Dossier de presse

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Dossier de presse
DOSSIER DE PRESSE
NOVEMBRE 2010
- AIR CONCERT
- L’HOMME QUI NE DORT JAMAIS – JONATHAN LAMBERT HUMOUR
- LES FEMMES SAVANTES – Arnaud DENIS, CIE LES COMPAGNONS DE LA CHIMERE THÉÂTRE
- LA TEMPETE - André MARKOWICZ, Jean-Michel D’HOOP, CIE POINT ZERO CREATION / THEATRE &
MARIONNETTES / FOCUS THEATRE ELIZABETHAIN
- LE CLAN DES MIROS – RENAN LUCE CHANSON FRANCAISE
- LE GRAND C - CIE XY CIRQUE / ACROBATIE
- DAVID BARTHOLOME EN SOLO CONCERT
- L’ESPOIR TETU – Serge UTGE-ROYO Dans le cadre de la Triennale de l’Affiche Politique CONCERT / FPCUS
CHANSON POLITIQUE
- UN MEC SYMPA – ANTOINE DE CAUNES THÉÂTRE
- ENSEMBLE LES AGREMENS ET CHOEUR DE CHAMBRE DE NAMUR MUSIQUE BAROQUE
- LA DUCHESSE DE MALFI – Anne-Laure LIEGEOIS CREATION / THEATRE / FOCUS THEATRE ELIZABETHAIN
RENSEIGNEMENTS / RESERVATIONS
Le Manège Maubeuge + 33 (0)3 27 65 65 40
Le manège.mons + 32 (0) 65 39 59 39
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Novembre 2010
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CALENDRIER
Vendredi 5 novembre
AIR
CONCERT
Lundi 8 novembre
L’homme qui ne dort jamais – JONATHAN LAMBERT
HUMOUR
Du mardi 16 au jeudi 18 novembre
LES FEMMES SAVANTES
THEATRE
Du mardi 16 au mercredi 24 novembre – relâche le lundi 22
LA TEMPETE
CREATION / THEATRE / MARIONNETTES / FOCUS THEATRE ELIZABETHAIN
Vendredi 19 novembre
Le clan des Miros – RENAN LUCE
CHANSON FRANCAISE
Mardi 23 novembre
Le Grand C – CIE XY
CIRQUE / ACROBATIE
Mardi 23 et mercredi 24 novembre
DAVID BARTHOLOME EN SOLO
CONCERT
Jeudi 25 novembre
L’espoir têtu – Serge Utgé - Royo
CONCERT / FOCUS CHANSON POLITIQUE - Dans le cadre de la Triennale de l’Affiche Politique
Jeudi 25 novembre
Un mec sympa – ANTOINE DE CAUNES
THEATRE
Samedi 27 novembre
ENSEMBLE LES AGREMENS DE CHOEUR DE CHAMBRE DE NAMUR
MUSIQUE BAROQUE
Dimanche 28 et mardi 30 novembre
LA DUCHESSE DE MALFI
CREATION / THEATRE / FOCUS ELIZABETHAIN
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Vendredi 5 novembre – 20H
LA LUNA - MAUBEUGE
20 / 15 / 10 €
CONCERT
AIR
De l’alunissage inaugural (Moon Safari, 1998) à la précédente symphonie de poche (Pocket
Symphony, 2007), en passant par une bande originale mémorable (The Virgin Suicides, 2000), un
chef-d’œuvre (10 000 Hz Legend, 2001) et une usine à tubes pop (Talkie Walkie, 2004), Air a traversé
cette dernière décennie à pas de géant. La marche en avant se poursuit aujourd’hui avec un
septième album en forme de remise en question. Rompant avec l’habitude de collaborer avec
d’autres artistes – l’écrivain italien Alessandro Baricco, l’icône hexagonale Charlotte Gainsbourg, les
chanteurs britanniques Jarvis Cocker ou Neil Hannon –, Jean-Benoît Dunckel et Nicolas Godin ont
décidé de s’enfermer dans leur tout nouveau studio. Car Air a éprouvé le besoin de retrouver son
fonctionnement bicéphale, son alchimie originelle, comme l’indique le titre alphanumérique du
nouvel album Love 2. Et, dès la première plage du disque (Do The Joy), il est question de plaisir
retrouvé.
