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COMMUNIQUE
Le 7 avril 2011
TREVI Group
Rue J. Hazard 35 – 1180 Bruxelles
Tel. +32 2 343 22 40 / Fax +32 2 343 67 02
INDICE IMMOBILIER TREVI AU 31/03/11 :110.87
La force tranquille : Rien n’arrête l’immobilier résidentiel !
L'indice TREVI s'établit au terme de ce premier trimestre 2011 à 110,87
atteignant ainsi son plus haut niveau depuis sa création.
Pour mémoire, il s’élevait à 110,08 au 31/12/2010 ; chiffre qui avait suscité
un certain émoi puisque nous franchissions pour la première fois le cap des
110.
Plus qu’un encouragement, l’indice de ce premier trimestre témoigne d’une
croissance plus forte qu’anticipée des prix de l’immobilier résidentiel.
Un rapide survol des tendances au sein de notre échantillon qui porte sur
plus de 8.000 données permet de dégager quelques tendances.
La hausse a été ressentie sur tous les types de biens et dans toutes les
régions.
Par rapport aux trimestres précédents, les biens de prestige semblent enfin
trouver l’équilibre entre l’offre et la demande.
Ce département a, en terme de volume de transactions, surperformé
démontrant ainsi que si d’un côté les acquéreurs n’attendent plus une
hypothétique chute des prix et vont de l’avant dans une négociation. D’un
autre côté, les vendeurs, quand à eux, ne rêvent plus à des valeurs
surcotées.
Le marché des petites maisons unifamiliales est resté de loin le plus porteur
(± 8 % de hausse en rythme annuel) les appartements ne sont pas en reste
avec des hausses, toujours en rythme annuel de 2 à 5 % selon l’attractivité
des biens considérés.
La partie néerlandophone a tiré un peu mieux son épingle du jeu que la
partie wallonne mais l’écart entre les 2 régions n’est que de 0,9 % (en
rythme annuel) c’est un des écarts les plus faibles que nous ayons
rencontré depuis 6 ans.
La région bruxelloise (+ 4,8 % en rythme annuel) reste la plus porteuse
mais nous rappelons aussi que l’INDICE TREVI se veut proactif et macro
économique. Il ne veut en aucun cas rentrer dans une analyse très ciblée
pour laquelle des échantillonnages pourraient entraîner des erreurs
substantielles.
La tendance actuelle qui semble indiquer que nos prévisions 2011 se vérifie
et pourraient même être en-deçà de la hausse réelle provient-elle d’une
augmentation de la demande ou d’une raréfaction de l’offre ?
Curieusement nous estimons que ces 2 paramètres se sont conjugués pour
porter l’indice à ce niveau jamais atteint.

Quelques éléments concrets de réflexion par rapport à la
demande.
- Le nombre de demandes enregistrées a augmenté de 12 % par
rapport au 1er trimestre 2010.
- Le volume de ventes en biens neufs : étant donné que le prix des
biens neufs est beaucoup moins négociable (voir même non
négociable), l’écoulement important d’appartements dans les
promotions que nous commercialisons témoigne d’un engouement
indiscutable. A titre d’exemple, nous avons actuellement une
promotion de 128 appartements dont les travaux démarrent d’ici très
peu de temps. A ce jour nous enregistrons déjà 50 ventes ! Du
rarement vu dans notre capitale !
- Diversité de la demande : le profil des acquéreurs est extrêmement
large. Des acquéreurs occupants, des investisseurs, des jeunes et
moins jeunes, des internationaux, des autochtones, des gens issus
de tous les milieux sociaux, rarement la diversité avait été aussi
marquée.

Quelques éléments de réflexion par rapport à la raréfaction de
l’offre.
- Nous constatons dans différentes régions du pays que le manque de
foncier disponible (terrains pour maisons, villas, appartements)
commence à se faire sentir dans les régions les plus spéculatives.
Par voie de conséquence, il ne nous étonnerait pas qu’il soit à court
ou moyen terme le déclencheur d’une hausse de prix plus
spectaculaire.
- Nous constatons que les moteurs de recherche (Immoweb.be,
Vlan.be, Zimmo.be, …) offrent nettement moins de biens qu’il y a un
an (de 25 à 30 % en moins selon nos estimations).
- Nous constatons que le nombre de biens affichés a régressé de
manière importante. Cette régression ne peut certainement pas être
due au seul changement de comportement des propriétaires
vendeurs désirant de moins en moins afficher leurs biens, ou à
l’augmentation du nombre de communes taxant lourdement cet
affichage, pourtant peu assimilable à des affiches publicitaires
classiques.
- Le nombre de projets immobiliers en cours est important, mais les
exigences des Administrations Urbanistiques de nos communes et
régions, tout comme les recours « don Quichottesques » lancés
parfois bien légèrement par des riverains, paralysent la délivrance de
permis et par voie de conséquence participent à cette raréfaction.
Autant d’éléments qui, tant par l’augmentation de la demande qu’une
diminution de l’offre, nous poussent à nous montrer résolument optimistes.
Sans doute, pourrions-nous l’être encore plus si l’inflation ne menaçait pas
autant. Poussée par les prix de l’énergie, l’inflation belge a dépassé 3 % et
devrait entraîner à plus ou moins court terme une hausse des prix. Il faudra
analyser le comportement des taux à long terme. Ceux-ci n’évolueront
évidemment pas de manière similaire par rapport aux taux à court terme.
Encore 3 à 4 mois de patience et nous serons fixés sur l’évolution du
marché pour l’ensemble de l’année 2011.
A ce stade nous ne pouvons que nous montrer satisfaits. Satisfaction
encore plus grande quand les économistes, de leur côté, donnent des
signes de regain d’optimisme.
Alors pourquoi ne pas tabler sur une hausse qui dépasserait allègrement 5
% sur l’ensemble de l’année ! Ne nous emballons pas et attendons le 30
juin avec impatience pour vérifier si notre enthousiasme se justifie.
Entretemps, l’arrivée d’un gouvernement pourrait lui aussi définitivement
rassurer les investisseurs étrangers décelant dans notre pays un potentiel
de croissance évident.
Eric Verlinden
Administrateur délégué
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Groupe intégré actif tant sur le marché résidentiel qu’en immobilier d’entreprise, Groupe TREVI propose
une gamme complète de services allant de la vente ou la location à la gestion privative en passant par le
syndic le property management ou l’expertise immobilière. Fort de ses 100 collaborateurs et de ses 28
TREVI Partners, le Groupe TREVI propose ses services sur l’ensemble de la Belgique et du Grand-Duché
du Luxembourg et affiche au 31 décembre 2010 un chiffre d’affaires consolidé de plus de 9 millions
d’euros.
Contact presse : Benoît DELRUE
+32 2 340 24 74 - +32 473 50 45 62
Ce communiqué est également disponible sur internet à l’adresse : http://www.trevi.be