services en milieu rural - Etablissement Public d`Enseignement

Transcription

Baccalauréat professionnel
Direction Générale
Décret n° 95-663
du 9 mai 1995
modifié
de l'Enseignement
et de la Recherche
Imprimé au CNPR - Tél. 04 73 83 36 00
Services en milieu rural
50N3
BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL
Services en milieu rural
DGER — Sous-direction des politiques de formation et d’éducation
SOMMAIRE DU BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL
“SERVICES EN MILIEU RURAL” (SMR)
Textes réglementaires
Arrêté du 12 juillet relatif au programme du baccalauréat professionnel “Services en milieu rural” (JO du 13 août 2005)
Arrêté du 19 août 2005 portant création de la spécialité professionnelle “Services en milieu rural” (JO 31 août 2005)
Décret portant règlement général du baccalauréat professionnel (version codifiée)
Annexe I de l’arrêté du 19 août 2005 :
Référentiel professionnel........................................................................................................................................RPF
Annexe I de l’arrêté du 12 juillet 2005 :
Présentation, architecture, tableau des horaires.................................................................................PRE
Référentiel de formation
Modules d’enseignements généraux communs aux autres séries du bac pro.............................................................G
MG1 à MG6
Modules professionnels................................................................................................................................................P
Module commun aux autres séries : MP1
Modules spécifiques au SMR : MP2, MP3, MP4, MP12.1, MP12.2, MP12.3, MP12.4 et MP12.5
Référentiel d’évaluation....................................................................................................E
Épreuves communes à tous les bac pro : E1, E2, E3
Épreuves spécifiques au bac pro SMR : E4, E5, E6 et E7
ARRETE RELATIF AU PROGRAMME DU BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL
« SERVICES EN MILIEU RURAL » (NOR AGRE 0501737A)
LE MINISTRE DE l’AGRICULTURE et DE LA PECHE
VU le code rural et notamment les articles R811-145 et R811-154 ;
VU le code du travail et notamment ses livres Ier et IX ;
VU le décret n° 95-663 du 9 mai 1995 modifié, portant règlement général du baccalauréat professionnel ;
VU l'avis du comité technique paritaire central de la direction générale de l'enseignement et de la recherche en date du
25 novembre 2004 ;
VU l'avis du conseil national de l'enseignement agricole en date du 2 décembre 2004 ;
ARRÊTE
ARTICLE 1er
Le programme du baccalauréat professionnel “Services en milieu rural” est fixé dans l’annexe I du présent arrêté.
ARTICLE 2
Le directeur général de l'Enseignement et de la Recherche est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 12 juillet 2005
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général de l’Enseignement
et de la Recherche
M. THIBIER
NOTA : l'annexe I est disponible à titre onéreux au Centre National de Promotion Rurale (CNPR) Marmilhat 63370 Lempdes.
ARRÊTÉ PORTANT CRÉATION DU BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL, SPÉCIALITÉ « SERVICES EN MILIEU
RURAL » ET FIXANT SES MODALITÉS DE PRÉPARATION ET DE DÉLIVRANCE NOR MEN 05017107A
LE MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
LE MINISTRE DE l’AGRICULTURE et DE LA PÊCHE
VU le code rural, et notamment les articles R811-145 et R811-154 ;
VU le code du travail, et notamment ses livres Ier et IX ;
VU le code de l’éducation ;
VU le décret n° 95-663 du 9 mai 1995 modifié portant règlement général du baccalauréat professionnel ;
VU l'arrêté du 25 juillet 1995 relatif à la procédure d'habilitation des établissements pour les diplômes de l'enseignement technologique et professionnel agricole préparés par les voies de la formation professionnelle continue et de l'apprentissage ;
VU l’arrêté du 15 juillet 2003 modifié relatif à l’épreuve orale facultative de langue vivante à l’examen du baccalauréat
professionnel ;
VU l’arrêté du 30 mai 2005 portant création du baccalauréat professionnel, spécialité “Service de proximité et vie locale”
et fixant ses conditions de délivrance ;
VU l’arrêté du 12 juillet 2005 relatif au programme du bac professionnel “Services en milieu rural” ;
VU l'avis de la Commission professionnelle consultative compétente en date du 18 novembre 2004 ;
VU l'avis du Comité technique paritaire central de la direction générale de l'Enseignement et de la Recherche en date du
25 novembre 2004 ;
VU l'avis du Conseil national de l'Enseignement agricole en date du 2 décembre 2004 ;
VU l'avis du Conseil supérieur de l'Éducation en date du 19 mai 2005 ;
ARRÊTENT
Article 1er - Il est créé un baccalauréat professionnel, spécialité “Services en
milieu rural”, dont les conditions de préparation et de délivrance sont fixées
conformément au présent arrêté. Ce baccalauréat est préparé dans les établissements relevant de la compétence du ministre chargé de l'agriculture. Il peut
également être préparé dans les établissements relevant de la compétence du
ministre de l'Éducation nationale.
