L`Histoire du costume de l`Antiquité au 19e siècle livret
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L`Histoire du costume de l`Antiquité au 19e siècle livret
L’Histoire du costume de l’Antiquité au 19e siècle à travers les collections du musée Mandet 2e hôtel particulier Antiquité Le costume antique est simple et fondé sur un principe général qui ne marque pas réellement de différence entre les hommes et les femmes. Il est composé d’une pièce de tissu rectangulaire drapée autour du corps. Ne varient que les dimensions, la façon de le draper, le nombre d’agrafes ou de points de couture, la présence ou non d’une ceinture et les matériaux utilisés (généralement du lin, de la laine ou du coton). Ces tissus sont utilisés dans leur couleur naturelle ou parfois teints entre autres de safran, de pourpre ou de vert. Au sujet des coiffures, les femmes ramènent leurs cheveux longs en chignon sur leur nuque à l’aide de rubans. A partir du 2e siècle avant J.-C., les femmes aisées portent des diadèmes, frisent leurs cheveux et n’hésitent pas à utiliser des postiches à boucles. Les hommes et les femmes portent aussi des chapeaux de formes diverses. → Voici quelques définitions pour t’aider à répondre aux questions. Chiton : sorte de tunique courte ou longue, formée d’une pièce rectangulaire pliée, cousue sur un côté et retenue aux épaules par des fibules. Il se porte généralement drapé et retenu à la taille par une ceinture. Himation : ample manteau dont s’entourent les hommes et les femmes. Ce rectangle d’étoffe de grande dimension se drape sur les épaules mais les femmes le drapent aussi sur leur tête. Paenula ou caracalla : manteau ample à capuchon et sans manche que les hommes, à l’époque gallo-romaine, enfilent par-dessus leurs vêtements. Peplos : plus particulièrement porté par les femmes, c’est une variante du chiton long, la différence étant qu’il n’est pas cousu latéralement ce qui laisse un des côtés ouvert. Salle 1 (rez-de-chaussée) 1- Une des statuettes en bronze porte une paenula, quel personnage représente-t-elle ? □ Une jeune fille □ Un jeune homme □ Un vieillard 2- Comment se nomme le vêtement qui enveloppe la statuette en terre cuite en photo cicontre ? _______________________________________________________________ Complète la légende sous la photo. 3- Une déesse en bronze porte un chiton tombant en plis souples sur l’avant. Le drapé est retenu par une ceinture haute sous la poitrine et par des agrafes sur les épaules. Trouve cette déesse et indique son nom. __________________________________________________ 4- Dans une autre vitrine non loin de cette déesse, un petit personnage porte également un chiton. Celui-ci est décoré d’un galon. Que souligne cet élément ? □ Les épaules □ L’encolure Provenance : Datation : □ L’ourlet Salle 2 (rez-de-chaussée) 5- Comment se nomme cet objet ? ____________________________ A quoi peut-il servir ? □ A agrafer les pans d’un vêtement □ A attacher les cheveux □ A décorer A partir de quels matériaux a-t-il été fabriqué ? ________________________________________________________ Salle 1 et 3 (rez-de-chaussée) 6- Indique sous chacun de ces détails à quelles statues ils appartiennent. _______________ _____________ _______________ Salle 3 (rez-de-chaussée) 7- Que porte Aphrodite, déesse de l’amour et de la beauté, un chiton long ou un péplos ? Justifie ta réponse. ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ 8- Fais un croquis du costume d’Artémis, déesse de la chasse reconnaissable par le carquois qu’elle porte dans son dos. Moyen Age Avant le 12e siècle, les femmes et les hommes continuent à porter des vêtements de coupe relativement simple et sans grandes différences. Il s’agit principalement d’amples tuniques cousues, plus ou moins longues, serrées à la taille par une ceinture et souvent bordées de galons. Lin et laine sont les principales matières utilisées. Ces tissus sont fréquemment ornés de motifs et teints de couleurs vives. Mais à partir du 12e siècle, grâce à la prospérité des industries textiles et du commerce, le choix des matières s’élargit (draps de laine, soieries, toiles fines, broderies, fourrures…). La véritable mutation s’opère à partir du 14e siècle. Les vêtements féminins et masculins se différencient et la mise en valeur