Fontaine, descendre pour mieux rebondir

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Fontaine, descendre pour mieux rebondir
Sports
Ouest-France
Jeudi 26 septembre 2013
Handball
Cesson n’évite pas la fessée tant redoutée !
D1M. Cesson - PSG : 28-41 (15-22). Complètement dépassés par le talent
parisien, les Cessonnais ont fait illusion quinze minutes.
41, record battu
Après la pause, malgré une nette
réaction collective, le calvaire des
Cessonnais s’est poursuivi. « Paris,
c’est le haut niveau de la Ligue des
Champions. Quand le collectif parisien joue à son rythme, leurs individualités peuvent s’exprimer librement. »
Avec un Hansen tout simplement énorme, hier soir, au Palais
des Sports. Et au final, ça fait mal.
Très mal même puisque le Cesson
Rennes Métropole handball a enregistré sa plus lourde défaite à domicile depuis son arrivée en LNH
il y a quatre ans. Ainsi, les Irréductibles ont battu leur record de buts
encaissés qui datait de la réception
de Montpellier la saison dernière au
Liberté (28-37).
« Cette lourde défaite va nous
remettre la tête à l’endroit, espère David Christmann. Pour autant, il ne faut pas tout jeter. Nous
avons effectué un bon début de
saison. Mais si Paris espère gagner la Ligue des Champions,
nous notre objectif, c’est le maintien. Pour y parvenir, il faudra que
chacun sache faire le bon bilan de
se match. Tant sur le plan collectif qu’individuel. Ce soir, il y avait
beaucoup trop de défaillances
dans les deux domaines pour prétendre à autre chose ».
L’on dit parfois qu’une bonne fessée a le don de remettre les choses
en place. Aux Cessonnais de retenir la leçon en prenant des points
face à deux autres très gros calibres du championnat : Montpellier
et Nantes…
Nicolas CARNEC.
Benoît Doré : « Hansen a été monstrueux ! »
Sylvain Hochet (capitaine de Cesson Rennes) : « On leur a simplement permis de réciter leur handball.
On n’avait pas l’agressivité défensive
nécessaire, pas ce petit truc en plus
pour espérer les faire douter. Même
si on a changé de défense, cela a
continué de jouer juste en face, avec
la confiance en plus. On était prévenu mais on ne s’est pas donné
les moyens de faire un match plein.
Le PSG d’Igor Vori n’a pas forcé son talent pour empêcher les Cessonnais, ici Benoît Doré, de s’exprimer pleinement.
Basket-ball
Benoît Doré (ailier de Cesson
Rennes) : « On a réussi à les accrocher dans les quinze premières minutes et puis ensuite on tombe sur un
Hansen qui s’est adapté à tous nos
changements de défense. Il a été tout
simplement monstrueux (10/11 au tir
sans parler de son influence dans le
jeu). A -7 à la mi-temps, on s’est dit
qu’il fallait repartir mais eux ont continué à leur rythme. Après je pense
aussi que Paris a fait son premier
gros match de la saison. Manque de
chance, c’était contre nous… »
de jouer notre jeu plutôt que d’essayer de copier le leur. »
Recueilli par
Patrick LE RUYET.
Retransmission TV. Le match de la 5e
journée, Montpellier – Cesson Rennes,
sera retransmis le jeudi 10 octobre à
20 h 45 sur Canal + Sport.
CESSON RENNES - PARIS : 28-41
(15-22)
Arbitres : MM. Buy et Duclos.
1 500 spectateurs.
Marc Ollivier
Mathieu Lanfranchi (pivot de Cesson Rennes) : « Il fallait une équipe
pour que Paris lance sa saison, cela
a encore été nous comme l’an dernier. On a été nul, et en plus Paris a su
appuyer là où ça faisait mal et face à
une telle équipe ça ne pardonne pas.
