DOSSIER - Site de la Cmcas Finistère-Morbihan
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DOSSIER - Site de la Cmcas Finistère-Morbihan
SANTE : Tarifs dentaires p.6 REFLETS Mensuel d’information de la Caisse Mutuelle Complémentaire d’Action Sociale du personnel EDF-GDF du Nord-Finistère NO 190 - www.brest.cmcas.com MAI 2005 DOSSIER : Le Commerce Equitable p.10 Baptême de plongée p. 8 Pénichettes Sortie au long du cours p. 9 ACCORD GLOBAL Suite Questions au Président p. 5 M ACTUALISATION Permanences assurances É DU SITE INTERNET DE LA M CMCAS Notre site internet est ouvert depuis peu. Le contenu de l’ancien site a été repris pour le démarrage mais nous avons besoin de votre aide pour une mise à jour des informations données. Chaque Président de commission ou responsable de section est à même de nous fournir les modifications à effectuer. Plusieurs solutions vous sont proposées : O - par courrier papier à la CMCAS. - par courriel : [email protected] N’hésitez pas à consulter le site : www.brest.cmcas.com et à nous transmettre vos remarques et informations. CONVOYEZ… VOUS AUSSI ! Chaque année, nos enfants attendent avec impatience le départ pour leurs centres de vacances. Le voyage fait partie intégrante du séjour et les convoyeurs ont un rôle fondamental dans sa réussite. Le dictionnaire nous dit que convoyer c’est accompagner pour protéger ou surveiller. Etre convoyeur n’est pas de tout repos et demande beaucoup de vigilance et d’attention envers les enfants. Si vous vous sentez concerné, n’hésitez plus… Rejoignez nous !!! Le convoyage est une activité sociale et solidaire. Aller Retour Session 1 03 et 04/07 16 et 17/07 Session 2 08 et 09/07 28 et 29/07 Session 3 18 et 19/07 31/07 et 01/08 Session 4 02 et 03/08 15 et 16/08 Session 5 04 et 05/08 24 et 25/08 Session 6 17 et 18/08 30 et 31/08 RETOUR À LA CMCAS AVANT LE 31 MAI Pour les actifs, un accord hiérarchique est indispensable. Fête de la SLV 13 Cochon grillé La fête traditionnelle de la SLV 13 se déroulera à l’institution de Poullaouen le samedi 4 juin 2005. Au programme : jeux divers, concours de boules Rendez-vous à Poullaouen partir de 12 heures. 2R Participation pour le repas, boissons comprises : Bénéficiaires : 15 € par adulte Enfants de moins de 12 ans : gratuit Enfants de plus de 12 ans : 5 € Extérieurs : 24 € EFLETS NO190 • MAI 2005 Le coupon réponse joint dans ce numéro est à retourner à la SLV 13, accompagné de votre règlement à l’ordre de la CMCAS : EDF GDF Monsieur le Président de la SLV 13 6 rue Salvador Allende 29270 Carhaix Contact : Léonie Le Goff au 02.98.93.83.52 Le représentant régional de Faugère & Jutheau, M. Marc Horveno, se tiendra à votre disposition pour tout renseignement, demande de tarification ou dossier portant sur les contrats-groupe d’assurance (sauf IDCP et Obsèques), à l’Accueil de proximité de Brest : jeudi 26 mai de 13h30 à 16h30 jeudi 23 juin de 13h30 à 16h30 Il est préférable de prendre rendez-vous au 02 98 00 75 63. LOGICIELS LIBRES Nous vous en avons parlé dans Reflets du mois d’avril, le CD sur les logiciels libres édité par la ville de Brest est désormais disponible à la CMCAS. Les formateurs SORTIE A ANGLET À LA MAISON FAMILIALE (GÎTES D’ANGLET) OUVERT À TOUS Dans le cadre de l’opération «Les régions proposent», la Commission pensionnés inter-générations organise un séjour à Anglet du 9 au 16 octobre prochain. Renseignements et bulletin d’inscription dans le prochain Reflets. L’ASSOCIATION BRETONNE DU FUCHSIA et l’association BÉBÉ AVANT TERME (association de parents d’enfants prématurés) vous proposent une EXPO FUCHSIAS les 18 et 19 juin 2005 à GUIPAVAS Salle Jean Monet 10H00 à 18H00 Conseils, bouturage, vente. ENREE 2 €. Gratuit pour les enfants Plus d’infos : http://assobretonnefuchsias.free.fr http://bebe.avant.terme.free.fr É SOMMAIRE D REFLETS N° 190 - MAI 2005 MÉMO Actualisation du site internet Permanences Assurances Convoyages Logiciels libres Sortie à Anglet Fête de la SLV13 Expo Fuchsias 2 EDITO 3 ACTUALITÉ Soulac Bilan des séjours des enfants en février Cours informatique 4 QUESTIONS AU PRÉSIDENT 5 SANTÉ DENTAIRE 6 LE DOSSIER DU MOIS Le commerce équitable Aujourd’hui, c’est Gaz de France qui nous fait les yeux doux pour devenir actionnaire. Demain, ce sera EDF. Etre actionnaire de son entreprise, est-ce un piège ou une opportunité ? 10-11 ACTIVITÉS : Le TOP 2 du mois 14-15 Pêche Randonnée Pédestre COMMISSIONS/SLV Futuroscope et Planète Sauvage Baptèmes de Plongée Week-end en pénichettes Séjour ski et raquettes à Aussois Jumelage : visite des irlandais 7 8 9 12-13 16 MÉDIATHÈQUE Les nouveautés P’TITS EXTRAS Jeu-Concours Recettes canadiennes LE PORTRAIT DU MOIS Voyageurs solidaires 18 17 19 20 Mensuel d’information de la caisse mutuelle complémentaire d’action sociale du personnel EDF-GDF du Nord-Finistère. Contacter la CMCAS Accueils de Proximité Brest 7, rue de Vendée BP 75 29 802 Brest Cedex 9 Tél.: 02 98 00 75 63 I Bonjour à toutes et à tous, Aller vers l’actionnariat salarié, c’est modifier la politique globale de rémunération. Prenons pour exemple le financement de notre mutuelle. Un pourcentage de notre salaire de base finance notre mutuelle. Si ce salaire augmente, la cotisation aussi, donc les possibilités de remboursement vont dans le même sens. Mais si l’épargne salariale vient à être une rémunération complémentaire, elle s’exonère à 50 % des cotisations sociales. En effet, nos entreprises développent beaucoup d’arguments afin d’assurer que le placement rapportera. Gaz de France nous propose même des actions 20% moins chères. Une largesse qui représente un coût pour l’entreprise, mais qui l’alimente de facto. Ce coût-contre-coup n’est pas source de profit pour la paie de l’agent lui-même, seule garantie fiable de ses revenus présents et futurs, pas plus que pour la mutuelle, qui ne verra jamais la couleur des dividendes. T O De plus, proposer aux salariés une remise de 20 % sur l’achat d’actions est une mesure profondément inégalitaire : un haut cadre a nettement plus de moyens de risquer un placement en actions GDF que le salarié du bas de l’échelle. Cette remise profite donc aux salariés les plus aisés de nos entreprises. Encore une fois, cette « remise » a un coût, et la redistribution de ce « cadeau » est aussi inéquitable qu’inacceptable. Sans compter que le placement en action est un placement hautement risqué pour les petits revenus. Les gestionnaires de fonds, officieusement, donnent les conseils suivants : si vous avez une épargne qui vous sera absolument nécessaire (maison, biens de consommation…), ne la placez pas en actions. Si vous disposez en revanche d’une épargne que vous pouvez vous permettre de voir fondre éventuellement, vous pouvez prendre le risque d’un placement en actions. Réflexion que doit aussi avoir un actionnaire salarié : en tant que salarié, il défend ses intérêts de salarié (emploi, garanties sociales, conditions de travail…) mais en tant qu’actionnaire, il donne le champ libre à la direction pour faire les choix relevant d’une rationalité purement financière, au nom des actionnaires. Enfin, les salariés ne peuvent espérer détenir au mieux que 4,5 % du capital de l’entreprise, autant dire une allumette en guise de levier. Avec la privatisation d’une entreprise qui perturbe autant ses salariés que ses clients, le monde libéral continue sa route. A chaque citoyen de prendre ses responsabilités face aux différentes échéances à venir. Morlaix Agence EDF-GDF Rue Jean Riou 29 600 Morlaix Tél.: 02 98 63 14 70 www.brest.cmcas.com Impression : Cloître-Imprimeurs - St Thonan Directeur de la publication : Kaelig JULIEN Réalisation et mise en page : la commission InfoCom et le personnel de la CMCAS Tél. : 02.98.00.75.90 Fax : 02.98.00.75.91 photo couverture : J. Dérédec Le président de la CMCAS Kaelig JULIEN PARUTION DE VOS ARTICLES Vos articles, billets d’humeur, courriers, calendriers d’activités, de réunions… doivent parvenir à la CMCAS AVANT LE 10 DU MOIS EN COURS POUR LE NUMERO DU MOIS SUIVANT • Par courrier : 7 rue de Vendée - BP 75 - 29802 BREST CEDEX 9 • Par Fax : 02.98.00.75.91 • Par courriel : [email protected] REFLETS NO 190 • MAI 2005 3 A VACANCES D’HIVER : BILAN DES SÉ- C JOURS NATIONAUX ET RÉGIONAUX LES JOLIES COLONIES T DE VACANCES : C A L U O S N IO T A IN T S E D U SOYEZ AU DÉPART ! Il vous reste encore quelques jours pour réserver vos places dans le «car couchette grand luxe» qui quittera Brest pour la Soulakie le vendredi 10 juin. Inscrivez-vous vite ! Pour toute info : Sébastien Le Guen au 06 85 75 11 50 ou Régis Le Guellaff au 06 83 29 74 87 Bulletins d’inscription inclus dans ce numéro de Reflets et disponibles sur le site www.brest.cmcas.com Tarifs • • • • Bracelet seul : OD/AD/Filiales : Précaires : Extérieurs (invités) : Conditions d’accès • Ouvrant-droits – 35 ans : • Ouvrant-droits + 35 ans : • Précaires et filiales : 8€ 25 € (transport + bracelet) 