Après des mois passés sur la route (tournée Pocket Symphony en 2007, Close Up en 2008), leur envie
de composer était irrépressible (So Light Is Her Footfall, premier témoignage enregistré de cette
urgence créatrice, une fois tous les instruments installés). Après avoir expérimenté différents studios
à travers le monde, Air s’est donc posé à huis clos sur les hauteurs de Paris, dans ce lieu imaginé de A
à Z où seules trois personnes de confiance ont pu pénétrer : Joey Waronker, à la batterie et aux
percussions, Louis Arlette, un ingénieur du son découvert par Air, et Stéphane “Alf” Briat, mixeur
déjà présent au générique de Moon Safari et de The Virgin Suicides.
Album de jouissance et de jubilation, Love 2 est un disque qui multiplie les portes d’entrée, les
ambiances, les climats. Réparti entre pop song et exploration sonore, mélodie instantanée et bandeson imaginaire, refrain basique et trip mental, Love 2 apparaît déjà comme une nouvelle pièce
maîtresse dans une discographie exemplaire. “Surprendre, c’est la base de notre démarche
artistique. Nous n’avons plus aucune frustration. C’est comme si nous nous situions au-delà de la
barrière de corail. Notre champ des possibles est désormais infini”.
Cette liberté absolue, cette puissance libératrice s’entend particulièrement dans le triptyque Tropical
Disease, incroyable chevauchée mélodique d’une profondeur exquise. Comme son titre l’indique,
l’instrumental tourbillonnant Night Hunter fait référence au beau film de Charles Laughton, tandis
que les singles (Doy The Joy, Sing Sang Sung,…) renouent avec l’immédiateté pop dont Air s’est fait le
chantre depuis la ritournelle Sexy Boy. En phase avec les sentiments contradictoires et exacerbés de
leurs compositeurs, des titres évoquent la perte de repères (Missing The Light Of The Day), l’espoir
fugace (Heaven’s Light), un rêve incertain (Be A Bee) et l’amour retrouvé (Love). Entre interrogation
existentielle et aliénation émotionnelle, jamais Air ne s’est autant mis à nu. À l’opposé du caractère
précieux de l’album précédent, Pocket Symphony, ce disque reflète un romantisme exalté. Love 2 ou
la nouvelle formule magique de Air.
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Lundi 8 novembre – 20H
CENTRE CULTUREL ANDRE MALRAUX – JEUMONT
11/8€
Humour
L’homme qui ne dort jamais
JONATHAN LAMBERT
En 1994, Jonathan Lambert, apparaît sur le petit écran dans l'émission de France 2, en participant à
l'émission "C'est tout Coffe". Puis jusqu'en 2000, il repasse dans l'ombre, travaillant au sein de
sociétés de production. Il assure quelques chroniques dans l'émission "Exclusif" sur TF1, assurant
parfois la présentation du magazine télévisuel en tant que remplaçant.
Il rallie l'équipe de La grosse émission sur Comédie! et y présente ses premiers sketchs, le public
découvre alors ses personnages : Remi le primeur, Gribouille, Blue Michou, entre autres. Puis il
rejoint l'Hypershow de Frédéric Beigbeder sur Canal +, c'est là qu'il trouve et développe son
personnage de "Mr Pringle". Parallèlement, il sévit tous les jours à la radio aux côtés d'Arthur, dans
"Arthur et les pirates", sur Europe 2 : il incarne Jean-Guy Badiane, animateur de supermarché, en
2004 et 2005.
Complice d'Arthur, mais aussi de Kad et Olivier, de Manu Payet - avec qui il crée de faux microtrottoirs sur M6, c'est en 2006 qu'il commence sa collaboration avec Laurent Ruquier. D'abord dans
On a tout essayé, puis dans On n'est pas couché puis dans On n'a pas tout dit, on le retrouve souvent
face aux invités dans des personnage loufoques et décalés entraînant le rire et l'adhésion du public.
En 2007, il présente son premier one-man-show : L'homme qui ne dort jamais, écrit en 2004. Au
cinéma, il apparaît dans Palais Royal de Lemercier, et dans Steak de Quentin Dupieux et continue en
2010 dans Protéger et servir de Eric Lavaine, avec Kad Merad et Clovis Cornillac.
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Du mardi 16 au jeudi 18 novembre – 20H
SITE DES ARBALESTRIERS / MAISON FOLIE - MONS
11/8 €
THEATRE
LES FEMMES SAVANTES
De Molière / Mise en scène A. Denis / Cie les Compagnons de la Chimère
Pour la première fois depuis qu'il écrit des pièces de théâtre, Molière substitue la figure tyrannique
paternelle à celle d'une femme. Après L'avare, Orgon dans Tartuffe, Le Bourgeois gentilhomme,
Géronte et autres figures despotiques qui exercent sur leur famille une autorité bornée, il nous
propose Philaminte.
