Un combat pour l`Eglise

Transcription

Un combat pour l`Eglise
Année 2004 - N° 1
Novembre--décembre 1,5 €
Novembre
Un combat pour l’Eglise
A
u moment
où je prends
m
e
s
nouvelles fonctions au Prieuré
Saint-Louis, mes pensées vont à
M. l’Abbé Bonneterre, qui,
pendant 22 ans, a donné le
meilleur de lui-même au milieu
de vous et qui laisse de
nombreuses œuvres apostoliques
et des chapelles très fréquentées.
Ce numéro de l’Hermine lui est
particulièrement dédié et vous
rappellera quelques-uns des bons
souvenirs de toutes ces années.
Lorsque les supérieurs
décident d’une mutation, c’est
toujours un déchirement pour les
fidèles qui voient partir leur
pasteur (et pour l’abbé aussi). Par
son ordination, tout prêtre
participe au sacerdoce de NotreSeigneur qu’il représente auprès
de ses paroissiens et dont il
poursuit la mission sur cette
terre. C’est par les mains du
prêtre et par sa voix que passent
beaucoup des grâces accordées
par Dieu aux hommes. Il est
donc inévitable que se créent des
liens entre un abbé et les fidèles
qui lui ont été confiés par la
Providence. On en mesure toute
la force au jour du départ, surtout
après une dizaine ou une
vingtaine d’années de travail
commun. Pour ma part, je viens
de passer onze ans à Unieux et je
garde des souvenirs merveilleux
de l’apostolat que j’ai pu y
mener, par la grâce de Dieu et
avec le soutien des fidèles.
Au moment pénible de la
séparation, une pensée peut aider
les âmes : derrière le visage
humain des différents prêtres,
c’est toujours Notre-Seigneur qui
agit et quelles que soient les
mutations, le Souverain Prêtre, le
Bon Pasteur continue à s’occuper
de chacune de ses brebis. Le plus
beau cadeau que des fidèles
puissent faire à un prêtre qui
quitte un prieuré, c’est de
persévérer et grandir dans leur
vie chrétienne, de continuer à
mener le bon combat, car c’est là
le signe que son travail a été
vraiment surnaturel.
Aujourd’hui plus que
jamais peut-être, l’Eglise a
besoin de notre sanctification et
de notre engagement indéfectible
à son service. Le bienheureux
Edouard Poppe disait au début
du siècle dernier : « Les temps
sont si mauvais que seuls les
saints peuvent y remédier ». Que
Mgr Lefebvre, notre
fondateur et notre modèle
dirait-il devant
la crise qui bouleverse de nos
jours non seulement la société
mais, pire encore, l’Eglise du
Christ ?
La nouvelle religion, née
du concile Vatican II, a fait tout
son possible pour supprimer le
caractère sacrificiel de la messe
et par là, elle a atteint l’idéal
sacerdotal lui-même. Le prêtre
n’est plus considéré comme
l’homme de la prière,
l’intermédiaire entre Dieu et les
hommes, un autre Jésus-Christ
dont l’influence spirituelle vient
Prieuré Saint-Louis — 25 rue François Bruneau 44000 Nantes - Tél 02 40 29 48 70
1
Sacerdos alter Christus
de sa prière
et de sa messe offert e
quotidiennement sur l’autel. Le
prêtre est devenu l’homme du
social, habillé comme tous les
aut res homm es,
et s a
préoccupation essentielle n’est
plus le salut des âmes mais
l’amélioration des conditions de
la vie terrestre.
Nos contemporains se
trouvent donc contraints de vivre
dans une époque difficile en étant
souvent privés
de soutien
spirituel, de guides qui leur
fassent connaître les vérités
éternelles et les vrais idéaux.
Si nous mesurons
entièrement la malice de l’époque
actuelle et les dangers auxquels
est exposée la multitude des
âmes, nous ne pouvons, nous qui
avons la grâce de connaître la
Tradition, nous contenter de
dresser un constat. Notre devoir
de baptisés en ces temps
difficiles est plus exigeant mais
aussi plus exaltant : il nous faut
lutter de toutes nos forces, jour
après jour, pour arracher des
âmes à l’enfer et pour étendre le
règne social du Christ. Et ce
combat commence dans notre
propre âme sans cesse sollicitée
par les attraits multiformes du
monde et tentée de se laisser
aller à des compromis avec
l’esprit du monde.
