TERMES DE REFERENCE EVALUATION EXTERNE FINALE
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TERMES DE REFERENCE EVALUATION EXTERNE FINALE
TERMES DE REFERENCE EVALUATION EXTERNE FINALE Programme d’actions : Renforcement des outils de coopération et structuration du dialogue entre les acteurs du don de matériel médical : Pour une amélioration des pratiques dans les projets d’appui à l’équipement des structures de santé des pays en développement. Référence : EuropeAid/129202/C/ACT/Multi Commission européenne Les Acteurs Non Etatiques et les Autorités Locales dans le Développement Coordination, coopération et activités de mise en réseau entre organisations européennes dans le domaine du développement Décembre 2013 1 I. DESCRIPTIF DE L’ACTION 1. Résumé de l’Action 1.1 Titre Renforcement des outils de coopération et structuration du dialogue entre les acteurs du don de matériel médical : Pour une amélioration des pratiques dans les projets d’appui à l’équipement des structures de santé des pays en développement. 1.2 Lieux - France entière, - Belgique (Bruxelles) 1.3 Coût de l’Action et montant demandé à la Commission européenne - Total des coûts éligibles de l’action : 696 600 € - Montant demandé à la Commission européenne : 496 600 € - % du total des coûts éligibles de l’action 71,29% 1.4 Durée de l’Action 36 mois (01/01/2011 >>> 31/12/2013) 1.5 Nom du chef de file de l’Action Humatem (France) 1.6 Partenaires : Fédération Européenne des Hôpitaux et des Services de Santé (HOPE) (Belgique) Groupe Urgence Réhabilitation Développement (Groupe URD) (France) Biologie Sans Frontières (BSF) (France) Cap Solidarités (France) 1.7 Associé : Fédération Hospitalière de France (FHF) (France) 1.8 Groupe(s) cible(s) et autres parties prenantes: - Groupe(s) cible(s) : Les acteurs du don de matériel médical : > les porteurs de projet d’appui à l’équipement médical de structures de santé situées dans les pays en développement : associations de solidarité internationale (acteurs 2 non étatiques), communes, départements et régions (autorités locales) engagés dans des coopérations décentralisées, et établissements hospitaliers publics engagés dans des coopérations hospitalières, > les donateurs de matériel médical auprès desquels les porteurs de projet se procurent le matériel médical : établissements hospitaliers publics, cliniques privées, entreprises du secteur médical, cabinets de praticiens libéraux, laboratoires d’analyses médicales, particuliers, etc. - Autre parties prenantes : Les destinataires des dons de matériel médical, situés dans les pays en développement : > les acteurs de santé locaux : structures de santé, associations spécialisées en santé, personnel de santé (médical, paramédical, biomédical), etc. > les usagers des structures de santé locales. Les organismes et institutions spécialisés dans l’appui à la coopération : > les plates-formes et réseaux spécialisés, les centres de ressources, les centres de formation, etc. > les institutions d’aide au développement (UE, Ministère des affaires étrangères, OMS, etc.). 1.9 Objectifs de l’Action - Objectif général : permettre aux structures de santé des PED de dispenser des soins de qualité en disposant de matériel médical adapté fourni par les acteurs du don. - Objectif spécifique : améliorer la qualité technique et méthodologique des projets d’appui à l’équipement médical de structures de santé situées dans les PED, menés par les acteurs du don. 2. Description succincte de l’Action 2.1 Contexte de l'Action Le nombre important de matériel médical non fonctionnel présent dans les structures de santé des pays en développement (PED) appelle à s’interroger sur la responsabilité des pays du Nord, notamment sur l’efficacité de l’aide qu’ils apportent dans le cadre des projets d’appui à l’équipement médical. En effet, de nombreux matériels médicaux, objets de dons, sont fournis incomplets, sans documentation, non révisés voire déjà en panne, d’autres sont envoyés sans tenir compte des besoins réels de la structure de santé destinataire, de l’avis des autorités locales, ou de l’environnement local (ressources humaines, infrastructure, niveau technologique, ressources financières, etc.). Les rares données disponibles auprès de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et