Bien qu'elle porte un corset et soit mariée à un homme, en définitive celle-ci n'a plus rien d'une
femme. « C'est un véritable dragon » dit-on dans le texte. Molière a opéré ici un tour de passe-passe
la pièce s'intitule Les Femmes savantes, il fallait donc que ce fût une femme, une image de femme en
quelque sorte. Pour se désennuyer de ses propres formules, il a mis une robe au Père. Orgon et
Harpagon continuent de hanter son esprit tandis qu'il fait couler le plomb de leurs défauts dans un
moule plus inattendu. Il fait se marier la préciosité féminine à des travers bien masculins que nous
reconnaissons volontiers dans beaucoup de ses oeuvres : obsession, colère compulsive, caprice,
intransigeance, égoïsme, aveuglement. Molière était à ce point conscient du caractère asexué du
monstre qu'il venait de créer qu'il le fit jouer par un homme à l'époque de la création : le comédien
Hubert.
Ce que nous proposerons ici n'est pas une provocation, mais un simple retour aux sources : une
tradition revisitée. Philaminte, cette créature hors du temps, sera représentée par Jean-Laurent
Cochet. Le rôle est écrit de telle manière qu'il n'aura que peu d'efforts à faire pour dessiner la
féminité d'une femme qui n'en a quasiment plus. Avant tout, elle doit inspirer de la crainte. Crainte
de son mari, dont elle a réussi à vampiriser la moindre parcelle de virilité en faisant de lui son
esclave, et jouée par un homme, Philaminte laissera au spectateur le droit de rire de ses défauts si
masculins. Un rire sans gêne, car nous saurons tous qu'il s'agira d'une illusion. Comme au temps de
Shakespeare où Juliette et Desdémone étaient jouées par de jeunes hommes, pour renforcer
l'illusion de l'amour. Il nous faudra doser ce parti pris de façon à ce qu'il laisse à la pièce toute sa
résonance. Il conviendra de rendre au texte toute son élégance, et ne pas empiéter sur la musicalité
du vers sous prétexte de faire rire à tout prix.
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LES FEMMES SAVANTES, UNE HISTOIRE DE FAMILLE
Ce qui nous parvient le plus aujourd'hui dans Les Femmes savantes, c'est avant tout l'histoire d'une
famille coupée en deux. Un abîme sépare Philaminte de son mari : « le corps, cette guenille ». Elle
voudrait que toute action soit vouée à l'élévation de l'âme, tandis que les besoins du corps
resteraient dans l'abnégation. Cette divergence crée une véritable fissure dans la famille, et deux
clans se forment, qui ne cesseront de s'affronter au long de l'intrigue. D'un côté Chrysale, Henriette,
Ariste et Clitandre, qui reconnaissent aimer les choses simples en vivant pour leur plaisir, de l'autre
Philaminte, Armande, Bélise et Trissotin, qui cherchent avant tout la volupté intellectuelle. Les
nourritures terrestres s'opposent donc à la philosophie.
Cette dichotomie entre l'âme et le corps offre à Molière bien plus qu'une dialectique passionnante :
elle lui permet de tisser des rapports de force virulents entre les personnages. Ce sont surtout les
situations qui intéressent notre dramaturge, au-delà de la thèse qu'il expose. Nous nous efforcerons
de restituer cette ambiance familiale tendue, qui se nourrit de conflits : ces affrontements entre mari
et femme, entre soeurs. Car si Molière nous met en garde, sans prendre parti, contre une forme de
culture de l'esprit qui nous ôterait notre bon sens, il décrit avant tout une famille en pleine crise.
Trissotin, l'intrus, sorte de Tartuffe en herbe, sera jeune. Cela lui accordera une séduction
magnétique, faite d'onctuosité précieuse. Il sera ridicule parfois, mais toujours dangereux, à la fois
ambitieux et minable. Un Rastignac des salons parisiens qui aurait composé son oeuvre quasi
Baudelairienne sous l'emprise de l'opium. Bouffi de prétention, il pense autant à la postérité qu'à
l'héritage de la famille. Le parasite parfait qui se prend pour l'astre de la littérature contemporaine.
Nous en voyons beaucoup comme cela autour de nous aujourd'hui : «si les raisons manquaient, je
suis sûr qu'en tout cas les exemples fameux ne me manqueraient pas.» nous dit Clitandre.