du corps par des formes ajustées, la multiplication du choix des étoffes, des ornements et des broderies, contribuent à l’émergence du concept de mode. → Voici quelques définitions pour t’aider à répondre aux questions. Bicoquet : chapeau rond en feutre et sans bride pour sortir avec de larges bords et qui recouvre un bonnet. Chasuble à capuchon : tunique longue, à manches longues et élargies vers l’avant-bras, munie d’un capuchon et portée par les femmes jusqu'au 12e siècle. Chausse : sorte de bas collant constitué d'un tube de tissu qui monte jusqu'en haut des cuisses et se porte par paire avec un pourpoint. Guêtres : enveloppes en cuir qui protègent le bas des jambes. Guimpe : coiffure féminine portée du 13e au 15e siècle composée d’une pièce de toile qui enveloppe la tête et le front et passe horizontalement devant le menton. Elle est fixée au col et épinglée au couvre-chef. Hennin : chapeau en forme de cornet haut et rigide, parfois tronqué, qui enserre la tête et cache les cheveux. Huque : vêtement court fendu sur les cotés, à l’avant et à l’arrière et porté comme un manteau sur l’armure, sur le pourpoint ou sur la robe. Huve : coiffure de la fin du 14e siècle. Les cheveux sont massés au-dessus des tempes autour de montures métalliques. Ils sont recouverts d’un voile flottant qui forme une sorte d’auvent sur la tête. Maheutres : épaulettes qui rembourrent le haut des manches. Manteau ou mantel dit à parer : rectangle d’étoffe recouvrant la robe jeté sur les épaules ou drapé. Il est maintenu par une cordelette. Pèlerine : manteau sans manche couvrant les épaules. Poulaines : souliers apparus sous le règne de Charles V de forme allongée et aux pointes effilées. Pourpoint ou gipon : vêtement masculin qui remplace à partir du 14e siècle les tuniques longues et ceinturées. S’ajustant sur le torse, ce vêtement court est lacé, agrafé ou boutonné sur la poitrine. Son rembourrage confère un profil bombé. Résille ou crépine : filet enserrant les cheveux d’où peuvent s’échapper de longues tresses encadrant le visage. Toque : chapeau à revers fendus pour être rabattus sur les oreilles. Salle 4 (rez-de-chaussée) 9- Une des Vierges exposées porte une chasuble à capuchon. De quelle couleur est cette chasuble et de quelle époque date la sculpture ? ___________________________________________________ 10- Né au XIVe siècle, saint Roch passa sa vie en pèlerinage. Atteint de la peste comme l’atteste le bubon sur sa cuisse, il se retira dans les bois. Chaque jour, le chien d’un riche seigneur lui apporta un pain dérobé à son maître jusqu’à ce qu’un ange apparut pour le guérir. Complète les flèches à l’aide des mots suivants (tous ne sont pas à utiliser) : jarretière chasuble chausse guêtre pourpoint himation bubon pèlerine 11- Une des saintes exposées est coiffée d’une guimpe. Comment se nomme-t-elle ? __________________________ 12- Un autre saint est chaussé de poulaines. De qui s’agit-il ? □ saint Michel □ saint Pierre □ saint Eloi Ce saint est coiffé d’un bicoquet/d’un hennin (raye la mention inutile). Il est vêtu d’une huve/d’un pourpoint serré à la taille par une ceinture bleue/rouge. Les manches s’arrêtent au coude/au poignet. Ce sont des manches à maheutres/des manches à gigot. 13- De quelle statue ce détail provient-il et à quelle époque celle-ci a-t-elle été sculptée ? _______________________________________________________ Raye les mentions inutiles dans le texte suivant en prenant pour modèle le costume de cette statue. A partir du 14e siècle, les robes sont ajustées/larges au niveau du buste puis elles se rétrécissent/s’évasent. Leur décolleté est carré/arrondi. Les manches sont courtes/ longues et étroites/amples. 14- Un fauconnier porte une toque. De quelle couleur sont les revers ? ___________________ Salle 5 (rez-de-chaussée) 15- Trouve une sainte sculptée en pierre et dont les cheveux sont maintenus dans une résille. Quel est son nom ? □ sainte Savine □ sainte Barbe □ la sainte Vierge Sur sa robe, elle porte : □ un mantel dit à parer. □ une huque. □ un pourpoint. 