Mais à l’inverse, il serait
égoïste de nous replier sur nousmêmes. La doctrine catholique et
l’expérience nous disent que les
batailles intérieures et les
offensives de conquête
spirituelle ne peuvent se mener
séparément : on ne se sauve pas
seul, de même qu’on ne se damne
pas seul. « Animam salvasti,
animam tuam predestinasti »,
nous dit saint Augustin : si tu
sauves une âme, tu prédestines la
tienne au salut.
Nous sommes donc, par notre
baptême, engagés dans un
combat de tous les instants pour
que Notre-Seigneur règne dans
notre âme et celle des autres.
Réjouissons-nous : quelle plus
belle cause pourrions-nous
servir ?
A sa modeste place,
L’Hermine vous soutiendra dans
ce combat. Elle continuera à être
le lien entre tous les amis qui
s’intéressent, de près ou de loin, à
l’apostolat du Prieuré SaintLouis. Elle vous donnera des
nouvelles de nos activités et de
l’actualité de la Tradition, en
vous proposant aussi des articles
de formation doctrinale ou de
spiritualité.
Mon travail à Nantes veut
s’inscrire dans la continuité de
l’œuvre entreprise et développée
par M. l’abbé Bonneterre, dans la
fidélité aux enseignements de la
Rome éternelle. Cette ligne de
conduite, que Mgr Lefebvre a
tracée le premier, nous oblige à
une double vigilance : d’un côté
nous devons rester attachés
fermement à l’Eglise romaine et à
la papauté ; de l’autre, nous ne
saurions, justement à cause de cet
attachement indéfectible,
accepter les doctrines - erronées
et dangereuses pour la foi des
fidèles - qui sont prônées par les
plus hautes autorités
ecclésiastiques depuis le dernier
concile.
Je me réjouis d’avoir été
appelé à mener ce combat dans
une région arrosée du sang des
chrétiens qui ont voulu défendre
leur foi dans la tourmente de la
Révolution. Je compte sur votre
Abbé Pierpaolo-Maria Petrucci, responsable du prieuré et du doyenné de
Nantes
Abbé Jean-Pierre Putois, aumônier de la communauté du Rafflay
Abbé Pascal Lorber, responsable de la chapelle de Vannes
Abbé Ludovic Girod, directeur de l’Ecole Saint-Louis, responsable des chapelles de la Roche-sur-Yon et
de Pornichet
Abbé Daniel Vigne, membre virtuel de la communauté à ce jour...
Frère Pascal : titulaire de la classe de Cours élémentaire à l’Ecole Saint-Louis
Frère Marie-Dominique : Chef sacristain, professeur de sport et surveillant à l’Ecole Saint-Louis
Frère Vincent : Maître de maison au prieuré
Sœur Marie-Médiatrice : institutrice à l’Ecole Saint-Louis
2
Vingt-deux ans d’apostolat
à Nantes
À Rome avec quelques
pèlerins et une glace
Quelques
dates…
1981 : ouverture du prieuré et
de l’école Saint-Louis, dirigée par
Sœur Marie-Médiatrice
Un héritage spirituel
Ce que l’Abbé Bonneterre
nous a donné pendant ses vingtdeux ans de présence à Nantes, et
ce qu’il nous laisse en partant
pour Paris, c’est le sens de
l’Eglise et l’amour de la Sainte
Eglise catholique romaine,
l’amour du Pape successeur de
Pierre.
D a n s s a p r é di c at i o n
constante, il a toujours su
conserver un équilibre entre :
- d’une part, la critique
anti-moderniste, critique sans
concessions des novateurs et des
orientations théologiques et
pastorales postconciliaires, en
s’appuyant sur la Tradition de
l’Eglise et notamment sur les
textes du Magistère et
l’enseignement des Papes.