Article 2 - Le référentiel professionnel décrivant les situations et les activités
professionnelles ainsi que les unités constitutives du référentiel de certification du baccalauréat professionnel “Services en milieu rural” sont définies en
annexe I du présent arrêté.
Article 3 - L'accès en première année du cycle d'études conduisant au baccalauréat professionnel “Services en milieu rural” est ouvert :
a) en priorité aux titulaires du brevet d'études professionnelles agricoles, du
certificat d'aptitude professionnelle agricole, du brevet d’études professionnelles ou du certificat d’aptitude professionnelle relevant du secteur
des services ;
b) sur décision du directeur régional de l'agriculture et de la forêt, après avis
de l'équipe pédagogique, peuvent également être admis des élèves :
- titulaires d'un brevet d'études professionnelles agricoles ou d'un brevet
d'études professionnelles, d'un certificat d'aptitude professionnelle agricole ou d'un certificat d'aptitude professionnelle autres que ceux mentionnés
ci-dessus ;
- ayant accompli au moins la scolarité complète d'une classe de première ;
- titulaires d'un diplôme ou titre homologué classés de niveau V ;
- ayant interrompu leurs études et souhaitant reprendre leur formation s'ils
justifient de deux années d'activité professionnelle ;
- ayant accompli une formation à l'étranger.
Les candidats visés au b) font l'objet d'une décision de positionnement qui
fixe la durée de leur formation. La formation est organisée pour permettre
aux candidats d'acquérir les compétences et savoirs contenus dans les diplômes sus-visés au a).
Article 4 - La formation se déroule pour partie en milieu professionnel.
La durée et les objectifs de la formation en milieu professionnel sont définis à
l’annexe II du présent arrêté. Pour les élèves relevant de la formation initiale
à temps plein, la durée du stage est de quatorze à seize semaines, dont douze
sont prises sur la période scolaire.
Toutefois pour ceux qui suivent un enseignement dans un établissement privé
selon les modalités prévues à l'article L813-9 du code rural, cette durée est augmentée dès lors que la formation en centre dure au moins 1500 heures et que la
durée totale de la formation sur les deux ans n'excède pas quatre-vingt semaines. Pour les candidats au titre de la formation professionnelle continue, la période de stage est adaptée par le centre de formation dans ses objectifs, ses contenus et sa durée en fonction des acquis du stagiaire, évalués à l'entrée en formation, après accord du directeur régional de l'Agriculture et de la Forêt.
Article 5 - Le règlement d'examen est fixé à l’annexe III du présent arrêté.
La définition des épreuves ponctuelles et des situations d'évaluation en cours
de formation est fixée à l’annexe I de l'arrêté du 12 juillet 2055 susvisé relatif au programme du baccalauréat professionnel “Services en milieu rural”.
Article 6 - Pour l'épreuve obligatoire de langue vivante, les candidats ont à
choisir entre les langues vivantes énumérées ci-après : allemand, anglais,
arabe littéral, arménien, cambodgien, chinois, danois, espagnol, finnois, grec
moderne, hébreu moderne, italien, japonais, néerlandais, norvégien, persan,
polonais, portugais, russe, suédois, turc, vietnamien.
Les candidats peuvent choisir au titre de l'épreuve de langue vivante facultative les langues énumérées ci-après : allemand, amharique, anglais, arabe,
arménien, berbère (chleu ou rifain ou kabyle), bulgare, cambodgien, chinois,
créole, danois, espagnol, finnois, grec moderne, hébreu moderne, hongrois,
islandais, italien, japonais, laotien, malgache, néerlandais, norvégien, persan,
polonais, portugais, roumain, russe, serbe, croate, suédois, tchèque, turc, vietnamien, basque, breton, catalan, corse, gallo, occitan, tahitien, langues régionales d'Alsace, langues régionales des pays mosellans, langues mélanésiennes (ajië, drehu, nengone, paicî).
Cette interrogation n'est autorisée que dans les académies où il est possible
d'adjoindre au jury un examinateur compétent.
Article 7 - Chaque candidat précise, au moment de son inscription, s'il présente l'examen sous la forme globale ou sous la forme progressive, conformément aux dispositions des articles 25 et 26 du décret du 9 mai 1995 modifié susvisé. Le choix pour l’une ou l’autre de ces modalités est définitif. Il
précise également l'épreuve facultative qu'il souhaite subir.
Dans le cas de la forme progressive, le candidat précise les épreuves ou unités qu'il souhaite subir à la session pour laquelle il s'inscrit.
Le baccalauréat professionnel “Services en milieu rural” est délivré aux candidats ayant subi avec succès l’examen défini par le présent arrêté, conformément aux dispositions du titre III du décret du 9 mai 1995 modifié précité.
