Bruno Groening: Je vis afin que l`humanité puisse - e

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Bruno Groening: Je vis afin que l`humanité puisse - e
http://www.bruno-groening.org/francais/brunogroening/ichlebe_buch.htm
Livre complet
Bruno Groening:
Je vis afin que l’humanité puisse continuer à vivre
Grete Häusler
Préface
J’avais assemblé et écrit ce petit livre à l’occasion de la commémoration des 25 ans de la
première apparition publique de Bruno Groening, qui eut lieu en 1949 à Herford. En 1974, je
l’avais intitulé: "Bruno Groening, 25 ans d’activité universelle."
Aujourd’hui, en 1984, je le réédite, revu et remanié.
Tout ce que Bruno Groening a prédit, nous apparaît aujourd’hui de plus en plus proche de la
réalité.
Dans le journal "Rhein-Sieg-Anzeiger" du 15 février 1984, on peut lire l’article suivant
intitulé: "Notre avenir derrière des murs en béton?":
Planète froide. Il semblerait que même les partisans acharnés des abris antiatomiques n’aient
pas pris conscience des dernières conclusions auxquelles sont arrivés, chacun de leur côté,
les scientifiques américains et russes: si les grandes puissances faisaient exploser ne seraitce qu’un dixième de leur potentiel nucléaire sur les grandes villes, il y aurait de tels
changements climatiques que la terre se transformerait en une planète froide. Les experts
occidentaux et orientaux sont d’accord pour dire que l’humanité serait alors condamnée à
mourir de froid, à moins que la famine ne l’ait dicimée auparavant.
Ces prédictions, ainsi que d’autres du même ordre, apparaissent tous les jours.
Les hommes attendent la publication du troisième message de Fatima, qui leur dévoilera sans
doute ce que chacun de nous doit attendre de l’avenir.
Les hommes se trouvent dans une angoisse universelle entraînant maladies et dépressions
chez les jeunes et les personnes âgées. Dans leur quête de la vie, le désarroi s’empare des
individus. Le sens de la vie n’est plus perceptible. Malade, affaibli et sans espoir, c’est ainsi
que la vie de la plupart des gens se déroule sous le vernis merveilleux du confort matériel.
L’âme et le corps appellent à l’aide et à la guérison. Qui peut nous venir en aide et nous
guérir? Où trouver une issue?
Il n’y a, à cela, qu’une seule réponse: tournez-vous vers celui qui a répondu à des milliers de
personnes en 1949, à Herford et au lieu-dit "Traberhof" à Rosenheim, en accomplissant des
guérisons d’une façon inexplicable. Grâce à son action, les personnes ressentirent en elles un
changement radical et retrouvèrent le sens de la vie.
Bruno Groening détenait la capacité de voir le passé, le présent et l’avenir; et c’est pourquoi
il pouvait aider chaque personne d’une façon telle qu’elle était réellement et pleinement
secourue.
A la quête d’aide et de guérison, ces personnes redevinrent alors pleinement heureuses et
positives et retrouvèrent la santé, sachant dorénavant vers quoi se tourner, à savoir vers le
Bien et non plus vers le Mal. Elles eurent ainsi la preuve que le Bien est plus fort que le Mal.
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Bruno Groening a relié ces personnes à l’énergie vitale toute-puissante, au courant guérisseur
pour lequel les notions d’inguérissable et d’impossible n’existent pas. Cette énergie vitale est
émise par la source de force divine et ne demande qu’à être captée par nous, les hommes.
C’est ainsi que ces personnes ne craignirent plus d’être atteintes par le Mal de quelque
manière que ce soit.
A présent, la parole de Bruno Groening est devenue de plus en plus actuelle pour tous les
hommes:
"Je vis afin que l’humanité puisse continuer à vivre"
"Chacun deviendra son propre médecin"
"Crois et aie confiance, la force divine aide et guérit!"
"Aime la Vie - Dieu!
"Dieu est partout"
"L’argent, c’est la puissance; la santé, la toute-puissance!"
"Je ne suis rien, le Seigneur est tout!"
"Toute personne guérie pourra à son tour transmettre la guérison"
Bien que, depuis 25 ans maintenant, Bruno Groening ne soit plus parmi nous en tant que
personne physique, nous sommes cependant toujours témoins de son aide et de ses
guérisons de tout ordre. Lorsque nous comptons sur sa parole et que le courant guérisseur
commence à circuler en notre corps, nous, les amis, savons que, quelle que soit la situation
dans laquelle nous nous trouvons, le secours peut arriver. Que ce petit livre soit un début
pour toute personne cherchant secours.
Enfance et Jeunesse
Dantzig, la ville natale de Bruno Groening, a un fier et riche passé allemand de plus de 700
ans. Elle est restée, jusqu’à sa destruction et sa prise par la Pologne, la terre qui a empreint
l’âme de Bruno Groening durant son enfance, sa jeunesse et les premières années de sa vie
d’homme.
Les Goths, qui occupaient la côte de la mer Baltique et le pays de la Vistule depuis des
centaines d’années, avaient déjà donné le nom de "baie de Gdansk" à cette contrée. Plus
tard, non loin du point de séparation des fleuves de la Vistule et de la Mootlau, s’élevait le
château des princes prussiens qui régnaient sur le pays de Gdansk. Quelques siècles plus
tard, les Allemands immigrèrent à Dantzig et devinrent ainsi les premiers marchands
allemands à commercer avec l’étranger. La première trace d’une colonie commerciale
allemande remonte à 1224. Gdansk devint une cité hanséatique renommée et florissante. Par
la suite, elle fut annexée par les chevaliers teutoniques; suivirent de longues années de paix
puis, plus tard, des périodes de trouble. Gdansk devint autonome, puis capitale de la Prusse
orientale et finalement "ville libre" après la dernière guerre mondiale. Ce fut certainement,
sur le plan politique et commercial, la période la plus difficile que la ville ait eu à traverser
jusqu’à ce jour.
Un tel destin est sans doute lié à sa situation géographique. Gdansk est située à
l’embouchure de la Vistule, ce qui lui confère tout naturellement un rôle prédominant dans
cette région.
Imprégnés par la beauté du paysage côtier et des régions d’aval, les habitants bâtirent une
belle cité, riche et puissante. L’assiduité, la foi et la force de caractère étaient les traits
dominants des habitants de Gdansk. Ils érigèrent de magnifiques et fières constructions,
telles l’église de Notre-Dame, la haute galerie au "Arthurshof", l’hôtel de ville, l’arsenal, les
chantiers de construction navale et le fameux portique de levage sur la Mottlau.
Parmi toutes les provinces allemandes, Gdansk fut souvent considérée comme une oasis de
paix. C’est la raison pour laquelle elle devint un endroit de refuge pour les artistes et les
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savants. La contribution de Gdansk à la littérature et au théâtre constitua un cas historique
unique. Les emblèmes figurant sur les armoiries de la ville de Gdansk sont constitués de deux
croix blanches surmontées d’une couronne dorée, le tout sur fond rouge sang.
Nous savons qu’en 1170, un cloître cistercien fut fondé à Gdansk-Oliva.
Et c’est ici, à Gdansk-Oliva, un faubourg de Gdansk, que vivait la famille Groening, non loin
de la mer et des grandes forêts. Laissons à Bruno Groening le soin de nous décrire lui-même
son enfance et sa jeunesse! Pour cela, nous nous référons à la précieuse correspondance
conservée dans les archives.
Le poème de Martin Damss sur le portique de levage laisse entrevoir l’âme de Gdansk.
Porte de roc, en bois et en briques géantes,
Berceau de navires et balance de frêts,
Dans sa fierté utile ta nuque si puissante
Se penche patiemment sur les mâts et agrès.
Tour centrale entourée d’une ardente lumière,
Tel un dôme abritant et ombrageant les fronts,
Le fardeau de ta tâche plie tes épaules
altières,
Sous la lueur des cieux et la gloire des étoiles.
Ton blason est la force, et la pierre et le chêne
Sont les signes évidents d’un destin séculier:
Tout à la fois martyr et porteur de chaînes
Au service de tous, et pourtant singulier.
"Curriculum vitae"
Moi, Bruno Groening, habitant à Plochingen (Neckar), Stumpenhof, Im Dornendreher 117, je
suis né à Gdansk-Oliva, le 31 mai 1906. J’étais le quatrième de sept enfants des époux
August et Margarethe Groening. Mon père était chef de chantier dans le bâtiment. Mes
parents sont décédés, ma mère en 1939 et mon père en 1949.
Au cours de mon enfance passée dans la maison paternelle, je constatais de plus en plus
souvent des pouvoirs étranges qui, émanant de moi, avaient une influence apaisante ou
guérissante sur les hommes et les animaux.
Le poème de Martin Damss sur le portique de levage laisse entrevoir l’âme de
Gdansk.Lorsque j’étais encore un tout jeune enfant, des personnes malades furent délivrées
de leurs maux en ma présence; de même, des adultes énervés se calmaient lorsque je leur
adressais quelques mots. Enfant, je fis également l’expérience que des animaux considérés
comme peureux ou méchants se montraient doux et dociles avec moi. Tout ceci explique
pourquoi ma relation avec ma famille fut étrange et tendue. Très vite, je cherchai à obtenir
ma complète autonomie afin de sortir d’un environnement familial plein de malentendus.
Je suis allé à l’école primaire et, à la fin du premier cycle, j’ai entamé un apprentissage
commercial que j’ai suivi durant deux ans et demi. Cependant, j’ai dû arrêter cette formation
à la demande de mon père qui désirait que j’apprenne un métier manuel. J’obtempérai et
appris le métier de menuisier. Je n’ai pourtant jamais pu passer mon certificat de fin
d’apprentissage car, à cette époque, il y avait beaucoup de chômage à Gdansk. Trois mois
avant la fin de mon contrat, j’ai ainsi dû quitter ma place sans avoir eu la possibilité de
passer l’examen final clôturant l’apprentissage, la firme qui m’employait ayant dû cesser ses
activités par manque de commandes".
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Famille, travail, captivité et retour au pays.
Bruno Groening écrit dans son autobiographie:
"En 1925, je réussis à mettre sur pied un petit atelier de menuiserie et d’ébénisterie et à me
mettre à mon compte. Environ 2 ans plus tard, j’ai abandonné cette activité. J’ai travaillé
dans des usines et j’ai accepté des postes occasionnels jusqu’en 1943. C’est ainsi que j’ai
travaillé dans une fabrique de chocolat, à la poste de Gdansk comme préposé aux
télégrammes durant 9 mois environ, et chez Siemens et Halske comme installateur de
courant à basse tension. Dans tous les cas, j’ai effectué ces tâches de façon autonome. J’ai
exercé toutes ces activités avec beaucoup d’intérêt. Ce qui m’importait le plus, c’était de faire
un stage qui me permette d’étudier les connaissances et le savoir des gens dans toutes les
situations de la vie et dans toutes les classes sociales, en un mot, d’observer la façon dont les
gens vivaient. Je ne recherchais pas seulement les plus pauvres parmi les pauvres, mais
aussi les plus riches parmi les riches afin d’apprendre comment ils vivent. Une vie privée
comme on l’entend d’habitude (séance de cinéma, visite au café, jeux de cartes, etc...) ne
m’intéressait pas.
A l’âge de 21 ans, j’ai épousé Gertrude Cohn de Gdansk. De cette union sont nés 2 enfants
qui sont entre-temps décédés.
Très tôt déjà, une aptitude particulière se manifesta en moi. J’avais une influence apaisante
et guérissante sur les hommes et les animaux, ce qui est souvent le cas chez certaines
personnes depuis la nuit des temps. Sur les personnes particulièrement réceptives, l’influence
fut si forte que des troubles physiques et psychiques, intraitables par d’autres méthodes
thérapeutiques, guérirent ou s’améliorèrent considérablement.
En 1943, à l’âge de 37 ans, je fus appelé sous les drapeaux de la Wehrmacht. Mon attitude
provoqua des frictions. C’est ainsi que je fus menacé par le conseil de guerre, car j’avais osé
dire: "Que vous m’envoyiez ou non au front, je ne tuerai personne." Mais je fus quand même
désigné pour le front.
En 1944, je fus blessé à la cuisse droite par un éclat d’obus. Je fus de ce fait envoyé dans un
hôpital militaire allemand; mais avant même d’être guéri, je fus renvoyé au combat contre
les Russes, sur le sol allemand. En mars 1945, je fus capturé par les Russes et envoyé dans
un camp de prisonniers de guerre. C’est en décembre 1949 que ma captivité prit fin et je fus
renvoyé par les Russes en Allemagne de l’Ouest.
Dans les camps russes de prisonniers, je m’engageais de toutes les façons possibles pour
aider mes compagnons de captivité, ce qui me valut d’être interrogé trois fois par le
commandant du camp. Lors de l’un de ces interrogatoires, je fus menacé du peloton
d’exécution. Je demandais, entre autres, que les prisonniers de guerre allemands soient au
moins aussi bien traités que le bétail, le traitement de ces prisonniers étant de loin pire que
celui des animaux. Ici aussi, je réussis à apporter aide et soulagement à des compagnons
malades, se trouvant dans un état désespéré.
Après ma libération en 1945, je m’établis à Dillenbourg et fis venir ma femme qui avait
trouvé refuge dans le Schleswig. Dans cette période d’après-guerre, j’acceptai tous les
métiers qui me furent proposés afin d’assurer notre subsistance.
En Allemagne de l’Ouest, j’ai créé avec d’autres réfugiés de la région des Sudètes
l’association "Oeuvre d’assistance aux personnes expulsées." Je fis également partie de la
commission au logement, car je sentais à nouveau en moi le besoin d’aider les gens."
1949 - Herford
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Dans son autobiographie, Bruno Groening écrit au sujet de cette période de sa vie:
"En mars 1949, je fus présenté à la famille Hülsmann de Herford par une dame dont j’avais
fait la connaissance. Je devais aider leur fils. Ainsi fut fait. Monsieur Hülsmann se hâta de
répandre la nouvelle, ce qui fit affluer une multitude de gens chez les Hülsmann ainsi
qu’autour de leur maison. Il y eut beaucoup de guérisons, même des guérisons spontanées.
La première chose que je fis, fut de me rendre auprès des Services de la Santé Publique pour
leur exposer mon projet de collaboration avec les médecins. D’emblée, je voulais éviter tout
désagrément. Mais les autorités refusèrent ma proposition; au contraire, elles me remirent
une interdiction écrite de guérir. En mon absence, les personnes qui recherchaient la guérison
et s’étaient rassemblées autour de la maison des Hülsmann avaient organisé une
manifestation et envahi l’Hôtel de ville. Le maire se vit alors dans l’obligation de me
convoquer et de m’accorder au moins cinq jours supplémentaires pour me laisser le temps
d’effectuer des guérisons.
Je fis également des voyages à Hambourg, dans le Schleswig etc. afin de rendre visite à des
médecins qui m’avaient invité, et pour qu’à l’occasion aussi, j’aide des malades. A Hambourg,
il en fut ainsi que le maire de la ville m’interdit de prendre la parole, alors que les habitants
avaient tout préparé pour que je puisse parler devant des milliers de personnes venues pour
trouver aide et assistance."
En 1949, à Herford, M. Kaul, docteur en philosophie, fut un des correspondants de presse qui
suivit les événements d’un coeur chaleureux. Voici un extrait de sa brochure intitulée:
"Le Miracle de Herford"
"La désolation de l’humanité m’envahit!"
Les malades et les infirmes arrivent par milliers dans la petite ville de Westphalie qui abrite le
Docteur Miracle dans ses murs. Ils arrivent en autobus, en camion, en voiture, à bicyclette,
sur des charrettes, des chariots, dans des fauteuils roulants et des ambulances. Des milliers
de personnes ne cessent de se rendre à Herford, place Wilhelm n° 7, dominée par le temple
protestant. Bruno Groening y avait trouvé refuge chez les parents de l’un des enfants qu’il
avait guéri. La détresse humaine qui se révèle là est bouleversante et sans limites. Dans les
jardins et les parcs avoisinants, les malades sont assis, les chaises longues et les civières
sont alignées. Jour et nuit, de nouveaux arrivants attendent la guérison.