16- De part et d’autre de Dieu le Père figurent deux donateurs à genoux et en prière. L’armure du donateur est recouverte par : □ un pourpoint. □ une huque. □ une paenula. La donatrice est coiffée : □ d’une guimpe. □ d’un hennin. □ d’une huve. 17- Enfin, dans la vitrine, Salomé est représentée en train de recueillir la tête de saint JeanBaptiste sur un haut-relief en albâtre. Elle porte : □ une guimpe. □ un hennin. □ une huve. Renaissance (16e siècle) Au 16e siècle, femmes et hommes adoptent la mode italienne et affectionnent les tissus précieux, les fourrures, les broderies de perles et de fils d’or, les couleurs claires et brillantes. La coupe des vêtements change la silhouette : les jupes sont amples, les manches élargies, les pourpoints accentuent la carrure. C’en est fini de l’allure étirée et longiligne de l’époque médiévale. Pourtant au milieu du siècle, tout change soudainement : c’est désormais l’Espagne de Charles Quint qui impose un style beaucoup plus austère et sombre. L’aspect pratique du vêtement devenu secondaire, seul compte l’apparat. Il en résulte une silhouette ajustée à la taille, la tête maintenue droite par le port de la fraise à l’allure guindée et hautaine. Salle 7 (2e étage) 18- Pour illustrer chacune des descriptions et définitions suivantes, trouve une tapisserie et/ou une peinture et indique leur titre en face des flèches. Descriptions et définitions Titres des œuvres Crevés : entailles faites dans le tissu laissant ainsi apparaître le tissu du dessous qui souvent est d’une couleur différente. D’abord sur les manches vers 1500, on les trouve ensuite sur les autres parties du costume. → → A partir du début du 16e siècle, les hauts-de-chausses sont séparés des basde-chausses. Ils sont fermés devant par un pan mobile formant une poche saillante, la braguette. → Le manteau Louis XII se superpose au pourpoint. Il a un long décolleté en V bordé de fourrure. Ses manches sont fendues au milieu pour faire passer le bras en laissant pendre les extrémités. → Les femmes portent des robes au décolleté carré dont la jupe ample descend jusqu’aux pieds. Les manches à gigot ballonnent au niveau des épaules puis s’ajustent aux poignets ; des manchettes blanches godronnées sortent du bas des manches. → Au 16e siècle, des épaulettes en demi-cercle soulignent les épaules rappelant les maheutres du 15e. → Ombrelle (ou parasol) : après une éclipse qui s’est prolongée durant tout le Moyen Age, elle réapparaît à la Renaissance. Elle protège du soleil mais constitue aussi un insigne de l’autorité et du rang social de celui qui bénéficie de son ombre. → Chapeau albanais : couvre-chef en feutre de forme bombée et haute. Il est orné d’un panache. Porté par les hommes et les femmes sous Henri III, il est rendu célèbre à la bataille d’Ivry par Henri IV. → Bonnet-chaperon : bonnet porté par les femmes au début du 16e siècle qui couvre le dessus de la tête et les oreilles et se termine à l’arrière par un voile assez large. Il est souvent encerclé d’un rang de perles. → Au milieu du 16e siècle apparaît la fraise. Cette collerette de linge plissée est constituée d’une étoffe godronnée et tuyautée. → 19- Retrouve ces détails et indique sous chacun d’eux le titre de l’œuvre à laquelle ils appartiennent. Salle 8 (2e étage) 20- Marie-Madeleine porte une ferronnière, accessoire mis à la mode par la favorite de François I, La Belle Ferronnière. Combien de pierre(s) précieuse(s) comporte ce fin bandeau posé sur le haut du front ? □ une □ deux □ trois Les 17e et 18e siècles Au 17e siècle, l’influence de la mode espagnole disparaît peu à peu et la raideur du costume s’assouplit sensiblement pour arriver vers le milieu du siècle à des lignes plus naturelles. La fin du 17e siècle est dominée par la France de Louis XIV : luxe, apparat et sophistication dominent la mode. En 1715, la mort de Louis XIV marque le début d’une mode nouvelle qui cherche à échapper au cérémonial de la cours de Versailles. Le confort, la légèreté et la fluidité dominent désormais. A la Révolution, la simplicité, le naturel et la liberté priment dans l’habillement comme dans les esprits. Salle 8 (2e étage) 21- La mode de la perruque est apparue en France en 1633 lorsque Louis XIII, qui avait une chevelure abondante, commença à perdre ses cheveux. Après 1680, elle prit des proportions monumentales comme celle qui coiffe le duc de Maine dont le portrait est placé dans la vitrine. Cet émail peint sur cuivre date de la fin du 17e siècle. A cette époque, le costume masculin comporte un justaucorps sur une veste et une culotte courte. Plus on avance dans le temps et plus le justaucorps s’ouvre dans sa partie haute pour laisser voir comme ici la ___________. 