Pendant le match de Ligue des champions Bordeaux
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Pendant le match de Ligue des champions Bordeaux
Pendant le match de Ligue des champions Bordeaux-Haïfa l'apartheid continue en Palestine ! Une valeur du football : le respect... Et en Palestine? - Le Championnat a été arrêté pendant les huit dernières années à cause des barrages routiers israéliens. - Le premier match à domicile pour l'équipe national a eu lieu en octobre dernier. Avant, les matchs nationaux étaient joués au Qatar...sans les supporters... Nous constatons que loin de chercher une solution juste et pacifique avec les Palestiniens, Israël, à travers ses gouvernements successifs, s'engage toujours plus avant dans la violence de l'occupation, de la colonisation, la violation des droits humains et du droit international. Cette situation a atteint un point culminant en 2009 avec l'offensive criminelle sur Gaza dont le siège se poursuit. Le nouveau gouvernement israélien ne programme, pour seul horizon, que le transfert des Palestiniens, la poursuite de l'épuration ethnique, de la colonisation et un régime juridique discriminant envers les citoyens palestiniens d’Israël qui s'apparente à celui de l'ex-apartheid sud africain. - L’équipe nationale palestinienne ne peut jamais se retrouver pour s'entraîner à cause des barrages en Cisjordanie et du blocus de Gaza. - Il existe peu d'infrastructures sportives : Israël interdit les constructions et parfois même les détruit comme le stade de foot de Gaza en 2006. - Des joueurs, comme le milieu de terrain Tarek AlQuto, se font assassiner. - Les enfants sont menacés dans la pratique de leur sport favori, comme Ali 11 ans, tué par un sniper israélien sur un stade de foot en 2001. - Voici un dernier exemple de ce que subissent quotidiennement les sportifs palestiniens : Cet été, Mahmoud alSarsark, titulaire de l'équipe Nationale, kidnappé par l’armée israélienne en quittant la bande de Gaza pour se rendre à une rencontre sportive en Cisjordanie. Les droits des palestiniens sont bafoués depuis trop longtemps. Nous devons agir ! La politique coloniale d'Israël se poursuit parce que personne ne l'arrête. La communauté internationale bafoue ses propres principes, l'Union Européenne et le gouvernement français les premiers, en refusant de sanctionner les violations des droits humains par la suspension des accords d'association conférant à cet État un statut de partenaire commercial et économique privilégié ; en voulant aujourd'hui imposer le renforcement de ces privilèges ; en ne suivant pas non plus les avis de la cour internationale de Justice les incitant à prendre des mesures contre l'illégalité du Mur dit de Séparation et contre la colonisation en Cisjordanie, ni même sur la détention de milliers de prisonniers politiques. Cette communauté internationale ne fait rien pour la levée du siège de Gaza, pour empêcher les assassinats ciblés, l'emprisonnement de députés élus démocratiquement et surtout les châtiments collectifs (entrave permanente à la liberté de circulation, destructions de maisons, expulsions, manque d'eau, problèmes sanitaires,...) C’est pourquoi nous devons boycotter, désinvestir et sanctionner l'Etat raciste d'Israël ! Premiers signataires : CGT (Bordeaux I) – Europalestine - Fatah – Génération Palestine – Hacktivismes – Ligue des Droits de l'Homme (Talence) – NPA – Palestine 33 – Union Juive Française pour la Paix La Campagne Internationale de BDS : un appel de la société civile palestinienne en 2005 ...«Nous, représentants de la société civile palestinienne, invitons les organisations des sociétés civiles internationales et les hommes et femmes de conscience du monde entier à imposer de larges boycotts et à mettre en application des initiatives de retrait d'investissements contre Israël tels que ceux appliqués à l'Afrique du Sud à l'époque de l'apartheid. (...) Nous faisons appel à vous pour faire pression sur vos États respectifs afin qu'ils appliquent des embargos et des sanctions contre Israël. Ces mesures de sanction non violentes devraient être maintenues jusqu'à ce qu'Israël honore son obligation de reconnaître le droit inaliénable des palestiniens à l'autodétermination et respecte entièrement les préceptes du droit international.» Le boycott cible tout ce qui représente les intérêts d’Israël en tant qu’Etat qui bafoue les droits des palestiniens. Ainsi il se décline en un boycott économique, académique et culturel. La campagne inclut aussi le boycott sportif afin que les fédérations israéliennes et les clubs israéliens soient exclus des instances sportives internationales tant que les droits des Palestiniens ne seront pas respectés et que le régime raciste et d'apartheid continue. Le pasteur Desmond Tutu, prix Nobel de la Paix, vient de rappeler que le boycott sportif de l'Afrique du Sud a joué son rôle dans la chute du régime raciste de son pays et s’est prononcé pour le boycott d’Israël. Nous, société civile française, citoyens, associations, syndicats, engagés dans cette campagne, appelons à un rassemblement afin d'exiger le boycott d'Israël tant que le régime d'apartheid raciste et colonial continue : mercredi 30 septembre ( ) à 19h précises arrêt Pellegrin (tram ligne A) * Notre présence le 30 septembre à l'entrée du stade Chaban Delmas n'est en rien dirigée contre les Girondins ou le football en général. Elle vise à rappeler que le sport n'est pas là pour occulter les valeurs sur lequel il est fondé. Notre souhait est que ce message soit porté dans les tribunes. ( ) : mode * de transport conseillé Salah ne peut pas jouer au foot chez lui. Ne pas jeter sur la voie publique Salah Hamouri, 24 ans, étudiant en sociologie, habitant de Jérusalem, est en prison depuis 4 ans. Ce qu’un tribunal militaire en territoires occupés lui reproche ? « Avoir eu l'intention » d'assassiner le rabbin Ovadia Yossef, chef spirituel du parti religieux d'extrême droite SHAS. L'unique "preuve" ? Etre passé en voiture devant le domicile de celui-ci. Le verdict ? 7 Ans de prison. Un détail : Salah est franco-palestinien. Français par sa mère, Denise Guidoux, il a une carte d'identité française et est francophone. Mais il n'est ni Ingrid Betancourt, ni Clotilde Reiss, ni Florence Cassez, ni un des membres de l’Arche de Zoé, ni Gilad Shalit, soldat franco-israélien d’une armée d’occupation et fait prisonnier en uniforme, une arme à la main. Il est un français avec un petit « f ». Le Président Sarkozy a déclaré qu'il irait chercher tous les Français détenus dans le monde « quoi qu'ils aient fait ». Il n'a pas encore trouvé le temps de recevoir Madame Denise Hamouri-Guidoux. Motif invoqué : « Israël est une démocratie ». Pour qui ? Encore un détail : le tribunal militaire qui l’a jugé, est totalement illégal au regard des conventions de Genève... signées par la France. La situation de Salah est emblématique de celle des 11000 prisonniers palestiniens. Depuis 1967, Israël a emprisonné 750 000 personnes, soit plus de 20% de la population palestinienne ! 40% des hommes auront connu d’une façon ou d’une autre la détention. Toutes les familles ont ou ont eu un membre de leur famille emprisonné. Les cas de tortures, maltraitances, humiliations individuelles et collectives dans les geôles Israéliennes sont très fréquents et sont condamnés par les instances internationales. Ensemble demandons la libération de Salah, notre compatriote. www.salah-hamouri.fr