- d’autre part, la mise en
garde contre la tendance au repli
sur nous-mêmes,
pouvant
apparaître en raison de notre
marginalisation par les autorités
ecclésiastiques, notamment les
évêques français.
Il nous a ainsi souvent parlé
d u m ys t èr e d e l ’Egl i s e,
essentiellement surnaturel, de son
universalité, de l’amour et du
respect que nous devons au Pape,
même lorsqu’il est défaillant, et
de la nécessité vitale de la prière
pour lui, puisque la sortie de la
crise ne se fera pas sans lui.
A partir du message de
Sainte Thérèse de Lisieux, dont il
est sûrement l’un des meilleurs
spécialistes dans la Fraternité
Saint Pie X, l’Abbé Bonneterre a
aussi développé inlassablement le
thème de la Miséricorde divine et
de la confiance.
Dans ses homélies, dans ses
conférences spirituelles, il aimait
à nous montrer, en commentant
des s cènes év angél i q u es ,
comment « la Miséricorde est la
voie même du Seigneur, combien
elle est la passion brûlante du
Cœur de Jésus, poignante et sans
mesure, combien elle est au
principe de son Incarnation et de
sa Croix » (Sermon du 22 Avril
2001).
Il répétait que c’était pour
cela que le
Le chapitre nantais entre
Chartres et Montmartre
3
1982 : l’abbé Bonneterre est
nommé responsable du prieuré
Saint-Louis de Nantes, poste dans
lequel il succède à M. l’abbé André.
8 décembre 1982 : première
procession en l’honneur de
l’Immaculée Conception dans les
rues de Nantes
1983 : arrivée du Frère Pascal
au prieuré
Octobre 1983 : fondation du
cercle Saint-Pie-X, qui réunit les
jeunes pour des conférences
spirituelles et doctrinales. Plus tard,
l’abbé Bonneterre lancera un autre
cercle (placé sous le patronage de
Saint-Michel) destiné aux adultes.
11 avril 1987 : bénédiction de
la nouvelle chapelle du prieuré par
Mgr Lefebvre
La chère petite sainte
Thérèse
29 juin 1987 et 29 juin
1988 : ordination à Ecône de trois
prêtres d’origine nantaise. Les
vocations nombreuses sont le signe
de la vitalité d’une paroisse.
21 octobre 1990 :
déménagement de l’école SaintLouis et son installation 8 rue de la
Sirène. Ses nouveaux locaux sont
bénis par Mgr Lefebvre.
29 juin 1993 : ordination à
Ecône de trois prêtres d’origine
nantaise (les abbés Duverger, Lethu
et Pinaud).
1997 : mort du Père Reynaud
qui a beaucoup aidé l’abbé
Bonneterre dans ses débuts. Il est
remplacé au Rafflay par des prêtres
de la Fraternité Saint-Pie-X et
actuellement par M. l’Abbé J.-P.
Putois.
18 octobre 1997 : lors du
pèlerinage à Lisieux, messe
solennelle dans la crypte de la
basilique.
Du 5 au 12 août 2000 :
participation des fidèles de Nantes
au pèlerinage jubilaire à Rome, qui
restera un grand moment dans les
annales de la Tradition.
Seigneur était venu, « pour
chercher et sauver ce qui était
perdu » (Luc XIX, 10), et que
« ce n’était pas notre misère qui
pouvait nous éloigner de Lui,
mais c’était au contraire de ne
pas la Lui donner ».
Là se situe la place de la
Confiance en Dieu, confiance
dans s on Am o u r et s a
Miséricorde, que l’intelligence
surnaturelle de Sainte Thérèse de
l’Enfant Jésus a si bien comprise,
jusqu’au sommet de sa vie
spirituelle qui est son « acte
d’offrande à l’Amour
Miséricordieux ».