22- Sur ce portrait de la reine Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, quel est le symbole royal qui orne son manteau ? ___________________________________________________________ De quel animal provient la fourrure qui en constitue la bordure ? □ castor □ belette □ hermine □ fouine Sous la main droite de la reine, apparaît un médaillon figurant le visage d’un homme/d’une femme (raye la mention inutile). C’est une miniature, bijoux porté depuis la Renaissance qui représente généralement le portrait d’un être cher et prend différentes formes (celle d’un pendentif, d’un bracelet ou d’une broche). 23- Sur cette râpe à tabac dans la seconde vitrine, figure un couple déguisé en pèlerins. L’homme porte une pèlerine sur laquelle on trouve : □ des coquilles Saint-Jacques. □ des flèches d’amour croisées. A quels motifs font-elles écho ? Tu les trouveras dans une coquille, en bas de la râpe. __________________________ Salle 9 (1e étage) 24- Ce jeune garçon peint au milieu du 18e siècle porte un tour de cou de mousseline unie masquant le col de sa chemise. Comment s’appelle la pièce de dentelle qui sort par l’ouverture de la veste ? __________________________________________ 25- Vêtu et coiffé comme un adulte, le jeune Brochet de Verigny a les cheveux : □ poudrés □ teints □ en palissade □ coiffés en catogan 26- Complète le texte avec les mots suivants : bonnet blanche corset pastel rose caraco Ce portrait de jeune fille dessiné au ________ date de la seconde moitié du 18e. Elle est vêtue d’une robe en mousseline ________ soutenue sous la poitrine par un ruban ________ et d’un ________. Elle ne porte pas de ________ ce qui est la nouveauté de cette période. La simplicité de ce costume évoque l’idéal de cette époque qui rêve de candeur et de simplicité paysanne. Elle est coiffée d’un ________ appelé dormeuse. Au 18e, toutes les femmes portent des bonnets (sauf avec le costume de cour et de cérémonie). Il en existe une grande variété, chacun d’eux correspond à une heure du jour, à un rang social et à une occupation. Salle 11 (1e étage) 27- Relie le nom de ces deux femmes portraiturées au type de coiffure qu’elle porte. •Coiffure dite à la Fontanges : elle présente un entassement de boucles étagées, de touffes, de tortillons. •Bonne Pons (1660) (portrait à gauche de la cheminée) •Marie de la Barge (1671) (portrait entre les deux fenêtres) •Frisure à la Sévigné : des frisures sur le front sont accompagnées de boucles à l’anglaise sur les côtés. •Coiffure hurlupée ou hurluberlu : elle consiste à tracer une raie au milieu et à couper les cheveux de chaque côté d’étage en étage pour en faire deux grosses boucles rondes négligées qui viennent au-dessous de l’oreille. Selon Mme de Sévigné, elle « fait une tête de choux ». •Coiffure en palissade : c’est un haut bonnet de gaze et de coques de ruban avec deux longues barbes. Salle 12 (1e étage) 28- Sur cette gravure intitulée le Billet doux réalisée dans la seconde moitié du 18e siècle, une femme d’un certain âge tient une loupe pour déchiffrer une partition/un livre (raye la mention inutile). Au centre, un jeune homme debout tend subrepticement dans son dos un billet. Une jeune femme assise à droite le saisit d’une main délaissant sur ses genoux son métier à broder/son métier à tisser. Le jeune homme : □ porte une perruque à marteaux (perruque bouclée terminée sur la nuque par trois petites queues). □ a les cheveux coiffés en catogan (avec un nœud à l’arrière). Il tient sous son bras en signe de courtoise : □ un bicorne. □ une toque. □ un tricorne. Il porte un costume Louis XV. Comme à la fin du 17e et au début du 18e, celui-ci comporte trois pièces : un justaucorps sur une veste et une culotte/des hauts-de-chausses. Toutefois, le justaucorps prend désormais le nom d’habit à la française. Les parements de ses manches laissent dépasser une dentelle froncée au poignet/au coude. La veste est un gilet à manches boutonné en haut à partir du creux de l’estomac/de la gorge laissant une ouverture pour la fraise/pour la cravate. Elle s’arrête au-dessous de la taille/des genoux. L’extrémité de la culotte descend au-dessous du genou/au-dessous de la cuisse et s’attache par des pattes à lacets/à boucles. Ses souliers sont ornés et fermés par des boucles/par des lacets. 