les informations issues du terrain montrent que les principes directeurs, publiés par cette organisation internationale pour encadrer les dons de matériel médical, ne sont pas suffisamment appliqués. Cette problématique est à l’origine, il y a dix ans, de la création de l’association HUMATEM qui, depuis, cherche à optimiser la qualité des projets d’appui à l’équipement médical en s’attachant à améliorer les pratiques des acteurs du don des pays du Nord, aussi bien les porteurs de projet qui transfèrent du matériel médical vers les PED, que les donateurs de 3 matériel médical auprès desquels ces porteurs de projet se procurent le matériel médical. Cette activité l’a amenée à établir d’étroites relations de collaboration avec d’autres organismes européens du secteur de la santé et/ou de la solidarité internationale déjà engagés sur cette thématique et qui sont, comme HUMATEM, à la recherche de solutions à proposer et de conseils à dispenser pour mieux accompagner les acteurs du don dans leurs projets d’appui à l’équipement médical. HUMATEM, ainsi que plusieurs de ces organismes, à savoir la Fédération Européenne des Hôpitaux et des Services de Santé (HOPE), Biologie Sans Frontières (BSF), le Groupe Urgence Réhabilitation Développement (Groupe URD), Cap Solidarités, la Fédération Hospitalière de France (FHF) ont décidé d’unir leurs efforts et de développer des services et outils spécifiques pour les acteurs du don, en réalisant ensemble la présente Action. L’Action réalisée proposait de résoudre les problèmes spécifiques identifiés dans les pratiques des acteurs du don de matériel médical, à savoir : - concernant les donateurs de matériels : une absence de compétences méthodologiques pour mesurer la qualité des projets des acteurs qui les sollicitent pour obtenir des dons de matériel, voire pour apprécier la pertinence de leurs propres dons, une vérification non systématique des performances techniques du matériel médical qu’ils donnent. - concernant les porteurs de projet : une insuffisance des compétences méthodologiques pour la prise en charge de projets d’appui à l’équipement médical, projets souvent complexes, une connaissance limitée des technologies médicales, de leurs applications, caractéristiques, et contraintes, ainsi qu’un accès réduit aux informations techniques sur le matériel médical, en particulier celui de haute technicité, un accès difficile aux gisements de matériel médical adapté et de qualité, une absence de compétences techniques pour vérifier les performances techniques du matériel médical avant acheminement vers les structures de santé destinataires, une faiblesse de la dynamique partenariale : généralement focalisés sur leurs propres projets, ils agissent rarement en synergie et négligent la capitalisation d’expériences et la mutualisation des moyens. Les deux catégories d’acteurs du don de matériel médical, auprès desquels ces problèmes spécifiques ont été largement repérés, constituent le groupe-cible de l’Action et se déclinent de la manière suivante: - au titre des porteurs de projets figurent en majorité des associations de solidarité internationale (acteurs non étatiques), ainsi que des communes, départements, régions (autorités locales) engagés dans des coopérations décentralisées, et des établissements hospitaliers publics engagés dans des coopérations hospitalières, - au titre des donateurs de matériel médical figurent en majorité des établissements hospitaliers publics, ainsi que des cliniques privées, des entreprises du secteur médical, des cabinets de praticiens libéraux, des laboratoires d’analyses médicales, des particuliers, etc. 4 L’Action réalisée visait à permettre à ces acteurs d’être plus performants dans les projets d’appui à l’équipement médical de structures de santé qu’ils conduisent dans les PED. L’action devait notamment s’attacher à leur offrir un accès à du matériel médical plus adapté, à pallier leur manque de connaissances et compétences techniques et méthodologiques, et à favoriser leurs échanges et interrelations. 