Dans la nuit du 17 juin 1949, la police voulut abriter dans les baraquements une cinquantaine
de mères de famille avec leurs enfants en bas âge, mais aucun discours n’y fit. Elles ne
bougèrent pas de leur place et même la pluie qui s’était mise à tomber ne décida pas les gens
à s’en aller. Ils affluaient de toutes les régions d’Allemagne, des désespérés et des affligés,
des jeunes et des personnes âgées, des femmes, des jeunes filles, des enfants, des gens
issus de toutes les classes sociales. Ils étaient Américains, Anglais, Belges, Suisses, Suédois,
Hongrois, Polonais; même des Bohémiens arrivèrent en masse après la guérison d’un petit
gitan muet. Des paralysés, des aveugles, des sourds: une assemblée de détresse et de
misère. Des pauvres gens, qu’ils soient en voiture de luxe ou qu’ils avancent péniblement en
s’appuyant sur des béquilles! Qu’ils soient sans espoir, fatigués ou abattus, ils n’avaient qu’un
seul souhait multiplié par cent ou par mille: trouver la guérison! Personne ne demanda si ce
qui se passait ici avait reçu l’autorisation d’un service officiel, des autorités ou d’un ministère,
si la science est pour ou contre, si celui qui doit les guérir est un messie ou un homme de
lettres. Ils veulent être guéris de leur souffrance humaine, ils veulent redevenir des gens
actifs, ils veulent recouvrer la santé.
Entre cette misère humaine et la polémique concernant Bruno Groening se creuse un abîme
d’incapacité humaine. Voici venir les incrédules, les sceptiques, les avides de sensationnel, les
concurrents, les envieux, les mauvaises langues, les prétentieux et les arrogants. Ils se
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croient tous obligés de dire quelque chose à ce sujet, ils croient prétendre représenter le droit
et la loi, ils croient protéger l’ordre public et la sécurité. Face à cette détresse et au message
poignant de ces images, ils devraient néanmoins tous se taire, regarder et se détourner sans
rien dire. Lorsqu’une personne paralysée, calée dans un fauteuil roulant tel un cadavre
vivant, se lève soudain et se met à marcher d’un pas encore vacillant, c’est la preuve qu’il se
produit quelque chose d’inouï se situant au-delà du quotidien. Pour cette personne, comme
pour nous, il s’est produit un miracle que l’on ne peut comprendre même en l’analysant
scientifiquement et en se basant sur le fait qu’aucune preuve de science exacte n’existe
certifiant que Bruno Groening ait guéri de vrais malades et non des malades imaginaires. Que
Madame Klimphove, de Ennigerloh en W., 123 rue Ostenfelder, âgée de 70 ans, paralysée
depuis 7 ans ait souffert d’une maladie imaginaire ou réelle, c’est aux médecins qui l’avaient
soignée jusqu’à présent sans aucun résultat de trancher. Le fait que je rapporte, est qu’au
bout de 7 ans, le 16 juin 1949 vers 14 heures, elle s’est levée de son fauteuil sans aucune
aide extérieure et elle a bougé les bras. Cela tient pour moi de ces "miracles" qui se situent
au-delà des connaissances étroites de l’entendement humain et que nous ne pouvons percer
ni par le calcul ni par les prévisions."
Les personnes qui ont été aidées ont sincèrement remercié celui qui les avait aidées. Les
témoignages de guérison et les lettres de remerciements de cette époque constituent des
documents bouleversants de la souffrance humaine mais également du bonheur de la
gratitude. Le Dr. Kaul nous rapporte avec beaucoup de sensibilité les événements de Herford
en 1949, et à nos yeux, il rend vivante la foi que possédaient les personnes cherchant
assistance. Les témoignages de succès de la période de Herford deviennent ainsi réellement
de grands témoignages de la foi humaine. Bruno Groening reçut le récit suivant d’un homme
dont l’épouse avait été délivrée de la maladie.
Leopold Steffan, ex-directeur d’usine
Untere Mühlen Strasse 16, Bad Salzuffen
5.7.1949
Témoignage de réussite
Je considère comme mon devoir et mon obligation envers vous, cher Monsieur Groening, de
témoigner de la guérison de ma femme, Hilda Steffan, demeurant à Bad Salzuflen, 16 Untere
Mühlenstr. Je veux apporter en toute honnêté, du fond du coeur et en souhaitant que Dieu
vous le rende, les précisions suivantes: "Depuis 1942, selon les attestations ci-jointes, elle
souffrait des troubles suivants: névralgie à la suite d’une arthrite déformante, spondylose
déformante, troubles généralisés de la circulation, rhumatismes musculaires et dispnée,
suites d’une maladie cardiaque"
Mon épouse, tout comme ma fille Luitgard (née le 1er mai 1930 à Kammitz, en pays des
Sudètes, Bohême) ont suivi un traitement pendant de nombreuses années jusqu’en 1945,
chez le professeur en médecine Max Hochrein, directeur de la polyclinique universitaire de
Leipzig. Le traitement n’apporta toutefois pas de guérison mais seulement un soulagement.
Les soucis quant à mon avenir, le chômage durant plusieurs années et une misère non
méritée, la déportation inhumaine ainsi que l’expropriation - j’ai été poursuivi pendant
plusieurs années par les nazis car je préférais la conception chrétienne à celle des nationauxsocialistes -, ont fait empirer les souffrances non seulement de mon épouse mais tout
particulièrement celles de ma fille. Dans ce contexte, ce cas mérite tout particulièrment d’être
pris en considération avec toute la reconnaissance nécessaire, d’autant plus que notre
spécialiste local en neurologie, le docteur Spernau, lui-même victime du nazisme, eu égard à
notre situation, me soigna gratuitement dès le printemps 1945. Mais lui aussi ne réussit qu’à
atténuer la souffrance et non à guérir, comme cela peut être prouvé.
Pleins de confiance en la force que Dieu a placée en vous, nous avons pris place parmi la
grande foule qui attendait de vous la guérison, l’après-midi du 1er juin 1949 dans le jardin de
la maison située Wilhelmsplatz n°7, à Herford. Notre déception et notre dégoût furent sans
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limite quand nous avons entendu que vous n’étiez plus autorisé à guérir une personne
souffrant depuis des années d’une maladie incurable, et ceci à cause d’une décision
administrative peu claire et très peu chrétienne émanant d’un fonctionnaire appelé "au
service du peuple".
Mais la foi peut soulever les montagnes! Cela a été prouvé par le fait que ma femme, que
vous n’avez jamais vue et à qui vous n’avez jamais parlé, a cependant été guérie,
complètement guérie. Pendant que ma femme se trouvait encore dans la foule, ses mains
enflèrent et ses doigts se crispèrent. Elle ressentit également de violentes douleurs à
l’arrière-tête. Dès son retour de Herford, elle dut s’aliter, à la suite de douleurs généralisées
et d’une grande fatigue. Il en fut de même pour ma fille qui ressentait en plus des brûlures
aux yeux et autour des yeux. Dans la nuit du 1er au 2 juin 1949, mon épouse ne put
pratiquement pas dormir, tandis que ma fille connaissait la nuit la plus calme depuis des
années. Mon épouse souffrait tellement qu’elle ne savait ni où ni comment poser sa tête, ses
pieds et ses bras. La terrible pression qui pesait depuis de nombreuses années sur l’arrièretête, sur les deux épaules et sur la hanche gauche de ma femme avait déjà disparu dans le
jardin de la maison Wilhelmplatz n°7, à Herford, dès l’instant où vous avez parlé à la foule
des malades. La douleur qui persistait encore aux endroits mentionnés a disparu dans la
matinée du 2 juin 1949. Déjà le 2, pendant la journée, ma femme n’avait plus de douleurs,
mais dans la nuit du 2 au 3 juin elle dit à nouveau ressentir des douleurs, qui restèrent
néanmoins supportables et qui lui laissèrent même quelques heures de sommeil. Dès le
vendredi 3 juin, mon épouse est complètement guérie, elle ne souffre plus et n’a plus de
troubles. Les symptômes de dispnée ont également disparu. Ma femme est maintenant
capable de respirer normalement, profondément, sans aucune gêne, même en portant une
charge, en montant les escaliers, ce qu’elle ne pouvait plus faire depuis des années.
Les souffrances de ma fille, selon les certificats ci-joints: insuffisance hormonale, crampes où
la disharmonie endocrinienne joue un rôle, troubles nerveux liés à la croissance, battements
nerveux des cils et un bégaiement momentané. Selon le dernier certificat du spécialiste local
en neurologie, tout cela avait été considéré comme très sérieux. L’enfant s’étant maintenant
trouvé trois fois en votre présence, tout ceci s’est visiblement amélioré de sorte que nous,
parents, ne vivons plus dans l’angoisse que notre fille soit ramenée en ambulance à la
maison, couverte de sang, comme ce fut le cas durant de longues années.
Rien, ni personne, ni aucune autorité, ni une prétendue interdiction ne pourront nous
empêcher de croire en la force que Dieu a placée en vous et de rechercher votre présence.
Remplis de foi en la grâce que Dieu vous a prêtée, nous vous supplions de rendre la santé à
notre enfant. Nous croyons fermement qu’avec l’aide de Dieu, vous réussirez ce que les
médecins, avec toute leur bonne volonté, et les médicaments chimiques, n’ont pu réussir
durant ces neuf années chargées de soucis pour nous, les parents.
Cher Monsieur Groening, nous vous adressons encore une fois un grand merci.
Puisse le Tout-Puissant vous soutenir dans votre lutte douloureuse contre le mal et puisse-t-Il
vous garder encore bien longtemps! Nous vous associons à nos prières.
Veuillez recevoir nos sincères salutations et notre profonde reconnaissance.
Encore une fois nous tenons à vous remercier vivement, cher Monsieur Groening.
(signatures): Leopold Steffan, Hilda Steffan, Luitgard Steffan
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BRUNO GROENING AIDE L'HUMANITE SOUFFRANTE
"Que celui qui a eu le bonheur de recrouvrer la santé
grâce à moi remercie
Dieu
à chaque moment du plus profond de son coeur.
Je ne suis que son instrument et son serviteur."
Que signifie aujourd’hui pour les amis de Bruno Groening ce qui s’est passé à
Herford en 1949?
Herford doit être pour nous ce qu’il y a de plus sacré pour un être humain. C’est là que Dieu
s’est manifesté aux hommes pour leur révéler Sa grandeur et Sa volonté. Il a voulu leur
donner la possibilité de retrouver, à notre époque et dans leur pays, le chemin qui mène à
Lui. Et ceci se réalisa par la mission confiée à Bruno Groening.
En la personne de Bruno Groening, nous pouvons reconnaître la volonté de notre Père
céleste, qui veut que l’homme soit beau, bon et en bonne santé. C’est la raison pour laquelle
Il laissa ces faits se produire à Herford. Des personnes plongées dans le besoin, la misère et
les souffrances furent délivrées du Mal. Cela se produisit en public. Des scènes bibliques se
déroulèrent aux yeux de toutes les personnes présentes et le monde devint attentif et retint
son souffle un instant.
Nous, les amis de Bruno Groening, sommes conscients de notre obligation morale de
transmettre le plus exactement possible les événements de Herford aux hommes de notre
temps et à leurs descendants afin qu’ils puissent les ressentir comme nous-mêmes les avons
ressentis en nous, à l’époque qui a suivi ces événements. Ce qui s’est passé là, l’humanité le
qualifiera toujours de miracle, car elle ne peut comprendre ce que Bruno Groening nous a
expliqué: "Ce n’est pas un miracle, c’est tout simplement l’ordre divin qui reprend, ici, sa
place en l’homme." Cet état de fait devient permanent pour les hommes qui ne se laissent
pas détourner du chemin divin que Bruno Groening nous a ouvert. Cet événement est d’ordre
divin et l’Homme d’aujourd’hui a la possibilité d’abandonner le chemin de la souffrance pour
rejoindre le chemin divin et y progresser.
Vingt-cinq ans plus tard, nous ressentons le besoin de nous remémorer intensément ce
temps-là avec une immense gratitude envers le Créateur et Son serviteur Bruno Groening.
Nous reconnaissons cette lumière, qui a éclairé ce monde et sommes révoltés de constater la
force des ténèbres qui se crurent suffisamment puissantes pour empêcher l’accomplissement
de cet événement. Aujourd’hui, nous savons ce que Bruno Groening savait déjà en ce tempslà: "On ne peut empêcher cela, ce qui doit arriver, arrivera de toute façon."
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Nous sommes convaincus que cette flambée d’altruisme née à Herford ne sera plus jamais
étouffée à l’avenir par des décisions restrictives et que cet amour du prochain deviendra un
devoir et une évidence, comme l’ont prouvé les années qui se sont écoulées depuis 1949.
L’amour au service d’autrui, c’est ce que Bruno Groening, en tant que serviteur de Dieu, nous
a montré par l’exemple de sa vie. Il nous prie d’être disponible en tant qu’outil de Dieu en
aidant notre prochain dans la souffrance par une aide concrète et non par des mots vides de
sens. Voilà pour nous le legs qui nous a été fait à Herford.
Qu’est-ce que Bruno Groening a déjà fait savoir aux hommes à Herford?
"Aie confiance et crois; ça aide, ça guérit, la force divine."
"Dieu est le plus grand médecin."
"Plus grande est la souffrance, plus longue sera la régulation."
"Le bien en l’homme doit chasser le mal."
" Il sera jugé selon ses actes et s’ils pèsent suffisamment lourds sur la balance, alors il peut
garder l’espoir de retrouver le salut."
"Jetez la souffrance loin de vous!"
"Tu es aidé parce que tu as cru."
"Je ne cède pas aux ordres des hommes. J’ai résolu des situations et vous avez alors parlé de
miracles, mais ce ne sont pas des miracles, ce sont des choses évidentes."
"Un homme ne peut pas faire de miracles, mais aucun homme n’est capable de réaliser des
choses telles que celles que vous voyez ici."
"Que je sois obligé d’aider tous les hommes, ce n’est pas le cas. Je sais que dix personnes sur
cent ne réagiront pas. Celui qui se moque du Seigneur et n’a pas la foi ne peut être aidé."
"Tous les hommes sans distinction de nation, de race ou de religion méritent d’être aidés."
"Nous sommes tous des enfants de Dieu et n’avons qu’un Père et c’est Dieu. Lui seul peut
nous aider à sortir du besoin et de la misère dans lesquels nous nous trouvons."
"Tout arrive, selon Sa volonté, même quand je ne suis pas auprès de vous."
"Ce que je possède, je veux l’offrir, ainsi que ma vie."
"Bien que je sois pauvre, je suis malgré tout l’homme le plus heureux de la terre car je peux
aider."
"Il y a une chose que je ne veux pas recevoir: les remerciements. Remerciez Dieu, NotreSeigneur. Cela revient à Lui seul si cela a réussi."
"Ma vie appartient à tous les hommes et c’est pourquoi chaque minute et chaque seconde
sont précieuses."
"Il faut qu’il y ait moins de paroles, mais en contrepar tie des actes d’autant plus grands."
Bruno Groening et le corps médical à Heidelberg
Ecoutons ce que dit Bruno Groening lui-même:
"Au sujet de l’examen effectué à huis clos par des médecins à Heidelberg en 1949.
Rapport succinct de cet examen
En juin 1949, les autorités m’ont remis injustement une interdiction écrite de guérir. Cette
décision était injuste parce que ce n’est pas moi mais cela qui guérit. Les paroles
d’enseignement que j’adressais à la foule de personnes recherchant de l’aide, avaient une
telle force de conviction, que des guérisons eurent lieu parmi les nombreuses personnes
présentes, c’est-à-dire celles qui cherchaient de l’aide et déjà déclarées comme incurables
par le corps médical. Ceci a été constaté par de nombreux témoins. Le professeur F., qui
habitait à l’époque à Marburg, avait été lui aussi tellement impressionné qu’il commença en
collaboration avec le périodique "Revue" à faire des recherches auprès de personnes guéries.
Il constata alors que des guérisons s’étaient effectivement produites. C’est ainsi que s’accrut
l’intérêt, et il arriva même qu’on effectua sur place des enquêtes, qui confirmaient alors le
succès obtenu. A ce moment-là, je n’étais pas présent à Herford, me trouvant dans le nord
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http://www.bruno-groening.org/francais/brunogroening/ichlebe_buch.htm
de l’Allemagne. Le profeseur F. avait mobilisé tout ce qu’il avait pu, si bien que je reçus le
message me priant de venir immédiatement à Herford, où un certain Professeur F. et d’autres
messieurs m’attendaient avec grand intérêt, en ayant l’intention de me libérer la voie pour
me permettre d’agir en toute liberté. Je répondis à cette invitation. A Herford, j’eus un
entretien avec le professeur F. qui m’assura, de tout son soutien, un travail en collaboration
avec le professeur W. dans la clinique de celui-ci à Heidelberg. On voulait non seulement
mettre tout en oeuvre pour me laisser le champ libre, mais le monde médical montrait
également le plus grand intérêt pour moi et mes activités.
Pour cette raison déjà, l’on voulut jeter les bases d’une collaboration valable éternellement.