29- Dans la première vitrine, sont présentés de nombreux portraits peints. Comment se nomme ce type d’objets (pour t’aider, reportetoi à la question n°22) ? _______________________________________________ L’un d’entre eux, en bas à gauche, représente Gilbert Romme. Complète les flèches en inscrivant les numéros répertoriés cidessous (tous ne doivent pas être utilisés). 1- Perruque poudrée à marteaux 5- Veste à motifs rouges 2- Perruque poudrée à catogan 6- Veste à motifs verts 3- Habit de cour 7- Fraise 4- Redingote à collets superposés (l’un montant, l’autre rabattu sur les épaules) 8- Tour de cou de mousseline blanche 30- Dans la vitrine suivante, est présentée toute une série de montres. Juste au-dessus, au centre du rayon supérieur, se trouve une châtelaine. A partir de 1730, les femmes puis également les hommes utilisent ce dispositif pour suspendre à leur ceinture une montre, la clé permettant de remonter le mécanisme de celle-ci, des cachets, des petits objets pour broder, des flacons à parfum… Combien de pendants à mousqueton comporte cette châtelaine ? □ trois □ quatre □ cinq Quel objet est accroché au pendant central ? ____________________________ Salle 13 (1e étage) 31- Au centre de cette assiette du 17e siècle (n°18), un petit garçon est allongé sur les genoux de sa grand-mère. Elle s’apprête à l’épouiller/à lui couper les cheveux (raye la mention inutile). Elle porte un monocle/des bésicles. Derrière, la mère file sa quenouille/sa fenouil. Salle 14 (1e étage) 32- Sur ce portrait, le personnage porte : □ une perruque à bourse (l’extrémité des cheveux est dans un sac de taffetas noir). □ une perruque en crinière (perruque volumineuse s’élevant en deux pointes sur le front). □ une perruque à fenêtres (perruque avec des ouvertures pour laisser passer les cheveux). 1e hôtel particulier Le 17e siècle Salle 1 (1e étage) 33- Devenus plus discrets au 17e siècle, les bijoux sont souvent de simples rangs de perles. Rondes ou en forme de gouttes d’eau, celles-ci continuent d’orner également les oreilles et les chevelures des femmes. Retrouve à quelles œuvres appartiennent ces détails et note leur titre sous chaque photo. ___________________________ _______________ ___________________________ __________________ Salle 2 (1e étage) 34- En entrant dans cette salle, tout de suite sur ta gauche, tu trouveras le portrait de Gaston d’Orléans, frère du roi Louis XIII. Il suit la mode qui consiste à avoir une chevelure bouclée/raide (raye la mention inutile) et courte/tombant sur les épaules, une petite moustache relevée en crocs/à la gauloise/en guidon et une petite barbiche au menton dont le nom est la royale/des favoris sur les joues. Depuis les années 1620, le grand col bordé de dentelles remplace les autres types de col. Complète les motifs manquant sur son col. Les 18e et 19e siècles Salle 2 (1e étage) 35- Sur cette toile intitulée La leçon de musique, entoure le personnage qui porte un turban. 36- Différents éléments du costume et de la coiffure de cet homme nous permettent de dater ce portrait des environs de 1810. Entoure-les dans la liste suivante. •cheveux longs bouclés •habit à la française •fraise •redingote grise à revers et gros boutons •cheveux courts et méchés ramenés sur le front et les tempes •grande cravate de dentelle nouée Sa coiffure imite celle de : □ Louis XVI □ Napoléon I □ Napoléon III. Y-a-t-il un élément commun au costume de cet homme et à celui du buste sculpté juste à gauche ? Si oui, lequel ? _____________________________________________________________ 37- Tandis qu’à l’arrière-plan se poursuit la bataille de Marengo, Desaix, général de Napoléon, a reçu une balle dans la poitrine. Un hussard (militaire appartenant à un corps de cavalerie légère) le soutient pour qu’il ne tombe pas de cheval. Il est coiffé d’un colback. Ce couvre-chef utilisé sous le 1e et le 2e Empire est : □ un bonnet cylindrique de fourrure légèrement évasé. □ un chapeau à calotte haute et bords larges. Il est fermé en haut par une flamme (pièce d’étoffe de couleur vive qui se détache de la calotte et