Arnaud Denis
UNE TROUPE HOMOGENE
Les Compagnons de la Chimère existent depuis cinq ans. Les interprètes sont issus pour la plupart du
cours Jean-Laurent Cochet et du Conservatoire National d'Art Dramatique de Paris. Jean- Pierre
Leroux, qui jouera Chrysale, est aussi l'administrateur de la Compagnie. L'intérêt est de réunir une
jeune troupe autour de Jean-Laurent Cochet, de qui nous tenons l'enseignement. Ce mélange de
générations issues du même creuset permettra une véritable homogénéité sur le plateau, ainsi
qu'une complicité de travail.
La plupart des comédiens de la distribution ont déjà travaillé ensemble dans des circonstances
variées à Paris et en tournée, à l'occasion des différents spectacles créés par la Compagnie : La
Cantatrice chauve, Les Fourberies de Scapin, Les Revenants, L'Ingénu... L'unité de la troupe constitue
un point essentiel qui se répercute sur la qualité du travail. Ici nous pouvons affirmer sans crainte
qu'il s'agit d'une famille, et que les douze comédiens présents seront à l'unisson au service du texte.
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Du mardi 16 au mercredi 24 novembre (relâche le 22) – 20h
THEATRE LE MANEGE – MONS
11/8€
CREATION / THEATRE & MARIONNETTES / FOCUS THEATRE
ELIZABETHAIN
LA TEMPETE
De Shakespeare / Adaptation A. Markowicz / Mise en scène J.M D’Hoop
Une île mystérieuse. Une île de tous les possibles. Une fable dans laquelle le réalisme ne nous est
d’aucune aide. Un espace d’illusion. Un espace mental et philosophique. Un maître magicien metteur
en scène. Un monde surnaturel. Des créatures qui échappent à toute rationalité. Un ring où vont
s’affronter à la fois nos pulsions et nos idéaux.
Comme le théâtre, en somme?
Chemin initiatique. Tempête identitaire.
Prospéro est une armoire. Une armoire à tiroirs. Une quincaillerie, un magasin de drogues, un atelier
d'alchimiste, un laboratoire secret de dissection, une grotte, un Gepetto shakespearien.
Il est le début et la fin. Le chemin aussi.
Peut-être au fond est-t-il plus grand encore, devenant le Théâtre lui-même, offrant son corps et son
esprit pour devenir, l'espace d'une représentation, le castelet ou la scène qu'arpenteront tous ses
démons intérieurs : sagesse et folie, bonté et cruauté, masculin et féminin, violence et tendresse,
vengeance et pardon, autant de figures contraires qui vont se livrer combat dans une violente
tempête.
Prospéro, l’île, la tempête et Shakespeare ne font qu’un.
Les personnages surgissent de sa robe, de sa cape, de son antre, de ses tréfonds, de sa caverne, et il
assiste au combat des monstres qui l'habitent ; sous ses yeux s’agitent les masques difformes en
quête d'un sens qui le dépasse ; comme un homme, un écrivain, comme Shakespeare à la fin de sa
vie ayant donné rendez-vous à tous ses archétypes pour tenter de les faire danser dans une sublime
et dernière représentation.
La Tempête. L’histoire d’un père qui raconte une formidable histoire à sa fille ; une fille qu’il va
d’abord captiver par son talent de conteur jusqu’à la faire tomber entre les lignes de son livre,
comme une Alice au Pays des Merveilles.
La Tempête. L’indigène, le sauvage, avec tout le lot de superstitions qui lui sont attribuées : doué de
pouvoir magique, potentiellement dangereux, diabolique ou divin, il symbolise et/ou réveille à la fois
nos peurs et nos fantasmes, nos désirs de pouvoir et nos instincts primaires. Il devient facilement le
miroir de notre part d’animalité inadmissible, qu’il est « préférable » de taire ou cacher, voire
éliminer. La Tempête. Manifeste pour la liberté. Fers aux pieds ou dans un emprisonnement mental,
tous les personnages sont comme prisonniers et aspirent à une libération ; et pour que cette
révolution se produise, sans doute faut-il que les éléments se déchaînent…
Goya et Bosch ne sont pas loin sans doute. Dans la pénombre on devine des esprits rigolards qui se
jouent bien de nous. Le sommeil de la raison produit des monstres.