Ces messieurs se montraient si intéréssés, parce qu’ils avaient été - comme ils le disaient totalement convaincus de ma facon d’agir et qu’ils voulaient avant tout que mon oeuvre
puisse être dispensée à l’humanité toute entière. Il fut convenu que je serais mis à la
disposition de ces personnes pour une durée de dix jours à la clinique de Heidelberg, afin de
pouvoir prouver à l’ensemble du corps médical que les guérisons obtenues par la personne de
Groening pouvaient être vérifiées et recommandées d’un point de vue médical. Quelques
jours plus tard, j’appris que le périodique "Revue" voulait financer l’ensemble de ce projet.
Avant cela, on avait mis une maison en bois à ma disposition pour quelques jours dans les
environs de Francfort-sur-le-Main pour me permettre de me concentrer intérieurement sur le
travail qui m’attendait."
A cette époque, le périodique "Revue" rapporta ce qui suit:
"Bruno Groening devant les médecins à la clinique universitaire de Heildelberg...... Nous nous
sommes mis d’accord avec le docteur W. pour commencer les expériences le 27 juillet 1949.
Les patients seront choisis parmi ceux qui ont écrit à Bruno Groening. En effet 80.000 lettres
sont déjà arrivées. Il s’agit de lettres venant d’une part, de malades n’ayant qu’un seul
espoir: à savoir celui que Groening veuille bien les guérir, et d’autre part de remerciements
écrits par ceux déjà soignés par Groening. Avec un camion nous avons été chercher ces
80.000 lettres.
Un certain nombre d’autres patients viendront de la clinique "Ludolf Krehl" pour subir le
traitement. Le 26 juillet, le périodique "Revue" met une maison à la disposition de Groening
et de ses plus proches collaborateurs à Heildelberg afin qu’il puisse y pratiquer son art. Le 27
juillet au matin, Groening quitte la petite maison forestière du Taunus et, arrive en pleine
forme quelques heures plus tard à Heidelberg.
La bande magnétique utilisée pour l’enregistrement permet d’exclure les erreurs. Depuis les
expériences effectuées à Heidelberg, l’information du grand public relative à la méthode de
traitement de Groening ne dépend plus uniquement de déclarations plus ou moins
contradictoires de témoins. Les bandes sonores ont conservé fidèlement le déroulement des
séances de traitement. La reproduction d’extraits de ces bandes magnétiques nous donne
une image plus convaincante que celle que nous apporteraient de longs témoignages. Le
périodique "Revue" publie sur les deux pages suivantes des extraits qui montrent, d’une
façon qu’on pourrait qualifier de dramatique, une des réussites médicales les plus
intéressantes de Groening. Les remarques entre parenthèses sur le comportement des
patients ont été tirées du porcès-verbal pris simultanément en sténographie.
Bruno Groening traite un malade nommé Strobel, atteint de la maladie de Bechterew. Extrait
de la bande sonore enregistrée.
Strobel: (ressent soudainement des douleurs dans les os du bassin, des deux côtés).
Groening: Vous avez encore des douleurs?
Strobel: Oui, mais plus aussi fortes.
Groening: Elles disparaissent lentement. Fermez les yeux et faites attention! Que se passe- til maintenant?
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http://www.bruno-groening.org/francais/brunogroening/ichlebe_buch.htm
Strobel: Les douleurs ont diminué. Raideur dans la colonne vertébrale, j’ai l’impression qu’elle
va se rompre.
Groening: Un léger picotement qui assouplit la vertèbre. Levez-vous, faites bouger le bas du
dos et baissez-vous en avant, du cou et le plus bas possible. (Strobel se baisse jusqu’à terre).
Groening: Maintenant, vous creusez votre dos.
Strobel: Cela fait mal derrière.
Groening: Baissez la tête - comme si vous vouliez regarder vers le bas! Tournez la tête à
droite, puis à gauche - Continuez! Regardez en haut et en bas - à droite et à gauche.
Strobel : (exécute plusieurs fois ce mouvement).
Groening: Pliez le pouce droit. Que remarquez-vous dans le pouce?
Strobel: (après un moment) Une sensation légère.
Groening: Et dans les lombaires maintenant?
Strobel: Je ne ressens rien - c’est très calme là derrière.
Groening: Rasseyez-vous. Que se passe-t-il mainte- nant dans votre corps?
Strobel: Je ressens une impression de calme.
Groening: Mais que se passe-t-il maintenant?
Strobel Je ne pourrais rien dire à présent.
Groening Vous commencez à sentir une légère pression dans le postérieur.
Strobel Je ne ressens rien.
Groening Fermez les yeux et observez votre corps!
Strobel Les douleurs dans la colonne vertébrale sont parties, j’ai moins chaud.(Il se lève sans
difficulté)
Groening Comment vous leviez-vous d’habitude?
Strobel Très péniblement, j’étais complètement raide.
Groening Faites quelques pas!
Strobel J’avais des douleurs à l’aine, principale- ment en montant les escaliers, je n’arrivais
presque pas à monter car cela me faisait très mal, plus du côté gauche que du côté droit.
Groening Essayez de monter les escaliers en courant!
Strobel (se dirige vers les escaliers et, soudain, les monte et les descend en sautant. (Il est
très heureux).
Groening Exécutez des cercles avec la tête à gauche et à droite!
Strobel Cela grince comme s’il y avait du sable derrière.
Groening Comment est-ce maintenant?
Strobel Cela m’est plus facile.
Groening Les grincements ont-ils cessé?
Strobel Non - cela craque encore.
Groening Posez-y votre main. - Enlevez votre main!
Strobel (Il continue à bouger la tête).
Groening Cela diminue.
Strobel (Continue à faire ses mouvements de la tête). Oui cela va bien. (Groening s’occupe
d’autres patients).
Strobel C’est devenu facile. Je n’ai plus de douleurs dans les os du bassin non plus, toutes les
douleurs ont disparu.
Groening S’il vous plaît, Monsieur Strobel, montez encore une fois les escaliers.
Strobel (remonte et redescend rapidement les escaliers avec facilité).
Le cas Strobel fit grand bruit à Heidelberg et constitua l’une des pièces du dossier de la
première expertise. Patient: Strobel de Mannheim-Neckarau. Ceci est le compte-rendu de sa
maladie: Strobel, ouvrier de profession dans une câblerie, né le 30 janvier 1906, marié
depuis 1928, un enfant. A l’exception d’une pneumonie, n’a jamais été malade. Durant la
guerre, trois blessures par des éclats de grenade aux jambes et au bassin, accident grave en
1944. On avait l’impression qu’il s’était fracturé la nuque. Mais cela n’a jamais été le cas.
Prisonnier de guerre en 1945, puis libération en avril de la même année. En août 1945
apparaissent les premières difficultés dans la nuque, puis les douleurs à l’aine et pour finir les
troubles de la démarche.
Raidissement complet de la colonne vertébrale, incapacité de mouvoir la tête, douleurs
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http://www.bruno-groening.org/francais/brunogroening/ichlebe_buch.htm
importantes lors de la marche et de la montée d’escaliers: un cas typique de la maladie de
Bechterew.
Au début de la séance, il souffre beaucoup et n’arrive que péniblement dans le cabinet de
consultation. L’image 1 le montre avec plusieurs autres patients. Image 2: Groening
demande à Strobel de se lever et de soulever les jambes. Strobel exécute sans douleurs des
mouvements qui lui étaient impossibles jusque-là. Image 3: Strobel penche le buste en avant
et se redresse sans efforts particuliers. Image 4: il monte maintenant sans difficulté les
escaliers du grand hall d’entrée du "Rutenberghaus", il est délivré de l’oppression physique et
psychique qu’il a endurée durant de nombreuses années.
Visite de contrôle
Après le premier traitement effectué par Groening, les difficultés de la marche ont totalement
disparu. Le patient se sent bien."
Ceci était un petit extrait du périodique "Revue". Il est essentiel de préciser que les
expressions utilisées à propos de Bruno Groening sont des termes du langage médical - nous
ne discuterons pas de savoir si cela a été choisi volontairement ou involontairement. Le
périodique "Revue" informa le grand public de la façon suivante: "Groening soigne, la
première consultation de Groening, l’expérience de Groening, les succès de Groening, le
succès médical le plus intéressant... patient de Groening." Ce sont ces mêmes expressions
qui seront employées plus tard contre Bruno Groening pour obtenir sa condamnation. Et
durant de longues années, Bruno Groening s’est battu contre ce fait et avec raison, car sa
façon de faire n’avait rien de commun avec un traitement médical. Il ne traite pas,
n’expérimente certainement jamais et il a toujours reconnu le succès résultant de son
intervention comme venant de Dieu. Lors du dernier procès, il affirmait qu’il n’avait rien à
voir avec tout cela.
C’est la raison pour laquelle ce petit livre veut également, honnêtement et clairement,
contribuer à distinguer les notions exprimées les unes des autres. Une petite rétrospective du
début des événements s’imposait donc.
Et maintenant, écoutons à nouveau Bruno Groening s’exprimant au sujet du résultat de cet
examen effectué à huis clos à Heidelberg.
"Les contrôles médicaux ont abouti à un bon résultat. Comme me l’ont fait savoir le
professeur F. et le docteur W., mandaté par le professeur F. et porté volontaire pour ce
contrôle. Sur la base de ce résultat, on me donna la ferme assurance que je recevrais
l’autorisation d’exercer librement mon activité à l’avenir. On avait l’intention de mettre des
centres de guérison à ma disposition. Des médecins y travailleraient également, afin de
contrôler exactement tous les cas et de réunir ainsi d’autres confirmations, non seulement
pour le grand public mais aussi pour la médecine.
Dans ce contexte, les conditions financières et autres qui me furent dictées par le professeur
F. étaient telles que je ne pouvais les accepter. Il y eut, bien sûr, de nombreux entretiens à
ce sujet, également avec des personnes prêtes à financer ce projet. Je ne pouvais être
d’accord avec les propositions du professeur F. et j’ai dû les refuser pour les raisons
suivantes:
1. Ne possédant pas d’argent, je ne pouvais prendre d’engagement financier à son égard
car je n’aurais pas pu le tenir.
2. Je n’avais jamais eu l’intention de faire un commerce de toute cette affaire.
Tout cela représentait pour moi des conditions impossibles à accepter. D’autre part, je voulais
uniquement faire ce qui m’avait été donné de faire par vocation: aider les personnes en
détresse. Pour cela, j’étais prêt à me mettre à la disposition des médecins et des
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http://www.bruno-groening.org/francais/brunogroening/ichlebe_buch.htm
psychothérapeutes, mais jamais d’en faire un commerce.
Après l’examen médical à huis clos, le professeur F. m’a assuré que je recevrais un avis
d’expertise positif de sa part et du professeur W. Un tel avis ne m’a jamais été délivré. Au
contraire, tout fut interprété en ma défaveur.
Dans cette affaire également, j’ai dû constater, une nouvelle fois, qu’on attribuait la priorité
au côté lucratif. Qu’en était-il de la promesse formelle, que l’on m’avait faite, de pouvoir
exercer librement mes activités?
En 1951, lors de mon premier procès, le ministère public avait exigé un avis d’expertise de la
clinique universitaire de Heidelberg, mais le tribunal n’avait pas pu en tirer profit car les
réponses aux questions qu’il avait posées n’apparaissaient pas dans cette attestation. Cette
expertise me donne, encore une fois, la preuve que je devais me contenter du côté négatif,
car, du point de vue commercial, le projet ne s’était pas réalisé comme ces messieurs
l’avaient espéré. L’avis d’expertise a été rédigé sans que des recherches approfondies n'aient
été entreprises. Tous les éléments furent repris, y compris les éléments négatifs rassemblés
par le tribunal et encore non-élucidés. Cet avis d’expertise de ces "soi-disant" experts m’a
démontré une fois de plus la façon dont les hommes peuvent se comporter. De plus, cette
façon d’agir n’a fait honneur ni à la médecine, ni à la psychothérapie. Bien entendu, je ne fais
pas partie de ces gens qui ont tendance à généraliser. Au contraire, j’estime que le cas
présent constitue une exception et je suis capable d’y faire la part des choses.
Par la façon d’agir de ces médecins et psychothérapeutes, la presse avait maintenant
réellement beau jeu de présenter, sous une lumière négative, tous les éléments qui se
trouvaient à sa disposition."
La venue de Bruno Groening vue dans le contexte de son époque
En 1949 parut un livre consacré à Bruno Groening, cet ami toujours prêt à apporter son aide.
Après tant d’années, ce livre n’a encore rien perdu de son actualité et le regard qu’il jette sur
l’essentiel du grand événement a conservé toute son importance. Le journaliste Kurt
Trampler a écrit ce livre ayant pour titre: "La grande conversion". Les extraits suivants en
sont tirés.
"En 1949, il y eut peu d’événements en Allemagne qui suscitèrent une aussi grande attention
et un intérêt personnel aussi profond dans le grand public que tous les événements en
rapport avec Bruno Groening. La venue de cet homme n’est nullement classifiable dans la
conception d’une époque matérialiste. Cela est sans doute la cause profonde du débat
d’opinion acharné qui eut lieu autour de sa personne et de ses guérisons. Celui qui est tombé
sous l’emprise de la pensée matérialiste et ne croit qu’à ce que ses mains peuvent saisir ou à
ce que ses appareils peuvent mesurer, se montrera sans compréhension et aussi très
intolérant face à l’incompréhensible résultat de l’action de Groening. Par contre, celui qui a
conservé en lui le respect de l’insondable, du divin et qui ne se fie pas uniquement à sa
raison pour prendre les décisions de sa vie, celui-là s’efforcera au moins de rechercher avec
beaucoup de sérieux si la force de guérison de Groening provient de ces sources éternelles
situées au-delà de notre pensée. Il deviendra alors prêt à croire à des phénomènes dûment
observés par lui, mais pour lesquels il ne pourra trouver aucune explication dans son monde
familier ou dans la science.
C’est ainsi que l’apparition de Bruno Groening - peu importe les derniers points de vue le
concernant, lui et son oeuvre - contraint les esprits à se scinder en deux groupes: ceux qui
sont prêts intérieurement à reconnaître l’insondable comme réalité vivante et ceux qui
refusent d’y croire pour ces mêmes raisons.
Le sentiment que l’époque matérialiste court à son auto-destruction est fortement répandu
13
http://www.bruno-groening.org/francais/brunogroening/ichlebe_buch.htm
dans le monde actuel. Ici également, les opinions divergent. Les uns se laissent entraîner
vers cette catastrophe dans un abandon apathique ou bien, s’ils font partie des puissants,
espèrent survivre à celle-ci grâce à une certaine morale de grands carnassiers. Les autres, au
milieu du chaos, ont la conviction inébranlable d’entrer dans une ère nouvelle de la matière
vivante, qui redonnera à toute forme de vie un équilibre harmonieux et nous aidera à
retrouver un objectif commun dans un ordre supérieur. D’innombrables humains se posent la
question et le sens de leur vie est lié à cette réponse; ceci explique qu’il n’y ait pas que les
malades recherchant la guérison qui lèvent les yeux vers Groening. Egalement des personnes
en bonne santé se demandent si ces guérisons inexplicables sont des signes précurseurs
annonçant une ère nouvelle. Pour beaucoup de malades cette question est même plus
importante que leur propre guérison."
BRUNO GROENING
appelle les hommes à la
GRANDE CONVERSION
Le Traberhof près de Rosenheim
Le TE DEUM de Rosenheim
La rencontre de Groening avec des milliers et des milliers de personnes en quête d'aide
devant le Traberhof, près de Rosenheim, fut un événement d’un impact dramatique. Le
tournant d'époque dans lequel nous nous trouvons s’est révélé là dans une clarté symbolique.
Les personnes souffrantes, abondonnées, abattues par le destin, qui affluaient avec le dernier
espoir de trouver là consolation et guérison portaient toutes l’accusation contre le
matérialisme, dont elles représentaient dans leur misère noire, un témoignage indéniable de
son échec mortel. Abattues par la guerre et porteuses de milliers de blessures et de
souffrances, chassées de leur pays natal, seules dans le doute et la misère, elles sont venues
à Groening. Parmi ces personnes, peu d’entre elles furent sans doute conscientes d’avoir, au
sens pur du mot, délaissé une époque impie et franchi le seuil d’une ère nouvelle, celle de la
foi profonde où tout ce qui est vivant constitue une unité organique harmonieuse et liée
inséparablement à Dieu. Mais en tous ces êtres humains vivait sans conteste le
pressentiment de fuir la froideur et l’égoïsme de ce matérialisme éloigné de Dieu, ainsi que
celui de remettre leur destin en la bonté divine miséricordieuse en faisant appel au
guérisseur.