Il faut très vite encaisser cette défaite
et se remettre à bosser. Se servir du
match de Coupe de la Ligue contre
Ivry, mercredi, pour rebondir et préparer le derby face à Nantes. »
Marc Ollivier
lorsque vous les laisser s’installer
dans le match, c’est plié ».
Effectivement, à la pause, le match
était plié. « Au vestiaire, j’ai demandé au gars de se bouger, explique
l’entraîneur cessonnais. On ne peut
pas se faire bouger comme nous
l’avons été en défense. On n’a pas
gagné un duel ! »
Mikkel Hansen (PSG, à droite), ici à la lutte avec Igor Anic, a largement contribué
à la victoire des siens avec 10 buts.
Toutefois, c’était Paris donc ce n’est
pas non plus alarmant ».
Igor Anic (pivot de Cesson Rennes) :
« On appelle ça une branlée, on ne
va pas se cacher. C’est le genre de
match qui fait mal mais dont on besoin pour progresser. En face, c’était
Paris et nous, on est à notre place.
Contre ce genre d’équipe si on ne
met pas un peu plus d’implication
sur le terrain, la différence se voit
tout de suite. C’est peut-être une
bonne chose avant de recevoir Ivry
en Coupe de la Ligue, puis Nantes.
C’est peut-être la gifle qui nous fera
du bien. On n’a pas été au même niveau que lors de nos premières rencontres. Là, on a voulu jouer à 300
à l’heure sauf que si eux ont deux
équipes interchangeables, ce n’est
pas notre cas. On aurait dû essayer
CESSON RENNES. Gardiens : Genty 8 arrêts sur 43 tirs (dont 1/6 pen),
Delourmel 2 arrêts sur 8 tirs (dont 0/2
pen). Marqueurs : B. Briffe 0/4, Derbier 0/1 (dont 0/1 pen), Anic 3/6, Celica 6/11, Hochet (cap) 2/3, R. Briffe
1/4, Le Boulaire 1/3, Lanfranchi 6/6
(dont 3/3 pen), Batinovic 4/7, Doré
5/5 (dont 1/1 pen), Guillo, Doudeau.
Entraîneur : David Christmann. Exclusions : B. Briffe (18’), Anic (23’), Celica (33’), Doré (37’).
PARIS. Gardiens : Annonay 13 arrêts sur 38 tirs (dont 1/3 pen), Sierra arrêts sur tirs (dont 0/2 pen). Marqueurs : Hallgrimsson 1/1, Diaw 2/2,
Garcia 2/4, Vori 6/6, Gojun, Gunnarsson 2/3, Abalo 3/6, Hansen 10/11,
Narcisse (cap) 1/2, Honrubia 4/4,
Kopljar 3/5, Bojinovic 7/9 (dont 7/8
pen). Entraîneur : Philippe Gardent.
Exclusion : Gojun (55’).
Volley-ball
Rennes remporte la belle au Rheu
Portrait
C’est à 4 ans que Lucas Fontaine a
foulé ses premiers parquets à Mordelles. « J’étais fan du dessin animé « Kangoo juniors » (l’histoire des
tribulations de kangourous basketteurs), se souvient Lucas. Cela m’a
motivé à jouer au basket-ball. Ça
m’a plu direct ». À 10 ans, il fait le
grand saut en intégrant l’Avenir de
Rennes au sein duquel il est surclassé en minimes région. Deux ans plus
tard, l’URB Rennes s’attache ses
services. À 15 ans déjà, première
consécration avec un titre de champion de France en 2011-2012. « Ce
titre est mon plus grand souvenir.
Nous jouions à Jœuf et contre Jœuf
autant dire que le public était acquis à la cause de l’équipe hôte ».
L’année suivante, toujours cadets
nation, il effectue quelques apparitions en Nationale 1. Puis à l’orée de
ce nouvel exercice, Pascal Thibaud,
le coach de l’URB, lui conseille d’aller s’aguerrir aux étages inférieurs. Si
Angers (N1) s’est positionné, c’est
Montfort qui rafle la mise avec un argument de poids : Gilles Jéhannin.
