, et un chiffre d’affaires de près de 5 millions de dirhams. Wafa Assurance Le secteur des assurances Le secteur des assurances a connu plusieurs évolutions règlementaires en 2014, telles que : • La publication du dahir portant sur la création de l’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale, en remplacement de la Direction des Assurances et de la Prévoyance Sociale relevant du ministère des Finances ; • Et l’agrément par l’autorité de tutelle d’une nouvelle société de réassurance ainsi qu’une compagnie d’assurance Vie qui a vocation à développer une activité bancassurance ; Au plan fiscal De nouvelles dispositions relatives aux contrats d’assurance-retraite ont été adoptées dans le cadre de la loi de Finances 2015, par lesquelles : • La déductibilité des cotisations à l’Impôt sur le Revenu est désormais plafonnée à 50% du salaire net et le plafond relatif aux revenus globaux a été porté de 6% à 10% pour les contrats souscrits à compter de 2015 ; • Et les avances sur les contrats d’assurance retraite seront soumises à la fiscalité des rachats dès lors que celles-ci interviennent avant le terme du contrat et/ou l’âge de 50 ans. L’activité de Wafa Assurance Compte tenu par ailleurs d’une charge d’Impôts sur les Sociétés de 195 millions de dirhams, la compagnie dégage un bénéfice net sur l’exercice 2014 de 839 millions de dirhams contre 780 millions de dirhams au titre de l’exercice précédent, soit une progression de 7,6%. Filiales en Afrique Attijariwafa bank se positionne en tant que véritable banque panafricaine avec une présence soutenue au Maghreb et dans les deux zones économiques intégrées UEMOA et CEMAC. Conformément à ses orientations stratégiques à l’international, le Groupe Attijariwafa bank continue d’approfondir son ancrage africain confortant ainsi sa vocation d’acteur régional de premier plan et favorisant la coopération Sud-Sud. Le réseau exclusif de la compagnie compte, à fin 2014, 223 agents et bureaux directs. Wafa Assurance collabore avec 180 courtiers partenaires. Les filiales de la Banque de Détail à l’International ont clôturé l’année 2014 avec des réalisations favorables. Afin d’accompagner la croissance de ses activités, Wafa Assurance a poursuivi, en 2014, son programme de recrutement avec 70 nouvelles recrues, portant l’effectif total de la compagnie à 522 personnes au terme de l’exercice. Le groupe Attijariwafa bank est implanté au Maghreb à travers ses filiales Attijari bank Tunisie (ABT) et Attijari bank Mauritanie (ABM). Par ailleurs, la compagnie continue d’investir dans la formation de ses équipes, près de 60% des effectifs ayant bénéficié d’au moins une action de formation en 2014. Développement international Wafa Assurance a créé deux nouvelles filiales au Sénégal, Wafa Assurance Vie S.A. et Wafa Assurance S.A., qui ont reçu en septembre 2014 les agréments requis en vue de pratiquer les branches d’assurances Vie et Non-Vie sollicitées. L’agrément de Wafa Assurance Vie S.A. et Wafa Assurance S.A. au Sénégal concrétise ainsi une première étape dans la stratégie de développement de Wafa Assurance en Afrique Subsaharienne. Les résultats Le chiffre d’affaires à fin 2014 progresse de 5,9%, à 6 078 millions de dirhams. Le chiffre d’affaires de l’activité Vie s’inscrit en hausse de 7,1% en 2014, à 3 020 millions de dirhams, issu à près de 75 % de l’Epargne dont le chiffre d’affaires augmente de 9,1% sur l’exercice pour s’établir à 2 259 millions de dirhams. L’activité Décès est en fort ralentissement avec un chiffre d’affaires de 761 millions de dirhams, et une croissance de 1,6% compte tenu, notamment du ralentissement du crédit. En revanche, la branche Non-Vie affiche une hausse de 4,8% et enregistre un chiffre d’affaires de 3 059 millions de dirhams à fin 2014 malgré un ralentissement en Automobile et en Dommage aux biens. En Non-Vie, le résultat enregistre une diminution de 19,7%, à 639 millions de dirhams, en raison essentiellement de la baisse du résultat financier. Le résultat de l’activité Vie croît, pour sa part, de 34,6%, à 408 millions de dirhams, porté par l’amélioration de la marge financière et technique. Quant au résultat non technique, il est déficitaire de 13 millions de dirhams, et stable sur l’exercice. Maghreb Arabe Les dépôts d’Attijari bank Tunisie se sont élevés à 21,9 milliards de dirhams en 2014 au lieu de 19,7 milliards de dirhams, une année auparavant, soit une hausse de 11,3%. Parallèlement, l’encours des crédits a progressé de 5,7% passant de 18,1 milliards de dirhams en 2013 à 19,1 milliards de dirhams en 2014. La filiale Tunisienne a réalisé un PNB de 1,3 milliard de dirhams, en amélioration de 6,4% par rapport à 2013. Le résultat net s’est établi à 394,6 millions de dirhams. Poursuivant sa politique de développement de son réseau, la filiale Tunisienne a ouvert 10 nouvelles agences en 2014, portant son réseau à 200. Pour leur part, les ressources d’ABM se sont raffermies de 29,2% passant de 773,2 millions de dirhams à fin 2013 à 999,1 millions de dirhams à fin 2014 en lien avec la hausse de 27,4% à 888,7 millions de dirhams des dépôts non rémunérés. La banque Mauritanienne a octroyé près de 791,3 millions de dirhams de crédits en 2014 contre 552,9 millions de dirhams en 2013, soit un accroissement de 43,1%. Son PNB a marqué une croissance de 15,7%, s’établissant à 102,1 millions de dirhams et son résultat net s’est fixé à 31,0 millions de dirhams. Zone UEMOA Le Groupe Attijariwafa bank opère au Sénégal à travers la Compagnie Bancaire de l’Afrique de l’Ouest et le Crédit du Sénégal. Il est présent en Côte d’Ivoire, au Mali et au Togo à travers la Société Ivoirienne de Banque, la Banque Internationale pour le Mali et la Banque Internationale pour l’Afrique au Togo. Les dépôts de la CBAO se sont améliorés de 5,8% pour se chiffrer à 9,3 milliards de dirhams à fin décembre 2014. Les crédits octroyés ont marqué une hausse de 8,7% à 8,5 milliards de dirhams. En termes de résultat, la CBAO clôture l’année avec un PNB de 960,3 millions de dirhams et un résultat net de 13,0 millions de dirhams. Les ressources du CDS ont augmenté de 4,9% à 1,9 milliard de dirhams en 2014. Ses emplois ont marqué, quant à eux, un recul de 5,0% à 1,7 milliard de dirhams. Le PNB s’est fixé à 160,0 millions de dirhams en baisse de 3,4%. Son résultat net a affiché une amélioration de 14,5% à 51,0 millions de dirhams. 23 Rapport de Gestion Au niveau de la SIB, les ressources se sont affermies de 6,5% à 6,7 milliards de dirhams au 31 décembre 2014. Parallèlement, les crédits se sont améliorés de 13,3% pour se situer à 6,2 milliards de dirhams. Le PNB ressort à 673,0 millions de dirhams, en progression de 14,5% par rapport à l’année dernière. Le résultat net se fixe à 143,6 millions de dirhams. Les dépôts de la BIM ont atteint 4,8 milliards de dirhams à fin 2014, en amélioration de 10,0% et les crédits se sont maintenus à 2,8 milliards de dirhams. En termes de résultats, le PNB et le résultat net ses sont établis respectivement à 270,8 millions de dirhams et à 28,7 millions de dirhams. En termes de dépôts, la BIAT a collecté 903,0 millions de dirhams accusant un léger repli de 0,5%. La Banque Togolaise a accordé 1,1 milliard de dirhams de crédits, en amélioration de 8,8%. Son PNB se chiffre à 65,6 millions de dirhams, en recul de 21,0% comparativement à l’année précédente. Le résultat net a marqué un bond de 42,9% pour s’établir à 14,2 millions de dirhams. Zone CEMAC La zone CEMAC est couverte par les filiales suivantes : l’Union Gabonaise de Banque, le Crédit du Congo et la Société Camerounaise de Banque. Au 31 décembre 2014, la SCB collecte 5,9 milliards de dirhams en termes de dépôts, en amélioration de 1,0%. En matière de crédits, elle accorde 4,3 milliards de dirhams au lieu de 4,2 milliards de dirhams, soit une progression de 1,7%. Son PNB s’apprécie de 14,4% à 648,1 millions de dirhams et son résultat net croît de 21,5% à 175,3 millions de dirhams. Pour leur part, les ressources et les emplois de l’UGB augmentent de 6,5% et de 6,7% respectivement pour s’établir à 4,9 milliards de dirhams et à 4,1 milliards de dirhams. La Banque Gabonaise dégage un PNB de 538,9 millions de dirhams (+11,3%) et un résultat net de 155,5 millions de dirhams (+20,2%). Le CDC a clôturé l’année 2014 avec des dépôts de 4,4 milliards de dirhams, en baisse de 1,2% et des crédits de 2,2 milliards de dirhams, en progression de 59,7%. Le PNB et le résultat net ressortent à 366,7 millions de dirhams et à 131,2 millions de dirhams respectivement, en accroissement de 13,2% et de 12,4%. prise de contrôle de BNP Paribas Mauritanie. Au titre du quatrième trimestre 2013, Attijariwafa bank a intégré dans le périmètre de consolidation la Banque Internationale pour l’Afrique (Togo) suite à l’acquisition de 55% de son capital. Analyse de l’activité consolidée Total bilan À l’issue de l’exercice 2014, le total bilan du Groupe Attijariwafa bank s’élève à 401,8 milliards de dirhams, en hausse de 4,2% par rapport à fin 2013. Par zone géographique, le total bilan est concentré à hauteur de 80% au Maroc. Le reste est réparti entre la Tunisie, l’Afrique subsaharienne et l’Europe. Au niveau bilanciel, le total actif est représenté pour 63,5% par les prêts et créances sur la clientèle, de 13,0% par les actifs financiers à la juste valeur par résultat et de 7,7% et par les actifs financiers disponibles à la vente. Ces trois rubriques contribuent ensemble à 84,2% du total bilan. L’augmentation de 4,2% (soit 16,3 milliards de dirhams) de l’actif résulte essentiellement des éléments ci-après : • La hausse de 28,8% à 52,4 milliards de dirhams des actifs financiers à la juste valeur par résultat ; • La progression de 1,7% à 255,1 milliards de dirhams des prêts et créances sur la clientèle ; • La hausse de 5,6% à 30,8 milliards de dirhams des actifs financiers disponibles à la vente. En contrepartie, l’augmentation du passif est principalement redevable à : • La progression de 8,5% à 257,9 milliards de dirhams des dettes envers la clientèle ; • Et, l’amélioration de 9,9% à 22,2 milliards de dirhams des provisions techniques des contrats d’assurance. Ressources Résultats consolidés Représentant 64,2% du total bilan, les dépôts clientèle totalisent, au terme de l’année 2014, 257,9 milliards de dirhams au lieu de 237,6 milliards de dirhams une année auparavant, en amélioration de 8,5%. Cette tendance est le résultat de : Le Groupe Attijariwafa bank publie depuis le 30 juin 2007 ses résultats consolidés selon les normes IFRS. • l’augmentation de 9,9% à 193,6 milliards de dirhams des dépôts BMET ; En décembre 2009, le périmètre de consolidation du Groupe s’est élargi avec l’acquisition de 95% du Crédit du Sénégal, 58,7% de l’Union Gabonaise de Banque, 91% du Crédit du Congo et de 51% de la Société Ivoirienne de Banque. En 2010, le périmètre reste inchangé et l’intégration des quatre nouvelles filiales s’est faite sur une année pleine contrairement à 2009 où la consolidation des nouvelles acquisitions a été réalisée à partir du deuxième semestre 2009. Au courant de l’année 2011, le périmètre se consolide avec la finalisation de l’opération d’acquisition de SCB Cameroun et la • la hausse de 5,4% à 2,3 milliards de dirhams des dépôts des SFS ; • Et, l’appréciation de 4,6% à 61,9 milliards de dirhams des dépôts de la BDI. Emplois Les prêts et créances sur la clientèle qui constituent 63,5% du total bilan, enregistrent une progression de 1,7% se situant, à fin décembre 2014, à 255,1 milliards de dirhams. Cette évolution est essentiellement tirée par l’augmentation de 4,6% à 48,3 milliards de dirhams des crédits de la BDI. Il en ressort un taux de transformation de 98,9% contre 105,5% une année auparavant. Les fonds propres consolidés Les fonds propres consolidés se chiffrent à 40,4 milliards de dirhams, de 6,5% comparativement à l’année précédente. 8,0% en hausse 6,0% 4,9% 4,4% 3,9% 5,6% 5,9% Solvabilité du Groupe 3,5% 3,6% 5,0% 4,6% 4,0% 4,1% En termes de ratio prudentiel, le Groupe Attijariwafa bank clôture 3,5% 3,2% 2,5% 2014 avec 2,8% le premier2,5% semestre un ratio Tier 1 de 9,81% et un ratio 2,6% 0,0% de solvabilité de 12,21%, au-delà des seuils réglementaires de 9% 13s 26s 52s 2a 5a 10a 15a 20a et 12% respectivement, applicables à compter du 30 juin 2013. 2,0% 31/12/2014 31/12/2013 Résultats consolidés du groupe Attijariwafa bank 10 500 500 Le produit net bancaire consolidé 400 10 000 Au Le résultat brut d’exploitation Le résultat brut d’exploitation (RBE) s’améliore de 10,2% à 10,9 milliards de dirhams. Pour leur part, les charges générales d’exploitation y compris les dotations aux amortissements et aux dépréciations augmentent de 7,1% à 8,5 milliards de dirhams. Le coefficient d’exploitation s’établit ainsi à 43,7%, en amélioration de 0,7 point par rapport à l’année précédente. Le coût du risque Le coût du risque enregistre une hausse de 62,6% à 3,0 milliards de dirhams. Rapporté au total encours, le coût du risque augmente de 0,42 point à 1,13%. De leur côté, les créances en souffrance s’établissent à 18,1 milliards de dirhams pour un total encours de 267,4 milliards de dirhams. Le taux de contentialité s’accroit ainsi de 0,5 point à 6,8%. Le résultat net consolidé 31 décembre 2014, le produit net bancaire consolidé affiche 300 une progression de 8,8% à 19,4 milliards de dirhams. Cette 9 500 évolution recouvre : 200 Au terme de l’année 2014, le résultat net consolidé du Groupe enregistre une amélioration de 1,5% s’établissant à 5,1 milliards de dirhams. • Un 9 000 Le résultat net part du groupe accroissement de 4,2% à 11,0 milliards de dirhams de 100 la marge d’intérêt ; 0 8 500 4 4 c-1 Dé 4 v-1 No 14 t-1 pt- Oc Se 4 14 t-1 ût- Ao 14 ille Ju 4 in- Ju 4 i-1 Ma 4 Av r-1 4 r-1 Ma -1 Fé Ja nv v-1 4 • Une augmentation de 3,9% à 3,9 milliards de dirhams de la marge sur commissions ; VMQ40,8% à 4,1 MASI (clôture) • Et, une hausse de milliards de dirhams du résultat des activités de marché. À fin 2014, la structure du PNB consolidé se présente comme suit : Structure du PNB au 31 décembre 2014 4% En définitive, le résultat net part du groupe ressort à 4,4 milliards de dirhams, en progression de 5,2%. La rentabilité des capitaux propres -RoE- s’établit à 14,6% en 2014. Pour sa part, le ratio de la rentabilité rapporté au total bilan -RoA- se maintient à 1,3%. Evolution des contributeurs du Résultat Net Part du Groupe au 31/12/2014 Banque Maroc, Europe et zone Offshore 16% Sociétés de Financement Spécialisées 57% 21% Assurance Marge d'intérêt Marge sur Commissions Résultats des activités de marché Banque de Détail à l'International +11,8 % +5,4 % +21,4 % -21,5% Résultats des autres activités Cette performance est redevable aux bonnes réalisations de la banque et une importante contribution des différentes filiales en 2014. Par pôle d’activité, cette évolution est ventilée comme suit : • Hausse de 13,4% à 11,1 milliards de dirhams du PNB de BMET, • Amélioration de 2,7% à 2,2 milliards de dirhams du PNB des SFS ; • Recul de 12,1% à 1,4 milliard de dirhams du PNB de l’Assurance ; • Et, appréciation de 8,3% à 5,2 milliards de dirhams du PNB de la BDI. 25 Gestion Globale des Risques Sommaire 35 RISQUE MARCHE 28 47 Mission et Organisation de la Gestion des Risques Gestion Actif Passif 28 Dispositions générales 29 RISQUE DE CREDIT 37 GESTION DU RISQUE PAYS 50 Pillier III - Bâle III 40 RISQUE OPERATIONNEL ET PLAN DE CONTINUITE D’ACTIVITE Gestion Globale des Risques Mission et Organisation de la Gestion des Risques La démarche d’Attijariwafa bank en matière de gestion des risques s’inscrit dans le cadre des normes professionnelles et réglementaires, des règles définies au niveau international ainsi qu’aux recommandations des autorités de tutelles. La gestion des risques du groupe est centralisée au niveau de la Gestion Globale des Risques (GGR), indépendante des Pôles et Métiers et rapportant directement à la présidence. Cette configuration consacre le principe de globalité dans la Gestion des Risques du Groupe et confirme son indépendance totale vis-àvis des autres pôles et métiers de la Banque. Cette indépendance lui permet d’assurer une objectivité optimale dans l’examen des propositions de prises de risque et dans le contrôle. La GGR a pour principale mission de veiller à couvrir et à superviser l’ensemble des risques inhérents aux activités du groupe, de les mesurer et les contrôler. La fonction exerce un contrôle permanent, le plus souvent à priori, nettement différencié de celui de l’Audit Interne, effectué de façon périodique et à posteriori. Ses missions permanentes consistent notamment à formuler des recommandations en matière de politiques de risque, à analyser les portefeuilles de crédit avec une vision prospective, à approuver les crédits aux entreprises et particuliers et les activités de trading et à garantir la qualité et l’efficacité de suivi du risque. Les principaux risques sont identifiés en trois familles : • Risque de crédit et de contrepartie : correspond au risque de défaillance totale ou partielle de la contrepartie avec laquelle des engagements de bilan ou hors bilan ont été contractés ; • Risque de Marché : dû au risque de perte lié aux évolutions défavorables des paramètres de marché (taux d’intérêt, taux de change, prix des actions et des matières premières, …) • Risque opérationnel : inclue le risque informatique, le risque juridique, le risque humain, le risque fiscal, le risque commercial etc. L’organisation du Pôle Gestion Globale des Risques est calquée sur la typologie des risques telle qu’a été définie par les accords de Bâle II. Il est organisé autour des entités suivantes : a) L’entité « Risque de contrepartie » dont la mission principale consiste à : En amont • analyser et instruire les demandes de prise de risque émanant des différentes forces de vente de la Banque par le paradigme contrepartie/transaction; • évaluer la consistance et la validité des garanties ; • apprécier le volume d’activité de la relation, le bien fondé économique des financements sollicités. En Aval • passer en revue régulièrement l’ensemble des engagements pour qualifier le portefeuille par famille de risque; • examiner les états hebdomadaires des autorisations et utilisations ; • relever les dépassements et prendre les mesures nécessaires pour leur apurement ; • appréhender les créances présentant des signes de difficulté et repérer les incidents de paiement ; • suivre avec le réseau la récupération de ces créances ; • provisionner les créances classées en souffrance. b) L’entité « Risque de marché » dont la fonction est de détecter, d’analyser et de suivre les différentes positions de la Banque en matière de taux et de devises, de rationaliser ses positions par des autorisations formalisées et d’être alerte à toute déviation de ses positions ; c) L’entité « Risque opérationnel » dont la fonction est de détecter, d’analyser et de suivre les différents risques opérationnels inhérents à l’activité bancaire (humain, informatique, fiscal, juridique) Dispositions générales 1- Gouvernance et organisation La gouvernance et l’organisation de la gestion des risques précisent et appliquent de façon systématique les principes de gestion arrêtés par les instances de la banque. Pour une meilleure coordination des actions communes, les responsabilités des principaux acteurs ont été bien définies. Ces acteurs sont : 1. Conseil d’Administration 2. Direction Générale 3. Comités de Décision 4. Gestion Globale des Risques Rôle du Conseil d’Administration : Dans le cadre de l’exercice des activités de marché, le Conseil d’Administration a pour responsabilités : • de définir et revoir périodiquement la stratégie commerciale et les politiques de gestion des risques ; • d’appréhender les risques principaux auxquels s’expose la banque dans ses activités ; • de valider les limites globales de risques et de s’assurer que la Direction Générale et les Comités de décision prennent les mesures nécessaires pour identifier, mesurer, suivre et contrôler ces risques, les limites de risques doivent être fixées en tenant compte des fonds propres ; • d’approuver la structure organisationnelle ; • de s’assurer que la Direction Générale vérifie l’efficacité du dispositif de contrôle interne ; Rôle de la Direction Générale : La Direction Générale est l’organe exécutif, elle a pour responsabilités : • de mettre en œuvre les stratégies et les politiques approuvées par le Conseil d’Administration ; • de mettre en œuvre les processus et les moyens permettant d’identifier, mesurer, suivre et contrôler les risques liés aux activités commerciales ; • de mettre en place et de maintenir l’organisation chargée de la gestion des opérations commerciales et du suivi des risques ; • de mettre en place les normes et méthodes de contrôle interne ; • d’informer le Conseil d’Administration des éléments essentiels et des conclusions qui peuvent être dégagées des mesures des risques auxquels la banque est exposée ; • d’associer le Conseil d’Administration dans le pilotage des activités de marché en lui soumettant, pour approbation, les politiques développées pour la gestion des risques. 2- Processus de gestion des risques Le processus de gestion des risques comporte quatre étapes essentielles faisant intervenir plusieurs entités : • l’identification des risques • la mesure des risques • le suivi des risques • le contrôle des risques - L’identification des risques : L’identification des risques consiste en un inventaire complet et détaillé des risques et des facteurs inhérents à chaque risque. Comité des Grands Risques : (comité issu du conseil d’administration) L’actualisation régulière de cet inventaire s’impose pour tenir compte de l’évolution des facteurs générateurs de risques et des changements induits par l’actualisation des orientations et politiques de gestion. Présidé par le Président Directeur Général, ce comité examine et autorise les opérations importantes qui engagent le Groupe (crédits, recouvrement, investissements, achats,…) au-delà d’un certain seuil. L’entité Contrôle et Méthodes est chargée de cette fonction aussi bien dans l’activité courante que dans la phase de lancement de nouveaux produits ou activités. Elle s’appuie également sur les rapports et notes du Contrôle Interne. Désormais, ce comité supervise l’évolution des indicateurs de risque et fixe les orientations à court terme en matière de gestion des risques. - La mesure des risques : Rôle des Comités : Comité de Risque de Crédit Groupe : Le Comité de Crédit Groupe est compétent dans l’ensemble des engagements du groupe Attijariwafa bank jusqu’à une limite de 600 millions de dirhams. Il fixe également, sur proposition du Correspondent Banking, les limites de contrepartie accordées aux banques internationales. Comité Risque de Marchés (CRM) : Le Comité Risques de Marchés (CRM) est l’instance interne de décision et de suivi des risques de marchés selon toutes ses formes. Il a comme responsabilités : • le suivi et l’analyse des risques de marchés et leur évolution ; • il s’assure du respect des indicateurs de surveillance, des règles spécifiques de gestion et des limites définies ; • Il octroie des limites aux différentes lignes de produits dans le cadre des stratégies fixées par la banque Rôle de la Gestion Globale des Risques : Elle assure le rôle de supervision des méthodologies et des risques de contrepartie, de marchés et opérationnels. Ses principales responsabilités sont : • Formuler des recommandations en matière de politiques de risque • Instruire les demandes de limites de crédit et de trading avant de les soumettre au comité compétent ; • Assurer le suivi des risques de contrepartie, de marchés et opérationnels en procédant à la consolidation de l’ensemble des expositions de la banque ; • Valider les principes du dispositif et les méthodes de mesure en s’assurant notamment de leur homogénéité avec celles du Groupe ; • Valider les modèles internes et les modèles des logiciels utilisés pour la valorisation des instruments financiers. Il s’agit d’évaluer la probabilité d’occurrence des risques et leurs conséquences financières sur les positions ou le patrimoine de la banque. Les méthodes de mesure des risques adoptées s’inspirent largement des « saines pratiques » édictées par le Comité de Bâle et en conformité avec la réglementation prudentielle et sous le pilotage des Comités de Risques et la GGR. La banque s’engage à investir dans la mise en place de techniques avancées en matière de gestion des risques intégrant ainsi les nouveaux développements en vue de la préparation pour l’application des méthodes internes. - La maîtrise des risques : Il s’agit des mesures prises par la banque pour limiter les risques à des niveaux acceptables. - Le contrôle des risques : Cette dernière étape englobe la surveillance et le pilotage de la gestion des risques et permet également d’identifier de nouvelles zones de risques et d’ajuster les limites en fonction de leur évolution. I- RISQUE DE CREDIT A- Politique de crédit I- Principes généraux La politique générale de crédit (PGC) a pour finalité de définir le cadre de référence qui régit les activités génératrices de risque de contrepartie pour la banque. Le risque de contrepartie représente le risque de perte financière du fait de l’incapacité d’un débiteur à honorer ses obligations contractuelles. Il concerne les activités de prêt ainsi que d’autres activités exposant la banque au risque de défaut d’une contrepartie ou d’un émetteur notamment les transactions sur le marché de capitaux ou sur les opérations de règlement-livraison. 29 Gestion Globale des Risques Les dispositions de la présente PGC ont une portée générale et s’appliquent de manière permanente. Elles sont susceptibles de mises à jour lorsque l’évolution de la situation économique et financière des marchés le justifie. Ces stratégies sont également déclinées par : Ces dispositions peuvent être complétées par des politiques spécifiques relatives à certaines activités ou entités du Groupe. De même qu’elles sont accompagnées par des orientations de crédit révisables périodiquement. • et, pays. La politique de crédit de la banque s’appuie sur les dix principes fondamentaux suivants : I.1 Déontologie et conformité : Le Groupe s’astreint au strict respect des principes déontologiques définis dans son code interne et des dispositions réglementaires régissant ses activités. I.2 Indépendance fonctionnelle des structures de Risques par rapport aux entités opérationnelles afin de préserver la qualité des risques et l’objectivité dans les prises de décisions. I.3 Responsabilité des Risques. Les business units restent pleinement responsables de leurs risques de crédit. Cette responsabilité est également supportée par les organes d’octroi. I.4 Collégialité des décisions : Les décisions de crédit nécessitent au minimum une double signature et un double regard : celui des organes commerciaux et celui du risque, ce qui favorise l’analyse contradictoire. Le renvoi en arbitrage à un niveau supérieur peut éventuellement être envisagé pour certaines décisions divergentes. Aucune décision d’octroi ne sera rendue de manière unilatérale sauf délégation particulière de l’organe d’administration. I.5 Rémunération satisfaisante : Chaque risque pris par la banque doit être correctement rémunéré. La tarification doit toujours s’inscrire en adéquation avec la notation. I.6 Suivi : Chaque risque pris par la banque doit être suivi sur une base continue et permanente. I.7 Séparation de la fonction de gestion et de la fonction de contrôle des risques. • métier ; • entité ; • secteur d’activité ; Le respect de ces stratégies relève des Métiers et est contrôlé par la GGR. Toute décision de risque nécessite une analyse approfondie aussi bien de la contrepartie que de la transaction et doit être motivée par une appréciation du couple risque-rendement. Elle doit s’inscrire dans la stratégie risque du métier concerné et dans le dispositif de limites en vigueur. II.1 La sélection de la clientèle : Le groupe ne traite qu’avec les contreparties bénéficiant d’une bonne réputation. Les équipes commerciales sont responsables pour recueillir les informations pertinentes sur la clientèle en excluant la clientèle répertoriée dans les bases négatives (interdits de comptes, chéquiers et contentieux). Si une contrepartie n’honore pas sa signature auprès de notre Groupe ou du système bancaire, elle ne peut plus prétendre à de nouvelles attributions de crédits auprès du Groupe. A défaut d’un règlement rapide de la créance contentieuse, AWB se désengage de la contrepartie concernée. Si un règlement amiable se traduit par un abandon de créances, la contrepartie ne peut plus prétendre à des concours auprès d’Attijariwafa bank (sauf décision contraire du comité des Grands Risques). Les directions commerciales doivent également s’assurer de la bonne origine et du caractère licite des ressources de la clientèle. La décision finale d’engagement s’appuie sur la note interne et un avis indépendant de la GGR. Le comité demeure l’instance ultime de décision. II.2 Structure des opérations : I.8 La prudence et la « consultancy » doivent être de mise en cas de doute ou d’ambiguïté. L’activité de crédit suppose une parfaite maîtrise de la structure des opérations de crédit selon les points suivants : I.9 Analyse préalable par le comité nouveaux produits de tout risque de contrepartie lié au lancement de nouveaux produits ou de nouvelles activités. • Objet: la justification économique des opérations de crédit doit être avérée ; I.10 Règle restrictive : Aucun financement ne peut être octroyé au profit d’une relation ayant bénéficié d’un abandon ou ayant fait l’objet d’un déclassement à contentieux. Le dispositif de notation est discriminatoire pour ce type de clientèle (note éliminatoire). II. Structuration du risque de contrepartie : Principes généraux de prise de risque : La prise de risque doit s’inscrire dans le cadre des stratégies risques approuvées. Les stratégies sont adaptées à chaque métier et à leur plan de développement et reposent sur : • des limites globales ; • des critères d’intervention ; • un schéma de délégation. • Structure : les opérations doivent être clairement explicitées et appréhendées et leur suivi doit être assuré ; • Maturité : les maturités des engagements de crédits doivent être adossées à leur objet ainsi, les crédits d’investissement doivent en principe être échéancés sur 7 ans sauf exception pour les crédits habitats dans le cadre d’une politique d’adossements des ressources à ces maturités ; • Transparence : la procédure d’octroi de crédit doit être conforme aux règles de déontologie; • Sécurité : la capacité de remboursement des contreparties doit être analysée et confirmée ; • Garanties ou sûretés : le crédit doit être assorti de garanties. La valeur économique de ces gages doit être validée par expertise et régulièrement actualisée ; de même, la surface patrimoniale des garants doit être détaillée et mise à jour ; • Notification : les modalités du crédit doivent être formellement notifiées à la clientèle de manière à préserver les intérêts des parties. III. Le dispositif d’encadrement de l’activité crédit : En raison de son importance vitale mais aussi des risques qu’elle induit, l’activité crédit est encadrée par un dispositif articulé autour de trois grandes orientations : • Le respect des règles prudentielles édictées par Bank-Al-Maghrib ; • la mesure de l’exposition de la banque et des filiales au titre des engagements (mobilisés et confirmés non utilisés) et au titre du risque de contrepartie sur les opérations de marché ; • la maîtrise et la surveillance des risques au niveau du groupe grâce à une identification précise des tiers porteurs de risque afin d’assurer la cohérence et l’exhaustivité du reporting de suivi de risque et l’affectation des encours aux portefeuilles bâlois ; • La notation des contreparties visant une sélection et un suivi rigoureux des risques ; • ainsi que le stress test en tant qu’outil de simulation de la capacité de la banque à résister à la détérioration du portefeuille engagements du fait de retournements défavorables de la conjoncture. • Et, la diversification sectorielle à même d’atténuer le risque de concentration. III.2 Risque de concentration : III.1 Règles prudentielles : Le risque inhérent à l’activité crédit est encadré par un corpus de règles prudentielles destinées à en atténuer l’impact étant donné qu’il représente le risque bancaire majeur. Ces règles se rapportent aux trois phases de la prise de risque: Le risque de concentration du crédit est le risque inhérent à une exposition de nature à engendrer des pertes importantes pouvant menacer la solidité financière d'un établissement ou sa capacité à poursuivre ses activités essentielles. Le risque de concentration du crédit peut découler de l'exposition envers : • des contreparties individuelles ; Avant la prise de risque : • des groupes d'intérêt ; À ce stade, la banque doit veiller en permanence au respect du coefficient minimum de solvabilité de 10%. Cela revient à coupler l’accroissement de l’activité crédit à l’augmentation du niveau des fonds propres (crédit égal 10 fois les fonds propres nets) afin de limiter le niveau d’endettement de la banque qui est aussi un facteur de fragilisation. • des contreparties appartenant à un même secteur d'activité ou à une même région géographique La prise de risque : Cette phase est soumise à des dispositions réglementaires se rapportant : • à l’instruction des demandes de crédit en termes de check list minimale ; • au respect du plafond d’exposition maximale limité à 20% des fonds propres au profit d’un seul bénéficiaire (individuel ou groupe) ; • à la nécessité de déconcentration du portefeuille engagements en vue de limiter la charge de risque ; • à l’obligation de conformité de l’activité crédit aux différentes règles de droit, règles éthiques, fiscales et autres. Après la prise de risque : Les risques importants encourus sur un même bénéficiaire (individuel &/ou groupes) font l’objet d’un suivi particulier en plus des contraintes réglementaires les régissant (CMDR 20% des FP et déclaration à BAM à partir de 5% des FP). • des contreparties dont les résultats financiers dépendent d'une même activité ou d'un même produit de base. La politique d’expansion internationale de notre Groupe induit des risques dus à une concentration des contreparties appartenant à une même région géographique. Cette concentration est assortie d’une gestion des limites (en matière à la fois d’exposition et de délégations de pouvoirs) et des seuils d’alertes. Le risque de concentration individuelle et sur des groupes d’intérêt est régi par les dispositions de la banque centrale en matière de division des risques. Cela suppose une gestion des groupes selon un processus normalisé s’appuyant sur une définition très large de la notion du groupe d’affaires et une approche concertée avec les lignes de métiers en vue de : • définir les limites d’exposition globale et les choix d’accompagnement ; • consolider dans une seule base de données les informations sur les groupes de contreparties. De même, la déclinaison d’une politique sectorielle en matière de distribution de crédits tient compte : 1. du taux de pénétration de la banque dans chaque secteur d’activité; 2. de la qualité de ses actifs (sinistralité et rating) ; Les groupes sur lesquels notre banque a atteint son plafond réglementaire d’engagements doivent faire l’objet d’une gestion spécifique conjointe entre les entités commerciales et la GGR de manière à permettre à notre établissement de profiter des opportunités de financement éventuelles en améliorant la rentabilité de notre intervention sans aggraver notre exposition. 3. et des marges de progression que laisse envisager la conjoncture (intelligence économique, comités consultatifs avec les professionnels, fédérations, dispositions de la loi des finances etc…) afin de baliser l’action commerciale et de préserver au niveau du portefeuille engagements de la banque, un profil de risque optimal en termes de concentration sectorielle. De même le portefeuille engagements doit faire régulièrement l’objet de revue et de requalification en vue de structurer ce portefeuille en encours sain, en créances sous surveillance et en créances en souffrance avec une couverture appropriée en provisions. La revue périodique de l’exposition de la banque à la lumière des évolutions conjoncturelles permet un pilotage décisionnel et un ajustement dynamique des limites quantitatives, voire qualitatives, dans le sens : L’efficacité de ces règles doit être assurée par la mise en place d’un dispositif de contrôle interne englobant : • de l’accroissement des secteurs à fort potentiel de développement; 31 Gestion Globale des Risques Administrations publiques 12% Activités financières 17% Industrie textile, de l'habillement et du cuir 1% Industries chimiques et parachimiques 1% Agriculture, chasse, sylviculture 1% Hôtels et restaurants 2% • de la consolidation sur les activités où le taux de pénétration est assez élevé ou bien pour lesquelles nous n’avons pas une grande visibilité; • ou du repli à l’égard des secteurs en déperdition (perspectives défavorables, grande sinistralité …). Au niveau Maroc, la région de Casablanca représente, à elle seule, Industries extractives 3% 68% des engagements de la banque, suivie de la région de Nord Industries métallurgiques, mécaniques, Sans activités économiques électriques et électroniques (IMMEE) 17% 3% Ouest (Rabat-Tanger) avec 18%, celles de Meknès-Fès, Souss-Sahara Autres sections 3% et le Rif-Oriental lesquelles représentent 3% des engagements Transports et communications chacune et4%autres avec les 4% restantes. Ces limites sectorielles quantitatives sont challengées de manière concertée entre les unités commerciales (cf. business plan) et la GGR, avant leur approbation par les organes habilités. Elles doivent régir aussi bien les demandes de réévaluations que les entrées en relation. Les dépassements de ces limites doivent être soumis à cette même instance pour autorisation et mise à jour de nouveaux seuils. Industries alimentaires et tabac 3% Commerce, réparations automobiles et d'articles Cette concentration s’explique par : domestiques 6% Promotion immobilière 6% Industries manufacturières diverses 8% Bâtiments et travaux publics 7% • le fait que les régions deProduction Casablanca et de Rabat représentent et distribution d'électricité, de gaz et d'eau le « cœur économique, financier et administratif » du Royaume 7% • la domiciliation des comptes à Casa et Rabat des principaux projets d’infrastructure lancés et réalisés en province. Sud 4% III.2.1- Diversification par contrepartie : Sud Ouest 4% Nord Est 6% Evaluée en tenant compte de l’ensemble des engagements portés sur un même bénéficiaire, la diversification est une constante de la politique de risque de la banque. L’étendue et la variété des activités du Groupe pourraient y participer. Les éventuelles concentrations font l’objet d’un examen régulier donnant lieu le cas échéant à des actions correctives. Nord Ouest 18% Grand Casablanca 68% III.2.2 - Diversification sectorielle : La répartition des risques selon les secteurs de l’économie fait l’objet d’une même attention et se double d’une analyse prospective permettant une gestion dynamique de l’exposition de la Banque. Elle s’appuie sur des études exprimant une opinion sur l’évolution des secteurs et identifiant les facteurs qui expliquent les risques encourus par leurs principaux acteurs. La répartition des engagements donnés par secteurs, rapportés au total des engagements de la Banque à fin décembre 2014, se décline comme suit : • Les établissements financiers–holding et assurances représentant 17%, en quasi-stagnation par rapport à 2013. Les engagements sur ce secteur sont de très bon risque. • Le BTP & matériaux de construction représentent 7% et la promotion immobilière a environ 6% en baisse par rapport à 2013. Administrations publiques 12% Activités financières 17% Industrie textile, de l'habillement et du cuir 1% Industries chimiques et parachimiques 1% Agriculture, chasse, sylviculture 1% Hôtels et restaurants 2% Industries alimentaires et tabac 3% Industries extractives 3% Industries métallurgiques, mécaniques, électriques et électroniques (IMMEE) 3% Sans activités économiques 17% Autres sections 3% Transports et communications 4% Industries manufacturières diverses 8% Commerce, réparations automobiles et d'articles domestiques 6% Promotion immobilière 6% Production et distribution d'électricité, de gaz et d'eau 7% Bâtiments et travaux publics 7% Opérations sur Actifs étrangers 9 172 Mdh 37,8% 1- Prise de décision : a- Compétences : Opérations de Marché 619 Mdh 2,6% Crédits aux non résidents 255 Mdh 1,1% Le dispositif de décision en matière de crédit repose sur un ensemble de délégations qui implique de recueillir l’avis conforme d’un représentant de la fonction risque nommément désigné. Trade Finance L’accord est toujours donné par écrit que ce soit au moyen d’un 13 666 Mdh 57,6% de signatures ou par la tenue formelle d’un processus de recueil comité de crédit. Les délégations de compétence se déclinent en montant de risques variant selon les catégories de notes internes et les spécificités de métiers. Les propositions de crédit doivent respecter les principes de la politique générale de crédit. Les exceptions impliquent le recours au niveau d’autorité supérieur. S’agissant de la banque, les différents organes de prise de décision tels qu’ils ont été validés par le conseil d’administration sont : •Comités GGR restreints (3 niveaux) • Comité Crédit BE • Comité de Crédit Groupe • Comité des Grands Risques, présidé par le Président Directeur Général, est l’instance ultime de décision en matière de prise de risques de crédit et de contrepartie. III.2.3 - Répartition géographique : Sud Ouest La répartition des engagements par zone géographique montre Sud 4% 4%est concentrée au Maroc avec environ que l’exposition du Groupe Nord Est 80% suivi de la Tunisie, le reste étant reparti entre les pays 6% africains subsahariens. Nord Ouest 18% Grand Casablanca 68% Opérations sur Actifs étrangers 9 172 Mdh 37,8% B- Procédures Opérations de Marché 619 Mdh 2,6% Crédits aux non résidents 255 Mdh S’agissant des filiales du Groupe, les compétences sont définies en montant de risques. En cas de dépassement de seuil, les décisions sont prises par les différents comités de la banque. b- Processus : Demande et proposition : Après la prise de contact avec le client et une première évaluation de son activité et/ou de ses revenus, le responsable commercial en agence procède au montage d’une proposition de crédit via une application informatique dédiée. Il constitue un dossier administratif de ladite proposition, recensant l’exhaustivité des documents exigés tant par la réglementation BAM que par le règlement interne de l’établissement en matière d’engagement de crédit. Toutefois, elle peut être provoquée sur demande des entités GGR notamment lorsque les outils de suivi font apparaître des anomalies justifiant une révision à la hausse comme à la baisse des enveloppes autorisées. Le circuit d’étude et de décision obéit au même schéma que pour la phase d’octroi. Personnes morales apparentées : L’octroi de crédits aux personnes morales apparentées obéit aux mêmes règles et procédures appliquées pour les clients normaux. Cette proposition doit comporter toutes les informations requises pour permettre la prise de décision au niveau du pôle «Gestion Globale des Risques». c - Gestion des dossiers de crédit : Étude et décision : Les dossiers physiques de la clientèle comprennent : Les analystes du Pôle «Gestion Globale des Risques» reçoivent la proposition de crédit et procèdent à un premier diagnostic complet de la relation à travers les éléments suivants : • Le dossier de la Relation ; • L’activité et la rentabilité de la relation ; • Le dossier des services opérationnels. • La capacité de remboursement de la contrepartie ; Contenu et gestion des dossiers de crédit • Le dossier des garanties ; • Le dossier administratif ; • L’historique des relations ; En plus, et conformément aux termes de la Directive de Bank Al-Maghrib datée du 1/04/2005, les dossiers de crédits sont complétés par les éléments suivants : • la qualité des garanties bordant le crédit ; • PV d’assemblée ayant statué sur les comptes de l’exercice ; • la rentabilité de l’opération ; • Etats de synthèse annuels ; • La structure financière de l’affaire ; • Le rating déterminé par le système de notation interne de la banque. En plus de ces éléments, et afin d’améliorer la maîtrise des risques encourus par la banque, l’analyse des dossiers de crédit est complétée par les études sectorielles réalisées par l’entité « Études économiques et sectorielles ». Ces études ont pour principal objectif d’analyser l’évolution de l’environnement macro-économique en réalisant des études ciblées sur l’ensemble des secteurs d’activité de manière à contribuer à la fixation des grandes orientations de la politique de crédit de la Banque. Ce diagnostic est ensuite approuvé par un œil d’expert en matière de gestion des risques (divisionnaire GGR). Ce dernier prend la décision appropriée dans le cadre des compétences qui lui sont déléguées intuitu personae sine qua non, il présente la proposition à l’instance habilitée pour prise de décision. Notification de la décision : Entrant dans le cadre du projet de certification du process crédit, cette nouvelle procédure a permis d’officialiser l’ensemble des termes de nos décisions de crédits clarifiant ainsi les relations avec notre clientèle dans un souci de transparence et de préservation des intérêts mutuels des parties . • Rapport des Commissaires aux comptes ou attestation de régularité et de sincérité des comptes ; • Récépissé de dépôt des états de synthèse et du rapport du commissaire aux comptes au greffe du tribunal de commerce. Les dossiers de crédit sont tenus au niveau de l’agence. Pour les besoins d’étude, les copies des documents originaux sont envoyées pour consultation aux différents services centraux concernés, pour permettre de formuler la décision de crédit. À noter que les propositions de crédits ainsi que les décisions et documents y afférents sont archivés au niveau de la Gestion Globale des Risques. Parallèlement à la gestion des dossiers physiques, le système d’archivage électronique mis en place à Attijariwafa bank offre une historisation, sur une profondeur de plusieurs années, d’un ensemble d’états et de situations permettant ainsi des recherches approfondies à partir de critères préalablement définis. d- Gestion des garanties Les garanties sont proposées par l’unité commerciale dans le cadre de la proposition de crédit, elles sont donc préalablement négociées avec le client dans l’objectif de couvrir un risque de crédit. Révision : Ces garanties sont évaluées simultanément à l’évaluation de la proposition de crédit. Cette évaluation s’effectue via un certain nombre d’informations et documents requis dans le cadre du processus d’instruction de toute proposition de crédit. Les principales garanties retenues par la banque et leur mode d’appréciation sont : À l’instar de la proposition de mise en place, la proposition de révision des lignes de crédits émane des unités commerciales. • La caution personnelle est appréciée sur la base d’une surface patrimoniale détaillée récente et conforme au modèle pré-établi ; Des améliorations sont en cours à ce niveau prévoyant la mise en place de contrat d’ouverture de crédit et/ou de lettre de notification spécifique pour certains types de financements notamment de l’immobilier. 