Les tableaux apocalyptiques des grands peintres du Moyen Age semblaient devenir réalité
quand on se laissait pénétrer par l’horreur qui avait amené ici toutes ces personnes. Que de
maladies et de blessures incurables, d'épaves psychiques et d’angoisses existentielles,
restées cachées dans les maisons, à cause de la gêne suscitée par la curiosité indifférente, se
montraient là, au grand jour, de façon inexorable et inévitable! Des femmes et des enfants
aux visages blafards, consumés par la fièvre, dans lesquels brillaient des yeux tourmentés qui
n’avaient même plus la force de pleurer; des amputés et des paralysés n’étant plus capables
du moindre mouvement; des personnes aux visages grimaçants et couverts de bave, agitées
d’affreuses convulsions nerveuses; d’autres encore, secouées par des pleurs sans retenue;
c’est par milliers et par milliers qu’on les avait transportés ici et qu’ils s'y trouvaient
rassemblés.
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http://www.bruno-groening.org/francais/brunogroening/ichlebe_buch.htm
Tout ce qu’ils avaient possédé en eux de force de vie, de force de travail, de bonheur et de
confiance, tout cela était enterré derrière les barbelés des camps de prisonniers, détruit sous
les ruines des maisons bombardées, resté derrière eux dans la patrie perdue.
Durant ces jours et ces semaines, je n’ai rencontré personne qui ne soit pas profondément
touché et impressionné par cette démesure de la misère et de la souffrance, personne qui
n’ait jamais pu imaginer qu’elle pût être aussi terrible. Celui qui de surcroît, avait pu jeter un
coup d’œil sur les innombrables requêtes exposant les doléances des demandeurs d’aide qui,
en raison de leur état de santé ou de leur manque de moyens, ne pouvaient se rendre auprès
de Groening, celui-là comprenait clairement que ces personnes, dont la longue attente dans
une foule compacte était le dernier espoir, n’étaient que les représentants d’une grande
masse de malades, de mutilés et de désespérés, que l’on trouve partout là où la guerre et la
raison d’Etat, la haine et la méfiance décident du destin des peuples. Bien sûr, parmi toutes
ces personnes, il y en avait beaucoup dont les maladies se seraient également déclarées en
temps de paix. Cependant la majorité de ceux qui cherchaient de l’aide étaient les vicitimes
de l’anéantissement de l’humanité scientifiquement très développée et du stress psychique
presque insupportable du monde moderne. La plupart de ces personnes étaient des rapatriés,
des mutilés, des sinistrés, des réfugiés, fatigués de courir les instances administratives avant
d’obtenir une aide misérable et un abri dans des baraquements ou des logements surpeuplés.
Dans les nombreux offices administratifs, elles avaient été traitées commes des numéros et
n’y avaient trouvé la plupart du temps que des visages maussades et indifférents et non la
chaleur de la serviabilité humaine. Et trop souvent, elles avaient pu constater que l’on
donnait plus facilement au riche qui pouvait encore donner, qu’au pauvre qui ne possédait
plus que le fardeau de sa misère.
Ces personnes, qui là attendaient Groening, ne faisaient plus partie des crédules et n’étaient
plus capables de s’enthousiasmer facilement. La plupart d’entre elles étaient devenues
indifférentes, sceptiques, apathiques mais très soupçonneuses à l’égard de toutes les
injustices, de toutes les belles paroles et ne pouvaient plus être convaincues que par des
actes charitables.
C’était durant les jours et les nuits qui précédèrent la grande guérison du 9 septembre Groening se trouvait à ce moment-là dans le nord de l’Allemagne - que les premières
guérisons à distance se produisirent parmi les personnes qui attendaient. Sous l’effet de
l’impression grandiose de pareils événements, un changement s’effectua lentement au sein
du cercle des malades: sous leurs yeux s’était manifestée une force pour laquelle il n’existait
plus aucune explication humaine, et cette force avait apporté de l’aide là où plus personne
n’avait pu le faire.
Ces témoins n’étaient pas des savants essayant d’analyser un "miracle" et de le mettre en
accord avec leurs livres. Ils n’étaient rien d’autre que des gens ayant besoin d’aide, n’ayant
pu en trouver nulle part ailleurs, des gens ayant traversé toutes les phases de la souffrance
et de l’épreuve. Et c’est pourquoi, en cet instant, ils étaient mûrs pour reconnaître en cette
guérison la main de Dieu, mûrs pour faire l’expérience de sa force divine qui leur donnait là
un signe pour les faire sortir de tout le mécanisme rigide de l’ère matérialiste. Eux, les plus
pauvres d’entre les pauvres, étaient riches en cette heure, car ils ressentaient dans leur coeur
une transformation qui reste toute la vie inaccessible à certains riches.
De nouveau, l’obscurité profonde de la nuit enveloppa les milliers de gens qui attendaient.
C’est alors que quelques-uns commencèrent à réciter des paroles qu’ils n’avaient peut-être
plus prononcées depuis longtemps, et de plus en plus de personnes se joignirent à eux dans
la prière jusqu’à ce que, tous ensemble, ils se mirent à réciter:
Notre Père, qui es aux cieux.....
Puis résonna, solennel et grave, le TE DEUM.
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En cette heure émouvante, un miracle avait lieu, qui était peut-être encore plus grand que la
guérison des membres paralysés et des nerfs éprouvés:
des hommes avaient retrouvé le chemin qui mène à Dieu.
Lorsque le lendemain après-midi, Bruno Groening se tint devant les personnes cherchant
assistance, il les trouva purifiées intérieurement, comme jamais auparavant, et prêtes à
recevoir la guérison. Pendant près d’une heure, il demeura silencieux devant la foule en
prière, endossant leurs souffrances pour les transformer. Puis, tandis qu’il prêchait la parole
de Dieu, le Père et le Médecin de tous les hommes, des scènes bibliques devinrent réalité.
Des malades se levèrent de leur civière, des paralysés jetèrent leurs béquilles et se mirent à
marcher, un enfant aveugle recouvra la vue. Sans arrêt retentissaient des cris de
remerciements qui témoignaient de nouvelles guérisons dont bien sûr une partie seulement
était visible. Deux mois plus tard et bien longtemps encore après, on continua à signaler des
guérisons qui eurent lieu ces jours-là ou qui étaient encore en cours.
Du haut de la terrasse du Traberhof, un de nos meilleurs médecins fut témoin de cet
événement. Sous l’effet d’une émotion intense, il reconnut avoir tiré de ces instants une leçon
pour la vie, à savoir la certitude que l’homme n’est rien sans la grâce de Dieu et qu’aucune
connaissance, aucun savoir-faire ne peut conseiller l’homme au sujet d’une guérison, si celuici ne se montre pas humble face à cette grâce.
De nouveau, la nuit tomba. Bruno Groening, qui avait voyagé plusieurs jours sans dormir,
s’était retiré pour une courte pause avant de s’occuper une fois encore, l’un après l’autre, des
cas graves. Avec une expression qui rayonnait la bonté et la compassion, il était à l’écoute de
ceux qui venaient le voir pour obtenir de l’aide.
Dans la pièce le silence régnait, et aucune personne n’était en état d’exprimer les sentiments
qui nous agitaient tous. Mais, de dehors, nous entendions comme une réponse à nos pensées
d’espoir et à nos questions:
Que Ton règne vienne!
Nul besoin de chercher aide et guérison pour celui qui ne veut pas entendre la
Parole
En 1949, le docteur Trampler a déjà reconnu, avec beaucoup de justesse, le secret qui se
trouve dans la parole de Bruno Groening, secret qui, après toutes ces années, est et restera
pour nous, les amis d’aujourd’hui et de demain, la clé qui permettra de faire l’expérience de
la force divine. Dans son livre "La grande conversion" nous lisons:
"Comme nous l’avons constaté précédemment, dans tout le conflit d’opinion qui a eu lieu
autour de la personne de Bruno Groening, les journalistes, les médecins, les spécialistes en
sciences naturelles ont sans cesse tenté de percer les mystères de la force de Bruno Groening
en partant de recherches effectuées au sujet des guérisons constatées, mais tout en restant
dans la sphère habituelle de leur raisonnement. Curieusement, la source la plus proche de
l’enseignement qu’il nous a transmis n’a été que très rarement utilisée:
les propres paroles de Bruno Groening.
On a pris l’habitude de considérer de facon superficielle ses paroles et ses conversations
comme étant un phénomène secondaire par rapport à ses guérisons et qui auraient tout aussi
bien pu être supprimées. On n’a pas pris conscience qu’il donne à travers elles la seule clé
donnant accès à la compréhension de tout ce que nous voyons avec étonnement se dérouler
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http://www.bruno-groening.org/francais/brunogroening/ichlebe_buch.htm
autour de lui et que nous considérons comme des événements inexplicables. Plus d’un
malade qui avait ressenti la force curative lors d’une visite chez Groening, n’obtint cependant
pas la guérison. Et cela est dû, c’est ma conviction profonde, au fait qu’il a négligé de
recueillir consciencieusement les paroles du guérisseur et de les prendre à coeur. Ces paroles
- et chacune d’elles est suffisamment importante pour être pesée et examinée sérieusement ont une signification tellement émouvante et déterminante dans les guérisons de Groening
qu’on pourrait presque dire: Nul besoin de chercher aide et guérison pour celui qui ne veut
pas entendre la parole, car la parole est la force conductrice et dirigeante qui permet de
conserver la guérison en soi. "Je vous donne à savoir..." lorsque Bruno Groening débute un
message par ces paroles, ce n’est pas une tournure habituelle mais cette expression signifie
ceci: il offre un cadeau à ses auditeurs, il leur donne un peu de la nature de sa force, qu’ils ne
pouvaient peut-être jusque là que soupçonner et pressentir, mais qu’ils pourront désormais
connaître.
Ecoutons ce qu’il dit lui-même de ses guérisons dans son discours au Traberhof, le soir du
27.08.1949.
Qui reçoit la guérison et qui a droit à la guérison?
Seul, celui qui porte en lui la foi divine et qui vit avec elle. Il existe aussi des
individus ayant perdu la foi depuis des années ou l’ayant laissée de côté ou au
contraire l’ayant trainée dans la boue. Je vous fais savoir que vous êtes tous, où
que vous viviez dans ce monde divin, des enfants de Dieu. Le seul médecin, le
médecin de tous les hommes est et restera notre Seigneur.
Seul Lui peut aider. Il n’aide que celui qui a trouvé le chemin vers Lui ou bien,
comme je l’ai déjà dit, celui qui est prêt à le prendre, celui qui laisse pénétrer la foi
en lui et celui qui est prêt à vivre avec elle. Vous ne devez pas croire en ce petit
Groening mais vous devez m’accordez votre confiance et remercier le Seigneur pour
Sa grande Oeuvre, Sa grande puissanc et et Sa magnificence. Je ne veux pas de
remerciements. Je ne les mérite pas. Non. Je fais exactement mon devoir, comme
vous, vous faites le vôtre en exerçant votre profession. Cela dépend de l’homme luimême, de la façon dont il s’est libéré pour recevoir la guérison. Cela veut dire qu’il
doit être pur. Il doit savoir qu’on ne blasphème pas Dieu. Il doit se sentir relié au
Seigneur et engagé à vivre avec Lui."
Au cours de conversations privées, j’ai aussi entendu Groening dire très souvent qu’il porte la
responsabilité devant Dieu de réaliser "la guérison par la pure force divine" des personnes
souffrantes qui ont, au moins, la bonne intention de vivre conformément aux lois divines, et
d’exclure de la guérison celles qui ne sont pas disposées à renoncer au mal. Il disait: "Je
pourrais également effectuer une guérison de masse en disant: tous les malades d’une ville
ou d’un pays sont guéris! Mais, ce faisant, n’y aurait-il pas plus de pertes que de gains? Parmi
les malades, les mauvaises personnes seraient-elles alors disposées à se convertir?
N’abuseraient-elle pas à nouveau de la santé retrouvée? Non! L’homme doit d’abord réaliser
une conversion intérieure, il doit d’abord être disposé à extirper le mal en lui et à trouver le
chemin vers Dieu. C’est alors seulement qu’il est digne d’obtenir la guérison".
Les adversaires de Groening se sont élevés avec vigueur contre cette opinion et signalèrent le
danger que chaque malade, non guéri par Groening, se sente alors renié par Dieu et puisse
souffrir encore plus qu’auparavant sous l’effet de cet accablement psychique. Groening luimême rejette résolument cette interprétation malveillante. Celui qui prend l’habitude de
peser exactement les mots ne peut tirer qu’une seule interprétation des paroles de Groening:
il exclut systématiquement de la guérison les personnes mauvaises, les blasphémateurs. Cela
ne veut cependant pas dire que tous les autres aient été effectivement guéries. Cela signifie
seulement qu’elles ont été admises à demander la guérison. Pour savoir si celle-ci se réalise
vraiment dans chaque cas particulier, il existe encore toute une série de critères qui se
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trouvent au-delà du jugement sur les patients. De ces questions, Groening n’aimait pas
tellement parler, même dans un cercle d’amis intimes.
Au sujet des causes de la crise que l’humanité connaît de nos jours, Groening disait au
Traberhof, le soir du 31 août 1949.
Il y a des siècles que l’homme s’est détaché de la Nature, de la foi en Notre
Seigneur. Chacun croyait pouvoir se débrouiller seul. Chacun croyait: Nous sommes
maintenant sur cette terre, nous allons nous y installer comme nous l’entendons et
nous arriverons bien à nous débrouiller. Mais je vous fais savoir que personne ne
peut être aidé sans Notre Seigneur. Et celui qui croit pouvoir se passer de la Nature
que le Seigneur a si magnifiquement créée pour nous, celui-là peut s’en aller où il
veut. On a pensé que l’on arriverait à se différencier l’un de l’autre en tournant le
dos à la Nature et en escaladant les degrés de la culture. Là se trouve la faute, c’est
l’origine de tout, c’est cela qui manque à l’homme: la Nature. Retournez à la Nature!
Retournez à Notre Seigneur! Retrouvez la foi en la bonté de l’homme!
Jusqu’à présent, la haine et la jalousie ne se trouvaient pas seulement entre les
Allemands mais entre tous les peuples de la terre. Ceci aussi doit avoir une fin un
jour, mais cela ne cessera que lorsque tout homme aura retrouvé le chemin de la
foi. Alors, il n’y aura plus de haine entre les peuples de la terre. Et la paix mondiale
sera ainsi assurée."
Le livre "La grande conversion" peut apporter une réponse aux nombreuses questions qui se
posent au sujet du chemin qu’a suivi notre ami secourable, vu que Bruno Groening avait déjà
fortement esquisssé, dès le début, les vérités fondamentales de son enseignement. C’est
pourquoi nous voulons évoquer les questions suivantes et prêter beaucoup d’attention aux
réponses que Bruno Groening a données en 1949. Elles sont fixées dans le livre "La grande
conversion."
Ce que notre ami, ce grand thaumaturge, attend de tous ceux qui veulent obtenir la guérison,
il l’a dit dans la soirée du 27 août 1949 au Traberhof:
"Vous devez être humains envers les hommes. Aime ton prochain comme toi-même!
Pas de haine, pas de fausseté, ne faites de mal à personne! Vous devez tous être
bons, bons les uns envers les autres. Vous devez savoir que vous faites partie
intégrante des autres, que vous soyez pauvres ou riches. Ne soyez jamais envieux!
L’un possède quelque chose et l’autre n’a rien. La meilleure et la plus grande
richesse n’est pas l’argent, comme vous le pensiez, mais la santé. La santé c’est
tout, c’est plus que l’argent. Et c’est pourquoi, vous n’avez pas le droit de dire d’une
autre personne, qui possède un peu plus d’argent, qu’elle est riche."
Au sujet de la religion et de la confession, Bruno Groening a dit ceci le 17 septembre 1949 à
Rosenheim:
"Il suffit seulement de m’apporter la confiance, pas uniquement en ma présence
mais partout, peu importe où l’homme se trouve. Mais le plus difficile pour l’homme
c’est de s’abandonner vraiment à la foi en Dieu qui existe en lui et de vivre en
conformité avec elle. Cela ne doit pas seulement être comme les hommes l’ont cru
jusqu’à présent, aller une fois par semaine, le dimanche, à l’église pour prier et
voilà le problème réglé pour une semaine, leur permettant ainsi, le reste du temps,
de se conduire comme bon leur semble. C’est faux. Lorsque je dis que je crois en
Dieu, alors je dois être un homme conforme à ma foi, je dois être un exemple, je
dois montrer que je suis un homme de bien."