8 € (transport + bracelet) 40 €(transport + bracelet) Ouvrant-droits + Ayant-droits + 1 invité Ouvrant-droits + Ayant droits 1 personne + 1 invité Cette année encore, les séjours nationaux et régionaux proposés aux enfants de notre CMCAS pendant les vacances de février ont rencontré un succès notable. D u 20 au 26 février, pas moins de 47 enfants (sur 448 au total), âgés de 6 à 17 ans ont pu partir grâce à la CCAS, la CMCAS et sa Commission Jeunesse. Parmi la tranche d’âge 611 ans, ce sont même16 % des enfants sont partis en «colo» (28 enfants). Les enfants ont choisi une quinzaine de destinations différentes, donc autant de voyages et de convoyages à organiser pour la commission et les fonctionnels. Rappelons à nouveau que pour repartir cet été nos enfants auront besoins de convoyeurs : soyez volontaire ! (voir mémo p.2) LES COURS D’INFORMATIQUE SONT SUR LES RAILS Des souris et des hommes L‛ initiation à l’nformatique est sur les rails. Les cours ont débuté le 14 mars dernier à raison de huit séances par semaine. « Windows XP, Windows 98, Word 2000, Word 97, Paint Shop, Excel, Dossiers, Fichiers, formats de fichiers, Web, surf, menus, barres d’outils », étaient jusque-là des mots barbares pour nos débutants et même pour certains des plus « avancés » en informatique. Mais la démystification s’opère patiemment, de séance en séance. Nous sommes certains que chacun sera bientôt à l’aise pour appliquer ses acquis devant son ordi perso ! …à suivre ! Les formateurs 4R Vous êtes intéressé(e) par une initiation à l’informatique, la bureautique, le traitement d’images… ? Appelez votre Accueil de Proximité pour vous ajouter à la liste des inscrits. EFLETS NO190 • MAI 2005 A ACCORD GLOBAL (SUITE) C QUESTIONS AU PRÉSIDENT DE LA CMCAS Depuis les négociations de l’accord global, qui laissaient prévoir des changements pour les agents, actifs et inactifs, et leur mutuelle, des questions restent sur toutes les lèvres. Pour tenter d’y répondre, l’équipe Infocom a choisi d’interviewer Kaelig Julien, président de la CMCAS. Consciente du peu d’éléments sur ce sujet encore sans échos, l’équipe a souhaité que le représentant des bénéficiaires réponde au mieux des informations qu’il possède. Kaelig a donc accepté de se prêter au jeu. En décembre : vagues de protestation, la mutuelle était en danger, un accord semblait pourtant impératif. Puis signature de la CFTC et de la CGC suivie d’une dénonciation de l’accord global par la CGT, la CFDT et FO. Depuis, silence radio… Qu’en est-il ? Kaelig Julien : « Effectivement, la CFTC et la CGC avaient signé 24 décembre l’accord global présenté par la direction. Il faut d’abord rappeler le contexte : cet accord global, qui devait mettre toute la branche IEG sur les mêmes bases, visait à traiter dans le même moule « l’amélioration des prestations complémentaires maladie », « l’harmonisation de la cotisation vieillesse des actifs », « la cotisation salariale de solidarité des actifs au bénéfice des inactifs» et « la dotation du fonds de réserve des inactifs par les entreprises de la branche». Dans l’accord, cela signifiait des modifications de structure profondes, autant au niveau national qu’au niveau local, par la remise en cause du fonctionnement même de nos organismes (mutuelle, proximité…) Il ne garantissait pas une pérennité de notre régime mutualiste. Une seule signature d’un syndicat suffisait pour sa mise en application. Mais cela donnait aux organisations syndicales (OS) la possibilité de « dénoncer » l’accord si trois OS s’y opposaient. Le 18 janvier (vérifier) la CGT, la CFDT et FO ont fait valoir leur droit d’opposition notamment sur la part du financement patronal jugée trop faible. En bref, les cotisations patronales étaient plus faible que l’effort des salariés actifs et inactifs et on pouvait aussi se poser des questions sur l’avenir de l’implication de l’entreprise dans les cotisations [NDLR : voir Reflets de janvier pour positions des OS]. De ce fait, aujourd’hui encore, cet accord est réputé non écrit, et donc non valide. Les directions se sont alors tournées vers le gouvernement pour faire passer deux décrets en force. Le premier décroche les inactifs en leur laissant seuls la responsabilité de l’équilibre des comptes, par l’augmentation de leur cotisation, tout en prenant soin de se dégager totalement du financement de cette section comptable. Second décret : il fait payer les salariés par l’augmentation des cotisations actifs et inactifs et diminue la contribution des entreprises. Quatre fédérations syndicales demandent la réouverture des négociations, et sur ce point, les lettres ont été envoyées à la direction, sans retour à ce jour. Donc, dans les faits, on continue à travailler de la même façon, sans changement structurel, mais en appliquant les deux décrets. tout en sachant qu’il faudra bien parvenir un jour ou l’autre à un accord pour pérenniser notre régime mutualiste. » Dans la mesure où la caisse de retraite est désormais séparée de l’entreprise (CNIEG), on peut se demander si les retraités resteront dans le giron de la CMCAS en ce qui concerne les activités et la mutuelle. K.J. : « Oui, les retraités resteront toujours dans le giron de la CMCAS puisque le régime spécial de SS est toujours la réalité pour notre mutuelle. Ce qui confirme l’adhésion de nos actifs, inactifs et veuves à notre protection sociale. Enfin, pour moi, l’accès aux activités pour les inactifs n’a pas lieu de changer. » Si la CPAM prend le traitement des dossiers maladie, qu’en est-il des ASM et de l’évolution de leur métier ? K. J. : « Au niveau de la CMCAS de Brest, depuis plusieurs années, nous avons anticipé les évolutions attendues par le Comité de coordination, et notamment lors de la réorganisation de la CMCAS, nous avons intégré les économies budgétaires demandées. Pour ce faire, dans le nouveau tableau hiérarchique, nous avions pris en compte la suppression de deux postes, en prévision du traitement informatique des feuilles maladie par le biais de la plateforme de Troyes. Si les ASM connaissent aujourd’hui un surcroît de travail et ne peuvent encore axer une priorité sur l’action de T U prévention, ils pourront le faire dès que le système sera mis en place complètement. Donc que ce soit cette plateforme ou la CPAM, cela ne change rien à notre niveau. Le partenariat avec la CPAM pour le traitement des feuilles papier est repoussé au plus tard le 1er juin 2006. Au niveau des ASM, leurs quatre missions principales restent toujours le suivi des dossiers maladie, l’action de prévention, le suivi de demandes de vacances, le suivi des contrats assurances. » La mutuelle serait bientôt en cessation de paiement. Où en est-on ? K. J. : « Mi-mars, nous devions être en cessation de paiement. Deux nouveaux prêts ont été consentis, l’un par EDF, l’autre par la CCAS. Il n’est pas sûr qu’ils permettent les remboursements jusqu’à la fin de l’année. Une raison de plus qui prouve bien la nécessité de reprendre rapidement les négociations avec les entreprises, et cela sur des bases sociales. » Avec l’ouverture du marché et les accords de branche, l’existence même des CMCAS peut-elle être remise en cause, tout comme le fond du 1 % ? K. J. : « L’ouverture du marché et les accords de branche sont liés à l’avenir des CMCAS, bien sûr, mais ils ne sont pas les déclencheurs de changements structurels. Il s’agit plutôt pour nous de savoir si les CMCAS sont encore en adéquation aux besoins des bénéficiaires. Si les CMCAS doivent être remises en cause, cela ne pourrait être concevable que si on allait vers plus de proximité et plus de professionnalisme. Le fonds du 1 % provient des ventes sur le territoire national d’électricité et de gaz. L’ouverture du marché ferait qu’EDF vendrait moins, donc une diminution éventuelle du fonds du 1%. Si les entreprises de la branche de l’énergie (filiales…) finançaient le 1% afin de pouvoir bénéficier de nos activités sociales, cela verrait une augmentation du budget global des activités au profit des bénéficiaires. » REFLETS NO 190 • MAI 2005 5 A TARIFS DENTAIRES Le point sur vos T remboursements U C Soigner ses dents, c’est important. Voilà une recommandation bien enfantine à ne pas négliger pour autant. Mais ces soins ont un coût, en constante augmentation. Et les mutuelles, même en plaçant des efforts particuliers sur les remboursements dentaires, sont amenées à laisser un reste à charge qui ne fait que grandir. Alors comment réagir ? L es soins dentaires sont en augmentation, et en même temps, les écarts de prix praticiens sont de plus en plus flagrants. Mais ces écarts sont-ils des gages de qualité ? Pas si sûr. Demander un devis à son dentiste est encore un tabou pour la majorité des bénéficiaires, et encore plus de quitter l’affectif pour voir ce qui se passe dans le Exemple de remboursement pour une couronne, pour les bénéficiaires couverts par la CMCAS. La prise en charge