Jean-Michel d’Hoop
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Vendredi 19 novembre – 20H
THEATRE ROYAL – MONS
35/25/15 €
CHANSON FRANCAISE
Le clan des Miros
RENAN LUCE
Après le phénoménal succès de Repenti sorti en 2006 (750.000 exemplaires vendus en
France/Disque de platine en Belgique), Renan Luce voulait écrire la page suivante de cette
formidable aventure. Avec bonheur, Le Clan des Miros nous permet de retrouver son goût
du portrait vécu, ses anecdotes abracadabrantes et ordinaires à la fois, ses confidences
voilées de brumes. Mais Renan Luce y affirme aussi son ambition musicale, élargit son
univers et enrichit sa langue. Un concert à savourer pleinement dans l’intimité du Théâtre
Royal…
Mardi 23 et mercredi 24 novembre - 20h
SITE DES ARBALESTRIERS / MAISON FOLIE - MONS
15/10 €
CONCERT
DAVID BARTHOLOME EN SOLO
David Bartholomé, l’homme derrière Sharko, se met en congé de son groupe pour présenter
ses chansons radicalement en solo. David en solo, c’est du songwriting mixé à de la stand-up
comedy, un concert interactif tout autant qu’émouvant, des chansons torturées mêlées à un
humour absurde... David en solo, c’est aussi une guitare, un ukulélé, un aspirateur et du sexappeal. Un vrai surréaliste belge !
Son programme ? Engagement – Complicité – Épanouissement… Votez pour lui !
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Mardi 23 novembre – 20h
LA LUNA – MAUBEUGE
11/8 €
CIRQUE / ACROBATIE
Le Grand C
CIE XY
La Cie XY voit le jour en 2005, à l’initiative d’Abdel Senhadji et Mahmoud Louertani.
Comme un prolongement naturel de la transmission et du partage de leur pratique avec leurs duos
d’élèves : Denis Dulon / Airelle Caen et Anne De Buck / Mikis Minier-Matsakis, ils créent un spectacle
ensemble autour des portés acrobatiques.
Les duos de portés vont alors fusionner dans une proposition artistique. Les énergies vont se
combiner pour expérimenter les possibilités acrobatiques dans une démarche de création collective :
le spectacle Laissez-Porter voit le jour en mai 2005, sous le regard complice de Christian Lucas.
Près de 200 représentations plus tard et une quinzaine de pays traversés, la compagnie prend sa
route et sa démarche avec Le Grand C. C’est l’histoire d’un collectif de 18 interprètes qui partent à la
rencontre du public en tous lieux, de la rue à la salle de spectacle.
« On s’est retrouvé, à l’initiative des anciens, pour faire un bout de chemin ensemble. Histoire de
mixer les générations et parler de notre régression, avec les mots qui nous restent, avec ce qui nous
parle : la loi du ‘‘Pliez- Sautez’’, la nécessité de s’envoyer en l’air et de ne jamais redescendre. S’ériger
en haut quand tout s’effondre. Ça ne sert peut-être à rien, mais c’est comme ça qu’on existe, c’est
comme ça qu’on résiste. Le plaisir d’être ensemble, ne rien jouer, afin de mieux suggérer, laisser
transpirer l’travail, le travail, et encore le travail… C’est notre terreau, notre ciment, c’est grâce à lui
qu’on est passé d’une somme d’individus à un Grand Collectif. »
Bousculant le principe du duo et renversant le rapport homme/femme récurrents dans les portés
acrobatiques, les 18 interprètes explorent de nouvelles voies dans les états de corps, la technique de
cirque et surtout dans ce qu’ils sont capables de raconter à un public. Travail de lancés, de chutes, de
construction et de déconstruction de pyramides et de colonnes… Se dévoile ainsi, en un peu plus
d’une heure, un univers en trois dimensions à la fois sublime, démesuré et empreint d’une folle
humanité. Une micro société avec ses codes et ses rites surprenants, qui vous révèleront, si vous y
prêtez attention, des personnalités tendres, puissantes, sensuelles, drôles et poétiques. Si loin et si
proches de nous.
De, par et avec : Abdeliazide Senhadji, Airelle Caen, Anne de Buck, Antoine Thirion, Aurore Liotard,
Caroline Le Roy, Denis Dulon, Emilie Plouzennec, Eve Bigel, Federicco Placco, Guillaume Sendron,
Héloïse Bouillat, Maxime Pervakov, Michaël Pallandre, Mikis Minier-Matsakis, Romain Guimard,
Thibault Berthias, Tomàs Cardus
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Jeudi 25 novembre - 20h30
SITE DES ARBALESTRIERS / MAISON FOLIE - MONS
11/8 €
CONCERT / FOCUS CHANSON POLITIQUE
L’ESPOIR TETU
SERGE UTGE ROYO
Dans le cadre de la Triennale de l’Affiche Politique
Serge Utgé-Royo est la preuve vivante et souriante qu'il existe un sentier artistique hors du show-biz,
en marge des circuits commerciaux, loin des modes et des artifices... Quelque part entre Brassens,
Lluis Llach et Ferré, ce chanteur de la liberté, de la mémoire et de la fraternité construit patiemment
une carrière singulière, exemplaire. Depuis plus de trente ans, ses textes et chansons traduisent une
certaine idée du monde et de l'humanité. Le refus de penser que les chansons ne servent qu'à faire
passer le reste, ou encore le désir têtu de parler de toutes les couleurs de la vie, les grises et les
blanches, les noires et les rouges... À l’instar de l’affiche, la chanson politique est une arme, qui
dénonce et rassemble.