Entre-temps, une personne venant d’obtenir la guérison le remercie. Groening continue en
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http://www.bruno-groening.org/francais/brunogroening/ichlebe_buch.htm
ces termes:
"Le remerciement ne m’est pas dû. Le remerciement appartient à Notre Seigneur.
Remerciez Dieu toute votre vie! Prouvez que vous êtes réellement un homme
croyant en Dieu! Allez dans la maison de Dieu et priez avec recueillement. Pas
comme jusqu’à présent, pas comme certaines personnes, ou peut-être même
plusieurs qui n’y sont allées que pour voir les habits que l’un ou l’autre portait ou
pour parler de lui et de beaucoup d’autres choses peu reluisantes; j’ai vu ceci de
mes propres yeux et j’ai entendu de mes propres oreilles. On ne doit pas faire cela.
Lorsqu’on se rend à l’église, il faut pieusement remercier Dieu pour tout le bien qu’il
a fait aux hommes."
De ces paroles de Bruno Groening ressort le refus de toute formation de secte autour de sa
personne. Il envoie les hommes prier dans les églises de leur religion. Il exige d’eux un
approfondissement de leur vie religieuse et attend d’eux une véritable pratique du
christianisme ou, comme il le disait lui-même, une "vie chrétienne loyale et active". C’est
ainsi qu’on a toujours pu constater que ses auditeurs se sentaient fortifiés non pas dans une
conviction religieuse nouvelle ou adaptée, mais dans leur propre conviction religieuse, qu’ils
voyaient une preuve visible de leur foi dans les guérisons, qu’ils accompagnaient les
guérisons des prières de leur église sans que personne n’y trouve rien à redire.
"Je veux vous savoir tous bons et croyants" disait-il souvent à ses auditeurs. Il met en garde
les personnes guéries contre la puissance du mal et il attire leur attention sur le fait qu’il ne
faut pas seulement reconnaître le Mal sous son aspect répugnant mais aussi et encore
beaucoup plus, sous son aspect séduisant, peu importe la dissimulation.
Il répondit un jour à ma question: "Aujourd’hui, il en est ainsi, les neuf dixièmes de
l’humanité sont prisonniers du Mal. Je dois tout inverser. Je dois les arracher au Mal afin que,
finalement, les neuf dixièmes soient bons." Il considère le rôle du Mal en tant qu’adversaire et
mesure du Bien comme éternel. Il y aura toujours des hommes qui vendront consciemment
leur âme au diable de telle sorte qu’ils ne pourront plus être sauvés. Par contre, Groening
pense que la plupart des hommes qui font et qui ont fait des actes répréhensibles sont
victimes d’influences fâcheuses du monde matériel ainsi que de leurs propres faiblesses et
que d’une certaine façon ils portent en leur coeur le désir du Bien. Ce sont eux qu’il désire
aider tout spécialement.
Au cours d’une semblable conversation sur le Bien et le Mal, j’ai un jour posé la question du
libre arbitre. Bruno Groening, avec une détermination très précise, a rejeté la moindre
entrave au libre arbitre humain: "J’ai le droit d’aider un être humain à trouver la voie vers le
Bien, mais je ne peux prendre cette décision pour lui ni le contraindre au Bien. Chacun doit
trouver son chemin seul". C’est justement pour ne pas porter atteinte à cette liberté de
décision de l’homme qu’il rejette la suggestion et l’hypnose et les considère comme quelque
chose de satanique.
Ce que disaient ces personnes, les plus pauvres parmi les pauvres, celles atteintes d’un mal
‘incurable’ et qui attendaient Groening devant le Traberhof, montre aussurémemt que
c’étaient justement elles qui avaient, dans une fidélité et un attachement touchants, le plus
de sympathie pour lui. En plus du traitement thérapeutique proprement dit, elles se sentaient
heureuses et sécurisées de rencontrer au moins une fois une serviabilité complaisante sans
devoir faire la preuve préléminaire de leur état de nécessité, sans formulaires, questionnaires
administratifs et formalités diverses. Et surtout les pauvres qui vivaient dans la honte - ne
pouvant trouver de l’argent pour leur santé et n’ayant pas appris à en demander aux autres ont ressenti avec une gratitude infinie la grandeur humaine d’un homme désintéressé qui les
aidait sans même leur demander leur nom. Celui qui ne connaissait pas encore très bien
Groening lui posait en premier la question: "Quelles maladies pouvez-vous guérir?"
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http://www.bruno-groening.org/francais/brunogroening/ichlebe_buch.htm
Groening explique qu’il peut en principe guérir toutes les maladies mais qu’il ne peut pas
aider chaque personne. Pour quelques maladies particulièrement graves, il s’agit toutefois de
voir à quel stade de la maladie la personne se trouve. Il y a des maladies qu’il peut
"annihiler" pratiquement en quelques instants. Par contre, d’autres personnes doivent se
préparer à de longues périodes de métamorphoses. Il explique: "Je dois ramener à la vie ce
qui était déjà mort depuis longtemps. Ce n’est pas toujours tout de suite que l’on sent une
nouvelle vie s’éveiller. Souvent un laps de temps assez long peut s’écouler et puis
brusquement cela arrive. Si toutefois entre-temps, la personne ne s’est pas laissée
contaminer par le mauvais esprit du doute et du manque de confiance". A ces personnes
cherchant assistance et devant prendre en compte une longue période d’attente, il dit
volontiers: "La réciproque a aussi de la valeur". Dans la pratique, cette parole revient sans
cesse. Son but est d’expliquer à celui à qui elle s’adresse qu’une transformation est en train
de s’effectuer; et que ce qu’il en retirera dépend uniquement de lui. C’est de la façon suivante
qu’il a terminé un de ses discours: "Vous avez obtenu ce pour quoi vous êtes venus. Cela
dépend maintenant de vous-même comment vous allez le garder."
Garder la santé exige incontestablement de la personne guérie une foi et une discipline
personnelle d’une grande envergure. C’est de ce point critique que dépend la stabilité de la
santé recouvrée.
Souvent, la douleur régulatrice perturbe aussi les personnes cherchant assistance. Bruno
Groening dit que la douleur régulatrice a sa raison d’être. Lorsque celle-ci apparaît, certaines
personnes croient souvent qu’il s’agit d’un retour de la maladie. Alors, elles s’effraient et
disent: c’est encore pire, allons chez le médecin. Groening: "C’est pour cela que j’attire votre
attention. Lorsque la douleur de régulation apparaît, supportez-la. Rien de grave n’arrive,
mais c’est seulement l’homme qui guérit."
Il est autre chose qui fait aussi partie de cette confiance nécessaire. Les personnes, cherchant
aide et assistance, peuvent en toute tranquillité croire Groening quand il leur dit que la force
curative continue d’agir progressivement d’elle-même en elles, même si celles-ci ne l’ont
captée qu’une seule fois, et que Groening comme il le dit lui-même, est toujours présent
auprès des malades et continue à aider, même si les distances sont considérables entre lui et
elles. "Celui qui a confiance peut maintenant rentrer chez lui et que celui qui doute reste ici."
Ces mots, ils les a répétés maintes fois aux personnes cherchant assistance lorsqu’elles
s’imaginaient sans cesse pouvoir recevoir encore plus en le suivant partout et en l’assaillant
de toutes leurs demandes. En réalité, elles perturbent le processus de leur guérison par la
précipitation et la nervosité, et, même si elles voient Groening tous les jours, elles obtiennent
de cette manière beaucoup moins qu’une quelconque autre personne qui se recueille, humble
et croyante avec peut-être la boule d’étain dans la main. C’est le chemin intérieur qui conduit
au but! C’est aux personnes humbles et confiantes, aux personnes croyantes que Dieu donne
tout - cette exhortation, Groening l’a donnée un jour aux personnes cherchant aide et
assistance, et il s’adressait clairement à ceux qui exigeaient de lui aide et force curative,
comme des souscripteurs d’assurance demandent une contrepartie pour les primes qu’ils ont
payées, ou qui voulaient lui donner des instructions sur la façon dont il devait remplir sa
mission (naturellement, en commençant par eux ).
Beaucoup de questions reviennent constamment au sujet des boules et objets
‘imprégnés’ (objets dans lesquels Bruno Groening a fait entrer par sa volonté la force de
guérison).
Celui qui possède la maturité et la capacité de concentration pour se recueillir, celui-là ne
sera pas dépendant de la présence physique de Groening pour obtenir sa guérison. Il sentira
distinctement la présence métaphysique de celui-ci dans chaque objet imprégné et même,
bien des fois, grâce au lien de la pensée. D’après les propres paroles de Groening, la boule
d’étain à effet curatif (ou tout autre objet imprégné) apporte la réalité de sa présence
continuelle d’une part et le lien aux rayonnements curatifs divins d’autre part. Tous les deux
sont donc indispensables au processus de guérison.
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http://www.bruno-groening.org/francais/brunogroening/ichlebe_buch.htm
Groening: "Lorsque j’ai touché une boule d’étain - une petite réplique de notre monde - tous
les rayonnements dont notre terre est entourée pénètrent dans cette boule et ils conduisent
l’homme et le rayonnement divin à une union qui ne s’épuise jamais." A partir du moment où
une personne prend cette boule dans sa main, un renouvellement total est suscité. Tous les
centres de stimulation du système nerveux humain sont réactivés de sorte que la circulation
sanguine est également stimulée. Toutes les maladies organiques et des membres sont
combattues par les rayons curatifs qui vainquent la maladie, même s’il s’agit de maladies
aussi graves que la tuberculose ou l’ostéomyélite ou même des altérations des vertèbres et
des os, ainsi que du cancer au stade initial. Il n’y a rien qu’on ne puisse combattre avec la
boule. Groening rejette une objection que j’ai déjà soulevée: "Certes, il y a des gens qui sont
bons et croyants et qui n’obtiennent d’abord aucun résultat avec la boule. Leur erreur se
trouve dans leur impatience. Chez beaucoup de personnes, le nerf du sentiment est tellement
émoussé ou paralysé qu’en premier lieu il doit être rappelé à la vie. Ce processus peut durer
des minutes, des heures, des jours et des semaines jusqu’à ce qu’une nouvelle vie puisse se
manifester. Mais la force qui émane de la boule commence toutefois à guérir dès l’instant où
celle-ci est touchée pour la première fois. Seulement, au début, le malade n’a pas encore pu
la percevoir lui-même.
Lors de l’utilisation de toutes sortes d’objets imprégnés, il est important de tenir également
compte, en plus de la préparation intérieure, d’une formalité qui est très importante, même si
elle peut sembler insignifiante. On doit s’asseoir sans s’adosser et sans croiser ni les jambes
ni les bras. Selon l’interprétation de Groening, le contact des mains entre elles provoque un
court-circuit du courant vital dans la partie supérieure du corps. Des jambes croisées ou qui
se touchent entraînent le même phénomène dans la partie inférieure du corps. Celui qui,
habituellement, commet une telle erreur peut à la longue s’attirer des maladies très
désagréables.
Je lui ai aussi demandé s’il emmènerait un jour sa force avec lui dans la tombe. Sa réponse:
"Quand je ne serai plus sur cette terre en tant qu’homme, c’est-à-dire quand j’aurai
abandonné mon corps, l’humanité sera arrivée au point où chacun pourra, par lui-même,
recevoir aide et guérison".
La grande conversion
La seule présence de toutes les personnes ayant besoin d’assistance devant le Traberhof à
Rosenheim constitue une accusation d’une force brutale contre une époque désespérée et
malheureuse. Cette accusation se retrouve dans les lettres adressées à Groening - plus de
250 000 - et souvent encore d’une manière bien plus bouleversante lorsqu’on lit entre les
lignes. Le développement technique et matérialiste mène par la spécialisation à une
séparation de l’unité de toutes les espèces vivantes, et les grandes découvertes servent en
premier lieu à donner, comme jamais par le passé, une grande diffusion à la volonté
destructive.
Nous devons passer de l’ère mécanique à une ère de la vie où les forces de la technique ne
seront plus, au sens large du mot, les démons mais les serviteurs de l’humanité et où les lois
issues des grandes religions établies seront à nouveau valables dans les relations entre les
particuliers comme entre les peuples.
La prédiction de Groening signifie que les hommes, de son vivant encore, apprendront à se
guérir eux-mêmes grâce à la force captée par son intermédiaire. Cependant, entre ce présent
et ce futur qui verra la guérison des hommes, la grande conversion doit se réaliser.
En quoi cette conversion doit-elle consister et où nous mènera-t-elle? Ceci, nous le
reconnaîtrons le plus clairement, en cherchant où nous a réellement conduit le mauvais
chemin que nous suivons depuis longtemps.
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http://www.bruno-groening.org/francais/brunogroening/ichlebe_buch.htm
Mais qu’un homme d’une grandeur inconnue puise le courant qui guérit, qu’il détienne le
pouvoir de communiquer partout cette force vitale à chaque objet qu’il touche et qu’il veuille
uniquement, avec cette force qui repose dans sa main, détourner les hommes de leur illusion
suicidaire du matérialisme pour qu’ainsi ils reconnaissent la réalité de l’existence d’une force
qui leur est supérieure, cela peut être l’un des signes avant-coureurs par lesquels se
manifeste un véritable changement d’époque. Car tous les centres atomiques avec leur
armée d’employés et de savants ne possèdent pas la faculté de créer cette force du Bien et
de la guérison qui s’échappe d’une seule boule touchée par la main de Groening et qui
s’infiltre dans le corps des personnes croyantes."
Ce furent les paroles du docteur Trampler.
Groening - un film documentaire
C’est entre le 15 août et le 29 septembre 1949, durant les grands événements qui se
déroulèrent au Traberhof près de Rosenheim, que le film fut tourné.
En 1974, l’enseignement de Bruno Groening est encore gardé par un petit nombre d’amis et
de personnes cherchant aide et assistance. Dans la conscience de l’opinion publique, le nom
est encore refoulé. Mais que Bruno Groening n’ait pas mis la lampe sous le boisseau, cela
ressort clairement de son attitude positive au sujet du film documentaire tourné en 1949. Il
n’était pas intéressé par des publications élogieuses dans les revues cinématographiques
mais par la vérité. Ce fut une étape dans la vie de notre ami si prompt à aider les autres, et
elle contribue de beaucoup à comprendre le vouloir et les aspirations de Bruno Groening si
nous l’examinons avec la sérénité intérieure.
Dans la revue "Filmkurier"
GROENING
L’homme au grand jour!
Un film que chacun doit voir
Film documentaire, Production: Rolf Engler-Film
Musique: Georg Engler
Distribution: Herzog-Film GmbH
Caméra: Bert Höchst, Hans Lutz
Régisseur: Gerhard Schindler
Un extrait de la revue "Kurier"
"Groening, on l’a dénommé le "Messie de Herford". Groening, un homme d’une profonde
religiosité, a rejeté loin de lui cette dénomination.
En présence d’une foule innombrable et sous les regards sévères des hauts représentants de
la faculté de médecine, il a réalisé des guérisons dont le caractère exceptionnel a été prouvé.
On pourra compter par millions les personnes qui croiront en lui. Ce film documentaire sur
Bruno Groening intéressera des millions de gens car il montre, dans des scènes envoûtantes
et sur un ton sobre de reportage, le travail singulier de Groening au milieu d’une humanité
malade et souffrante.
Sur le visage de cet ascète amaigri, nous voyons et reconnaissons la tension pleine de force,
la profonde concentration dans la tâche afin d’apporter un soulagement à une personne
souffrante ou ayant besoin d’aide. Nous assistons aux discussions animées, à l’égarement de
ses yeux dans un infini lointain...Qui est l’homme vers qui se porte sans discontinuer cet
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http://www.bruno-groening.org/francais/brunogroening/ichlebe_buch.htm
immense intérêt et dont le monde de la médecine commence à dire qu’il est un "homme sans
égal?"
Les titres:
"Un homme du peuple"
"La force curative de sa volonté"
"Groening entre les sceptiques et les partisans"
"Groening, le médecin des âmes"
Et Bruno Groening écrit lui-même la préface à ce sujet:
"Le film, qui expose de façon authentique ma méthode de guérison, porte mon nom.
Je suis heureux qu’il donne la possibilité, par son caractère documentaire, d’éclairer, sans
préjugés, l’opinion publique sur tout ce qui a été décrit, rapporté et raconté sur moi, sur mon
activité, sur mes réussites et mes prétendues limites.
Que par la restitution objective des événements à mon sujet, le film puisse éclairer et être un
pionnier en la matière pour ce que je m’efforce de faire du plus profond de mon coeur et avec
une assiduité infatigable:
Aider et guérir les hommes!