s’établit comme suit, à concurrence de 301 € : • Part Sécurité sociale : 75,25 € • Ticket modérateur : 32,25 € • Complément prestation : 193,50 € (280 % de la part Sécu + Ticket modérateur) • Total : 301 € des mutuelles nationales dédié à la CMU. Une personne couverte par la CMU doit se faire poser une couronne pour 107,50€. En pratique, un dentiste confie qu’à ce tarif (plancher), de nombreux praticiens refusent comme lui de prendre en charge les personnes couvertes par la CMU, arguant que ce prix se situe en dessous du coût de revient. Entre mesure et coût… cabinet voisin. Et pourtant ! Pour monter ce dossier, nous avons pris deux exemples de soins types, et comparé les prix pratiqués dans le Finistère nord, pour les bénéficiaires de la CMCAS, sur la période du 1er décembre 2004 au 16 février 2005. Couronnes dorées Pour une couronne standard, en métal, les tarifs pratiqués fluctuent de 206 € à plus de 400 €. Pour une couronne en céramique standard, ces chiffres bondissent de moins de 300 € à plus de 640 €. La moyenne observée pour une couronne, tous types confondus, sur la période de référence, s’élève à 384 €. Le tarif établit par la CMU (couverture mutuelle universelle) pour la pose d’une couronne est fixé à 107,50 €, à raison de 75,25 € pris en charge par la Sécurité sociale, et 32,50 € par le fonds 6R EFLETS NO190 • MAI 2005 Orthodontie Concernant les soins d’orthodontie, les écarts constatés sont moins flagrant, et s’échelonnent tout de même de 336 € à plus de 481 €, à soin comparable, pour la période du 1er janvier 2004 au 16 février 2005. Concernant les soins importants comme la pose de couronnes, n’hésitez pas à demander des devis à plusieurs dentistes, ou au moins à demander un « devis détaillé » à votre dentiste avant d’engager les soins… et vous garder une porte de sortie pour aller voir ailleurs. Trop de bénéficiaires ne réalisent encore qu’après coup l’importance de leur reste à charge et doivent faire face à cet imprévu. Pour au moins connaître le dépassement éventuel, faites parvenir votre devis par courrier au service ASM de votre CMCAS, 7, rue de Vendée, BP 75, 29 802 Brest Cedex 9 ou par fax au 02 98 00 75 91 Le service ASM vous répondra dans les plus brefs délais. LES SOINS COUVERTS GÉNÉRALEMENT À 100 % PAR VOTRE MUTUELLE : L’orthodontie Les soins dentaires des jeunes enfants sont une priorité que s’est fixée la CMCAS. L’orthodontie permet en effet d’assurer la prévention sur la santé dentaire de l’enfant et laisse espérer des soins moins important à l’âge adulte. Pour tout remboursement, il vous faudra obtenir de votre orthodontiste un formulaire d’« entente préalable ». Ce formulaire devra etre envoyé au service ASM de la CMCAS. Note : La Sécurité Sociale propose également à tous les enfants de – de 18 ans un examen gratuit. Les soins conservateurs Il s’agit des soins généraux, plombages, détartrage… Ils sont couverts à 100 %, à moins d’un dépassement d’honoraires, un phénomène encore (heureusement) assez rare dans notre région. Les radiologies dentaires Elles sont remboursées généralement à 100%, hors dépassement. Rappel : Les dentistes n’entrent pas dans le cadre de la réforme de l’assurance maladie. Donc il ne sera pas retenu 1 € sur le coût de votre soin. LES ENFANTS AU FUTUROSCOPE Du 26 au 28 avril, 25 enfants ont participé à un voyage qui les a menés au Futuroscope ainsi qu’au parc animalier Planète Sauvage. Les p’tits loups étaient gentiment encadrés par Lénaïg, Patrick, Théo, Alain et Fred. Voici leurs impressions. Mardi 26 Après un départ bien matinal, le trajet fut très calme jusqu’au repas du midi : pendant que certains finissaient leur nuit, d’autres étaient plongés dans leur livre. Après le déjeuner, l’impatience des enfants, en vue des quelques heures qu’ils nous restaient avant d’arriver au Futuroscope, se ressentait de plus en plus. Arrivés vers 14h30 au Futuroscope, nous sommes descendus du car, et en route pour les attractions et les spectacles ! Une hôtesse fort sympathique nous attendait à l’entrée. Nous avons pu participer à 7 attractions, dont la «Vienne Dynamique» et la «Gyrotour» qui nous ont beaucoup plu. En soirée, nous avons découvert l’hôtel et déballé nos affaires. Les deux nuits passées sur place ont été fortement agitées, avec la participation de nos amis espagnols qui étaient en quête de nouvelles connaissances. Mercredi 27 Lever difficile à 8h00 pour certaines chambres… A 10 h 00 – Nous sommes partis au Futuroscope. Notre guide nous attendait à l’entrée. Il y avait du monde ! Oh oui, du monde ! ! ! ! ! Nous avons fait des attractions le matin. Ensuite nous avons déjeuné sur place. En fin d’après midi, nous avons fait des courses et le soir nous sommes allés voir un spectacle : c’était trop bien ! ! Texte : les enfants Photos : Lénaïg, Patrick et Alain « Paroles d’enfants « C’était trop bien au Futuroscope et au zoo. Ce que j’ai préféré au zoo, c’est le spectacle des otaries : c’était SUPER COOL ! » « J’ai trouvé le parc intéressant, mais le spectacle était long à démarrer » « C’était sympa ! J’ai bien aimé le safari mais j’ai trouvé dommage qu’on ne puisse pas s’arrêter pour prendre des photos. Le parcours des singes était cool et le spectacle intéressant. » «C’était trop cool ! Les simulateurs étaient supers ! On s’y croit trop ! Le safari était sympa aussi ! REFLETS NO 190 • MAI 2005 7 BAPTÊME DE PLONGÉE AVEC LUMINA SPORTS Après le succès des années précédentes, la section plongée sous-marine vous propose une nouvelle journée de découverte des fonds marins de Bretagne le 18 juin à Plougonvelin. 1, 2, 3... 3... PLOUF ! Photos : J. Dérédec L e soleil réchauffe notre atmosphère, signe incontestable que le printemps s’installe petit à petit. Que ce soit en rade de Brest ou à Loctudy pour notre stage d’été, un univers nous tend les bras. Chaque année, le nombre de plongeurs augmente et de nombreuses personnes font cette première expérience de la vie sous-marine. La section plongée de Lumina Sport participe à ce développement. Elle organise et propose cette découverte d’un monde si proche et pourtant méconnu. C’est un rendez-vous privilégié. C’est l’occasion pour nous, plongeurs, de vous permettre de vous immerger dans la clarté de notre bleu océan et de vous donner l’envie de poursuivre cette rencontre sans cesse renouvelée. C’est l’occasion pour vous de participer à une journée sans nulle autre pareille ou se mêlent convivialité et merveille. Le spectacle est superbe tant au fond de l’eau qu’en surface, lorsque nous voyons les mines réjouies de « nos baptisés » ressortant de l’eau. La richesse de nos fonds y contribue. Nous vous proposons de découvrir cet environnement naturel étonnant le samedi 18 juin de 10h à 17h à la cale de Bertheaume de Plougonvelin. Inscriptions sur place. N’hésitez plus, sautez le pas et devenez des explorateurs d’un jour ! Venez nombreux, vous trouverez sur place votre encadrant diplômé, tout le matériel 8R EFLETS NO190 • MAI 2005 nécessaire et une petite restauration. Prévoyez simplement votre maillot et une serviette de bain. Le baptême est gratuit, ouvert aux adultes et enfants âgés de 8 ans minimum. Si vous souhaitez avoir plus de renseignements, vous pouvez envoyer un mail à Jonathan Dérédec à l’adresse suivante : [email protected] La section Plongée sous-marine Pour la deuxième année consécutive, la SLV1 vous propose de côtoyer, à bord d’une pénichette, l’univers du canal de Nantes à Brest entre Montertelot et Josselin. Rendez-vous pour un week-end au fil de l’eau les 11 et 12 juin. PÉNICHETTE SORTIE AU LONG DU COURS Le canal Nantes à Brest est un trait d’union entre la Bretagne de la mer et la Bretagne de la terre. Ce cours d’eau ponctué d’écluses et de méandres offre une atmosphère particulière, un calme envoûtant et une nature verdoyante, le tout dans une sérénité troublante. Pendant ces deux jours, alternance de balades à pied sur le chemin de hallage, de VTT le long du canal ou sur des circuits alentours et cabotage sur la péniche. DÉROULEMENT DU WEEK-END Samedi 11 Juin Matin : Un départ de Brest (point de rencontre sur le grand parking du 7 rue de Vendée) est prévu à 8h00 pour 9 personnes (réservation nécessaire et obligatoire lors de l’inscription). Pour les autres, rendez vous à 10h30 à l’écluse de Montertelot (Voie express sortie Ploërmel. Avant d’arriver à Ploërmel, prendre direction La Chapelle du Caro puis Montertelot). Midi : Apéro offert par la SLV. Pique nique à l’écluse de Guillac Après-midi : Alternance de marche, vélo et péniche le long du canal. Soir : Logement en gîte d’étape à l’écluse de Josselin. Dîner au restaurant La Marine à Josselin à 21h30. Dimanche 12 Juin Matin : Visite de Josselin. Midi : Pique nique sur le bord du canal. Après midi : Retour à Montertelot, arrivée prévue vers 18h00. Nota : Les repas de samedi midi (pique-nique) et de samedi soir (restaurant : 20 € par personne) sont à la charge des