Autour du concert de Serge Utgé-Royo, un Focus Chanson Politique est proposé :
18 h Visite guidée de l’exposition Triennale de l’Affiche Politique - Mundaneum
19 h Conférence La Chanson Anarchiste par Gaetano Manfredonia - Mundaneum
20 h30 Concert de Serge Utgé-Royo - Site des Arbalestriers/ Maison Folie
Durant la soirée : exposition de pochettes de vinyles et mise à disposition de médias liés à la chanson
politique en collaboration avec la Médiathèque de Mons.
Serge Utgé-Royo :
Auteur-compositeur-interprète, fils d'exilés de la guerre d'Espagne, d'origine catalane, Serge UtgéRoyo chante ses propres chansons, emprunte au répertoire de la mémoire sociale internationale et
interprète aussi pour le plaisir (et pour leur contenu !) des chansons de Ferré, Debronckart, Victor
Jara, Pete Seeger, Lluis Llach... Des chansons, dit-il, qu'il "enrage de ne pas avoir écrites !". Il se
produit sur les scènes européennes depuis 1975, de Paris à Berlin, passant par Lisbonne, Bruxelles,
Barcelone, Venise, Bordeaux, Lausanne... Une tournée en Belgique l'entraîne un jour
à Liège ; la "cité ardente" le ravit, l'adopte... Et le retient 13 ans ! Il rentre à Paris en 1993, où il vit à
présent et chante très régulièrement. Il a connu les belles heures de l'Européen, du TLP Déjazet, du
Cabaret sauvage, du Trianon, du Divan du Monde, de la Mutualité, du Trévise, du Café de la Danse
(Paris), du Théâtre de la Place, des Chiroux, du Moderne, du Parc (Liège), du Botanique (Bruxelles),
du Train-Théâtre (Valence), du Toursky (Marseille), du Fémina (Bordeaux), du Festival de Barjac, du
Festi'Val de Marne, du Printemps de Bourges, des Rencontres Brel (en Chartreuse)...
Il a enregistré douze albums, participé à une demi-douzaine de disques collectifs...
Au théâtre, il a joué et chanté Bertold Brecht et Kateb Yacine, tourné pour le cinéma de télévision
des pièces de Jean-Claude Grumberg...
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Plusieurs de ses chansons illustrent des longs métrages. Le dernier en date est "Watani, un monde
sans mal" de l'ami africain Med Hondo... Il a écrit un roman historique Noir Coquelicot (éditions Edito
Lettres), des recueils de poésie, un conte musical...
Ceux qui le suivent saluent la voix puissante, nuancée, les mots choisis avec minutie, les mélodies
colorées, contrastées, la présence, le charme, l'émotion sur scène, un désir absolu de
communiquer... Son univers est fort, tissé d'amour et de fraternité. Ses chansons disent une réalité
violente, absurde, révoltante ; elles évoquent l'Histoire des hommes et des femmes, ses belles
utopies, ses horreurs aussi... Son regard est celui d'un citoyen observant sa planète, qui vit, cherche à
comprendre, rit, se moque, s'insurge, aime la vie et les humains et chante ! Et si "l'espoir hésite"
parfois, "...la vie est bonne à prendre et belle à partager..."
La presse s'est peu à peu intéressée à cet artiste dont le public ne s'est jamais éloigné. On a
commencé à le comparer aux "grands frangins" Brel-Brassens-Ferré... Et puis, à force de remplir les
salles, les portes des rédactions se sont entrouvertes, on a vraiment parlé de lui, de son expression,
du plaisir de l'entendre et de le voir sur scène.
Aujourd'hui, pour certains, Utgé-Royo est une énigme : il est la preuve vivante et souriante qu'il
existe un sentier artistique hors du show-biz, en marge des circuits commerciaux, loin des modes et
des artifices... La preuve que la belle chanson existe et qu'un public, curieux et exigeant, ne s'y
trompe pas, dès lors qu'on l'informe...
