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Dossier de presse Lundi 2 décembre à 11h00 place de l’âne Patoche, à Troyes. Découverte de la résidentialisation du quartier des Sénardes. Déroulement prévisionnel de la manifestation : Rendez à 11h00, à proximité de l’espace Sénardes côté fresque Découverte de la fresque monumentale en présence de Michèle Caillaud-Houël Présentation des travaux de résidentialisation en passant par la rue Jean Camille Niel puis retour par le cheminement piéton à l’intérieur des résidences créées Discours et réception à l’espace Sénardes Le service Communication de Troyes Habitat se tient à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. Contacts : Stéphanie Pellecuer - 03 25 71 17 65 - [email protected] Iris Bianic - 03 25 71 17 77 - [email protected] Les Sénardes et Troyes Habitat : un lien unique depuis 53 ans. Un peu d’histoire Ce quartier (l’un des plus petits de Troyes) s’articule autour de trois rues principales « JeanCamille Niel », « Linard-Hubert » et « Sénardes ». Investi par Troyes Habitat dès les années 60, le lieudit « les Sénardes » n’était, avant les constructions qui le dessinent aujourd’hui, que jardins et marécages. L’époque est marquée par une volonté de construire vite et mieux pour palier à la pénurie de logements. L’Etat établit alors des normes de constructions. C’est ainsi qu’aux Sénardes émergent dès 1962, de nouveaux bâtiments d’habitat collectif. L’architecture est simple et sans décoration privilégiant la fonctionnalité et le confort. De nouvelles méthodes de construction sont employées : compte-tenu du nombre de logements mis en chantier, des ateliers sont installés sur sites, parfois communs à plusieurs d’entre eux, pour produire, les façades préfabriquées, les dalles et les escaliers de plusieurs tonnes, qui seront ensuite posés par des grues. Si le processus de fabrication est efficace, il induit une similarité des façades conférant au quartier des allures monotones. En parallèle, face à la pénurie de logements, l’abbé Honnet décide de créer le premier village de Jeunes Travailleurs de l’Hexagone. Le chantier débute le 1er mai 1958 à l’emplacement d’anciennes usines de teintureries, à l’emplacement de l’actuel Pôle Emploi. Véritable lieu de vie pour les jeunes de tous horizons, élément phare du quartier, celui-ci a accueilli des jeunes jusque dans les années 80. Afin de préserver la mémoire de cette époque, une fresque photographique retrace l’histoire de Copainville sur le mur de l’ancienne halle réhabilitée qui accueille désormais le Pôle Emploi de Troyes Copainville (inauguré en 2012). Entre 1965 et 1975, ce sont, au total, 650 logements, qui sont construits dans ce quartier. Le service Communication de Troyes Habitat se tient à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. Contacts : Stéphanie Pellecuer - 03 25 71 17 65 - [email protected] Iris Bianic - 03 25 71 17 77 - [email protected] Mais après le choc pétrolier, le modèle s’essouffle et d’autres besoins surgissent. La place et le rôle des usagers dans la gestion de leur cadre de vie constituent alors un des problèmes essentiels du logement, un problème devenu plus important à présent que les objectifs quantitatifs de la construction. C’est l’époque de nouveaux acronymes. « Habitat et Vie Sociale » (HVS), « Développement Social des Quartiers » (DSQ). Aussi, les premiers programmes de réhabilitation lourde voient le jour dans les années 80. Ils s’attachent principalement à l’enveloppe extérieure des bâtiments afin d’en améliorer l’isolation thermique. Ces premiers travaux d’envergure sont rendus possibles grâce aux premiers dispositifs d’aide financière mis en place par l’État dès 1977. Les Sénardes, à l’instar du quartier des provinces aux Chartreux, connaissent leur première vague de réhabilitation d’envergure entre 1982 et 1990 et c’est à cette occasion que les façades bleues reconnaissables entre toutes voient le jour. La réhabilitation « 2ème génération » d’une partie de ces immeubles, peut être entreprise dès 2006 avec la signature du PRU Troyen et conduira à une véritable métamorphose du quartier. Troyes Habitat s’est