Salariés : 0 – Vivendi : 866 - CFDT-SFR

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Salariés : 0 – Vivendi : 866 - CFDT-SFR
Salariés : 0 – Vivendi : 866
26 février 2013
Le match qui oppose les salariés de SFR à leur
actionnaire Vivendi depuis plusieurs mois vient de se
solder par une victoire écrasante de VIVENDI sur un
score sans appel de 866 millions d’euros de dividendes à
0% d’augmentation.
Comment expliquer cette cuisante défaite ?
En début de partie, l’exclusion coup sur coup de Franck Esser, Jean
Bernard Lévy et Michel Combes a fait croire que Vivendi se cherchait et que
les salariés, grâce une bonne cohésion d’équipe, étaient en mesure de
remporter la partie.
L’entrée surprise sur le terrain de Stéphane Roussel qui usait son short
depuis des années sur le banc des remplaçants a changé la donne. Il s’est
révélé comme la terreur de la surface de réparation envoyant 1 123
salariés rejoindre l’infirmerie. Déjà sonnés par des blessures à répétition, les
salariés ont dû faire face aux forfaits de deux défenseurs, ce qui a permis à
Vivendi de planter la dernière banderille.
0% d’augmentation malgré de bonnes stats
Sur le papier pourtant les salariés avaient tout pour gagner ! Une entreprise
qui, bien que soumise à une concurrence importante, reste en bonne
santé :
Frais de personnel d’à peine 7% du Chiffre d’Affaire
EBITDA 3,3 Mds € en 2012 et une prévision à 2,9 Mds pour 2013
Flux de trésorerie après investissement de 1,4 Mds €
SFR BT en croissance notamment avec ses nouveaux services
comme le Cloud
Très fort investissement dans la 4G et la Fibre
Ridicules économies liées au PSE/PDV (83 M € au mieux)
Souvenons-nous que notre PDG dit à qui veut l’entendre que « SFR n’a pas
de problème financier ».
0% d’augmentation pour relever les défis de demain
Tous ces indicateurs et la volonté affichée de reprendre des parts de
marché, plaident à la fois pour une annulation du PDV et un geste en faveur
des rémunérations pour remobiliser l’ensemble de SFR vers ces objectifs.
Délégué Syndical Central : Olivier [email protected]
DSC Adjoint : Frédéric [email protected], Antonello PANCETTI @sfrserviceclient.fr
Contact sur votre site : xxxx XXXX, xxxx XXXX, xxxx XXXX
Alors pourquoi supprimer des emplois ?
Pourquoi geler les salaires en 2013 ?
Pour faire participer l’ensemble des salariés au financement du PDV ?
Pour faire comprendre aux salariés que leur avenir n’est plus chez
SFR ?
Dans la vraie vie
… une baisse de
pouvoir d’achat
En plus des 1 123 suppressions d’emplois, il leur faudrait maintenant avaler
la couleuvre d’une stagnation des rémunérations.
Merci pour ceux qui vont rester ! Ils devront travailler plus, pour compenser
les départs, sans aucun retour sur leur investissement en 2012 et en 2013.
Vivendi joue contre ses salariés et son capital humain
Même si la direction dans un moment d’égarement acceptait la proposition
de la CFDT : 4% d’augmentation pour l’ensemble des 10 000 salariés,
cela ne représenterait que 28 M € (charges comprises). Et on ose nous dire
que la réorganisation n’est pas faite pour faire des économies sur la masse
salariale !?
Et il y en a pour le croire !? La preuve par l’absurde vient de démontrer le
contraire.
8 M € de crédits
d’impôt en plus
Quand en plus, on sait que SFR va toucher quelques millions d’euros
supplémentaires grâce au « Pacte de Compétitivité-Emploi », c’est dur à
avaler !
Une petite note d’optimisme tout de même…
Il est toujours prévu de verser 866 M € de dividendes à Vivendi en 2013.
Comme quoi…SFR ne va pas si mal que ça.
Adhérer, c’est se
protéger !
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