Lorsqu’il nous parlait de
l’acte d’offrande de Sainte
Thérèse, nous sentions bien que
notre prieur en vivait
intérieurement, au point d’y voir
la solution même de la crise de
2000 : l’abbé Bonneterre
obtient de Mgr Soubrier, évêque de
Nantes, l’autorisation de venir dans
la cathédrale Saint-Pierre réciter des
chapel ets pour gagner les
indulgences du Jubilé : une
initiative qui a fait couler beaucoup
d’encre chez les modernistes, et qui
a encouragé les traditionalistes
d’autres régions de France à
solliciter, eux aussi, l’ouverture des
églises.
l’Eglise, le moyen
pour que la Charité,
l’Amour
Divin,
circule à nouveau
dans l’Eglise, le
corps mystique du Christ dont
nous sommes les membres.
Un pasteur d’âmes
Ayant longtemps côtoyé
l’Abbé Bonneterre nous avons pu
apprécier en lui un prêtre
surnaturel, religieux, humble
dans son obéissance à ses
Supérieurs où il voit la volonté du
Seigneur, toujours.
Au confessionnal comme
dans sa direction spirituelle, il fut
un père. Cette paternité s’est
exercée envers tous. Il a su
écouter, encourager, toujours
avec un grand respect des âmes
qui s’adressaient à lui.
Il a fait preuve à Nantes
d’un souci particulier des jeunes
en qui il voit l’avenir, de la
société civile bien sûr, mais
surtout de l’Eglise : il a fondé
Chapelet à la cathédrale
16 juillet 2000 : ouverture
solennelle de la chapelle NotreDame des Grèves de Pornichet,
sauvée de la démolition.
27 juin 2004 : à l’occasion du
départ de l’abbé Bonneterre, les
fidèles de Nantes se réunissent pour
lui témoigner leur gratitude lors
4
d
e
l’engagement,
de la générosité
dans le Service
de Dieu, de
l’Eglise et du
prochain.
Son intelligence
analytique très
vive
et
sa
culture étendue
lui ont permis
de
porter
Visite de Mgr Tissier
pour eux le
toujours
un
Cercle Saint Pie X, pour leur
j u g e m e n t
donner une vraie formation équilibré et clairvoyant sur les
doctrinale sans laquelle rien n’est événements, surtout sur la crise
possible, et pour développer en de l’Eglise dont il a vécu les
eux le sens de la responsabilité, débuts aux côtés de Monseigneur
Qui a le plus d’esprit ?
Deux hommes, dans le métro,
cherchaient à se moquer d’un prêtre
qui venait de monter près d’eux.
L’un des deux dit à l’autre, assez fort pour être
entendu du prêtre : « Tu sais, si j’avais un jour un
fils un peu niais, un peu simple d’esprit, j’en ferais
un curé. » Le prêtre se retourne alors et avec un
beau sourire lui dit : « Ah ! Monsieur, je vois que
votre père n’avait pas les mêmes idées que vous ! ».
Marcel Lefebvre, à qui il est resté
toujours fidèle.
Fidélité et
constance ont été des traits
marquants de sa personnalité,
ainsi qu’une grande sensibilité
qui traduit sa délicatesse d’âme.
Enfin, nous savons que
l’Abbé Bonneterre a un grand
sens de l’amitié et, dans
l’intimité, il sait rire et faire rire.
Tout cela, les fidèles de la
Chapelle Sainte-Germaine le
découvriront rapidement.
Au nom des fidèles de
Nantes, nous vous disons :
« merci Monsieur l’Abbé, pour
tout cela, pour tant de peines
endurées pour nous, continuez à
nous porter dans votre cœur de
Nantes
Prieuré Saint-Louis
25 rue François Bruneau
44000 Nantes
Messes le dimanche à 8 h 15, 10 h 15 et 12 h
Le Rafflay
44690 Château-Thébaud
Messe le dimanche à 10 h
Première confession
Maman a bien préparé son petit Jacques à sa
première confession. Un peu anxieuse, elle guette
sa sortie du confessionnal. « - Alors, mon petit, tu
as bien dit tous tes péchés ? - Oh ! Non maman,
j’en ai gardé pour la prochaine fois. »
La Bruffière
Chapelle Saint-Joseph
85530 La Bruffière
Messe le dimanche à 8 h
Vannes
Voltaire pilier de chapelle
Lors de la Restauration, le Panthéon fut rendu au
culte catholique. A cette occasion on voulut en
enlever les restes de Voltaire. Le roi Louis XVIII,
consulté à ce sujet, fit cette réponse : « Laissez-le
donc. Il sera assez puni d’être obligé d’entendre la
messe chaque matin. »
Chapelle Sainte-Anne
32 impasse Joseph Loth
56000 Vannes
Messes le dimanche 8 h 30 et 10 h 15
Pornichet
Chapelle Notre-Dame des Grèves
63 avenue Collet
Messe le dimanche à 18 h 30
Confession par procuration
Au lieu de se confesser franchement de ses
propres fautes, une bonne femme ne pouvait pas
assez se plaindre des défauts de son mari. Le
confesseur lui donna en guise de pénitence : 3 « je
vous salue Marie » pour ses propres péchés et 3
chapelets pour les innombrables péchés dont elle
avait accusé son mari.