2.2 Description de l'Action Trois des huit Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), définis par l’Organisation des Nations Unies, visent à favoriser le droit à la santé. Si leur intitulé ne fait pas explicitement référence au rôle crucial des systèmes et des structures de santé, les recommandations formulées par la communauté internationale pour atteindre ces OMD mentionnent toujours la nécessité de les renforcer, car il va de soi que le droit à la santé, qui couvre notamment l’accès à des soins médicaux, implique l’existence de systèmes de santé de bonne qualité et accessibles à tous. Unanimement reconnus comme globalement déficients et manquant cruellement de matériel médical, ces structures et systèmes de santé constituent, en effet, en l’état, un obstacle à la réalisation des OMD. Dans ce contexte, les projets d’appui à l’équipement médical des structures de santé portés par les acteurs des pays du Nord ont toute leur place. Et compte tenu des faibles ressources que les PED peuvent consacrer à l’acquisition de matériel médical, les dons de matériel médical qui caractérisent la plupart de ces projets restent aujourd’hui un moyen incontournable, d’où la nécessité d’optimiser l’efficacité de l’aide en encadrant les pratiques des acteurs du don. C’est dans cette perspective que HUMATEM, ses partenaires et ses associés, ont retenu deux types d’objectifs. L’objectif général vise à permettre aux structures de santé des PED de dispenser des soins de qualité en disposant de matériel médical adapté fourni par les acteurs du don. L’objectif spécifique cherchera à améliorer la qualité technique et méthodologique des projets d’appui à l’équipement médical de structures de santé situées dans les PED, menés par les acteurs du don. Les résultats escomptés de l’action (R1, R2, R3) et leurs outputs devaient être les suivants : - R1 : Des plates-formes et réseaux techniques, compétents et structurés, sont mis à disposition des acteurs du don pour fournir du matériel médical adapté aux structures de santé situées dans les pays en développement. Pour atteindre ce résultat, une plate-forme existante d’approvisionnement et de mise en relation entre acteurs du don devait être consolidée, et un réseau technique proposant des prestations de test de matériel médical développé. - R2 : Des outils renforçant les capacités à coopérer sont mis à disposition des acteurs du don. Pour atteindre ce résultat, trois supports techniques, et sept supports méthodologiques et de sensibilisation devaient être développés. - R3 : Des espaces d’échanges favorisant les synergies et le dialogue sont mis à disposition des acteurs du don. Pour atteindre ce résultat, trois espaces d’échanges devaient être 5 développés, à savoir un colloque européen de référence, un forum de discussion sur Internet et un groupe de travail thématique. Pour atteindre ces résultats, les activités suivantes (de A1-1 à A3-3) devaient être réalisées : - A1-1 : Renforcer l’activité de la plate-forme d’approvisionnement et de mise en relation entre acteurs du don, intitulée La Banque de Matériel Médical pour la Solidarité Internationale : HUMATEM gère depuis 2001 ce service opérationnel, unique en Europe. Celuici met en relation les acteurs de santé ayant du matériel médical à donner et les acteurs de solidarité internationale en quête de ce même matériel, en optimisant l’adéquation entre offres et demandes. Le renforcement de l’activité devait permettre de mieux accompagner les acteurs du don et d’en accompagner un plus grand nombre, ceci afin d’approvisionner davantage de structures de santé des PED en matériel médical adapté. - A1-2 : Développer BIOMEDON, le réseau biomédical solidaire, proposant des prestations de test de matériel médical : conçu par HUMATEM, et seule initiative du genre en Europe, ce service devait offrir, aux acteurs du don, la possibilité de faire tester leur matériel médical de haute technicité à des tarifs accessibles. Il devait se composer d’ateliers biomédicaux associatifs et d’un réseau de partenaires techniques multi-acteurs (prestataires de maintenance biomédicale, services après-vente d’entreprises, filières universitaires biomédicales, etc.). Le développement du réseau BIOMEDON devait permettre de contribuer à l’amélioration de la qualité du matériel médical transféré vers les PED. - A2-1 : Enrichir les supports techniques informatisés existants, spécifiques au matériel médical : jusqu’ici développés par HUMATEM, ces supports techniques informatisés et en accès libre