33 Gestion Globale des Risques • Le gage hypothécaire est apprécié sur la base du : − Rapport d’expertise établi par un expert agréé par Attijariwafa bank pour les garanties supérieures ou égales à un million de dirhams ; − Rapport d’un responsable de l’établissement étayé d’un compte rendu de visite pour les garanties inférieures à un million de dirhams ; À l’occasion du renouvellement annuel du dossier de crédit, l’analyste veille à actualiser, si besoin, l’expertise des biens affectés en hypothèques. • Suivre avec le réseau l’évolution des principaux risques (créances difficiles, engagements les plus importants et/ou les plus sensibles); • Déterminer les dossiers éligibles au déclassement au regard de la réglementation en vigueur régissant les créances en souffrance ; • Suivre avec le réseau le dénouement de certains risques spécifiques notamment, les admissions temporaires, les avances sur marchés publics et les avances sur marchandises. Cette entité est structurée en trois sous-entités à l’instar de l’organisation actuelle du Réseau : • La valeur du nantissement sur fonds de commerce pourra également être étayée d’un rapport d’expert ; • Banque de détail ; • Les marchandises nanties sont régulièrement assorties de déclaration de stock voire éventuellement contrôlées par les organismes habilités ; • Filiales et succursales. • Les matériels financés et nantis sont corroborés par les factures et preuves de paiements correspondantes. Gestion des dossiers de garanties : Les actes originaux des garanties sont conservés sous la responsabilité de l’Administration des garanties au Siège. Les demandes de libération de garanties obéissent au même circuit de traitement que les propositions de crédits après toutefois avoir été visées par l’Entité de Contrôle des Engagements. Toute modification autorisée des garanties est donc répercutée au niveau de la décision de crédit. Pour une parfaite maîtrise des opérations, le traitement des mainlevées est centralisé au niveau de l’Administration des Garanties, les signatures habilitées en la matière ayant été strictement fixées. Le projet AGMA initié par la banque en 2007 vise la refonte du système de gestion des garanties par une centralisation de la gestion des dossiers de garanties et la mise en place d’un système informatisé de gestion des garanties et des mainlevées. 2- Surveillance : Dans la nouvelle organisation du groupe Attijariwafa bank, le rôle de surveillance et de détection des créances en difficulté incombe essentiellement à l’entité « Surveillance et Contrôle des Risques de Crédit». L’entité « Surveillance et Contrôle des Risques de Crédit » veille en permanence, dans une optique préventive, à la santé et à la qualité des engagements de la banque. Fonction clé dans le processus de maîtrise des risques, cette gestion préventive consiste à anticiper les situations de dégradation des risques et à y apporter les ajustements appropriés. Dans le cadre de l’exercice de cette fonction, cette entité est amenée à : • Surveiller la régularité des engagements : conformité à l’objet du crédit et respect des côtes autorisés ; examen des incidents de paiement ; revue des dossiers échus… • Détecter les créances présentant des signes de faiblesse persistants (créances dites difficiles) à partir d’un certain nombre de clignotants d’alerte ; • Banque d’entreprise ; L’objectif escompté de ces diverses formes de contrôle est de prévenir les risques pouvant résulter de dépassements ou d’incidents de paiements, ainsi que d’une baisse importante des opérations domiciliées par le client à travers des réactions rapides permettant d’appréhender à temps, les problèmes rencontrés par le client concerné et lui trouver les solutions appropriées. 3- Provisionnement : En vue d’identifier les créances sensibles et celles éligibles au provisionnement au regard de la réglementation en vigueur, une revue exhaustive du portefeuille de la Banque est effectuée trimestriellement à l’aide d’un état des clignotants conçu par référence aux critères de classifications des créances en souffrance institués par la circulaire n°19 de BAM, ainsi qu’à d’autres critères de sécurité complémentaires retenus par la Banque. Ces clignotants d’alerte, dont les règles de détection sont conformes à la réglementation en vigueur, relèvent essentiellement des quatre familles ci-après: • Clignotants relatifs aux dépassements ; • Clignotants relatifs aux impayés (escompte commercial ou crédits amortissables) ; • Clignotants relatifs au gel de compte ; • Clignotants relatifs aux critères financiers. À ces critères usuels de détection, il convient d’ajouter un ensemble de ratios pro-actifs récemment introduits dans l’état des clignotants et déterminés par rapport à certains postes du bas de bilan. Ces ratios confèrent la possibilité de repérer de façon précoce, les signes précurseurs de dégradation du risque. Les créances, ainsi détectées et pré-classées, sont examinées, dans un second temps, dans le cadre des comités de suivi des créances difficiles de concert avec les autres instances de la Banque (Réseau, Crédits, Recouvrement). Ces comités suivent de manière périodique l’évolution des créances en souffrance qui peut déboucher sur l’une des actions suivantes: • La régularisation, et donc le reclassement desdites créances dans la catégorie normale ; • Le rééchelonnement ou la restructuration pour les affaires économiquement et financièrement viables ; • Le déclassement définitif de la créance dans l’une des catégories des créances en souffrance après la mise en demeure préalable du client concerné ; • Le maintien de la créance en suivi pour les cas qui bien qu’ils ne soient pas encore formellement éligibles au déclassement au regard des critères réglementaires, nécessitent, de par leur sensibilité, un certain accompagnement de la part des entités concernées et qui peuvent être couvertes le cas échéant par des provisions pour risques généraux. Un ensemble de dispositions et de mesures sont établies par la banque pour prévenir, réduire les risques et améliorer leur maîtrise. A – Gestion des risques de marché 1- Catégories de risques de marché Les principaux risques de marché sont : • le risque de taux • le risque de change Les créances en souffrance sont évaluées et comptabilisées conformément à la réglementation bancaire en vigueur. Elles sont réparties en trois catégories différentes : • le risque actions • Les créances pré douteuses ; - Le risque de taux : • Les créances douteuses ; Ce risque correspond au risque de variation de la valeur des positions ou au risque de variation des flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêts sur le marché. • Les créances compromises. Par ailleurs, les dossiers éligibles au provisionnement sont préalablement mis en demeure par les entités concernées de la Banque. • le risque sur les produits de base - Le risque de change : Enfin, les garanties hypothécaires dont le montant est égal ou supérieur à un million de dirhams font l’objet d'une évaluation systématique avant leur prise en compte dans le calcul des provisions. Ce risque correspond au risque de variation d’une position ou d’un instrument financier du fait de l’évolution des cours de change sur le marché. Il faut noter par ailleurs que dans un souci de prudence, la politique du groupe prévoit que les créances en souffrance sont, pour l’essentiel, classées directement dans la catégorie « Compromises » et provisionnées en conséquence. Techniquement, le risque de change est mesuré par la position de change qui inclut : Il y a lieu de noter que le Comité des Risques et des Comptes examine régulièrement, lors de ses réunions périodiques, la situation des engagements classés en souffrance et ceux faisant l’objet d’un suivi particulier, suite à l’apparition d’indicateurs pouvant être défavorables. • les spots de change • les changes à terme • les swaps de change • les options de change Les limites d’encadrement du risque de change sont : • Limite de position par devise en fin de journée ; 4- Gestion Corrective du Portefeuille : • Limite de position globale en fin de journée ; Pour améliorer l’efficacité de recouvrement des créances difficiles, un dispositif de recouvrement à l’amiable a été mis en place au sein de la Banque. Ledit dispositif est doté de deux structures, l’une dédiée aux activités du réseau Entreprise et l’autre à celles du réseau Particuliers/Professionnels. • Limite de position courte ; Rattachées aux entités risque et recouvrement entreprises et professionnels et particuliers de la Gestion Globale des Risques, ces entités ont pour mission : • De veiller en permanence à la régularité et à la qualité de l’ensemble des engagements de la Banque ; • De suivre, principalement via le réseau, ou directement avec les clients concernés, la régularisation de toute insuffisance ; • D’adopter une démarche pro-active visant à éviter toute dégradation de la qualité du risque. II - Risque Marché Les activités de marché constituent un domaine où la gestion des risques est considérée comme une préoccupation majeure et un levier important de pilotage de la rentabilité et de la performance. • Limite de stop loss. Ces limites sont déterminées sur la base des limites réglementaires. Les positions structurelles liées aux investissements stratégiques en devises de la banque ne font pas l'objet de couverture. À fin décembre 2014, la position change à terme s'élève à 30,036 milliards de dirhams ventilé comme suit : Chiffres (en millions MAD) Couverture < 3 mois 22,986 3M-6M 2,962 > 6 mois 4,088 À fin décembre 2014, la position options de change s’élève à 23,844 milliards de dirhams. - Le risque actions : Ce risque résulte de la variation de la valeur d’un portefeuille actions suite à une évolution défavorable des cours de bourse. 35 Gestion Globale des Risques - Le risque sur les produits de base : Ce risque découle de la variation de positions suite à une évolution défavorable des prix des matières premières sur les différents marchés sur lesquels la banque intervient. 2- Dispositif de suivi et de contrôle Le Contrôle des risques de marché se fait en procédant à la comparaison des différentes mesures de risques avec les limites correspondant dont le respect incombe en permanence aux lignes de produits de la Salle des Marchés Les fonctions de contrôle relatives au suivi des risques de marché sont principalement assurées par : • l’entité Opérations & Risk Management de la Banque des Marchés • l’entité Risques de marché de la GGR • le Contrôle Interne L’entité Opérations & Risk Management est rattachée à la Banque des Marchés, mais elle reste indépendante du Front Office et des équipes commerciales. Le Contrôle Interne est rattaché hiérarchiquement à la Banque des Marchés et fonctionnellement à la Conformité Groupe. Rôles des différents intervenants Opérations & Risk Management de la Banque des Marchés : L’entité Opérations et Risk Management de la Banque des Marchés est responsable du contrôle de niveau 1 ; il a des fonctions opérationnelles liées aux applicatifs qu’il administre. Ses grandes attributions sont : • valider les diverses autorisations et limites demandées relatives aux différentes lignes de produits. Comité Risques de Marché : Ce comité réunit trimestriellement les responsables des différents niveaux de contrôle ainsi que les responsables du Front Office. Le Comité valide les nouvelles limites, les aménagements de limites proposées et passe en revue les différents dépassements constatés. 3- Gestion des limites Les limites sont fixées par le Comité Risques de Marchés qui se tient trimestriellement pour chaque type d’exposition, mais elles peuvent être révisées en fonction des besoins des lignes de produits et pour tenir compte des évolutions des marchés. Les demandes de limites sont exprimées par les différentes lignes de produits de la Salle des Marchés et doivent être adressées à l’entité Opérations & Risk Management, accompagnées d’une note expliquant : • les limites demandées et la nature des risques correspondants ; • les motivations pour leur mise en place. À noter que le comité des risques de marché a instauré un système de stop loss par produit (change, taux, actions …). Ce système repose sur la clôture immédiate de la position au cas où le trader atteint les niveaux de pertes maximales fixées par le Comité. Suivi des limites et traitement des dépassements : Le Contrôle du respect des limites est assuré par : • l’entité Opérations & Risk Management de la Banque des Marchés • produire et analyser quotidiennement les résultats et les risques ; • la GGR • s’assurer de la fiabilité des paramètres de marché servant à l’élaboration des résultats et des risques (taux, cours de change, cours de bourse, prix matières premières, cotation swap, …); L’entité Opérations & Risk Management de la Banque des Marchés surveille en permanence les expositions et effectue les mesures de risques et les compare avec les limites. Elle produit quotidiennement des reportings appropriés qu’elle adresse à : • proposer les méthodes de calcul des risques et des résultats en s’assurant de leur exhaustivité et de leur adéquation avec la nature des risques encourus ; • concevoir en liaison avec la GGR le dispositif des limites ainsi que les méthodes de calcul de risque ; • suivre et notifier tout dépassement des limites de marché ; • s’assurer de la conformité des opérations initiées par le Front Office par rapport aux pratiques de marché et par rapport aux règles fixées par la banque ; • valider des pricers utilisés par le Front. La Gestion Globale des Risques (Risques de marché) : La GGR assume la composante financière du contrôle de niveau 2 avec en particulier un rôle de supervision des méthodologies et des risques de marché. Ses grandes attributions sont : • valider les principes du dispositif et les méthodes proposés par l’entité Opérations & Risk Management, en s’assurant en particulier de l’homogénéité des méthodes au sein du Groupe et émettre des recommandations le cas échéant ; • assurer le reporting global interne et externe sur les risques de marché ; • valider les méthodes développées en interne et les modèles des logiciels utilisés pour valoriser les produits en portefeuille ; • la Direction • la GGR • le contrôle interne Elle signale immédiatement les dépassements de limites et propose les mesures à prendre pour leur régularisation. Les limites de contrepartie sont revues sur la base des demandes de révision des limites émanant de la Salle des Marchés. La révision concerne principalement : Le renouvellement, l’entité Opérations & Risk Management de la Banque des Marchés examine les limites définies et les compare avec les réalisations de l’année écoulée. Elle propose, en concertation avec le Marchés des Capitaux et les autres entités commerciales, les ajustements nécessaires pour l’année suivante. La révision peut porter sur l’augmentation d’une limite, sa réduction ou sa suppression. La révision ponctuelle, les acteurs intervenants dans la mise en place des limites peuvent demander la révision des limites octroyées à une contrepartie pour faire face à de nouvelles circonstances. Toutes les demandes de révision sont centralisées par l’entité Opérations & Risk Management de la Banque des Marchés qui examine leur impact sur les opérations de la Salle des Marchés avant de les adresser à la GGR. 4- Système mis en place pour gérer les risques de marché Pour répondre à une exigence réglementaire de reporting, Attijariwafa bank a opté pour l’acquisition de la solution informatique « Fermat » pour répondre à des besoins réglementaires en matière de calcul des exigences en fonds propres relatives au risque de marché et au risque de contrepartie sur opérations de marché. Outre l’outil Fermat, la banque a mis en place le logiciel Murex pour mesurer et quantifier les risques de marché ainsi que le risque de contrepartie via le module MLC et ce sur les différents produits de la salle des marchés. B – Méthodologie de mesure des risques de marché (Modèle interne) 1- Mesure en VaR La valeur en risque (VaR) est une mesure de la variation maximale de la valeur d’un portefeuille d’instruments financiers, avec une probabilité fixée sur une période donnée sous des conditions normales de marché. Le modèle VaR a été développé par les soins de la gestion globale des risques d’Attijariwafa Bank, il couvre le risque de taux Dirham, le risque de change au comptant et à terme ainsi que le risque sur les titres de propriété. Il s’agit d’une application en interne qui repose sur l’implémentation de la méthode RiskMetrics développée par JP Morgan. Cette méthode présente différents avantages : (i) facile à implémenter, (ii) tient compte des corrélations existantes entre les prix des actifs et (iii) prend en considération des fluctuations récentes et historiques des prix. La méthode RiskMetrics repose sur une matrice de variances et covariances des rendements des actifs du portefeuille ainsi que leur composition dans le portefeuille. La gestion globale des risques produit quotidiennement un reporting détaillé qui retrace le calcul et l’évolution de la VaR, le contrôle des limites réglementaires et internes. Activité (en dirhams) Position MAD Change 232 947 389 Titres de propriété 49 240 824 Obligations 42 337 235 640 & OPCVM VaR (1 jour) VaR réglementaire 10 jours 848 301 860 764 2 682 564 2 721 974 20 792 849 65 752 763 2- Back-testing Le modèle permet de faire du backtesting. Ce dernier est une technique pour tester la validité du modèle de calcul de la Var. Il consiste à se baser sur des opérations historiques de calcul de la VaR et de voir par la suite si cette VaR encadre réellement la perte potentielle réalisée en la comparant au P&L théorique. 3- Stress-testing Les programmes de stress-test sont réalisés semestriellement : - Stress-test internes et réglementaires tels que édictés par Bank Al Maghrib selon la notice technique n° 01/DSB/2012. III – Gestion du Risque Pays A- Pilotage des risques : L’exercice 2014 a été marqué pour l’entité Pilotage & Reporting Risque par deux évènements majeurs : l’intégration de la filière risque BDI et l’approfondissement du cadre de régulation des risques transfrontaliers. Par ailleurs, l’effort de consolidation du dispositif de gestion des risques pays a été soutenu en vue d’accompagner le développement des activités de la banque à l’international. 1– L’intégration de la filière Risques BDI : La nouvelle organisation du pôle GGR Groupe a conforté le risque management en tant que vecteur de développement et a ancré la vision risque au cœur de la démarche managériale. A la faveur de cette réorganisation, l’entité Risque Pilotage & Reporting risques a intégré toute la filière risque dédiée à la BDI de l’octroi, au suivi surveillance en intégrant la gestion des risques pays composante indissociable de l’exposition à l’international. De même, l’approche l’évaluation individuelle par contrepartie a été confortée par une approche globale (portefeuille, filiale et pays) pour une appréciation plus large des risques. Par ailleurs, une action de communication a été organisée à l’adresse des responsables risques territoriaux en vue d’une sensibilisation aux enjeux de la nouvelle organisation avec une participation au séminaire semestriel sur l’évolution des risques pays. 2– L’approfondissement du cadre régulation des risques transfrontaliers : Au regard de l’importance grandissante des encours transfrontaliers dans le bilan de la banque, le régulateur a renforcé de manière significative le cadre de régulation de cette typologie de risque. Face à cette nouvelle dynamique, la GGR Groupe a répondu aux nouvelles exigences prudentielles notamment : - en participant à la première revue des risques demandée par le collège des superviseurs des différents pays d’implantation ; - aux missions d’inspections sur place réalisées conjointement entre les services de Bank Al Maghrib et la commission bancaire de la BCEAO et ce en deux temps : au niveau des filiales et au niveau central ; - en communiquant le nouveau reporting réglementaire dédié aux risques pays. 3– Le renforcement du dispositif de gestion du risque pays : L’entité Risque Pays a réalisé, avec l’appui d’un consultant externe, une étude en vue d’automatiser la gestion du risque pays. Cette étude a porté sur : - le diagnostic du dispositif en place et son adéquation avec les exigences réglementaires tout en identifiant les actions d’évolution par rapport à un benchmark international ; - l’élaboration d’un modèle conceptuel pour une gestion optimale des risques pays (blocs fonctionnels et système d’information dédié) en vue d’une mise en œuvre informatique avec une extension du dispositif aux filiales étrangères selon une approche progressive. La dynamique de renforcement du cadre de régulation et la mise en œuvre de la nouvelle organisation, ont eu pour effet conjugué de permettre un renforcement du suivi des risques BDI et une consolidation du dispositif de gestion des risques pays. 37 Gestion Globale des Risques A. Le suivi et surveillance du risque de contrepartie au niveau du Groupe : b- la méthodologie de recensement et d’évaluation des risques internationaux Activité exercée auparavant de manière éclatée, elle se déroule aujourd’hui an sein de l’entité Risques BDI avec un spectre plus large : Le groupe Attijariwafa bank déploie son activité bancaire et para bancaire aussi bien sur son marché domestique que dans les paysAdministrations étrangers àpubliques travers12% des filiales voire même des succursales. • A1. d’abord un suivi mensuel de la qualité des actifs de chacune Activités financières Industrie textile, de l'habillement et du cuir 1% À ceet titre, son exposition aux risques internationaux regroupe 17% tous des filiales BDI par le département Audit des engagements BDI chimiques Industries parachimiques 1% pris par la banque en tant qu’entité créditrice Agriculture, types chasse, d’engagements sylviculture 1% qui intervient en tant que contrôle de 2° niveau et identifie de et restaurants 2% de contre parties non résidentes à la fois en dirhams et manière précoce et contradictoire toute dégradation de risque Hôtelsvis-à-vis Industries alimentaires et tabac 3% devises étrangères. Il s’agit en l’occurrence : de contrepartie. L’efficacité opérationnelle de ce contrôle sera renforcée avec l’accès direct aux informations; Industries extractives 3% b1 :mécaniques, des crédits par caisse Industries métallurgiques, électriques et électroniques (IMMEE) trimestriellement 3%faveur de non résidents ; et des engagements par signature Sans en activités économiques 17% • A2. ensuite un suivi macro par filiale réalisé Autres sections 3% afin d’accompagner l’évolution des activités et de s’assurer que b2 : des expositions dans le cadre de l’activité Trade Finance : le développement commercial emprunte une orientation saine,Transports et communications - 4% confirmation de LC export d’ordre banques étrangères rentable et sans risque de concentration au niveau du portefeuille manufacturières Commerce, réparations contre garanties reçues de banques étrangères ; Industriesdiverses engagements le tout en strict conformité réglementaire. automobiles et d'articles 8% domestiques - comptes nostrii créditeurs auprès de correspondants étrangers 6% Promotion immobilière L’élaboration de ce reporting en termes de revue trimestrielle des Bâtiments et travaux publics ainsi que les 6% comptes Lori de correspondants étrangers 7% débiteurs filiales bancaires permet l’élaboration d’une véritable radioscopie de Production et distribution sur nos livres ; d'électricité, de gaz et d'eau ces entités dans la mesure où elle est fondamentalement orientée vers l’identification précoce des zones de risque et la formulation de préconisations d’atténuation. B. La consolidation du dispositif de gestion du risque pays : Le déploiement de la stratégie de croissance de la banque à l’international ainsi que les dispositions de la directive 1/G/2008 de Bank Al Maghreb ont motivé la mise en place d’un dispositif de gestion du risque pays au regard du poids sans cesse croissant de l’international dans l’exposition globale de notre groupe. Ce dispositif s’articule autour des axes suivants : a- la politique générale de Risque Pays (PGRP) : Il s’agit d’une charte qui a pour finalité de définir le cadre de référence qui régit les activités génératrices de risques internationaux pour la banque en termes de structuration des risques, de gestion, de suivi et de pilotage de ces risques ainsi que leur encadrement. Compte tenu de l’internationalisation des opérations bancaires elle-même consécutive à l’interconnexion des économies de plus en plus globalisées, le risque pays devient une composante majeure du risque de crédit. A ce titre, il est régi conjointement par la politique générale de risque crédit pour l’aspect risque de contrepartie et par la présente charte en ce qui concerne la composante risque pays. Les dispositions de la PGRP s’appliquent de manière permanente aux risques internationaux aussi bien au niveau d’Attijariwafa bank maison mère qu’au niveau de ses filiales. Elles sont susceptibles de mises à jour lorsque l’évolution de la situation économique et financière des marchés le justifie. Ces dispositions peuvent être complétées par des politiques spécifiques relatives à certaines activités (dette souveraine) ou entités du groupe. De même qu’elles sont accompagnées par des orientations de crédit révisables périodiquement. La politique générale du risque pays suit le processus d’approbation par les organes décisionnels de la banque. 7% b3 : des opérations sur actifs étrangers : - participations financières étrangères ; - c ontre garanties émises par AWB en faveur de ses filiales en soutien à leur développement Sud Ouestcommercial ; Sud 4% - dotations de succursales étrangères ; 4% - Portefeuille ALM. Nord Est 6% b4 : opérations de marché induisant un risque de contrepartie : change spot et terme, swap de change, produits structurés, matières premières, dépôts en devises. À fin décembre 2014, la structure de l’exposition aux risques pays Nord seOuest présentait comme suit avec une prédominance des opérations 18% de Trade Finance qui représentent 58% du total des risques transfrontaliers suivie des opérations sur Actifs étrangers àGrand hauteur Casablanca de 38% traduisant les ambitions de développement de la banque68% à l’international en phase avec l’ouverture de l’économie marocaine sur l’économie mondiale. Risques transfrontaliers au 31 décembre 2014 Opérations sur Actifs étrangers 9 172 Mdh 37,8% Trade Finance 13 666 Mdh 57,6% Opérations de Marché 619 Mdh 2,6% Crédits aux non résidents 255 Mdh 1,1% d- des règles de consolidation des expositions aux risques pays permettant, au-delà d’une analyse individuelle de l’engagement par pays de chaque filiale ainsi que du siège, une vue d’ensemble de l’engagement global du Groupe. c- la méthodologie de retraitement et de calcul de l’exposition au risque pays selon le principe de transfert de risque ce qui permet de mettre en évidence les zones et les pays à forte exposition (en valeur et en pourcentage des fonds propres de la banque) ainsi que les typologies de risques correspondantes : e- l’élaboration d’un score interne pays traduisant l’indice de vulnérabilité par pays. Ce score est basé sur une approche multicritères d’évaluation combinant : Ventilation des risques transfrontaliers consolidés par pays au 31 décembre 2014 Côte d’ivoire 9,4 % e1 : un sous-score risque économique basé sur l’appréciation des indicateurs macroéconomiques (solde public, dette extérieure, réserves de change et PIB) permettant d’apprécier la solidité économique des pays ; France 6,6 % Sénégal 10,6 % Cameroun 5,9 % e2 : un sous-score risque financier basé sur l’appréciation des indicateurs macroéconomiques (dette externe, service de la dette, réserve de change et solde courant) permettant d’apprécier la liquidité des pays; Congo 5,9 % Côte d’ivoire 9,4 % Gabon 5,5 % France 6,6 % e3 : un sous-score lié au risque marché à travers principalement les CDS (Credit Default Swap) en tant que protection contre les défauts des émetteurs et à ce titre en tant que baromètre de la probabilité de défaut associée à chaque pays ; Mali 3,6 % Mauritanie 2% Congo Togo 5,9 % 1,5 % Burkina Gabon 1% Reste du mondeSénégal 10,6 % 20,8 % Cameroun 5,9 % e4 : un sous-score risque politique traduisant la vulnérabilité d’un pays face à l’instabilité politique. Cet indicateur est basé sur une approche multicritère d’évaluation combinant la qualité de la justice, l’administration et la bureaucratie, la redistribution des richesses à travers l’évaluation du taux de pauvreté, le Democracy Index ainsi que le score de Doing Business relatif aux réglementations qui favorisent l’activité économique et celles qui la limitent. 5,5 % Mali 3,6 % Côte d’ivoire Reste du monde France Mauritanie 9,4 % 20,8 % 6,6 % 2% Togoniveau de la Par ailleurs, lesSénégal crédits internationaux de la banque au Cameroun 1,5 % 10,6 % % Burkina zone OCDE représentent plus de la moitié de5,9l’exposition globale, 1% Tunisie 27,3 % Congo ce qui est en phase avec le poids des principaux partenaires 5,9 % Autres 14,9% dans les échanges Tunisieextérieurs nationaux. économiques3 538 du :Maroc Gabon 27,3 % 5,5 % Mali Concentration des expositions transfrontalières 3,6 % Reste du monde Mauritanie 20,8 % par zone au 31 décembre 2014 2% CEMAC 2 590 : 10,9% Togo 1,5 % Burkina 1% Autres 3 538 : 14,9% Le score interne-pays découle de la somme algébrique des différents sous-scores ci-dessus et il est gradué de 1 à 5, 1 étant un excellent profil de risque, le niveau 5 représentant un profil de risque très vulnérable. OCDE 12 481 : 52,6% Tunisie 27,3 % Distribution des encours internationaux selon l'échelle de Coface MENA CEMAC : 9,3% 2 5902 :208 10,9% 50 000 OCDE 12 481 : 52,6% Autres UMOA 3 538 : 14,9% 2 894 : 12,2% 50% 44,9% 45 000 45% 40 000 40% 35% 35 000 MENA 2 208 : 9,3% 46 874 30 000 CEMAC 2 590 : 10,9% 30% 25,6% 25% 25 000 OCDE 12 481 : 52,6% UMOA 2 894 : 12,2% 20% 20 000 26 719 15 000 12,9% 15% 9,5% 65,3% 10 000 MENA 2 208 : 9,3% Comex Maroc laRPbanque AWB Sur les zones MENA, UEMOA et CEMAC, l’exposition de 52,6% est représentée UMOA par les acquisitions des filiales bancaires en tant 2 894 : 12,2% 65,3%que relais de croissance dans notre stratégie de développement. 22% 65,3% 11,4% 52,6% Comex Maroc 10,9% RP AWB 12,2% 9,3% 1,0% OCDE 11,4% 9,3% MENA OCDE 11,4% 9,3% MENA MENA CEMAC 0,3% 12,2% UEMOA 1,0% OCDE 14,9% 10,9% UEMOA 1,0% UEMOA 22% 0,3% 12,2% 10,9% CEMAC 3,6% 0,8% 815 A1 A2 A4 B Allemagne Suisse USA France UK Turquie Algérie Tunisie Gabon Sénégal C D CI Cameroun Mali Congo Burkina Togo Mauritanie 0% Reste du monde Le modèle de notation interne des pays actuellement centré sur le Risque Souverain est en cours d’extension aux autres composantes 50% 50 000 43,4% 14,9% 45% au45 000 risque pays à savoir le risque de transfert, le risque de fragilités 40% 40 000 bancaires et les chocs généralisés. Ce modèle sera enrichi d’un 35% 35 000 module «Alertes» permettant de renseigner sur les grandes ruptures 30% 30 000 45 369 ou25 000 la détection des tendances lourdes21,9% annonciatrices de crises.25% 20% 20 000 14,9% Autres Autres 10% 5% 3 781 Autres 22% 0,3% CEMAC 2 937 - Comex Maroc AWB Concentration du risque pays d'AttijariwafaRP bank Vs poids des zones dans les échanges extérieurs du Maroc 52,6% 2,8% 9 936 5 000 13 427 De même que le processus de détermination des expositions 22 858 12,9% par 15% 15 000 12,3% pays grâce à un template 10% 10 000 en mode consolidé a été amorcé d’abord7,3% 13 427 12 874 1,1% 5% 5 000 1,1% déclaratif des filiales et ensuite consolidé à 7la642faveur du reporting 0,0% 1 192 1 128 0% réglementaire instauré par le B1régulateur. A1 A2 A3 B2 C D Reste du Allemagne USA Suisse France UK Espagne Portugal Italie Turquie Tunisie Algérie Gabon Sénégal CI Mali Niger Burkina Camer Mauritanie Congo Togo monde stress Tests Provisionnement préventif si détérioration de la solvabilité d’un pays Reporting & alertes sur les Établir et maintenir un processus de gestion continue du portefeuille des prêts internationaux Calcul de l’engagement à l’égard de chaque pays et consolidation 39 Gestion Globale des Risques 50 000 50% 44,9% 45 000 45% 40 000 40% 35% 35 000 46 874 30 000 30% 25,6% 25 000 25% 20 000 20% 719 12,9% Il convient de signaler que 45% des26encours internationaux 15% 9,5% 10% 10 000 d’Attijariwafa bank sont concentrés sur une qualité de risque 13 427 2,8% 3,6% 0,8% 9 936 5% 5 000 équivalente ou meilleure à celle du Maroc. Cette proportion se 815 3 781 2 937 0% vérifie également sur l’échelle de Coface avec un taux de 40,7% A1 A2 A4 B C D Reste du monde pour l’équivalent Maroc (A4) Allemagne Suisse UK risque Turquie Tunisie GabonetCImeilleur. Cameroun Mali 15 000 USA France Algérie Sénégal Congo Burkina Togo Mauritanie Distribution des encours internationaux selon la notation interne pays 50 000 50% 43,4% 45 000 45% 40 000 40% 35 000 35% 30 000 30% 45 369 21,9% 25 000 25% 20% 20 000 15 000 22 858 12,3% 12,9% 7,3% 10 000 12 874 5 000 1,1% 1 192 A1 13 427 1,1% 1 128 A2 Allemagne USA Suisse France UK Espagne Portugal A3 Italie Turquie B1 Tunisie Algérie Gabon Sénégal B2 CI Mali Niger Burkina Camer Mauritanie C Congo Togo D 10% 5% 0,0% - 7 642 15% 0% Reste du monde stresset Tests g- l’élaboration la diffusion d’un rapport hebdomadaire de l’évolution du risque pays récapitulant l’ensemble des évènements Provisionnement préventif si et maintenir la solvabilité dans la Établir saillantsdesurvenus semaine (mouvements des notations50% 50 000détérioration un processus Calcul de l’engagement à 44,9%de gestion d’un pays continue du portefeuille des agences et autres…) avec une de la de base «Monde» 45 000 chaque pays et 45% des prêtsmise à jour l’égard internationaux consolidation & alertes les en matière desur notations internes de la banque, des CDS ainsi que40% 40 000 Reporting dépassements enregistrés 35 000 des notations des pays par des organismes externes (Standard35% 46 874 30% 30 000 & Poor’s, Moody’s, Fitch, 25,6% Autorisation desCoface, limites parOCDE). un comité ad’hoc & surveillance de leur respect ainsi que des stratégies arrêtées h- l’allocation de limites, calibrées en fonction du profil risque du 20% 20 000 pays et du niveau des fonds propres de26la719banque et déclinées par 12,9% 15% 15 000 zone, 9,5% par pays, par secteur, par type d’activité, par maturité …). 25% 25 000 10 000 13 427 10% 3,6% i- le 9suivi et la2,8% surveillance du respect des limites au moyen de5% 0,8% 936 815 3 781 2 937 reporting ad hoc. 0% - 5 000 A1 A2 A4 B C D IV- Risque Opérationnel et P.C.A. A- Risques Opérationnels Contexte et méthodologie La mise en place du dispositif de gestion des risques opérationnels (GRO) s’inscrit dans le cadre de la réforme « Bâle 2 » et de sa déclinaison pour le Maroc par la Directive DN/29/G/2007, édictée par Bank Al Maghrib le 13 avril 2007. Le risque opérationnel est défini par Bank Al Maghrib, comme étant «un risque de pertes résultant de carences ou de défaillances attribuables à des procédures, personnels et systèmes internes ou à des évènements extérieurs». Cette définition inclut le risque juridique, mais exclut les risques stratégiques et de réputation. Ce dispositif de gestion des risques opérationnels est piloté par l’entité « Risques Opérationnels, Juridiques, Informatiques et Humains » créée au sein de la « Gestion Globale des Risques ». L’entité ROJIH a établi pour chacune des lignes métiers une cartographie des risques s’appuyant sur le référentiel des processus de la Banque. Chacun des risques de la cartographie est défini selon une fréquence d’occurrence et d’un impact en cas de survenance. Pour les risques majeurs de la cartographie des risques, des plans d’actions sont définis afin d’atténuer ou de prévenir les risques. Cette cartographie des risques est mise à jour régulièrement sur la base des incidents relevés dans chacune des entités et/ou du changement des produits et services de la Banque. Pour rappel, l’approche méthodologique d’élaboration de la cartographie des risques adoptée par le groupe Attijariwafa bank est présentée à travers les 6 étapes ci-dessous : Reste du monde j-Allemagne le provisionnement du risque pays en fonction de la dégradation Suisse UK Turquie Tunisie Gabon CI Cameroun Mali France Algérie Sénégal Congo Burkina desUSAexpositions (matérialisation du risque, rééchelonnement de Togo Mauritanie la dette, défaut de paiement, bénéfice d’initiative d’allègement de la dette etc…). k- le stress test, exercice consistant à s’assurer de la capacité de50% 43,4% la banque à résister à des facteurs de risque extrême (cas de la45% 40 000 matérialisation du risque politique en Tunisie et en Côte d’Ivoire)40% 35% 35 000 et à en mesurer l’impact sur le capital et la rentabilité. 50 000 45 000 30 000 30% 45 369 L’exercice du stress test est effectué semestriellement conformément25% 21,9% 20aux 000 exigences réglementaires et à chaque fois que l’évolution des20% 22 858 12,9% 15% 15 000 12,3% pays d’exposition de la banque ou du groupe l’exige. 25 000 7,3% 10 000 10% 13 427 12 874 En définitive, la gestion du risque pays est encadrée par un dispositif 1,1% 5% 1,1% 0,0% 1 192 7 642 1 128 qui assure la couverture des risques internationaux depuis leur0% A1 A2 A3 B1 B2 C D Reste du origination jusqu’à leur dénouement final CI Mali Niger : Congo monde Allemagne USA Espagne Italie Tunisie Algérie 5 000 Suisse France UK Portugal Turquie Gabon Sénégal Burkina Camer Mauritanie Togo stress Tests Reporting & alertes sur les dépassements enregistrés Établir et maintenir un processus de gestion continue du portefeuille des prêts internationaux Processus Organisationnel L’animation du dispositif s’appuie sur une structure centrale « ROJIH » (Risques Opérationnels, Juridiques Informatiques & Humains) rattachée à la GGR (Gestion Globale des Risques) avec deux niveaux de gestion à distinguer : Charte Risque pays Provisionnement préventif si détérioration de la solvabilité d’un pays B- Rappel de l’organisation de la filière Risques Opérationnels Calcul de l’engagement à l’égard de chaque pays et consolidation Autorisation des limites par un comité ad’hoc & surveillance de leur respect ainsi que des stratégies arrêtées 1° Niveau ROJIH 2° Niveau Métiers 1° Niveau ROJIH • 1er niveau / entité ROJIH : la mesure et le contrôle des risques 2° Niveau opérationnels sont de sa responsabilité. Elle est en chargeMétiers de mettre à disposition des métiers les informations sur leur niveau de risque opérationnel et de les éclairer sur la mise en place de plans d’actions. • 2éme niveau / métier : la détection, la collecte des incidents et la mise en œuvre d’actions de couverture des risques, sont de la responsabilité des métiers eux-mêmes. Ainsi, au sein de chacun des métiers, les principaux intervenants dans le dispositif de gestion des RO sont RRO : RELAIS Risques Opérationnels (au niveau métier) CRO : CORRESPONDANT Risques Opérationnels (au niveau métier) MRO : MANAGER Risques Opérationnels (au niveau de l’entité ROJIH) appelé également GRO (Gestionnaire des Risques Opérationnels) RM : Responsable Métier C- Réalisations 2014 Principaux Comités Le dispositif RO comprend un ensemble de comités 2% : 2% C omité Risques Opérationnels métier d’une fréquence périodique, 9% ses objectifs sont : • Revue des pertes et incidents opérationnels de la période écoulée • Suivi des risques à piloter avec les indicateurs et plans d’action associés • Évaluation des changements ayant un impact sur les RO et lancement de plans d’actions ad Hoc • Validation de la mise à jour éventuelle des documents de référence (processus, cartographie) Comité ROJIH d’une fréquence mensuelle, ses objectifs sont : 21% • Vérifier le déploiement du dispositif risques opérationnels dans les entités du Groupe • Valider les évolutions de la cartographie des risques (validées en comité RO Métier) • Examiner les risques majeurs survenus au niveau du groupe et proposer une mise à jour des plans d’actions associés Cartographie des risques « périmètre Banque » Pour l’exercice 2014 et conformément à la charte GRO, la cartographie des risques a été mise à jour sur la base des incidents collectés à fin 2013, de la mise à jour du catalogue des produits et /ou services de la banque ainsi que des entretiens des experts métiers. La nouvelle cartographie desFaible risques recense ainsi 656 risques Moyenprécédent) dont 161 risques (contre 660 risques pour l’exercice Fort à piloter (contre 166 précédemment) et 27 risques cotés comme Critique « inacceptables ou critiques ». Ces derniers font l’objet d’une attention toute particulière. Inacceptable Par ailleurs, la revue de la cartographie des risques opérationnels a permis d’identifier 8 nouveaux risques et d’en supprimer 12. À noter que 4 risques PCA ont été ajoutés à la cartographie des risques de la banque parmi les risques nouvellement identifiés. Les principaux facteurs 66% de mises à jour de la cartographie sont : • Modification Processus (Produit nouveau, optimisation process, mise en place SI…) • Remontée des incidents via les métiers : • Elaborer les reportings destinés à la Direction Générale et aux différents organes de gestion de la banque - Rapprochement des impacts et fréquences des risques avec les incidents rattachés Comité Réglementaire des Risques Opérationnels d’Attijariwafa bank : 1 à 2 fois par an, (à la demande des administrateurs et/ou de la direction générale), ses objectifs sont : - Incidents « orphelins » - identification de nouveaux risques pour tout incident non rattaché à un risque préalablement recensé dans la cartographie des risques métiers • Procéder à un état des lieux du dispositif GRO présenté aux actionnaires de la Banque • Mise en place de plans d’actions permettant l’atténuation ou la prévention d’un risque 41 Gestion Globale des Risques Cartographie des risques opérationnels Banque Impact moyen - Enjeux du projet : Critique Plus de 100 MMad 3 Majeur 4 5 1 7 3 12 4 2 2 10 15 29 12 3 4 15 13 52 16 11 24 16 43 171 89 47 54 Extrêmement rare Rare Peu fréquent fréquent Fort Mod éré de 10 à 100 KMAD Faible Moins de 10 KMAD Type d’enjeux 2 de 1 à 10 MMAD Moyen 2 3 de 10 à 100 MMad de 100 KMAD à 1MMAD Déploiement de l’outil information eFront pour les Risques opérationnels : Très fréquent Enjeux Amélioration de • Disposer d’un outil efficace et pérenne permettant l’organisation, la gestion et le pilotage des risques pour palier à des méthodes une insuffisance des SI GRO existants basés sur et des process des outils bureautiques. • Minimiser les interventions manuelles et le temps de production de reporting • Disposer d’un outil puissant pour le stockage et la sauvegarde des données. Respect des exigences réglementaires • Des enjeux réglementaires incarnés par les Directives BAM 26G et 29G concernant le dispositif RO et une décision du Groupe de passer en « Méthode Standard », puis « AMA » pour la GRO qui requiert un dispositif qualitatif robuste • Des relances du régulateur pour la mise en place d’un progiciel permettant la pérennisation le dispositif GRO Optimisation de l’allocation des fonds PHASE propres I • Réduction de l’allocation des fonds propres exigés du fait de la meilleure adéquation à la typologie de risques par ligne métier Permanent Distribution des risques opérationnels par cotation 9% 9% 2% 2% 2% 2% Faible Faible Moyen Moyen Fort Fort Critique Critique Inacceptable Inacceptable 2% 2% 9% 21% 21% 66% 66% Faible Moyen Fort Critique Inacceptable AMOA externe pour l’intégration Le projet GRO-CI pour objectif de détailler déployer et intégrer les solutions (FrontOp Risk, FrontGRC Control, FrontReport) liées à la gestion des risques opérationnels etSept.au contrôle interne 2015 d’Attijariwafa bank. Dommages aux actifs corporels 66% Dommages 1% aux actifs corporels 1% Reporting (FrontReport, FrontAnalytics, FrontExcel) Librairies métiers: Tableau de bord global, Exposition aux risques des processus, Couverture des processus Dommages aux actifs corporels 1% Exécution, livrai son et gestion des processus Exécution, livrai 69% son et gestion des processus 69% Interruption d’activité et dysfonctionnement 45 000des systèmes 16% Collecte incidents « périmètre Banque » 45 000 43211 incidents déclarés 35 000 incidents cumulés La mise en place du dispositif GRO a permis la collecte de43211 9618 33593 livrai Exécution, son et gestion incidents déclarés 30 000 35 000 des processus d'occurences incidents déclarés pour l’année 2014 soit une base incidents cumulés 33593 69% 000 consolidée d’incidents recensant plus de 43 211 d'occurences incidents 3025 000 22 634 à fin20décembre 2014 et ce depuis la mise en place du dispositif GRO. 000 25 000 22 634 4515 000 000 20 000 000 3510 000 15 000 5 000 30 000 10 000 25 000 0 5 000 20 000 0 15 000 14 879 incidents déclarés incidents cumulés 1 333 1 333 2008 1 333 1 333 2008 2 898 1 565 2009 2 898 1 565 2009 43211 10959 7 734 14 879 7 145 7 755 4 836 7 734 4 836 2010 2010 9618 33593 10959 7 145 2011 2011 14 879 7 734 5 000 1 333 1 333 0 2008 2 898 1 565 2009 7 145 9618 7 755 22 634 2013 2012 2012 2013 10959 10 000 2014 2014 9618 7 755 2011 FrontGRC Risk Risque Front GRC Control Contrôle interne FrontGRC Audit Contrôle périodique Collecte des incidents Contrôle permanent Gestion et suivi des missions Cartographie des risques Conformité Gestion et Suivi des Recommandations Référentiel de Gouvernance (Entité, Processus, Risque, Contrôle, Missions, Constats, Recommandations, Plans d’actions) FrameWork Technique (Reporting, Gestion documentaire, Administration, Workflow, Paramétrage, Mode déconnecté) - Lotissement du projet : Lot 0 : Lot technique • Ateliers d’architecture, Installation des environnements, mise en place des serveurs… Lot 1 : Référentiels Organisationnel et Processus • Gestion des Référentiels des entités et des processus métiers pour les deux services : Risques Opérationnels et Contrôle Interne Groupe Lot 2 : Fonctionnalités Gestion des Risques Opérationnels • Administration de la solution GRO 4 836 2010 Intégration des fonctionnalités