La Roche-sur-Yon
Chapelle Saint-Michel
97 Boulevard du Maréchal Leclerc
Messe le dimanche à 10 h 30
5
La sainteté de la famille
D
ans les Actes
des Apôtres, qui
retracent
les
premières
années de la vie de l'Eglise, les
familles jouent souvent un rôle
important pour la conversion au
christianisme. Nous avons ainsi
le centurion Corneille qui fait
venir chez lui saint Pierre et se
convertit avec tout les siens,
c'est-à-dire sa femme, ses enfants
La Sainte Famille
et même ses serviteurs. De
même, à Philippes, première ville
d'Europe visitée par un apôtre,
une femme nommée Lydia « se
fit baptiser, elle et toute sa
maison » (XVI, 15). Quelques
versets plus tard, saint Paul et son
compagnon d'apostolat Silas se
t r o u v e n t e n p r i s on . U n
tremblement de terre les délivre
et cause de grandes et bien
légitimes frayeurs au geôlier.
Saint Paul le rassure et lui prêche
le salut: « Ils lui annoncèrent la
parole de Dieu, ainsi qu'à tous
ceux de sa maison. » (XVI, 32)
Et le geôlier fut baptisé sur
l'heure avec tous les siens.
La famille est à la source de
la vie, c'est également la première
école de vie, et notamment de vie
chrétienne. C'est dans le cadre du
foyer que l'enfant développera les
vertus indispensables qui lui
permettront de développer sa
prudence surnaturelle. La vie des
saints nous montre que pour une
immense majorité
d'entre eux, leur
ascension vers Dieu a
commencé dès leur
jeune âge dans le cadre
d'une
famille
authentiquement
chrétienne. Le pape Pie
XII confirme et étend
cette loi générale dans
un radio-message aux
familles françaises de
juin 1945 : « La valeur
et la postérité d'un
peuple résident non
pas dans l'action
aveugle
d'une
multitude confuse,
m a i s
d a n s
l'organisation normale
des familles saines et
nombreuses où règne,
sous
l'autorité
respectée du père, sous
la sage vigilance et la
prévoyance de la mère, l'union
intime et confiante des enfants. »
La Révolution, qui est
essentiellement anti-chrétienne, a
bien compris qu'il fallait détruire
la famille pour affaiblir le
christianisme et le faire
disparaître. Les lois de la
République ne cessent de porter
des coups mortels à cette
institution fondamentale: le
divorce, l'école laïque, la «
libération » de la femme, la
contraception et son corollaire
l'avortement, le pacs et j'en passe.
A u j o u r d 'h u i l es fa m i l l e s
6
monoparentales ou recomposées,
demain
les
familles
homoparentales.
Nous devons quant à nous
maintenir envers et contre tout
cette société familiale et sa
sainteté. Un tel effort ne pourra
que s'appuyer sur la grâce tout
puissante de celui qui a vaincu le
m o nd e, s u r l e s ac ri fi c e
rédempteur renouvelé sur nos
autels.
Pratiquement, les familles
doivent éviter et rejeter tout ce
qui serait une source de
corruption. Je pense ici surtout à
la bien lamentable télévision,
mais aussi aux jeux électroniques
obsédants, au réseau Internet, qui
ressemble plus à un égout qu'à
une toile, aux mauvaises
fréquentations, aux distractions
plus inspirées par l'esprit du
monde que par le souci d'une
saine détente.