véritablement investi aux côtés de ses partenaires pour le renouvellement urbain de ce quartier à l’identité marquée. Pour désenclaver cet espace urbain en le reliant au reste de la ville et en l’intégrant à la vie de l’agglomération grâce à une nouvelle mixité aussi bien sociale qu’urbaine, les démolitions, constructions, réhabilitations et résidentialisations se sont succédé au cours des 10 dernières années pour donner d’ores et déjà au quartier un nouveau visage que les dernières réhabilitations programmées, les constructions des promoteurs privés et les projets de Troyes Habitat (accession sociale à la propriété) peaufineront. Le service Communication de Troyes Habitat se tient à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. Contacts : Stéphanie Pellecuer - 03 25 71 17 65 - [email protected] Iris Bianic - 03 25 71 17 77 - [email protected] Plus ouvert sur la ville grâce aux travaux de voiries, c’est un quartier modernisé qui s’affirme et Troyes Habitat y développe désormais une offre locative adaptée aux attentes des locataires avec notamment deux nouveaux programmes neufs : Copainville 1 et Copainville 2 (47 logements). L’implantation de services publics tels que la Maison de la Petite Enfance, l’espace Sénardes et le Pôle Emploi viennent donner toute sa dimension au quartier et améliorer au quotidien la qualité de vie des habitants. Le service Communication de Troyes Habitat se tient à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. Contacts : Stéphanie Pellecuer - 03 25 71 17 65 - [email protected] Iris Bianic - 03 25 71 17 77 - [email protected] Les Sénardes en quelques chiffres patrimoniaux : 50 logements démolis 47 logements reconstruits 150 logements réhabilités 600 logements résidentialisés Les étapes marquantes du PRU aux Sénardes Juillet 2008 : début des travaux de rénovation urbaine Décembre 2010 : début des travaux de réhabilitation Novembre 2011 : début des travaux de résidentialisation Avril 2013 : fin des travaux de résidentialisation 2016 : fin des travaux de réhabilitation programmés (les 3 barres du 2-10 rue Linard hubert , 18-28 et 30-34 rue Jean Camille Niel) Des habitants parties prenantes du projet 2024 habitants concernés par le projet Avant et pendant les travaux, ils ont été conviés à plusieurs réunions publiques au cours desquelles ils ont pu poser toutes leurs questions et être informés des changements qu’allait connaitre leur lieu de vie. Des ateliers urbains ont été constitués pour aborder des thèmes beaucoup plus précis (implantation des conteneurs semi-enterrés, résidentialisation, stationnement...). Les habitants relais se sont par ailleurs réunis régulièrement avec les différents représentants afin de transmettre les informations glanées auprès des habitants. Enfin, les locataires sont concertés avant chaque réhabilitation. Tous sont invités à répondre à un questionnaire sur les parties communes et l’environnement extérieur de leur logement afin de rester au plus près de leurs attentes. Toujours dans le cadre de l’accompagnement de proximité effectué par Troyes Habitat, entre juillet 2008 et janvier 2012, pas moins de 6 lettres d’informations « ça se passe aux Sénardes » sur l’avancement des travaux ont été distribuées par Troyes Habitat. Sur les 600 logements collectifs : 100 nouveaux ménages arrivent chaque année, 26% des locataires sont présents depuis plus de 10 ans, les locataires restent en moyenne plus de 8 ans dans leur logement Un loyer moyen sur le secteur de 280€ seulement. Le service Communication de Troyes Habitat se tient à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. Contacts : Stéphanie Pellecuer - 03 25 71 17 65 - [email protected] Iris Bianic - 03 25 71 17 77 - [email protected] La résidentialisation, c’est quoi ? Aujourd’hui, les travaux de résidentialisation du quartier des Sénardes sont achevés. Dernière étape du processus de rénovation urbaine, ceux-ci sont la vitrine de l’ensemble des travaux effectués et permettent aux habitants du quartier de se sentir encore mieux chez eux ! Derrière ce mot un peu compliqué se cache en effet une idée toute simple : transformer en résidence un immeuble