Bruno Groening"
Le chemin de Bruno Groening
Lorsqu’il fut arrivé au sommet - le monde entier était au courant de son action - deux
chemins s’offrirent à Bruno Groening: le chemin qui ferait de lui l’homme le plus riche de la
terre, celui qui lui apporterait la célébrité et la gloire, ou celui de l’humilité.
A partir du jour où Bruno Groening fut trainé dans la boue par le grand public, certaines
personnes ont reconnu avoir trouvé en lui un homme différent de tous les autres. C’est cela
qui peut permettre de devenir célèbre et de gagner beaucoup d’argent. Et c’est la raison pour
laquelle il y eut toujours des gens qui se sentirent attirés par Bruno Groening et qui le
pourchassèrent sans cesse de leur prétendue serviabilité. Sa vie durant, ils l’enjôlèrent et lui
rendirent la vie difficile, à tel point qu’il ne pouvait presque plus la supporter. Argent et
célébrité?
Dans le premier exemplaire de l’année 1950, l’éditeur du périodique "Die Umkehr" (la
conversion) écrit entre autres, ceci: "Il serait facile à Groening de devenir l’homme le plus
riche de la terre si la santé lui était achetable. On ne le lui reprocherait vraisemblablement
pas, car sa façon d’agir serait bien dans l’air du temps. Le fait qu’il ne demande pas d’argent
mais qu’il attende une conversion intérieure, un réel changement de vie des malades venant
à lui, fait sauter les repères sur lesquels se basent ses contemporains et est rendu suspect
aux yeux de ceux qui ne peuvent comprendre qu’un homme du vingtième siècle se
désintéresse de l’argent".
Que cherche Bruno Groening? Il veut aider, guérir et ramener les hommes à Dieu. Lui-même
a dit: "Je veux vous savoir tous bons et croyants. Je veux que vous retrouviez le véritable
instinct divin que vous avez perdu. Ma mission est d’atteindre cet objectif." Il cherche un
chemin afin de pouvoir oeuvrer librement et sans contrainte. C’est dans ce but qu’il cherche
des personnes capables de l’aider.
Que lui ont proposé ceux qui "l’aidèrent"?
A Herford, la succursale de Bielefeld de la société Pharmadyn, sous la direction du professeur
B., membre du comité directeur, proposa de rechercher d’autres membres qui feraient alors
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http://www.bruno-groening.org/francais/brunogroening/ichlebe_buch.htm
automatiquement partie du "Cercle des Amis de Bruno Groening", sans aucun paiement de
cotisation. C’est ainsi que le 12 juillet 1949, à Herford, Wilhelmplatz n°7, il a été convenu ce
qui suit:
1. Bruno Groening devra partiquer plus de cent traitements, éventuellement des
guérisons, en présence et avec l’aide de médecins spécialisés reconnus
scientifiquement. Toutes les conditions nécessaires à l’obtention d’un avis objectif
devront être réunies par les médecins précités.
2. Munis de ces résultats, le professeur B., qui sera à l’avenir mandataire de Groening
(Cercle des Amis), ainsi que Groening tiendront ensemble des conférences sur la
maladie et la guérison dans toutes les villes des trois zones occupées et ils paraîtront
ainsi devant le public.
3. Des "centres de guérison" devront être construits pour les patients en quête de
guérison auprès de Bruno Groening (ceux-ci approchent déjà aujourd’hui le nombre de
100.000); et si cela s’avère nécessaire, il en faudra plusieurs!
Comme nous l’avons déjà appris, après le résultat favorable lors du contrôle médical effectué
à la clinique de Heidelberg, Bruno Groening avait obtenu la ferme assurance qu’à l’avenir il
n’y aurait plus d’obstacle pour l’exercice de son activité. Des centres de guérison seraient mis
à sa disposition et des médecins y exerceraient également. De cette façon, ceux-ci pourraient
contrôler, avec le plus de précision possible, tous les cas qui se présenteront afin de recueillir
des attestations supplémentaires, non seulement pour le grand public mais aussi pour le
monde médical.
Pour finir, Bruno Groening accepta une proposition complètement différente qui lui fut faite
par la famille Harwart. Celle-ci lui proposa de venir au Traberhof sans aucune obligation
financière de sa part, et Bruno Groening désigna cet endroit comme centre de guérison.
La demande pour l’obtention d’autres centres de guérison était grande et, à cette époque, les
collaborateurs de Bruno Groening lui promirent d’en créer. Plusieurs propositions lui furent
faites.
L’association des Amis des films culturels de la ville de Zürich s’est efforça de populariser
Bruno Groening en Suisse, en faisant publier, dans un journal suisse, l’annonce suivante
accompagnée d’une photo.
Groening continue de guérir!
C’est ainsi que se présentent les nouvelles manchettes des éditions spéciales en
Allemagne.
Vous aussi, voyez ce rapport objectif et très intéressant des faits concernant Bruno
Groening, établi sous le contrôle sévère des médecins et des autorités, et forgezvous une opinion personnelle sur cet homme qui tient en haleine des centaines de
milliers de personnes par sa méthode inédite de guérison. Film en matinée, à 10.30
heures, dimanche prochain (10ème projection)
Le 4 mai 1950, un article de presse paraît dans le journal Wochenpost: "Du nouveau
concernant Groening! Les dollars attiraient... Groening n’est pas parti!" Voici un petit extrait
de cet article:
Soudain, le silence est brisé par le bruit d’un moteur. Une voiture s’arrête devant l’entrée.
Des voix se font entendre, on demande Groening. Une silhouette masculine apparaît dans la
porte et annonce qu’un Américain et un représentant du cinéma viennent d’arrriver; ils
auraient des choses importantes à discuter avec lui. Il s’agit d’un journaliste américain,
représentant d’une agence de presse internationale, et d’un responsable d’une société
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http://www.bruno-groening.org/francais/brunogroening/ichlebe_buch.htm
cinématographique allemande renommée. Ils veulent inviter Bruno Groening à effectuer une
tournée en Amérique. Groening les écoute attentivement et se déclare aussitôt prêt à
engager des pourparlers plus détaillés avec les visiteurs. "Il s’agirait d’une invitation,
Monsieur Groening!" dit le journaliste américain en guise d’introduction, et il essaie de
soumettre un plan déjà préparé au Docteur Miracle de Herford. D’après ce plan, Groening
voyagerait quelques semaines en Amérique et soignerait là-bas des patients fortunés. Les
recettes serviraient par la suite à construire les centres de guérison en Allemagne.
Comme le terrain devra d’abord être préparé par une campagne publicitaire, Bruno Groening
ne devra pas prendre l’avion mais le bateau pour effectuer la traversée. L’Américain réfléchit
alors un instant, puis il signale qu’il a déjà prévu, sur le bateau, de présenter fortuitement à
Groening des passagers malades qu’il pourra essayer de guérir.
"Ce sera un succès monstre" dit le producteur à Groening. "Vous n’avez vraiment aucune idée
de l’accueil qui vous sera réservé lors de votre arrivée à New-York. Bien entendu, vous devez
vous engager à respecter les dates prévues afin de garantir un déroulement sans accrocs de
la tournée!"
L’Américain poursuit avec insistance. "Pour les guérisons de groupe, il y a différentes salles à
votre disposition de l’autre côté de l’océan, par exemple le Madison Square Garden de New
York qui peut accueillir plus de 20.000 personnes. On peut d’ores et déjà garantir qu’il sera
complet. Naturellement pour cela, il faut aussi que les spectateurs ne regardent pas à la
dépense.
"Je crois que l’on pourrait exiger entre 5 et 30 dollars par place" poursuit le producteur de
cinéma et il ajoute: "On peut aussi organiser une visite chez les Quakers ou auprès d’autres
organisations américaines d’entraide; et que dans ces organisations les guérisons se fassent
gratuitement, cela va de soi, Monsieur Groening. Parallèlement nous pourrions examiner la
création d’une communauté d’intérêts aux Etats-Unis. Nous prendrions soin personnellement
de votre isolement au cours de votre séjour aux Etats-Unis, afin d’empêcher tout contact
avec des hommes d’affaires véreux!".
Des propositions semblabes, Groening en a reçu tout au long de sa vie, jusqu’à sa mort.
Au cours de ses dernières années Bruno Groening reçut encore en France une proposition
d’un autre ordre. S’il l’avait acceptée, il aurait été libéré d’un seul coup de tous ses problèmes
financiers liés au grand procès. Il résista parce qu’il aurait alors perdu sa liberté. Et, dans tout
cela, lorsque les amis à Rosenheim l’interpellaient approbativement: "Oui, c’est bien que vous
ayez décliné la proposition", il avait encore l’humour de répondre en badinant: "Vous êtes des
sans-coeur!"
Pourquoi Bruno Groening n’a-t-il pas accepté cette proposition alléchante? Ni ses amis ni ses
ennemis ne peuvent vraiment le comprendre. Sans aucun appui, il a suivi un chemin plus que
raide et hérissé d’épines, il a suivi le chemin de l’humilité. Il dit lui-même à ce sujet:
"Pourquoi fais-je donc cela, pourquoi me suis-je tant investi pour les hommes? Qu’est-ce que
j’attends donc des malades? Qu’ est-ce que je veux en fin de compte? De l’argent? Veux-je
être un homme riche ou bien veux -je aider les hommes? Et m’enrichir, oui, si on prétend ou
si des personnes pensent que je fais cela pour m’enrichir, riche en argent et en biens, je
pourrais alors vous prouver autre chose, à savoir le contraire de tout cela. Mais que je sois
devenu riche, je ne le nie pas. Cela je vous le confie pour que ça vous accompagne tout au
long de votre route: eh bien, en ce court laps de temps, depuis que l’opinion publique
mondiale s’est attaquée à moi, je suis devenu un homme riche. Et pourtant, ni grand, non, ni
éminent, mais riche. Riche en force pour aider les hommes et pouvoir les guérir.
Et tel est aussi mon chemin, le chemin de la souffrance. Je ne souffre pas pour moi, je n’en
ressens pas le besoin. Si j’avais voulu m’enrichir d’argent et de biens, cela aurait été facile, je
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serais déjà l’homme le plus riche de cette petite terre, mais je ne serais riche que d’argent et
de biens. Mais parce que je réprouve tout cela, vous n’avez pas à oser venir m’offrir de
l’argent. Je refuse tout. Et lorsque je vous dis que je ne reçois pas un seul centime pour cela,
c’est la vérité. Je n’en ai pas besoin, et pourtant malgré ma bonté et ma serviabilité, il faut
que je souffre. Ce n’est pas que je veuille ainsi me profiler. Seulement, de nombreuses
personnes sont à l’œuvre qui ne le comprennent pas".
Et maintenant, nous voulons énumérer une à une les différentes stations de son chemin
hérissé d’épines.
C’est à la suite de l’interdiction de guérir décrétée à Herford que Bruno Groening s’est efforcé
de trouver une voie par laquelle il pourrait oeuvrer librement. Ainsi à Herford, il chargea Egon
Arthur Schmidt de créer l’association "Cercle des Amis de Bruno Groening".
Ainsi se présenta-t-il à Heidelberg pour montrer son travail aux médecins.
Ainsi approuva-t-il après la période du Traberhof, la création par Otto Meckelburg de la
"Société pour l’exploration de la méthode de guérison Groening".
Ainsi vit-il avec satisfaction des personnes voulant mettre des centres de guérison à sa
disposition.
Ainsi dut-il subir le procès au cours des années 1952 et 1953 et, malgré l’acquittement, dut-il
s’efforcer d’obtenir un diplôme d’Etat lui permettant d’exercer l’art de guérir.
Ainsi accepta-t-il cette humiliation et s’efforça-t-il d’obtenir son admission à l’examen de
thérapeute.
Ainsi autorisa-t-il Bachmann à construire en son nom un "Laboratoire biologique et
dynamique" afin d’élaborer deux produits traitant biologiques le "G52" et le L52".
Ainsi arriva-t-il finalement à réunir les conditions nécessaires à la fondation de la Société
Groening.
Même après son second mariage, Bruno Groening ne trouva pas le temps pour mener une vie
privée normale. Il sacrifiait tout son temps pour rester maître des exigences auxquelles il
était soumis. Sa vie semée d’épines fut jalonnée de nombreux procès et pour finir, d’un
procès de plus grande envergure.
Il s’appliqua une nouvelle fois à réunir les conditions nécessaires à la fondation de
"L’Association à la promotion des conditions de base d’une vie naturelle et spirituelle" en
Allemagne et en Autriche.
Et c’est avec la plus grande humilité et le plus grand dévouement que Bruno Groening se
rendit à Paris pour y sacrifier sa vie.
Dans l’emploi du mot "sacrifice", les hommes devraient être très scrupuleux. Cependant ici,
lorsque Bruno Groening mourut à Paris, ce mot détient la vérité dans toute son ampleur.
La présence de Bruno Groening
"Je vous donne à savoir" disait souvent Bruno Groening. Oui, d'où puisait-il cette
connaissance? D'où cet homme simple, sûr de lui, puisait-il cette force pour son action? Il
disait: "Tout était en moi... ce n'est pas une force humaine, mais une force divine."
"Je me sens obligé de rendre à l'homme l'équilibre et de le transformer de façon à ce qu'il
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http://www.bruno-groening.org/francais/brunogroening/ichlebe_buch.htm
maîtrise la matière."
"La conscience doit être rendue à l'homme, que son corps n'est précieux que s'il se trouve en
harmonie avec l'ordre divin."
"On ne doit jamais en arriver à ce que le corps régisse l'esprit, mais l'esprit doit régir le
corps."
"L'homme agit selon sa volonté. Telle la volonté, ainsi la pensée. La pensée conduit l'homme
à agir."
Quelle était la volonté de Bruno Groening? "Vous devez savoir que vous faites tous partie
d'un même ensemble. Vous devez aimer votre prochain comme vous-même. C'est mon voeu,
c'est ma volonté que cela arrive. Quand les hommes se resolidariseront, cela leur donnera à
tous la possibilité de recevoir l'aide."
Cette volonté, Bruno Groening l'a mise en pratique. Il réunifiait les hommes partout où il le
pouvait.
Après la période au Traberhof, il a travaillé sans discontinuation. Partout où il apparaissait, il
était entouré de gens, cherchant de lui aide et guérison, et partout l'inimaginable, le
grandiose se produisit. Il donnait aux hommes le plus important à savoir pour leur vie, il
aidait et conduisait les hommes à leur salut. Il en fut ainsi lors des visites innombrables dans
les restaurants, dans les hôtels et salles privées, et même dans les rues et stations-service.
On pouvait rencontrer Groening partout en Allemagne et quand des journalistes le
cherchaient, il était passé par là. Où est-il maintenant? Personne ne le savait. Il allait
toujours où il se sentait attiré, où des gens avaient besoin d'aide, l'attendaient et désiraient
sa venue d'un coeur chaleureux.
Son souhait profond de créer des centres de guérison ne fut jamais réalisé. Bruno Groening
fut indiciblement déçu par ses collaborateurs et par les autorités.
Lorsque le thérapeute Enderlin lui mit à disposition son appartement privé à Munich pour ses
exposés, Bruno Groening vint régulièrement à Schwabing, Place Nicolai. Dans les archives, on
trouve de nombreuses lettres de remerciement et des rapports attestant la guérison datant
de cette époque. Après cela, Bruno Groening fit des exposés dans la maison de la comtesse
de Weikersheim, à Gräfelfing. On a également des rapports à disposition concernant cette
action.
Après que Bruno Groening fut traîné devant le tribunal pour transgression de la loi qui régit
l'art de guérir et qu'il fut acquitté, son consultant juridique, Dr. A. Rodel, écrit entre autres
ouvertement dans le journal:
"La loi qui régit l'art de guérir n'est pas valable pour Groening. Chaque communauté humaine
suit certaines normes, qui découlent nécessairement des débuts de l'Histoire de l'homme et
qui déterminent les droits de chacun et ceux de la société. Vu que chaque forme de vie
commune nécessite le respect de certaines exigences fondamentales, mais découle d'autre
part de la structure de la nature humaine, nous définissons ces normes comme droit naturel.
Ce droit naturel puise ses racines dans les commandements de la grande Eglise. Plus tard,
cela a été intégré chez tous les peuples, partiellement dans le droit commun et partiellement
dans le droit écrit et ancré dans les grands codes traitant de matières juridiques.