du Contrôle Interne planning à préciser à l’issue) Mission d’Expertise le Contrôle - Modules acquispour de la suite Front GRC : d’expertise (de la mission Interne Groupe DistributionPratiques par cause bâloise en 21% matière d’emploi Pratiques et sécurité en sur d’emploi le lieu de travail Fraude matière 2% sur Client, produits externe et sécurité le lieu de travail Fraude 3% et pratique 2% Client, produits externe commerciales 3% et pratique 4% commerciales 4% Fraude interne 5% Fraude Pratiques en interne matière d’emploi et sécurité sur Interruption 5% d’activité et Fraude le lieu de travail dysfonctionnement 2% Interruption Client, produits externe des systèmes d’activité etet pratique 3% 16%commerciales dysfonctionnement des systèmes 4% 16% Fraude interne 5% Intégration des Référentiels Processus Mieux maitriser • Limiter la probabilité de survenance des incidents, et Organisation Communs aux entités ROJIH et CIG le profil risque • Identifier au plus tôt des incidents avérés pour du groupe en limiter les pertes induites. Intégration des fonctionnalités de la Gestio • Développer la culture et la sensibilité aux risques. des Risques Opérationnels • Disposer d’une démarche contrôle permanent par les risques PHASE 2 2012 2013 2014 • Cartographies des risques : gestion d’une cartographie des risques par métiers permettant de coter les risques en fréquence et en impact. • Plans d’actions : création et le suivi des plans d’actions (description, avancement) • Indicateurs: création et le suivi des indicateurs • Rapports : réalisation de rapport pour les besoins GRO Lot 3 : Fonctionnalités Contrôle Interne PHASE I Intégration des Référentiels Processus et Organisation Communs aux entités ROJIH et CIG • d’une offre technique détaillée • d’un plan d’Assurance Qualité Intégration des fonctionnalités de la Gestio des Risques Opérationnels Le groupe Attijariwafa bank a entamé le 02 février 2010 la mise en œuvre du projet PCA (Plan de Continuité d’Activité). La réalisation de ce projet PCA a été planifiée sur toute l’année 2010-2011(1er semestre) et menée par une équipe Projet interne Attijariwafa bank accompagnée par le cabinet Capgemini. PHASE 2 Intégration des fonctionnalités du Contrôle Interne planning à préciser à l’issue) (de la mission d’expertise Mission d’Expertise pour le Contrôle Interne Groupe AMOA externe pour l’intégration Sept. 2015 Recette Déploiement Elaboration Paramétrage Reporting (FrontReport, FrontAnalytics, FrontExcel) Clôture Librairies métiers: Tableau de bord global, Exposition aux risques des processus, Couverture des processus • Mobilisation Equipe • Spécifications • Organisation fonctionnelles Structure Projet et techniques FrontGRC Risk • Planification • Initiations Outils Risque • Personnalisation • Tests Utilisateurs de la solution • Reprise de données • Développements Front GRC Control supplémentaires (non prévus à ce stade)interne Contrôle • Tests Unitaires Collecte des incidents • Mise en production de la Solution selon le lotissement Gestion et suivi des missions Pilotage du projet Cartographie des risques • Bilan Projet • Passage du Relai aux équipes Maintenance FrontGRC après la Audit période de garantie Contrôle périodique Contrôle Conduite depermanent Changement Gestion et Suivi des Recommandations Conformité - Etapes du projet : Gestion du référentiel des entités et des processus Reporting création des utilisateurs, affectation et habilitation sur les zones confidentialité) création des utilisateurs, affectation et habilitation sur les zones confidentialité) Référentiel Gouvernance - Dispositif mis en place pourdela GRO autour de la solution (Entité, Processus, Risque, Contrôle, Missions, Constats, Recommandations, Plans d’actions) Recette Déploiement Clôture Initialisation : Elaboration Paramétrage FrontRisk Administrateur entité et processus (AEP) AEP, MROC et MRO/validation CRO et MROC Création/mise à jour des MPC et processus générique FrameWork Création/mise à jour des entités RAPPORT SUR LE RÉFÉRENTIEL Création/mise à jour des processus GRO Technique (Reporting, Gestion documentaire, Administration, Workflow, Paramétrage, Mode déconnecté) Le dispositif de etgestion des/ création risques opérationnels Création cotation des risques des indicateurs et des plans d’action est animé par différents acteurs (cf. image ci-dessous) amenés à utiliser le système d’information (frontRisk) risques opérationnels. Chacun Conduite de Changement de ces acteurs possède un profil d’utilisateur distinct qui dépend Collecte des incidents desprojet indicateuirs et des plan d’actions du essentiellement de son rôlePilotage auSuivi sein du dispositif. Les différents profils d’utilisateurs sont décrits par le schéma ci-dessous : Administration Administration Gestion des utilisateurs Gestion des utilisateurs • Mobilisation Equipe • Organisation Structure Projet • Planification • Initiations Outils • Spécifications fonctionnelles et techniques • Personnalisation • Tests Utilisateurs de la solution • Reprise de données • Développements MRO / Validation CRO supplémentaires • Mise en production de la Solution selon le lotissement (non prévus à ce stade) Gestion des Cotation des risques Plans d’actions • Tests Unitaires Création/mise à jour des risques Création/mise à jour des DMR Création et clôture des plans d’actions PRO et CRO / validation MRO Gestion des KRI Création/mise à jour des KRI PRO et CRO Raprochement Détection et traitement Suivi des Plans d’actions Evaluations des KRI Alimentation de Alimentation des liens Création d’un incident GestionIdentification du référentiel des entités et desdes processus l’avancement actions des valeurs et évaluation d’impact possibles entre entités et plans d’action des indicateurs AEP, MROC et MRO/validation CRO Administrateur entité et processus (AEP) et MROC Rating métiers Création/mise à jour Création/mise à jour MRO et MROC des MPC et processus des entités générique • Bilan Projet • Passage du Relai aux équipes Maintenance SUR aprèsRAPPORT la période deLA garantie COTATIOIN DES RISQUES RAPPORT SUR LES PLANS D’ACTION RAPPORT SUR LES INCIDENTS LIÉS À DES RISQUES DONT JE SUIS RESPONSABLE Reporting RAPPORT SUR LES INCIDENTS DÉCLARÉS RAPPORT SUR LE RÉFÉRENTIEL Création/mise à jour CRO / validation MROGRO des processus MRO / Validation CRO Gestion des Plans d’actions Gestion des KRI Création et clôture des plans d’actions Création/mise à jour des KRI Cotation des risques Création/mise à jour des DMR Collecte des incidents PRO et CRO / validation MRO PRO et CRO Raprochement Suivi des Plans d’actions Evaluations des KRI Création d’un incident et évaluation d’impact Identification des liens possibles entre entités Alimentation de l’avancement des actions et plans d’action Alimentation des valeurs des indicateurs Le PCA est une obligation réglementaire : La Circulaire BAM n° 47/G/2007 stipule que le PCA est une obligation réglementaire : elle concerne la mise en place d’un plan de continuité ainsi que son management. La mise en place d’un Plan de Continuité d’Activité permet de garantir la continuité de nos activités et le respect de nos engagements lorsque survient : • une crise ou une perturbation opérationnelle majeure affectant une grande zone urbaine ou géographique • une perturbation affectant les infrastructures physiques • une catastrophe naturelle • une attaque externe • une défaillance majeure des systèmes d’information • un dysfonctionnement résultant d’un taux d’absentéisme significatif (ex : Pandémie) • une défaillance d’un service critique RAPPORT SUR LA COTATIOIN DES RISQUES Le PCA doit permettre à Attijariwafa bank de faire face à des risques majeurs RAPPORT SUR LES PLANS D’ACTION Ces risques sont peu probables mais leurs conséquences seraient catastrophiques pour la banque. Suivi des indicateuirs et des plan d’actions Détection et traitement La mise en place du PCA qui incombe à l’entité ROJIH (Risques opérationnels, juridiques, Informatiques et humains) permet à la banque de compléter le dispositif de gestion du risque opérationnel mis en place durant l’exercice 2009 et qui a abouti à l’élaboration d’une charte ainsi qu’une cartographie complète des risques opérationnels. Pourquoi Attijariwafa bank met en place son PCA ? Lancement Saisie/validation des Création des Création et cotation des descampagnes risques / création des indicateurs et des plans d’action questionnaires formulaires d’évaluation Création/mise à jour des risques Contexte : Suite à un processus d’appel d’offres, le groupe Attijariwafa bank a sélectionné en décembre 2009 le cabinet Capgemini pour l’accompagner dans la mise en place de son Plan de Continuité d’Activité conformément au deuxième pilier de Bale II et à la réglementation fixée aux Établissements de crédit par Bank Al Maghrib (Directive 47/G/2007). L’engagement du cabinet Capgemini a été confirmé sur la base : • Incidents : enregistrement des incidents Initialisation D – Plan de Continuité d’Activités (P.C.A) RAPPORT SUR LES INCIDENTS LIÉS À DES RISQUES DONT JE SUIS RESPONSABLE RAPPORT SUR LES INCIDENTS DÉCLARÉS Rating métiers MRO et MROC Création des formulaires Lancement des campagnes d’évaluation CRO / validation MRO Saisie/validation des questionnaires Préparations aux méthodes élaborées • Atttijariwafa bank a confirmé sa volonté de passer aux approches avancées de calcul des fonds propres (approches standards puis approches avancées) selon un planning restant à préciser quant à la date précise de bascule. 43 Gestion Globale des Risques Les 6 composants du plan de continuité d’activité : Les procédures de gestion de crise : Ouverture Fiche alerte Banques et institutions financières BAM AWB Plan de secours Informatique & Télécom Plan de MCO Plan de Repli et logistique PRA STC Plan de Reprise d’Activité métier PRA GRH PRA ... Suivi évolution Ev énement sous contrôle Qualification Ev énement terminé Alerte Mobilisation Fin d ’alerte Ev énement non maîtrisé Etat des lieux Identification du niveau d’alerte Plan de test Gestion de crise (organisation, décisions, communication,...) Une as treinte PCA et des règles précises d’alerte Evaluation des impacts Mobilisation de la C C AW B Alerte des autres Cellules de Crise Décision Activation Mobilisation générale des cellules de crise Mobilisation partielle des cellules de crise Filiales Partenaires et prestataires Clients Pilotage Situation sous surveillance Situation ne relevant pas du PCA Fin de crise Des étapes cadrées et outillées Des « mallettes de crise » Rappel des étapes clés du PCA : Les mallettes de crise : Elles contiennent toute la documentation nécessaire à la mise en œuvre sur clé USB. Un système de navigation permet d’accéder rapidement à l’information utile. Principales Etapes du PCA Cadrage initial Besoins métier Périmètre du projet Atelier recueil Démarche PCA ˘ ˘ ˘ Gestion de Crise Besoins revus et complétés Validation Resp. entités Echelle d’impact Mise en œuvre PCA V1 version 1 Opérationnel (testé) Cible PCA et roadmap ˘ Revue Directeur s de pôles Comité de Pilotage Du 12/03/2010 ˘ PSI ˘ Alignement stratégique du 27/05/2010 ˘ Plan Gestion de crise PSI – V1 ˘ Repli & Logistiqu e Plans de reprise métier ˘ MCO PGC PRL ˘ Plan de repli & Logisique V1 Plan de reprise métier V1 ˘ & Tests Cible PCA et roadmap (8 juillet 2010) ˘ PCA ˘ MCO & tests 5 oct. PRA PSI ˘ tests planifiés Mise en œuvre V1 Comité de pilotage 01/06/2011 Chaque cellule de crise possède son point d’accès à la mallette Comité PCA COPIL Rappel de la ROADMAP PCA retenue : PGC opérationnel PGC ajusté PGC opérationnel Gestion de crise PSI PSI extensions version actuelle opérationnelle Secours informatique u e d nt uit e nd em Co hang C V3 : Cible Secours distant Construction nouveau site Construction nouveau site PRA métier actualisés Les plans de reprise d’activité métier (PRA) : PCA-V3 Tests V3 Une stratégie de reprise est définie pour chaque scénario de risque. Extention Par réquisitions Plateformes Hassan II & Driss Lahrizi Repli Plan de repli site distant Tests V2 PCA-V2 PRA métier Formalisés V2 : Améliorations Chaque dispositif du PCA y est détaillé avec un ordonnancement des tâches à réaliser. Tests V1 MCO opérationnel PCA-V1 V1 : Fondations PRA métier Les principales fondations du projet PCA V1 : Le projet PCA V1 a permis la mise en place effective de dispositifs techniques et organisationnels suivants : Des procédures et outils de gestion de crise • Procédure d’alerte et de mobilisation • Procédures de mise en œuvre des cellules de crise (de la mobilisation à la fin de crise) • Des « mallettes de crise » • Secours informatique, Repli et logistique • Dispositifs RH et Communication de crise Ordonnancement des actions si Moulay Youssef HS - La reprise des activités métier s'appuie sur des dispositifs techniques et organisationnels dont la mise en œuvre dépend du type de sinistre. Gestion de crise RH Communication de crise Support aux métiers Support aux collaborateurs Communication interne Secours informatique Plan de communication interne et externe PRA métier Bascule informatique sur site de secours Configuration des plateformes de secours Repli et logistique Plateformes de repli Repli agences Agences de secours Agences mobiles La mise en place par les équipes AWB des derniers dispositifs techniques de la version 1 du PCA se poursuit sur l’année 2012 Chaque métier a défini : • Sa propre Cellule de Crise • Sa procédure de reprise d'activité V. Risk Management La GGRG s’est dotée d’une entité dédiée aux systèmes de Risk Management pour s’aligner sur les meilleures pratiques en matière de gestion du risque sous tendues par la réforme Bâle II. Cette entité est en charge de la conception et monitoring des modèles de notation au niveau du Groupe, du pilotage de la cartographie de notation et de l’amélioration continue du dispositif de gestion des risques. Dans le cadre du processus de passage aux approches avancées engagé par la banque sous l’impulsion de la banque centrale (BAM) et du management de la banque, Un dispositif Bâle II a été mis en place sous la responsabilité de l’entité Risk Management : il s’articule autour d’une base de capture du risque (base de défaut), d’un système de notation des entreprises (rénové en 2010), d’une base tiers groupe, d’un Datawarehouse permettant le pilotage des risques et d’une démarche d’insertion opérationnelle de la notation au plan des processus. Dispositif Bâle II • Le fonctionnement de ses processus critiques en mode dégradé • Ses propres solutions de contournement et de retour • Les solutions de contournement transverses, en accord avec les autres métiers concernés • Capturer le risque • Mesurer le risque 1 Base Tiers Groupe Base de Défaut ! NI Entreprise NI Retail NI Promotion Immobilière NI Leasing 2 BALE II 26 métiers Mode dégradé Contournement PRA du métier • Piloter le risque Cartographie des risque Reporting (Data warehouse) Atténuation 4 Insertion opérationnelle Octroi Dépassements Pricing 3 • Prendre décisions conformes au risque NI : Notation interne La mise en place du PCA en quelques chiffres : • Charge globale d’environ 1800 j/h et 630 jours d’assistance sur 16 mois • Près de 300 collaborateurs mobilisés - 50 correspondants PCA - Experts métier (mode dégradé) - Experts techniques (solutions de secours) • Plus de 2000 documents produits dont 400 pour la mise en œuvre opérationnelle du PCA • Une centaine de collaborateurs formés sur deux thématiques - Gestion de crise (PGC) - Maintien en condition opérationnelle (MCO) • Une communication régulière dans les médias internes A- Notation interne La notation interne est un outil d’aide à l’évaluation, à la décision ainsi qu’au suivi du risque. Elle constitue l’un des instruments de détection de la dégradation ou de l’amélioration d’un risque lors des revues périodiques de portefeuille. Dès juin 2003, une première génération des systèmes de notation interne d’Attijariwafa bank a été élaborée avec l’assistance technique de la société de financement internationale et du cabinet Mercer Oliver wyman. Ce système prenait en compte deux paramètres : une échelle de notation de six notes (A, B, C, D, E et F) et les probabilités de défaut (PD) estimées. Le modèle initial se limitait à cinq facteurs financiers explicatifs du risque de crédit. Le nouveau système de notation interne L’adoption de l’approche de notation interne répond à la volonté de notre groupe de se conformer aux standards internationaux en matière de gestion des risques (Bâle II). Cette approche s’est concrétisée par la mise en place d’un nouveau système de notation interne sous EDEN qui prend en compte en plus des éléments financiers, des éléments qualitatifs et de comportement. Il couvre l’essentiel des engagements de la banque. Sa conception repose sur l’analyse des classes homogènes et sur des analyses statistiques éprouvées. 45 Gestion Globale des Risques Le dispositif de notation est fondé essentiellement sur la Note de Contrepartie qui reflète sa probabilité de défaut à un horizon d’observation d’une année. La note est attribuée à une classe de risque de l’échelle de notation, laquelle échelle est constituée de huit classes de risque dont une en défaut (A, B, C, D, E, F, G, et H). Classification AWB Description A B C D E F G H Très bon Bon Assez bon Moyen Médiocre Mauvais Très Mauvais Défaut Le système de notation présente les caractéristiques suivantes : a) Périmètre : portefeuille entreprises hors administrations publiques, les sociétés de financement et les sociétés de la promotion immobilière ; i) Mise à jour de la note : les notes de contreparties sont réexaminées lors de chaque renouvellement de dossier et au minimum une fois par an. Cependant, pour les clients relevant du périmètre des dossiers d’entreprises sous surveillance (Classe F, G ou pré-recouvrement), la note de Contrepartie doit être revue semestriellement. De façon générale, toute information nouvelle significative doit être l'occasion de s'interroger sur la pertinence de la note de Contrepartie à la hausse ou à la baisse. Le système de notation est dynamique, sa révision annuelle (Backtesting) est prévue pour : • T ester le pouvoir prédictif du modèle de notation • S’assurer de la bonne calibration des probabilités de défauts Au titre de surveillance de la qualité du risque, L’entité Systèmes de Risk management produit un reporting périodique sur la cartographie des risques selon différents axes d’analyse (Engagements, secteurs d’activité, tarification, Réseaux, dossiers échus …) et veille à améliorer le taux de couverture du portefeuille. Au plan des engagements, la distribution des risques relative au périmètre Entreprises se présente comme suit : b) Le dispositif de notation du Groupe AWB est fondé essentiellement sur la Note de la Contrepartie qui reflète sa probabilité de défaut à un horizon d’observation d’un an ; Répartition des encours de crédits par classe de risque en % c) Le calcul de la note système résulte de la combinaison de trois types de notes : Note financière, note qualitative et note de comportement. • La note financière est basée sur plusieurs facteurs financiers liés à la taille, au dynamisme, à l’endettement, à la rentabilité et à la structure financière de l’entreprise. • La note qualitative est basée sur des informations concernant le marché, l’environnement, l’actionnariat et le management de l’entreprise. Ces informations sont renseignées par le Réseau. • La note de comportement est essentiellement basée sur la physionomie du compte. Base : 4 551 dossiers totalisant 117 MMdhs d’encours* 24% 22% 20% 17% 3,8% 3% A B C D E F 2% G La base de notation ayant servi à produire ce reporting exclue les relations hors périmètre : les Administrations Publiques et les entreprises de la promotion immobilière, les dossiers inactifs et les personnes physiques et les dossiers en contentieux d) Toute note système de contrepartie fait l’objet d’un agrément par le comité de crédit selon les délégations de pouvoirs en vigueur. Le système de notation est dynamique, sa révision annuelle (Backtesting) est prévue pour : e) La probabilité de défaut évalue uniquement la solvabilité de la contrepartie, indépendamment des caractéristiques de la transaction (garanties, rangs, clauses…) • Tester le pouvoir prédictif du modèle de notation f) Les classes de risque du modèle ont été calibrées par rapport aux classes de risque des agences de notation internationales. B- Les avancées du Chantier Bâle II en 2014 g) La note est attribuée à une classe de risque de l’échelle de notation, laquelle échelle est constituée de 8 classes regroupées en 3 catégories : • Contreparties saines : les classes de A à D. • Contreparties sensibles : E à G. • Contreparties en défaut : la classe H (Douteux, Compromis, Consolidation, Recouvrement, Provision). h) Usage de la notation interne : le système de notation interne fait actuellement partie intégrante du process d’évaluation et de décision de crédit. En effet, lors du traitement de la proposition de crédit, la notation est prise en considération. Les niveaux de délégation des compétences en termes de décisions de crédit sont d’ailleurs fonction de la notation risque. • S’assurer de la bonne calibration des probabilités de défauts • Un nouveau modèle de notation entreprises est en cours de validation, il doit servir à améliorer le niveau de conformité de notre dispositif Bâle II. Son déploiement progressif sera lancé après validation en 2015. • Un système de notation, à dire d’expert, relatif aux projets de la promotion immobilière, basé sur des variables qualitatives et quantitatives a été déployé en 2014. L’année 2015 sera consacrée à la validation du modèle de notation du promoteur qui est articulé autour des données propres aux clients (bilans, comportement, expérience…) et la notation des projets antérieurs. • 2014, une première phase d’usage de l’outil de scoring (Très petites Entreprises) et d’aide à la décision basé sur des données quantitatives et qualitativessur le comportement du client, permettant l’industrialisation de la décision et la maîtrise des risques. Plusieurs actions visant à pérenniser ce dispositif - actions d’ajustements des règles décisionnelles de conduite de changement et de monitoring- ont été menées au courant de cette année. Au terme de cette année, environ 50 000 demandes ont été traitées via le nouveau système de scoring et le taux de convergence entre le moteur et la décision humaine a atteint un niveau acceptable. Ceci confirme l’engagement de groupe à adresser le segment des TPE de manière performante • La mise à niveau de la base de défaut conformément aux critères Bâle II a été réalisée au courant de 2011. Des actions structurantes ont été mise en œuvre pour lever les contraintes qui compromettent l’alimentation de cette base, qui doit servir à réaliser le Backtesting /maintenance des modèles de notation interne, la surveillance des modèles et le pilotage des risques. • Le Datawarehouse Risque (segment entreprise) est un chantier qui est finalisé. Il complète le dispositif Bâle II formé également par une base de défaut, une Base Tiers Groupe qui vise la consolidation des risques et par un calculateur de fonds propres (en cours d’up grade en approche avancée Bâle II) • Une charte d’insertion opérationnelle du rating est en cours de validation. Elle vise à un ancrage du rating au niveau des processus opérationnels, notamment au plan de l’octroi de crédit, la prise de garantie, la tarification selon une approche progressive. Les actions de conduite de changement liées au chantier Bâle II 1 Formation en 2010 et en 2014 2 Guide Bâle II • Le Risk management a procédé à la formation, sur site, de l’ensemble des Centres d’affaires et de la GE sur la réforme Bâle II et l’insertion opérationnelle de la notation interne. Cette formation a concerné 200 exploitants. À cette occasion, le mode opératoire précis de la notation a été rappelé et un guide de notation détaillé a été diffusé. En parallèle, une formation d’une journée sur l’insertion opérationnelle de Bâle II a été assurée au profit de l’Audit Général Groupe. Un focus particulier a été fait sur les points de contrôle concernant l’insertion opérationnelle du rating (taux de notation, rafraichissement des notes, uses tests ...). • Un guide ayant pour objectif de vulgariser les concepts Bâle II à travers la clarification de plusieurs aspects (Méthode IRB pour calcul des FP, notion de défaut bâlois, usage de la notation...) a fait l’objet d’une large diffusion au sein de la banque. • Un guide pratique de notation (principes généraux, processus de notation, usage de la notation...) a fait l’objet d’une diffusion générale au sein de la banque lors du lancement de la campagne de rating en 06/2014. 4 charte d’insertion opérationelle 6 Processus de notation et Affichage de la note 7 3 Guide de notation 5 Comité de crédit Cartographie des risques & Etats de monitoring 8 • Une charte d’insertion opérationnelle à été proposée lors du comité de pilotage Bâle II (janvier 2014) mettant en exergue les impacts de Bâle II au plan des processus de gestion (Distribution, octroi, recouvrement...) et de pilotage. Sensibilisation filiales • Les comités de crédit ont un recours de plus en plus intensif à la notation. En principe, une contrepartie ne pourra pas bénéficier d’une autorisation si elle n’a pas fait l’objet d’une notation au préalable. • Les délégations (niveau de responsabilité des acteurs dans les circuits d’octroi) exprimées en termes de montant du contrat, sont en cours de réaffectation en tenant compte du profil de risque des clients (notation). • Des guidelines relatifs à l’octroi de crédit, à la prise de garantie et à la tarification en tenant compte de la notation sont en cours de validation. • Les notes sont accessibles à l’ensemble du réseau et figurent dans l’ensemble des supports de décision (AF, AT, STFI...). • Les fonctionnalités du système de notation actuel sous EDEN ont été optimisées (calcul de masse via batch, actualisation des facteurs du comportement...). • La gestion du risque dans une logique de pilotage de portefeuille repose désormais sur la cartographie des risques (distribution des encours par classe de risque). Cette cartographie de risque est élaborée selon différents axes d’analyse (Engagement, secteur d’activité, tarification, Réseaux, dossiers échus...) depuis 4 ans. Elle a été élargie à 4500 relations totalisant 91 Mrds grâce à un effort de monitoring rapproché et l’engagement des gestionnaires de risque dans cette démarche. La matrice de transition (variation annuelle de la cartographie) permet de renseigner sur une éventuelle dégradation des risques. • Assistance de la filiale ABT (système de notation opérationnel en 2014). • Mission de cadrage (CBAO, SIB ...) • Elaboration d’un document méthodologique de conception des modèles de notation destiné aux filiales étrangères. VI. GESTION ACTIF PASSIF Les risques structurels de nature ALM se rapportent aux risques de pertes de valeur économique ou de baisse des marges d’intérêts futures compte tenu des décalages de taux, des échéances entre les actifs et passifs de la banque. • Mise en place en 2014 d’une centrale d’informations financières permettant de faire ressortir les ratios moyens par secteur d’activité et d’apprécier l’évolution des indicateurs de la santé financière des entreprises. L’ALM fournit des indicateurs de suivi des risques et de rentabilité attendus sur les différents produits du bilan et décline les règles de gestion à même de limiter l’exposition du bilan de la banque aux risques et de gérer de façon optimale ses positions. • Une approche de capitalisation des connaissances autour de l’approche du risque a été initiée en 2014, à travers le lancement d’une étude détaillée de la Watch List ayant permis de tirer divers enseignements. Ceci étant, la démarche ALM poursuit un processus d’identification, d’évaluation et de gestion des positions de risque prises. La définition des règles d’écoulement et de traitement des postes du bilan à travers des études économiques et financières est l’une des étapes fondamentale de la démarche ALM. • Les systèmes de notation des filiales internationales sont en cours déploiement. Le site ATB (Tunisie) s’est doté d’un outil de notation en 2014 et un nouveau modèle de notation propre à la SIB (Côte d’Ivoire) est en cours de validation. D’autres systèmes de notation sont prévus pour la CBAO (Sénégal) et la SCB (Cameroun) en 2015-2016. Dans un esprit de partage de connaissances, une méthodologie sur la conception des modèles de notation interne a été diffusée au courant de 2014 au profit des responsables du risque filiales. • En collaboration avec la filiale Wafabail, l’entité Risk Management a développé un modèle de notation pour la gestion du risque sur le matériel à acquérir. Le modèle développé couvre l’ensemble des matériels Crédit Bail Mobile de type : Voitures Utilitaires. Ce dispositif de notation vise l’estimation du taux de non récupération sur la valeur de d’acquisition du matériel. Ceci en se basant sur la combinaison des informations sur la marque, la région, le secteur d’activité, le type etc. D’autres modèles sont prévus. Les actions d’assistance au profit des filiales locales se poursuivront en 2015 pour une meilleure couverture des métiers et pour homogénéiser les approches de risque. Une mission de pré-homologation concernant le segment Entreprise a été réalisée conjointement par notre entité d’Audit Général et un cabinet international. Elle a permis de nous conforter sur notre approche méthodologique des systèmes de notation et elle a défini les actions d’amélioration nécessaires pour aligner totalement nos systèmes sur les exigences des approches avancées de Bâle II et les orientations de la banque centrale. A- Conventions et modèles ALM : La Gestion Actif Passif de la banque Attijariwafa bank dispose d’un ensemble de modèles et conventions ALM sur la base de la réalité des encours de la banque et compte tenu des facteurs marchés et économiques à influence sur le comportement des lignes bilancielles de la banque. Ces hypothèses financières sont dynamiques et sont revues régulièrement au moins une fois par an pour pouvoir refléter réellement l’évolution des emplois et ressources de la banque. En effet, la mesure des risques de liquidité, de taux d’intérêt et de change nécessite une prise en charge effective des caractéristiques intrinsèques des contrats, en l’occurrence la maturité, la nature de taux d’intérêt (taux fixe / révisable / variable) et la devise de libellé de chaque poste du bilan doivent être recensées. Par ailleurs, au-delà des caractéristiques contractuelles des postes bilantiels, les options cachées du bilan (possibilités de remboursements anticipés par exemple) et le comportement de la clientèle (en matière notamment de durée de détention des comptes de dépôts) ont été modélisés. L’approche retenue se base sur la production et la projection statique et dynamique des postes du bilan dans le temps jusqu’à extinction des encours en stock et de la production nouvelle issue du budget et du plan stratégique de la banque. 47 Gestion Globale des Risques La modélisation financière ALM du bilan est axée sur : C- Le risque de liquidité • Echéancement du bilan : L’objectif étant de s’assurer que la banque, compte tenu du niveau de la transformation des ressources opérées, pourra faire face à ses engagements par la seule mobilisation de ses actifs et sans difficultés, notamment en cas de situations de retraits massifs des dépôts de la clientèle, de déblocage important des crédits, d’une crise de confiance ou de liquidité générale du marché. - selon les modalités contractuelles pour les postes échéancés - sur la base d’études statistiques pour les postes sans échéance - sur la base des hypothèses budgétaires et stratégiques pour la vision dynamique • Options et comportements clientèles : - options de remboursements (activité de crédit) et les options de retrait des dépôts (activité de collecte) - comportements de prorogations, de renégociation etc. Le risque de liquidité est piloté dans le cadre d’un dispositif ALM mis en place par la banque pour gérer la liquidité en situation courante comme dans l’hypothèse de crise de liquidité. 1. Gestion du risque de liquidité : B- Risque de taux : Les évolutions défavorables de la courbe des taux peuvent impacter négativement les revenus futurs d’intérêts sensibles de la banque. (Exemple : effet d’une hausse des taux d’intérêt sur le coût des financements à court terme de la Banque non adossés aux actifs de mêmes conditions). La sensibilité au risque de taux peut s’expliquer dès lors que les actifs et passifs à taux fixe ou à taux révisable réagissent en décalage temporels et en volumes inégaux (gaps de taux) aux changements de la courbe des taux. 1. Gestion du risque de taux : La gestion du risque de taux d’intérêt vise à immuniser les marges d’intérêt prévisionnelles et l’amputation de la valeur des fonds propres contre des mouvements adverses de taux d’intérêt. L’approche en taux poursuivie porte sur les encours dont les taux resteront fixes sans indexation sur les taux marchés ou déterminés par avances et fixes pour une période donnée. La détermination de ces positions permet de calculer leur sensibilité aux variations du taux d’intérêt (la sensibilité étant définie comme la variation de la VAN de ces positions pour une évolution adverse de la courbe des taux). La politique de taux de la banque consiste à réduire l’exposition au risque en vue de limiter la sensibilité du résultat et de la valeur patrimoniale et ce, par des actions de couverture qui peuvent porter sur certaines activités et sur certaines maturités. La gestion des gaps de taux d’Attijariwafa bank (excédents structurels en taux) consiste à renforcer les actifs clientèles à moyen et long terme de même nature de taux et à défaut par une stratégie de placement des excédents en titres d’Etat sans risque et cessibles. 2. Stress test de taux d’intérêt : Impasses de taux cumulées en périmètre social au 31 décembre 2014 (En milliards de dirhams) 1 mois 6 mois 1 an 2 ans 5 ans -18,0 +9,2 +18,9 +23,9 +23,4 Des simulations de différents scénarios de choc de taux sont effectuées pour déterminer l’impact de tels scénarios sur le PNB et sur la valeur économique des fonds propres. Au 31 décembre 2014, la sensibilité pour 200 bps de choc parallèle des taux à la hausse est de +1,05% sur le PNB et de -2,12% des fonds propres réglementaires. La gestion du risque de liquidité se traduit par : • la mesure de ce risque au travers l’étude des échéanciers contractuels ou modélisés des emplois et des ressources, ce qui permet de mettre en évidence les exigibilités ou impasses de liquidité à différentes échéances. • Une politique de transformation plus adaptée en conséquence de la qualité des ressources collectée et des emplois financés. • La constitution d’une réserve de liquidité constituée des actifs que la banque a la possibilité de transformer en liquidités à très court terme. Cette liquidité peut résulter soit de la cession de l’actif en question sur le marché, soit de l’utilisation du titre sur le marché des repos, soit de la mobilisation du titre auprès de Bank al Maghrib. Au 31 décembre 2014, la valeur des réserves de liquidité de la banque s’élèvent à 54,9 milliards de dirhams. • La partie non grevée de ces réserves de liquidité doit permettre à la banque de : - Couvrir les tombées des ressources ‘wholesale’ à échoir dans 6 mois - Couvrir les GAP de liquidité de la banque en situation normale et en situation de stress - Respecter le seuil minimal exigé par BAM au niveau du nouveau ratio de liquidité (LCR) Au 31 décembre 2014, les reserves de liquidités non grevée s’élèvent à 33,4 milliards de dirhams. Le comité de trésorerie suit et pilote le risque de liquidité à court terme notamment en assurant une veille régulière des conditions du marché, en vérifiant les capacités internes de la banque à faire face aux différents besoins éventuels en liquidité et en pilotant le coefficient de liquidité…. 2. Stress test de liquidité : Les stress test de liquidité permettent d’évaluer la résistance de la banque aux situations extrêmes du point de vue de la liquidité, et de vérifier que cette résistance est conforme au niveau de tolérance défini par Attijariwafa bank. Au sein d’Attijariwafa bank, trois scénarii de crise sont élaborés : • Un scénario de stress idiosyncratique (spécifique à la banque); • Un scénario de stress systémique (dû à une crise du marché) ; • Un scénario de stress global (combinaison des deux stress précédents). Exposition : Impasses de liquidités cumulées au 31 décembre 2014 (En milliards de dirhams) 1 mois 6 mois 1 an 2 ans 5 ans -19,4 +32,1 +23,2 +23,0 +16,4 Ainsi, le Comité ALM, présidé par le Président Directeur Général, est tenu trimestriellement pour acter et décider sur les points suivants : • Organisation et suivie de la fonction gestion actif passif du groupe; • Validation des méthodologies et conventions de gestion actif/passif; • Fixation des limites ALM et veille sur leur respect; Le besoin de refinancement sur 1 mois s’explique par les tombées des avances BAM et pensions et emprunts interbancaires. À partir de 6 mois, les crédits commencent à se rembourser dans des proportions importantes et dépassent les tombées des ressources, d’où des impasses positives au-delà de 6 mois. D- Risque de change • Supervisions du risque global de taux, du risque de change et du risque de liquidité; • Fixation des règles internes en matière de risques financiers et de gestion du bilan; • Veille sur l’application de la réglementation prudentielle; • Définition de la politique de placement et de financement de la banque. Le risque de change est le risque de baisse de la marge nette en devise, de dépréciation de la valeur d’un actif (créance ou avoir), d’une hausse d’un passif (dette) ou d’un engagement hors bilan libellé en devise étrangère suite à l’évolution adverse des cours des monnaies. Dans la banque, trois grandes familles de positions de change sont générées et font l’objet d’une gestion régulière. • Risque de change structurel : résulte des investissements durables dans des actifs en devises : Il s’agit essentiellement des participations de la banque à l’étranger et présentent à fin 2014 un encours de l’ordre de 7,4 milliards de dirhams. • Le risque de change opérationnel : Il porte principalement sur les activités courantes de collecte, de crédits de la banque en devises ainsi que du change à terme exprimé par la clientèle en couverture de leur besoins à terme en devise. • Le risque de change transactionnel : il s’agit des opérations en devises initiées et gérées par la salle des marchés de la banque pour son propre compte Les positions opérationnelles et transactionnelles font l’objet d’un suivi régulier (en limite et en sensibilité) par la direction Gestion Globale des Risques. Gouvernance ALM de la banque: La politique ALM de la banque est pilotée dans le cadre d’un Comité ALM qui a pour responsabilités de déterminer les grandes orientations de la banque en matière d’organisation de la gestion des risques financiers, de la stratégie de couverture et de gestion globale du bilan. Le comité ALM est chargé de définir le cadre global ALM de la liquidité, du risque de taux d’intérêt et de change, gestion du fonds de roulement, orientation de la stratégie de financement et de placement de la banque compte tenu des conditions du marché. 49 Gestion Globale des Risques Pilier III : Informations quantitatives et qualitatives La publication des informations financières portant sur les fonds propres et sur les risques s’effectue sur base consolidée conformément à l’article 2 de la directive 44/G/2007. Certaines informations sont publiées sur base individuelle pour le périmètre siège et les filiales significatives, conformément à l’article 8 de la même directive. Le troisième pilier de l’accord de Bâle vise à promouvoir la discipline de marché à travers la publication d’un ensemble de données venant compléter la communication financière. L’objectif de cette communication est de permettre aux acteurs de marché d’apprécier des éléments d’information essentiels sur les fonds propres, les expositions aux différents types de risques, les procédures d’évaluation des risques et, par conséquent, l’adéquation des fonds propres de l’établissement à son profil de risque. 1. Gestion du Capital et Adéquation des Fonds Propres 1-1 Composition des Fonds Propres En juin 2014, la réglementation prudentielle de Bank Al-Maghrib accompagnant l’adoption de la norme Bâle 3 est entrée en vigueur. Ainsi, le Groupe Attijariwafa bank est tenu de respecter sur base individuelle et consolidée un ratio sur fonds propres de base au moins égal à 5,5%, un ratio sur fonds propres de catégorie 11 au moins égal à 6,5% et un ratio sur total fonds propres de catégorie 1 et de catégorie 22 au moins égal à 9,5%. A ces seuils, s’ajoute l’obligation de constituer un coussin de conservation (à partir des fonds propres de base) équivalent à 2,5% des risques pondérés. En intégrant le coussin de conservation, les seuils minimums sont de 8% pour le ratio sur fonds propres de base (CET1), 9% pour le ratio sur les fonds propres de catégorie 1 et 12% sur le total. À fin décembre 2014, conformément à la circulaire 14/G/2013, les fonds propres prudentiels du groupe Attijariwafa bank sont composés des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2. Les fonds propres de catégorie 1 sont déterminés à partir des fonds propres de base et des fonds propres additionnels en tenant compte des retraitements prudentiels. Ces retraitements consistent principalement en l’anticipation des dividendes à distribuer, de la déduction des écarts d’acquisition et des actifs incorporels ainsi que des participations3 ne figurant pas dans le périmètre de consolidation et détenues dans le capital des établissements de crédit et assimilés au Maroc et à l’étranger et des entités exerçant les opérations connexes à l’activité bancaire au Maroc et à l'étranger ainsi que des filtres prudentiels. Les fonds propres de catégorie 2 sont composés essentiellement de dettes subordonnées dont l’échéance initiale est d’au moins 5 ans. Une décote de 20% annuellement est appliquée aux dettes subordonnées de maturité résiduelle inférieure à 5 ans. Les fonds propres de catégorie 2 sont limités à 3% des risques pondérés. (en milliers de dirhams) 31/12/2014 30/06/2014 Fonds propres de catégorie 1 Eléments à inclure dans les fonds propres de base Capital social ou dotation Réserves Résultat net bénéficiaire non distribué Intérêts minoritaires créditeurs Fonds propres de base non éligibles Eléments à déduire des fonds propres de base Fonds propres de base après déduction (CET1) Fonds propres additionnels (AT1) Fonds propres de catégorie 2 Dettes subordonnées à durée initiale supérieure ou égale à cinq ans Plus-values latentes résultant de la détention des titres de placement Autres éléments Fonds propres de catégorie 2 non éligibles Total des fonds propres réglementaires 30 751 383 29 895 798 38 668 752 37 355 485 2 035 272 30 614 460 2 714 459 3 304 561 -362 712 2 035 272 30 828 007 1 453 703 3 437 483 -398 981 -7 554 657 -7 459 687 30 751 383 29 895 798 7 287 511 7 287 511 7 520 000 6 960 340 297 636 243 880 148 239 143 291 -48 500 -60 000 38 668 758 37 183 308 À fin Décembre 2014, les fonds propres de base réglementaires du Groupe s’élèvent à 30 751 383 KDH. Les fonds propres de catégorie 2 du Groupe s’établissent, pour leur part, à 7 287 511 KDH. Le total des Fonds propres ressortent à 38 668 758 KDH, en augmentation de 4,0% par rapport à juin 2014. 1-2 Adéquation des Fonds propres (ICAAP)4 Dans le cadre de Pilier III, Attijariwafa bank a mis en place un processus prévisionnel de suivi et d’évaluation de l’adéquation des fonds propres afin de s’assurer que ses fonds propres couvrent en permanence son exposition au risque, conformément aux règles dictées par le régulateur. 1-3 Exigence en Fonds Propres Au 31 décembre 2014, le total des risques pondérés au titre du Pilier 1, conformément à la circulaire 26/G/2006 (normes de calcul des exigences en fonds propres au titres des risques de crédit, de marché en méthode strandard) pour le Groupe Attijariwafa bank s’élève à 306 089 175 KDH. Les risques pondérés sont calculés en méthode standard pour les risques de crédit, de contrepartie et les risques de marché et en méthode d’indicateurs de base pour les risques opérationnels. (en milliers de dirhams) Risque de Crédit et de Contrepartie Risque de Crédit (5) Risque de Contrepartie Risque de Marché Risque Opérationnel Total 31/12/2014 30/06/2014 268 116 113 265 023 075 267 312 600 263 946 100 803 513 1 076 988 6 263 713 8 962 775 31 709 363 30 622 463 306 089 175 304 608 313 1) F onds propres de catégorie 1 sont constitués des fonds propres de base et des fonds propres additionnels (tout instrument pouvant être converti en fonds propres de base ou déprécié dès que le ratio sur fonds propres de base est inférieur à un seuil prédéterminé au moins égal à 6%) après application des déductions et des retraitements prudentiels 2) Fonds propres de catégorie 2 sont principalement constitués d’instruments dont la l’échéance initiale est d’au moins 5 ans, des plus-values latentes sur les titres de placement et des provisions pour risques généraux (article 24 de la 14/G/2013) 3) Les participations détenues à plus de 10% dont la valeur historique est inférieure à 10% des fonds propres de base du groupe sont pondérés à 250%. 4) Internal Capital Adequacy Assessment Process 5) y compris le risque de crédit sur les autres actifs (immobilisations corporelles, divers autres actifs et titres de participation) Pilier I Méthode Risque d'Évaluation Couvert et de Gestion Risque de Crédit et de Contrepartie Risque de Marché √ √ Risque Opérationnel √ 7,0 % 0,3 % 8,7 % Méthode Standard Méthode Standard BIA (Basic Indicator Approach) 1-4 Ratio de Solvabilité Au 31 décembre 2014, le ratio Groupe sur Fonds Propres de base (CET1) est de 10,05 % et le ratio de solvabilité se fixe à 12,63 %. Risque de crédit bilan 84,0 % Risque de crédit hors bilan Autres Actifs Risque de contrepartie (en milliers de dirhams) 31/12/2014 30/06/2014 Fonds propres de catégorie 1 30 751 383 Total Fonds Propres 38 668 758 Risques Pondérés 306 089 174 Ratio sur Fonds Propres de Base (CET1) 10,05% Ratio de Solvabilité 12,63% 29 895 798 37 183 308 304 608 310 9,81% 12,21% 2. Dispositif mis en place pour identifier, mesurer et gérer les différents risques 2-1 Méthode d’évaluation des éléments relevant du portefeuille de négociation Les Actions, Titres en devise, Matières Premières sur marché organisé, Matières Premières sur marché gré à gré sont évalués au prix du marché. Les options de change sont évaluées avec le modèle GarmanKohlhagen6. 