qui n’a pas été conçu, à l’origine, dans cet esprit. Il s’agit donc de matérialiser clairement et plus précisément la limite entre l’espace public ouvert à tous et l’espace privé, dévolu aux seuls locataires. Ceux-ci peuvent dès lors s’approprier les espaces qui leur sont dédiés ! La résidentialisation prend le plus souvent la forme d’une clôture (haie, grillage, muret, …) posée autour des bâtiments concernés. Les résidents peuvent alors jouir d’un parking fermé par une barrière et garer leur voiture en toute tranquillité. Des espaces verts viennent compléter l’offre d’agrément. Ces réalisations viennent véritablement améliorer le confort et la qualité de vie des locataires et reflètent bien l’adage « Habiter mieux, bien vivre ensemble ». Les réalisations concrètes dans le quartier des Sénardes : - Améliorer l’éclairage extérieur (nouveaux candélabres à LED) sur les parkings et au pied des immeubles afin de renforcer le sentiment de sécurité des habitants (65 nouveaux candélabres installés). - Augmenter le nombre de places de stationnement pour les résidents du quartier (on est passé de 447 à 465 places réservées aux locataires). - Redéfinir les accès aux résidences et les cheminements piétons pour plus de sécurité. - Améliorer le stockage des ordures ménagères (conteneurs semi-enterrés au lieu des locaux dans les immeubles) et leur ramassage en facilitant l’accès aux points de collecte. - Mieux délimiter l’espace autour des bâtiments afin de former des résidences (pas moins de 860 m de grille et 990 m de clôture mis en place – 37396 m² de surface traitée dont 8057 d’espaces verts) Au total, ce sont ainsi 9 îlots qui ont été définis et clairement délimités, le périmètre étant fonction de l’implantation des immeubles, pouvant englober de 1 à 3 bâtiments. Troyes Habitat a choisi d’utiliser, pour les limites en bordure de voiries, des murets surmontés de grilles contemporaines dites « O’Bambou », dont l’aspect s’accorde avec l’environnement naturel du quartier. Elles permettent également de sécuriser l’accès de la zone clôturée grâce à leur robustesse. Pour définir les limites intérieures, des haies végétales accompagnent un grillage. Les portails d’entrée sont à fermeture télécommandée afin de garantir un accès limité au stationnement mais le quartier reste ouvert puisque les piétons peuvent circuler librement notamment pour rejoindre le mail central, cette coulée verte de plus de 200 m qui relie la Maison de Quartier au City Stade, offrant aux habitants un espace dédié à la promenade, orné de végétaux et ponctué de mobilier urbain, des plus appréciables. Par ailleurs, dans le cadre de sa politique de proximité, Troyes Habitat a volontairement choisi de laisser, sur place, au 1 rue Linard Hubert, le local des deux gestionnaires de site, Daniel Delamour et Daniel Levasseur, interlocuteurs privilégiés des habitants. Le service Communication de Troyes Habitat se tient à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. Contacts : Stéphanie Pellecuer - 03 25 71 17 65 - [email protected] Iris Bianic - 03 25 71 17 77 - [email protected] Au travers de cette découverte piétonne du quartier, on mesure le chemin parcouru en 10 ans, on voit aussi celui qu’il reste à parcourir (fin des travaux de réhabilitation prévu pour 2016). Mais au-delà du bâti, et parce que les Sénardes, ce sont aussi des hommes, des femmes, des enfants…, de nombreuses actions ont été conduites avec le soutien de Troyes Habitat dans ce quartier pour en faire un endroit où il fait bon vivre, et ce n’est pas fini. Les Sénardes, côté vie En matière de développement durable : Le centre social et Troyes Habitat ont porté de nombreuses animations dans tout le quartier afin de sensibiliser les locataires aux économies d’énergie et aux gestes verts de manière ludique (exposition Eco et Gaspillo en partenariat avec EDF, journée du développement durable, journée de l’eau…) Le quartier a par ailleurs accueilli pendant plus d’un an l’appart éco en partenariat avec le PACT de l’Aube (2012) dans un logement mis à disposition par Troyes Habitat. Véritable outil pédagogique, l’appartement n°42 du 39 rue Jean Camille Niel