De même que le droit naturel prévoit une nourriture suffisante pour la conservation de
l'existence humaine, la santé de l'homme est, elle aussi, un bien précieux, dont la
conservation ou le rétablissement appartient au droit naturel de chaque individu. Ce droit
inaliénable correspond tellement à une profonde aspiration de l'homme, que chaque limitation
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http://www.bruno-groening.org/francais/brunogroening/ichlebe_buch.htm
ou réduction en est perçue comme une agression telle qu'elle ne sera jamais reconnue ni
acceptée. Comme l'aspiration à la santé et à la guérison ne peuvent jamais être restreintes
par des mesures juridiques, il en va de même pour la force de guérison qui habite chaque
homme. Tout droit écrit, qui ne répond pas à ces exigences, s'oppose au droit naturel et
entraîne la non-reconnaissance et, finalement, le dédain, jusqu'à ce qu'un législateur
raisonnable y remédie.
Une des lois qui n'est ainsi pas prise en considération est la loi qui régit l'art de guérir du 17
février 1939. Conçue dans l'esprit de tout réglementer et de tout soumettre à la toutepuissance de l'Etat en dédaignant les droits de l'individu, il s'agit là d'une loi typique d'une
époque révolue, où chaque mouvement de l'homme devait être surveillé et réglementé et où
chaque développement de l'individu était une haute trahison.
Il y a des gens qui disposent de forces encore inexplorées, qui sont prêts à mettre toutes ces
forces au service de l'humanité et ainsi à aider dans des cas où, dans le stade actuel de la
recherche, ni la guérison, ni l'atténuation du mal n'est possible. Cette possibilité d'aider les
gens qui souffrent ne peut être réduite ou encore interdite par une quelconque législation.
Bruno Groening est l'une de ces personnes à avoir le don d'aider d'autres personnes et à
avoir reçu la force de guérir, tout spécialement là où d'autres ne peuvent plus guérir. Médecin
de naissance et par la grâce de Dieu, cet homme d'une foi très profonde et qui se sent investi
de sa mission, est disposé à employer, pour le bien de l'humanité et de toutes les personnes
malades qui cherchent de l'aide, la force qui repose en lui. Notre tâche est de lui apporter
notre aide et, de cette façon, d'aider les malades afin que la force curative ne soit pas
étouffée dans l'étroitesse de paragraphes administratifs.
Si nous nous posons maintenant la question, en tant que braves serviteurs respectueux des
lois, en bonne santé et libres de toute impulsion, de savoir comment l'action de Groening
peut être compatible avec la loi concernant l'art de guérir, alors nous devons examiner les
particularités suivantes: d'après la loi sur l'art de guérir, chaque personne est autorisée à
exercer l'art de guérir en dehors des pratiques professionnelles ou commerciales. Comme le
dit la loi: celui qui, d'une façon désintéressée, aide son prochain à prévenir ou guérir des
maladies ne peut être empêché de le faire.
En ce qui concerne la pratique professionnelle et commerciale, on peut dire que Bruno
Groening n'a perçu aucune rétribution pour les guérisons. Sa devise était: que celui qui n'a
trouvé nulle part ailleurs la guérison vienne à moi, qu'il laisse chez lui argent et peur mais
qu'il apporte foi et temps libre. La foi parce qu'elle est un préalable indispensable pour
chaque guérison, le temps libre parce chaque guérison demande un certain temps.
Par là, cette activité libre de guérisseur que Groening pratique ne tombe absolument pas sous
la loi de l'art de guérir. La loi prévoit d'ailleurs qu'une capacité de guérir peut exister
puisqu'elle exige, au paragraphe 8 de son ordonnance d'application, que la personne qui veut
introduire une demande d'autorisation d'exercer l'art thérapeutique doit prouver ses capacités
et ses guérisons pour une période d'au moins trois années.
On devra donc autoriser Groening à exercer cette activité charitable qu'il a choisie, et, du
point de vue légal, les responsables de la loi devraient aussi l'autoriser à effectuer des
guérisons afin de pouvoir ainsi les examiner pour confirmer ou infirmer ses capacités et ses
succès. Même en cas d'interprétation stricte de la loi, on doit reconnaître que l'exercice d'une
activité qui sert à explorer les forces reposant en cet homme ne constitue pas encore une
profession, car il faut, en fin de compte, donner l'occasion à Bruno Groening de travailler et
d'effectuer des recherches au cours de cette période intermédiaire.
Aujourd'hui déjà, pour écarter le danger que constituerait pour tous la perte de cet homme,
une administration d'état libéral lui accorderait une autorisation exceptionnelle d'exercer l'art
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de guérir, Groening ayant déjà publiquement apporté suffisamment de preuves de ses
capacités de guérir et de ses succès. En outre cette réalité est bien connue de l'opinion
publique ainsi que des autorités. Dans ce cas, on voudrait croire que dans l'intérêt des trop
nombreux malades, une application bureaucratique des prescriptions légales doit être évitée.
Cette façon de faire apporterait la preuve que l'Etat sert le bien-être de la collectivité."
Malheureusement, nous savons que l'autorisation exceptionnelle d'exercer ne fut pas
accordée à Bruno Groening, et qu'on ne lui a pas permis de passer l'examen de guérisseur.
Que voulait faire Bruno Groening contre toute cette incompréhension de la part des autorités
officielles? Dans un petit carnet, nous trouvons des notes qui expriment son indignation la
plus profonde:
"Qui donne le droit à qui de m'interdire de guérir des malades, qui sont en fait
complètement abandonnés par la médecine et considérés comme incurables?
Comparaison: cruche cassée ou quelque chose de similaire, montagne de détritus.
Il y a des milliers de malades (voir Traberhof) qui, chez eux ou dans les hôpitaux,
attendent plein d'espoir leur guérison. Qui en endosse la responsabilité? Au nom de
tous les malades, j'accuse tous ceux qui interdisent de les guérir!
Une loi annulant l'interdiction ne peut exister, et elle n'existe d'ailleurs pas à
l'heure actuelle en Allemagne ni dans d'autres pays.
Un père porte l'entière responsabilité de sa famille. Il doit aussi veiller au bien-être
de chacun des membres de la famille, etc. (voyez l'Etat qui doit être comme un père
de famille!)
a) Mais qui forme l'Etat? - Ce sont les hommes.
b) Qui est responsable du bien-être de l'Etat? - Les dirigeants de l'Etat.
c) Sommes-nous responsables du bien-être des dirigeants ou bien sont-ils
responsables de notre bien-être?"
Bruno Groening n'a jamais cessé de chercher un chemin afin de pouvoir apporter aux
hommes aide et guérison, sans entrer en conflit avec la loi humaine. Il a cherché et a
travaillé sans repos, et c'est ainsi que le 9 juin 1953, il a pu communiquer, entre autres, ce
qui suit à ses amis:
"Mes amis, des appels innombrables à l'aide venant de partout me parviennent chaque jour,
et il m'est malheureusement impossible de donner suite à toutes ces demandes. Il est donc
indispensable de construire un centre de guérison où je pourrai exercer dans de bonnes
conditions. Beaucoup d'argent m'a été proposé pour cela, mais j'ai dû le refuser car mon
oeuvre ne supporte pas les affairistes. Je ne puis accepter d'aide que de la part de personnes
ayant des intentions pures. C'est pourquoi, j'ai décidé de fonder à mon nom une s.a.r.l., qui
produira des remèdes pour obtenir la guérison, et cela avec mon aide et d'après mes
indications. Ainsi, des malades pourront être aidés dans le monde entier, et, de cette
manière, j'obtiendrai les moyens pour l'érection de centres de guérison.
Pour la fabrication de ces remèdes, un laboratoire comportant un équipement moderne ainsi
qu'une équipe de collaborateurs scientifiques a été mis à ma disposition. Selon mes
instructions, une série de médicaments a été créée grâce à laquelle des résultats sans
précédent ont été obtenus. Les nouveaux produits ont été mis à l'épreuve par de nombreux
médecins ainsi que par la clinique universitaire de Munich avec la plus grande satisfaction. Le
ministère de l'intérieur de l'Etat de Bavière a accordé une licence pour la production de ces
médicaments. L'industrie pharmaceutique a le plus grand intérêt pour ces préparations: des
usines à l'étranger veulent reprendre la distribution, des firmes renommées en Allemagne se
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http://www.bruno-groening.org/francais/brunogroening/ichlebe_buch.htm
sont proposées d'acheter quelques formules."
Et à nouveau, le merveilleux s'est produit, comme d'habitude, quoi que Bruno Groening ait
entrepris pour les personnes cherchant secours - cela guérissait. Des attestations et rapports
d'expertise médicale montrent la grande efficacité des préparatons "L 52" et "G 52". Cette
initiative de Bruno Groening se solda elle aussi par un échec, car il s'avéra que ces personnes
qui lui promettaient de l'aider n'avaient pas le coeur pur, et qu'en fin de compte comme cela
a été prouvé, ils ne l'ont fait que pour leur propre intérêt financier personnel. C'était chaque
fois lors de telles circonstances que les soi-disant "amis" concernés étaient étonnés de la
manière dont Bruno Groening se comportait alors subitement à leur égard, et de sa façon de
s'y prendre. Ils se retournèrent alors avec colère contre lui et luttèrent avec tous les moyens
financiers possibles contre lui.
Cet événement particulier autour de Bruno Groening était même souvent incompréhensible et
étrange pour ses proches amis. Seul celui qui avait une confiance inébranlable en lui et de ce
fait était imperturbable, pouvait découvrir pourquoi Bruno Groening devait toujours agir ainsi,
comme sa mission l’exigeait de lui.
Il a déclaré un jour lors d'un discours tout ce qui peut éclairer ceci:
"Les hommes ont essayé jusqu'ici de gagner de l'argent avec ce petit homme par
son savoir et ses potentialités. Ils ont cru avoir trouvé ici une mine d'or. Ils ont eu
parfois l'occasion de gagner de l'argent mais les bénéfices, grâce à Dieu, ils ne les
ont pas eus. Mais ces gens doivent exister aussi et cela pour démontrer ce que
l'homme est: que l'homme est sans scrupules et ne se demande pas si le malade
sera aidé ou pas. Il y a des gens sans scrupules qui peuvent tranquillement voir un
malade étendu. Ces gens n'ont jamais posé de question, ils ont mis tout en œuvre
pour se trouver dans mon entourage. Je sais qu'ici et là la question surgit: "Oui, si
cet homme sait tant de choses, pourquoi n'a-t-il pas su ceci, peut-être ne sait-il
rien?" Si et dans quelle mesure j'ai une connaissance, vous le découvrirez peu à
peu. Mais il devait en être ainsi. Ces matériaux manquaient à cette construction
pour ouvrir la route à vous tous. Je dois avoir quelques personnes c’est-à-dire
comme vous avez l'habitude de vous exprimer, qui endossent la responsabilité. Ils
ignoraient totalement pourquoi je les ai tolérés à mes côtés. Il le fallait car je savais
ce qu'ils voulaient. Faire du tort, non, ils n'ont pas causé réellement du tort.
L'avenir prouvera que je remercierai ces gens. Leurs noms seront tous retenus dans
un petit livre, de sorte qu'ils ne puissent s'échapper. Jusqu'à présent ceci était
conservé par la presse. Le journal, on le jette, tandis qu'un livre reste, et chacun
voit ainsi qui ils sont."
Ce que Bruno Groening dit ici, nous ne l'entendons pas habituellement. Et nous étions encore
moins habitués qu'un homme qui voit qu'à l'avenir celui-ci et celui-là lui fera du tort attire
quand même cette personne à ses côtés, lui ouvre toute possibilité de pouvoir faire le bien.
Oui, il sait déjà d'avance qu'un tel fera le contraire du bien. Et pourtant, Bruno Groening le
faisait sans cesse. Il me dit en 1954:
"Je sais tout, mais si je dis que celui-là est un menteur, un imposteur, un voleur,
personne ne me croit. Je dois donner à la personne concernée la possibilité de se
convertir et la liberté, et si alors elle ment, trompe et vole, les gens me croiront et
découvriront qui elle est. Et alors je n'aurai pas peur de me battre."
C'est ainsi que Bruno Groening montre finalement à chacun d'entre nous qui il est. Et c'est
ainsi que deux groupes se fondent: celui des esprits qui ont le coeur pur et qui font des
erreurs puis se convertissent et l'accompagnent sur la voie divine, et celui des esprits qui
n'ont pas le coeur pur, qui ne veulent rien apprendre et qui suivent les caprices du monde et
s'en vont. Les esprits se divisent à travers Bruno Groening. Nous l'avons vécu de façon forte
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http://www.bruno-groening.org/francais/brunogroening/ichlebe_buch.htm
et les nouveaux à l'heure actuelle le vivent de la même manière, les uns croient que le
chemin passe par Bruno Groening vers Dieu et les autres disent "non". Ainsi pour une
certaine partie de l'humanité, Bruno Groening est un signal d'exclusion.
Nous ne pouvons que pressentir avec humilité, ce que tout ceci a comme signification pour un
avenir lointain, quand il parle du livre dans lequel chacun est inscrit. Chaque homme est et
reste responsable de ses actes ici sur terre.
La "présence" de Bruno Groening sur cette terre a donc une signification insoupçonnée. Qui
l'a aidé à édifier de coeur pur son oeuvre, l'oeuvre divine sur cette terre? Qu'a-t-il investi
pour ceci? Et qui s'y est opposé? La même chose reste valable pour le présent et pour tout
l'avenir.
L'œuvre de Bruno Groening
Bruno Groening a créé une œuvre accessible à tous, sans distinction de confession, de
nationalité et de couleur de peau.
En 1954 il nous dit: "Je construis une maison maintenant sur le monde entier".
Sa mission était de tout arranger dans cette maison d’une façon merveilleuse, afin que
chacun ayant le droit d’y habiter se sente à l’aise. Chacun pourra profiter des installations, s’y
mouvoir librement, y étudier, et y vivre selon les lois de Dieu. Groening a ouvert la porte de
cette maison de Dieu à chacun de nous. Que celui qui est décidé à quitter son chemin de
croix entre dans cette maison et suive le chemin de Dieu, jusqu’à ce qu’il arrive, là, où il est
chez lui, depuis tous les temps. Ce "portail ouvert" fut un cadeau de Bruno Groening à ses
amis, il le leur donna en main propre. (De papier d’étain il forma des sortes d'arcs, tels des
grands fers à cheval qu’il imprégna de la force divine). Il transmit aussi ces "portails" aux
communautés. Celles-ci sont et restent le refuge des gens ayant besoin d’assistance, d’amis,
et de ceux qui veulent travailler à l’oeuvre de Groening. De cette façon l’oeuvre se perpétuera
éternellement.
Bruno Groening était un homme différent de nous tous. Il dit un jour: "Je vous ai tous
accueillis en moi et je vous porte dans mon coeur." Pendant ces 25 années, nous n’avons pu
reconnaître qu’une partie infime de ses dons qui par nature sont accessibles à tous. Nous
pouvons également apprendre à accueillir en nous celui que nous aimons et le porter dans
notre coeur. Nous pouvons réaliser beaucoup de choses, si nous nous laissons guider. Nous
avons le pressentiment que vraiment il y a beaucoup de choses qui dorment en nous. Chez
Bruno Groening tout était clairement éveillé et développé. Et c’était ce qui non seulement
nous étonnait, mais aussi nous faisait du bien. Longtemps nous n’avons pas réalisé qu’il était
très sérieux quand il disait:
"Je ne suis rien, Dieu est tout. Soyez reconnaissants envers Dieu, pas envers moi.
Ce n’est pas moi qui le fais, mais Dieu."
Et voilà, ces 25 dernières années nous avons commencé à réaliser que nous-mêmes nous ne
sommes rien, que nous ne savons rien, que nous ne pouvons rien faire, que Bruno Groening
peut nous servir d’exemple. Il a ouvert son coeur pour faire entrer Dieu, parce qu’il s’est
entièrement donné à Lui, parce qu’il L’a écouté, parce qu’il ne suivait que le chemin de Dieu,
parce qu’il ne croyait qu’au Bien et parce qu’il ne faisait rien de mal.
Il nous disait aussi: "Les hommes m’appellent "Maître". Qui est un maître? Celui qui connaît
son métier. Il y a des serruriers, des tailleurs, des menuisiers etc. Je souhaite que vous
deveniez Maître de la Vie!"
Les personnes ayant besoin d’assistance et les amis de Bruno Groening peuvent être aidés
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par lui pour parcourir toutes les étapes de "l’école de la Vie", et ceci, avec succès. C’est le but
que Bruno Groening nous a fixé. Bruno Groening est le maître et nous sommes autorisés à
être ses élèves.
Témoignage de réussite de M. W. R., Hürtgenwald 1
janvier 1984
En 1969 mon médecin m’annonça que je devais me rendre à la
clinique. Il avait fait faire différentes analyses de sang. A ma
question: "Pourquoi?" il me répondit: "Votre numération globulaire
n’est pas bonne; il faut en voir la raison."