2-2 Risque de contrepartie net sur instruments dérivés L’équivalent risque de crédit pondéré sur instruments dérivés au 31 décembre 2014 s’élève à 803 010 KDH. La répartition de cette exposition par segment se présente comme suit : (en milliers de dirhams) Classe d'exposition Établissements de crédit et assimilés Clientèle Total Equivalent risque de crédit 222 758 580 252 803 010 2-5 Risque de contrepartie : expositions couvertes par des sûretés Le total des sûretés financières sur les expositions soumises à un risque de contrepartie, s’élève à 3 422129 KDH. Celles-ci couvrent essentiellement les pensions livrées ou reçues. (en milliers de dirhams) Expositions nettes 15 258 227 2-4 Niveau d’exposition relatif au risque de contrepartie Le risque de contrepartie représente 0,3% du total risque de crédit. Il concerne les cessions temporaires et les produits dérivés du portefeuille bancaire et du portefeuille de négociation. 3 422 129 2-6 Garanties (en milliers de dirhams) Expositions garanties Souverains 828 592 Institutionnels 16 896 914 Clientèle Établissements de crédit et assimilés au Maroc et à l'étranger Total 9 779 892 545 620 28 051 018 2-7 Concentration du risque de crédit résultant des techniques d’atténuation du risque Les garanties et les sûretés présentées dans le tableau ci-dessous ne tiennent compte que des sûretés et des garanties éligibles en méthode standard conformément à la circulaire 26/G/2006. (en milliers de dirhams) Expositions Expositions nettes avant Expositions couvertes ARC et avant garanties par des pondération sûretés 2-3 Impact de la dégradation de la notation externe de qualité de crédit sur le montant des sûretés réelles à fournir Conformément à la circulaire 26/G/2006, Attijariwafa bank a opté pour l’application d’une pondération de 100% à toutes les créances sur les entreprises indépendamment de leur notation externe. Expositions couvertes par des sûretés Souverains Institutions Établissements de crédit et assimilés Grande Entreprise Petite et Moyenne Entreprise Très Petite Entreprise Clientèle de détail Total 41 435 573 17 452 633 828 592 16 896 914 160 155 0 28 092 128 545 620 3 444 664 214 687 679 9 761 786 2 454 358 30 164 449 16 559 0 1 986 552 77 214 299 411 033 313 1 299 247 28 051 018 974 47 535 404 53 595 555 6) Modèle dérivé de Black & Scholes pour application aux options de change 51 Gestion Globale des Risques 3. É léments d’information sur base individuelle des filiales significatives Ci-dessous les éléments d’information, relatifs à la solvabilité des filiales du Groupe. Le périmètre siège correspond aux encours portés par le siège. Attijariwafa bank (en milliers de dirhams) Attijariwafa bank Régulateur Minimum requis Fonds propres créances pondérées Ratio Bank Al Maghrib 12% 26 792 620 209 137 031 12,81% Régulateur Minimum requis Fonds propres créances pondérées Ratio ACPR 13 % 40 253 077 265 574 737 15,15% Régulateur Minimum requis Fonds propres créances pondérées Ratio BCT 10 % 345 359 3 159 233 10,93% Régulateur Minimum requis Fonds propres créances pondérées Ratio Bank Al Maghrib 12% 1 380 769 11 103 725 12,44% Régulateur Minimum requis Fonds propres créances pondérées Ratio Bank Al Maghrib 12 % 975 701 8 129 864 12,00 % Régulateur Minimum requis Fonds propres créances pondérées Ratio Bank Al Maghrib 12 % 52 045 255 356 20,38% Régulateur Minimum requis Fonds propres créances pondérées Ratio Bank Al Maghrib 12 % 139 428 1 158 842 12,03 % Régulateur Marge Minimum de la Marge de Solvabilité Ratio DAPS 4 976 656 1 610 412 309,03 % Attijariwafa bank Europe (en euros) Attijariwafa Europe ACPR : Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution Attijaribank Tunisie (en milliers de dinars tunisiens) Attijari bank Tunisie BCT : Banque Centrale de Tunisie Wafasalaf (en milliers de dirhams) Wafasalaf Wafabail (en milliers de dirhams) Wafabail Wafa Immobilier (en milliers de dirhams) Wafa Immobilier Attijari Factoring (en milliers de dirhams) Attijari Factoring Wafa Assurance (en milliers de dirhams) Wafa Assurance DAPS : Direction des Assurances et de la Prévoyance Sociale CBAO (en millions de FCFA) Régulateur Minimum requis Fonds propres créances pondérées Ratio BCEAO 8 % 63 754 426 603 14,94 % CBAO BCEAO : Banque Centrale des États de l'Afrique de L'Ouest 4. Gouvernance d’entreprise Le système de gouvernance mis en place respecte les principes généraux du gouvernement d’entreprise. Ce système se compose de six organes de contrôle et de gestion, issus du conseil d’administration. Conseil d’administration Le Conseil d’Administration (CA) est constitué d’un groupe de personnes, morales ou physiques (les administrateurs), chargé de diriger la banque. Il est nommé par l’assemblée des actionnaires. Le CA comprend plusieurs membres, dont un président et un secrétaire. Toute personne morale membre du CA désigne une personne physique pour la représenter. L’organisation, le fonctionnement et les prérogatives du Conseil d’Administration sont fixés par le statut de la banque et dépendent du droit national. 4-1 Comité de Direction Générale Le comité de direction générale réunit les responsables des pôles sous la présidence du Président Directeur Général. Ce comité, qui se tient une fois par semaine, assure une vue synthétique des activités opérationnelles dans les différents secteurs, le pilotage des grands projets stratégiques et la préparation des questions à soumettre au conseil d’administration, dans une démarche collégiale. Ce comité traite des sujets internes qui concernent le quotidien de la banque ainsi que ses filiales. Il ne concerne ni la stratégie de la banque ni ses perspectives. Membres Date d’entrée en fonction Fonction M. Boubker JAI Président Directeur Général Directeur Général Délégué M. Omar BOUNJOU Directeur Général Délégué 2003 M. Ismail DOUIRI Directeur Général Délégué 2008 M. Talal EL BELLAJ Directeur Général Délégué 2014 M. Mohamed EL KETTANI 2007 2003 4-2 Comité de Direction et de Coordination Sous la présidence du Président Directeur Général ou d’au moins deux directeurs généraux, le Comité de Direction et de Coordination est une instance d’échange et de partage d’informations. Plus particulièrement le Comité : − assure la coordination d’ensemble entre les différents programmes du Groupe et se concentre principalement sur l’examen des indicateurs clés de performance ; − prend acte des grandes orientations stratégiques et de la politique générale du Groupe, ainsi que des décisions et des priorités arrêtées dans les instances ad hoc ; − prend les décisions fonctionnelles et opérationnelles pour maintenir les objectifs et maximiser les résultats. D’une périodicité mensuelle, le Comité de Direction et de Coordination est composé des membres de la Direction Générale et des responsables des principaux domaines d’activité. Membres M. Mohamed EL KETTANI Fonction Président Directeur Général Responsable du pôle M. Omar BOUNJOU Banque de Détail Responsable du pôle M. Ismail DOUIRI Finances, Technologie et Opérations Responsable du Pôle Banque de Financement M. Boubker JAI et Investissement, de Marchés des Capitaux & Filiales Financières Responsable de la Gestion M. Talal EL BELLAJ Globale des Risques Responsable de la Région M. Saad BENJELLOUN du Grand Casablanca Responsable de la Région M. Saad BENWAHOUD Nord-Ouest Responsable de la Région M. Said SEBTI Nord-Est M. Mohamed Responsable de la Région BOUBRIK Sud-Ouest Responsable du Marché M. Rachid des Marocains Résidant EL BOUZIDI à l’Étranger M. Fouad MAGHOUS Responsable de la Région Sud Titre Président Directeur Général Directeur Général Directeur Général Directeur Général Responsable Supports & Moyens du pôle Banque de Détail Responsable de la Mme Saloua BENMEHREZ Communication Groupe Responsable Audit Général M. Ismail EL FILALI Groupe Mme Malika Responsable du Conseil Juridique Groupe EL YOUNSI Mme Noufissa Responsable de la Banque Privée KESSAR M. Rachid KETTANI Responsable Finances Groupe Mme Soumaya Responsable des Systèmes d’Information Groupe LRHEZZIOUI Responsable du Marché des M. Driss MAGHRAOUI Particuliers & Professionnels Responsable des Services M. Mohamed SOUSSI et Traitements Groupe M. Younes BELABED Directeur Général Adjoint Directeur Général Adjoint Directeur Général Adjoint Directeur Exécutif Directeur Exécutif Directeur Exécutif Directeur Exécutif Directeur Exécutif Directeur Exécutif Directeur Exécutif Directeur Exécutif 4-3 Autres Comités issus du Conseil d’Administration • Comité Stratégique : Présidé par le Président Directeur Général, ce comité suit les réalisations opérationnelles et les projets stratégiques du Groupe. Ce comité se réunit tous les deux mois. Membres M. Mohamed EL KETTANI M. Hassan OURIAGLI M. Abdelmjid TAZALOUI M. José REIG Fonction Président Directeur Général Attijariwafa bank Administrateur - Représentant SNI Administrateur Administrateur • Comité des Grands Risques : Le Comité des Grands Risques, qui se réunit sur convocation du Président Directeur Général, examine et se prononce sur le sort des engagements et des investissements au-delà d’un certain seuil. Membres M. Mohamed EL KETTANI M. Hassan OURIAGLI M. José REIG Membres invités M. Ismail DOUIRI Directeur Général Directeur Exécutif M. Talal EL BELLAJ Fonction Président Directeur Général Attijariwafa bank Administrateur - Représentant SNI Administrateur Directeur Général - Pôle Finances, Technologie et Opérations Directeur Général - Gestion Globale des Risques • Comité d’Audit et des Comptes : Le comité d’Audit et des Comptes assure le suivi des fonctions Risque, Audit, Contrôle Interne, Comptabilité et Conformité. Ce comité se tient tous les trimestres. Directeur Exécutif Membres Directeur Exécutif M. Abed YACOUBI-SOUSSANE Président M. Abdelmjid TAZLAOUI Administrateur M. José REIG Administrateur Membres invités Directeur Général Adjoint - Gestion M. Talal EL BELLAJ Globale des Risques M. Ismail EL FILALI Directeur Exécutif - Audit Général M. Rachid KETTANI Directeur Exécutif - Finances Groupe Directeur Exécutif Directeur Général M. Hassan BEDRAOUI DG Attijariwafa bank Europe Adjoint M. Mouaouia Responsable de la Banque Directeur Général ESSEKELLI Transactionnelle Groupe Adjoint Responsable du Marché Directeur Général M. Hassan BERTAL de l’Entreprise Adjoint Responsable de la Banque de Directeur Général M. Chakib ERQUIZI Marchés des Capitaux Groupe Adjoint Responsable du Capital Directeur Général M. Omar GHOMARI Humain Groupe Adjoint Mme Wafaa Responsable Logistique Directeur Général GUESSOUS et Achats Groupe Adjoint Directeur Général M. Mounir OUDGHIRI Responsable de la BDI Adjoint Responsable Banque Directeur Général M. Youssef ROUISSI de Financement & Adjoint d’Investissement Groupe Fonction • Comité des Nominations et des Rémunérations : D’une périodicité annuelle, le comité des nominations et des rémunérations gère les nominations et les rémunérations des principaux dirigeants du groupe. Membres Fonction M. Mounir EL MAJIDI M. Hassan OURIAGLI M. José REIG Administrateur - Représentant SIGER Administrateur - Représentant SNI Administrateur 53 Résolutions de l’Assemblée Générale Ordinaire Projet de résolutions de l’Assemblée Générale Ordinaire • Première résolution L’ Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture des rapports du Conseil d’Administration et des Commissaires aux Comptes sur l’exercice clos au 31 décembre 2014, approuve expressément les états de synthèse dudit exercice tels qu’ils lui ont été présentés, ainsi que les opérations traduites dans ces états ou résumées dans ces rapports se soldant par un bénéfice net de 3.544.113.989,36 dirhams. • Deuxième résolution L’ Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux Comptes, sur les conventions relevant des articles 56 et suivants de la loi 17/95 relative aux sociétés anonymes telle que modifiée et complétée par la loi 20/05, approuve les conclusions dudit rapport et les conventions qui y sont mentionnées. • Troisième résolution L’ Assemblée Générale approuve l’affectation des résultats proposée par le Conseil d’Administration à savoir : Résultat net de l’exercice Report des exercices précédents BENEFICE DISTRIBUABLE REPARTITION : Dividende statutaire 6 % Somme nécessaire pour porter le dividende par action à 10 dirhams SOIT UN TOTAL DE DISTRIBUTION DE Mise en réserves extraordinaires Report à nouveau 3.544.113.989,36 6.509.709,04 3.550.623.698,40 122.116.335,60 1.913.155.924,40 2.035.272.260,00 1.509.000.000,00 6.351.438,40 En conséquence, l’Assemblée Générale Ordinaire décide d’attribuer à chacune des actions composant le capital social, pour une année de jouissance, un dividende de 10 dirhams qui sera mis en paiement à partir du 1er juillet 2015, au siège de la banque conformément à la réglementation en vigueur. • Quatrième résolution En conséquence des résolutions précédentes, l’Assemblée Générale confère aux membres du Conseil d’Administration, quitus définitif et sans réserve, de leur gestion pendant l’exercice dont les comptes ont été ci-dessus approuvés et aux Commissaires aux Comptes pour leur mandat durant ledit exercice. • Cinquième résolution L’ Assemblée Générale fixe le montant des jetons de présence à allouer aux membres du Conseil d’Administration au titre de l’exercice 2015 à 4.000.000 DH. Le Conseil d’Administration répartira cette somme entre ses membres, dans les proportions qu’il jugera convenables. • Sixième résolution L’ Assemblée Générale, après avoir constaté que le mandat d’Administrateur de la SIGER représentée par M. Mohamed Mounir El Majidi, venait à échéance à l’issue de la présente Assemblée, décide de renouveler ledit mandat pour la durée statutaire de six années, qui expirera par conséquent le jour de l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2020. • Septième résolution L’ Assemblée Générale prend acte de la démission de son poste d’Administrateur de M. Hassan Ouriagli et de sa désignation en tant que représentant permanent de la SNI. • Huitième résolution L’ Assemblée Générale, ratifie la cooptation, décidée par le Conseil d’Administration du 9 décembre 2014, de Monsieur Abdelmjid Tazlaoui en qualité d’Administrateur en remplacement de Monsieur Hassan Ouriagli et ce pour la durée restant à courir du mandat de ce dernier, qui expirera par conséquent le jour de l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2016. • Neuvième résolution L’ Assemblée Générale prend acte de ce qui lui a été rendu compte par le Conseil d’Administration relativement aux pouvoirs qui lui ont été conférés pour procéder à la réalisation d’augmentations de capital réservées aux salariés de la société et de ses filiales au Maroc et à l’étranger. • Dixième résolution L’ Assemblée Générale donne tous pouvoirs au porteur d’un original ou d’une copie des présentes pour accomplir les formalités de publicité ou autres prescrites par la loi. 55 Comptes consolidés Attestation des commissaires aux comptes Comptes Consolidés au 31 décembre 2014 47, rue Allal Ben Abdellah 20 000 Casablanca - Maroc 37, Bd Abdellatif Ben Kaddour 20 050 Casablanca - Maroc GROUPE ATTIJARIWAFA BANK RAPPORT D’AUDIT SUR LES ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDES EXERCICE DU 1er JANVIER AU 31 DÉCEMBRE 2014 Nous avons effectué l'audit des états financiers consolidés ci-joints d’ATTIJARIWAFA BANK et ses filiales (Groupe ATTIJARIWAFA BANK), comprenant le bilan au 31 décembre 2014, ainsi que le compte de résultat, l’état du résultat global, l'état des variations des capitaux propres et le tableau des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, et des notes contenant un résumé des principales méthodes comptables et d'autres notes explicatives. Ces états financiers font ressortir un montant de capitaux propres consolidés de KMAD 40.401.978 dont un bénéfice net consolidé de KMAD 5.140.484. Responsabilité de la Direction La direction est responsable de l'établissement et de la présentation sincère de ces états financiers, conformément aux Normes Internationales d'Information Financière (IFRS). Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d'un contrôle interne relatif à l'établissement et la présentation des états financiers ne comportant pas d'anomalie significative, que celles-ci résultent de fraudes ou d'erreurs, ainsi que la détermination d'estimations comptables raisonnables au regard des circonstances. Responsabilité de l’Auditeur Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession applicables au Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique, de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative. Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournis dans les états de synthèse. Le choix des procédures relève du jugement de l'auditeur, de même que l'évaluation du risque que les états financiers contiennent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d'erreurs. En procédant à ces évaluations du risque, l'auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l'entité relatif à l'établissement et la présentation des états financiers afin de définir des procédures d'audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité de celui-ci. Un audit comporte également l'appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l'appréciation de la présentation d'ensemble des états financiers. Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Opinion sur les états financiers À notre avis, les états financiers consolidés cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière du Groupe ATTIJARIWAFA BANK constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation au 31 décembre 2014, ainsi que de la performance financière et des flux de trésorerie pour l'exercice clos à cette date, conformément aux normes et principes comptables décrits dans l’état des informations complémentaires consolidé. Casablanca, le 24 mars 2015 Les Commissaires aux Comptes FIDAROC GRANT THORNTON ERNST & YOUNG Faïçal MEKOUAR Associé Bachir TAZI Associé comptes consolidés 1- Normes et principes comptables appliqués par le groupe Attijariwafa bank 1.1 Contexte L’application des normes IFRS est obligatoire pour les Etablissements de crédit à partir de l’exercice clos le 31/12/2008. L’objectif primordial des autorités réglementaires est de doter les Etablissements de crédit d’un cadre de comptabilité et d’information financière conforme aux standards internationaux en termes de transparence financière et de qualité de l’information fournie. Le Groupe Attijariwafa bank a anticipé la mise en œuvre du projet d’adoption des normes internationales d’information financière IFRS pour les comptes consolidés au premier semestre 2007 avec l’exercice 2006 comme comparatif. Les changements essentiels en termes d’impacts, notamment sur l’organisation des systèmes sont : • De nouvelles catégories d’actifs financiers basés sur l’intention et le marché : titres en AFS (Available For Sale), titres détenus jusqu’à l’échéance, titres par juste valeur en résultat, titres classés en prêts et créances ; • De nouveaux modes d’évaluation introduits pour les instruments financiers basés sur l’intention et le marché ; • De nombreuses informations à gérer en attributs : caractère réescomptable ou non, agent économique, durée initiale, etc; Parmi les entités sur lesquelles l’Etablissement de crédit exerce une influence notable et qui doivent être consolidées figurent les entités ad hoc quelle que soit leur forme juridique et le pays d’exercice de leur activité. Une entité ad hoc doit être consolidée lorsqu’en substance elle est contrôlée par l’Etablissement de crédit assujetti, et ce même en l’absence d’un lien capitalistique entre eux. Une entité ad hoc est une structure juridique distincte créée spécifiquement pour réaliser un objectif limité et bien défini (par exemple, effectuer une location ou une titrisation d’actifs financiers). Une entité est exclue de la consolidation si : • Elle est contrôlée de façon temporelle ; c'est-à-dire acquise et détenue dans l’unique perspective de sa sortie ultérieure dans les 12 mois ; • Elle représente des actifs détenus à des fins de transactions et comptabilisés à la juste valeur et avec une variation de la juste valeur au compte de résultat (comptabilisation selon IAS 39). La nature du contrôle détermine la méthode de consolidation à savoir : Intégration globale pour les entités contrôlées exclusivement selon la norme IFRS 10 « Etats financiers consolidés » et la mise en équivalence pour les entreprises associées et les coentreprises selon la norme IAS 28 « Participations dans des entreprises associées et des coentreprises ». Une filiale est incluse dans le périmètre de consolidation même si ses activités sont différentes de celles des autres entités du Groupe. Options retenues par Attijariwafa bank : • L’application de la juste valeur pour l’évaluation de l’ensemble des éléments d’actif et du passif avec des tests de dépréciation chaque fois qu’il y a un risque de dépréciation de la valeur ; Définition de périmètre : • L’application du principe de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique ; • Attijariwafa bank doit détenir, directement ou indirectement, au moins 20 % de ses droits de vote existants et potentiels. • La disparition de l’hors bilan ; • L’une des limites suivantes est atteinte : • La suppression de la provision pour risques généraux dans la mesure où les provisions inscrites doivent être justifiées et mesurées ; − Le total du bilan de la filiale est supérieur à 0,5% du total bilan consolidé, • Le changement du périmètre de consolidation pour intégrer les entités ad-hoc et les OPCVM ; − La situation nette de la filiale est supérieure à 0,5% de la situation nette consolidée, • L’enrichissement des annexes pour donner à l‘investisseur une information fiable et exhaustive. − Le chiffre d’affaires ou produits bancaires de la filiale sont supérieurs à 0,5% des produits bancaires consolidés, Le Groupe Attijariwafa bank a appliqué les nouvelles normes, amendements et interprétations approuvés par l'International Accounting Standards Board (IASB) pour ses comptes consolidés arrêtés au 31 décembre 2014. Les titres de participation sur lesquelles le Groupe n’a aucun contrôle, ne sont pas intégrés au niveau du périmètre même si leur contribution remplie les critères présentés ci-avant. Afin de définir les sociétés à intégrer dans le périmètre de consolidation, les critères suivants doivent être respectés : 1.2 Normes Comptables appliquées Exception : Une entité ayant une contribution non significative doit intégrer le périmètre de consolidation si elle détient des parts dans des filiales qui vérifient un des critères ci-dessus décrits. 1.2.1 Consolidation : La consolidation des entités ad hoc La détermination d’un périmètre de consolidation suppose l’intégration de toutes les entités, étrangères et nationales, sur lesquelles le Groupe exerce un contrôle exclusif, un contrôle conjoint ou une influence notable. Les OPCVM dédiés sont consolidés conformément à IFRS 10 qui explicite la consolidation des entités ad hoc et plus particulièrement les fonds sous contrôle exclusif. Les exclusions du périmètre de consolidation : Une entité contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque dès son acquisition, les titres de cette entité sont détenus uniquement en vue d’une cession ultérieure à brève échéance. Ces titres sont évalués à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les participations (hors participations majoritaires) détenues par des entités de capital-risque sont également exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. Les méthodes de consolidation : Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 « Etats financiers consolidés » et IAS 28 « Participations dans des entreprises associées et des coentreprises ». Elles résultent de la nature de contrôle exercé par Attijariwafa bank S.A. sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale. 1.2.2 Immobilisations corporelles Une immobilisation corporelle est un bien par nature durable détenu par l’entreprise pour être utilisé par elle même ou loué à des tiers. Pour l’évaluation d’une immobilisation corporelle, une entité doit choisir une des méthodes suivantes : Le modèle du coût ou le modèle de la réévaluation. Le modèle du coût C’est le traitement de référence de toute évaluation ultérieure à la comptabilisation initiale d’une immobilisation corporelle. Le coût correspond au coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeurs. Le modèle de la réévaluation Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation corporelle dont la juste valeur peut être évaluée de manière fiable doit être comptabilisée à son montant réévalué. Il s’agit de sa juste valeur à la date de réévaluation diminuée du cumul des amortissements ultérieurs et du cumul des pertes de valeur ultérieures. La fréquence de réévaluation dépend des fluctuations de la juste valeur des immobilisations en cours de réévaluation. Lorsque la juste valeur d’un actif réévalué diffère significativement de sa valeur comptable, une nouvelle réévaluation est nécessaire. Les règles d’amortissement par composants significatifs : Chaque élément significatif d’une immobilisation corporelle doit être comptabilisé séparément comme un composant et amorti de façon systématique sur sa durée d’utilité propre, de manière à refléter le rythme de consommation des avantages économiques. Les conditions d’amortissement relatives au montant amortissable : La base amortissable d’un actif correspond au coût de l’actif (ou montant réévalué) diminué de sa valeur résiduelle. La dotation aux amortissements d’un exercice est généralement comptabilisée dans le résultat. Toutefois, lorsque les avantages économiques futurs représentatifs de cet actif sont absorbés dans la production d’autres actifs, la dotation aux amortissements fait partie du coût des autres actifs et est considérée comme incluse dans leurs valeurs comptables. A titre d’exemple, l’amortissement des installations de production est inclus dans les coûts de fabrication des stocks (IAS2). Les durées et méthodes d’amortissement doivent être revues périodiquement par l’entreprise. En cas de révision de ces hypothèses, un changement d’estimation comptable doit être comptabilisé. De même, les dotations aux amortissements de l’exercice en cours et des exercices futurs doivent être ajustées. L’amortissement est comptabilisé, même si la juste valeur de l’actif est supérieure à sa valeur comptable, et ceci tant que la valeur résiduelle n’excède pas sa valeur comptable. La valeur résiduelle : C’est le prix actuel de l’actif en tenant compte de l’âge et de l’état estimés de l’immobilisation à la fin de sa durée d’utilité. En pratique, c’est souvent une valeur immatérielle qui n’inclut pas les effets de l’inflation. Elle doit être réajustée à chaque date de clôture. La durée d’utilité : La durée d’utilité est la période pendant laquelle l’entité s’attend à utiliser un actif. L’amortissement d’un actif débute quand cet actif est disponible pour être utilisé. Par conséquent, l’amortissement d’un actif cesse quand l’actif est sorti du bilan. Pour la détermination de la durée d’utilité, l’ensemble des facteurs suivants est pris en considération : • L’usage attendu de cet actif : cet usage est évalué par référence à la capacité ou à la production physique attendue de cet actif ; • L’usure physique attendue, qui dépend des facteurs d’activité telles que les cadences auxquelles est utilisé l’actif et le programme de maintenance, les soins apportés et la maintenance de l’actif en dehors de sa période d’utilisation ; • L’obsolescence technique ou commerciale découlant de changements ou d’améliorations dans la préparation, ou d’une évolution de la demande de marché pour le produit ou le service fourni par l’actif ; • Les limites juridiques ou similaires sur l’usage de l’actif, telles que les dates d’expiration des contrats de location. Les coûts d’emprunt : La norme IAS 23 « Coûts d’emprunt » supprime la possibilité de comptabiliser immédiatement en charges les coûts d'emprunt qui sont directement attribuables à l'acquisition, la construction ou la production d'un actif éligible. L'ensemble de ces coûts d'emprunt doit être incorporé dans le coût de l'actif. Les autres coûts d'emprunt doivent être comptabilisés en charges. 59 comptes consolidés Il est plus aisé de décomposer le coût historique d’origine selon la répartition du coût actuel à neuf en fonction des données techniques. Options retenues par Attijariwafa bank Evaluation La norme Groupe est de ne pas adopter l’option réévaluation prévue en IAS 16. Cependant, il est possible pour une entité du Groupe d’opter pour l’option juste valeur (IFRS1) pour un ou plusieurs immeubles sans justification de ce choix avec comme contrepartie un compte de capitaux propres. Durée d’amortissement Ce coût d’entrée n’est pas à retraiter rétrospectivement en fonction de la répartition charge/immobilisation des frais accessoires d’acquisition. Par contre pour toutes les acquisitions postérieures au 01/01/2006, un suivi différencié est opéré entre le coût d’entrée normes locales et normes IFRS. À cet effet, les frais d’acquisition non encore amortis en tant que charges à répartir au 01/01/06 sont à retraiter en contrepartie des capitaux propres. Valeur résiduelle : La norme Groupe est de ne pas multiplier les plans d’amortissement et d’avoir un plan d’amortissement identique dans les comptes consolidés IFRS. Il est admis que les durées d’amortissement appliquées par les filiales du Groupe présentent des différences par rapport aux durées d’amortissement adoptées par le Groupe dans la limite d’une fourchette de 2 ans. Approche par composants Pour les besoins Groupe, il n’est pas nécessaire d’isoler des composants dont la valeur brute est inférieure à 1 000 KMAD. Une décomposition de la valeur brute initiale des immobilisations en composants est nécessaire, notamment pour les constructions (gros œuvre, agencement et aménagements intérieurs, étanchéité, installations techniques fixes, menuiserie). Cette proposition de découpage par composants est un minimum. Les durées d’amortissement des composants d’un immeuble sont résumées dans le tableau suivant : Durée annuelle Amortissement Durée mensuelle Amortissement Gros œuvre 50 600 Etanchéité Agencement Aménagement intérieur Installations Techniques fixes Menuiserie 20 240 15 180 20 240 15 180 Les composants ci-dessus s’appliquent nécessairement aux sièges. Pour les agences, une ventilation plus restreinte peut être effectuée, en fonction de la matérialité des enjeux. Concernant les logements de fonction, il n’y a pas d’exonération au principe de ventilation des composants (IAS 16). Les logements de fonction sont aussi décomposés. Les honoraires d’architecte sont à activer. Par mesure de simplification, il a été décidé que ces honoraires ne sont pas à ventiler mais à intégrer dans le composant principal qui a « bénéficié » des travaux de l’expert. Ventilation des composants La méthode de reconstitution historique des composants à partir des factures d’origine a été rejetée par le Groupe. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain est supposée nulle. En effet, la valeur résiduelle est logée au niveau de la composante pérenne du bien qui n’est autre que le terrain qui par sa nature n’est pas amortissable. 1.2.3 Immeubles de placement Un immeuble de placement est un bien immobilier (terrain ou bâtiment – ou partie d’un bâtiment – ou les deux) détenu (par le propriétaire ou le preneur dans le cadre d’un contrat de location financement) pour en retirer des loyers ou pour valoriser le capital ou les deux, plutôt que pour : • L’utiliser dans la production ou la fourniture de biens ou de services, ou à des fins administratives ; • Le vendre dans le cadre de l’activité ordinaire. Critère de distinction entre un immeuble de placement et un bien immobilier occupé par son propriétaire : un immeuble de placement génère des flux de trésorerie largement indépendant des autres actifs détenus par l’entreprise, ce qui n’est pas le cas pour la production ou la fourniture de biens ou de services qui sont l’objet principal de l’utilisation d’un bien immobilier occupé par son propriétaire. Dans le cas où une entité possède un bien immobilier loué à, et occupé par sa maison mère ou une autre filiale, dans les comptes consolidés, le bien immobilier ne remplit pas les conditions d’un immeuble de placement car du point de vue Groupe dans son ensemble, le bien est occupé par son propriétaire. Une entité a le choix entre : - Le modèle de la juste valeur : Si l’entité opte pour ce traitement, il doit être applicable à tous les immeubles de placement. Notons que le recours à ce modèle est encouragé par les évaluateurs indépendants. - Le modèle du coût : Dans les deux cas, une estimation de la juste valeur des immeubles de placement reste obligatoire, pour la comptabilisation au bilan ou la présentation en annexes. Les changements de modèles sont permis seulement s’il en résulte une présentation plus appropriée. Seul le passage du modèle du coût au modèle de la juste valeur est possible. Options retenues par Attijariwafa bank Identification Les immeubles de placement sont l’ensemble des immeubles hors exploitation hormis les immeubles destinés au personnel et les immeubles destinés à être vendus dans un délai d’un an. • Contrôlée : si l’entreprise a le pouvoir d’obtenir les avantages économiques futurs découlant de la ressource sous-jacente et si elle peut également restreindre l’accès des tiers à ses avantages. Deux méthodes d’évaluation sont possibles : Le modèle du coût : Les biens immobiliers, ainsi que le mobilier, matériel et autres immobilisations corporelles y affectés, occupés par des membres du personnel ne sont pas considérés comme immeubles de placement. L’immobilisation est comptabilisée à son coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeurs. Les immeubles destinés à être cédés sont pour la plupart des immeubles obtenus en dation, il n’y a pas de certitude de vente de ces immobilisations à un délai de moins d’un an, compte tenu des conditions de réalisation de ce genre d’opérations. De ce fait, l’enregistrement d’une immobilisation de placement en immobilisation destinée à être cédée devrait être formellement documenté par des indications fiables qui montrent que la probabilité de cession dans les 12 mois est imposante. L’immobilisation incorporelle doit être comptabilisée pour son montant réévalué correspondant à sa juste valeur à la date de réévaluation, diminué du cumul des amortissements ultérieurs et du cumul des pertes de valeur ultérieures. Ce traitement est applicable si le marché est actif. Les autres immobilisations corporelles hors exploitation liées aux immeubles de placement devraient suivre le même traitement. Tous les immeubles d’exploitation loués à des sociétés hors Groupe Les immeubles d’exploitation qui ne servent pas directement à des fins administratives sont considérés comme des immeubles de placement. Cas particulier des opérations Intra-groupe Le bien immobilier loué par les filiales du Groupe ne remplit pas les conditions d'un immeuble de placement car du point de vue du Groupe, il est occupé par son propriétaire. Valorisation L’option a été prise de valoriser les immeubles de placement au coût historique corrigé selon l’approche par composants. L’information de la juste valeur devrait être présentée en annexes, la valorisation de la juste valeur devrait être faite par le biais de l’expertise interne. Certains biens immobiliers comprennent une partie qui est détenue pour en retirer des loyers ou valoriser le capital et une autre partie qui est utilisée dans le processus de production ou de fourniture de biens ou de services ou à des fins administratives. Si ces deux parties peuvent être vendues ou louées séparément, l'entité les comptabilise séparément. Si les deux parties ne peuvent être vendues séparément, le bien immobilier est un immeuble de placement seulement si la partie détenue pour être utilisée dans le processus de production ou de fourniture de biens ou de services à des fins administratives n'est pas significative. La valorisation de la juste valeur de ces parties séparées considérées comme immeubles d’exploitation devrait être effectuée de façon fiable. 1.2.4 Immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire, identifiable et sans substance physique. Elle est : • Identifiable : afin de la distinguer du goodwill ; Le modèle de la réévaluation : L’amortissement d’une immobilisation incorporelle dépend de sa durée d’utilité. Une immobilisation incorporelle à durée d’utilité indéterminée n’est pas amortie et est soumise à un test de dépréciation au minimum à chaque clôture annuelle. Par contre, une immobilisation incorporelle à durée d’utilité déterminée est amortie sur cette durée. La valeur résiduelle, la durée d’utilité et le mode d’amortissement sont revus à chaque clôture (IAS 8, changement d’estimation). Pour apprécier si une immobilisation incorporelle générée en interne satisfait les critères de comptabilisation, il est nécessaire de classer la création de l’immobilisation dans : • Phase de recherche : Aucune immobilisation incorporelle résultant de la recherche ne doit être comptabilisée. Les dépenses de la recherche doivent être comptabilisées en charges lorsqu’elles sont encourues ; • Phase de développement : Une immobilisation incorporelle résultant du développement doit être comptabilisée si elle remplit les conditions suivantes : - La faisabilité technique de l’achèvement de l’actif afin de pouvoir l’utiliser ou le vendre ; - Son intention d’achever l’immobilisation incorporelle et de l’utiliser ou de la vendre ; - Sa capacité de vendre ou d’utiliser l’actif produit ; - L’aptitude de l’actif à générer des avantages économiques futurs ; - L’existence des ressources suffisantes pour mener à bien le projet ; - Sa capacité de mesurer de façon fiable les coûts liés au projet. Options retenues par Attijariwafa bank: Amortissements : La norme Groupe est de ne pas multiplier les plans d’amortissement et d’avoir un plan d’amortissement identique dans les comptes consolidés IFRS. Les frais d’acquisition non encore amortis en tant que charges à répartir au 01/01/06 ont été retraités en contrepartie des capitaux propres. Droit au bail : Les droits au bail comptabilisés en comptes sociaux ne sont pas amortis. En comptes consolidés, ils font l’objet d’un plan amortissement selon leur durée d’utilité. 61 comptes consolidés Fonds de commerce : Options retenues par Attijariwafa bank Les fonds de commerce acquis doivent faire l’objet d’un suivi régulier et formalisé à chaque clôture. Dans le cas où le suivi de ces FDC est impossible, une option de les annuler est effectuée. Les stocks sont valorisés selon la méthode du Coût Unitaire Moyen Pondéré. Logiciels : Les durées de vie des logiciels utilisés sont différentes selon que les logiciels en question soient des logiciels d’exploitation ou des logiciels de bureautique. Ces durées de vie sont à définir par la Direction des SI (Système d’Information). Il est admis que les durées d’amortissements appliquées par les filiales du Groupe présentent des différences par rapport aux durées d’amortissement adoptées par le Groupe dans la limite d’une fourchette de 2 ans. Valorisation des logiciels développés en interne : La direction des SI doit être en mesure de valoriser les logiciels développés en interne dans la phase de développement. Dans le cas ou la valorisation n’est pas fiable, aucune immobilisation n’est à enregistrer. Les droits de mutation, honoraires commissions et frais d’actes : Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes sont selon leur valeur enregistrés en charges ou intégrés au coût d’acquisition alors qu’en IFRS, ces dépenses sont à activer. Le suivi de plans d’amortissement distincts entre les comptes sociaux et les comptes IFRS est effectué dès lors que l’écart est supérieur à 1000 KMAD. 1.2.6 Contrats de location : Un contrat de location est un accord par lequel le bailleur cède au preneur pour une période déterminée, le droit d’utilisation d’un actif en échange d’un paiement ou d’une série de paiements. Un contrat de location-financement est un contrat qui transfère au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Un contrat de location simple est un contrat de location autre qu’un contrat de location-financement. Pour le preneur, la comptabilisation des contrats de locationfinancement, déterminée en début de période de location, doit être inscrite à l’actif et au passif du bilan pour des montants égaux : • À la juste valeur du bien loué • Ou, si celle-ci est inférieure, à la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location. Le bailleur doit, quant à lui, comptabiliser dans son bilan les actifs détenus en vertu d’un contrat de location-financement et les présenter comme des créances pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. (IAS 17) 1.2.5 Stocks : La comptabilisation de produits financiers doit s’effectuer sur la base d’une formule traduisant un taux de rentabilité périodique constant sur l’en-cours d’investissement net du bailleur dans le contrat de location-financement. (IAS17) Définition : Définition du taux d’intérêt implicite (TII) : Les stocks sont des actifs : Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : • Détenus pour être vendus dans le cours normal de l’activité ; • La valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentés de la valeur résiduelle non garantie, • En cours de production dans le but d’une vente future ; • Sous forme de matières premières ou de fournitures devant être consommées dans le processus de production ou de prestation de services. Évaluation : Les stocks doivent être évalués au plus faible du coût et de la valeur nette de réalisation. La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cadre normal de l’activité, diminué des : • Coûts estimés pour l’achèvement ; • Coûts nécessaires pour réaliser la vente. Le coût des stocks pour des éléments non fongibles doit être déterminé en procédant à une identification spécifique des coûts individuels. À contrario, le coût des stocks pour des éléments fongibles peut être déterminé selon deux méthodes : • La méthode du premier entré – premier sorti (FIFO) ; • La méthode du coût moyen pondéré. Une même méthode de calcul du coût doit être utilisée pour tous les stocks de même nature et usage similaire. • Et la valeur d’entrée du bien (= juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux). Evolution de la valeur résiduelle d’un contrat de location financement : La norme IAS 17 exige que les valeurs résiduelles non garanties fassent l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie doit entraîner une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (recalcule d’un nouveau plan d’amortissement). La part de variation au titre des périodes échues est enregistrée flat en résultat et la part de variation au titre des périodes à venir est constatée par le biais d’une modification du taux d’intérêt implicite. En normes IAS, la dépréciation est étalée sur l’ensemble de la durée de vie du contrat. Options retenues par Attijariwafa bank : Contrats de location simple donnés par Attijariwafa bank : Pour les contrats de location simple donnés dont les durées sont déterminées et renouvelables par tacite reconduction aucun retraitement n’est à faire. Contrats de location à durée indéterminée : Immeuble donné en location avec des contrats de durée 3 ans, 6 ans ou 9 ans. Le renouvellement tacite de la période de location fait que le contrat soit à durée indéterminée. Il a été qualifié de contrat de location-financement. La durée du contrat prise en compte est de 50 ans. Ces actifs doivent être comptabilisés dans le bilan du bailleur comme des créances pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. • Les placements détenus jusqu'à leur échéance, qui doivent être évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif ; • Et, les placements dans des instruments de capitaux propres qui n'ont pas de prix coté sur un marché actif et dont la juste valeur ne peut être évaluée de façon fiable, ainsi que les instruments dérivés liés à ces instruments de capitaux propres non cotés et qui doivent être réglés par remise de tels instruments, qui doivent être évalués au coût. Emprunt et dépôt : À la date de début de contrat, les loyers sont actualisés au taux d’intérêt effectif (TIE). Leur somme correspond au montant initial de financement. Lors de sa mise en place, un dépôt ou un emprunt classé en IFRS dans la catégorie « Autres passifs financiers » doit être évalué initialement au bilan à sa juste valeur augmentée ou minorée : Contrat de leasing : • Des coûts de transaction (ils correspondent aux coûts d’acquisition externes directement attribuables à l’opération), Les contrats de Leasing sont des contrats de location-financement. Attijariwafa bank est le bailleur. La banque ne comptabilise dans ses comptes que sa part dans le contrat. Ces actifs sont comptabilisés dans le bilan du bailleur comme des créances pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. À la date de début de contrat, les loyers sont actualisés au taux d’intérêt effectif (TIE). Leur somme correspond au montant initial de financement. 1.2.7 Actifs et passifs financiers (Prêts, emprunts, dépôts) Prêts & Créances : Le coût amorti d’un actif ou d’un passif financier correspond au montant auquel cet instrument a été évalué lors de sa comptabilisation initiale : • diminué des remboursements en principal ; • majoré ou diminué de l’amortissement cumulé calculé par la méthode du taux d’intérêt effectif, de toute différence entre ce montant initial et le montant du remboursement à l’échéance ; • diminué de toutes les réductions pour dépréciations ou irrécouvrabilité. Ce calcul doit inclure l’ensemble des commissions et autres montants payés ou reçus directement attribuables aux crédits, les coûts de transaction et toute décote ou surcote. Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs, sur la durée de vie attendue de cet instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l'actif ou du passif financier. Evaluation ultérieure d'actifs financiers : Après leur comptabilisation initiale, une entité doit évaluer les actifs financiers, y compris les dérivés qui constituent des actifs, à leur juste valeur, sans aucune déduction au titre des coûts de transaction qui peuvent être encourus lors de leur vente ou d'une autre forme de sortie, sauf en ce qui concerne les actifs suivants : • Les prêts et créances qui doivent être évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif ; • Des commissions perçues correspondant à «des honoraires qui font partie intégrante du taux de rendement effectif du dépôt ou de l’emprunt. Les dépôts et emprunts classés en IFRS dans la catégorie « Autres passifs financiers » font l’objet en date d’arrêté d’une évaluation ultérieure au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (taux actuariel). Les dépôts classés en IFRS dans la catégorie « Passifs détenus à des fins de transaction » font l’objet en date d’arrêté d’une évaluation ultérieure à la juste valeur. La juste valeur du dépôt est calculée intérêts courus exclus. Un dépôt ou un emprunt peut être le contrat hôte d’un dérivé incorporé. Dans certaines conditions, le dérivé incorporé doit être séparé du contrat hôte et comptabilisé selon les principes applicables aux dérivés. Cette analyse doit être menée à l’initiation du contrat sur la base des clauses contractuelles. Options retenues par Attijariwafa bank Prêts & créances La norme Groupe consiste en l’application du coût amorti à l’ensemble des crédits à plus d’un an en fonction de leur importance significative. Les crédits à moins d’un an sont maintenus au coût historique. Provisions pour dépréciation des prêts & créances : La base de dépréciation individuelle des prêts & créances a maintenu les critères adoptés par Bank Al-Maghrib dans sa circulaire n° 19/G/2002. La base de dépréciation collective des prêts & créances a été adaptée en fonction de l’activité de chacune des entités du Groupe et a concerné les créances saines. Provisions individuelles : Le groupe Attijariwafa bank a développé des modèles statistiques, spécifiques à chacune de ces entités concernées, pour calculer les provisions individuelles sur la base des : • Historiques de recouvrement des créances en souffrance ; • Eléments à la disposition des entités de recouvrement pour les créances en souffrance présentant des montants relativement significatifs ; • Garanties et sûretés détenues. 63 comptes consolidés Provisions collectives : Le groupe Attijariwafa bank a développé des modèles statistiques spécifiques à chacune de ces entités concernées, pour calculer les provisions collectives sur la base des historiques de transformation des créances saines en créances en souffrance. Emprunt Les dettes et dépôts sont ventilés par nature entre les différentes catégories « Passifs financiers » / « Passifs de trading » / « Passifs à la juste valeur sur option ». Dépôt : Pour les dépôts à vue Pour les dépôts à vue le Groupe Attijariwafa bank applique IAS 39 §49 • La juste valeur d’un dépôt à vue ne peut être inférieure au montant payable sur demande Si la société émet un prêt portant un intérêt à un taux différent de celui du marché et si elle reçoit des frais prélevés à l’émission à titre de rémunération, cette société comptabilisera le prêt à sa juste valeur, c’est à dire net de la commission qu’elle perçoit. La société portera la décote dans le compte de résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. NB : Les avances sur dépôts rémunérés sont systématiquement comptabilisées en prêts et créances et traitées en IFRS en tant que tel. Les comptes sur carnet : Un même taux réglementé appliqué par la grande majorité des Etablissements de crédit de la place est réputé être un taux de marché. Par conséquent, Pas de retraitement IFRS pour les comptes sur carnet. Position d’Attijariwafa bank: • Elle est actualisée à partir de la première date où le paiement de ce montant pourrait être exigé. Les produits de collecte doivent être classés dans la catégorie des « autres passifs » Pour les dépôts rémunérés Le groupe Attijariwafa bank ne comptabilisera de passifs financiers à la juste valeur par résultat que par dérogation de la Direction Financière (Groupe) Dépôts rémunérés à des taux de marché Pour les dépôts rémunérés à des taux de marché, la juste valeur sera la valeur nominale, sous réserve que la valeur des coûts marginaux de transaction ne soit pas significative. En cas d’existence de coûts corrélables et directement affectables, ces derniers devraient être inclus dans la juste valeur : • Coût marginaux de transaction et de commissions directement affectables aux agents externes au groupe, par exemple des commissions d’apporteurs d’affaires ; En effet, par principe, l’activité de collecte faisant partie de l’activité d’intermédiation bancaire, doit être comptabilisée dans la catégorie des autres passifs, ce qui lui permet de garder le coût historique (sous certaines conditions), et non à la juste valeur. Sauf exception signalée explicitement, les options décrites ci-dessus s’appliqueront également aux titres de dette émis. 1.2.8 Titres : • Les coûts de transaction et les commissions directement affectables aux agents liés au groupe devront aussi faire l’objet d’une analyse (identifier les opérations non neutres en inter-compagnie avec impact résultat). La norme IAS 39 définit quatre catégories d’actifs applicables aux titres : Il est nécessaire de conserver des historiques de taux, afin de pouvoir justifier que ceux-ci étaient bien des taux de marché d’origine. • Titres détenus jusqu’à l’échéance (Held To Maturity – HTM) ; La période de conservation des taux est fixée à 10 ans à l’image du délai de conservation des documents comptables (voir le texte du code de commerce). • Titres de transaction (Actifs financiers à la juste valeur par résultat) ; • Titres disponibles à la vente (Available For Sale – AFS) ; • Prêts et créances (catégorie ouverte aux titres non cotés sur un marché actif souscrits directement auprès de l’émetteur). Les titres sont classés en fonction de l’intention de gestion. Dépôts rémunérés à des taux hors marché Les titres doivent être initialement évalués au coût qui est la juste valeur de la contrepartie donnée ou reçue pour les acquérir. Pour les dépôts rémunérés à des taux hors marché, la juste valeur sera constituée de la valeur nominale et d’une décote. L’évaluation ultérieure des titres est, quant à elle, fonction de la catégorie dans laquelle ils ont été classés. Pour les produits de collecte vendus à des taux hors marché, la juste valeur n’est pas égale à la valeur nominale, il faut donc estimer cette juste valeur, c’est à dire déterminer la valeur d’entrée au bilan de ces opérations. Il a été procédé à un recensement au sein du Groupe des opérations sur titres, par nature et par type de portefeuille. En analysant leurs caractéristiques, il a été défini les principes à retenir pour la classification des titres en normes IFRS, leur méthode d’évaluation et le mode de calcul de dépréciation à appliquer. Il est donc nécessaire de recenser les opérations de collecte et apprécier si le taux consenti est sensiblement différent de celui accordé par les autres établissements de la place (cela pourrait être le cas pour certains DAT). Pour les dépôts rémunérés à des taux hors marché, il faudra tenir compte d’une décote pour la comptabilisation ultérieure. Titres du portefeuille de transaction : Actifs financiers à la juste valeur par résultat affectation par nature ou sur option Selon la norme IAS 39.9, les actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat sont des actifs ou passifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste. Un actif financier sera classé dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par résultat si, indépendamment des raisons pour lesquelles il a été acquis, il fait partie d’un portefeuille pour lequel une indication d’un rythme effectif récent de prise de bénéfices à court terme existe. N.B : Tous les instruments dérivés sont des actifs (ou passifs) financiers à la juste valeur par résultat, sauf lorsqu’ils sont désignés en couverture. La norme IAS 39 limite la portée de l’option juste valeur par résultat quand : • Il existe toujours la catégorie qui enregistre les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte d’une réelle intention de gestion – affectation par nature ; • La catégorie « option à la juste valeur par résultat »- affectation sur option- dans laquelle sont enregistrés certains actifs financiers acquis non dans une intention de trading mais dont l’évaluation en Juste valeur (avec enregistrement des variations de juste valeur en résultat) permet de répondre à un souci de gestion comptable et opérationnel (par exemple éviter la séparation de dérivés incorporés pour les actifs financiers qui doivent être comptabilisés séparément selon la Norme IAS 39). Principes de comptabilisation Évaluation initiale : Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat devront être initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus. Évaluation ultérieure : Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat. Cette catégorie de titre ne fait pas l’objet de dépréciation Titres du portefeuille "Available For Sale" : "Disponibles à la vente" La catégorie des « Actifs financiers disponibles à la vente » comprend les titres à revenu fixe ou à revenu variable qui ne relèvent pas des autres catégories. Principes de comptabilisation propres (recyclables). L’amortissement dans le temps de l’éventuelle surcote / décote des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif (étalement actuariel). Dépréciation En cas de signe objectif de dépréciation, significative ou durable pour les titres de capitaux propres, et matérialisée par la survenance d’un risque de crédit pour les titres de dettes, la moins value latente comptabilisée en capitaux propres doit en être sortie et comptabilisée dans le résultat de l’exercice. En cas d’amélioration ultérieure, cette dépréciation peut faire l’objet d’une reprise par résultat pour les instruments de taux mais pas pour les instruments de capitaux propres. Dans ce dernier cas, la variation de juste valeur positive sera comptabilisée dans un compte de capitaux propres recyclables et la variation négative sera enregistrée en résultat. Principes de classification en résultat : La valorisation en juste valeur des titres de ce portefeuille est répartie entre les lignes suivantes du compte de résultat : • « Produits d’intérêts » pour le montant correspondant au coût amorti de la période ; • « Résultat net sur actifs disponibles à la vente » pour le montant correspondant aux dividendes, aux dépréciations durables sur titres à revenu variable, aux résultats de cession ; • « Coût du risque » pour les dépréciations durables et réappréciation sur titres à revenu fixe ; • Et la ligne de capitaux propres « variation de valeur sur actifs disponibles à la vente » pour le montant correspondant au complément de juste valeur. Titres du portefeuille "Held To Maturity": "Détenus jusqu’à l’échéance" La catégorie "Titres détenus jusqu’à l’échéance" (éligibles aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la banque a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance. (IAS 39.9) autres que : a) Ceux que l’entreprise a désigné lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ; b) Ou ceux que l’entreprise a désigné comme des actifs disponibles à la vente ; En IAS 39, les principes de comptabilisation des titres classés en "Disponibles à la vente" sont les suivants : c) Ou ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent être classés dans la catégorie des actifs détenus jusqu’à l’échéance. Évaluation initiale : Intention de gestion et règle du "tainting" Les titres disponibles à la vente devront être initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus (dans un compte de créances rattachées). Le classement dans cette catégorie présente l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance (sous peine d’entraîner la déclassification de l’ensemble du portefeuille en actif disponible à la vente et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant 2 ans). Évaluation ultérieure : Les variations de juste valeur des titres (positives ou négatives) classés en "disponibles à la vente" sont enregistrées en capitaux 65 comptes consolidés Néanmoins des exceptions à cette règle de "tainting" peuvent exister lorsque : • La vente est proche de l’échéance (moins de 3 mois) ; • La cession intervient après que l’entreprise ait déjà encaissé la quasi-totalité du principal de l’actif (environ 90 % du principal de l’actif) ; • La vente est justifiée par un événement externe, isolé ou imprévisible ; • Si l’entité n’escompte pas récupérer substantiellement son investissement en raison d’une détérioration de la situation de l’émetteur (auquel cas l’actif est classé en AFS) • Les ventes de titres entre les entités du Groupe (ventes intragroupe). Capacité de conservation : L’entreprise doit attester de son intention et de sa capacité à conserver les titres jusqu’à l’échéance au moment de l’acquisition des titres et à chaque date d’arrêté. Principes de comptabilisation : Comptabilisation au coût amorti (selon méthode du TIE) corrigé d’éventuelles provisions pour dépréciation. Dépréciation : En cas de signe objectif de dépréciation, une provision doit être constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée (VRE). En cas d’amélioration ultérieure, une reprise de la provision est possible. Remarque : les avances consolidables à des titres de participations non consolidés restent évaluées à leur valeur nominale, quel que soit leur mode de rémunération ou de remboursement. Principe d’affectation en résultat : Interdiction de toute couverture en taux : Le coût amorti est affecté en « produits d’intérêts et assimilés », les dépréciations et les reprises de provisions lors de la cession ainsi que les moins values de cession, sont enregistrées en « coût du risque ». Si la couverture du risque de taux est interdite sur ce portefeuille, les autres types de couverture (risque de contrepartie, risque de change) sont autorisés. Les plus-values de cession, dans les cas prévus par la norme IAS 39 (résultat de cession de titres non cotés), sont enregistrées en « gains ou pertes sur actifs financiers disponibles à la vente ». Principes de comptabilisation : Décomptabilisation d'un actif financier • Evaluation initiale : Une entité doit décomptabiliser un actif financier si et seulement si : Les titres détenus jusqu’à l’échéance devront être initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus (dans un compte de créances rattachées). • les droits contractuels sur les flux de trésorerie liés à l'actif financier arrivent à expiration ; • Evaluation ultérieure : Par la suite, la comptabilisation sera au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la règle du taux d’intérêt effectif (étalement actuariel). Dépréciation : En cas de signe objectif de dépréciation, une provision doit être constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée (VRE). La valeur de recouvrement estimée est obtenue par actualisation des flux futurs attendus au taux d’intérêt effectif d'origine. En cas d’amélioration ultérieure, une reprise de la provision excédentaire est à constater. • elle transfère les droits contractuels de recevoir les flux de trésorerie liés à l'actif financier, notamment, et ce transfert répond aux conditions de décomptabilisation fixées par IAS 39. Une entité doit sortir un passif financier (ou une partie de passif financier) de son bilan si et seulement s'il est éteint (c'est-à-dire lorsque l'obligation précisée au contrat est éteinte, est annulée ou arrive à expiration). Options retenues par Attijariwafa bank: Classification des portefeuilles Attijariwafa bank et autres entités hors compagnie d’assurance Les instruments détenus en portefeuilles sont classés actuellement dans les catégories suivantes : HFT AFS HTM Principe d’affectation en résultat : Le coût amorti est affecté en « produits d’intérêts et assimilés », les dépréciations et les reprises de provisions lors de la cession ainsi que les moins-values de cession, sont enregistrées en « coût du risque ». Les plus-values de cession, dans les cas prévus par la norme IAS 39, sont enregistrées en « gains ou pertes sur actifs financiers disponibles à la vente ». • Portefeuilles de Trading de la Salle des Marchés • Bons du Trésor • Bons négociables classés du en Portefeuille Trésor de placement • Obligations et autres titres de créances négociables • Titres de participation Titres du portefeuille "Prêts et créances" Critères de dépréciations des titres : La catégorie «Prêts et créances» est ouverte aux actifs financiers non cotés et non destinés à être cédés et que l’Etablissement a l’intention de conserver durablement. • 30 % de baisse de la valeur d’acquisition, ou • Moins value latente sur 12 mois consécutifs. Prêts et créances • Dette CAM • Dette CIH Prêts/emprunts de titres et titres donnés / reçus en pension : Les titres cédés temporairement dans le cas d’une mise en pension restent comptabilisés au bilan du Groupe dans leur portefeuille d’origine. Le passif correspondant est comptabilisé sous la rubrique de « Dettes » appropriée, à l’exception des opérations de pension initiées par les activités de négoce du Groupe, pour lesquelles le passif correspondant est comptabilisé en « Passifs financiers à la valeur de marché par résultat ». Les titres acquis temporairement dans le cas d’une prise en pension ne sont pas comptabilisés au bilan du Groupe. La créance correspondante est comptabilisée sous la rubrique « Prêts et Créances », à l’exception des opérations de pension initiées par les activités de négoce du Groupe, pour lesquelles la créance correspondante est comptabilisée en « Actifs financiers à la valeur de marché par résultat ». Les opérations de prêts de titres ne donnent pas lieu à la décomptabilisation des titres prêtés et les opérations d’emprunts de titres ne donnent pas lieu à la comptabilisation au bilan des titres empruntés, à l’exception des cas où les titres empruntés sont ensuite cédés par le Groupe. Dans ce cas, l’obligation de livrer les titres à l’échéance de l’emprunt est matérialisée par un passif financier présenté au bilan sous la rubrique « Passifs financiers à la valeur de marché par résultat ». Le groupe n’utilise cependant pas l’option de juste valeur pour les passifs financiers. Actions propres : Le terme « actions propres » désigne les actions de la société consolidante Attijariwafa bank. Les actions propres détenues par le Groupe sont portées en déduction des capitaux propres consolidés, aussi les résultats y afférents sont éliminés du compte de résultat consolidé. Les dérivés sur actions propres, sont considérés, selon leur mode de dénouement : • soit comme des instruments de capitaux propres si le dénouement se fait par livraison physique d’un nombre fixe d’actions propres contre un montant fixe de trésorerie ou un autre actif financier ; ces instruments dérivés ne sont dans ce cas pas réévalués ; • soit comme des dérivés si le dénouement se fait en numéraire ou au choix par la livraison physique d’actions propres ou la remise de numéraire. Les variations de valeur de ces instruments sont dans ce cas enregistrées en résultat. En outre, si le contrat contient une obligation, de rachat par la banque de ses propres actions, même si celle-ci n’est qu’éventuelle, la valeur présente de la dette est comptabilisée par la contrepartie des capitaux propres. 1.2.9 Dérivés et dérivés incorporés : Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : • sa valeur varie en fonction d'une variation d'un taux d'intérêt spécifié, du prix d'un instrument financier, du prix d'une marchandise, d'un cours de change, d'un indice de prix ou de taux, d'une notation de crédit ou d'un indice de crédit ou d'une autre variable (parfois appelée le "sous-jacent") ; • il ne requiert aucun investissement initial net ou un investissement initial net inférieur à celui qui serait nécessaire pour d'autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions de marché et • il est réglé à une date future. Le Groupe n’utilise cependant pas de comptabilité de couverture faisant appel aux dérivés. Un dérivé incorporé est une composante d’un contrat financier ou non qui a pour effet de faire varier une partie des flux de trésorerie de l’opération composée d’une manière analogue à celle d’un dérivé autonome. La norme IAS39 définit un contrat hybride comme un contrat comprenant un contrat hôte et un dérivé incorporé. Le dérivé incorporé doit faire l'objet d'une séparation si les trois conditions suivantes sont remplies : • Le contrat hybride n'est pas comptabilisé à sa juste valeur (avec prise en compte des variations de juste valeur dans le compte de résultat), • Séparé du contrat hôte, le dérivé incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé, • Les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte. Par exemple : - Contrats commerciaux libellés dans une devise différente de la devise de la société; - Contrat de location indexé sur l’inflation; - Clauses contractuelles particulières, report du terme, options de remboursement, option de prolongement, indexations des intérêts, - Option de conversion d’une dette en instrument de capitaux propres. Pour les dérivés inclus dans les instruments financiers, ces derniers sont comptabilisés indépendamment du contrat principal. La norme IAS 39 préconise de valoriser le contrat hôte à l'initiation en effectuant la différence entre la juste valeur du contrat hybride (= coût) et la juste valeur du dérivé incorporé. Si toutefois la juste valeur du dérivé incorporé ne peut être déterminée de façon fiable, IAS.39 permet de la calculer par différence entre la juste valeur du contrat hybride et celle du contrat hôte. Dans le cas où aucune des solutions ne serait réalisable, IAS 39 impose de valoriser l'ensemble du contrat hybride à sa juste valeur (avec prise en compte des variations de valeur en compte de résultat). Options retenues par Attijariwafa bank : Si le résultat de chiffrage des dérivés incorporés à la juste valeur fait ressortir un impact significatif, le dérivé incorporé est à comptabiliser sous la rubrique Actifs financiers à la juste valeur par résultat. 1.2.10 Assurance : Contrat d’assurance : Le traitement des contrats qualifiés de contrat d’assurance au sens de la définition donnée par la norme IFRS 4 ainsi que des contrats d’investissement à participation discrétionnaire est régi par la norme IFRS 4 dont les principales dispositions sont 67 comptes consolidés récapitulées ci-après : • La possibilité de continuer à comptabiliser ces contrats selon les principes comptables actuels, en distinguant les trois contrats d’assurance selon IFRS 4 : - Les contrats d’assurance purs, - Les contrats financiers comportant une clause discrétionnaire de participation aux bénéfices, - Et les passifs relatifs aux autres contrats financiers, qui relèvent de la norme IAS 39, et qui sont comptabilisés dans le poste « Dettes envers la clientèle », • L’obligation de séparer et de comptabiliser en juste valeur par résultat les dérivés incorporés qui ne bénéficieraient pas d’une exemption selon IFRS 4, • L’interdiction de constitution de provisions au titre de demandes d’indemnisation éventuelles selon des contrats d’assurance non encore souscrits à la date de reporting (telles que les provisions pour risques de catastrophe et les provisions pour égalisation). Remarque : En termes de présentation, les éléments de même nature évalués différemment doivent faire l’objet de présentation sur une ligne séparée du bilan. Dans la mesure du possible, les éléments sont ensuite répartis par type de contrepartie et par ordre de liquidité. Options retenues par Attijariwafa bank: Placement assurance : Classification du portefeuille des placements détenus chez Wafa assurance : • Les OPCVM non consolidés dans le cadre du périmètre de consolidation du Groupe Attijariwafa bank, sont classés en « Trading » pour être évalués à leur juste valeur par résultat. • Les bons de trésor, les obligations et Les bons de sociétés de financement sont classées en « Actifs disponibles à la vente » pour être évaluées à leur juste valeur par capitaux propres. • Les prêts immobilisés sont classés en « prêts et créances » et sont évalués à leur coût amorti ; • L’obligation de mettre en œuvre un test de suffisance des passifs d’assurance comptabilisés et un test de dépréciation relatif aux actifs au titre des cessions en réassurance. • Tous les autres placements sont classés en « AFS » et sont évalués à leur juste valeur par capitaux propres. • Par ailleurs, l’assureur n’est pas tenu mais est autorisé à changer ses méthodes comptables relatives aux contrats d’assurance pour éliminer une prudence excessive. Toutefois, si un assureur évalue déjà ses contrats d’assurance avec une prudence suffisante, il ne doit pas introduire de prudence supplémentaire. La juste valeur : • Un actif des cessions en réassurance est déprécié, en comptabilisant en résultat cette perte de valeur, si et seulement si : - Il existe des preuves tangibles, par suite d’un événement qui est survenu après la comptabilisation initiale de l’actif au titre des cessions en réassurance qui font que la cédante peut ne pas recevoir tous les montants qui lui sont dus selon les termes du contrat ; - Cet événement a un impact évaluable de façon fiable sur les montants que la cédante recevra du réassureur. • L’obligation pour un assureur de conserver les passifs d’assurance dans son bilan jusqu’à leur acquittement ou annulation, ou expiration, et de présenter les passifs d’assurance sans les compenser par rapport aux actifs au titre des cessions en réassurance ; • La possibilité d’appliquer une comptabilité reflet pour les contrats d’assurance ou d’investissement comportant une clause de participation bénéficiaire, ce qui permet de reconnaître les effets sur le passif de montants qui n’étaient pas comptabilisés à l’actif dans les normes comptables existantes, et de les enregistrer de manière symétrique (cas des plus values latentes sur les titres classés en catégorie « Actifs disponibles à la vente » en contrepartie desquelles une provision pour participation différée est reconnue directement par fonds propres) • L’obligation de constater un nouveau passif d’assurance en IFRS 4 « shadow accounting » appelé la participation des assurés aux bénéfices différée et qui représente la quote-part revenant aux assurés des plus values latentes des actifs affectés aux contrats financiers, prise en charge par la norme IAS 39. En matière de dépréciation, celle-ci est à effectuer en fonction de la classification adoptée ci-dessus. La norme IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif dans une transaction ordonnée sur le marché principal (ou le plus avantageux) à la date d’évaluation selon les conditions courantes du marché (i.e. un prix de sortie), que ce prix soit directement observable ou estimé en utilisant une autre technique d’évaluation. IFRS 13 présente une hiérarchie des justes valeurs qui classe selon trois niveaux d’importance les données d’entrée des techniques d’évaluation utilisées pour déterminer la juste valeur. Cette hiérarchie place au plus haut niveau les prix cotés (non ajustés) sur des marchés actifs pour des actifs ou des passifs identiques (données d’entrée de niveau 1), et au niveau le plus bas les données d’entrée non observables (données d’entrée de niveau 3). Données d’entrée de niveau 1 Les données d’entrée de niveau 1 s’entendent des prix cotés (non ajustés) sur des marchés actifs pour des actifs ou des passifs identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Un prix coté dans un marché actif fournit la preuve la plus fiable de la juste valeur et doit être utilisée sans ajustement pour évaluer la juste valeur lorsque disponible, sauf dans des cas spécifiques précisés dans la norme (§ 79). Données d’entrée de niveau 2 Les données d’entrée de niveau 2 sont des données d’entrée, autres que les prix cotés inclus dans les données d’entrée de niveau 1, qui sont observables pour l’actif ou le passif, soit directement, soit indirectement. Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent : • les prix cotés sur des marchés actifs pour des actifs ou des passifs similaires ; • les prix cotés sur des marchés qui ne sont pas actifs pour des actifs ou des passifs identiques ; • les données d’entrée autres que les prix cotés qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple, les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, les volatilités implicites, les différentiels de taux. Les ajustements apportés aux données d’entrée de niveau 2 varient selon des facteurs spécifiques à l’actif ou au passif. Ces facteurs incluent : l’état de l’actif ou l’endroit où il se trouve, la mesure dans laquelle les données d’entrée ont trait à des éléments comparables à l’actif ou au passif, ainsi que le volume et le niveau d’activité sur les marchés où ces données d’entrée sont observées. Un ajustement qui est significatif pour la juste valeur dans son ensemble peut donner lieu à une évaluation de la juste valeur classée au niveau 3 de la hiérarchie de la juste valeur si l’ajustement utilise des données d’entrée importantes non observables. Données d’entrée de niveau 3 Les données d’entrée de niveau 3 sont les données d’entrée concernant l’actif ou le passif qui sont fondées sur des données non observables. Ces données d’entrée non observables doivent être utilisées pour évaluer la juste valeur dans la mesure où il n’y a pas de données d’entrée observables disponibles, ce qui rend possible l’évaluation dans les cas où il n’y a pas, ou presque pas, d’activité sur les marchés pour l’actif ou le passif à la date d’évaluation. Cependant, l’objectif de l’évaluation de la juste valeur demeure le même, à savoir l’estimation d’un prix de sortie du point de vue d’un intervenant du marché qui détient l’actif ou qui doit le passif. Ainsi, les données d’entrée non observables doivent refléter les hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif, y compris les hypothèses concernant le risque. La valeur de marché est déterminée par le Groupe : - soit à partir de prix cotés sur un marché actif, - s oit à partir d’une technique de valorisation faisant appel à des méthodes de calcul mathématiques fondées sur des théories financières reconnues et des paramètres de marché observables : • CAS 1 : Instruments traités sur des marchés actifs Lorsque des prix cotés sur un marché actif sont disponibles, ils sont retenus pour la détermination de la valeur de marché. Sont ainsi valorisés les titres cotés et les dérivés sur marchés organisés comme les futures et les options. La majorité des dérivés de gré à gré, swaps et options simples, est traitée sur des marchés actifs, leur valorisation est opérée par des modèles communément admis (méthode d’actualisation des cash flows futurs, modèle de Black and Scholes, techniques d’interpolation) et fondés sur des prix de marché cotés d’instruments ou de sous-jacents similaires. • CAS 2 : Instruments traités sur des marchés inactifs Produits traités sur un marché inactif valorisés avec un modèle interne fondé sur des paramètres directement observables ou déduits de données observables. Certains instruments financiers, bien que n'étant pas traités sur des marchés actifs, sont valorisés selon des méthodes fondées sur des paramètres observables sur les marchés. Les modèles utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, les taux de défaut et hypothèses de pertes obtenues à partir de données de consensus ou à partir des marchés actifs de gré à gré. IFRS 13 s’applique aux normes qui exigent ou permettent des évaluations à la juste valeur ou la communication d’informations sur la juste valeur, sauf pour : - Les transactions dont le paiement est fondé sur les actions (IFRS 2) ; - Les transactions de location selon IAS 17 « Contrats de location » ; - Les évaluations qui ont des similitudes avec la juste valeur mais ne sont pas des justes valeurs, telles que la valeur nette de réalisation utilisée dans IAS 2 « Stocks » ou valeur d’utilité utilisée dans IAS 36 « Dépréciation d’actifs ». 1.2.11 Goodwill : Coût d'un regroupement d'entreprises : Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés conformément à la méthode de l’acquisition selon laquelle le coût d’acquisition correspond à la contrepartie transférée pour obtenir le contrôle. L'acquéreur doit évaluer le coût d'acquisition comme : • Le total des justes valeurs, à la date d'échange, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés, et des instruments de capitaux propres émis par l'acquéreur, en échange du contrôle de l'entreprise acquise; • Les autres coûts directement attribuables éventuellement au regroupement d’entreprises sont comptabilisés en charges de l’exercice au cours duquel ils ont été encourus. La date de l'acquisition est la date à laquelle l'acquéreur obtient effectivement le contrôle de l'entreprise acquise. Affectation du coût d'un regroupement d'entreprises aux actifs acquis et aux passifs et passifs éventuels assumés : L'acquéreur doit, à la date d'acquisition, affecter le coût d'un regroupement d'entreprises en comptabilisant les actifs, les passifs et les passifs éventuels identifiables de l'entreprise acquise qui satisfont aux critères de comptabilisation à leur juste valeur respective à cette date. Toute différence entre le coût du regroupement d'entreprises et la part d'intérêt de l'acquéreur dans la juste valeur nette des actifs, passifs et passifs éventuels identifiables est ainsi constatée au niveau du Goodwill. 69 comptes consolidés Comptabilisation du Goodwill : L'acquéreur doit, à la date d'acquisition comptabiliser le goodwill acquis lors d'un regroupement d'entreprises en tant qu'actif. • Evaluation initiale : ce goodwill devra être évalué initialement à son coût, celui-ci étant l'excédent du coût du regroupement d'entreprises sur la part d'intérêt de l'acquéreur dans la juste valeur nette des actifs, passifs et passifs éventuels identifiables. • Evaluation ultérieure : après la comptabilisation initiale, l'acquéreur doit évaluer le goodwill acquis lors d'un regroupement d'entreprises à son coût, diminué du cumul des pertes de valeur constaté éventuellement lors des tests de dépréciation opérés annuellement ou dès l’apparition d’indices susceptibles de remettre en cause sa valeur comptabilisée à l’actif. Lorsque la quote-part de la juste valeur des actifs, passifs et passifs éventuels acquise excède le coût d’acquisition, un écart d’acquisition négatif est immédiatement comptabilisé en résultat. Si la comptabilisation initiale d'un regroupement d'entreprises ne peut être déterminée que provisoirement avant la fin de la période au cours de laquelle le regroupement est effectué, l'acquéreur doit comptabiliser le regroupement en utilisant ces valeurs provisoires. L'acquéreur doit comptabiliser les ajustements de ces valeurs provisoires liés à l'achèvement de la comptabilisation initiale au cours de la période d’évaluation au-delà de laquelle aucun ajustement n’est possible. Options retenues par Attijariwafa bank : • Option prise de ne pas retraiter les Goodwill existants au 31/12/05, et ce conformément aux dispositions de la norme IFRS 1 « Première adoption des IFRS » ; • Arrêt d’amortissement des Goodwill, car leur durée de vie est indéfinie selon la norme IFRS 3 révisée « regroupement d’entreprises » ; • Des tests de dépréciation réguliers doivent être effectués pour s’assurer que la valeur comptable des Goodwill est inferieure à leur valeur recouvrable. Dans le cas contraire, une dépréciation devrait être constatée ; • Les Unités Génératrices de Trésorerie sont définies à l’image des informations sectorielles à présenter au niveau du Groupe ; • La valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre la valeur d’utilité et la juste valeur nette des frais de cession. Cette notion intervient dans les tests de dépréciation d’actifs conformément à la norme comptable IAS 36. Si le test de dépréciation de l’actif met en exergue une valeur recouvrable inférieure à la valeur nette comptable, il convient de déprécier la valeur de l’actif de la différence entre ces deux valeurs. 1.2.12 Provisions Provisions pour risques : Une provision doit être comptabilisée lorsque : • L’Entreprise a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d’un événement passé, • Il est probable qu'une sortie de ressources représentatives d'avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l'obligation ; et • Le montant de l'obligation peut être estimé de manière fiable. Si ces conditions ne sont pas réunies, aucune provision ne doit être comptabilisée. En IFRS, lorsque l’effet est significatif, l’actualisation obligatoire des provisions pour risques et charges pour lesquelles la sortie probable des ressources est prévue, dépasse une année. En IFRS les passifs éventuels, hors regroupements d’entreprises, ne sont pas provisionnés. La mention en annexe est impérative lorsque le passif ou l’actif éventuel est significatif. Provisions sur créances client : Il n’existe pas en IFRS de catégorie comptable spécifique pour les encours douteux. Une provision est constituée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation sur des prêts classés en prêts et créances. Les provisions sont déterminées par différence entre la valeur nette comptable du prêt (impact du coût amorti) et le montant recouvrable estimé, celui-ci représentant la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif (TIE) d’origine du contrat, des flux estimés recouvrables. Provisions pour dépréciation sur base individuelle Dans le cas d’un prêt faisant l’objet d’impayés : Les pertes sont déterminées sur la base de la somme des flux de trésorerie futurs estimés, actualisés aux taux effectif d’origine du prêt ; les flux futurs tiennent compte de l’évaluation des garanties reçues et des coûts de recouvrement. Les données observables permettant d’estimer les flux futurs doivent être suffisantes et pertinentes afin d’obtenir une estimation fiable de ceux-ci. Au cas où les données observables se révèlent être limitées ou ne plus être pleinement pertinentes au vu des circonstances actuelles, le Groupe aura recours à son jugement expérimenté. Dans le cas d’un prêt sans impayé mais dont des indices objectifs de dépréciation indiquent des difficultés à venir : Le Groupe aura recours à des statistiques historiques de pertes pour des prêts comparables afin d’estimer et de positionner les flux futurs. Dans le cas ou les statistiques ou les données observables se révèlent être limitées ou ne plus être pleinement pertinentes au vu des circonstances actuelles, la société aura recours à son jugement expérimenté et documenté. Une fois positionnés dans le temps, les flux futurs seront actualisés au TIE d’origine du prêt. Provisions pour dépréciation sur base collective Lorsque le test de dépréciation individuel des créances ne révèle pas l’existence d’indice objectif de dépréciation, celles-ci sont regroupées par ensemble homogène de caractéristiques de risque de crédit similaires, afin d’être soumises à un test de dépréciation collectif. Appréciation des indices objectifs de dépréciation : Dans le cadre d’un examen collectif, un indice objectif de dépréciation peut se résumer à des événements observables indiquant qu’il existe une diminution mesurable des flux de trésorerie futurs estimés provenant d’un groupe de prêts depuis que ces actifs ont été comptabilisés pour la première fois, et ce bien que cette diminution ne puisse encore être rattachée aux divers prêts composant ce groupe notamment. Parmi les indices objectifs on peut citer : • Les modifications défavorables de la capacité de paiement des emprunteurs faisant partie du groupe ou ; • Une situation économique nationale ou locale corrélée aux défauts de paiement sur les actifs faisant partie du groupe. Dépréciation sur base collective : calcul de la dépréciation : 1. Utilisation de l’historique des pertes constatées sur des actifs présentant des caractéristiques de risque de crédit similaires à celles des actifs composant le groupe examiné, afin d’estimer de façon fiable l’incidence sur les flux de trésorerie du groupe d’actifs examiné. Dans le cas où la société ne possède pas de tels historiques de pertes, celle-ci se référera à l’expérience de sociétés comparables pour des groupes d’actifs financiers comparables. 2. Prendre en considération les événements observables actuels, de manière à tenir compte des effets de conditions qui n’affectaient pas la période sur laquelle portent ces statistiques historiques. Les statistiques historiques de pertes utilisées (notamment PD) devront être au besoin corrigées, au vu des données observables actuelles, de manière à tenir compte des effets de conditions qui n’affectaient pas la période sur laquelle portent ces statistiques historiques. Dans le cas où les historiques de pertes ne sont plus valables en raison d’une modification des conditions qui existaient pendant cette période, la société doit procéder à un ajustement en fonction du nouveau contexte actuel à l’aide de son jugement expérimenté et documenté. 3. Sur la base de l’historique des pertes (ajusté au besoin) survenues sur des actifs similaires à ceux examinés collectivement, on procède à l’estimation des flux futurs. La méthodologie et les hypothèses utilisées pour estimer les flux de trésorerie futurs doivent être examinées régulièrement pour réduire tout écart entre les pertes estimées et celles qui sont réellement subies. 4. Une fois les flux futurs estimés et positionnés dans le temps, il faut procéder à leur actualisation aux taux d’intérêt effectif (TIE). 5. Les provisions pour dépréciations comptabilisées au niveau d’un groupe sont une étape intermédiaire en attendant l’identification de la dépréciation de chacun des actifs faisant partie du Groupe d’actifs financiers dont la dépréciation est évaluée collectivement. Dès qu’on dispose de suffisamment d’informations permettant d’identifier spécifiquement les pertes afférentes à chacun des actifs dépréciés d’un groupe, évalué individuellement, ces actifs seront retirés de ce groupe. Ainsi, il faut examiner si une nouvelle information permet d’identifier l’un des prêts du groupe comme individuellement déprécié : Dans la négative, aucun prêt n’est sorti du groupe. Dans l’affirmative, le prêt identifié comme étant individuellement déprécié sera sorti du groupe et soumis à un examen individuel. Options retenues par Attijariwafa bank : Provisions pour risques généraux : L’analyse des provisions pour risques et charges supérieures à 1 MDH, afin de s’assurer que les conditions IFRS sont respectées. Provisions sur créances client : Pour la provision des crédits Il a été décidé de : • Valoriser les garanties à la juste valeur ; • Déterminer les provisions pour les créances individuelles non significatives sur la base du modèle statistique construit à cet effet en se basant sur les taux de récupération moyens pondérés par ancienneté des créances pour estimer les cash flow futurs des récupérations ; • Déterminer les flux de recouvrement pour déterminer les échéanciers de récupération par produits et par nature de clients ; • La perte en cas de défaut sera déterminée selon les dispositions des règles baloises si la banque n’arrive pas à mettre en place un modèle permettant d’évaluer la valeur vénale des garanties d’une part et d’actualiser les flux futurs de récupération estimés au taux contractuel d’origine d’autre part. 1.2.13 Impôt exigible et impôt différé : Un actif ou passif d’impôt différé est comptabilisé chaque fois que le recouvrement ou le règlement de la valeur comptable d’un actif ou passif augmentera ou diminuera les paiements futurs d’impôt par rapport à ce qu’ils auraient été si un tel recouvrement (règlement) n’avait pas eu d’incidence fiscale. Il est probable que l’entreprise disposera d’un bénéfice imposable sur lequel elle pourra imputer une différence temporelle déductible : - Lorsqu’il y aura suffisamment de différences temporelles imposables relevant de la même autorité et relatives à la même entité imposable et dont on attend à ce qu’elles s’inversent : • Au cours de l’exercice durant lequel on s’attend à ce que les différences temporelles déductibles s’inversent, ou • Au cours des exercices sur lesquels la perte fiscale résultant à l’actif d’ID pourra être reportée en arrière ou en avant. - Lorsqu’il est probable que l’Entreprise dégage un bénéfice imposable suffisant relevant de la même administration fiscale et pour la même entité imposable au cours des exercices appropriés. - La gestion fiscale lui donne l’opportunité de générer un bénéfice imposable au cours des exercices appropriés. 71 comptes consolidés Dans le cadre d’un regroupement d’entreprises, le coût de l’acquisition est affecté aux actifs et passifs identifiés acquis par référence à leur juste valeur sans que leur base fiscale ne soit modifiée : c’est une différence temporelle taxable dont résulte un passif d’ID. Ce passif d’ID affecte le goodwill. Dans un regroupement d’entreprises, lorsque le coût d’acquisition affecté à un passif n’est déductible fiscalement qu’au cours d’exercice fiscal ou lorsque la juste valeur d’un actif est inférieure à sa base fiscale, une différence temporelle déductible apparaît qui donne lieu à un actif d’ID. Ce dernier affecte le goodwill. Lorsqu’un actif d’ID de l’entreprise acquise n’a pas été comptabilisé par l’acquéreur en tant qu’actif identifiable à la date d’un regroupement d’entreprises et est comptabilisé ultérieurement dans les états financiers consolidés de l’acquéreur, le produit d’impôt différé qui en résulte est comptabilisé dans le compte de résultat. En plus, l’acquéreur ajuste la valeur comptable brute du goodwill et les amortissements cumulés correspondant des montants qui auraient dû être enregistrés, il comptabilise aussi la réduction de la valeur nette comptable du goodwill en charge. Aucune modification ne devrait survenir au niveau du goodwill négatif. La norme interdit l’actualisation des impôts différés. En cas de changement de taux d’impôt ou de règles fiscales, l’impact sur les impôts différés est comptabilisé selon le principe de symétrie : si l’impôt différé a été comptabilisé initialement en capitaux propres, l’ajustement est également comptabilisé en capitaux propres, sinon comptabilisation de l’impact en résultat. Options retenues par Attijariwafa bank : Appréciation de la probabilité de récupération des actifs d’impôt différé : Les impôts différés dont la probabilité de recouvrement est incertaine ne sont pas activés. La probabilité de recouvrement peut être appréhendée par les business plan des sociétés concernées. En outre, en IFRS, l’expression « recouvrement probable » devrait être interprétée comme signifiant un « recouvrement plus probable qu’improbable », ce qui pourrait donner lieu, dans certains cas, à la comptabilisation davantage d’impôts différés actifs qu’en principes comptables. Comptabilisation d'impôt différé passif au titre des différences temporaires relatives à des immobilisations incorporelles générées dans le cadre d'un regroupement d'entreprise : Les écarts d’évaluation liés à des immobilisations incorporelles crées dans le cadre d’un regroupement d’entreprises et non cessibles séparément de l’entreprise acquise génère un ID passif, et ce même si ces immobilisations ont des durées de vie indéfinies. Impôt différé actif au titre des différences temporaires déductibles relatives aux titres de participation consolidés : Comptabilisation obligatoire d’un impôt différé actif au titre des différences temporaires déductibles relatives aux titres de participation consolidés (différences liées, par exemple, à l’élimination de résultats internes sur titres de participation consolidés) dès lors que ces différences temporaires devraient se résorber dans un avenir prévisible (cas rare en l’absence de décision de cession) et que le recouvrement de l’actif d’impôt différé est probable. Possibilité de corriger le GW si un ID est identifié après la période admise en IFRS pour la régularisation : Un actif d’impôt différé considéré comme non identifiable à la date d’acquisition et ultérieurement réalisé, est comptabilisé en résultat consolidé et l’écart d’acquisition est corrigé de manière rétrospective même après l’expiration du délai d’affectation, l’impact de cette correction étant également comptabilisé en résultat consolidé. Impôts différés initialement comptabilisés en capitaux propres : Comptabilisation de l’impact des changements de taux d’impôt et/ou de modalités d’imposition en capitaux propres. 