participants. Penser à prévoir vos vélos ou VTT. Prévoir drap housse et sac de couchage pour la nuitée au gîte . INSCRIPTIONS Les demandes d’inscription sont à transmettre à Arnaud PICART au 02 98 00 74 63 ou 06 14 47 83 87 ou à l’Accueil de Proximité de Brest avec date limite fixée au 31 mai 2005. Le montant de la participation pour ce week-end est de 35 € . De mauvaises conditions météo conduiraient à l’annulation du weekend, il est donc impératif de nous communiquer vos coordonnées téléphoniques. Le nombre de places est limité à 20 personnes, et le groupe sera constitué d’un nombre équilibré d’actifs et d’inactifs. Priorité est donnée à ceux qui découvrent cette nouvelle activité. Photos : Communauté de communes du Pays de Pontivy REFLETS NO 190 • MAI 2005 9 COMMERCE ÉQUITABLE UNE RÉALITÉ EN FÊTE Peut-on changer le monde tout seul comme un grand en poussant son caddie le samedi après-midi ? La réponse est oui, avec le commerce équitable. A l’occasion de la quinzaine du commerce équitable, du 30 avril au 15 mai, chacun peut découvrir cette notion d’économie solidaire. Reflets vous consacre un dossier sur le sujet, et vous propose des références essentielles pour passer du statut de simple consommateur à celui de « consom’acteur ». Dossier : Rémi Le Pape et Angélique Fontaine A ujourd’hui, 56% des Français connaissent le commerce équitable, contre 9% en 2000 (Source : IPSOS, juin 2004). Dans le contexte global d’économie de marché, il même su s’imposer comme un véritable modèle alternatif aussi singulier République Dominicaine - Conacado © Fairtrade Foundation 10 R EFLETS NO190 • MAI 2005 que viable, adopté en marge et à reculons depuis quelques années par la grande distribution. Dans ses grands principes, le commerce équitable impose une relation directe entre le producteur et le consommateur, dans le but de court-circuiter les intermédiaires (grossistes, bourse, transporteurs, distributeurs). Les profits issus de la vente finale au client reviennent donc en grande partie aux producteurs, regroupés en coopératives. Il concerne aujourd’hui essentiellement l’agriculture et l’artisanat (café, cacao, sucre, bananes, miel, thé, textiles) et vise à replacer l’homme et son environnement au cœur des échanges commerciaux. Les produits issus du commerce équitable portent en Europe le label Max Havelaar, qui garantit au consommateur que les filières de production et de distribution respectent les principes de fonctionnement et les objectifs du commerce équitable (voir charte notamment sur www.educ-pop.org/287) Au fil des années, les bienfaits du commerce équitable sont apparus clairement. En premier lieu, les populations sont maintenues dans les campagnes où elles peuvent désormais vivre décemment. D’autre part les instances de décision locales, que UN PRODUIT C’EST QUOI ? ÉQUITABLE Quatre critères de base donnent un caractère «équitable» aux produits : 1. Le nombre d’intermédiaires doit être limité : les produits sont achetés le plus directement possible à des petits producteurs organisés sur une base collective, par exemple des coopératives villageoises. Cela permet aux producteurs d’éviter la pression des intermédiaires. 2. Le prix d’achat doit être «juste» : il doit permettre au producteur d’atteindre un niveau de vie décent. Il se compose le plus souvent : d’un prix minimum garanti (qui ne varie pas en fonction de l’offre et de la demande, ni des cours de la bourse, ni des pressions liées à des pratiques locales - par exemple, des artisans obligés de vendre leurs produits à des prix très bas pour garder le marché offert par l’intermédiaire - ), et d’un montant de solidarité supplémentaire qui peut éventuellement s’y ajouter. Ce prix équitable est toujours plus élevé que celui du marché, et cela, quelles que soient les fluctuations des cours. 3. La production peut être pré-financée : les producteurs peuvent bénéficier d’un préfinancement partiel de la production alimentaire ou artisanale, ce qui leur évite de devoir s’endetter auprès d’usuriers. 4. Les relations contractuelles doivent être durables : des relations contractuelles de long terme lient les partenaires du Nord et du Sud. Pour le café labellisé Max Havelaar, les importateurs sont invités à s’engager pour un an minimum, renouvelable. QUELQUES RÉFÉRENCES ... Dominique LORIEUX/CCAS Photos de gauche : Rémi Le Pape Patrice FLOQUET COQUET/CCAS constituent les coopératives, génèrent un certain progrès social (prise en compte du droit des femmes, des enfants, de l’éducation…). En effet, le développement durable est également favorisé avec la mise en place de formations professionnelles qui permettent le respect des normes environnementales et sanitaires. Enfin, le service public est développé et/ou renforcé par des investissements dans des infrastructures de transport, de santé et d’éducation. Un seul bémol à craindre avec l’accroissement de la demande des produits issus du commerce équitable : celui du développement d’une production exclusivement tournée vers l’exportation, au détriment de l’économie locale et vivrière. Malgré tout, ses fondements représentent LE COMMERCE ÉQUITABLE À L’HONNEUR À LA CCAS Cet été, tous les centres de vacances CCAS seront approvisionnés en café et jus de fruits issus du commerce équitable. C’est en effet l’un des thèmes retenus par la CCAS à partir d’une réflexion globale de l’état économique du monde. Des conférences, informations et animations lors de soirées à thème auront lieu tout l’été. une alternative efficace, et en 30 ans, depuis ses premières expériences, le commerce équitable a fait ses preuves. Ce modèle économique solidaire ne demande qu’à se développer davantage. Malgré une croissance constante des volumes de produits vendus en France (3860 tonnes de café en 2004 contre 950 en 2001, par exemple, source Max Havelaar), ils ne représentent encore qu’une aiguille dans le marché global : en 2003 chaque français a acheté pour 0,60 € de produits portant le label Max Havelaar. La France est d’ailleurs à la traîne, loin derrière les anglais qui consomment 3,5 fois plus de produits issus du commerce équitable, sans parler des suisses, qui poussent leur consom-action 23 fois plus loin que nous. DONNÉES À MÉDITER… 20% du monde s’accapare de 80% des richesses mondiales 56% du monde vit dans la pauvreté 1 milliard de personnes dans le monde vivent sans électricité 250 millions d’enfants du monde sont contraints de travailler A lire : • Pour un commerce équitable : expériences et propositions pour un renouvellement des pratiques commerciales entre les pays du Nord et ceux du Sud. Réseau d’information Tiers Monde, des centres de documentation pour le développement (France) Editeur C. L. Mayer, Paris. Prix : 7,62 €. • Commerce équitable. Nico. ROOZEN, éd. JeanClaude Lattès. Nico Roozen et Van der Hooz sont à l’origine d’une des initiatives les plus novatrices du monde économique (Max Havelaar). Ce livre raconte leur histoire et par la même, l’histoire de la souffrance du Tiers-Monde et du développement du commerce équitable. Prix éditeur : 19,50 €. • Rapports de l’Assemblée Nationale. L’OMC a-t-elle perdu le Sud ? Jean-Claude Lefort, Éditions des journaux officiels. Prix : 6,10 €. • Demain l’économie équitable - Bases, outils, projets. Maurice Decaillot - L’Harmattan, 228 p. - prix : 18,29 €. Seattle, Porto-Alegre... Le besoin de sortir de la marchandisation mondiale et de l’exploitation du travail humain rassemble des populations de plus en plus vastes. L’auteur s’efforce de proposer un ensemble d’outils d’organisation et de décision, pour de nouveaux modes de vie économique. • Le livre de cuisine du commerce équitable. Erica Bänziger - 91 p prix : 14,80 €. Propose des recettes pour tous les jours, élaborées avec des produits du commerce équitable (aliments de qualité en provenance directe des pays non industrialisés). sites sur le commerce équitable : http://www.maxhavelaarfrance.org Max Havelaar France est le label européen du commerce équitable qui agit dans près de 20 pays producteurs et garantit 6 catégories de produits : le café mais aussi le miel, les bananes, le cacao, le thé et le sucre. Ce label est très bien implanté aux Pays-Bas et en Suisse notamment. Tél. 01 42 87 70 21 / mail : [email protected] / Points de vente et renseignements : 0 801 86 53 83 (n°Azur) http://www.fairtrade.net/members.html Fair Trade Labelling Organizations International -FLO Le site de l’organisation du commerce équitable. Ce label se retrouve en Amérique au même titre que Max Havelaar en Europe. http://www.commercequitable.org/fra/plate.php La Plate-forme française pour le Commerce Équitable est le seul organisme national de représentation des acteurs du commerce équitable. http://www.commercequitable.com Commercequitable.com est un site de commerce en ligne proposant des produits d’artisanat et d’alimentation issus d’une cinquantaine de groupements