« Le coach a joué en pro au même
poste que moi. Il m’apporte beaucoup pour gérer le jeu et appréhender le match ».
L’élève a vite mis à profit les recommandations de son mentor avec une
victoire à la clé dès la première journée face à Pacé et le titre de meilleur
Lucas Fontaine (à droite) a réussi ses
débuts avec Montfort.
marqueur (16 points). « Nous avons
mal débuté la partie mais nous
avons su faire preuve de solidarité. C’est ce qui a fait la différence. »
De son côté, Gilles Jéhannin a pu
apprécier les qualités du benjamin
de l’équipe : « Il a montré ses qualités de défenseur qui lui ont permis
d’exploiter les situations en jeu rapide ». Concernant son avenir, Lucas Fontaine espère déjà un « maintien rapide » de Montfort mais ne
sait pas de quoi son futur sera fait.
« Il fera son choix à l’issue de cette
saison en fonction des sollicitations
mais Montfort serait heureux de le
conserver », confie Jéhannin.
La 2e journée : Le Mans JALT - Pacé
; ASPTT Caen - Fougères ; Saint-Nazaire - Vitré 2 ; Montfort - Laval.
Philippe Chérel
Handisport
L’Argentin Guillermo Garcia a pris le meilleur sur le Nazairien Robin Tosatto.
par la perte de ce 2e set, l’entraîneur
rennais aligne son « six » de base
lors de la 3e manche qui ne constitue
qu’une formalité (25-18). Le scénario
est identique au 4e et dernier set (2519), face à des Nazairiens.
Boris Grebennikov (entraîneur de
N3M. Prêté par l’Union Rennes à Montfort, Lucas Fontaine
a descendu les échelons pour s’aguerrir.
Texto
Amical. Rennes - Saint-Nazaire : 3-1. Plus constants, et au complet,
les Bretons ont facilement dominé des Ligériens, affaiblis.
Au moment où l’équipe de France
affronte la Russie à l’occasion des
quarts de finale des championnats d’Europe (défaite 1-3) Rennes
et Saint-Nazaire se rencontrent en
banlieue rennaise pour la 3e fois en
match amical. À égalité, avec une victoire de chaque côté jusqu’à présent,
les deux équipes jouent la belle, en
banlieue rennaise.
Avant même le début des hostilités, le coach local, Boris Grebennikov, ne manque pas de souligner
l’importance de ce nouveau match
amical : « Il est temps que nous fassions preuve de plus d’agressivité
car le début de la compétition approche. » Si le discours est là, les intentions le sont un peu moins en début de match, la régularité manque.
Menés durant la majorité du premier
set, les Bretons sauvent deux balles
de manche à 22-24 pour s’imposer,
27-25.
Ce petit hold-up les galvanise. Ils
prennent rapidement le large (13-9),
avant que Grebennikov ne décide de
faire (un peu) tourner. La sanction est
immédiate, Saint-Nazaire recolle (1919), avant d’égaliser (23-25). Echaudé
Fontaine, descendre pour mieux rebondir
Jocelyne Régent
« Je ne voudrais surtout pas
prendre une branlée ! », espérait David Christmann avant la rencontre. Perdu !
Comme prévu, le match face à l’armada parisienne a été compliqué.
Dans le premier quart d’heure, les
partenaires de Sylvain Hochet ont
tout de même réussi à faire illusion.
Mais entre la 15e (8-9) et la pause,
Narcisse, Hansen, Abalo, Vori et les
autres ont fait littéralement exploser
la défense cessonnaise.
Pour preuve, le score incroyable de
15-22 à la mi-temps. Soit autant de
buts encaissés au cours de la première période face à Paris que pendant tout le match à Nîmes. « Pour
pouvoir bousculer une équipe
comme le PSG, il ne faut pas subir,
note David Christmann. Or au cours
de la première période nous avons
connu une véritable faillite collective et individuelle ».