Les titulaires du baccalauréat professionnel, spécialité “Service de proximité et vie locale”, régi par les dispositions de l’arrêté du 30 mai 2005 susvisé sont dispensés, pour tous les champs d’activités, des unités :
- U5 : Monde rural et services
- U7 : Pratiques professionnelles.
Article 8 - Les correspondances entre les épreuves et unités des baccalauréats professionnels “conduite et gestion de l'exploitation agricole”, “productions horticoles”, “travaux paysagers”, “agroéquipement”, “technicien
conseil-vente en animalerie”, “productions aquacoles”, “conduite et gestion
de l'élevage canin et félin”, “gestion et conduite de chantiers forestiers”,
“technicien conseil-vente en produits horticoles et de jardinage”, “technicien vente et conseil-qualité en vins et spiritueux” et “technicien vente et
conseil-qualité en produits alimentaires” et le baccalauréat professionnel
“Services en milieu rural” régi par le présent arrêté, sont fixées à l'annexe
IV du présent arrêté.
Article 9 - La première session du baccalauréat professionnel “Services en
milieu rural” aura lieu en 2007.
Article 10 - Le directeur de l’enseignement scolaire et les recteurs au ministère de l’Éducation nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche,
le directeur général de l'Enseignement et de la Recherche et les directeurs
régionaux de l’Agriculture et de la Forêt au ministère de l'Agriculture et de
la Pêche sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 19 août 2005
Le ministre de l’Éducation nationale, de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche
Pour le ministre et par délégation,
Le directeur de l’Enseignement scolaire
R. Debbasch
Le ministre de l’Agriculture et de la Pêche
Pour le ministre et par délégation,
Le directeur général de l’Enseignement
et de la Recherche
M. Thibier
Nota : le présent arrêté et ses annexes sont publiés au bulletin officiel du ministère de l'Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche du 31 août 2005.
L’arrêté et ses annexes seront disponibles au Centre national de documentation pédagogique -13 rue du Four, 75006 Paris - ainsi que dans les centres régionaux et départementaux de documentation pédagogique. Ils sont diffusés en ligne à l’adresse suivante :
http://www.cndp.fr
Référentiel professionnel
BAC PRO SERVICES EN MILIEU RURAL
RPF – 2
Les emplois de services en milieu rural s’inscrivent dans un contexte particulier caractérisé par :
• favoriser l’accueil des populations nouvelles exprimant des besoins parfois
nouveaux dans les domaines du sport, des loisirs et de la culture ;
• La loi d’orientation agricole du 9 juillet 1999 (LOA) et les dispositifs de
la loi d’aménagement du territoire du 25 juin 1999 qui ont pour objectifs de
développer des actions de valorisation économique et de mobiliser les ressources du territoire dans le cadre de contrats de pays, de chartes intercommunales… Ces actions contribuent au maintien en place de la population
rurale et au développement de la multifonctionnalité des agriculteurs. Plus
récemment, le projet de loi relatif au développement des territoires ruraux
complète et conforte ces orientations en visant à promouvoir l’accès à des
services de qualité en milieu rural, à soutenir toutes les dynamiques de développement, à proposer des mesures spécifiques favorisant la mutualisation
de l’emploi.
• maintenir les liens sociaux entre les différents acteurs du milieu rural et
participer à l’identité de « pays ».
• Des territoires ruraux qui s’illustrent par leur grande diversité :
- diversité géographique
- diversité dans la répartition des populations
- diversité économique (absence ou présence d’entreprises, de services marchands ou non marchands)
- diversité sociologique et culturelle (population autochtone et nouveaux
arrivants issus de la migration des villes vers la campagne, identités de
« pays » différentes…)
Ainsi, une fraction du territoire rural essentiellement agricole, en perte
de vitesse démographique et économique, côtoie des zones, souvent périurbaines, dont le solde migratoire tend à s’inverser et sont en plein essor
économique.
Le technicien de niveau IV de services en milieu rural exerce son activité
dans l’ensemble des secteurs couvrant les services de proximité et garantissant le maintien du lien social en milieu rural.
Ce sont les secteurs du tourisme, de l’animation patrimoniale et culturelle,
du social, du service à la personne, de la santé, de l’administration, du
commerce, de la production agricole et de l’industrie, du service aux
particuliers…
Dans ce contexte, les services en milieu rural s’appuient sur des logiques de
développement local, c’est-à-dire sur des dynamiques de projets autour desquelles se mobilisent des acteurs et des populations dans le but de :
• contribuer au maintien des populations locales incluant tant des personnes
âgées qu’un jeune public ;
Dans ce cadre, les emplois de services ne présentent pas de structuration
fine et prédéterminée, mais vont s’organiser et se construire pour répondre
aux demandes des populations locales.