1.2.14 Avantages au personnel : Principe général L’objectif de la norme IAS 19 est de prescrire le traitement comptable des avantages au personnel et des informations à fournir à leur sujet. Cette norme doit être appliquée à la comptabilisation, par l’employeur, de tous les avantages au personnel sauf ceux auxquels s’applique l’IFRS 2. Ces avantages comprennent notamment ceux accordés en vertu : - de régime ou autre accord formel établi entre une entité et des membres du personnel, pris individuellement ou collectivement, ou leur représentant - de dispositions légales ou d’accords sectoriels au terme desquels les entités sont tenues de cotiser à un régime national ou sectoriel, ou à un régime multi employeurs - d’usages qui donnent lieu à une obligation implicite et ceci lorsque l’entité n’a pas d’autre solution réaliste que de payer les avantages du personnel. Les avantages au personnel sont les contreparties de toutes formes accordées par une entité pour les services rendus par les membres de son personnel ou pour la cessation de leur emploi. Ils comprennent les catégories suivantes : Typologie des avantages au personnel Les avantages à court terme Ce sont les avantages du personnel (autres que les indemnités de cessation d’emploi) dont le règlement intégral est attendu dans les 12 mois qui suivent la clôture de l’exercice au cours duquel les membres du personnel ont rendu les services correspondant. Ex : les salaires et les cotisations de sécurité sociale, les congés annuels et congés maladie payés, l’intéressement et les primes, … L’entité doit comptabiliser le montant non actualisé des avantages à court terme qu’elle s’attend à lui payer en contrepartie des services d’un membre du personnel au cours d’une période comptable : • Au passif, après déduction du montant déjà payé, le cas échéant. • En charge. Les avantages postérieurs à l’emploi Ce sont les avantages du personnel qui sont payables après la fin de l’emploi. Ex : les prestations de retraite, assurance vie et assistance médicale postérieures à l’emploi. On distingue deux régimes d’avantages postérieurs à l’emploi : - Le régime à cotisations définies : selon ce dernier une entité verse des cotisations définies à un fonds et n’aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour servir toutes les prestations correspondant aux services rendus par le personnel. Le risque actuariel et le risque de placement sont donc, supportés par le membre du personnel. La comptabilisation des régimes à cotisations définies est simple car aucune hypothèse actuarielle n’est nécessaire pour évaluer l’obligation ou la dépense et donc il ne peut y avoir d’écarts actuariels. L’entité doit comptabiliser les cotisations à payer à un régime à cotisations définies en échange des services d’un des membres du personnel : - Au passif, après déduction des cotisations déjà payées, le cas échéant. - En charges. - Le régime à prestations définies : engage l’entité à servir les prestations convenues aux membres de son personnel en activité et aux anciens membres de son personnel. Celle-ci supporte donc le risque actuariel et le risque de placement. La comptabilisation des régimes à prestation définies est assez complexe du fait que des hypothèses actuarielles sont nécessaires pour évaluer l’obligation et la charge et qu’il peut y avoir des écarts actuariels. De plus, les obligations sont évaluées sur une base actualisée (car peuvent être réglées de nombreuses années après que les membres du personnel ont rendu les services correspondants). Le régime multi-employeurs qui n’est pas un régime général ni obligatoire et qui doit être classé par l’entreprise comme régime à cotisations définies ou comme régime à prestations définies, en fonction des caractéristiques du régime. Les autres avantages à long terme : Ils comprennent notamment les absences de longue durée rémunérées, comme les congés liés à l’ancienneté ou les congés sabbatiques. Ils comprennent aussi les primes d’ancienneté et autres avantages liés à l’ancienneté et les jubilés (telles que « wissam schoghl »), les indemnités d’incapacité de longue durée, s’ils sont payables 12 mois ou plus après la clôture de l’exercice, les primes et les rémunérations différées... Habituellement, l’évaluation des autres avantages à long terme n’est pas soumise au même degré de confusion que celle des avantages postérieurs à l’emploi. C’est pour cela que la présente norme prévoit une méthode simplifiée pour la comptabilisation des autres avantages à long terme selon laquelle les réévaluations ne sont pas comptabilisées en autres éléments du résultat global. Les indemnités de cessation d’emploi : Ce sont les avantages du personnel fournis en contrepartie de la cessation de l’emploi d’un membre du personnel résultant soit de la décision de l’entité de mettre fin à l’emploi du membre du personnel avant l’âge normal de départ en retraite, soit de la décision du membre du personnel d’accepter une offre d’indemnité en échange de la cessation de son emploi. L’entité doit comptabiliser un passif et une charge au titre des indemnités de cessation d’emploi à la première des dates suivantes : - La date à laquelle elle ne peut plus retirer son offre d’indemnités. - La date à laquelle elle comptabilise les coûts d’une restructuration entrant dans le champ d’application d’IAS 37 et prévoyant le paiement de telles indemnités. Dans le cas d’indemnités de cessation d’emploi payables par suite de la décision de l’entité de mettre fin à l’emploi d’un membre du personnel, l’entité ne peut plus retirer son offre d’indemnités dès qu’elle a communiqué aux membres du personnel concernés un plan de licenciement qui satisfait aux critères suivants : - Les mesures requises pour mener le plan à bien indiquent qu’il est improbable que des changements importants soient apportés au plan. - Le plan indique le nombre de personnes visées par le licenciement, leur catégorie d’emploi ou leur fonction, et leur lieu de travail ainsi que sa date de réalisation prévue. - Le plan fixe les indemnités de cessation d’emploi avec une précision suffisante pour permettre aux membres du personnel de déterminer la nature et le montant des prestations qu’ils toucheront lors de la cessation de leur emploi. Couverture des engagements : Les engagements peuvent être couverts de deux manières : 1. Par la constitution d’une provision en interne, uniquement ou en complément d’actifs de couverture ou de droits à remboursements 2. Par l’externalisation de son obligation de verser les prestations par la souscription d’un contrat d’assurance (l’entreprise transfère son obligation de verser les prestations : les risques actuariels et de placement sont gérés par l’assureur, qui verse les prestations ; la seule obligation de l’entreprise est de payer des cotisations -régime à cotisations définies-). La version révisée de la norme a défini trois critères caractérisant les actifs de couverture (ou contrats d’assurance admissibles) : • L’entité juridique détenant ces actifs doit être juridiquement distincte de la société, • Les actifs doivent être affectés exclusivement au financement des prestations payables au titre du régime étudié, • Si les actifs sont suffisants pour couvrir les engagements, l’entreprise n’a aucune obligation juridique de payer les prestations directement au titre du régime. 73 comptes consolidés Tout actif destiné à couvrir les engagements mais ne vérifiant pas les critères ci-dessus est un « Droit à remboursement ». Les droits à remboursements sont comptabilisés comme un actif séparé. Ils ne viennent pas en réduction des engagements, contrairement aux actifs de couverture. Evaluation des engagements : Méthode : La valorisation des régimes à prestations définies implique notamment l’obligation d’utiliser des techniques actuarielles pour estimer de façon fiable le montant des avantages accumulés par le personnel en contrepartie des services rendus pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Cela suppose d’estimer les prestations, les variables démographiques du type mortalité et rotation du personnel, les variables financières du type taux d’actualisation, et les augmentations futures des salaires qui influeront sur le coût des prestations. La méthode préconisée par la norme IAS 19 est la méthode des unités de crédit projetées « Projected Unit Credit ». Elle équivaut à reconnaître, à la date de calcul de l’engagement, un engagement égal à la valeur actuelle probable des prestations de fin de carrière estimées multipliée par le rapport entre l’ancienneté à la date du calcul et à la date de départ en retraite du salarié. Cela revient à considérer que l’engagement se constitue au prorata de l’ancienneté acquise par le salarié. En conséquence, le calcul des droits est effectué en fonction de l’ancienneté du salarié et du salaire estimé au jour de la fin de carrière défini. Hypothèses : Les hypothèses actuarielles sont les meilleures estimations faites par l’entité des variables qui détermineront le coût final des avantages postérieurs à l’emploi. Ces hypothèses comprennent : Hypothèses démographiques : Elles sont relatives aux caractéristiques futures du personnel ancien et actuel (et des personnes à leur charge) réunissant les conditions requises pour bénéficier des avantages. Ces hypothèses démographiques portent sur les éléments suivants: • La mortalité, pendant et après l’emploi; • La rotation du personnel, l’incapacité et le départ en retraite anticipée; • La proportion des membres affiliés au régime et des personnes à leur charge réunissant les conditions requises pour avoir droit aux prestations; et • Les taux de demandes d’indemnisation en vertu de régimes médicaux. Le taux attendu de rendement des actifs du régime : Ce taux doit être établi sur la base des attentes du marché à la date de clôture pour la période au cours de laquelle les obligations doivent être réglées. Il doit refléter la composition du portefeuille d’actifs. La composition des actifs de couverture du régime (obligations, actions, immobilier, …) et le rendement attendu utilisé pour chaque catégorie d’actifs devront être précisés dans le rapport actuariel. Taux d’actualisation / taux d’inflation : Le taux à appliquer pour actualiser les obligations au titre des avantages postérieurs à l’emploi (que ceux-ci soient financés ou non) doit être déterminé par référence à un taux de marché à la date de clôture fondé sur les obligations d’entités de première catégorie. Dans les pays où ce type de marché n’est pas actif, il faut prendre le taux (à la clôture) des obligations d’État. La monnaie et la durée des obligations d’entités ou des obligations d’État doivent être cohérentes avec la monnaie et la durée estimée des obligations au titre des avantages postérieurs à l’emploi. La durée des engagements doit être appréciée à partir du calendrier des versements futurs (moyenne pondérée unique) pour l’ensemble des participants au régime au jour de l’évaluation. Salaires, avantages du personnel et coûts médicaux : Les obligations au titre des avantages postérieurs à l’emploi doivent être évaluées sur une base reflétant : • Les augmentations de salaires futures estimées; • Les droits à prestations selon les termes du régime (ou résultant de toute obligation implicite allant au-delà de ces termes) à la date de clôture; et • Les changements futurs estimés du niveau des prestations payées dans le cadre de tout régime général et obligatoire affectant les prestations à payer au titre d’un régime à prestations définies, si et seulement si: - Soit ces changements ont été adoptés avant la date de clôture; - Soit l’expérience passée ou d’autres indications fiables, démontrent que ces prestations payées dans le cadre d’un régime général et obligatoire évolueront d’une manière prévisible, par exemple qu’elles suivront l’évolution du niveau général des prix ou du niveau général des salaires. Les hypothèses relatives aux coûts médicaux doivent prendre en compte les variations futures estimées du coût des services médicaux résultant à la fois de l’inflation et de l’évolution spécifique aux coûts médicaux. 1.2.14.1 Options retenues par Attijariwafa bank : Pour le cas d’Attijariwafa bank, les prestations de retraites relèvent du régime à contributions définies. Par conséquent, leur comptabilisation ne requiert aucun retraitement IFRS. Dans le cas de la couverture médicale postérieure à l’emploi (CMIM), Attijariwafa bank ne dispose pas d’informations suffisantes pour comptabiliser comme tel ce régime multi-employeurs à prestations définies. 1.2.14.2 Paiements à base d’actions : Les paiements à base d’actions sont constitués par les paiements fondés sur des actions émises par le Groupe qu’ils soient dénoués par la remise d’actions ou par un versement de numéraires dont le montant dépend de l’évolution de la valeur des actions. Ces paiements peuvent se faire par attribution d’options de souscription (stocks option) ou par une offre de souscription d’action aux salariés (OPV). Pour les offres de souscription d’action aux salariés, une décote est octroyée par rapport au prix moyen de marché sur une période donnée. La charge de cet avantage est constatée en tenant compte de la période d’incessibilité. 1.2.15 Tableau des flux de trésorerie : Le solde des comptes de trésorerie et assimilés est constitué des soldes nets des comptes de caisse, banques centrales, CCP ainsi que les soldes nets des prêts et emprunts à vue auprès des Etablissements de crédit. 1.2.16 Estimations utilisées dans la préparation des états financiers : La confection des états financiers du groupe Attijariwafa bank nécessite la formulation d’hypothèses et l’utilisation d’estimations dont la réalisation future peut être influencée par de nombreux facteurs notamment : • les activités des marchés nationaux et internationaux ; • les fluctuations des taux d’intérêt et de change ; • la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ; • les modifications de la réglementation ou de la législation. Ces hypothèses concernent essentiellement : • L ’usage de modèles internes pour la valorisation des instruments financiers pour lesquelles on ne dispose pas de cotations sur les marchés organisés ; • Les tests de dépréciation relatifs aux actifs incorporels ; • La détermination des provisions pour dépréciation des prêts et créances et des provisions pour risques et charges ; • L ’estimation des valeurs résiduelles relatives aux actifs valorisés au coût amorti, aux contrats de location financement et de location simple. 75 comptes consolidés Bilan IFRS consolidé au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) ACTIF IFRS Notes Valeurs en caisse, Banques Centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 31/12/2014 31/12/2013 8 842 320 12 830 730 2.1 52 389 822 40 687 887 Actifs financiers disponibles à la vente 2.2 30 805 290 29 175 729 Prêts et créances sur les Etablissements de crédit et assimilés 2.3 19 305 251 18 277 416 Prêts et créances sur la clientèle 2.4 255 056 498 250 749 882 10 928 820 10 225 201 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Ecart de réévaluation actif des portefeuilles couverts en taux Placements détenus jusqu'à leur échéance Actifs d'impôt exigible 137 676 35 435 Actifs d'impôt différé 448 327 669 866 7 491 499 8 182 804 Comptes de régularisation et autres actifs Participation des assurés aux bénéfices différée 2.2 Actifs non courants destinés à être cédés 920 708 97 089 Participations dans des entreprises mises en équivalence Immeubles de placement 103 621 116 861 112 666 1 830 545 1 309 214 Immobilisations corporelles 2.5 5 056 788 4 947 698 Immobilisations incorporelles 2.5 1 731 443 1 552 585 Ecarts d'acquisition 2.6 6 684 704 6 718 819 401 843 640 385 579 553 Total actif ifrs PASSIF IFRS Notes Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux Passifs financiers à la juste valeur par résultat 2.7 31/12/2014 31/12/2013 135 266 179 058 1 965 441 1 294 521 Instruments dérivés de couverture Dettes envers les Etablissements de crédit et assimilés 2.8 41 236 002 53 613 257 Dettes envers la clientèle 2.9 257 881 178 237 607 910 14 253 845 12 766 065 Titres de créance émis Ecart de réévaluation passif des portefeuilles couverts en taux Passifs d'impôt courant 1 222 376 471 405 Passifs d'impôt différé 1 700 513 1 469 254 Comptes de régularisation et autres passifs 8 961 596 8 569 717 22 212 075 20 205 854 1 745 890 1 296 878 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés Provisions techniques des contrats d'assurance Provisions pour risques et charges Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie Dettes subordonnées 2.10 147 819 135 543 9 979 663 10 034 909 Capital et réserves liées 10 151 765 9 466 523 Réserves consolidées 24 258 638 23 385 449 20 163 454 4 095 184 851 090 5 140 484 4 355 244 785 240 401 843 640 19 600 550 3 784 900 16 973 5 066 237 4 141 115 925 122 385 579 553 - Part du Groupe - Part des minoritaires Gains ou pertes latents ou différés, part du Groupe Résultat net de l’exercice - Part du Groupe - Part des minoritaires TOTAL PASSIF IFRS Compte de résultat IFRS consolidé au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Notes Intérêts et produits assimilés Intérêts et charges assimilés 3.1 3.1 MARGE D' INTERÊT 31/12/2014 31/12/2013 17 498 851 6 472 577 17 165 140 6 585 060 11 026 273 10 580 080 Commissions perçues 3.2 4 301 420 4 078 924 Commissions servies 3.2 426 256 349 017 MARGE SUR COMMISSIONS 3 875 163 3 729 908 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 3 777 540 2 302 021 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente RESULTAT DES ACTIVITES DE MARCHE 346 238 627 053 4 123 778 2 929 074 Produits des autres activités 6 039 398 5 572 981 Charges des autres activités 5 614 858 4 934 596 19 449 755 17 877 445 7 680 810 7 183 144 827 963 764 660 PRODUIT NET BANCAIRE Charges générales d'exploitation Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION Coût du risque RESULTAT D'EXPLOITATION 3.3 10 940 982 9 929 641 -3 034 430 -1 866 633 7 906 552 8 063 008 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence 20 004 16 626 Gains ou pertes nets sur autres actifs 46 892 53 551 RESULTAT AVANT IMPÔTS 7 973 448 8 133 184 Impôts sur les bénéfices 2 832 964 3 066 948 RESULTAT NET 5 140 484 5 066 237 Variations de valeurs des écarts d'acquisition 785 240 925 122 RESULTAT NET PART DU GROUPE Résultat hors groupe 4 355 244 4 141 115 Résultat par action ( en dirhams) 21,40 20,35 Résultat dilué par action ( en dirhams) 21,40 20,35 État du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Résultat net Variations d'actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres Ecarts de conversion Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente Réévaluation des immobilisations Variations de valeur différées des instruments dérivés de couverture, rapportées au résultat de la période Eléments relatifs aux sociétés mises en équivalence Total cumulé Part du Groupe Part des minoritaires 31/12/2014 31/12/2013 5 140 484 5 066 237 819 687 -290 241 -169 624 -153 829 1 005 119 -122 056 -15 809 -14 356 5 960 171 4 775 995 5 059 598 3 940 660 900 573 835 336 77 comptes consolidés Tableau de variation des capitaux propres au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Capitaux propres clôture au 31 décembre 2012 Changements de méthodes comptables Capitaux propres clôture au 31 décembre 2012 corrigés Opérations sur capital Paiements fondés sur des actions Opérations sur actions propres Dividendes Résultat de l'exercice Variations d'actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres Ecarts de conversion Gains ou pertes latents ou différés Autres variations Variations de périmètre Capitaux propres clôture au 31 décembre 2013 Changements de méthodes comptables Capitaux propres clôture au 31 décembre 2013 corrigés Opérations sur capital Paiements fondés sur des actions Opérations sur actions propres Dividendes Résultat de l'exercice Variations d'actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres Ecarts de conversion Gains ou pertes latents ou différés Autres variations Variations de périmètre Capitaux propres clôture au 31 décembre 2014 Capital Réserves liées au capital Actions propres (1) (2) (3) Réserves Total d'actifs Capitaux Intérêts et résultats et passifs propres part minoritaires consolidés comptabilisés Groupe directement en capitaux propres (5) (6) (4) (7) Total (8) 2 012 431 7 454 092 -1 990 667 23 347 171 -9 981 30 813 046 4 581 609 35 394 656 2 012 431 22 841 7 454 092 662 401 -1 990 667 23 347 171 -385 351 -9 981 30 813 046 299 891 4 581 609 -100 660 35 394 656 199 231 -59 659 -1 771 206 4 141 115 -562 210 925 122 -59 659 -2 333 416 5 066 237 -59 659 -1 771 206 4 141 115 (A) -116 182 -116 182 -20 230 -136 413 (B) (A)+(B) -85 060 -201 242 -85 060 -201 242 3 103 113 33 225 161 -69 852 -90 082 -87 477 43 719 4 710 022 -154 911 -291 324 -84 374 43 832 37 935 183 33 225 161 636 037 4 710 022 141 018 37 935 183 777 055 2 035 272 8 116 493 -2 050 326 2 035 272 8 116 493 -2 050 326 3 103 -673 25 334 159 25 334 159 636 037 787 -210 437 -210 437 -1 897 399 4 355 244 (C) (D) (C)+(D) -1 501 845 2 035 272 8 116 493 -2 050 326 26 926 196 818 308 -113 954 704 354 493 918 -1 897 399 4 355 244 818 308 -113 954 704 354 -1 501 845 -572 997 -2 470 396 785 240 5 140 484 171 002 989 310 -55 670 -169 624 115 332 819 687 -298 190 -1 800 035 * 35 521 553 4 880 425 40 401 978 (*) comprend principalement la variation de la participation bénéficiaire différée relative au portefeuille de l’activité d’assurance affectée à la vie ainsi que des corrections non significatives relatives au traitement des actifs disponibles à la vente. Tableau des flux de trésorerie au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Résultat avant impôts +/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles +/- Dotations nettes pour dépréciation des écarts d’acquisition et des autres immobilisations +/- Dotations nettes pour dépréciation des actifs financiers +/- Dotations nettes aux provisions +/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence +/- Perte nette/(gain net) des activités d’investissement +/- Perte nette/(gain net) des activités de financement +/- Autres mouvements Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements +/- Flux liés aux opérations avec les Établissements de crédit et assimilés +/- Flux liés aux opérations avec la clientèle +/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers +/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers - Impôts versés Diminution/(augmentation) nette des actifs et des passifs provenant des activités opérationnelles Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle +/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations +/- Flux liés aux immeubles de placement +/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement +/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires +/- Autres flux de trésorerie nets provenant des activités de financement Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalents de trésorerie Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des Établissements de crédit Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des Établissements de crédit Variation de la trésorerie nette 31/12/2014 31/12/2013 7 973 448 827 242 8 133 184 854 991 7 523 3 200 590 -20 004 -435 167 14 068 1 956 067 -16 626 -525 018 -229 630 3 350 553 -20 546 486 13 996 509 -13 488 029 -520 093 1 763 390 2 704 996 5 752 055 6 530 827 -2 353 709 -22 391 714 -11 067 713 -794 083 -585 462 -808 347 -2 187 893 -2 470 396 1 448 946 -1 021 450 -126 986 -14 404 042 -2 473 345 12 514 533 22 411 107 -9 995 785 -215 134 -1 042 684 -11 253 604 -1 648 174 -5 316 062 -6 964 236 -123 947 4 069 320 31/12/2014 31/12/2013 13 727 361 12 651 672 1 075 689 -676 681 8 707 054 -9 383 735 -14 404 042 9 658 041 10 434 787 -776 746 13 727 361 12 651 672 1 075 689 4 069 320 2. Notes relatives au bilan 2.1 Actifs financiers à la juste valeur par résultat au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Actifs financiers détenus à des fins de transaction Créances sur les Établissements de crédit Créances sur la clientèle Actifs représentatifs de contrats en unités de comptes Valeurs reçues en pension Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe • Titres côtés • Titres non côtés Actions et autres titres à revenu variable • Titres côtés • Titres non côtés Instruments dérivés Créances rattachées Juste valeur au bilan Actifs financiers à la JV par résultat sur option 213 824 32 509 219 1 848 625 845 897 1 002 728 17 005 933 17 005 933 88 709 88 709 585 027 138 483 52 301 113 88 709 2.2 Actifs financiers disponibles à la vente au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) 2.2.1 Actifs financiers disponibles à la vente Titres évalués à la juste valeur • Effets publics et valeurs assimilés • Obligations et autres titres à revenu fixe • Titres côtés • Titres non côtés • Actions et autres titres à revenu variable • Titres côtés • Titres non côtés • Titres de participations non consolidés Total des titres disponibles à la vente 31/12/2014 31/12/2013 10 015 196 12 865 333 7 809 390 5 055 943 3 745 608 2 577 710 1 167 898 5 099 860 31 725 998 9 346 341 11 587 724 6 878 590 4 709 134 3 158 833 1 946 608 1 212 225 5 082 831 29 175 729 Les actifs financiers disponibles à la vente détenus par Wafaassurance s'élèvent à 14 072 millions de dirhams à fin décembre 2014 contre 12 099 millions de dirhams à fin décembre 2013. 2.2.2 Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente au 31 décembre 2014 31/12/14 Juste valeur Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe Actions et autres titres à revenu variable Titres de participation non consolidés Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente Total gains et pertes latents Impôts différés Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente nets Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente nets, Part du Groupe 10 015 196 12 865 333 3 745 608 5 099 860 31 725 998 31/12/13 Gains latents Pertes latentes Juste valeur 597 380 385 428 207 111 847 266 -35 343 -16 714 -320 926 -181 429 2 037 184 -559 523 9 346 341 11 587 724 3 158 833 5 082 831 29 175 729 Gains latents Pertes latentes 162 201 7 155 304 953 798 433 -97 087 -202 491 -355 154 -684 888 -554 413 199 638 1 272 742 -299 032 -1 339 620 483 677 1 477 661 -354 775 973 710 -855 943 1 155 194 -304 104 737 569 -720 595 2.3 Prêts et créances sur les Établissements de crédit (en milliers de dirhams) 2.3.1 Prêts et créances sur les Établissements de crédit au 31 /12/2014 Etablissements de crédit Comptes et prêts Valeurs reçues en pension Prêts subordonnés Autres prêts et créances Total en principal Créances rattachées Provisions Valeur nette Opérations internes au Groupe Comptes ordinaires Comptes et avances à terme Créances rattachées 31/12/2014 31/12/2013 18 614 985 454 660 27 941 117 952 19 215 538 114 619 24 906 19 305 251 18 061 289 17 121 32 551 130 531 18 241 491 62 467 26 542 18 277 416 6 681 733 22 803 303 292 426 5 959 948 25 917 124 447 896 79 comptes consolidés 2.3.2 Ventilation des prêts et créances sur les Établissements de crédit par zone géographique au 31/12/2014 Maroc Tunisie Afrique subsaharienne Europe Autres Total en principal Créances rattachées Provisions Valeur nette au bilan 31/12/2014 31/12/2013 11 338 863 1 139 524 3 690 973 2 003 917 1 042 261 19 215 538 114 619 24 906 19 305 251 8 169 342 1 697 841 3 773 129 4 281 302 319 879 18 241 491 62 467 26 542 18 277 416 2.3.3 Ventilation des prêts et créances sur les établissements de crédit par durée restant à courir au 31/12/2014 < = 3mois Prêts et créances sur les établissements de crédit Entre 3 mois et 1an Entre 1 an et 5 ans 13 368 524 2 695 588 > 5 ans 2 787 027 Total 339 493 19 190 632 2.4 Prêts et créances sur la clientèle (en milliers de dirhams) 2.4.1 Prêts et créances sur la clientèle au 31/12/2014 Opérations avec la clientèle Créances commerciales Autres concours à la clientèle Valeurs reçues en pension Comptes ordinaires débiteurs Total en principal Créances rattachées Provisions Valeur nette Opérations de crédit bail Crédit-bail immobilier Crédit-bail mobilier, LOA et opérations assimilées Total en principal Créances rattachées Provisions Valeur nette Total 31/12/2014 31/12/2013 39 117 428 185 413 812 10 940 25 658 003 250 200 183 1 622 255 11 998 943 239 823 495 31 161 991 180 923 624 2 279 206 30 479 207 244 844 029 1 783 398 10 079 996 236 547 431 3 105 996 12 494 091 15 600 087 627 367 711 15 233 004 255 056 498 2 621 866 11 965 539 14 587 405 587 385 541 14 202 451 250 749 882 2.4.2 Prêts et créances sur la clientèle par zone géographique au 31/12/2014 31/12/2014 Pays Maroc Tunisie Afrique subsaharienne Europe Autres Total en principal Créances rattachées Valeur nette au bilan Encours sains 199 591 295 18 477 851 28 450 903 260 565 963 728 247 744 342 1 622 882 249 367 224 Encours dépréciés 31/12/2013 Provisions individuelles Provisions collectives 12 646 517 1 497 437 3 903 357 8 618 7 392 304 824 109 2 628 295 7 399 1 234 413 71 813 208 322 18 055 928 10 852 107 1 514 547 18 055 928 10 852 107 1 514 547 Encours dépréciés Encours sains 197 050 847 17 463 786 27 166 610 331 405 1 075 109 243 087 757 1 783 985 244 871 742 Provisions individuelles Provisions collectives 11 384 157 1 601 986 3 354 340 3 194 6 232 019 826 201 2 318 506 3 645 854 473 68 033 162 661 16 343 677 9 380 370 1 085 167 16 343 677 9 380 370 1 085 167 2.4.3 Prêts et créances sur la clientèle par agent économique au 31/12/2014 31/12/2014 Entreprises Dont Grandes Entreprises Particuliers Total en principal Créances rattachées Valeurs nettes au bilan 168 069 646 107 738 405 85 363 970 253 433 616 1 622 882 255 056 498 31/12/2013 163 225 057 108 021 815 85 740 840 248 965 897 1 783 985 250 749 882 2.4.4 Ventilation des prêts et créances sur la clientèle par durée restant à courir au 31/12/2014 < = 3mois Prêts et créances émis sur la clientèle 79 553 969 Entre 3 mois et 1an 26 978 373 Entre 1 an et 5 ans 79 768 971 > 5 ans 61 443 030 La juste valeur des encours sains des prêts et créances sur la clientèle et sur les établissements de crédit est estimée à 269 060 millions de dirhams. Total 247 744 342 2.5 Impôts courants et impôts différés (en milliers de dirhams) 2.5.1 Impôts courants et impôts différés au 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2013 137 676 448 327 586 003 1 222 376 1 700 513 2 922 889 35 435 669 866 705 301 471 405 1 469 254 1 940 659 31/12/2014 31/12/2013 -3 101 911 268 947 -2 832 964 -3 002 439 -64 509 -3 066 948 31/12/2014 31/12/2013 5 140 484 2 832 964 35,5% 5 066 237 3 066 948 37,7% 31/12/2014 31/12/2013 37,0% -0,7% 4,2% -5,0% 35,5% 37,0% -1,1% 1,6% 0,2% 37,7% 31/12/2014 31/12/2013 5 052 433 3 013 276 191 628 1 692 727 154 801 2 439 066 1 190 417 300 306 948 343 7 491 499 4 917 143 2 779 224 225 660 1 683 938 228 321 3 265 662 1 058 184 463 170 1 744 309 8 182 804 31/12/2014 31/12/2013 5 547 789 207 867 5 110 465 229 456 3 413 807 1 640 091 461 187 1 312 530 8 961 596 5 083 256 4 066 4 769 879 309 311 3 486 461 1 580 616 335 138 1 570 706 8 569 717 Impôts courants Impôts différés Actifs d’impôts courants et différés Impôts courants Impôts différés Passifs d’impôts courants et différés 2.5.2 Charge nette de l'impôt sur les bénéfices au 31/12/2014 Charge d'impôts courants Charge nette d'impôts différés de l'exercice Charges nette de l’impôt sur les bénéfices 2.5.3 Le taux effectif d'impôt au 31/12/2014 Résultat net Charge d’impôt sur les bénéfices Taux d'impôt effectif moyen Analyse du taux effectif d'impôt au 31/12/2014 Taux d'impôt en vigueur Différentiel de taux d'imposition des entités étrangères Différences permanentes Autres éléments Taux d'impôt effectif moyen 2.6 Comptes de régularisation (en milliers de dirhams) 2.6.1 Comptes de régularisation et autres actifs au 31/12/2014 Autres Actifs Débiteurs divers Valeurs et emplois divers Autres actifs d'assurance Autres Comptes de régularisation Produits à recevoir Charges constatées d'avance Autres comptes de régularisation Total 2.6.2 Comptes de régularisation et autres passifs au 31/12/2014 Autres Passifs Opérations diverses sur titres Créditeurs divers Autres Passifs d'assurance Comptes de régularisation Charges à payer Produits constatés d'avance Autres comptes de régularisation Total 'Les autres comptes de régularisation Actif et Passif comprennent essentiellement les opérations qui ne sont pas définitivement imputées au moment de leur enregistrement au bilan. Ces dernieres sont réimputées à leurs comptes définitifs dans les plus brefs délais 2.7 Participations dans les entreprises mises en équivalence au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Sociétés financières Sociétés non financières Valeur nette au bilan des quotes-parts dans les sociétés MEE Valeur de mise en équivalence Résultat Total bilan Revenu (CA) 116 861 116 861 60 001 60 001 628 346 628 346 121 722 121 722 Quote-part de résultat dans les sociétés MEE 20 004 20 004 La participation du groupe dans les sociétés mises en équivalence concerne uniquement la sociéte Moussafir Hotels. 81 comptes consolidés 2.8 Immeubles de placement 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Variation périmètre 31/12/13 Valeur brute Amortissements et provisions Valeur nette au bilan 1 642 835 333 621 1 309 214 - Acquisitions 585 784 49 728 536 056 Cessions et échéances Autres mouvements 10 666 3 254 7 412 -1 908 5 405 -7 313 31/12/14 2 216 045 385 500 1 830 545 Les immeubles de placement sont comptabilisés au coût selon l'approche par composants Le mode de calcul des amortissements pratiqué est linéaire. Les durées d'amortissements retenues correspondent aux durées d'utilité par composants suivantes : Composants Durée annuelle d'amortissement GROS OEUVRES ÉTANCHÉITÉ AGENCEMENTS/AMENAGEMENTS INSTALLATIONS TECHNIQUES MENUISERIE INTERIEURE ET EXTERIEURE 50 20 15 20 15 La valeur de marché des terrains et constructions classés en immeubles de placement est estimée en 2014 à 2 294 millions de DH. 2.9 Immobilisations corporelles et incorporelles au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) 2.9.1 Immobilisations corporelles et incorporelles Valeur Brute Terrains et constructions Equip. Mobilier, installations Biens mobiliers donnés en location Autres immobilisations Total Immobilisations corporelles Logiciels informatiques acquis Autres immobilisation incorporelles Total Immobilisations incorporelles 3 066 399 2 926 496 563 099 4 955 731 11 511 725 2 496 107 1 230 821 3 726 929 31/12/2014 Cumul des amortissements et pertes de valeur 1 087 183 2 473 317 213 358 2 681 079 6 454 938 1 475 473 520 013 1 995 486 Valeur Nette Valeur Brute 1 979 216 453 178 349 741 2 274 652 5 056 788 1 020 634 710 808 1 731 443 2 990 671 2 919 843 538 857 4 666 525 11 115 896 2 171 386 1 158 086 3 329 472 31/12/2013 Cumul des amortissements et pertes de valeur 989 026 2 505 441 207 003 2 466 727 6 168 198 1 266 175 510 712 1 776 887 Valeur Nette 2 001 645 414 401 331 854 2 199 798 4 947 698 905 211 647 373 1 552 585 Immobilisations corporelles : Attijariwafa bank a opté pour une évaluation au coût de l'ensemble des immobilisations. L'amortissement est linéaire et s'étale sur les durées d'utilités suivantes : Composants Durée annuelle d'amortissement Constructions par composant Equip. Mobilier, installations Biens mobiliers donnés en location Autres immobilisations 15-50 ans 4-10 ans N/A 15-20 ans Par ailleurs les composants des constructions ont été amortis de la façon suivante : Composants Durée annuelle d'amortissement Gros Œuvre Etanchéité Agencement Aménagement intérieur Installations Techniques fixes Menuiserie 50 20 15 20 15 Immobilisations incorporelles hors goodwill : Le groupe Attijariwafa bank n'a pas généré en interne d'immobilisations incorporelles. Les durées d'utilités de ces immobilisations sont les suivantes : Composants Durée annuelle d'amortissement Logiciels informatiques acquis Logiciels informatiques produits par l'entreprise Autres immobilisation incorporelles 5 ans N/A 15-20 ans 2.9.2 Locations simples : informations complémentaires Durée résiduelle ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total Pour le bailleur Montant des paiements futurs minimaux à recevoir au titre des contrats de location simple non résiliables 48 207 721 589 196 042 965 838 2.10 Ecarts d'acquisition au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Variation périmètre 31/12/2013 Valeur brute Cumul des pertes de valeur Valeur nette au bilan Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2014 6 718 819 -24 573 -9 542 6 684 704 6 718 819 -24 573 -9 542 6 684 704 Le groupe Attijariwafa bank opère régulièrement des tests de dépréciation des Goodwill enregistrés à l'actif du bilan. Une dépréciation devrait être constatée si les tests font ressortir des pertes de valeurs sur ces goodwill. Pour l'exercice 2014, aucune dépréciation n'a été constatée. 2.11 Passifs financiers à la juste valeur par résultat (en milliers de dirhams) 2.11.1 Passifs financiers à la juste valeur par résultat au 31/12/2014 31/12/2014 Valeurs données en pension Instruments dérivés Juste valeur au bilan 31/12/2013 353 902 1 611 539 1 965 441 462 242 832 279 1 294 521 2.11.2 Instruments dérivés par type de risque au 31/12/2014 Valeur comptable Par type de risque Actifs Instruments dérivés de taux de change Instruments dérivés de taux d'intérêt Dérivés sur matières premières Autres instruments dérivés Total Montant notionnel Passifs 372 569 18 572 193 887 585 027 405 045 388 141 18 572 799 781 1 611 539 54 211 814 33 670 127 2 978 536 1 359 739 92 220 216 2.12 Dettes envers les établissements de crédit (en milliers de dirhams) 2.12.1 Dettes envers les établissements de crédit au 31/12/2014 Etablissements de crédit Comptes et emprunts Valeurs données en pension Total en principal Dettes rattachées Valeur au bilan Opérations internes au Groupe Comptes ordinaires créditeurs Comptes et avances à terme Dettes rattachées 31/12/2014 31/12/2013 29 399 708 11 583 992 40 983 699 252 302 41 236 002 16 053 883 37 484 461 53 538 344 74 913 53 613 257 5 666 401 23 267 418 141 862 4 604 172 26 620 025 162 409 2.12.2 Ventilation des dettes par durée restant à courir au 31/12/2014 < = 3mois Dettes envers les établissements de crédit Entre 3 mois et 1an Entre 1 an et 5 ans 37 202 147 2 213 771 1 249 357 > 5 ans 318 425 Total 40 983 699 2.13 Dettes envers la clientèle (en milliers de dirhams) 2.13.1 Dettes envers la clientèle au 31/12/2012 Comptes ordinaires créditeurs Comptes d’épargne Autres dettes envers la clientèle Valeurs données en pension Total en principal Dettes rattachées Valeur au bilan 31/12/2014 31/12/2013 180 916 243 58 901 274 12 952 321 4 081 453 256 851 291 1 029 887 257 881 178 167 101 005 57 459 682 11 925 259 236 485 946 1 121 964 237 607 910 2.13.2 Ventilation des dettes envers la clientèle par zone géographique au 31/12/2014 Maroc Tunisie Afrique subsaharienne Europe Autres Total en principal Dettes rattachées Valeur au bilan 31/12/2014 31/12/2013 191 839 544 21 813 888 38 365 103 4 172 840 659 916 256 851 291 1 029 887 257 881 178 174 663 570 19 999 021 37 983 571 3 168 602 671 183 236 485 946 1 121 964 237 607 910 83 comptes consolidés 2.13.3 Ventilation des dettes envers la clientèle par agent économique au 31/12/2014 Entreprises Dont Grandes Entreprises Particuliers Total en principal dettes rattachées Valeur au bilan 31/12/2014 31/12/2013 107 712 779 83 596 748 149 138 512 256 851 291 1 029 887 257 881 178 89 918 480 60 049 454 146 567 466 236 485 946 1 121 964 237 607 910 2.13.4 Ventilation des dettes par durée restant à courir au 31/12/2014 < = 3mois Dettes envers la clientèle Entre 3 mois et 1an 211 929 635 > 5 ans Entre 1 an et 5 ans 27 070 747 11 502 806 Total 6 348 104 256 851 291 2.14 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Autres dettes représentées par un titre Titres de créances négociables Emprunts obligataires Dettes subordonnées Emprunts subordonnés à durée déterminée à durée indéterminée Titres subordonnés à durée déterminée à durée indéterminée Total 31/12/2014 31/12/2013 14 253 845 14 074 176 179 668 9 979 663 9 979 663 9 979 663 12 766 065 12 500 760 265 304 10 034 909 10 034 909 10 034 909 24 233 508 22 800 973 2.15 Provisions pour risques et charges au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Stock au 31/12/2013 Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature Provisions pour engagements sociaux Autres provisions pour risques et charges Provisions pour risques et charges Variation de périmètre Reprises utilisées Dotations 75 636 144 223 398 913 822 329 1 296 878 101 018 493 116 738 357 58 242 10 912 69 154 Reprises non utilisées Autres variations Stock au 31/12/2014 2 673 -3 488 213 698 231 041 233 714 -10 253 27 264 13 523 431 436 1 100 756 1 745 890 3- Notes relatives au compte de résultat 3.1 Marge d’intérêt au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) 31/12/2014 Opérations avec la clientèle Comptes et prêts / emprunts Opérations de pensions Opérations de location-financement Opérations interbancaires Comptes et prêts / emprunts Opérations de pensions Emprunts émis par le Groupe Actifs disponibles à la vente Total des produits et charges d'intérêts ou assimilés 31/12/2013 Produits Charges Net Produits Charges Net 15 104 534 14 363 352 5 373 735 808 723 179 711 830 11 349 3 590 937 3 441 078 149 859 11 513 597 10 922 275 -144 486 735 808 -1 079 893 -724 388 -355 505 -1 078 569 1 671 138 11 026 273 14 992 238 14 210 655 10 668 770 914 783 964 782 865 1 098 3 541 421 3 452 283 89 137 11 450 817 10 758 372 -78 469 770 914 -1 021 455 -866 132 -155 324 -1 238 221 1 388 938 10 580 080 1 671 138 17 498 851 1 803 072 1 436 218 366 854 1 078 569 6 472 577 1 388 938 17 165 140 1 805 419 1 648 997 156 422 1 238 221 6 585 060 3.2 Commissions nettes au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Commissions nettes sur opérations avec les Établissements de crédit avec la clientèle sur titres de change sur instruments financiers à terme et autres opérations hors bilan Prestations de services bancaires et financiers Produits nets de gestion d’OPCVM Produits nets sur moyen de paiement Assurance Autres Produits nets de commissions Produits Charges 1 895 863 68 188 1 265 843 104 536 105 646 351 650 2 405 556 288 405 1 288 169 11 605 817 377 4 301 420 34 254 28 823 2 701 1 547 1 183 392 002 23 371 291 556 77 076 426 256 Net 1 861 609 39 365 1 265 843 101 835 104 099 350 467 2 013 554 265 035 996 613 11 605 740 301 3 875 163 3.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Titres à revenus fixes Titres à revenus variables Instruments financiers dérivés Réévaluation des positions de change manuel Total 31/12/2014 31/12/2013 3 614 923 157 187 -130 308 135 738 3 777 540 1 714 954 -90 797 532 926 144 937 2 302 021 3.4 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Produits des titres à revenu variable Résultats de cession Plus-value Moins-value Gains ou pertes de valeur des titres à revenu variable Total 31/12/2014 31/12/2013 357 867 -9 499 63 405 -72 904 -2 130 346 238 217 895 418 512 437 015 -18 503 -9 354 627 053 3.5 Produits et charges des autres activités au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) 31/12/2014 Produits nets de l’assurance Produits nets des immeubles de placement Produits nets des immobilisations en location simple Autres produits Total des produits et charges des autres activités 31/12/2013 Produits Charges Nets Produits Charges Nets 5 557 251 28 564 318 453 266 6 039 398 5 115 066 499 791 5 614 858 442 184 28 564 318 -46 525 424 541 5 145 388 36 598 1 832 389 163 5 572 981 4 490 743 443 853 4 934 596 654 645 36 598 1 832 -54 690 638 384 3.6 Produits nets de l’activité de l’assurance au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Primes acquises brutes Variation des provisions techniques Charges des prestations des contrats Charges ou produits nets des cessions en réassurance Total 31/12/14 31/12/13 6 120 445 -1 370 795 -3 515 426 -792 040 442 184 5 707 216 -1 079 939 -3 282 700 -689 932 654 645 3.7 Coût du risque au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Dotations aux provisions Provisions pour dépréciation des prêts et créances Provisions engagements par signature Autres provisions pour risques et charges et emplois divers Reprises de provisions Reprises de provisions pour dépréciation des prêts et créances Reprises de provisions engagements par signature Reprises des autres provisions pour risques et charges et emplois divers Variation des provisions Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non provisionnées Pertes sur prêts et créances irrécouvrables provisionnées Récupérations sur prêts et créances amorties Autres pertes Coût du risque 31/12/2014 31/12/2013 -3 523 984 -2 855 847 -144 223 -523 913 1 207 624 961 628 2 673 243 323 -718 070 -70 257 -724 818 87 916 -10 912 -3 034 430 -2 496 579 -2 352 891 -458 -143 230 977 147 859 070 30 750 87 326 -347 201 -29 829 -363 290 62 348 -16 429 -1 866 633 3.8 Gains ou pertes nets sur autres actifs au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation Plus-values de cession Moins-value de cession Gains ou pertes sur autres actifs 31/12/14 31/12/13 128 790 -81 898 46 892 54 240 -689 53 551 85 comptes consolidés 4. Information par pôle d'activités L'information sectorielle d'Attijariwafa bank est articulée autour des pôles d'activités suivants : •B anque Maroc, Europe et Zone Offshore comprenant Attijariwafa bank SA, Attijariwafa bank Europe, Attijari International bank ainsi que les holdings portant des participations dans les filiales consolidées par le Groupe ; • Sociétés de Financement Spécialisées comprenant les filiales marocaines de crédit à la consommation, crédits immobiliers, leasing, factoring et transfert d'argent cash ; • Banque de détail à l'international comprenant Attijari bank Tunisie, et les banques de la zone subsaharienne ; • Assurance et Immobilier comprenant notamment Wafa Assurance. (en milliers de dirhams) Banque Maroc, Europe et Zone Offshore BILAN DÉCEMBRE 2014 Sociétés de Financement Spécialisées Assurance et Immobilier Banque de Détail à l'International TOTAL Total Bilan dont Éléments de l'Actif Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs disponibles à la vente Prêts et créances sur les Etablissements de crédit et assimilés Prêts et créances sur la clientèle Immobilisations corporelles Éléments du Passif Dettes envers les Etablissements de crédit et assimilés Dettes envers la clientèle Provisions techniques des contrats d'assurance Dettes subordonnées Capitaux propres 266 053 745 28 894 666 27 931 280 78 963 949 401 843 640 44 331 884 8 191 403 13 947 112 177 709 673 2 173 149 60 995 54 597 165 454 25 873 738 551 488 6 558 167 14 072 498 15 139 3 130 554 270 680 1 438 776 9 407 499 5 177 547 48 342 533 2 061 471 52 389 822 31 725 998 19 305 251 255 056 498 5 056 788 37 880 279 193 620 859 901 228 2 330 258 2 454 493 61 927 942 9 778 262 28 622 363 201 401 2 774 280 41 236 002 257 881 178 22 212 075 9 979 663 40 401 978 Banque Maroc, Europe et Zone Offshore Sociétés de Financement Spécialisées Assurance et Immobilier COMPTE DE RÉSULTAT DÉCEMBRE 2014 Marge d'intérêt Marge sur commissions Produit net bancaire Charges de fonctionnement Résultat d'exploitation Résultat net Résultat net part du Groupe 6 590 775 1 804 690 11 137 945 4 288 712 4 353 308 2 644 308 2 624 103 1 040 180 820 005 2 205 690 786 749 1 094 985 677 774 496 610 2 119 22 212 075 4 377 629 Banque de Détail à l'International 472 428 -25 659 1 388 197 437 347 857 293 701 427 556 152 3 066 240 1 748 783 5 184 609 2 634 689 1 600 965 1 116 975 678 379 4 627 706 Eliminations -143 350 -472 654 -466 686 -466 686 TOTAL 11 026 273 3 875 163 19 449 755 7 680 810 7 906 552 5 140 484 4 355 244 5. Engagements de financement et de garantie 5.1 Engagements de financement au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Engagements de financement donnés Aux Etablissements de crédit À la clientèle Engagements de financement reçus des Etablissements de crédit de l'Etat et d'autres organismes de garantie 31/12/2014 31/12/2013 23 066 906 331 729 22 735 178 6 366 475 4 054 571 2 311 904 18 387 355 307 518 18 079 837 7 399 324 3 902 309 3 497 015 31/12/2014 31/12/2013 42 973 534 6 487 541 36 485 993 34 869 802 25 088 110 9 781 692 45 647 334 6 653 966 38 993 369 29 545 244 17 676 281 11 868 963 5.2 Engagements de garantie au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Engagements de garantie donnés D’ordre des Etablissements de crédit D’ordre de la clientèle Engagements de garantie reçus Des Etablissements de crédit De l'Etat et d'autres organismes de garantie 6. Informations complémentaires 6.1 Parties liées Les transactions opérées entre Attijariwafa bank et les parties qui lui sont liées sont réalisées aux conditions de marché prévalant au moment de la réalisation de ces transactions. 