Cameroon-Tribune : Le Quotidien National Bilingue

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Mercredi 5 Novembre 2008
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Yves Nya Ngatchou : «Une résistance à externaliser»
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Propos recueillis par S.T.
Patron d’une maison d’archivage à Douala,
Yves Nya Ngatchou connaît les
perspectives du secteur.
[06/10/2008]
L’archivage est-il un marché porteur ?
L’archivage physique est un marché qui s’installe sur la durée. Mais il y a quand
même une énorme résistance de toutes les entreprises et tous les organismes
publics à externaliser. L’idée de faire conserver ses archives hors site est une
idée difficile. Et pourtant, la réalité est que les archives conservées par les
entreprises elles-mêmes ne sont pas bien tenues. Elles sont ouvertes à tout le
monde. Elles ne se rendent pas compte que leurs archives sont vulnérables du
simple fait qu’elles soient conservées sous leur toit. C’est une démarche qui va
s’installer sur la durée parce que le besoin est réel.
Les entreprises ont-elles anticipé ?
Athletics : African Athletes
Shine In Japan
CT
11:44
Parution du Guide des
relations presse 2003
CB News
Toutes les banques, tous les établissements de micro-finance, les sociétés
d’assurances ont des salles d’archives. Toutes les banques de Douala d’ailleurs
ont externalisé, d’une certaine manière, leurs archives puisqu’elles sont
conservées hors site. A Bonaberi, Akwa, Bassa, Ndogbong. C’est généralement
géré par des archivistes, de vieux messieurs et dames en fin de carrière et dont
on ne sait plus trop quoi faire, et pour lesquels le coût d’un licenciement à 55 ans
reviendrait trop cher. Les banques le font donc déjà, mais il faut leur expliquer
qu’elles gagneraient de l’argent en le faisant faire par des professionnels.
Les nouvelles technologies apportent-elles un plus à l’archivage ?
12:29
West Ham Relegated From
Premier League
BBC
12:26
Israel Tightens Gaza Ban
Despite Pledge to Powell
Reuters
12:20
Le changement climatique
menace le maïs latinoaméricain et africain
AFP
On n’a pas besoin de nouvelles technologies pour archiver. Le bon archivage,
c’est quand on conserve des documents et qu’on sait les retrouver, c’est tout. Si
on sait le faire, on sait archiver. Les Ntic, essentiellement la numérisation,
consistent à mettre du papier sur des supports plus durables. Ça permet de les
conserver plus longtemps, ça permet de les retrouver plus facilement. Mais ça
marche d’autant mieux qu’il y a une législation qui accompagne l’usage de ces
documents. A l’heure actuelle, le Cameroun n’accepte pas l’usage de documents
électroniques comme éléments de preuve.
12:13
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