Je me rendis à l’hôpital et après examen, mon médecin me dit que le
nombre de leucocytes était très élevé. De plus, j’étais diabétique (480
mg). On me prescrivit des médicaments et après 3 semaines
d’hôpital, je rentrai à la maison.
Une semaine plus tard, mon médecin fit faire une seconde analyse de
sang. Le résultat fut encore plus désastreux qu’avant mon séjour à l’hôpital. D’autres
examens furent faits. Diagnostic: 1. une grave intoxication des reins. 2. Diabète aigu.
Plus grave encore: mon médecin me confirme en présence de ma femme, que même à
condition que je suive ses conseils, il ne me reste tout au plus que deux ans à vivre. Un
monde s’écroula en moi. L’idée de la mort était omniprésente; je n’avais que 39 ans. Par la
suite une autre maladie se déclara pour laquelle je n’avais aucune explication. Profondément
attristé, toujours au bord des larmes, peur atroce des gens. Diagnostic du médecin:
Dépression endogène. Finalement, je dus me rendre à l’hôpital psychiatrique. Le calvaire
commença.
A l’hôpital je voulus en finir avec la vie et avalai des somnifères. Je fus réanimé. Six mois
après, je pus quitter la clinique - sans aucune amélioration.
Par la suite, je me rendis au sanatorium LVA. Là, on m’annonça que ma vie active était finie.
Du jour au lendemain, j’étais devenu un retraité.
Ne supportant pas du tout cette situation et de retour à la maison je fis encore une tentavive
de suicide. Je me réveillai au service des soins intensifs; je fus mis en isolement et vivais
comme un prisonnier. Ma femme était la seule personne autorisée à me rendre visite. Les
médecins prescrivaient beaucoup de médicaments; souvent je ne me rendais plus compte du
lieu où je me trouvais. Dix mois plus tard, on constata une légère amélioration de mon état
de santé, de sorte que je pus rentrer provisoirement à la maison.
Mes dépressions s’aggravèrent, j’absorbai de nouveau des somnifères. Je me réveillai à
l’hôpital Simmerath. On me fit des perfusions d’Anafranil. Au début, je réagis bien à ce
médicament, je me sentis mieux. Quelque temps après, mes souffrances recommencèrent. Je
vécus ainsi d’année en année. Deux à trois fois par an, je me rendais à l’hôpital. Je pensais
ne plus jamais sortir de cet état dépressif.
Entre-temps, je m’étais habitué aux somnifères, je ne pouvais plus m’en passer. Je devins
dépendant des barbituriques. J’avais trouvé une pharmacie où je pouvais m’en procurer.
J’absorbais beaucoup de "Vesparax". Le soir, je devais prendre six comprimés pour
m’endormir et pendant la journée je devais boire plusieurs tasses de café fort pour me
stimuler.
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En octobre 1980, j'étais de nouveau à l’hôpital pour soigner et traiter mes dépressions. A ma
grande surprise, je me sentis soudainement très différent. Je ne pouvais pas expliquer ce qui
se passa alors en moi. Le soir, je n’eus plus envie de prendre de somnifères et malgré cela je
dormis très bien.
Le lendemain, je racontai à mon médecin que j’étais habitué à prendre beaucoup de
somnifères; il voulut tout de suite commencer une cure de désintoxication, qui aurait alors
duré six mois. Je protestai en disant que j’étais décidé à arrêter la prise de comprimés.
Intérieurement, je me sentais libre et fort. Je ne pouvais pas m’expliquer ces sensations.
Quand après un certain temps, je rentrai à la maison, et que je racontai à ma femme que je
ne ressentais plus le besoin de prendre des médicaments, elle me raconta que de bons amis
avaient capté le courant guérisseur et avaient prié pour moi. Puis elle me demanda si je
voulais l’accompagner chez la famille Winkel. Après beaucoup d’hésitation, j’acquiesçai. Nous
rendîmes donc visite à la famille Winkel.
En entrant chez eux, je remarquai la photo d’un homme que j’avais déjà vu quelque part. De
retour à la maison ma femme me confia qu’il s’agissait de Bruno Groening. Je me souvins
avoir lu quelque chose en 1949/50 au sujet de ses guérisons. Dès lors, je compris beaucoup
de choses et repris espoir.
Ensuite, toujours chez la famille Winkel, j’assistai à une première heure de communauté.
Madame Häusler m’expliqua comment me mettre en réception. Après l’heure de
communauté, je me sentis libéré intérieurement.
A partir de ce jour-là, ma femme et moi nous mîmes en réception de la force divine tous les
jours. Après un certain temps, les dépressions dont j’avais souffert depuis des années
disparurent complètement. A nouveau je pus rire et m’entretenir sans aucune crainte avec les
gens.
Jusqu’à ce jour, la maladie ne s’est plus manifestée et cela fait déjà trois ans. Mon analyse
sanguine s’est normalisée et le diabète a disparu: glucose 120 mg. Je ne prends plus de
médicaments.
Tout ceci grâce à l’aide de Bruno Groening. Je suis persuadé que je suis redevenu un homme
normal, grâce à l’aide de Dieu et de Bruno Groening. Non seulement les maladies ont disparu
mais mon attitude face à la vie s’est totalement transformée. J’ai repris goût à la vie.
Merci à mon ami Groening!
Témoignage de réussite de Mme E. K. concernant son père P. H.
habitant Cologne
Décembre 1983
Mon père était très gravement malade.
En 1965, il fut victime d'un infarctus.
En 1981, ses facultés de la pensée et de la parole s'altérèrent de plus
en plus et, en 1983, la confusion dans ce domaine devint totale. Dans
le courant de l’été 1981, il ressentit une grande faiblesse dans les
jambes et des douleurs très fortes. Il ne se déplaçait presque plus.
Août 1982: très fortes douleurs dans la poitrine et dans le côté gauche
du ventre. Le médecin lui prescrivit des médicaments et, durant trois
semaines, la situation s’améliora légèrement. Puis, les douleurs
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reprirent. Les examens médicaux révélèrent que mon père avait un
cancer généralisé; il ne pouvait plus rien avaler et la prostate était atteinte. Il avait été
examiné dans deux services hospitaliers: en médecine interne et en urologie et les deux
spécialistes de ces services confirmèrent le diagnostic.
A partir du début du mois de décembre 1982, il ne pouvait plus quitter le lit. L’ état de mon
père s’aggravait à vue d’œil et les soins que ma mère et moi lui donnions à la maison
devenaient de plus en plus difficiles. En février 1983, nous avons engagé une aide soignante.
Mon père, à force d’être constamment au lit, avait de grandes plaies à une fesse et aux
talons; sa fonction digestive, fortement perturbée, ne s’effectuait plus que toutes les cinq
semaines. Il vomissait jusque tard dans la nuit et à la fin, ce n’était plus que des mucosités
visqueuses; il n’arrivait pratiquement plus à manger. Ce qu’il avalait était rejeté. Le corps
était envahi de métastases; l’état des enflures sous le sternum et à la prostate empirèrent; il
avait de fortes douleurs dans les jambes, les bras et tout le corps. Pour les atténuer, on lui
donnait des puissants médicaments ainsi que de la morphine, à la fin, une ampule complète.
Son corps était tellement amaigri que j’avais des difficultés à trouver un endroit pour faire les
injections et sa déshydratation était si forte que la peau du ventre crissait. Depuis trois
semaines, mon père était totalement incapable de bouger. Fin février, les médecins lui
accordaient encore deux semaines à vivre.
Fin février une nouvelle aide soignante vint chez nous. Quand elle vit mon père dans cet état,
elle me demanda si je voulais l’aider à le soigner. Je repondis par l’affirmative. Puis elle nous
dit, à ma mère et à moi: "Alors, croyez qu’il guérira!" Toutes les deux, nous rétorquâmes
preque d’une seule voix: "Non, nous ne le croyons pas car le médecin a dit que..." Madame
Löllgen repondit: "Alors, je veux croire pour vous, et je connais quelqu’ un qui peut croire
beaucoup mieux que moi!" Elle voulait dire: Bruno Groening, seul, peut encore aider dans
cette situation.
Les résultats furent les suivants: à partir de ce moment, l’état de mon père commença à
changer. Dès le 4 mars, les fonctions digestives de mon père se normalisèrent et il retrouva
l’usage de la main droite! La stagnation du sang dans les veines et la sensibilité à la douleur
disparurent. Deux jours plus tard, mon père n’avait plus besoin de morphine. Il pouvait
s’asseoir et faire quelques pas. Madame Löllgen lui prépara des boissons fortifiantes: oranges
et citrons pressés, miel, glucose, jaunes d’œufs et bananes. Il pouvait mieux avaler et ne
vomissait plus. A partir du 8 mars, il n’eut plus besoin d’analgésiques. Le 10 mars, les croûtes
noirâtres de l’escarre à la fesse se détachèrent. La plaie s’étendait sur une longueur de dix
centimètres et une profondeur de deux doigts. L’irrigation sanguine des bords de la blessure
s’améliora, les plaies diminuèrent de jour en jour jusqu’à complète guérison. De même, la
fonction mentale se normalisa et mon père recommença à s’intéresser à son entourage. Il
retrouva l’usage normal de la parole. Le 11 mars, il put prendre son premier repas de midi et
au repas du soir, il mangea des tartines de pâté de foie.
Le 17 mars, ma mère, mon mari, mes deux enfants et moi-même furent initiés à
l’enseignement de Bruno Groening chez Madame Häusler. A partir de ce jour, la santé de mon
père ne fit que s’améliorer. Il se déplaçait un peu plus et, le 26 mars, on put le laver dans la
salle de bains. Au cours des trois dernières semaines, mon père avait presque uniquement
dormi; ce fut réellement un sommeil réparateur. Depuis le 29 mars, mon père est
organiquement en bonne santé. Il mange et boit très bien. Il a repris également du poids de
telle sorte que ses pantalons lui vont de nouveau.
Le 19 avril, mon père put monter et descendre un étage et demi pour la première fois. Le 25
avril, il est venu me rendre visite. J’habite deux maisons plus loin que la sienne. Il n’était plus
venu me voir depuis juilliet 1982 et auparavant, il n’effectuait ce chemin que très
difficilement.
En 1983, à la Pentecôte, je me suis rendue avec mon père et ma mère sur la tombe de Bruno
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Groening. Ce fut pour nous et pour tous les amis présents un grand événement. Mon père,
qui a eu 80 ans, fut capable de monter la pente de la colline. Ce fut sa plus longue sortie
depuis bien longtemps.
Les médecins ne purent comprendre ce qui s’était passé avec mon père. Notre cœur est
rempli de reconnaissance envers notre ami Bruno Groening et notre Père céleste. E. K.
Conclusion
C’est avec beaucoup de respect et de gratitude que nous reconnaissons maintenant, vingtcinq ans plus tard, quelle mission Dieu avait confiée à Bruno Groening pour sa vie. Après
1959, la parole et l’enseignement de Bruno Groening continuent à agir. Pour les personnes
ayant obtenu la guérison avant 1959 et pour celles dont le corps a retrouvé ses fonctions
normales après 1959, c’est toujours la même et unique force positive. Il s’agit ici de faits
réels. Et c’est ainsi que nous pouvons à bon droit, parler de l’activité et de la parole de cet
ami charitable au cours de ce dernier quart de siècle. Ce furent vingt-cinq années d’une
action conforme à la volonté divine, vingt-cinq années d’exhortation à quitter le chemin de la
souffrance et à renoncer au mal.
Aujourd’hui, nous ne pouvons pas encore réaliser totalement ce que Bruno a apporté aux
hommes par sa vie et son action inébranlable. Mais le monde de l’esprit nous a été rendu
accessible. La liaison spirituelle entre Dieu et l’homme a été rétablie par la parole de Bruno
Groening et nous captons le courant qui guérit.
Bruno Groening était pleinement conscient de la mission de sa vie terrestre; il a rempli sa
tâche en ramenant l’homme à sa source, en nous exhortant à la conversion et en expliquant
pourquoi nous sommes sur cette terre magnifique:
"Dieu est notre Père, le Créateur de notre terre. Il a donné une mission à l’homme
par ces paroles:
Croissez et multipliez-vous!
Il a fait de la terre un paradis, et l’homme se doit de la garder intacte.
Que fait et qu’a fait l’homme? La destruction! Pourquoi? Parce qu’il est tombé dans
les griffes de Satan. Il n’y serait pas tombé s’il avait conservé l’instinct véritable,
l’instinct humain. Il l’a perdu et je veux le lui redonner."
Par cette parole et son action, il a réalisé sa tâche. Nous pouvons écouter Dieu et nous
recevons aussi la force de le suivre. Nous ressentons à nouveau le bien, nous reconnaissons
le mal, car les règles du jeu de la vie nous ont été enseignées.
Après ces vingt-cinq ans d’activité de Bruno Groening, nous continuons à nous demander
aujourd’hui: qui a besoin de l’aide et de la régulation des fonctions corporelles maintenant et
à l’avenir? La véritable réponse n’est-elle pas ici: les accablés et les malheureux? Les amis de
Bruno Groening ont reconnu que les hommes, tous ceux qui veulent vivre dans l’ordre divin,
ont besoin de l’aide divine par l’intermédiaire de la parole de Bruno Groening. Le nourrisson
ou le bébé reçoit le courant de guérison; les enfants accèdent à la connaissance de Bruno
Groening et de son enseignement dans la communauté des enfants; mais c’est surtout la
jeunesse, en butte aux problèmes de la dure époque actuelle, qui a le plus pressant besoin
d’aide et de protection contre le mal! Et c’est la même chose à chaque âge de la vie.
C’est ainsi que les personnes cherchant aide et soutien sont devenues une communauté, une
famille rassemblée autour de Bruno Groening, qui veut, cherche et trouve le bien, le divin.
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Elle veut perpétuer l’oeuvre de Bruno Groening et continuer à aider dans le futur afin que se
réalise ce que Bruno Groening disait:
"On ne peut l’arrêter.
La guérison doit se réaliser dans le monde entier!"
Et aujourd’hui, en 1984, les hommes se demandent comment la guérison peut se produire
alors que l’anéantissement de l’humanité est proche?
Dans le dernier discours qu’il a tenu à la fin de l’automne 1958, à Rosenheim, Bruno Groening
attira avec beaucoup d’insistance notre attention sur les paroles suivantes du docteur en
médecine, Erwin Gamber, qui écrivait à la fin de son livre "Le coup de main de Lucifer contre
le vivant":
"Nous savons aujourd’hui, suite à l’expérience de la bombe atomique, qu’une
effroyable destruction peut être atteinte par un seul atome si celui-ci provoque ce
qu’on appelle une "réaction en chaîne".
Mais pour celui qui veut le comprendre, la vraie Lumière et l’unique et véritable
Espérance brillent très clairement derrière toutes les terreurs à venir. Dieu, le
Seigneur, établira un jour son Royaume sur cette planète. Alors régneront la Paix et
la Justice véritables. L’influence douloureuse et destructive de celui que l’on peut
appeler le "Meurtrier de toujours" sera écartée. C’est uniquement dans cette
Lumière que nous atteindrons la vraie connaissance. Du moins celui qui pourra dire
comme Albert Schweitzer:
"C’est telle une personne inconnue et anonyme qu’Il vient à nous, de la même façon
qu’au bord de la mer, Il s’approcha de ces hommes qui ignoraient qui Il était. Il dit
la même parole: Toi, suis-moi! Et il nous place devant les tâches qu’Il doit résoudre
à notre époque. Il commande à ceux qui Lui obéissent, sages et ignorants, Il se
révèlera dans les expériences de paix, de travail, de combat et de souffrance qu’ils
pourront connaître dans sa communauté, et ils apprendront le secret indicible:
qui Il est...".
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"Je suis ici et partout à la fois."
Sources
A. Kaul
"Das Wunder von Herford" (Le miracle de Herford)
Lauda-Verlag, Laudenbach-Bergstrasse
Revue
Kurt Trampler, Dr. phil.
"Die grosse Umkehr" (La grande conversion)
Heering-Verlag, München
Film-Kurier der Rolf Engler Film Produktion
"Die grosse Umkehr" (La grande conversion) N° 1, 1950 Rosenheim
Documents et photos des archives "Bruno Groening Archiv"
Nous remercions le photographe anonyme pour son travail
"Wir von der Weichsel und Warthe" de Erhard Wittek, Akademischer Gemeinschaftsverlag,
Salzburg 1950
"Ostpreussen" Bildband mit Einführung von Willi Kramp, Gräfe und Unzer Verlag, München.
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