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Jeudi 25 novembre - 20h
THEATRE LEO FERRE – AULNOYE - AYMERIES
20/15 €
THEATRE
Un mec sympa
ANTOINE DE CAUNES
Antoine de Caunes nous lit une collection de textes de son ami, complice, et partenaire de toujours,
Laurent Chalumeau. Hommage à la plume géniale des textes des personnages de Nulle Part Ailleurs,
mais aussi d’une poignée de romans, et d’une brouette d’articles tous marqués au fer rouge par un
humour ravageur et une langue branchée sur la haute-tension. Ironie, rock, gouaille, et le phrasé
decaunien : un spectacle qui s’écoute dans la jubilation.
Emblème de l'esprit Canal +, Antoine de Caunes reste dans les mémoires grâce aux sketches réalisés
en plateau dans l'émission « Nulle Part Ailleurs ». Didier l'embrouille, Ouin-Ouin, Gérard
Languedepute ou Aquarium : autant de personnages que l'humoriste interprète à la fin du
programme, avec la complicité de Laurent Chalumeau à l'écriture puis de José Garcia à l'antenne.
Véritable 'enfant de la télé', il présente dès les années 70 l'émission « Chorus », consacrée au rock. Sa
carrière se poursuit avec « Les Enfants du rock » et « Rapido » - dont il exporte le concept en GrandeBretagne - qui deviennent des références du genre. Ce fan de San Antonio, passionné par la contreculture anglosaxonne, trouve un second souffle après sa carrière télévisuelle au cinéma. Son premier
rôle marquant dans « L' Homme est une femme comme les autres », le crédibilise et lui offre une
nomination au césar du Meilleur acteur. Chabrol lui offre ainsi une participation à « Au coeur du
mensonge », et des comédies légères lui permettent d'effectuer des apparitions clins d'oeil. Mais son
travail au cinéma s'épanouit plutôt derrière la caméra, avec tout d'abord une adaptation du polar de
Tonino Benacquista « Les Morsures de l'aube », puis « Monsieur N. », ou la relecture légendaire de la
fin de vie de Napoléon 1er. A Londres, il réunit un casting flegmatique - Jean Rochefort et Charlotte
Rampling - pour « Désaccord parfait » en 2006. Avec « Coluche, l'histoire d'un mec », le réalisateur
recrée les pages récentes de l'histoire médiatique, et traite d'un humoriste avec lequel il partage une
certaine impertinence.
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Samedi 27 novembre – 20h
EGLISE SAINT NICOLAS - MONS
15/10 €
MUSIQUE BAROQUE
ENSEMBLE AGREMENS ET CHOEUR DE CHAMBRE DE NAMUR
Le Centre d’Art Vocal et de Musique Ancienne (CAV&MA) a créé, en 1995, l’ensemble Les Agrémens,
ensemble instrumental de musique baroque de la Communauté française de Belgique, afin d’offrir au
Choeur de Chambre de Namur un partenaire fiable et compétent, susceptible de l’épauler dans ses
productions. Ce concert est présenté en avant-première avant la prestation à la Chapelle Royale de
Versailles.
Les Agremens
Le Centre d'Art Vocal et de Musique Ancienne (CAV&MA) a créé l'ensemble Les Agrémens en 1995,
afin d'offrir au Chœur de Chambre de Namur un partenaire fiable et compétent, susceptible de
l'épauler dans ses productions de musique baroque. Dès ses premiers concerts, dirigés par Pierre
Cao, l'orchestre a vu ses prestations unanimement saluées par la critique. Depuis lors, Les Agrémens
se sont produits notamment sous la direction de Frieder Bernius, Françoise Lasserre, Florian
Heyerick, Wieland Kuijken, Jean Tubéry, etc. Depuis 2001, Guy Van Waas est chef principal des
Agrémens. En 2006-2007, l'orchestre a participé à ses deux premières productions d'opéra : Le
Bourgeois Gentilhomme à l'Opéra royal de Wallonie et au Grand Théâtre de Luxembourg sous la
direction de Patrick Cohen-Akenine, et La Vergine dei Dolori de Scarlatti dirigé par Rinaldo
Alessandrini à La Monnaie de Bruxelles. En 2009, il prend part à la recréation et à l'enregistrement de
l'opéra-ballet Céphale & Procris de Grétry, sous la direction de Guy Van Waas en collaboration avec
le Centre de Musique baroque de Versailles et participe à un cycle de concerts d'œuvres
emblématiques de Hændel (Judas Maccabaeus, Dixit Dominus, Messiah).