de producteurs provenant de 35 pays du Sud. http://www.artisansdumonde.org Boutique, produits, partenaires, actualités des boutiques Artisans du Monde. QUELQUES ADRESSES POUR RETROUVER LES PRODUITS ÉQUITABLES ASSOCIATION TI AR BED Boutique associative 17, rue Danton 29200 Brest Tél./Fax : 02 98 44 31 16 BIO-COOP PRESQU’ÎLE ZAC du Bourg 29160 CROZON tel :02 98 26 11 71 KERBIO FINISTERRA 3 ,rue Kerfautras 29200 BREST Tel :02 98 46 45 81 KERBIO II RIVE DROITE 114, bd Plymouth 29200 BREST Tel : 02 98 45 45 28 29270 CARHAIX Tel : 02 98 99 44 96 BIO’ABERS 5bis, rue de l’Aber 29290 SAINT RENAN Tel : 02 98 32 61 02 BIOGASTEL 8, place Jean Fournier 32, rue Fernand Le Corre 29470 PLOUGASTEL DAOULAS 29260 LESNEVEN Tel : 02 98 04 27 02 Tel : 02 98 83 07 06 PRIM’VERT DOUAR NEVEZ 4, rue Charles Le Goff 29600 SAINT MARTIN DES CHAMPS Tel : 02 98 63 42 04 Il est aussi possible de retrouver certains produits labellisés dans la plupart des grandes surfaces… preuve en est que l’économie libérale ne peut plus ignorer le commerce équitable. COCCINELLE 65 , route de Sainte-Sève REFLETS NO 190 • MAI 2005 11 La section randonnée pédestre a récidivé suite au succès rencontré l’an passé. Un nouveau séjour raquettes a été organisé à Aussois (Savoie), où notre bien-aimé président organisateur fut responsable adjoint durant des années en hiver, maîtrisant ainsi parfaitement la pratique de la marche en raquettes sur la neige. Un petit groupe de skieurs nous accompagnait également (voir ci-contre) A SKIS OU EN RAQUETTES CHACUN POUR AUSSOIS ! A près un voyage de quelques heures et 1300 km en car, heureusement couchettes, la joie de trouver la belle poudreuse nous gagnait, mais en arrivant à la station ce sont de belles prairies herbagées qui nous attendaient. Les vaches laitières auraient presque pu paître, entre deux plaques de neige. Même pas de quoi faire un bonhomme de neige ! Allions-nous arpenter les montages en chaussures de randonnée comme en Bretagne ou en raquettes ? La question posée, la réponse fut donnée par Henri Lazarelli, ancien directeur de la maison familiale, savoyard et un montagnard chevronné pour qui la montagne n’a plus aucun secret. Il nous rassure en nous confirmant qu’à 2000 m, les pentes enneigées n’attendent que d’être foulées par les sportifs en herbe que nous sommes. Après l’installation dans les gîtes, le premier après-midi fut consacré à l’échauffement et à l’entraînement. A l’adaptation aux 1500 m d’altitude et à une marche alpine, certains auraient peut-être préféré une chasse aux œufs de Pâques, plus reposante, plus lucrative. Il y avait parmi nous pas mal de redoublants. Pour les autres, ce fut une découverte de ce sport 12 R EFLETS NO190 • MAI 2005 d’altitude, que l’on peut appeler ainsi, car si on compare avec les Monts d’Arrée, c’est de la rigolade. Malgré des conditions climatiques peu propices (un peu de pluie à la station, des averses de neige sur les hauteurs), nous avons pu sortir en nous adaptant aux caprices du temps et grâce aux bons et judicieux conseils des guides qui s’avéraient être plus que fiables. Le point culminant et le point d’orgue fut le mini séjour dans un refuge à 2500 m, où après quelques heures de marche sous une averse ininterrompue de neige, nous avons déjeuné, dîné, dormi. A cette altitude et à cette période de l’année l’eau est gelée, donc pas de douche, et pour les WC à l’extérieur pas de chasse d’eau non plus. Si des nez étaient bouchés, ils le sont pas restés longtemps grâce aux effluves parfumées émises après chaque passage. Tout le charme de la montagne est là : on vit avec la nature, même l’électricité est produite par des panneaux solaires. Je ne vous parle même pas du ravitaillement en produits frais et en pain, à dos d’homme par le télésiège. Cela a dû rappeler à certains le film ‘Les bronzés font du ski», les Italiens en moins !! Je tiens ici à remercier Henri et Jean pour leur dévouement, leur bonne volonté et leur patience, en rappelant que si l’on avait dû rémunérer un guide, la facture n’aurait pas été la même. Merci aussi au personnel d’Aussois et à la direction pour sa disponibilité et son accueil si charmant, si souriant et bien sûr à la table gourmande qui n’a pas à se bonifier car elle est parfaite, c’est la balance qui le confirme. N’omettons pas le chauffeur du car si sympathique qui nous a amené et ramené à bon port. En fin de compte la montage ça vous gagne, ça vous gagne… Texte : Henri Baudray Photos : Sylvie Gaonac’h - J.Luc Le Pollès P ISTES du côté des skieurs NOIRES ET NUITS BLANCHES ... C’ est dans une ambiance fébrile que les skieurs se sont retrouvés le vendredi soir du départ. Une seule question était sur toutes les lèvres : il y aura-t-il de la neige ? Nous aurions presque soupçonné l’organisateur du séjour d’avoir planifié une date si tardive pour que les skieurs, les « non sportifs » comme il dit si bien, se désistent. Et bien, non, nous étions tous là et même plus nombreux que l’année précédente…à croire que les échos, plus que bon du séjour 2004, ont fait de nouveaux émules ! Et cette année, quelle chance avions nous : en plus de la neige qui oui, je vous l’assure, était bien là, un moniteur pour nous tous seul ! George nous a, en effet, fait l’amitié de nous prodiguer de précieux conseils pour mieux appréhender la pente ! Il nous a également fait découvrir de nouvelles stations aux alentours de Aussois… Ben oui, skieurs fous que nous sommes, nous avions du mal à nous satisfaire des 6 pistes ouvertes à Aussois ! Un apéro offert bien généreusement à notre chauffeur de car…et hop le lendemain il nous conduisait à une nouvelle station ! On a rien sans rien ! Nous avons donc multiplié les pique-niques, ce qui nous a évité quelques kilos supplémentaires... car la cuisine à Aussois est digne d’un restaurant 3 étoiles ( j’exagère un tout petit peu mais c’est juste pour garantir ma place l’année prochaine…) . Mais que serait une bonne descente sans la fiole à Gégé ? ? ? Une bonne rasade avant une descente et je vous l’assure les skis tournent tout seul… le plus difficile étant de réussir à monter sur le même télésiège que Gégé lorsqu il sort sa fiole : quand vous êtes dix à reluquer cette potion magique, la bataille fait rage dans la file d’attente ! ! Et oui, Gérard je suis au regret de t’avouer que ces crépage de chignons ne se déclenchaient que pour ta fiole…dure réalité ! ! On ne change ni les bretons ni les bretonnes, même sur des pistes de skis ! Et que dire de la rando en peaux de phoques avec nuit en refuge ? Que déjà ça a bien écrémé les rangs : seuls 7 skieurs ont tenté l’aventure, les autres préférant suivre les raquetteurs. Bien mal leur en a pris : certes ils ont loupé la matinée sous la neige, dans la brume et les cailloux, mais surtout un retour sur les pistes, pour raison de sécurité (car avec George on ne rigole pas avec la sécurité !) où l’on a improvisé un pique nique dansant dans le bar du Panoramique ! ! La recette : du vin chaud, de la musique…et hop la boum est lancée dans le sous sol ! ! ! Malheureusement interrompue par le moniteur qui croit voir une fenêtre météo… En allant rejoindre nos raquetteurs au chaud dans le refuge, chute mémorable de Sophie qui voulait enfin s’accorder les faveurs de George…ça a bien marché avec Josiane pourquoi pas avec elle ! ! ! (private joke, j’me comprend) Je vous épargne les détails du repas et de la nuit : 40 bretons dans un refuge je vous laisse imaginer ! Çà m’évitera de faire des impairs ! ! (j’ai toujours ma place à assurer pour l’année prochaine….) je dirai juste : un bon troupeau de ronfleurs quand même ! Bref un séjour comme on les aime : sportif, festif…mais j’hésite à vous faire saliver plus, sinon l’année prochaine Jean Sim’ serait capable de programmer le séjour en Mai ! ! ! En tout cas, beaucoup de progrès ont été faits, surtout par Bernard, qui arrive même à skier sur le bitume ! Moi j’avais du louper cette leçonlà. Vivement l’année prochaine pour qu’il m’apprenne le shuss sur la neige noire ! ! Texte et photos : Anne-Yvonne Simon REFLETS NO 190 • MAI 2005 13 L E T O P 2 Pêche En 1990, plusieurs adeptes de pêche en mer embarquée, pratiquant déjà individuellement avec leur propre bateau ou avec celui d’un copain qui en possédait un, ont souhaité créer la section pêche de Lumina Sports. C ’est donc sur le « Grand Bleu », en collaboration avec la section plongée, que notre vingtaine d’adhérents ont effectué leurs premières sorties en mer. Cette collaboration s’est très bien passée durant de nombreuses années mais les activités de chaque section se sont élargies et ce type de fonctionnement a donc trouvé ses limites. En 1997, avec l’acquisition du « Lumina » bateau pêche-promenade de 6,20 m, la section pêche peut donc voler de ses propres ailes et trouve son rythme de croisière avec une organisation toujours en vigueur. Aujourd’hui, avec ses 25 adhérents dont 20% de femmes, et à raison