L'union des coeurs ne peut
se faire que dans une prière
fervente qui unit jour après jour
les membres d'une même famille.
Que les pères et les mères de
famille fassent l'effort de garder
ce moment si important de la
prière du soir en famille: « là où
deux ou trois personnes sont
assemblées en mon nom, je suis
au milieu d'elles » (Mt XVIII, 20)
C'est le moment propice pour la
récitation du chapelet tant
recommandée par Notre Dame
elle-même.
Qu'une grande générosité
règne dans le foyer. Si les parents
donnent l'exemple, ils
marqueront infailliblement leurs
enfants, bien mieux que par de
longs discours. Cette générosité
se manifestera par les efforts
soutenus pour assurer aux enfants
une scolarité catholique. La
générosité des époux qui
respectent la sainteté du mariage
et la chasteté conjugale attire de
grandes grâces sur les enfants que
7
Les œuvres qui dépendent du
Prieuré
Le catéchisme
Enseignement traditionnel et complet de la
doctrine catholique, préparation à la communion et
aux sacrements.
Cours de persévérance après 12 ans.
Renseignements et inscriptions :
Abbé Ludovic GIROD
Tel. 02 40 29 48 70
Les Foyers adorateurs
Le Tiers-Ordre et
les anciens retraitants
Réunion une fois par mois, le lundi soir à 20 h 30.
Responsable : Abbé Ludovic GIROD
Tel. 02 40 29 48 70
La conférence Saint-Vincent
de Paul
Aumônier : Abbé Petrucci
Réunion une fois par mois le lundi soir à 20 h 30.
Responsable : Mme Rousseau
Secrétariat : 02 51 77 00 75
Aumônier : Abbé Pascal Lorber
Scouts, Guides, Louveteaux,
Louvettes
Responsable : M. Benoît Williamson,
42 rue du Roi Baco, 44100 Nantes
Tél. 06 62 59 65 00
Les Cercles de la Tradition
Aumônier : Abbé Ludovic Girod
Chef de groupe : M. Bertrand Gautier
Tél. 02 40 69 10 01
Visites aux malades
Responsable : Abbé Pascal Lorber
Ecole St Louis
Maternelle et primaire, mixte
8, rue de la Sirène, 44 000 Nantes
Tél. 02 40 94 29 17
Directeur : Abbé Ludovic Girod
Conférence tous les vendredis à 19 h 30
Responsable : Abbé P.-M. Petrucci
Œuvre St-Maximilien Kolbe
Responsable : Frère Pascal
Tous les sermons donnés à la chapelle du prieuré
(4 par mois) et toutes les conférences des Cercles
sont enregistrés. On peut se procurer les cassettes ou
les CD (une cassette ou CD par mois pour les
sermons, une cassette ou un CD par réunion pour les
cercles) au prix de 7 € l’unité port compris.
Abonnement annuel pour les sermons : 80 € port
compris. Chèques à l’ordre du prieuré
Activités des mois à venir
Samedi 4 et dimanche 5 décembre : vente artisanale de cadeaux de Noël au prieuré (objets
d’artisanat, jouets, épicerie fine). Toutes les personnes habiles de leurs mains sont invitées à nous
aider à la préparation d’objets pour la vente.
Dimanche 3 avril 2005 : Fête de l’Ecole.
Du lundi 4 avril (12 h) au samedi 9 avril 2005 (13 h) : Exercices spirituels de saint Ignace pour dames
et demoiselles, au Rafflay.
Du lundi 1er (12 h) au samedi 6 août 2005 (13 h) : Exercices spirituels de saint Ignace pour messieurs
et jeunes gens, au Rafflay.
Ces retraites seront prêchées par MM. les abbés Petrucci, Lorber et Girod. Inscriptions au prieuré.
L’Hermine. Directeur de la publication : Fr. Pascal Goulot. - Rédacteur : Abbé P.-M. Petrucci.
Imprimerie David Balter - 4 rue du meunier
8 - 44840 Sautron / ISSN et CPPAP en cours