sur Internet, se composent de fiches-infos matériels, d’un fichier de ressources biomédicales locales et d’une bibliothèque de documentations techniques. Leur enrichissement devait permettre d’informer et de responsabiliser les acteurs du don vis à vis d’un plus grand nombre de matériels, de mieux les renseigner sur les prestations biomédicales disponibles sur place (prestation de maintenance en particulier) et de favoriser une meilleure exploitation ultérieure du matériel. - A2-2 : Développer et diffuser des supports méthodologiques et de sensibilisation spécifiques aux projets d’appui à l’équipement médical : ces supports devaient se composer d’un film documentaire, de sessions de formation, d’ateliers-débats, d’un modèle de convention de partenariat spécifique aux projets d’appui à l’équipement médical, d’une « charte éthique » des porteurs de projet et de supports de diagnostic et d’évaluation. Le développement et la diffusion de ces supports devaient permettre aux acteurs du don d’acquérir une méthodologie de projet adaptée, et notamment, de formaliser leurs partenariats avec les structures de santé locales et de faciliter le diagnostic et l’évaluation lors de leurs missions de terrain. - A3-1 : Organiser un colloque européen de référence sur les projets d’appui à l’équipement médical de structures de santé situées dans les pays en développement : ce colloque de référence devait comporter des sessions de conférences sur des sujets transversaux, des ateliers sur les différentes catégories de matériel médical et leurs problématiques spécifiques de transfert, un "espace rencontre", un espace audiovisuel et un 6 espace de stands dédié aux plates-formes et réseaux spécialisés. Il devait rassembler des acteurs du don de différents pays du Nord et des acteurs des PED, notamment des nouveaux Etats membres de l’UE. Il devait permettre de promouvoir les échanges d’expériences et les synergies dans le domaine du transfert de matériel médical en favorisant le dialogue entre les acteurs du don, aussi bien entre eux qu’avec des structures de santé de PED et des institutions d’aide au développement. - A3-2 : Développer un forum de discussion sur Internet sur le thème « Matériel médical et pays en développement » : ce forum de discussion devait s’organiser selon différentes thématiques et spécialités médicales pour permettre des échanges ciblés et très concrets sur les sujets liés au matériel médical. Il est destiné à promouvoir les synergies entre acteurs du don, aussi bien entre eux qu’avec les professionnels de santé des pays du Nord et des PED et favorisera l’émergence de partenariats et la mutualisation de moyens. - A3-3 : Elargir le groupe de travail Le matériel médical dans les actions de coopération internationale : cet espace d’échanges, constitué en 2003 sur l’initiative de HUMATEM, réunit des acteurs du don, des plates-formes et réseaux spécialisés et des professionnels de santé, autour d’un travail de réflexion et de production d’outils consensuels et pragmatiques. Représentant un espace d’échanges ouvert permettant une mise en relation directe et un vrai travail participatif, son extension devait permettre de multiplier les échanges d’expériences, de confronter davantage de réalités de terrain et de développer et/ou de valider les nouveaux outils à fort potentiel d’appropriation proposés par l’Action. Les partenaires de HUMATEM devaient être impliqués dans l’Action de la manière suivante : - HOPE devait coordonner, avec HUMATEM, l’organisation du colloque européen de référence ainsi que le développement et la diffusion du film documentaire, des sessions de formation et des ateliers-débats, - BSF devait coordonner, avec HUMATEM, le développement du forum de discussion, du réseau biomédical solidaire BIOMEDON, et l'enrichissement des supports techniques informatisés, - Cap Solidarités devait coordonner, avec HUMATEM, le développement et la diffusion du film documentaire, des sessions de formation et des ateliers-débats, - Le Groupe URD devait coordonner, avec HUMATEM, le développement et la diffusion des supports de diagnostic et d’évaluation et participera à l’amélioration de l’accompagnement dans le cadre du renforcement de la Banque de Matériel Médical pour la Solidarité Internationale. La FHF devait participer en tant qu’associée à l’organisation du colloque, au développement du film documentaire et à la promotion de la Banque de Matériel Médical pour la Solidarité Internationale. Tous les partenaires et associés de HUMATEM devaient réaliser ensemble le suivi de l’Action à travers leur participation au comité de pilotage qui sera mis en place. En outre, ils devaient tous participer à une ou plusieurs réunions du groupe de travail Le matériel médical dans les actions de coopération internationale, dont l’élargissement sera coordonné par HUMATEM. 