6.1.1 Relations entre les sociétés consolidées du Groupe au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Entreprises consolidées par intégration gobale Actif Prêts, avances et titres Comptes ordinaires Prêts Titres Opération de location financement Actif divers Total Passif Dépôts Comptes ordinaires Autres emprunts Dettes représentées par un titre Passif divers Total Engagements de financement et de garantie Engagements donnés Engagements reçus 30 228 531 6 848 847 23 379 684 848 797 31 077 329 30 162 160 6 756 655 23 405 505 66 371 848 797 31 077 329 14 669 745 14 669 745 6.1.2 Eléments de résultat relatifs aux opérations réalisées avec les parties liées (en milliers de dirhams) Entreprises consolidées par intégration gobale Intérêts et produits assimilés Intérêts et charges assimilées Commissions (produits) Commissions (charges) Produits des autres activités Charges des autres activités Autres charges 822 408 679 058 569 033 96 378 402 349 587 769 466 686 Relations avec les membres des organes d'administration et de direction : En 2014, la rémunération attribuée aux membres du Conseil d'Administration d’Attijariwafa bank s’établit à 4 Mdh, au titre des jetons de présence. Cette somme globale inclut tous les frais annexes inhérents aux déplacements liés au Conseil. Par ailleurs, la rémunération brute annuelle des membres de direction, au titre de l’exercice 2014, s’élève à 92 Mdh. Enfin, les prêts accordés aux membres de direction s’établissent à 176 Mdh à fin 2014. 6.2 Wafa Assurance au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Bilan Eléments de l'Actif Actifs disponibles à la vente Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés Prêts et créances sur la clientèle Immobilisations corporelles Eléments du Passif Provisions techniques des contrats d'assurance Capitaux propres Compte de résultat Marge d'intérêt Marge sur commissions Résultat net des autres activités Produit net bancaire Charges de fonctionnement Résultat d'exploitation Résultat net Résultat net part du Groupe 31/12/14 31/12/13 14 072 498 12 388 3 130 554 249 039 12 098 933 23 295 2 686 589 134 309 22 212 075 4 287 585 20 205 854 3 746 399 31/12/14 31/12/13 475 082 -13 007 470 092 1 109 407 -480 931 536 983 381 116 302 182 412 145 -15 438 714 901 1 538 357 -495 558 952 150 470 405 372 978 87 comptes consolidés 7. Autres informations complémentaires : 7.1 Certificats de dépôt et Bons des sociétés de financement émis au cours de l’exercice 2014 : - L’encours des certificats de dépôt à fin décembre 2014 s’élève à 9,5 milliards de dirhams. Au cours de l’exercice 2014, ont été émis pour 10,3 milliards de dirhams de certificats de dépôt dont la maturité est comprise entre 13 semaines et 5 ans et les taux entre 2,95 % et 4,60%. - L’encours des bons des sociétés de financement à fin décembre 2014 s’élève à 4,4 milliards de dirhams. Au cours de l’exercice 2014, ont été émis pour 2 750 millions de dirhams de bons des sociétés de financement dont la maturité est comprise entre 2 et 3 ans et les taux entre 3,63% et 4.37%. 7.3 Le capital et résultat par action 7.3.1 Nombre d’actions et valeur nominale : À fin décembre 2014, le capital d’Attijariwafa bank s’élève à 2 035 272 260 de dirhams et est constitué de 203 527 226 actions de 10 dirhams de nominal. 7.3.2 Actions Attijariwafa bank détenues par le Groupe : À fin décembre 2014, le groupe Attijariwafa bank détient 13 514 934 actions Attijariwafa bank représentant un montant global de 2 050 millions de dirhams qui vient en déduction des capitaux propres consolidés. 7.3.3 Résultat par action : La banque n’a pas d’instruments dilutifs en actions ordinaires. Par conséquent, le résultat dilué par action est égal au résultat de base par action. (en dirhams) 7.2 D ettes subordonnées émis au cours de l’exercice 2014 : Au cours de l’exercice 2014 le groupe Attijariwafa bank a clôturé l’émission de deux emprunts obligataires subordonnés d’un montant global de 1 400 millions de dirhams. Le premier de l’ordre de 1 200 millions de dirhams clôturé le 12 décembre 2014 est scindé en 12 000 obligations de valeur nominale de 100 000 dirhams à maturité de 10 ans. Il est ventilé en quatre tranches dont deux cotées à la bourse de Casablanca (tranches A et B), les deux autres étant non cotées (tranches C et D). Le taux d’intérêt nominal relatif aux tranches A et C est fixe et s’établit à 4,75 % dont une prime de risque de 100 points de base, celui applicable aux tranches B et D est révisable annuellement et s’élève pour la première année à 3,80 % dont une prime de risque de 100 points de base. Le résultat global des souscriptions des quatre tranches est résumé dans le tableau suivant : (en milliers de dirhams) Tranche A Montant retenu Tranche B 45 600 Tranche C Tranche D 834 400 320 000 Le second de l’ordre de 200 millions de dirhams clôturé le 31 octobre 2014 est scindé en 2 000 obligations de valeur nominale de 100 000 dirhams à maturité de 5 ans. Il est ventilé en deux tranches non cotées. Le taux d’intérêt nominal relatif à la première tranche est fixe et s’établit à 5 % dont une prime de risque de 150 points de base, celui applicable à la deuxième tranche est révisable annuellement et s’élève pour la première année à 4,33 % dont une prime de risque de 140 points de base. Le résultat global des souscriptions des deux tranches est résumé dans le tableau suivant : (en milliers de dirhams) Tranche A Montant retenu 94 900 Tranche B 105 100 31 décembre 2014 31 décembre 2013 Résultat par action 21,40 20,35 Résultat dilué par action 21,40 20,35 7.4 Regroupements d’entreprises - Au cours de l’exercice 2013, Attijariwafa bank a finalisé l’acquisition de 55% de la Banque Internationale pour l’Afrique au TOGO. À fin décembre 2014, l’écart d’acquisition ajusté s’élève à 81 millions de dirhams contre un écart d’acquisition provisoire de l’ordre de 90 millions de dirhams. - Le groupe Attijariwafa bank a également finalisé au cours de l’exercice 2014 une opération de rationalisation de ses filiales en Europe à savoir Attijariwafa bank Europe filiale à 100% d’Attijariwafa bank et CBIP filiale à 98.55% de sa filiale Sénégalaise la Compagnie Bancaire de l’Afrique de l’Ouest –CBAO-. Cette opération s’est déroulée en deux phases : Phase 1 : Fusion entre les deux entités à l’issue de quoi la nouvelle entité Attijariwafa bank Europe est détenue à hauteur de 83.85% par Attijariwafa bank et à 15.92% par CBAO. Phase 2 : Acquisition complémentaire par Attijariwafa bank des 15.92% détenus par CBAO pour porter finalement sa participation dans la nouvelle entité fusionnée à 99.78%. 7.5 Avantages au personnel Les avantages postérieurs à l’emploi accordés par le Groupe varient en fonction des obligations légales et des politiques locales en la matière. Les salariés du groupe bénéficient d‘avantages à court terme (congés payés, congés maladie), d’avantages à long terme (médaille du travail "Ouissam Achoughl", prime de pèlerinage) et d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations ou prestations définies (indemnités de fin de carrière, régimes de retraite complémentaire, couverture maladie). Les avantages à court terme sont comptabilisés en charge de période par les différentes entités du groupe, qui les accordent. Régimes postérieurs à l’emploi à cotisations définies Ces régimes se caractérisent par des versements de cotisations périodiques à des organismes extérieurs qui en assurent la gestion administrative et financière. Ces régimes libèrent l’employeur de toute obligation ultérieure, l’organisme se chargeant de verser aux salariés les montants qui leur sont dus (CNSS, CIMR…). Les paiements du Groupe sont constatés en charge sur la période à laquelle ils se rapportent. Prime Ouissam Achoughl Elle peut être servie plusieurs fois dans la vie d’un employé au sein de la compagnie. Le nombre d’années passées au service de la compagnie donne droit à un nombre de mois de salaire. La prime Ouissam Achoughl à 15 ans d’ancienneté par exemple est le produit des éléments suivants : • Nombre de mois de salaire acquis par l’employé correspondant à 15 ans d’ancienneté ; • Salaire brut mensuel ; • Probabilité d’être en vie à 15 ans d’ancienneté ; Régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies • Probabilité d’être présent à la compagnie ; Ces régimes se caractérisent par une obligation de l’employeur vis-à-vis des bénéficiaires ou futurs bénéficiaires. S’ils ne sont pas entièrement préfinancés, ils donnent lieu à constitution de provisions. • Facteur d’actualisation des engagements portant sur n qui est le nombre d’années restant à 15 ans d’ancienneté tenant compte du taux de valorisation du salaire. L’engagement actualisé est calculé selon la méthode des unités de crédits projetées en tenant compte des hypothèses actuarielles, d’augmentation de salaires, d’âge de départ à la retraite, de mortalité, de rotation ainsi que de taux d’actualisation. Les modifications d’hypothèses actuarielles, ou la différence entre ces hypothèses et la réalité, donnent lieu à des écarts actuariels qui sont constatés en contrepartie du résultat de l’exercice lors de leur survenance conformément aux principes comptables appliqués par le Groupe. Prime fin de carrière Ces régimes prévoient le versement d’indemnités forfaitaires calculées sur la base de l’ancienneté au sein du Groupe des salariés et de leurs salaires au moment du départ en retraite. Elle est servie aux employés qui arrivent à l’âge de retraite. Le nombre d’années passées au service de la compagnie donne droit à un nombre de mois de salaire. La prime de fin de carrière est égale au produit des éléments suivants : • Nombre de mois de salaire acquis par l’employé en raison de son ancienneté à l’âge de retraite ; • Salaire brut mensuel ; • Probabilité d’être en vie à l’âge de retraite ; • Probabilité d’être présent à la compagnie à l’âge de la retraite ; • F acteur d’actualisation des engagements portant sur n qui est le nombre d’années restant à la retraite tenant compte du taux de valorisation du salaire. 89 comptes consolidés Hypothèses de calcul : 31 décembre 2014 Début de période 31 décembre 2013 01 janvier 2014 01 janvier 2013 31 décembre 2014 31 décembre 2013 Taux d'actualisation 4,67% 4,91% Taux d'augmentation des salaires 4,00% 4,00% NA NA Fin de période Taux de rendement attendu des actifs de couverture Les résultats des calculs sont comme suit : Variation de la dette actuarielle Dette actuarielle N-1 31 décembre 2014 398 913 31 décembre 2013 375 109 Coût des services rendus sur la période 78 579 91 623 Effet de l'actualisation -13 605 -41 166 Cotisations de l'employé - Modification/réduction/liquidation de plan - - Acquisition, cession (modification du périmètre de consolidation) Indémnité de cessation d'activité Prestations versées (obligatoire) Gains/pertes actuarielles Dette actuarielle N Charge comptabilisée - 12 086 -57 524 -64 483 - - 25 072 25 745 431 436 398 913 31 décembre 2014 31 décembre 2013 Coût des services rendus sur l'exercice -78 579 -91 623 Effet de l'actualisation 13 605 41 166 Rendements attendus des actifs sur la période - - Amortissement du coûts des services passés - - Amortissement des gains/pertes actuarielles - - Gains/pertes sur les réductions et liquidations - - -9 288 18 657 -74 263 -31 800 Gains pertes sur les limitations de surplus Charge nette comptabilisée au compte de résultat 7.4 Périmètre de consolidation Dénomination Secteur d'activité (A) Attijariwafa bank ATTIJARIWAFA EUROPE ATTIJARI INTERNATIONAL BANK COMPAGNIE BANCAIRE DE L'AFRIQUE DE L'OUEST ATTIJARIBANK TUNISIE LA BANQUE INTERNATIONALE POUR LE MALI CREDIT DU SENEGAL UNION GABONAISE DE BANQUE CREDIT DU CONGO SOCIETE IVOIRIENNE DE BANQUE SOCIETE COMMERCIALE DE BANQUE CAMEROUN ATTIJARIBANK MAURITANIE BANQUE INTERNATIONALE POUR L'AFRIQUE AU TOGO WAFA SALAF WAFA BAIL WAFA IMMOBILIER ATTIJARI IMMOBILIER ATTIJARI FACTORING MAROC WAFA CASH WAFA LLD ATTIJARI FINANCES CORP. WAFA GESTION ATTIJARI INTERMEDIATION FCP SECURITE FCP OPTIMISATION FCP STRATEGIE FCP EXPANSION FCP FRUCTI VALEURS WAFA ASSURANCE BCM CORPORATION WAFA CORP OGM ANDALUCARTHAGE Banque Banque Banque Banque Banque Banque Banque Banque Banque Banque Banque Banque Banque Crédit à la consommation Leasing Crédit immobilier Crédit immobilier Affacturage Activités cash Location longue durée Banque d'affaire Gestion d'actif Intermédiation boursière OPCVM dédié OPCVM dédié OPCVM dédié OPCVM dédié OPCVM dédié Assurance Holding Holding Holding Holding KASOVI Holding SAF FILAF CAFIN ATTIJARI AFRIQUE PARTICIPATIONS ATTIJARI MAROCO-MAURITANIE MOUSSAFIR ATTIJARI SICAR PANORAMA SOCIETE IMMOBILIERE TOGO LOME Holding Holding Holding Holding Holding Hôtellerie Capital risque Société immobilière Société immobilière (A) Mouvements intervenus au premier semestre 2013 (B) Mouvements intervenus au second semestre 2013 (C) Mouvements intervenus au premier semestre 2014 (D) Mouvements intervenus au second semestre 2014 1 - Acquisition. 2 - Création, franchissement de seuil 3 - Entrée de périmètre IFRS. 4 - Cession. 5 - Déconsolidation. 6 - Fusion entre entités consolidées. (B) (1) (2) (C) (D) Pays Maroc France Maroc Sénégal Tunisie Mali Sénégal Gabon Congo Côte d'Ivoire Cameroun Mauritanie Togo Maroc Maroc Maroc Maroc Maroc Maroc Maroc Maroc Maroc Maroc Maroc Maroc Maroc Maroc Maroc Maroc Maroc Maroc Maroc Maroc Iles vierges britaniques France Sénégal Sénégal France France Maroc Tunisie Maroc Togo Méthode % Contrôle % Intérêt Top IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG 99,78% 100,00% 83,07% 58,98% 51,00% 95,00% 58,71% 91,00% 51,00% 51,00% 80,00% 55,00% 50,91% 97,83% 100,00% 100,00% 75,00% 99,98% 100,00% 100,00% 66,00% 100,00% 79,29% 79,29% 79,29% 79,29% 79,29% 79,29% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 99,78% 100,00% 51,93% 58,98% 51,00% 95,00% 58,71% 91,00% 51,00% 51,00% 53,60% 55,00% 50,91% 97,83% 100,00% 100,00% 75,00% 99,98% 100,00% 100,00% 66,00% 100,00% 79,29% 79,29% 79,29% 79,29% 79,29% 79,29% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% IG 50,00% 50,00% 99,82% 100,00% 100,00% 100,00% 67,00% 33,34% 67,23% 79,29% 100,00% 49,98% 50,00% 100,00% 100,00% 67,00% 33,34% 39,65% 79,29% 100,00% IG IG IG IG IG MEE IG IG IG 7 - Changement de méthode - Intégration proportionnelle à Intégration globale. 8 - Changement de méthode - Intégration globale à Mise en équivalence. 9 - Changement de méthode - Mise en équivalence à Intégration globale. 10 - Changement de méthode - Intégration globale à Intégration proportionnelle. 11 - Changement de méthode - Mise en équivalence à Intégration proportionnelle. 12 - Reconsolidation. 91 Comptes sociaux Rapport général des commissaires aux comptes Comptes sociaux au 31 décembre 2014 47, rue Allal Ben Abdellah 20 000 Casablanca - Maroc 37, Bd Abdellatif Ben Kaddour 20 050 Casablanca - Maroc ATTIJARIWAFA BANK RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES EXERCICE DU 1er JANVIER AU 31 DÉCEMBRE 2014 Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale du 30 Mai 2014, nous avons effectué l'audit des états de synthèse ci-joints d’ATTIJARIWAFA BANK, comprenant le bilan, le hors bilan, le compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau des flux de trésorerie et l'état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2014. Ces états de synthèse font ressortir un montant de capitaux propres et assimilés de KMAD 38.766.263 dont un bénéfice net de KMAD 3.544.114. Responsabilité de la direction La direction est responsable de l'établissement et de la présentation sincère de ces états de synthèse, conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d'un contrôle interne relatif à l'établissement et la présentation des états de synthèse ne comportant pas d'anomalies significatives, ainsi que la détermination d'estimations comptables raisonnables au regard des circonstances. Responsabilité de l’auditeur Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique, de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournies dans les états de synthèse. Le choix des procédures relève du jugement de l'auditeur, de même que l'évaluation du risque que les états de synthèse contiennent des anomalies significatives. En procédant à ces évaluations du risque, l'auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l'entité relatif à l'établissement et la présentation des états de synthèse afin de définir des procédures d'audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité de celui-ci. Un audit comporte également l'appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l'appréciation de la présentation d'ensemble des états de synthèse. Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Opinion sur les états de synthèse Nous certifions que les états de synthèse, cités au premier paragraphe ci-dessus, sont réguliers et sincères et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine d’ATTIJARIWAFA BANK au 31 décembre 2014 conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Vérifications et informations spécifiques Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et nous nous sommes assurés notamment de la concordance des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'Administration destiné aux actionnaires avec les états de synthèse de la société. Casablanca, le 24 mars 2015 Les Commissaires aux Comptes FIDAROC GRANT THORNTON ERNST & YOUNG Faïçal MEKOUAR Associé Bachir TAZI Associé comptes sociaux 1. Présentation 4. Dettes à vue et à terme Attijariwafa bank est une société de droit commun constituée au Maroc. Les états de synthèse comprennent les comptes du siège ainsi que les agences établies au Maroc à l’étranger et les succursales de Bruxelles. Les opérations et soldes significatifs internes entre les entités marocaines et les succursales à l’étranger sont éliminés. Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont présentées dans les états de synthèse selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes : 2. Principes généraux Sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie, les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs. Les états de synthèse sont établis dans le respect des principes comptables généraux applicables aux établissements de crédit. La présentation des états de synthèse d'Attijariwafa bank est conforme aux dispositions du Plan Comptable des Établissements de Crédit. 3. Créances et engagements par signature Présentation générale des créances • Les créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle sont ventilées selon leur durée initiale ou l’objet économique des concours : - créances à vue et à terme, pour les établissements de crédit, - créances de trésorerie, crédits à l’équipement, crédit à la consommation, crédit immobilier et autres crédits pour la clientèle. •Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n’ont pas donné lieu à des mouvements de fonds. - dettes à vue et à terme pour les établissements de crédit, - c omptes à vue créditeurs, comptes d’épargne, dépôts à terme et autres comptes créditeurs pour la clientèle. Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. 5. Portefeuille Titres 5.1. Présentation générale Les opérations sur titres sont comptabilisées et évaluées conformément aux dispositions du Plan Comptable des Établissements de Crédit. Les titres sont classés d’une part en fonction de la nature juridique du titre (titre de créance ou titre de propriété) d’autre part en fonction de l’intention (titre de transaction, titre de placement, titre d’investissement, titre de participation). 5.2. Titres de transaction Sont inscrits dans ce portefeuille, les titres dont la liquidité est assurée et qui ont été acquis avec une intention de revente à brève échéance. • Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs, sont enregistrées sous les différentes rubriques de créances concernées (établissements de crédit, clientèle). Ces titres sont enregistrés à leur valeur d’achat (coupon inclus). À chaque arrêté comptable, la différence entre cette valeur et la valeur de marché est inscrite directement en compte de résultat. • Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. 5.3. Titres de placement Créances en souffrance sur la clientèle • Les créances en souffrance sur la clientèle sont comptabilisées et évaluées conformément à la réglementation bancaire en vigueur. Les principales dispositions appliquées se résument comme suit : Sont inscrits dans ce portefeuille, les titres acquis dans un objectif de détention supérieur à 6 mois à l’exception des titres à revenus fixes destinés à être conservés jusqu’à leur échéance. Cette catégorie de titres comprend notamment les titres qui ne satisfont pas aux conditions nécessaires leur permettant d’être classés dans une autre catégorie de titres. - les créances en souffrance sont, selon le degré de risque, classées en créances pré-douteuses, douteuses ou compromises. Les titres de créances sont enregistrés au pied de coupon. La différence entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement est amortie sur la durée résiduelle du titre. Les créances en souffrance sont, après déduction des quotités de garantie prévues par la réglementation en vigueur, provisionnées à hauteur de : Les titres de propriété sont enregistrés à leur valeur d’achat hors frais d’acquisition. - 20 % pour les créances pré-douteuses, À chaque arrêté comptable la différence négative entre la valeur de marché et la valeur d’entrée des titres fait l’objet d’une provision pour dépréciation. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées. - 50 % pour les créances douteuses, - 100 % pour les créances compromises. Les provisions affectées relatives aux risques crédits sont déduites des postes d’actif concernés. •Dès le déclassement des créances en créances en souffrance, les intérêts sur créances ne sont plus décomptés et comptabilisés. Ils sont constatés en produit à leur encaissement. 5.4. Titres d’investissement Les titres d’investissement sont des titres de créance qui sont acquis ou qui proviennent d’une autre catégorie de titres, avec l’intention de les détenir jusqu’à l’échéance, pour procurer, sur une longue période, des revenus réguliers. • Les pertes sur créances irrécouvrables sont constatées lorsque les chances de récupération des créances en souffrance sont jugées nulles. À leur date d’acquisition, ces titres sont enregistrés coupon exclu. La différence entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement est amortie sur la durée résiduelle du titre. • Les reprises de provisions pour créances en souffrance sont constatées lorsque les créances en souffrance ont connu une évolution favorable : remboursements effectifs (totaux ou partiels) de la créance ou une restructuration de la créance avec un remboursement partiel de la créance. À chaque arrêté comptable, les titres sont maintenus pour leur valeur d’acquisition quelle que soit la valeur de marché du titre. En conséquence, la perte ou le profit latents ne sont pas enregistrés. • La banque a procédé a un abandon de créances en souffrance par utilisation des provisions correspondantes constituées. 5.5. Titres de participation Sont inscrits dans cette catégorie, les titres dont la possession durable est estimée utile à la banque. À chaque arrêté comptable, leur valeur est estimée sur la base des éléments généralement admis : valeur d’usage, quote-part dans la situation nette, perspectives de résultats et cours de bourse. Les moins-values latentes donnent lieu, au cas par cas, à la constitution de provisions pour dépréciation. 5.6. Pensions livrées Sont inscrits dans cette catégorie, les titres dont la possession durable est estimée utile à la banque. À chaque arrêté comptable, leur valeur est estimée sur la base des éléments généralement admis : valeur d’usage, quote-part dans la situation nette, perspectives de résultats et cours de bourse. Les moins-values latentes donnent lieu, au cas par cas, à la constitution de provisions pour dépréciation. Les immobilisations incorporelles ventilées en immobilisations d’exploitation et hors exploitation sont amorties sur les durées suivantes : Nature - Droit au bail - Brevets et marques - Immobilisations en recherche et développement - Logiciels informatiques - Autres éléments du fonds de commerce Durée d’amortissement Non amortissable N/A N/A 6,67 5 Les immobilisations corporelles ventilées en immobilisations d’exploitation et hors exploitation sont amorties sur les durées suivantes : Nature Durée d’amortissement - Terrain Non amortissable - Immeubles d’exploitation 25 Les créances et les dettes ainsi que les engagements par signature libellés en devises étrangères sont convertis en dirhams au cours de change moyen en vigueur à la date de clôture. - Mobilier de bureau 6,67 - Matériel informatique 6,67 - Matériel roulant 5 La différence de change constatée sur les dotations des succursales à l’étranger et sur les emprunts en devises couverts contre le risque de change est inscrite au bilan dans la rubrique autres actifs ou autres passifs selon le sens. La différence de change résultant de la conversion des titres immobilisés acquis en devises est inscrite en écart de conversion dans les postes de titres concernés. - Agencements, aménagement et installations 6,67 6. Les opérations libellées en devises La différence de change sur les autres comptes tenus en devises est enregistrée en compte de résultat. Les produits et charges en devises étrangères sont convertis au cours du jour de leur comptabilisation. 7. L a conversion des états financiers libellés en monnaie étrangère La méthode utilisée pour convertir les états financiers libellés en monnaie étrangère est celle dite du « taux de clôture ». Conversion des éléments du bilan et hors bilan Tous les éléments d’actif, de passif et de hors bilan des entités étrangères (Succursales de Bruxelles) sont convertis sur la base du cours de la devise à la date de clôture. Les capitaux propres (hors résultat de l’exercice) sont évalués aux différents cours historique. L’écart résultant de la correction (cours de clôture – cours historique) est constaté parmi les capitaux propres au poste « écart de conversion ». 10. Charges à répartir Les charges à répartir enregistrent les dépenses qui, eu égard à leur importance et leur nature, sont susceptibles d’être rattachées à plus d’un exercice. Les durées d’amortissement appliquées sont les suivantes : Nature Durée d’amortissement - Frais préliminaires 3 - Frais d’acquisition des immobilisations 5 - Frais d’émission des emprunts N/A -P rimes d’émission ou de remboursement de titres de créance - Autres charges à répartir N/A Entre 3 et 5 ans selon le cas 11. Prise en charge des intérêts et commissions dans le compte de produits et charges Intérêts Sont considérés comme intérêts les produits et charges calculés sur des capitaux effectivement prêtés ou empruntés. Conversion des éléments du compte de résultat Sont considérés comme intérêts assimilés les produits et charges calculés sur une base prorata temporis et qui rémunèrent un risque. Entrent notamment dans cette catégorie, les commissions sur engagements de garantie et de financement (caution, crédit documentaire …). À l’exception des dotations aux amortissements et provisions convertis au cours de clôture, l’ensemble des éléments du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la devise constatée sur l’exercice. Les intérêts courus sur les capitaux effectivement prêtés ou empruntés sont constatés dans les comptes de créances et dettes rattachées les ayant générés par la contrepartie du compte de résultat. 8. Les provisions pour risques généraux Les intérêts assimilés sont constatés en produits ou en charges dès leur facturation. Ces provisions sont constituées, à la discrétion des dirigeants, en vue de faire face à des risques futurs relevant de l’activité bancaire, actuellement non identifiés et non mesurables avec précision. Commissions Les provisions ainsi constituées font l’objet d’une réintégration fiscale. Les produits et charges, déterminés sur une base « flat » et qui rémunèrent une prestation de service, sont constatés en tant que commissions dès leur facturation. 9. Les immobilisations incorporelles et corporelles 12. Charges et produits non courants Les immobilisations incorporelles et corporelles figurent au bilan à la valeur d’acquisition diminuée des amortissements cumulés, calculés selon la méthode linéaire sur les durées de vie estimées. Ils représentent exclusivement les charges et produits à caractère extraordinaire et sont par principe rares puisque de nature inhabituelle et de survenance exceptionnelle. 95 comptes sociaux Bilan agrégé au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) ACTIF Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux Créances sur les établissements de crédit et assimilés . A vue . A terme Créances sur la clientèle . Crédits de trésorerie et à la consommation . Crédits à l'équipement . Crédits immobiliers . Autres crédits Créances acquises par affacturage Titres de transaction et de placement . Bons du Trésor et valeurs assimilées . Autres titres de créance . Titres de propriété Autres actifs Titres d'investissement . Bons du Trésor et valeurs assimilées . Autres titres de créance Titres de participation et emplois assimilés Créances subordonnées Immobilisations données en crédit-bail et en location Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles Total de l'Actif PASSIF Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 31/12/2014 31/12/2013 4 005 381 7 594 415 33 640 290 8 022 540 25 617 750 170 228 295 52 671 726 58 369 891 54 542 287 4 644 391 1 058 799 49 367 508 32 842 678 1 384 140 15 140 690 2 425 647 9 195 147 9 195 147 12 529 449 1 618 377 1 895 942 2 853 555 288 818 390 32 342 391 5 286 629 27 055 762 168 897 359 50 594 031 55 461 129 56 147 102 6 695 097 561 695 51 616 324 38 807 089 2 691 012 10 118 223 3 035 592 10 225 201 10 225 201 12 475 572 1 485 490 1 824 486 2 291 343 292 349 868 31/12/2014 31/12/2013 - - Dettes envers les établissements de crédit et assimilés . A vue . A terme Dépôts de la clientèle . Comptes à vue créditeurs . Comptes d'épargne . Dépôts à terme . Autres comptes créditeurs Titres de créance émis . Titres de créance négociables . Emprunts obligataires . Autres titres de créance émis 41 530 448 6 455 549 35 074 899 190 719 730 116 140 652 25 234 472 41 123 434 8 221 172 9 292 042 9 292 042 - 53 993 083 6 359 784 47 633 299 174 134 658 105 275 973 23 679 523 37 972 152 7 207 010 7 744 448 7 744 448 - Autres passifs Provisions pour risques et charges Provisions réglementées Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie Dettes subordonnées Ecarts de réévaluation Réserves et primes liées au capital Capital Actionnaires. Capital non versé (-) Report à nouveau (+/-) Résultats nets en instance d'affectation (+/-) Résultat net de l'exercice (+/-) Total du Passif 5 875 482 2 634 425 9 778 262 421 23 407 000 2 035 272 1 194 3 544 114 288 818 390 17 339 107 1 726 395 10 034 909 420 22 052 401 2 035 272 -312 3 289 487 292 349 868 Hors bilan agrégé au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) HORS BILAN ENGAGEMENTS DONNÉS Engagements de financement donnés en faveur d'Établissements de crédit et assimilés Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle Engagements de garantie d'ordre d'Établissements de crédit et assimilés Engagements de garantie d'ordre de la clientèle Titres achetés à réméré Autres titres à livrer ENGAGEMENTS RECUS Engagements de financement reçus d'Établissements de crédit et assimilés Engagements de garantie reçus d'Établissements de crédit et assimilés Engagements de garantie reçus de l'Etat et d'organismes de garantie divers Titres vendus à réméré Autres titres à recevoir 31/12/2014 31/12/2013 54 539 865 532 15 996 740 8 585 113 29 957 480 17 278 171 658 170 16 543 596 76 405 - 55 419 879 532 12 695 610 6 080 971 29 816 450 6 746 319 79 997 14 504 285 14 454 051 50 234 - Compte de produits et charges agrégé au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) PRODUITS D'EXPLOITATION BANCAIRE Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les Établissements de crédit Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle Intérêts et produits assimilés sur titres de créance Produits sur titres de propriété Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location Commissions sur prestations de service Autres produits bancaires CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les Établissements de crédit Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location Autres charges bancaires PRODUIT NET BANCAIRE Produits d'exploitation non bancaire Charges d'exploitation non bancaire CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION Charges de personnel Impôts et taxes Charges externes Autres charges générales d'exploitation Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CREANCES IRRECOUVRABLES Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance Pertes sur créances irrécouvrables Autres dotations aux provisions REPRISES DE PROVISIONS ET RECUPERATIONS SUR CREANCES AMORTIES Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance Récupérations sur créances amorties Autres reprises de provisions RESULTAT COURANT Produits non courants Charges non courantes RESULTAT AVANT IMPOTS Impôts sur les résultats RESULTAT NET DE L'EXERCICE 31/12/2014 31/12/2013 19 115 288 1 127 904 9 512 053 646 626 1 272 033 272 712 1 269 742 5 014 218 7 666 736 1 335 585 3 022 955 369 168 172 758 2 766 270 11 448 552 62 905 16 236 924 1 095 866 9 539 872 568 528 1 324 216 156 437 1 265 049 2 286 956 6 101 520 1 302 654 3 022 096 392 180 96 649 1 287 941 10 135 404 129 157 225 - 3 926 742 1 773 329 111 132 1 619 660 8 856 3 736 322 1 683 047 108 632 1 536 632 5 519 413 765 402 492 2 960 631 1 520 530 406 555 1 033 546 813 388 675 084 76 787 61 517 5 437 247 14 446 83 439 5 368 254 1 824 140 3 544 114 2 308 595 1 492 915 211 614 604 066 607 197 489 971 47 726 69 500 4 826 841 4 653 84 430 4 747 064 1 457 578 3 289 486 97 comptes sociaux État des soldes de gestion agrégé au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) I - TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS + Intérêts et produits assimilés - Intérêts et charges assimilées MARGE D'INTERET + Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location - Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location Résultat des opérations de crédit-bail et de location + Commissions perçues - Commissions servies Marge sur commissions + Résultat des opérations sur titres de transaction + Résultat des opérations sur titres de placement + Résultat des opérations de change + Résultat des opérations sur produits dérivés Résultat des opérations de marché + Divers autres produits bancaires - Diverses autres charges bancaires PRODUIT NET BANCAIRE + Résultat des opérations sur immobilisations financières + Autres produits d'exploitation non bancaire - Autres charges d'exploitation non bancaire - Charges générales d'exploitation RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION + Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance + Autres dotations nettes des reprises aux provisions RESULTAT COURANT RESULTAT NON COURANT - Impôts sur les résultats RESULTAT NET DE L'EXERCICE II- CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT + RESULTAT NET DE L'EXERCICE +D otations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles + Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières + Dotations aux provisions pour risques généraux + Dotations aux provisions réglementées + Dotations non courantes - Reprises de provisions - Plus-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles + Moins-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles - Plus-values de cession sur immobilisations financières + Moins-values de cession sur immobilisations financières - Reprises de subventions d'investissement reçues + CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT - Bénéfices distribués + AUTOFINANCEMENT 31/12/2014 31/12/2013 11 286 583 4 727 707 6 558 876 272 712 172 759 99 953 1 269 742 1 269 742 3 402 192 17 507 423 317 -710 701 3 132 315 1 272 033 884 368 11 448 552 -139 805 62 905 225 3 926 742 7 444 684 11 204 266 4 716 930 6 487 336 156 437 96 649 59 788 1 265 049 1 265 049 1 459 439 -43 366 722 24 937 1 851 055 1 324 216 852 042 10 135 404 -77 966 68 410 3 736 322 6 389 526 -1 175 214 -1 166 832 -832 224 5 437 246 -68 992 1 824 140 3 544 114 -395 853 4 826 841 -79 777 1 457 578 3 289 487 31/12/2014 31/12/2013 3 544 114 3 289 487 413 765 402 492 150 827 670 000 11 023 31 488 225 4 736 420 1 933 508 2 802 912 142 150 400 000 3 437 39 329 60 747 4 130 616 1 811 188 2 319 428 Créances en souffrance sur la clientèle au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Crédits par décaissement 31/12/2014 9 669 167 Crédits par signature 672 193 Total 10 341 360 Provisions Crédits par décaissement Provisions Crédits par signature 6 644 080 202 504 Tableau de présentation du chiffre d'affaires au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Année 2014 Année 2013 Année 2012 19 115 288 16 236 923 15 914 465 Total 6 846 584 Tableau des flux de trésorerie au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) 1. (+) Produits d'exploitation bancaire perçus 2. (+) Récupérations sur créances amorties 3. (+) Produits d'exploitation non bancaire perçus 4. (-) Charges d'exploitation bancaire versées (*) 5. (-) Charges d'exploitation non bancaire versées 6. (-) Charges générales d'exploitation versées 7. (-) Impôts sur les résultats versés I. Flux de trésorerie nets provenant du compte de produits et charges Variation des : 8. (±) Créances sur les établissements de crédit et assimilés 9. (±) Créances sur la clientèle 10. (±) Titres de transaction et de placement 11. (±) Autres actifs 12. (±) Immobilisations données en crédit-bail et en location 13. (±) Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 14. (±) Dépôts de la clientèle 15. (±) Titres de créance émis 16. (±) Autres passifs II. Solde des variations des actifs et passifs d'exploitation III. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D'EXPLOITATION (I + II) 17. (+) Produit des cessions d'immobilisations financières 18. (+) Produit des cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles 19. (-) Acquisition d'immobilisations financières 20. (-) Acquisition d'immobilisations incorporelles et corporelles 21. (+) Intérêts perçus 22. (+) Dividendes perçus IV. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D'INVESTISSEMENT 23. (+) Subventions, fonds publics et fonds spéciaux de garantie reçus 24. (+) Emission de dettes subordonnées 25. (+) Emission d'actions 26. (-) Remboursement des capitaux propres et assimilés 27. (-) Intérêts versés 28. (-) Dividendes versés V. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES DE FINANCEMENT VI. VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE (III+IV+V) VII. TRESORERIE A L'OUVERTURE DE L'EXERCICE VIII. TRESORERIE A LA CLOTURE DE L'EXERCICE 31/12/2014 31/12/2013 17 410 881 76 787 60 889 -8 662 740 -225 -3 512 977 -1 824 140 3 548 475 14 585 800 47 726 33 734 -6 934 854 -3 333 830 -1 457 578 2 940 998 -1 297 899 -3 613 362 -1 828 040 2 248 816 609 945 -132 887 -12 462 635 16 585 072 1 547 594 -11 463 625 -6 193 659 -2 645 184 1 030 054 171 115 -193 982 -1 071 923 432 374 1 272 033 1 639 671 598 559 600 037 -776 479 -672 513 7 020 443 2 218 241 -1 467 308 6 131 811 10 039 429 12 980 427 59 176 134 020 -10 464 277 -648 731 326 908 1 324 216 -9 268 688 -217 400 -332 600 685 242 -432 613 -1 933 508 -2 583 521 -3 589 034 7 594 415 4 005 381 -465 654 -1 811 188 -1 924 200 1 787 539 5 806 876 7 594 415 (*) : y compris les dotations nettes de provisions État des dérogations au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) INDICATIONS DES DEROGATIONS I. Dérogations aux principes comptables fondamentaux II. Dérogations aux méthodes d'évaluation III. D érogations aux règles d'établissement et de présentation des états de synthèse JUSTIFICATIONS DES DEROGATIONS INFLUENCE DES DEROGATIONS SUR LE PATRIMOINE, LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS NÉANT NÉANT NÉANT NÉANT NÉANT NÉANT État des changements de méthodes au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) INDICATIONS DES DEROGATIONS I. Changements affectant les méthode d'évaluation II. Changements affectant les règles de présentation JUSTIFICATIONS DES CHANGEMENTS INFLUENCE DES DEROGATIONS SUR LE PATRIMOINE, LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS NÉANT NÉANT NÉANT NÉANT 99 comptes sociaux Créances sur les établissements de crédit et assimilés au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) CREANCES Bank Al-Maghrib, Trésor Public et Service des Chèques Postaux COMPTES ORDINAIRES DEBITEURS VALEURS RECUES EN PENSION - au jour le jour - à terme PRETS DE TRESORERIE - au jour le jour - à terme PRETS FINANCIERS AUTRES CREANCES INTERETS COURUS A RECEVOIR CREANCES EN SOUFFRANCE TOTAL Banques au Maroc 828 712 724 427 524 427 200 000 2 655 906 74 503 828 712 3 454 836 Autres établissements de crédit et assimilés au Maroc Etablissements de crédit à l'étranger Total 31/12/2014 Total 31/12/2013 3 964 215 3 217 801 8 010 728 9 865 685 8 693 780 1 717 824 8 693 780 12 353 421 3 937 231 171 1 717 824 310 2 994 11 136 031 524 427 10 611 604 15 009 327 78 750 234 165 12 931 866 59 413 12 872 453 13 974 402 115 002 205 013 25 246 524 4 938 929 34 469 001 37 091 968 Total 31/12/2014 Total 31/12/2013 43 567 466 18 972 021 5 730 573 374 737 18 490 135 8 524 194 57 606 608 54 541 553 1 617 433 1 058 799 1 345 955 3 025 086 52 936 151 434 2 820 716 171 287 094 41 370 368 23 964 277 4 199 048 389 553 12 817 490 8 473 627 54 732 766 56 125 480 4 063 542 561 695 1 501 445 2 630 136 55 440 157 438 2 417 258 169 459 059 Créances sur la clientèle au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Secteur privé CREANCES CREDITS DE TRESORERIE - Comptes à vue débiteurs - Créances commerciales sur le Maroc - Crédits à l'exportation - Autres crédits de trésorerie CREDITS A LA CONSOMMATION CREDITS A L'EQUIPEMENT CREDITS IMMOBILIERS AUTRES CREDITS CREANCES ACQUISES PAR AFFACTURAGE INTERETS COURUS A RECEVOIR CREANCES EN SOUFFRANCE - Créances pré-douteuses - Créances douteuses - Créances compromises TOTAL Secteur public 2 826 511 1 073 087 Entreprises financières 609 055 609 055 1 753 424 28 193 724 10 628 8 1 165 96 722 31 030 871 96 722 706 942 Entreprises non financières 38 066 400 15 500 520 5 730 573 374 737 16 460 570 499 033 26 360 559 18 390 744 310 226 1 058 799 1 268 461 1 575 223 56 151 310 1 423 857 87 529 445 Autre clientèle 2 065 500 1 789 359 276 141 8 025 161 3 052 325 36 140 181 1 306 034 77 494 1 353 141 52 880 124 1 300 137 52 019 836 Ventilation des titres de transaction et de placement et des titres d’investissement par catégorie d’émétteur au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) TITRES TITRES CÔTÉS .Bons du trésor et valeurs assimilées .Obligations .Autres titres de créances .Titres de propriété TITRES NON CÔTÉS .Bons du trésor et valeurs assimilées .Obligations .Autres titres de créances .Titres de Propriété TOTAL GÉNÉRAL ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT ET ASSIMILÉS 530 ÉMETTEURS PUBLICS 328 016 ÉMETTEURS PRIVÉS FINANCIERS 15 053 381 328 016 530 223 080 44 844 177 579 657 223 610 41 704 843 41 701 878 NON FINANCIERS 283 029 232 729 15 053 381 607 818 50 300 8 328 583 289 2 965 42 032 859 24 529 15 661 199 8 328 291 357 TOTAL AU 31/12/2014 TOTAL AU 31/12/2013 15 664 956 560 745 15 104 211 42 544 069 41 701 878 628 133 177 579 36 479 58 209 025 11 013 772 838 630 84 690 10 090 452 50 421 587 48 646 290 1 469 318 278 208 27 771 61 435 359 Valeurs des titres de transaction, de placement et des titres d’investissement au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) TITRES TITRES DE TRANSACTION . BONS ET VALEURS ASSIMILEES . OBLIGATIONS . AUTRES TITRES DE CRÉANCES . TITRES DE PROPRIÉTÉ TITRES DE PLACEMENT . BONS ET VALEURS ASSIMILEES . OBLIGATIONS . AUTRES TITRES DE CRÉANCES . TITRES DE PROPRIÉTÉ TITRES D'INVESTISSEMENT . BONS ET VALEURS ASSIMILEES . OBLIGATIONS . AUTRES TITRES DE CRÉANCES Valeur comptable brute Valeur actuelle 44 292 019 28 613 850 585 224 15 092 946 4 980 828 4 133 045 603 655 177 579 66 549 8 954 984 8 954 984 44 292 019 28 613 850 585 224 15 092 946 4 962 022 4 133 045 603 655 177 579 47 744 8 954 984 8 954 984 - - Valeur de remboursement - Plus-values latentes 150 643 133 796 10 313 - 6 534 - - Moins-values latentes Provisions 18 806 18 806 - 18 806 18 806 - Détail des autres actifs au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Actif MONTANT AU 31/12/2014 INSTRUMENTS OPTIONNELS ACHETES OPERATIONS DEVERSES SUR TITRES (1) DEBITEURS DIVERS Sommes dues par l'Etat Sommes dues par les organismes de prévoyance Sommes diverses dues par le personnel Comptes clients de prestations non bancaires Divers autres débiteurs VALEURS ET EMPLOIS DIVERS COMPTES DE REGULARISATION Comptes d'ajustement des opérations de hors bilan Comptes d'écarts sur devises et titres Résultats sur produits dérivés de couverture Charges à répartir sur plusieurs exercices Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc Produits à recevoir et charges constatées d'avance Autres comptes de régularisation CREANCES EN SOUFFRANCE SUR OPERATIONS DIVERSES TOTAL MONTANT AU 31/12/2013 560 572 246 721 483 157 258 665 252 313 599 1 327 1 747 288 53 203 74 429 224 063 1 567 2 433 846 332 916 76 64 120 438 1 370 886 258 567 116 460 2 425 647 40 511 1 886 1 557 838 500 619 117 022 3 035 592 (1) PCEC 341, 3463 et 3469 si débiteur Créances subordonnées au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Dont Entreprises liées et Apparentées Montant Créances Brut 1 Créances subordonnées aux établissements de crédit et assimilés Créances subordonnées à la clientèle 31/12/2014 Prov. 2 Net 3 31/12/2013 Net 4 31/12/2014 Net 5 31/12/2013 Net 6 N E A N T TOTAL 101 comptes sociaux Immobilisations données en crédit-bail, en location avec option d’achat et en location simple au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Amortissements Provisions Montant Montant Montant des Montant Montant des cessions brut acquisitions brut à la net Dotation Cumul des Dotation Reprises ou retraits Cumul des au début au cours de fin de à la fin de au titre de amorti- au titre de de au cours de provisions de l’exercice l’exercice l’exercice l’exercice ssements l’exercice provisions l’exercice l’exercice NATURE IMMOBILISATIONS DONNÉES EN CRÉDIT-BAIL ET EN LOCATION AVEC OPTION D’ACHAT CRÉDIT-BAIL SUR IMMOBILISATIONS INCORPORELLES CREDIT-BAIL MOBILIER - Crédit-bail mobilier en cours - Crédit-bail mobilier loué - Crédit-bail mobilier non loué après résiliation CREDIT-BAIL IMMOBILIER - Crédit-bail immobilier en cours - Crédit-bail immobilier loué - Crédit-bail immobilier non loué après résiliation LOYERS COURUS A RECEVOIR LOYERS RESTRUCTURES LOYERS IMPAYES CREANCES EN SOUFFRANCE IMMOBILISATIONS DONNEES EN LOCATION SIMPLE BIENS MOBILIERS EN LOCATION SIMPLE BIENS IMMOBILIERS EN LOCATION SIMPLE LOYERS COURUS A RECEVOIR LOYERS RESTRUCTURES LOYERS IMPAYES LOYERS EN SOUFFRANCE TOTAL 2 047 222 1 303 807 1 008 617 2 342 412 172 759 724 035 1 618 377 2 020 716 1 006 393 1 014 323 1 263 669 1 006 007 2 278 378 1 006 007 386 1 263 669 2 277 992 172 759 702 100 172 759 702 100 1 576 278 386 1 575 892 25 647 25 647 21 936 3 711 25 647 25 647 21 936 3 711 859 2 047 222 40 139 2 610 38 388 1 303 807 1 008 617 2 342 412 38 388 172 759 724 035 1 618 377 Plus ou moins values sur cessions ou retraits d'immobilisations au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Date de cession ou de retrait Nature 137 156 122 003 15 153 déc-14 MOBILER DE BUREAU 1 518 1 514 3 déc-14 MATERIEL DE BUREAU 123 790 119 499 4 291 déc-14 MATERIEL INTERBANK - - - déc-14 COFFRE FORT - - - déc-14 MATERIEL INFORMATIQUE 11 848 990 10 858 IMMOBILERS MOBILIERS ET MATERIELS DE BUREAU Montant brut Amortissements Valeur cumulés comptable nette Produit de cession 19 809 4 745 11 717 17 723 8 937 8 786 20 366 déc-14 Terrains 2 746 - 2 746 - déc-14 Appartements 8 384 2 820 5 563 déc-14 Immeuble 6 593 6 117 476 154 878 130 940 23 938 TOTAL GENERAL Plus-values de cession Moins-values de cession -225 40 175 16 462 -225 Immobilisations incorporelles et corporelles au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) NATURE Amortissements et/ou provisions Montant des Montant Montant des Montant des Montant des cessions ou Montant brut brut acquisitions amortissements Dotation amortissements retraits au à la fin au début de au cours de sur cours de de l’exercice et/ou provisions au titre de l’exercice l’exercice au début de l’exercice immobilisations l’exercice l’exercice sorties Montant net à la fin de l’exercice Cumul 2 779 876 234 411 - 3 014 287 955 390 162 993 307 822 5 406 - 313 228 - - - - - - - - - - - 2 472 054 229 005 - 2 701 059 955 390 162 993 38 1 118 345 1 582 714 - - - - - - - - - IMMOBILISATIONS CORPORELLES 5 989 894 837 512 154 878 6 672 527 3 699 102 250 772 - Immeubles d’exploitation 1 752 592 36 041 1 724 1 786 909 709 413 57 278 1 043 294 630 2 961 140 297 451 - - - - 297 451 1 394 894 33 080 324 1 427 650 657 728 55 517 122 713 123 714 527 63 068 - 1 260 61 808 51 684 1 761 921 52 524 9 284 121 447 1 657 612 175 612 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES . Droit au bail . Immobilisations en recherche et développement . Autres immobilisations incorporelles d’exploitation - Immobilisations incorporelles hors exploitation . Terrain d’exploitation . Immeubles d’exploitation. Bureaux . Immeubles d’exploitation. Logements de fonction - Mobilier et matériel d’exploitation 38 1 118 345 1 895 942 313 228 130 902 3 818 972 2 853 555 765 647 1 021 262 1 847 625 122 754 137 156 1 833 223 1 727 867 51 192 . Mobilier de bureau d’exploitation 387 247 13 504 1 518 399 234 362 432 8 300 1 514 369 217 30 016 . Matériel de bureau d’exploitation 850 813 33 400 123 790 760 423 804 132 20 017 118 942 705 207 55 216 . Matériel Informatique 601 335 75 850 11 848 665 337 553 281 22 791 990 575 082 90 255 8 230 - - 8 230 8 022 84 - 8 106 124 - - - - - - - - - 1 429 877 83 760 5 333 1 508 305 1 029 756 107 555 5 196 1 132 115 376 189 959 800 594 956 10 666 1 544 090 232 066 34 748 . Matériel roulant rattaché à l’exploitation . Autres matériels d’exploitation - Autres immobilisations corporelles d’exploitation - Immobilisations corporelles hors exploitation 3 217 263 597 1 280 493 . Terrains hors exploitation 220 767 371 651 2 606 589 812 - - - - 589 812 . Immeubles hors exploitation 560 358 212 960 8 060 765 258 136 900 26 871 3 217 160 553 604 705 43 309 - - 43 309 43 087 - - 43 087 222 135 366 10 345 - 145 711 52 079 7 877 - 59 957 85 754 8 769 770 1 071 923 154 878 9 686 814 4 654 492 413 765 . Mobiliers et matériel hors exploitation . Autres immobilisations corporelles hors exploitation TOTAL 130 940 4 937 317 4 749 497 103 comptes sociaux Détail des titres de participation et emplois assimilés au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Dénomination ou raison sociale de la société émettrice Secteur d'activité T043 A - Participations dans les entreprises liées ATTIJARI FINANCES CORPORATE Capital social Part du capital détenue Extrait des derniers états de synthèse de la société émettrice Valeur Valeur comptable comptable Date de brute nette clôture de Situation nette Résultat net l’exercice 11 719 532 11 426 002 BANQUE D'AFFAIRE OMNIUM DE GESTION MAROCAIN HOLDING S.A."OGM" SOMACOVAM GESTION D'ACTIF WAFA GESTION GESTION D'ACTIF ATTIJARI INVEST. INTERMEDIATION WAFA BOURSE DE BOURSE WAFA PATRIMOINE GESTION DE PATRIMOINE ATTIJARI OPERATIONS SOCIETE DE SERVICES ATTIJARI AFRICA SOCIETE DE SERVICES ATTIJARI CIB AFRICA SOCIETE DE SERVICES ATTIJARI IT AFRICA SOCIETE DE SERVICES ATTIJARIWAFA BANK MIDDLE EAST LIMITED STE MAROCAINE DE GESTION ET TRAITEMENT INFORMATIQUE INFORMATIQUE "SOMGETI" VENTE MATERIEL AGENA MAGHREB INFORMATIQUE ATTIJARI CAPITAL DEVELOPEMENT CAPITAL RISQUE ATTIJARI PROTECTION SECURITE BCM CORPORATION HOLDING CASA MADRID DEVELOPPEMENT CAPITAL DEVELOPPEMENT GESTION DE CARTES DINERS CLUB DU MAROC DE PAIEMENT MEDI TRADE TRADING AL MIFTAH IMMOBILIER WAFA COURTAGE COURTAGE WAFA COMMUNICATION WAFA FONCIERE GESTION IMMOBILIERE HOLDING DE PROMOTION WAFA INVESTISSEMENT DES INVESTISSEMENTS CONSEIL EN SYSTEMES WAFA SYSTEMES CONSULTING INFORMATIQUE WAFA SYSTEMES DATA INFORMATIQUE INGENIERIE WAFA SYSTEMES FINANCES INFORMATIQUE CONSEIL ET INGENIERIE WAFA TRUST FINANCIERE ATTIJARIA AL AAKARIA Sté Immobiliere AL MAGHRIBIA SOCIETE IMMOBILIERE ATTIJARIA Sté Immobiliere AL YOUSSOUFIA STE IMMOB.BOULEVARD PASTEUR Sté Immobiliere " SIBP" SOCIETE IMMOBILIERE RANOUIL Sté Immobiliere SOCIETE IMMOBILIERE Sté Immobiliere DE L'HIVERNAGE SA SOCIETE IMMOBILIERE MAIMOUNA Sté Immobiliere STE IMMOBILIERE MARRAKECH Sté Immobiliere EXPANSION SOCIETE IMMOBILIERE ZAKAT Sté Immobiliere AYK Sté Immobiliere CAPRI Immobilier ATTIJARI IMMOBILIER IMMOBILIER ATTIJARI INTERNATIONAL BANQUE OFFSHORE BANK "AIB" WAFACASH MONETIQUE WAFA IMMOBILIER IMMOBILIER CREDIT WAFASALAF A LA CONSOMMATION WAFA LLD LEASING WAFABAIL CREDIT-BAIL SOCIETE DE DAR ASSAFAA LITAMWIL FINANCEMENT ANDALUMAGHREB HOLDING ANDALUCARTAGE HOLDING ATTIJARIWAFA EURO FINANCES HOLDING CAFIN KASOVI COMPAGNIE BANCAIRE DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE"CBAO" BANQUE INTERNATIONALE POUR LE MALI "BIM SA" HOLDING HOLDING BANQUE BANQUE 10 000 885 000 5 000 4 900 5 000 20 000 10 000 1 000 2 000 2 000 1 000 100,00% 100,00% 100,00% 66,00% 100,00% 100,00% 66,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 10 000 2 047 900 30 000 236 369 5 000 40 223 11 700 1 000 2 000 2 000 1 000 10 000 2 047 900 7 936 236 369 5 000 35 516 9 911 1 000 2 000 2 000 1 000 1 000 100,00% 8 194 8 194 300 100,00% 100 11 000 10 000 4 000 200 000 10 000 1 500 1 200 100 1 000 3 000 2 000 33 10 000 3 350 200 000 5 000 1 675 240 243 2 397 2 600 3 700 10 000 3 350 200 000 5 000 1 055 173 2 397 267 2 010 55 000 100,00% 55 046 - 5 000 1 199 522 31/12/14 31/12/14 45 580 1 433 342 33 097 239 697 31/12/14 30/06/12 30/06/12 128 279 49 808 39 601 60 699 4 765 -1 542 31/12/13 31/12/13 31/12/13 31/12/13 161 17 093 422 2 239 -74 8 675 -70 1 190 22 000 360 000 39 034 - 100 31/12/13 74,96% 100,00% 83,75% 100,00% 50,00% 100,00% 20,00% 100,00% 100,00% 86,67% 100,00% Produits inscrits au CPC de l’exercice 548 -18 - 31/12/13 -6 753 -37 31/12/13 31/12/14 31/12/13 31/12/13 31/12/13 31/12/13 31/12/13 31/12/13 31/12/13 4 607 249 723 10 472 1 055 715 -2 046 20 869 309 2 010 -30 35 941 256 -82 23 -2 125 14 578 55 -177 40 000 13 000 - 99,88% 4 994 4 994 31/12/13 5 744 -223 - 1 500 100,00% 2 000 100,00% 1 500 2 066 1 500 31/12/13 2 066 31/12/13 1 655 2 544 -50 -369 - 100,00% 1 500 1 500 30/06/12 1 616 -55 - 10 000 100,00% 9 999 7 600 31/12/13 7 600 240 - 50 000 100,00% 51 449 51 449 31/12/13 101 577 -16 45 000 1 123 4 661 11 810 3 432 811 407 -1 121 2 69 -1 352 -8 15 58 -11 31/12/14 60 502 31/12/14 21 510 KEURO 31/12/14 336 670 31/12/14 143 621 31/12/14 1 658 849 31/12/14 58 315 31/12/14 775 958 463 2 403 KEURO 111 520 87 553 356 921 24 378 83 565 7 000 439 90 000 83 000 152 730 20 000 28 916 - 300 3 350 15 000 300 300 300 100 124 000 50 000 2 400 KEURO 35 050 50 000 113 180 20 000 150 000 50 000 1 000 KEURO 126 390 KEURO 39 557 KEURO 1 122 000 KFCFA 50 KUSD 11 450 000 KFCFA 5 002 870 KFCFA 50,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 99,76% 100,00% 100,00% 99,98% 100,00% 50,91% 100,00% 57,83% 100,00% 25 11 863 15 531 5 266 299 2 685 100 187 400 71 686 92 442 324 074 164 364 634 783 20 000 86 983 50 510 25 4 661 11 810 3 432 299 407 71 686 92 442 324 074 164 364 634 783 20 000 86 983 50 510 100,00% 10 950 10 950 31/12/13 31/12/13 31/12/13 31/12/13 31/12/13 31/12/13 31/12/13 100,00% 1 964 504 1 964 504 31/12/14 100,00% 502 622 502 622 30/06/13 100,00% 50,00% 4,90% 257 508 731 264 35 979 257 508 31/12/14 731 264 31/12/14 35 979 31/12/14 51,00% 689 599 689 599 31/12/14 149 490 KEURO 48 295 KEURO 7 215 309 KFCFA 19 002 KUSD 70 673 266 KFCFA 22 431 002 KFCFA 11 939 KEURO - -65 KEURO 1 266 009 KFCFA 9 056 KUSD 1 681 282 KFCFA 1 502 137 KFCFA 39 840 6 870 19 167 (Suite) Détail des titres de participation et emplois assimilés au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Dénomination ou raison sociale de la société émettrice Secteur d'activité SOCIETE IVOIRIENNE DE BANQUE "SIB" BANQUE CREDIT DU SENEGAL BANQUE CREDIT DU CONGO UNION GABONAISE DE BANQUES "UGB GABON" ATTIJA AFRIQUE PARTICIPATION SOCIETE COMMERCIALE DE BANQUE CAMEROUN SOCIETE BIA TOGO SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE TOGO LOME WAFACAMBIO WAFABANK OFFSHORE DE TANGER T044 B - Autres titres de participation NOUVELLES SIDERURGIES INDUSTRIELLES SONASID ATTIJARIWAFA BANK SINCOMAR AGRAM INVEST AM INVESTISSEMENT MOROCCO BANQUE BOUZNIKA MARINA EUROCHEQUES MAROC FONDS D'INVESTISSEMENT IGRANE BANQUE HOLDING BANQUE BANQUE Sté Immobiliere Total Général 10 000 000 51,00% KFCFA 5 000 000 95,00% KFCFA 7 743 670 91,00% KFCFA 10 000 000 58,71% KFCFA 10 010 100,00% KEURO 10 000 000 51,00% KFCFA 6 000 000 55.00% KFCFA 100,00% 100,00% Métallurgie Métallurgie Banque Prise de participations Promotion Immobilière Groupement professionnel des Banques IMPRESSION PRESSE EDITION (IPE) Edition MOUSSAFIR HOTELS Hôtellerie SALIMA HOLDING Holding S.E.D. FES STE D'AMENAGEMENT DU PARC Promotion NOUACER"SAPINO" Immobilière Promotion TANGER FREE ZONE Immobilière TECHNOLOPARK COMPANY "MITC" Prestation de service WORLD TRADE CENTER Dépositaire des MAROCLEAR Valeurs Mobilières HAWAZIN Immobilier INTAJ Immobilier Services de EXP SERVICES MAROC S.A. centralisation des risques H PARTNERS MOROCCAN FINANCIAL BOARD MAROC NUMERIQUE FUND FONCIERE EMERGENCE ALTERMED MAGHREB EUR INTER MUTUELLES ASSISTANCE WAFA IMA ASSISTANCE 3 P FUND BANQUE D'AFFAIRE TUNISIENNE Banque CENTRE MONETIQUE INTERBANCAIRE Monétique GESTION DE CARTES SOCIETE INTERBANK BANCAIRE SMAEX BANQUE MAGHREBINE POUR L'INVESTISSEMENT ET LE Banque COMMERCE EXTERIEUR "BMICE" FONDS ATTIJARI AFRICA FUNDS MULTI ASSETS C - Emplois assimilés C/C ASSOCIES AUTRES EMPLOIS ASSIMILEES IMMOBILIERE INTERBANCAIRE "G.P.B.M." Capital social Extrait des derniers états de synthèse de la société émettrice Valeur Valeur comptable comptable Date de brute nette clôture de Situation nette Résultat net l’exercice Part du capital détenue 3 415 000 648 084 31/12/14 292 488 292 488 31/12/14 608 734 608 734 31/12/14 848 842 848 842 31/12/14 113 120 113 120 31/12/14 379 110 379 110 31/12/14 143 872 143 872 31/12/14 66 761 963 5 842 66 761 31/12/14 963 5 842 577 223 502 568 248 368 45 713 627 10 419 515 KFCFA KFCFA 15 832 431 3 000 691 KFCFA KFCFA 22 307 905 7 720 942 KFCFA KFCFA 28 323 587 8 662 957KFCFA KFCFA 9 916 KEURO -30 KEURO 37 576 683 10 317 609 KFCFA KFCFA 11 244 441 1 367 308 KFCFA KFCFA 3 863 793 -33 765 KFCFA KFCFA 2 166 524 81 346 44 839 21 201 66 288 56 687 43 510 48 763 92 809 92 809 - 47,50% 27,82% 3,25% 28 391 623 9 216 623 10 938 13 000 7 492 13 000 609 - 70 000 18,26% 363 9 970 19 005 20,00% 3 801 193 000 150 000 10 000 33,34% 13,33% 10,00% 60 429 105 000 300 40 060 400 000 - 648 084 Produits inscrits au CPC de l’exercice 500 26 934 -11 364 407 30/06/12 17 630 -6 559 3 801 - 400 64 342 16 600 400 64 343 31/12/14 16 600 350 513 60 001 15 809 - 22,69% 13 714 13 714 30/06/12 225 678 3 221 25,71% 58 221 58 221 3 130 8 150 7 784 - - 20 000 6,58% 1 342 1 342 - 960 576 12,50% 12,50% 704 1 041 549 - 20 000 3,00% 600 600 - 1 400 010 7,14% 157 643 120 017 6,34% 8,06% 80 020 198 741 98 200 5,00% 100 000 20 000 10 000 12 087 5 247 894 15 356 7 500 2 583 22 000 22,40% 62 616 30/06/12 20 000 9 556 30/06/12 12 087 5 247 894 15 356 7 500 - 31/12/14 22 000 1 021 479 -6 231 150 647 3 239 373 643 27 686 975 26 400 11 500 16,00% 1 840 1 840 1 840 37 450 11,42% 4 278 4 278 - 500 000 KUSD 1,20% 49 583 49 583 31 KEURO 346 346 721 600 705 765 15 835 600 879 585 044 15 835 13 018 355 12 529 449 1 248 284 105 comptes sociaux Dettes envers les établissements de crédit et assimilés au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Établissements de crédit et assimilés au Maroc Bank Al-Maghrib, Trésor Public et Service des Chèques Postaux DETTES COMPTES ORDINAIRES CREDITEURS VALEURS DONNEES EN PENSION - au jour le jour - à terme EMPRUNTS DE TRESORERIE - au jour le jour - à terme EMPRUNTS FINANCIERS AUTRES DETTES INTERETS COURUS A PAYER TOTAL Banques au Maroc Autres établissements de crédit et assimilés au Maroc 34 893 2 400 083 8 417 648 8 417 648 10 056 950 2 400 083 2 251 000 2 101 000 150 000 10 056 950 1 992 48 007 22 613 18 524 597 4 708 589 Établissements de crédit à l’étranger 185 251 1 775 831 7 414 955 2 353 687 5 061 268 8 697 715 210 060 7 810 266 13 368 10 486 996 8 697 715 82 Total 31/12/2014 Total 31/12/2013 1 995 975 10 817 731 1 420 324 36 425 083 3 500 062 32 925 021 16 052 252 1 437 151 14 615 101 2 279 52 538 40 607 53 993 083 10 817 731 28 420 620 4 454 687 23 965 933 2 074 70 620 223 428 41 530 448 Dépôts de la clientèle au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Secteur privé DÉPÔTS Secteur public COMPTES A VUE CRÉDITEURS COMPTES D'EPARGNE DEPÔTS À TERME AUTRES COMPTES CRÉDITEURS INTÉRÊTS COURUS À PAYER TOTAL Entreprises financières Entreprises non financières 2 866 874 4 120 131 24 528 373 429 000 7 789 6 379 439 309 765 3 303 663 10 809 335 11 637 262 6 743 162 810 271 43 719 068 Autre clientèle Total 31/12/2014 Total 31/12/2013 84 607 657 25 048 786 22 069 427 1 160 456 1 336 132 887 662 116 123 035 25 048 786 40 515 128 8 221 172 811 607 190 719 730 105 259 716 23 463 773 37 270 951 7 239 128 901 093 174 134 661 Titres de créance émis au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) NATURE TITRES CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS CERTICATS DE DEPOTS TOTAL Caractéristiques Date Date Valeur Nominale de jouissance d’échéance Unitaire 06/10/10 03/05/11 13/10/11 21/03/12 02/09/13 24/12/13 22/01/14 27/01/14 25/02/14 18/03/14 31/03/14 16/04/14 23/04/14 23/04/14 07/05/14 02/06/14 20/06/14 04/07/14 04/07/14 08/08/14 12/08/14 16/09/14 01/10/14 01/10/14 16/10/14 16/10/14 31/10/14 02/12/14 18/12/14 18/12/14 18/12/14 06/10/17 03/05/15 13/10/16 20/03/15 02/09/15 24/12/18 21/01/15 26/01/15 25/02/16 18/03/16 30/03/15 15/04/15 23/04/19 23/04/17 06/05/15 01/06/15 20/06/16 02/01/15 03/07/15 06/02/15 12/08/16 15/09/15 03/04/15 02/01/15 15/10/15 16/04/15 30/10/15 01/12/15 19/03/15 18/06/15 17/12/15 100 000,00 627 000,00 100 000,00 100 000,00 230 000,00 100 000,00 368 000,00 155 000,00 1 000 000,00 500 000,00 785 000,00 155 000,00 100 000,00 300 000,00 200 000,00 120 000,00 428 000,00 140 000,00 593 500,00 106 800,00 332 000,00 371 000,00 200 000,00 160 000,00 537 900,00 190 000,00 100 000,00 100 000,00 110 000,00 252 000,00 542 000,00 Taux Mode de remboursement Var 4,35% 4,56% 4,50% 4,95% 5,60% 4,20% 4,20% 4,40% 4,14% 3,70% 3,69% 4,60% 4,28% 3,62% 3,53% 3,85% 3,36% 3,51% 3,36% 3,75% 3,51% 3,15% 3,05% 3,25% 3,15% 3,22% 3,15% 2,95% 3,03% 3,10% IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE IN FINE Montant 100 000,00 627 000,00 100 000,00 100 000,00 230 000,00 100 000,00 368 000,00 155 000,00 1 000 000,00 500 000,00 785 000,00 155 000,00 100 000,00 300 000,00 200 000,00 120 000,00 428 000,00 140 000,00 593 500,00 106 800,00 332 000,00 371 000,00 200 000,00 160 000,00 537 900,00 190 000,00 100 000,00 100 000,00 110 000,00 252 000,00 542 000,00 9 103 200 Dont Montant non amorti Entreprises Autres des primes d’émission liées apparentés ou de remboursement Détail des autres passifs au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Passif 31/12/2014 INSTRUMENTS OPTIONNELS VENDUS OPERATIONS DIVERS SUR TITRES (1) CREDITEURS DIVERS Sommes dues à l'Etat Sommes dues aux organismes de prévoyance Sommes diverses dues au personnel Sommes diverses dues aux actionnaires et associés Fournisseurs de biens et services Divers autres créditeurs COMPTES DE REGULARISATION Comptes d'ajustement des opérations de hors bilan Comptes d'écarts sur devises et titres Résultats sur produits dérivés de couverture Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc Charges à payer et produits constatés d'avance Autres comptes de régularisation TOTAL 31/12/2013 633 891 3 270 127 1 575 206 68 295 337 291 3 759 1 254 106 31 470 1 971 464 410 085 13 915 398 2 139 253 580 935 62 204 247 035 3 766 1 227 185 18 128 1 284 456 583 1 316 567 244 812 5 875 482 780 674 503 199 17 339 107 (1) PCEC 341, 343, 344, 3462 et 3464 si créditeur Provisions au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) PROVISIONS PROVISIONS DEDUITES DE L'ACTIF SUR : Créances sur les Établissements de crédit et assimilés Créances sur la clientèle Titres de placement Titres de participation et emplois assimilés Immobilisations en crédit-bail et en location Autres actifs PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF Provisions pour risques d'exécution d'engagements par signature Provisions pour risques de change Provisions pour risques généraux Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires Provisions pour autres risques et charges Provisions réglementées TOTAL GENERAL Encours 31/12/2013 Dotations 6 273 518 1 578 019 683 370 - 7 168 167 5 874 617 33 423 349 101 16 377 1 726 394 1 427 075 116 150 827 657 613 14 734 11 023 - 976 174 67 965 -179 6 644 079 18 805 488 906 16 377 2 634 425 126 519 93 455 17 471 - 202 503 1 223 349 112 859 263 669 670 000 40 722 171 997 31 488 19 007 -179 1 893 349 122 093 416 480 7 999 912 2 554 193 751 335 -179 9 802 592 Reprises Autres variations Encours 31/12/2014 Subventions fonds publics affectés et fonds speciaux de garantie au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) OBJET ECONOMIQUE MONTANT GLOBAL SUBVENTIONS FONDS PUBLICS AFFECTES FONDS SPECIAUX DE GARANTIE TOTAL MONTANT A FIN DÉCEMBRE 2013 UTILISATION DÉCEMBRE 2014 MONTANT A FIN DÉCEMBRE 2014 NÉANT Dettes subordonnées au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) en Monnaie de Montant Cours (1) l’emprunt demonnaie l’emprunt MAD MAD MAD MAD MAD MAD MAD MAD MAD MAD MAD MAD MAD MAD TOTAL Taux Durée (2) 3,80% 3,84% 4,04% 4,75% 4,76% 4,77% 4,78% 4,98% 5.00% 5,01% 5,10% 5,24% 5,60% 5,60% 10 ANS 7 ANS 10 ANS 10 ANS 7 ANS 7 ANS 7 ANS 7 ANS 10 ANS 5 ANS 10 ANS 10 ANS 5 ANS 10 ANS Condition de Montant de dont entreprises liées dont autres apparentés remboursement l’emprunt en anticipé, monnaie nationale Montant 2013 Montant 2014 Montant 2013 Montant 2014 subordination (ou contrevaleur (en contrevaleur (en contrevaleur (en contrevaleur (en contrevaleur KDH) KDH) KDH) KDH) et convertibilité (3) en KDH) 320 000 950 000 879 600 880 000 50 000 201 700 723 200 1 275 100 710 000 710 000 1 000 000 290 000 540 000 1 120 400 9 650 000 (1) cours BAM au 31/12/2014 - (2) éventuellement indéterminée - (3) se référer au contrat de dettes subordonnées 107 comptes sociaux Capitaux propres au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) CAPITAUX PROPRES Encours 31/12/2013 Ecarts de réévaluation Réserves et primes liées au capital Réserve légale Autres réserves Primes d'émission, de fusion et d'apport Capital Capital appelé Capital non appelé Ecarts de réévaluation Fonds de dotations Actionnaires. Capital non versé Report à nouveau (+/-) Résultats nets en instance d'affectation (+/-) Résultat net de l'exercice (+/-) TOTAL 420 22 052 401 192 996 13 742 912 8 116 493 2 035 272 2 035 272 Affectation du résultat Autres variations 1 354 599 10 532 1 344 068 - - Encours 31/12/2014 420 23 407 000 203 528 15 086 980 8 116 493 2 035 272 2 035 272 -312 1 379 127 1 194 3 289 487 27 377 269 -3 289 487 -1 933 508 127 3 544 114 28 988 000 Engagements de financement et de garantie au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) ENGAGEMENTS ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNES Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit et assimilés Crédits documentaires import Acceptations ou engagements de payer Ouvertures de crédit confirmés Engagements de substitution sur émission de titres Engagements irrévocables de crédit-bail Autres engagements de financement donnés Engagements de financement en faveur de la clientèle Crédits documentaires import Acceptations ou engagements de payer Ouvertures de crédit confirmés Engagements de substitution sur émission de titres Engagements irrévocables de crédit-bail Autres engagements de financement donnés Engagements de garantie d'ordre d'établissements de crédit et assimilés Crédits documentaires export confirmés Acceptations ou engagements de payer Garanties de crédits données Autres cautions, avals et garanties donnés Engagements en souffrance Engagements de garantie d'ordre de la clientèle Garanties de crédits données Cautions et garanties en faveur de l'administration publique Autres cautions et garanties données Engagements en souffrance ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE RECUS Engagements de financement reçus d'établissements de crédit et assimilés Ouvertures de crédit confirmés Engagements de substitution sur émission de titres Autres engagements de financement reçus Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit et assimilés Garanties de crédits Autres garanties reçues Engagements de garantie reçus de l'Etat et d'organismes de garantie divers Garanties de crédits Autres garanties reçues 31/12/2014 31/12/2013 55 212 058 532 49 169 192 532 532 532 15 996 740 13 392 524 2 568 738 12 695 610 9 974 628 2 492 661 35 478 228 320 8 585 113 195 296 6 080 971 8 389 817 6 080 971 30 629 673 897 422 15 780 651 13 279 407 672 194 17 278 171 658 170 30 392 079 1 018 471 15 553 665 13 244 315 575 629 14 504 286 658 170 16 543 596 16 543 596 76 405 76 405 14 454 052 14 454 052 50 234 50 234 Engagements sur titres au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Montant Engagements donnés Titres achetés à réméré Autres titres à livrer Engagements reçus Titres vendus à réméré Autres titres à recevoir NÉANT NÉANT Opérations de change à terme et engagements sur produits dérivés au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Opérations de couverture Opérations de change à terme Devises à recevoir Dirhams à livrer Devises à livrer Dirhams à recevoir dont swaps financiers de devises Engagements sur produits dérivés Engagements sur marchés réglementés de taux d'intérêt Engagements sur marchés de gré à gré de taux d'intérêt Engagements sur marchés réglementés de cours de change Engagements sur marchés de gré à gré de cours de change Engagements sur marchés réglementés d'autres instruments Engagements sur marchés de gré à gré d'autres instruments 31/12/2014 31/12/2013 64 032 098 28 514 455 6 336 475 25 914 063 3 267 105 55 448 207 45 209 45 176 586 17 944 699 4 796 837 17 793 229 4 641 821 19 759 464 9 388 847 10 448 309 2 305 20 161 15 017 658 Autres opérations 31/12/2014 31/12/2013 91 691 30 904 800 9 288 689 Valeurs et sûretés reçues et données en garantie au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Valeurs et sûretés reçues en garantie Valeur comptable nette Bons duTrésor et valeurs assimilées Autres titres Hypothèques Autres valeurs et sûretés réelles TOTAL Valeurs et sûretés données en garantie Bons du Trésor et valeurs assimilées Autres titres Hypothèques Autres valeurs et sûretés réelles TOTAL Rubriques de l'actif ou du hors bilan enregistrant les créances ou les engagements par signature donnés Montants des créances et des engagements par signature donnés couverts N/D Valeur comptable nette Rubriques de l'actif ou du hors bilan enregistrant les créances ou les engagements par signature donnés Montants des créances et des engagements par signature donnés couverts 8 067 648 895 189 8 962 837 Autres valeurs et sûretés 109 comptes sociaux Ventilation des emplois et des ressources suivant la durée résiduelle au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) D ≤ 1mois 1mois < D ≤ 3mois 3 mois < D ≤ 1 an 1 an < D ≤ 5 ans D > 5 ans TOTAL ACTIF Créances sur les établissements de crédit et assimilés Créances sur la clientèle Titres de créance créances subordonnées Crédit-bail et assimilé TOTAL 17 859 266 44 472 788 16 759 928 267 505 11 753 531 2 991 899 3 769 206 16 130 631 7 508 832 11 210 148 47 502 710 16 012 578 300 000 50 081 479 5 980 806 33 406 125 169 941 139 49 254 043 79 091 982 15 012 935 27 408 669 74 725 436 56 362 285 252 601 307 261 567 PASSIF Dettes envers les établissements de crédit et assimilés Dettes envers la clientèle Titres de créance émis 36 479 440 1 583 798 2 899 331 82 884 162 539 707 6 110 983 17 700 199 3 557 233 41 307 020 189 908 122 9 103 200 9 103 200 Emprunts subordonnés TOTAL 208 122 347 7 694 781 20 599 530 1 250 000 8 400 000 9 650 000 4 890 117 8 661 567 249 968 342 Commentaires: - Les créances à moins d'un mois comprennent les comptes à vue sur les établissements de crédit, les comptes chèques et les comptes courants de la clientèle - Les dettes à moins d'un mois comprennent les dettes à vue sur les établissements de crédit, les comptes chèques et les comptes courants de la clientèle Ventilation du total de l’actif, du passif et de l’hors bilan en monnaies étrangères au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) BILAN ACTIF : Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux Créances sur les établissements de crédit et assimilés Créances sur la clientèle Titres de transaction et de placement et d'investissement Autres actifs Titres de participation et emplois assimilés Créances subordonnées Immobilisations données en crédit-bail et en location Immobilisations incorporelles et corporelles PASSIF : Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux Dettes envers les établissements de crédit et assimilés Dépôts de la clientèle Titres de créance émis Autres passifs Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie Dettes subordonnées Capital et réserves Provisions Report à nouveau Résultat net HORS BILAN : Engagements donnés Engagements reçus 31/12/2014 31/12/2013 30 541 527 92 295 9 568 225 9 814 336 3 465 185 153 477 7 424 834 27 856 958 107 657 11 100 746 5 300 893 3 949 633 279 993 7 094 310 23 175 20 997 613 23 726 16 075 441 13 404 201 7 448 967 12 624 954 3 237 159 142 214 211 044 7 547 -5 316 7 727 -5 443 42 911 981 29 178 793 13 733 188 34 592 882 23 234 921 11 357 961 Concentration des risques sur un même bénéficiaire au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) NOMBRE DE BENEFICIAIRE TOTAL ENGAGEMENT 8 51 840 036 Marge d'intérêts au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle dont : Intérêts Commissions sur engagements Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit dont : Intérêts Commissions sur engagements Intérêts et produits assimilés sur titres de créance INTERETS ET PRODUITS ASSIMILES Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit Intérêts et charges assimilés sur titres de créance INTERETS ET CHARGES ASSIMILES MARGE D'INTERETS 31/12/2014 31/12/2013 9 512 053 8 878 414 633 639 1 127 904 1 096 170 31 734 646 626 11 286 583 3 022 955 1 335 585 369 168 4 727 708 6 558 876 9 539 872 9 317 742 222 130 1 095 866 1 064 925 30 941 568 528 11 204 266 3 022 096 1 302 654 392 180 4 716 930 6 487 336 Commissions sur prestations de service au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) COMMISSIONS Commissions sur fonctionnement de comptes Commissions sur moyens de paiement Commissions sur opérations sur titres Commissions sur titres en gestion et en dépôt Commissions sur prestations de service sur crédit Commissions sur activités de conseil et d'assistance Commissions sur ventes de produits d'assurance Commissions sur autres prestations de service TOTAL 31/12/2014 31/12/2013 183 349 514 451 39 801 58 476 134 061 81 126 258 479 1 269 742 210 220 494 351 42 827 53 206 100 249 102 955 261 240 1 265 049 Charges générales d'exploitation au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) CHARGES Charge de personnel Impôts et taxes Charges externes Autres charges générales d'exploitation Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles TOTAL 31/12/2014 31/12/2013 1 773 329 111 132 1 619 660 8 856 1 683 047 108 632 1 536 632 5 519 413 765 402 492 3 926 742 3 736 322 Résultat des opérations de marché au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) PRODUITS ET CHARGES + Gains sur les titres de transaction - Pertes sur les titres de transaction Résultat des opérations sur titres de transaction + Plus value de cession sur titres de placement + Reprise de provisions sur dépréciation des titres de placement - Moins value de cession sur titres de placement - Dotations aux provisions sur dépréciation des titres de placement Résultat des opérations sur titres de placement + Gains sur opérations de change virement + Gains sur opérations de change billets - Pertes sur opérations de change virement - Pertes sur lopérations de change billets Résultat des opérations de change + Gains sur les produits dérivés de taux d'intérêt + Gains sur les produits dérivés de cours de change + Gains sur les produits dérivés d'autres instruments - Pertes sur les produits dérivés de taux d'intérêt - Pertes sur les produits dérivés de cours de change - Pertes sur les produits dérivés d'autres instruments Résultat des opérations sur les produits dérivés 31/12/2014 31/12/2013 3 545 847 143 655 3 402 192 2 930 14 734 41 116 17 507 1 111 762 93 663 781 019 1 089 423 317 138 195 94 814 12 272 300 512 71 235 584 235 -710 701 1 566 941 107 501 1 459 439 816 2 181 699 2 340 -43 251 095 103 203 -13 452 1 028 366 722 47 011 103 877 211 832 24 364 71 238 242 181 24 937 111 comptes sociaux Produits sur titres de propriété au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) CATEGORIE DES TITRES 31/12/2014 31/12/2013 Titres de placement Titres de participation 1 272 033 1 324 216 TOTAL 1 272 033 1 324 216 Autres produits et charges au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) AUTRES PRODUITS ET CHARGES BANCAIRES 31/12/2014 Autres produits bancaires Autres charges bancaires TOTAL 31/12/2013 5 014 218 2 766 270 2 247 948 PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION NON BANCAIRE 2 286 956 1 287 941 999 014 31/12/2014 Produits d'exploitation non bancaire Charges d'exploitation non bancaire TOTAL Dotations aux provisions et pertes sur créances irrécouvrables Reprises de provisions et récupérations sur créances amorties PRODUITS ET CHARGES NON COURANTS 31/12/2013 62 905 225 63 130 129 157 129 157 2 960 631 813 388 2 308 595 607 197 31/12/2014 31/12/2013 14 446 83 439 Produits non courants Charges non courantes 4 653 84 430 Détermination du résultat courant après impôts au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) I.DETERMINATION DU RESULTAT MONTANT . Résultat courant d'après le compte de produits et charges . Réintégrations fiscales sur opérations courantes (+) . Déductions fiscales sur opérations courantes (-) . Résultat courant théoriquement imposable (=) . Impôt théorique sur résultat courant (-) . Résultat courant après impôts (=) 5 437 247 843 631 1 281 778 4 999 100 1 849 667 3 587 580 II. INDICATIONS DU REGIME FISCAL ET DES AVANTAGES OCTROYES PAR LES CODES DES INVESTISSEMENTS OU PAR DES DISPOSITIONS LEGALES SPECIFIQUES Détail de la taxe sur la valeur ajoutée au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) NATURE A. TVA collectée B. TVA à récupérer Sur charges Sur immobilisations C. TVA due ou crédit de TVA = (A-B) Solde au début de l'exercice Déclarations TVA de l'exercice Solde fin d'exercice 1 Opérations comptables de l'exercice 2 3 (1+2-3=4) 92 710 188 691 1 488 511 597 440 1 409 944 555 198 171 277 230 933 83 322 105 369 501 774 95 667 454 190 101 008 130 906 100 028 -95 982 891 071 854 746 -59 657 Passage du résultat net comptable au résultat net fiscal au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) INTITULES Montant I - RESULTAT NET COMPTABLE . Bénéfice net . Perte nette II - REINTEGRATIONS FISCALES 1- Courantes - Impôt sur les sociétés - Perte relative au contrôle fiscal - Pertes sur créances irrécouvrables non couvertes par les provisions - Dotations aux provisions pour risques généraux - Dotations pour pensions de retraîte et obligations similaires - Charges exceptionnelles non déductibles - Contribution pour l'appui à la cohésion sociale - Cadeaux personnalisés 2- Non courantes III - DEDUCTIONS FISCALES 1- Courantes - Abattement 100 % sur les produits de participation - Abattement sur cession actions - Abattement sur cession titres de participation - Abattement sur cession des immobilisations Montant 3 544 114 3 544 114 2 667 772 2 667 771 1 824 140 50 609 670 000 40 722 6 402 72 329 3 570 1 281 778 1 281 778 1 250 290 - Reprise de provisions pour investissement - Reprise de provisions utilisées - Reprise de provisions pour risques généraux - TVA déductible / contrôle fiscal - IGR / salaires - IGR / RME 2- Non courantes 31 488 TOTAL 6 211 886 IV - RESULTAT BRUT FISCAL . Bénéfice brut si T1 > T2 (A) . Déficit brut fiscal si T2 > T1 (B) V - REPORTS DEFICITAIRES IMPUTES (C) (1) . Exercice n-4 . Exercice n-3 . Exercice n-2 . Exercice n-1 VI - RESULTAT NET FISCAL . Bénéfice net fiscal (A - C) . Déficit net fiscal (B) VII - CUMUL DES AMORTISSEMENTS FISCALEMENT DIFFERES 1 281 778 4 930 108 4 930 108 4 930 108 4 930 108 VIII - CUMUL DES DEFICITS FISCAUX RESTANT A REPORTER . Exercice n-4 . Exercice n-3 . Exercice n-2 . Exercice n-1 (1) Dans la limite du montant du bénéfice brut fiscal (A) Affectation des résultats intervenue au cours de l’exercice au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Montant A- Origine des résultats affectés Report à nouveau Résultats nets en instance d'affectation Résultat net de l'exercice Prélèvement sur les bénéfices Autres prélèvements TOTAL A -312 3 289 487 3 289 175 Montant B- Affectation des résultats Réserve légale Dividendes Autres affectations Report à nouveau TOTAL B 10 531 1 933 508 1 343 942 1 194 3 289 175 113 comptes sociaux Répartition du capital social au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) Nom des principaux actionnaires ou associés Adresse Nombre de titres détenus Exercice précédent Exercice actuel Part du capital détenue % A- ACTIONNAIRES MAROCAINS * S.N.I * WAFACORP * AL WATANIYA * WAFA ASSURANCE * GROUPE MAMDA & MCMA * AXA ASSURANCES MAROC * PERSONNEL DE LA BANQUE * CAISSE MAROCAINE DE RETRAITE * CIMR * CAISSE DE DEPOT ET DE GESTION * OPCVM ET AUTRES DIVERS ACTIONNAIRES B - ACTIONNAIRES ÉTRANGERS ANGLE RUES D'ALGER ET DUHAUME CASA 42 BD ABDELKRIM AL KHATTABI CASA 83 AVENUE DES FAR CASA 1 RUE ABDELMOUMEN CASA 16 RUE ABOU INANE RABAT 120 AVENUE HASSAN II CASA ************************** 140 PLACE MY EL HASSAN RABAT BD ABDELMOUMEN CASA 140 PLACE MY EL HASSAN RABAT ************************** 97 778 582 58 466 2 683 942 13 456 468 16 708 318 2 036 558 7 197 057 4 405 769 5 675 608 3 576 531 39 234 313 97 360 360 58 466 2 683 942 13 456 468 16 708 318 2 036 558 6 466 758 4 405 769 5 675 608 3 576 531 40 382 834 47,84% 0,03% 1,32% 6,61% 8,21% 1,00% 3,18% 2,16% 2,79% 1,76% 19,84% *SANTUSA HOLDING PASEO DE LA CASTELLANA N° 24 MADRID (ESPAGNE) 10 715 614 10 715 614 5,26% 203 527 226 203 527 226 100,00% TOTAL Réseau au 31 décembre 2014 RESEAU Guichets permanents Guichets périodiques Distributeurs automatiques de banque et guichets automatiques de banque Succursales et agences à l'étranger Bureaux de représentation à l'étranger 31/12/2014 1 106 1 142 70 4 31/12/2013 1 084 2 1 100 71 3 Effectifs au 31 décembre 2014 EFFECTIFS Effectifs rémunérés Effectifs utilisés Effectifs équivalent plein temps Effectifs administratifs et techniques (équivalent plein temps) Effectifs affectés à des tâches bancaires (équivalent plein temps) Cadres (équivalent plein temps) Employés (équivalent plein temps) dont effectifs employés à l'étranger 31/12/2014 31/12/2013 7 678 7 678 7 678 7 443 7 443 7 443 3 978 3 700 50 3 850 3 593 41 Comptes de la clientèle au 31/12/2014 31/12/2014 Comptes courants Comptes chèques des marocains résidant à l'étranger Autres comptes chèques Comptes d'affacturage Comptes d'épargne Comptes à terme bons de Caisse Autres comptes de dépôts TOTAL 31/12/2013 147 847 770 663 1 637 572 780 277 16 848 4 006 871 527 4 228 740 136 328 721 456 1 503 155 718 679 16 891 3 601 718 396 3 818 506 Résultats des autres éléments des trois derniers exercices au 31/12/2014 (en milliers de dirhams) NATURE CAPITAUX PROPRES OPERATIONS ET RESULTATS DE L'EXERCICE Produit net bancaire Résultats avant impôts Impôts sur les résultats Bénéfices distribués RESULTAT PAR TITRE (en dirhams) Résultat net par action ou part sociale Bénéfice distribué par action ou part sociale PERSONNEL Montant des charges du personnel Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice DÉCEMBRE 2014 DÉCEMBRE 2013 DÉCEMBRE 2012 28 988 001 27 377 268 25 213 767 11 448 552 5 368 254 1 824 140 1 933 508 10 135 404 4 747 064 1 457 578 1 811 188 9 665 297 4 819 712 1 510 015 1 640 466 9,50 9,00 8,50 1 773 329 1 683 047 1 610 608 Datation et événements postérieurs au 31/12/2014 I. DATATION 31 décembre 2014 . Date de clôture (1) févr-15 . Date d'établissement des états de synthèse (2) (1) Justification en cas de changement de la date de clôture de l'exercice (2) Justification en cas de dépassement du délai réglementaire de trois mois prévu pour l'élaboration des états de synthèse. II. ÉVÉNEMENTS NES POSTÉRIEUREMENT A LA CLÔTURE DE L'EXERCICE NON RATTACHABLES À CET EXERCICE ET CONNUS AVANT LA 1ERE COMMUNICATION EXTERNE DES ÉTATS DE SYNTHÈSE Dates . Favorables . Défavorables Indications des événements NÉANT NÉANT 115 Contacts Sommaire 118 Filiales au Maroc 119 Filiales à l’international CONTACTS Siège social 2, boulevard Moulay Youssef, 20000 Casablanca, Maroc Information Financière et Relations Investisseurs Téléphone +212 5 22 22 41 69 Ibtissam ABOUHARIA ou +212 5 22 29 88 88 Téléphone +212 5 22 29 88 88 Fax +212 5 22 29 41 25 e-mail : [email protected] www.attijariwafabank.com Filiales au Maroc Wafa Assurance Attijari Factoring Maroc 1, boulevard Abdelmoumen, Casablanca, Maroc 2, boulevard Moulay Youssef, Casablanca, Maroc Téléphone +212 5 22 54 55 55 Téléphone +212 5 22 22 93 01 Fax +212 5 22 20 91 03 Fax +212 5 22 22 92 95 Wafasalaf Wafa Gestion 72, angle boulevard Abdelmoumen et rue Ramallah, Casablanca, Maroc 416, rue Mustapha El Maâni, Casablanca, Maroc Téléphone +212 5 22 54 51 00 Fax +212 5 22 22 99 81 Fax +212 5 22 25 48 17 Wafacash Téléphone +212 5 22 45 38 38 Attijari Finances Corp. 416, rue Mustapha El Maâni, Casablanca, Maroc 15, rue Driss Lahrizi, Casablanca, Maroc Téléphone +212 5 22 47 64 35 Téléphone +212 5 22 27 27 55 Fax +212 5 22 47 64 32 Fax +212 5 22 27 27 29 Wafa Immobilier 112, angle boulevard Abdelmoumen et rue Rembrandt, Casablanca, Maroc Téléphone +212 5 29 02 45 46 Fax +212 5 22 77 60 02 Wafabail 5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca, Maroc Téléphone +212 5 22 43 60 00 Fax +212 5 22 20 26 43 Wafa LLD 5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca, Maroc Téléphone +212 5 22 43 17 70 Fax +212 5 22 20 53 03 Attijari Intermédiation 416, rue Mustapha El Maâni, Casablanca, Maroc Téléphone +212 5 22 43 68 09 Fax +212 5 22 20 25 15/95 25 Wafa Bourse 416, rue Mustapha El Maâni, Casablanca, Maroc Téléphone +212 5 22 49 59 69 Fax +212 5 22 47 46 91 Attijari Invest 416, rue Mustapha El Maâni, Casablanca, Maroc Téléphone +212 5 22 20 08 78/20 86 68 Fax +212 5 22 20 86 46 Attijari International bank Lot n° 41, Zone Franche d’Exportation, route de Rabat - Tanger, Maroc Téléphone +212 5 39 39 41 75/77 Fax +212 5 39 39 41 78 Filiales à l’international Maghreb Europe Attijari bank Tunisie Attijariwafa bank Europe 95, Avenue de la liberté - 1002 Tunis, Tunisie 6-8 Rue Chauchat - 75009 Paris Téléphone +216 71 141 400 Téléphone +33 1 53 75 75 00 Attijari bank Mauritanie Fax +33 1 53 75 75 20 BP.415 –llot O 91-92 Rue Mamadou Konaté Succursale de Belgique Téléphone +222 45 29 63 74 128-130 Boulevard Maurice Lemonnier - 1000 Bruxelles Fax +222 45 29 64 40 Bureau de représentation Tripoli Borj Trablous, Tripoli, Libye Téléphone + 218 21 33 62 256/258 Fax +218 21 33 62 257 Téléphone +32 2 250 02 30 Fax +32 2 502 96 61 Succursale Espagne Calle Doctor Arce, 18 - 28002 Madrid Téléphone +34 0 915 647 716 Fax +34 0 915 643 420 Afrique de l’Ouest Succursale Italie CBAO Via Poliziano, 1 - 20154 Milan 1, place de l’indépendance, BP.129 Dakar, Sénégal Téléphone +221 33 839 96 96 Fax +221 33 823 83 90 Crédit du Sénégal Téléphone +39 02 345 11 94 Fax +39 02 365 265 82 Succursale Allemagne KAISERSTR. 47 - 60329 Frankfurt Téléphone +49 0 69 23 46 54 Bvd Djily Mbaye, angle rue Huart, BP. 56 Dakar, Sénégal Fax +49 0 69 25 06 77 Téléphone +221 33 849 00 00 Succursale Pays Bas Fax +221 33 823 84 30 Bos en Lommerplein, 157 - 1055 AD Amsterdam CBAO Burkina Faso Téléphone +31 20 581 07 50 479, Avenue du Président Aboubacar Sangoulé LAMIZANA Fax +31 20 486 30 53 Ouagadougou- Burkina Faso Bureau de représentation de Londres Téléphone +226 50 33 77 77 Fax +226 50 33 20 99 95 – 95A Praed Street - London W2 1NT Téléphone +44 207 706 8323 Banque Internationale pour le Mali Fax +44 207 706 4165 Boulevard de l’indépendance, BP15 Bamako, Mali Moyen Orient Téléphone +223 20 22 51 11 / 20 22 51 08 Société Ivoirienne de Banque 34, boulevard de la République, immeuble alpha 2000 01, BP.1300 Abidjan 01 Téléphone +225 20 20 00 00 Fax +225 20 20 01 19 Bureau de représentation Riyadh Ambassade du Maroc à Riyadh PO Box 94392-11693 - Riyadh Téléphone +966 1 480 19 15 Fax +966 1 481 00 58 Desk commercial Jeddah Afrique Centrale Chez Injaz Bank Al Bilad Crédit du Congo Téléphone +966 53 619 769 Avenue Amilcar CABRAL, centre ville Brazzaville - BP 2470 Fax +966 26 611 30 78 Téléphone +242 22 2810715 Union Gabonaise de Banque Al Morabaa Branch Al Faissaliyah - Jeddah Bureau de représentation Dubai Bureau de représentation Rue du Colonel Parant, Libreville, BP. 315 N/2 City Bay Business Center Téléphone +241 77 70 00 Abuhail Street Deira - Dubai Fax +241 77 72 76 Société Commerciale de Banque Cameroun Attijariwafa bank Middle East Limited Dubai 530, Rue du roi George Bonanjo- BP 300 Douala The Gate Village 5, Level 3, Office 305, Dubai International Financial Centre (DIFC) - PO BOX 119312 Dubai Téléphone +237 33 43 53 00 Téléphone +971 0 4 377 0300 Fax : +237 33 43 53 00 Fax +971 0 4 327 3274 119 Attijariwafa bank société anonyme au capital de 2 035 272 260 MAD - Siège social : 2, boulevard Moulay Youssef, Casablanca. Agréée en qualité d’établissement de crédit par arrêté du ministre des finances et de la privatisation n° 2269-03 du 22 décembre 2003 tel que modifié et complété - RC 333. Tél. : +212 22 29 88 88 - www.attijariwafabank.com