Totalement absents du combat en
défense, bien trop maladroits en attaque, les Cessonnais ne pouvaient
pas espérer grand-chose. « Le PSG,
Rennes) : « L’état d’esprit était présent, ainsi que notre jeu, de plus en
plus collectif. J’ai également apprécié
la qualité de service, les joueurs ciblant les zones travaillées à l’entraînement. Il nous reste à améliorer notre
qualité de contre et de défense, ainsi
que la variation en attaque. Yannick
Bazin trouve bien notre pointu, Arvydas Miseikis, moins les autres. Dans
l’ensemble, notre prestation a été intéressante. Les joueurs ont digéré
la préparation physique et ont montré une belle explosivité. On va partir
s’entraîner à Saint-Brieuc en raison
de l’indisponibilité de la salle (tournoi
de tennis). On finira notre préparation
par deux rencontres face à Nantes,
les 3 et 4 octobre. »
Gilles Gosselin (entraîneur de SaintNazaire) : « Nous sommes toujours
privés de notre pointu, Troy, qui dispute le championnat des Amériques.
Notre prestation a été encourageante
durant deux sets. On aurait dû gagner
la 1re manche. Ensuite, nous avons
trop accepté la qualité de service adverse. Il y a encore des choses à travailler. On va rectifier le tir durant les
deux semaines qui nous restent avant
d’accueillir les Rennais en match officiel le 8 octobre pour la 1re journée de
championnat. »
Rennes - Saint-Nazaire : 3-1 (27-25
en 30’, 23-25 en 28’, 25-18 en 25’, 2519 en 28’)
Championnat de France à Redon le 5 octobre
L’Athlé Pays de Redon organise, le
samedi 5 octobre à 16 h, la 33e édition des Marronnaises, course sur
route de 10 km qualificative pour les
championnats de France et qui réunit chaque année 500 concurrents.
Cette fois, l’épreuve handisport en
fauteuil qui précède ce rendez-vous
servira de support au championnat de France avec les meilleurs
de l’Hexagone. Parmi eux, dans la
course au titre, on aura Julien Casoli, médaille de bronze sur 5 000 m
Cyclisme
Paul Ourselin rejoint Sojasun Espoir. Le jeune Normand formé à l’ES
Livarot, âgé de dix-neuf ans, qui portait les couleurs du club vendéen,
POC Côte de Lumière, a donné son
accord au staff castelnodais pour rejoindre la formation de DN1.
Tennis
Finales du Grand Prix des jeunes
à Pontivy. Filles. 9-10 ans : Master
(30/1, Laillé) bat Nion (30/1, Landerneau) 5-2, 5-1 ; 11-12 ans : Stum
(15/2, Etables) bat Pennec (15/2,
aux JO de Londres et champion du
monde sur route en 2010, Denis Lemeunier, médaillé de bronze aux JO
de Pékin, vainqueur des marathons
de Londres et de Paris en 2013,
Claude Issorat, le plus gros palmarès
national avec l’or aux JO de Sidney et
Séoul. Départ à 14 h. Les déficients
visuels, eux, seront aux prises pour le
titre national au sein du peloton des
valides. À 15 h, l’APR a également
prévu une course de 5 km, ouverte
à tous.
Trio Normand. Le champion de
France Cédric Delaplace et son coéquipier Emmanuel Kéo (Sojasun
Espoir) associés au Rouennais Kévin Lesellier ont pris, dimanche, la
3e place de l’épreuve de Lillebonne
(Seine-Maritime).
Saint-Malo) 6-2, 6-0 ; 13-14 ans : Huchet (3/6, Garden) bat Le Bozec (15,
Cesson) 6-1, 6-2. Garçons. 9-10 ans :
Trochu (30/3, Saint-Grégoire) bat Nicolas (30/3, Saint-Malo) 5-4, 5-2.