Chœur de chambre de Namur
Invité des festivals les plus réputés d’Europe, le Chœur de Chambre de Namur travaille sous la
direction de chefs prestigieux tels Jean Tubéry, Eric Ericson, Erik van Nevel, Louis Devos, Marc
Minkowski, Pierre Cao, Jean-Claude Malgoire, Simon Halsey, Sigiswald Kuijken, Pierre Bartholomée,
Patrick Davin, Roy Goodman, Michael Schneider, Philippe Pierlot, Philippe Herreweghe, Peter Philips,
Jordi Savall, Christophe Rousset, Eduardo López Banzo, Guy Van Waas, etc.
À son actif il a une trentaine d’enregistrements, notamment chez Ricercar, grandement appréciés par
la critique (nominations aux Victoires de la Musique Classique, Choc du Monde de la Musique,
Diapason d’Or, Joker de Crescendo, 10 de Classica-Répertoire, Prix Cecilia…). Le Chœur de Chambre
de Namur s’est également vu attribuer le Grand Prix de l’Académie Charles Cros en 2003, le Prix
Liliane Bettencourt 2006, et l’Octave de la Musique 2007, catégorie « musique classique ».
En janvier 2010, la direction artistique du Chœur de Chambre de Namur a été confiée au jeune chef
argentin Leonardo García Alarcón. Par ailleurs, la préparation du Chœur de Chambre de Namur pour
les productions confiées aux chefs invités est régulièrement assurée par Thibaut Lenaerts.
Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Novembre 2010
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Dimanche 28 et mardi 30 novembre – 20H
THEATRE LE MANEGE - MONS
11/8€
CREATION / THEATRE / FOCUS THEATRE ELIZABETHAIN
LA DUCHESSE DE MALFI
De John Webster / Mise en scène Anne-Laure Liégeois
La Duchesse règne sur Malfi. Elle est veuve. Elle a un intendant qu’elle épouse en secret. Par amour
peut-être. Pour éprouver l’étendue de sa liberté et de son pouvoir, sans doute. Elle a deux frères,
puissants et viciés, le noir et le rouge. Déchirés par la passion pour leur sœur et les lois du pouvoir,
ils sèmeront mort et chaos. Pris de vertige, ils perdront l’équilibre.
Dans « La Duchesse de Malfi », on déterre les mandragores, cloue les chauves-souris, on se tord la
rate avec dans la bouche un goût de plomb et dans les narines l’odeur du soufre. Enfer de la
mélancolie, horreur tragique des lois humaines. Les squelettes font cliquer leurs os, les femmes
nues se regardent dans des miroirs trompeurs. Les sabliers laissent échapper leur sang noir. Les
hommes deviennent des loups.
John Webster est anglais. Il écrit « La Duchesse de Malfi » en 1613. L'histoire qu'il raconte eut lieu
100 ans auparavant en Italie. Un décalage dans le temps et l’espace assez important pour que
s’installe la poésie et que s’insinue aussi le politique.
Peintre frénétique, Webster trace en pied des figures enténébrées, des êtres troubles, illustre
d’eaux-fortes les âmes humaines trop profondes.
Après Shakespeare et Marlowe, avec une infinie poésie et une incroyable force dans ses dialogues,
il souligne dans l’histoire du monde la nécessité des dirigeants d’être responsables de leurs actes et
de savoir reconnaître la limite entre vie privée et droit public.
Il y a des hommes et des femmes qui s’empoignent et meurent en pleurant avec une irrépressible
force de vie. Des hommes et des femmes qui roulent corps contre corps et crachent la poussière. Des
hommes et des femmes qui posent lentement la main sur leur front et regardent tomber les anges
noirs.
Anne-Laure Liégeois
LA DUCHESSE D’AMALFI
Témoignage des racines anglaises du mouvement romantique, La Duchesse d’Amalfi est la plus
importante tragédie de John Webster (1580-1625). Elle tient une place de choix parmi les « tragédies
sanglantes » de l’époque élisabéthaine, à cause de l’horreur tragique qui s’en dégage, de la force du
dialogue et du grandiose relief des personnages.
La pièce de Webster met en scène l’histoire vécue de la Duchesse d’Amalfi : remariée secrètement à
son intendant Antonio Bologna après son veuvage, la duchesse avait dû s’enfuir après cinq ans de
bonheur sans pouvoir éviter la vengeance de ses deux frères, le cardinal d’Aragon et le duc Ferdinand
de Calabre qui firent tuer Antonio à Milan en octobre 1513.
Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Novembre 2010
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