a ainsi été équipé de dispositifs permettant de mesurer les diverses consommations énergétiques afin de sensibiliser le public à une meilleure gestion notamment du chauffage, de la consommation d’eau et d’électricité. Véritable lieu d’information et d’échange avec le public, cette initiative était l’occasion de lutter contre les situations de précarité énergétique mais également de rappeler les règles d’une bonne hygiène de vie. En matière d’animations : Chaque année, Troyes Habitat vient en soutien des différentes manifestations organisées par la Maison de Quartier, de ces événements festifs et fédérateurs qui permettent à l’ensemble des habitants de se réunir dans la bonne ambiance et la convivialité (fête de quartier, fête des voisins, concours de décorations de Noël…) Enfin, dans le cadre de ce projet de rénovation urbaine, un espace a été réservé afin de créer des jardins partagés. Mardi 26 novembre dernier, une réunion s’est d’ailleurs tenue avec les habitants du quartier et les différents partenaires du projet (Troyes Habitat, la Ville de Troyes et la Régie de Nos Quartiers) afin de lancer le démarrage de cette initiative , en espérant que ce soit une aussi belle réussite qu’aux Chartreux, où l’on a constaté le développement d’un véritable élan de solidarité entre les jardiniers qui dépasse désormais au-delà le simple jardinage ! En matière de veille sociale : Troyes Habitat réunit régulièrement l’ensemble des acteurs sociaux oeuvrant sur le quartier. L’objectif de ces rencontres, composées de représentants de la Prévention Spécialisée de l’AASEA, du CMAS, de la DIDAMS, de la CAF, du Centre Social, de la halte-garderie est d’animer la vie du quartier, de favoriser les échanges entre partenaires et locataires, d’identifier les problématiques sociales émergeant et de les traiter. Ce tissu relationnel est le moteur et le garant du bon climat social du quartier auquel veille également une association de locataires. Le service Communication de Troyes Habitat se tient à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. Contacts : Stéphanie Pellecuer - 03 25 71 17 65 - [email protected] Iris Bianic - 03 25 71 17 77 - [email protected] LES TRAVAUX DE RÉSIDENTIALISATION DES 600 LOGEMENTS DES SÉNARDES Coût global des travaux de résidentialisation : 2 518 800 € Déroulement des travaux de résidentialisation : de novembre 2011 à avril 2013 Financement ANRU Région Grand Troyes Troyes Habitat Total : 1 228 560 € (49%) 421 232 € (17%) 251 880 € (10%) 617 127 € (25%) 2 518 800 € (100%) soit 4 198 € TTC/logement Les entreprises intervenues dans le programme de résidentialisation des Sénardes Maître d’Ouvrage : Troyes Habitat Maîtrise d’œuvre : Pattou Tandem, Lille D.S Architectes, Paris SNC Lavalin, Reims Paysagiste : Philippe Raguin, Montarlot Contrôle technique : APAVE, Pont Sainte Marie Coordinateur SPS : DEKRA, Troyes Mission Insertion : Grand Troyes Sous-traitant : SIGNATURE, la Chapelle Saint-Luc J.O.V, Chennevrières sur Marne S.F RENOVATIONS, La Chapelle Saint-Luc René BOSMY, NORMANDE DE CLÔTURE, Ande AM2E, Assistance, Maintenance, Energie électrique, Bucey en Othe Electricité : ERDF Terrassement, voirie, assainissement : ROUSSEY, Saint-André-les-Vergers Clôtures/ portail: S3M, Bréviandes Eclairage public : SANTERNE, Lusigny-sur-Barse Espaces verts : ISS ESPACES VERTS, La Chapelle Saint-Luc Le service Communication de Troyes Habitat se tient à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. Contacts : Stéphanie Pellecuer - 03 25 71 17 65 - [email protected] Iris Bianic - 03 25 71 17 77 - [email protected] Coûts des opérations sur le quartier des Sénardes Coût total des opérations Démolitions 15-23 rue Jean Camille Niel 903 939 € Réhabilitations 5-13 rue Jean Camille Niel 2-4-6 rue des Sénardes 25-39 rue Jean Camille Niel Résidentialisation Quartier complet 3 540 000 € 2 518 800 € Construction Copainville 1 et 2 4 827 902 € TOTAL 11 790 641 € Le service Communication de Troyes Habitat se tient à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. Contacts : Stéphanie Pellecuer - 03 25 71 17 65 - [email protected] Iris Bianic - 03 25 71 17 77 - [email protected]