d’une moyenne de 50 sorties par an, la section organise des sorties à la journée ou à la demi-journée en fonction des conditions météo et de la disponibilité des pêcheurs et des chefs de bord (voir encadré) qui sont au nombre de sept actuellement. Il n’y a pas de planning défini à l’avance. Si vous n’êtes pas licencié et que vous souhaitez effectuer une sortie avec le groupe, vous pouvez téléphoner au chef LES CHEFS DE BORD Robert Raguénès (responsable) : 02 98 40 79 25 ou 06 81 68 93 38 Hervé Le Gall : 02 98 45 73 43 ou 06 81 08 21 62 Jacques Le Guen : 02 98 42 56 56 Christian Marzin : 02 98 22 51 54 Serge Péran : 02 98 00 76 63 ou 06 83 83 40 09 Armand Robert : 02 98 00 71 50 ou 06 81 26 97 18 Jean Claude Urvoy : 02 98 00 76 74 ou 06 63 55 58 80 14 R EFLETS NO190 • MAI 2005 de bord de votre choix qui organisera une sortie. Pour une découverte de l’activité, il est conseillé de démarrer par une demijournée. Il est évident que la taille du bateau ne permettant d’accepter à bord que 4 à 5 pêcheurs par sorties, les membres de la section sont un peu frustrés de ne pouvoir pêcher tous ensembles ou du moins avec un maximum d’adhérents. Pour cela, quelques fois par an et en collaboration avec la section plongée, les responsables envisagent d’organiser quelques sorties à bord du « Kendalc’h ». Nos pêcheurs ne ravagent pas la faune de la rade de Brest, lieu privilégié de leur activité ; toutefois, quelques prises intéressantes : dorades, maquereaux, grondins, crabes et seiches, atterrissent régulièrement sur le pont du « Lumina ». Pour obtenir ce résultat, la palangre, la traîne, la ligne, la turlutte et les casiers sont les styles de pêche pratiqués. N’oublions pas la participation de nos pêcheurs aux activités de la CMCAS, la CCAS, des Commissions ou SLV, à chaque fois qu’ils sont sollicités. C’est ainsi que l’on a pu les voir encadrer plusieurs finales de voile CCAS ou d’autres manifestations telles que Brest 2000 et Brest 2004. BATEAU EN RADE Actuellement, la section n’a pas repris ses activités. Le « Lumina » est aujourd’hui âgé de huit ans et son moteur, avec ses 1200 heures de fonctionnement, nécessite de coûteux travaux de remise en état. Compte tenu de l’augmentation de 40% des effectifs de la section, il est peut-être plus judicieux de remplacer le bateau. Les responsables de la section ont remis le dossier au Conseil d’Administration de la CMCAS qui statuera. Gustave Flaubert, l’auteur de «Madamme Bovary», a voyagé en Bretagne en 1847 et a consigné ses impressions dans un ouvrage intitulé « Par les champs et par les grèves ». C’est à pied qu’il découvrit le charme de la Bretagne du XIXème siècle. L E T O P 2 Randonnée Pédestre T out comme lui, nous avons commencé à effectuer notre « Tro Breizh » à pied, au sein de la section randonnée pédestre de Lumina Sports, depuis le 16 novembre 2002, jour inaugural de la première sortie autour du bois de Kéroual et la carrière de Kerguillo. A ce jour, nous sommes une bonne trentaine d’actifs et inactifs adhérents de Lumina. Cette adhésion nous donne le droit et le privilège de marcher un samedi après midi sur deux, à partir de 14 heures. Il a été décidé que nous alternerions entre la mer et l’intérieur des terres, c’est-à-dire entre l’Armor et l’Argoat. Notre section a vu le jour sous l’impulsion de Jean Simon, grand sportif qui possède toutes les qualités requises pour briguer le poste, pas du tout convoité, de PrésidentOrganisateur-Fondateur. Je dis bien Organisateur, car marcher en groupe nécessite un esprit d’organisation et une discipline qui laisse peu de place à l’improvisation. Heureusement que l’Institut Géographique National, le fameux IGN, a imprimé des cartes très précises de la localisation des lieux qui se sont avérées bien utiles. Avec certitude nous savons où démarrer et où arriver et ainsi parcourir la quinzaine de kilomètres programmée. Comme le dit Jean, une petite quinzaine ou une bonne quinzaine, c’est toujours une quinzaine. C’est lui qui le dit, mais nos jarrets ne nous l’ont toujours pas confirmé. Le programme alléchant, qui paraissait ambitieux, fut la découverte du sentier des douaniers qui part de Brest, près de l’ancienne centrale du Portzic, pour arriver à Contact : André Kérébel 02 98 28 40 82 la frontière du Finistère et des Côtes d’Armor. Réalisé sur plusieurs mois, si ce n’est sur plusieurs années, ce n’est pas une course contre la montre. A ce jour, nous sommes arrivés à Morlaix et le 5 mai nous atteindrons Térénez dans le petit Trégor avant de rejoindre le fameux GR 34, très parcouru en été par les randonneurs de haute volée. (Il est d’ailleurs programmé dans le catalogue CCAS à la page 134). Grâce à la bonne volonté des participants, ceux qui avaient des idées de balades les ont mis en œuvre, nous faisant ainsi profiter de leur expérience. Tant pis pour la gadoue, nos pantalons crottés de boue, les chaussures imperméables devenues perméables avec le temps et les distances. Normalement, les vaches regardent passer les trains, mais là il s’agit de randonneurs avec sur le dos leurs sacs chargés de victuailles revigorantes et de boissons fraîches, non alcoolisées bien sûr. Les beaux jours arrivent et le 21 mai nous filerons vers Pont-Aven, la cité des peintres pour un petit week-end, de randonnée bien sûr. Puis les 17, 18 et 19 juin, ce sera la superbe île de Belle-Ile, programme de qualité concocté par Annie Simon. Pour résumer : pour les sportifs c’est une promenade, pour les non sportifs c’est du sport. Tout le monde y trouve son compte à moindre frais : la santé et surtout l’amitié. La section vient de se donner un nouveau président élu à l’unanimité, plébiscité à 100%. Il s’agit d’André Kérébel qu vous pouvez contacter au 02.98.28.40.82. Henri Baudray REFLETS NO 190 • MAI 2005 15 Suivant un scénario désormais bien rôdé, la CMCAS recevait cette année un groupe de jeunes irlandais (8 filles et 4 garçons, de 12 à 15 ans), enfants d’agents d’Electricity Supply Board de la centrale thermique de Moneypoint à KILRUSH. VISITE DES JEUNES IRLANDAIS Balade Irlandaise F idèles aux conceptions sur lesquelles le jumelage s’appuie depuis le début, ce séjour a commencé par un accueil pendant le week-end de Pâques dans les familles, permettant ainsi de confronter des modes de vie différents. Beaucoup de volontaires s’étaient manifestés pour recevoir un ou plusieurs jeunes, et, l’offre étant supérieure à la demande, tout le monde n’a pu être servi. Plus d’un jeune finistérien a sûrement été déçu de ne pas partager jeux et conversations avec un invité. Ce n’est que partie remise puisque nous sommes de nouveau invités à KILRHUSH en 2006 et que nos ados auront ainsi l’opportunité de s’y rendre. Hébergés pour le reste de la semaine à l’Auberge de Jeunesse du Moulin Blanc à BREST, le programme comportait diverses d’activités, à caractère sportif ou culturel : Visite D’OCEANOPOLIS, patinage sur glace, musée des Vieux Métiers Vivants d’ARGOL, Acrobranche et Maison des Minéraux à CROZON, promenade en mer sur la vedette AZENOR et l’incontournable séance de shopping pour ramener divers souvenirs et bien entendu pour les adultes du vin français. En soirée, le groupe a pu déguster les crêpes et pour ceux qui voulaient s’y essayer, les confectionner eux-mêmes. Enfin la maison familiale de MORGAT, s’insérant dans la célébration du 25ème anniversaire du jumelage CROZON-SLIGO, avait organisé une soirée irlandaise avec repas traditionnel, suivi d’un concert. Les membres de la CMCAS y étaient conviés. Ils auront eu le plaisir de constater la permanence de la tradition et l’attachement de toutes les générations à leur culture, leur langue gaélique, leur musique, leurs danses. Démonstration éclatante que, en dépit du bouleversement socioculturel sans précédent qu’il subit, ce peuple puise dans son passé et ses traditions les forces pour poursuivre avec conviction un développement économique inégalé en Europe. Lors de cette soirée précédant leur départ, une de nos jeunes invitées, qui bouillait sur sa chaise depuis trop longtemps, n’a pu résister à l’envie de monter sur scène pour une démonstration de jig, danse ou le haut du corps et le visage doivent rester immobiles, toute la dextérité de la danseuse se manifestant dans le mouvement de ses jambes. Pour finir, les irlandais de SLIGO invitaient tous les spectateurs à venir danser avec eux, la bonne humeur remplaçant la maladresse des réfractaires à la chorégraphie. En conclusion, ce treizième échange se révèle une vraie réussite. La section « activités internationales » tient à remercier tous les participants : les jeunes pour leur gentillesse et l’intérêt porté à ce qui leur a été présenté. L’encadrement irlandais Chris, Pat, Antoinette et Fidelma dont la connaissance parfaite de la langue française a grandement facilité les contacts. Les collègues de la région brestoise qui ont pris sur leur temps libre, la hiérarchie qui a