Fiche d`identité du poisson-chat

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Fiche d`identité du poisson-chat
Fiche d’identité du poisson-chat
− Famille : vertébré.
− Description : Le poisson chat a un corps moyennement allongé, assez
massif et en forme de cylindre. Sa peau est nue. Sa tête est large et aplatie
avec une grande bouche entourée de 8 barbillons, qui ressemblent aux
moustaches d’un chat. Son dos et ses flancs sont de couleur sombre, souvent
brun verdâtre et son ventre blanchâtre.
− Taille –poids : 100 à 200 g 15 à 30 cm
− Durée de vie : entre 6 à 7 ans
− Nourriture : tout animal et végétal.
− Habitat : Le poisson-chat fréquente les eaux tièdes des étangs, canaux et
des gravières. On le trouve aussi dans les eaux calmes des rivières et fleuves.
Particulièrement résistant et supportant le manque d'oxygène, le poisson-chat
peut vivre dans la vase en période de sécheresse. Il peut parfaitement
s'acclimater dans une eau chaude à 36°C. Le poisson -chat vit posé sur le
fond, en groupes parfois très important. Il vit essentiellement la nuit
− Reproduction : Période de frai en mai et juin. La femelle pond en mai et
juin (période de frai) entre 5 000 à 7 000 œufs dans des eaux d'environ 20°C.
Le nid préparé par la femelle accueille les oeufs qui seront défendus par le
couple de manière agressive. Les œufs éclosent au bout d’une dizaine de
jours.
− Particularités : Susceptible de provoquer des déséquilibres biologiques, le
poisson chat est nuisible. On tente de l’éliminer par le biais de nasses (Piège
muni d’un goulet par lequel le poisson peut entrer sans pouvoir ensuite
ressortir).
La particularité du poisson chat, est sans nul doute, sa large tête possédant
une grande bouche ornée de huit longs barbillons. Ce qui lui donne un aspect
vorace: il mange en effet tout ce qui est comestible, d'origine animale ou
végétale.
Sa capture est intéressante et c'est un excellent poisson à la chair savoureuse
à partir d'une taille de 20 à 30 cm.
Originaire d’Amérique du Nord, le poisson-chat a été introduit en France par
accident dans les années 1870. Des spécimens se seraient en effet échappés
du Muséum d’Histoires Naturelles de Paris, et auraient colonisé la Seine, via
les
égouts.
Depuis, et parce qu’il survit aussi dans les eaux polluées, on a été constaté sa
présence dans l’ensemble du réseau hydrographique de France et d’Europe
occidentale.
Justine et Manon