Usine de porcelaine Laporte, puis Serpaut

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Usine de porcelaine Laporte, puis Serpaut
Usine de porcelaine Laporte, puis Serpaut
Atelier Patrimoine
-- Les villes , bourgs et villages du Limousin - Limoges - Le développement industriel au XIX eme siècle --
Le développement
industriel au XIX
eme siècle
Usine de porcelaine
Laporte, puis Serpaut
paul laurent, julien damien
Publié le dimanche 2 décembre 2007
Fichier PDF créé le mercredi 14 mai 2008
Atelier Patrimoine
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Usine de porcelaine Laporte, puis Serpaut
Le four situé dans la cour(parc de stationnement) de l'Hôtel des Impôts est un véritable témoignage
de l'activité industrielle et porcelainière de Limoges fin XIXéme et XXéme siècle. Il est l'un des rares
fours à globes subsistant toujours à Limoges à avoir conservé son enveloppe bâtie.
Il est abrité par un bâtiment construit pour l'essentiel en moellons de pierres et couvert d'un toit à
longs pans de tuiles mécaniques.Le four construit en brique, est composé de deux niveaux,
représentant chacun, les deux étapes de la cuisson.Le premier niveau est utilisé pour la cuisson de
l'email à une température de 1400° alors que le second niveau est l'endroit où est effectuées la
premiére cuisson à environs 900°. D'abord alimenté au bois puis au charbon, il est abandonné en
1958 pour deux fours cellules alimentés au gaz.
L'usine qui a abrité ce four a connu plusieurs propriétaires et diverses activités. C'est Raymond
Laporte, en 1882 ,qui implante cette usine dans une rue déja trés industrielle, la rue François
chénieux. Usine qu'il décide d'orienter vers une production de porcelaine d'art. Elle est ensuite
reprise dans un premier temps par Poinsot et Langle de 1898 à 1902 et par les frères Michelaud de
1906 à 1911. Le site est racheté en 1919 par Charles Serpeau, l'ancien chef de production de l'usine
de porcelaine Bernardaud et va ensuite accueillir des entreprises aux activités diverses : (entreprise
de construction de fours, une briquetterie et une entreprise de décoration de porcelaine dans les
années 1960.) L'usine cesse toute activité en 1987. Les batiments seront détruits en 1993 et
l'emprise convertie en parking pour le personnel du Centre des Impôts. Seul subsistera le four et son
bâti aujourd'hui cerné par les voitures...
Source : Base Mérimée
http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/patrimoine/
Plan de localisation du four et du site de l'ancienne usine
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