autorisé les détachements, afin que l’accompagnement du groupe soit assuré en toute circonstance. Les animateurs de la section témoignent toute leur reconnaissance aux vingt familles qui se sont portées candidates pour recevoir et pour certaines d’entre elles pour s’impliquer dans l’activité de jumelage. C’est avec optimisme que l’on peut aborder l’avenir. Texte : Gérard Millon Photos : Annie Griveau 16 R EFLETS Pâques au balcon... NO190 • MAI 2005 Les résidents de la maison familiale de Morgat ont pu, après le départ des jeunes, continuer tard dans la nuit à écouter les chants et musiques irlandaises autour du bar et même répondre au challenge « chansons françaises contre chansons irlandaises ». Nous n’avons pas tout compris, mais nous avons passé une excellente soirée. Annie Toutes les personnes intéressées par l’activité de la section sont conviées à une réunion qui aura lieu MERCREDI 18 MAI 0 18H30 au siège de la CMCAS, rue de Vendée à BREST. Nous y ferons le point sur les activités qui ont eu lieu et aborderons le développement de nouvelles. Renseignements : Gérard MILLION : 02 98 04 34 11 (domicile) ou 02 98 32 47 16 (travail) Patricia PATINEC 06 80 71 88 60 www.vieillescharrues.asso.fr Vieilles Charrues Du vendredi 22 au dimanche 24 juillet La CMCAS pourra vous faire bénéficier de tarifs CE. Les billets seront bientôt disponibles à l’Accueil de Proximité de Brest. La journée : 25 € (au lieu de 26 €) ; Forfaits 3 jours : 64 € (au lieu de 66 €). Infos Festivaliers : 0820 89 00 66 www.vieillescharrues.asso.fr A vec le festival des Vieilles Charrues, c’est un événement culturel qui rend possible une expérience d’économie solidaire. Grâce à l’effort de tous, près de 200 000 personnes sont accueillies à Carhaix chaque été. Ce succès assure la bonne santé économique de l’association qui s’autofinance à plus de 90%. Les bénéfices complémentaires sont en partie redistribuées aux associations qui oeuvrent bénévolement à la réussite du festival, contribuant ainsi à leur fonctionnement et au rôle prépondérant que tient le secteur associatif dans le tissu économique et social de notre région. Le reste est utilisé par les Vieilles Charrues pour 2 types de projet : Un travail de développement culturel à l’échelle du COB et de la Bretagne par les Jeunes Charrues, les Mémoires du KreizBreizh ou le nouveau projet de centre de création visant à soutenir les artistes de Bretagne dans leurs nouveaux projets d’expression. JEU-CONCOURS CONNAISSANCE DE NOTRE RÉGION Nous vous proposons à partir de ce mois-ci une nouvelle rubrique ludique intitulée « Connaissance de notre région » à parution épisodique, qui, nous l’espérons retiendra votre attention et s’avèrera peut-être au fil du temps un but de promenade dominicale. A xée essentiellement sur le patrimoine culturel breton (édifices, types d’habitat, traditions, etc...), mais aussi sur l’environnement (paysages familiers, curiosités diverses) cette rubrique se présentera sous la forme de questions réponses à partir de 2 clichés qu’il s’agira de localiser. Par ce biais, seront évoquées quelques-unes des multiples facettes de ce grandiose kaléidoscope naturel que constitue le patrimoine du Finistère. D’ores et déjà, nous vous invitons à participer à cette longue promenade sur les chemins de découverte. Pour débuter la série, nous avons choisi ces endroits bien connus. Un tirage au sort effectué au sein du bureau de la CMCAS départagera les bonnes réponses et désignera 2 gagnants : 1 dans la catégorie « Actifs » et 1 dans la catégorie « Retraités + Ayants droit ». Pour ce 1er jeu, chaque gagnant recevra 1 billet d’entrée à OCEANOPOLIS (validité 2005). Bonne chance à tous ! Participation ouverte à tous les agents (actifs ou retraité(e)s),ainsi qu’à leur famille, mais exclue aux membres de la Commission Info-Com. Question : «Quelle est la commune d’appartenance de chacun des sites ci-dessus : Châteaulin, Huelgoat, Landerneau, Morlaix, Pont-Aven ou Quimper ?» Photo 1 Répondez et vous gagnerez peut-être un billet d’entrée à Océanopolis ! Vous trouverez le coupon-réponse inséré dans ce numéro. Retournez-le à la CMCAS avant le lundi 20 juin inclus. Pour la commission Info-Com, Alain POPLUMONT Photo 2 REFLETS NO 190 • MAI 2005 17 L e s n o u v e a u t é s Ce mois-ci, Jeanine Millon vous propose la lecture de trois ouvrages parmi les nouveautés de la bibliothèque de la CMCAS. Jean-Michel Thomas vous invite quant à lui à découvrir sa sélection de CD. Livres Permanence tous les mercredis de 14 h à 18 h. A bientôt à la bibliothèque! BOUQUETS Egayer son « chez soi » avec un joli bouquet… c’est possible ! Plusieurs solutions : L’acheter… bof ! Suivre le cours d’art floral ? Pas le temps ! Il vous reste alors à emprunter le livre « Bouquets » de M. GAUTIER qui vous dévoile tous les secrets pour réussir votre propre composition. MON PERE Aujourd’hui mon père est mort après m’avoir donné la vie et après l’avoir prise. Aujourd’hui mon père est mort et mon cœur aussi. « Mon père » ; peinture d’une femme déprimée, otage d’un père trop présent, trop puissant, trop idéalisé. LA PASSION DES OISEAUX Savez-vous que nous aurons bientôt la visite de quelques Cuculidaes ? Et que la première décade du mois de mai est idéale pour la recherche du Pipit ? Ce livre est indispensable pour identifier le cortège de Larides qui peuplent nos côtes, traquer les Traquets… Autant de rencontres qui rappellent la richesse mais aussi la fragilité de notre environnement. Une bible pour les nouveaux adeptes du « birdwatching ». RESISTANTS La Bretagne dans la guerre Sous l’étiquette vague et commode de « communiste dangereux », on condamne et conduit au poteau des patriotes de toute origine, catholiques ou libres penseurs, communistes ou royalistes… ainsi sont tombés le Commandant d’Estienne d’Orves, Fernand, Yves, Simone, Agnès, Catherine, Lucien… Un récit authentique à la mémoire de ceux qui ont mené ces combats de libération, raconté par Michel et Gérard LE MAREC. BAGUES EN PERLES DE VERRE Enfiler des perles : un passe-temps comme un autre bien sûr, mais le faire avec passion et avec plein plein de conseils, c’est encore mieux! 35 schémas clairs et nets, des photographies de modèles de bagues et de bijoux vous sont proposés dans ce livre. Vos enfants et petits enfants vous aideront car ce livre s’adresse aux débutants. PIEGE POUR UN FLIC Polar réaliste et inquiétant où il reste peu de place pour la loi et ceux qui ont juré de la défendre. Un commissaire, innocent, piégé et emprisonné doit apprendre à survivre aux truands et matons. Pourra-t-il faire face et gagner sa réhabilitation ? CD et DVD LUKE La tête en arrière Noir Désir étant en chômage technique pour une période qui pourrait durer huit ans, les nombreux fans du groupe bordelais qui se sentent orphelins peuvent sans soucis se diriger vers les nouvel album de Luke. S’il se montre plus classique et conventionnel dans son approche rock and roll que les brulôts de Noir Désir, le chanteur semble toujours faire la même fixation sur Bertrand Cantat, à tel point que sur certains titres, le résultat est franchement troublant. Réalisé par le producteur de Dyonisos ou des Breeders, La Tête en arrière attaque direct à l’estomac, toutes guitares dehors, et devrait asseoir la réputation de Luke, un groupe qui, s’il n’invente strictement rien, se montre franchement efficace... 18 R KYO 300 lésions Après la ribambelle de tubes de l’album « Le chemin «, le troisième opus de Kyo pose les bases d’une identité musicale plus complexe. L’accroche mélodique reste variété (notamment sur le premier titre et single «Contact») mais tout au long de l’album, on découvre le visage multiple du groupe : ambiance sombre et lourde sur «Sarah», orchestration « classique « pour «L’assaut des regards». Côté textes, Benoît évolue également et se livre à une écriture plus poétique qu’auparavant, entre le romantique «Ce soir» et «L’enfer», titre sur une époque difficile et parfois sombre. AVRIL LAVIGNE Under my skin Ce nouvel album de la coqueluche des ados nous propose un nouvel album mieux écrit que les précédents, toujours très orienté bubble-gum pop, son petit commerce à elle. Mais à l’évidence, Avril a mis du poivre dans le sel et, comme par magie, le côté rock qui sommeillait en elle prédomine dans les meilleurs titres (à l’écriture desquels elle a participé) de cet album. A noter la présence de l’énigmatique Ben Moody, guitariste parti d’Evanescence sans explication l’an passé, sur la réussie «Nobody’s Home». JACQUES BREL DVD Les adieux à l’Olympia Edition limitée Enregistré les 28 et 29 octobre 1966 Retrouvez sur ce DVD collector certaines des plus belles chansons du grand Jacques Brel: Jacky, Les bonbons, Amsterdam, Le plat pays, Madeleine, Ne me quitte pas, Mathilde, Ces gens là… En bonus : 2 interviews réalisées la veille de la première à l’Olympia ainsi que 15 minutes d’images inédites tirées des rushes. EFLETS NO190 • MAI 2005 Ce mois-ci, voici deux petites recettes traditionnelles du Canada, histoire de se sucrer le bec, comme on dit là-bas. Elles proviennent de Jehane Benoit, la papesse de la cuisine québécoise, et sont extraites de son livre de recettes qui demeure encore aujourd’hui une véritable bible : L’Encyclopédie de la cuisine, rééditée en 1991 aux Editions Mirabel. Ingrédients Croûte 375 ml de biscuits Graham émiettés (on peut retrouver un équivalent en émiettant les biscuits allongés à la cannelle vendus plus fréquemment dans le commerce) 1 c. à thé de cannelle (pour ceux qui parviendraient à trouver les biscuits « Graham ») Garniture 500 g de fromage à la crème. (Difficile à retrouver en France, il peut être substitué par du Boursin nature ou équivalent, vendu en tablettes de 100 g. On peut aussi l’obtenir simplement, et patiemment, en laissant égoutter du fromage blanc dans une passoire fine une nuit au réfrigérateur.) 