7 II. L’EVALUATION II. 1. Contexte et objectifs Cette évaluation, réalisée au terme de la mise en œuvre de l'Action, visera à: - s’assurer que l’objectif général et l’objectif spécifique ont été atteints, - fournir une appréciation générale du travail accompli, des résultats obtenus, des dynamiques et processus impulsés, - tirer des enseignements constructifs de cette mise en œuvre, - proposer des suites à l'Action et formuler des recommandations. Cette évaluation portera sur les indicateurs développés dans le cadre logique (disponible sur demande) et sur les critères habituellement utilisés pour des évaluations de projet, tels que la pertinence et la cohérence des stratégies, l'efficacité des actions menées, l'efficience du dispositif institutionnel, l'impact auprès du chef de file, ses partenaires et associés, des groupes-cibles et autres parties prenantes et la durabilité/viabilité. Elle devra également prendre en compte les recommandations du rapport de monitoring produit au cours de l’Action (06/02/2013 – disponible sur demande), concernant l’évaluation finale. Humatem et ses partenaires cherchent principalement à savoir si les résultats et objectifs de l’Action sont atteints ou en voie de l’être. 2. Prestation attendue 2.1 Relations entre l’évaluateur et le chef de file, ses partenaires et associés Ces termes de référence ont été élaborés conjointement par le chef de file et les partenaires de l’Action. La maîtrise d'ouvrage de cette évaluation revient cependant au chef de file (Humatem) qui gère le financement et signe le contrat de prestation relatif à l’évaluation, directement avec l’évaluateur. Humatem et ses partenaires pourront être consultés tout au long de l’évaluation afin d’apporter des compléments d’informations et des recommandations à l’évaluateur. Ils participeront par ailleurs à la détermination des sites à visiter et veilleront à la bonne exécution de l'évaluation. Humatem, ses partenaires, et associés mettront à disposition toutes les données quantitatives et qualitatives recueillies tout au long de la mise en œuvre de l’Action pouvant être utiles à l’évaluation. 2.2 Questions d’évaluation et critères d’analyse L’évaluation devra répondre aux questions prioritaires suivantes : Pertinence : - L’action répond-elle à des besoins réels ? Ont-ils été bien identifiés/suivis ? 8 Quels autres besoins auraient-ils pu/pourraient-ils être couverts ? Quelle piste pour l’avenir ? Efficacité : - L’action a-t-elle atteint ses objectifs ? - Quels écarts éventuels entre ce qui était prévu et ce qui est atteint ? Pour quelles raisons ? - Quelles recommandations pour garantir les résultats atteints ? Efficience : - Les ressources ont-elles été utilisées de façon optimale ? - Y aurait-il eu d’autres stratégies moins chères pour atteindre les mêmes résultats ? - Quelles recommandations pour optimiser les résultats du projet ? Cohérence : - L’action est-elle cohérente avec le mandat et les principes de l’organisation et des différentes parties prenantes ? - L’action est-elle en synergie avec les autres initiatives nationales et internationales en la matière ? - Quelles recommandations pour optimiser la cohérence future ? Impacts : - Les résultats atteints sont-ils pérennes ou ont-ils suscité d’autres effets ? si oui, lesquels ? - Y a-t-il eu des effets indésirables sur les parties prenantes du projet ou ses partenaires ? si oui lesquels ? - Quelles recommandations pour pérenniser/sécuriser les impacts positifs ? et pour atténuer les éventuels effets négatifs ? - 2.3 Méthodologie L’évaluation comportera idéalement les phases suivantes : - Phase préparatoire Elle permettra de circonscrire le champ de l’évaluation et de faire l’étude de la documentation (documents de