retombe sur le côté). De quelle couleur est cette flamme ? □ bleu □ rouge □ jaune 38- Deux des cinq hussards portent des bicornes. Ils les portent : □ en colonne (longitudinalement avec une pointe en avant). □ en bataille (transversalement avec les pointes sur les oreilles). Le cavalier au fond à droite est coiffé d’un __________. Salle 4 (1e étage) 39- A partir de la fin du 18e siècle, les différents accessoires destinés à modeler artificiellement le corps comme les corps à baleines ou les paniers disparaissent du costume féminin. Comme sur ce portrait de l’école de David, la taille des robes se place sous les seins/sur les hanches (raye la mention inutile). Ainsi, leur longue jupe tombe droit jusqu’au sol. Les femmes pensent alors copier les tuniques gréco-romaines. Le 19e siècle Au 19e siècle, durant le premier Empire, la vogue de l’Antiquité perdure. Puis, à partir de 1820, le romantisme et l’Angleterre exercent leur influence et mêlent inspiration médiévale et dandysme. Le costume masculin adopte une ligne sobre : veston, gilet, pantalon de couleur sombre. Lors de la seconde moitié du siècle, la silhouette des femmes devient pyramidale avec la crinoline. Cet accessoire est remplacé à la fin du siècle par des tournures qui rejettent l’ampleur de la jupe en arrière. Galerie (2e étage) 40- Sur ce portrait, Francisque Jusseraud porte : □ une royale □ des favoris □ un bouc Salle 7 (2e étage) 41- Depuis le milieu du 19e siècle, le costume marin est le plus usité pour les garçons. Il présente de nombreuses variantes dans le détail des formes et des tissus mais souvent, le col est de forme carrée dans le dos et il se termine en cravate sur la poitrine. Dans cette salle, un enfant porte un tel costume. Quel est son nom ? ______________________________________ Salle 8 (2e étage) 42- Complète les flèches sur ce portrait de Mombur. L’ensemble de ces éléments assortis forment : □ une panoplie. □ un complet. □ un smoking. Quelle discipline pratiquait cet artiste d’après les éléments placés en arrière-plan ? __________________________________________ 43- A partir de la Restauration et ceci, jusqu’à la 1ère Guerre Mondiale, se développent les costumes régionaux. La coiffe en est l’un des éléments principaux. Complète le texte avec les mots suivants (tous ne doivent pas être utilisés). un cordon fruits Thiers Ambert un châle un ruban une pèlerine feuillages épingles calotte ruchers Cette femme porte la coiffe de ________. Elle est formée d’une __________ qui retient les cheveux. Celle-ci est froncée et serrée par _______. Trois bandes parallèles y sont attachées. La première est un entre-deux de dentelle, les deux autres plus larges, sont des ________ à petits plis verticaux. Sur ses épaules est posé ________. Cette pièce carrée est pliée en triangle. Elle est bordée d’une large bande ornée de guirlandes de __________. Les plis du châle sont retenus de manière harmonieuse certainement par des _________. 44- Trouve dans cette salle le portrait d’une femme dont la robe est soutenue par une tournure. Quelle forme ont les perles qui ornent ses oreilles ? __________________________ Salle 10 (2e étage) 45- Sur ce tableau intitulé La maîtresse d’école, un des enfants est revêtu d’un tablier. Cette sorte de blouse portée jusqu’à l’adolescence a de longues manches à poignets. Elle s’ouvre ici sur le devant mais peut aussi se boutonner dans le dos et protège les vêtements. Retrouve l’enfant. De quoi est-il coiffé ? ______________________________________________________ 46- Juste à côté, se trouve Les Noces à Asnières. Ce n’est qu’à partir du 19e siècle que la mariée est vêtue de blanc. Quels accessoires porte-t-elle sur cette peinture ? □ un voile □ une aumônière □ une couronne de fleurs d’oranger, symbole de chasteté et de fécondité. Parmi les hommes, quel est celui qui porte le costume le plus coloré ? ______________________ Ceci n’est pas seulement valable sur cette toile mais est aussi caractéristique du costume masculin du 19e siècle. Complète les cases avec les initiales suivantes. CM : Chapeau Melon (nom familier de la cape) HF : Haut-de-Forme C : Casquette Selon toi, au 19e siècle, la casquette était portée par : □ les classes populaires □ les bourgeois □ les aristocrates □ les militaires Photos : P. Mathiaux