250 ml de sucre 50 ml de farine 5 jaunes d’œufs 2 c. à soupe de jus de citron Zest râpé d’un citron 500 ml de « crème sûre » (ou substituer par de la crème fraîche battue avec une c. à thé de vinaigre) 5 blancs d’œufs Préparation Gâteau au fromage Croûte Mélanger les miettes de biscuit avec le beurre fondu et la cannelle. Etendre ce mélange dans le fond et sur les côtés d’un moule à fond amovible de 25 cm de diamètre. Conserver au réfrigérateur pendant la préparation de la garniture. Garniture Mélanger le fromage à la crème (ou équivalent) avec le sucre. Lorsque la préparation est onctueuse, ajouter la farine et les jaunes d’œufs d’un seul coup. Battre ensuite le tout jusqu’à l’obtention d’une crème lisse. Ajouter le jus et le zest de citron. Mélanger et incorporer la crème sûre (ou équivalent). A l’aide d’un batteur électrique, battre à vitesse moyenne environ dix minutes, jusqu’à l’obtention d’un mélange lisse et mousseux. Battre les blancs d’œufs en neige ferme et les incorporer avec soin au mélange de fromage. Verser dans le moule. Faire cuire au four à 180°C pendant une heure. (Pour les puristes, une précision : éteindre ensuite le four et laisser reposer le gâteau à l’intérieur pendant une heure. Puis ouvrir la porte du four et laisser reposer encore une autre heure.) Retirer du four, laisser refroidir et démouler. Les gourmands le servent généralement encore tiède, recouvert d’un coulis de bleuets, de fraises ou de fruits des bois, accompagné d’un verre de lait frais. Âmes sensibles, retenez-vous ! Sà ucre la crème Préparation Mettre le sucre et la cassonade (ou le sucre d’érable) dans une casserole. Remuer pour bien mélanger. Faire chauffer tout doucement jusqu’au point d’ébullition, sans remuer. Cela prend du temps, mais garantit le succès du sucre à la crème. Lorsque le mélange bout, le faire chauffer jusqu’à ce que le thermomètre à bonbons indique 119°C ou qu’une goutte du mélange jetée dans l’eau froide forme une boule ferme. Retirer du feu. Laisser tiédir. Ajouter la vanille, l’essence d’érable, les noix hachées, le sel, la crème et le beure. Bien remuer, puis verser dans un plat beurré. Refroidir. Le sucre à la crème se sert traditionnellement coupé en petits carrés, avec le café ou « l’eau chaude ». Ingrédients 250 ml de sucre 250 ml de cassonade ou de sucre d’érable ½ c. à thé de vanille ½ c. à thé d’essence d’érable 125 ml (1/2 tasse en mesure locale) de noix hachées 1 pincée de sel 250 ml de crème (liquide) 2 c. à soupe de beurre Attention, les quantités sont exprimées en volumes et non en poids, alors cherchez bien les « ml » et non les « mg » sur votre verre mesureur ! Et comme le dit Daniel, qui vous réserve pour le mois prochain une recette chinoise pour fêter le retour des exilés au pays du soleil levant : Bon appétit ! REFLETS NO 190 • MAI 2005 19 Destination : voyages solidaires V alises ou sac à dos ? Passeport, guide du Routard en poche, numérique compact et bob en option, le touriste, où qu’il aille, sent le touriste. Simple constat. Même le plus fin des caméléons voyageurs rougira de sa prétendue « couleur locale », à peine largué sur le tarmac et déjà hèlé par le premier guide venu. Après quoi une question : comment voyager sans faire tâche, sans dévaster l’économie locale, sans laisser fructifier nos devises aux mains d’oligarques ou de multinationales étrangères, propriétaires de ces îlots de paradis aux portes des bidonvilles ? Si les solutions existent, elles viennent de l’attitude même du Candide à l’étranger. A mi-chemin entre le tourisme équitable, le voyage solidaire et l’écotourisme, Mireille Le Pollès et Henri Baudray de la SLV de la Cavale Blanche nous livrent leurs expériences. Tout a commencé autour d’une table, au sortir du salon du loisir de la Penfeld. « C’était en mars 2002 » se souvient Mireille. Le petit groupe lance l’idée d’un premier voyage au Maroc, Emmanuel Glévarec en tête : un trek avec un contenu solidaire (Voir Reflets numéro 174 p.11). « On voulait éviter la banalité d’un voyage classique, et sortir des sentiers battus » précise Henri. Après une étude du parcours et le choix d’un guide local référencé dans Trek magazine, il est décidé d’apporter des médicaments au dispensaire d’Imlil, au sud de Marrakech. Second objectif : la distribution de fournitures scolaires aux écoles des villages traversés dans le Haut Atlas, le long de l’itinéraire. « Au moment de présenter le budget à la CMCAS (moins de 500 €/personne pour une semaine vol-bivouac-ampoules tout compris) pour obtenir une participation, on se disait que notre projet ne serait jamais accepté… et pourtant c’est passé ! », lance Mireille encore épatée du résultat. Six mois plus tard, le groupe des 15 a donc apporté ses 80 kg de médicaments au dispensaire de campagne et distribué son matériel aux écoles sur la route du trek. « On a pris soin de ne rien laisser directement aux enfants. On leur disait plutôt d’aller voir le maître d’école », une attention d’importance pour Mireille, histoire d’éviter l’impact négatif du passage des touristes. Un an plus tard, grâce aux contacts établis sur place, le groupe décide alors de mettre sur pied un second voyage, dans le désert marocain, et d’apporter cette fois du matériel électrique pour le Collège d’Imlil, une école fondée grâce à l’aide internationale. « Chargés de fils électriques, de pinces coupantes, de disjoncteurs et de fusibles [achetés en grande surface, avec leurs deniers, sans l’aide d’EDF], on avait l’air à la douane de parfaits poseurs de bombes ! » se souvient Mireille. Pour éviter tout problème, le matériel était détaillé dans une « déclaration d’aide humanitaire ». Une procédure aussi fastidieuse que déroutante pour les organisateurs. En résumé, il s’agit de trouver d’abord le bureau de douanes concerné, de remplir l’imprimé détaillé, de le faire signer par la mairie du domicile, de déclarer le chargement au Port de Commerce, et d’obtenir le cachet de la douane une fois à l’aéroport. A la dernière étape, le douanier français complète la procédure à suivre : « A la douane marocaine, vous ne dites rien si on ne vous pose pas la question. » Aussi réduite soient-elles, ces initiatives solidaires s’inspirent du tourisme socialement responsable. Mais que d’organisation et de préparatifs pour si peu de retour, confie Mireille, blasée de voir à quel point l’organisation d’événements fait fuir tant de monde… Pourtant, si les organisateurs sans relève se lassent, où va-t-on ? Se rasseoir devant la télé ? Comment mo-ti-ver ? Comment sortir du : « Chérie, ce soir on s’éclate à la TNT. Je t’organise une soirée voyage planté devant Thalassa. Chouette, non ? » Henri a quant à lui goûté l’alternative « précuite » de la CCAS, qui organise chaque année des vacances solidaires. L’envie de retrouver ce type de voyage lui est venue après avoir participé au premier voyage au Maroc avec la SLV de la Cavale Blanche. Il s’est ainsi retrouvé avec un petit groupe d’une quinzaines de personnes sur le chantier du dispensaire de Capec au Sénégal, en janvier 2004. Logé chez l’habitant, il a pu partager son temps entre travail et vacances. « Pour ce type de voyage, tu es sûr de ton coup. Tu bénéficies de la grande structure de la CCAS, tu profites de la logistique et tu t’évites donc toute l’organisation et les difficultés que cela peut représenter ». Mais si on lui demande quel voyage il a préféré, c’est aussi limpide : « L’expérience marocaine. On connaissait le groupe, il y avait de la marche… » Comme quoi s’organiser pour se concocter son propre voyage, même s’il faut mouiller sa chemise, n’a pas le même goût au retour. Alors pour cet été, il reste à vous souhaiter… Bon vent ! D.P. NOTE Pour ceux qui seraient intéressés, Mireille aurait bien l’intention de repartir, mais elle cherche avant tout des volontaires pour l’organisation, on l’aura compris. Alors si chacun met un peu d’eau dans son vin, pour changer, pourquoi pas la Martinique ? !