projets, budget, rapports, outils de gestion, outils de suivi) et des données disponibles, de définir précisément la méthodologie qui sera adoptée et d’élaborer un planning de travail. Cette phase impliquera : > des échanges avec le chef de file de l’Action et ses partenaires et associés ainsi qu’une réunion de cadrage avec le chef de file ; > la rédaction d’une note d’étape qui présentera la méthodologie envisagée, et que le chef de file et ses partenaires valideront ; > la détermination des sources de collecte et l’élaboration des outils de collecte d’information qui devront être validés par le chef de file et ses partenaires. - Phase de collecte de données L’équipe d’évaluation collectera les données en Europe auprès des acteurs suivants : > porteurs de projet d’appui à l’équipement médical ayant bénéficié d’un ou plusieurs résultats et/ou outputs de l’Action ; 9 > donateurs de matériel médical adhérents ayant bénéficié d’un ou plusieurs résultats et/ou outputs de l’Action ; > plateformes et réseaux régionaux d’appui aux acteurs de solidarité internationale, collectifs d’associations, acteurs spécialisés dans l’accompagnement des porteurs de projet, centres de ressources, centres de formation ayant bénéficié d’un ou plusieurs résultats et/ou outputs par l’Action ; > institutions d’aide au développement (UE, Ministère des affaires étrangères, AFD, OMS, etc.). L’équipe d’évaluation réalisera une enquête à distance approfondie auprès des acteurs des pays en développement : > ONG locales porteuses de projet ayant bénéficié d’un ou plusieurs résultats et/ou outputs de l’Action ; > structures de santé des pays en développement ayant bénéficié d’un ou plusieurs résultats et/ou outputs de l’Action ; > patients usagers de ces structures de santé ayant bénéficié indirectement d’un ou plusieurs résultats et/ou outputs de l’Action ; > autorités locales ayant bénéficié directement ou indirectement d’un ou plusieurs résultats et/ou outputs de l’Action. - Phase d’analyse des résultats quantitatifs et qualitatifs obtenus à partir des données collectées. - Phase de restitution et transmission du rapport L’évaluateur rédigera et présentera au chef de file et à ses partenaires un rapport provisoire qui contiendra les résultats et les analyses de l’évaluation. Celui-ci pourra faire l’objet d’observations et de commentaires de la part des parties prenantes, que l’évaluateur pourra prendre en compte dans son rapport final. 2.4 Moyens humains Cette évaluation sera conduite par un ou plusieurs experts-évaluateurs qui devront individuellement ou collectivement combiner les connaissances et caractéristiques suivantes: une expérience solide et diversifiée en matière d'évaluation de projets de solidarité internationale et idéalement dans le domaine de la santé ; une expérience d’évauation de programme d’actions cofinancé par l’Union européenne. 2.5 Moyens financiers Les propositions financières des évaluateurs, pour cette évaluation, devront être détaillées et se situer entre 15 000 € et 20 000 € TTC (tous les frais devront être inclus, y compris les frais de déplacement et frais de vie). Le devis approuvé sera à considérer comme ferme et définitif et sera annexé au contrat. Un acompte sera versé à la signature du contrat, en décembre 2013. 10 3 Calendrier prévisionnel Le calendrier prévisionnel de l’évaluation est le suivant : - 24 décembre 2013 : Date limite de réception des propositions par le chef de file - Du 24 au 31 décembre 2013 : Analyse des propositions (des entretiens skype ou téléphoniques pourront être organisés), sélection de l’évaluateur et signature du contrat. - Entre le 10 et 14 mars 2014 (Semaine 11) : Remise d'un rapport provisoire - Entre le 24 et 28 Mars 2014 (Semaine 13) : Remise du rapport final Veuillez adresser votre proposition avant le 15 décembre 2013, à l’adresse suivante : [email protected] Humatem – 65, place de la mairie – 74 310 LES HOUCHES Evaluation à réaliser dans le cadre du programme d'action Europeaid "Renforcement des outils de coopération et structuration du dialogue entre les acteurs du don de matériel médical : pour une amélioration des pratiques dans les projets d'appui à l'équipement des structures de santé des pays en développement " - DCI-NSA/2009/205-811 – Programme cofinancé par : 11