L’analyse de cette demande, l’élaboration d’une réponse, la mobilisation de
réseaux sont au cœur des activités de services.
L’organisation de l’emploi recouvre de ce fait des formes multiples : les
bénéficiaires comme les réalisateurs peuvent être des individus, des associations, des collectivités locales, des entreprises…
La qualification professionnelle du technicien de niveau IV s’exprime au
travers de compétences générales et relationnelles telles que la capacité de
travailler en collaboration avec des partenaires divers, de s’adapter et de
réagir aux changements, de participer au développement et à l’animation du
milieu dans lequel il opère.
Cette qualification nécessite aussi la mobilisation de connaissances et de
compétences polyvalentes, adaptées aux métiers de services du milieu rural.
Ces finalités impliquent une approche scientifique sur l’homme et le vivant,
la santé, l’alimentation et la sécurité alimentaire, ainsi qu’une approche
sociologique, ethnologique et politique sur le milieu rural et ses enjeux, à
des techniques relationnelles, organisationnelles et de gestion, à la maîtrise
des outils de communication.
Ainsi, le technicien de services de niveau IV peut :
• organiser et réaliser des actions participant au développement des services
de proximité telles que les actions assurant l’autonomie de la population
rurale ou les actions de promotion patrimoniales et culturelles ;
• participer à la mise en place de projets répondant aux besoins de la
population rurale et prenant en compte la diversité des « petites régions » ou
« pays » et de leurs dynamiques économiques, culturelles et sociales ;
• participer à la mise en réseau des individus, des structures associatives, des
prestataires de services, des collectivités locales, des entreprises du territoire rural.
Il peut être amené à participer à l’animation des activités de loisirs, de
sports, éducatives, sous réserve de parcours de formation complémentaires
permettant l’obtention des diplômes requis par les ministères chargés de la
Jeunesse et des Sports.
RPF – 3
Fiche descriptive d’activités
Le technicien de services de niveau IV met en œuvre une offre de services
de proximité visant à maintenir et améliorer la qualité de vie des usagers, à
promouvoir les ressources du territoire dans le cadre des politiques de développement local, à participer à l'émergence de projets collectifs répondant
aux besoins des populations locales.
Il est employé au sein de structures diverses (collectivités locales, associations,
offices de tourisme rural, syndicats intercommunaux, structures d’accueil de
personnes âgées, d’enfants…) où il agit en tant qu’organisateur de prestations
de services. Il peut être en interaction directe ou indirecte avec l’usager.
1. Accueil, information, orientation
• Il accueille les usagers y compris par téléphone et adopte une attitude
d’écoute active.
• Il reformule et approfondit la demande.
• Il évalue la nature des prestations attendues.
• Il propose une réponse et une information cohérentes et adaptées à la demande.
• Il accompagne l’usager dans ses démarches et l’oriente éventuellement
vers d’autres professionnels avec lesquels il travaille en réseau.
• Il assure le lien entre l’usager et les orientations de la structure.
2. Intégration dans des réseaux, suivi de projets
Acteur de réseaux locaux :
• Il participe au repérage des attentes et à l’analyse des besoins des populations locales.
• Il participe à la mise en œuvre et au suivi de projets dans le cadre de l’environnement local, en matière de loisirs, santé, organisation de la prise en charge
de populations ciblées, la relation à l’environnement et au patrimoine…
• Il mobilise les ressources du territoire.
• Il participe à l’articulation des projets avec d’autres intervenants du réseau
de partenaires locaux.
RPF – 4
3. Logistique-organisation
• Il planifie les actions à conduire et organise en autonomie ses journées de
travail.
• Il assure la gestion administrative, comptable et commerciale relative à l’activité (plannings d’occupation de gîtes ruraux et tables d’hôtes, de centres d’accueil de personnes âgées, d’enfants, organisation de transports collectifs…).
• Il met en œuvre, organise et gère les activités de petites unités de production de services (services liés à la solidarité et à la qualité de vie, à l’environnement, à l’animation…).
• Il rend compte de ses activités et participe au bilan des actions mises en œuvre.
4. Communication et utilisation des techniques de l’information et de la communication
• Il collecte, organise et diffuse l’information utile aux clients et aux usagers
en utilisant des supports de communication adaptés.
• Il contribue aux travaux rédactionnels de la structure (bulletins d’information…).
• Il collecte et organise de l’information sur le patrimoine local.
• Il met à jour un site d’information local.
• Il accompagne les usagers dans l’utilisation des techniques de l’information et de la communication.
5. Intégration dans une organisation
• Il prend en compte les droits et devoirs liés à son emploi ainsi que le
fonctionnement des instances permettant l’expression des personnes
employées (comités d’entreprise, syndicats…).
• Il peut gérer les tâches quotidiennes d’agents permanents ou occasionnels,
stagiaires ou apprentis.
• Il participe à la vie sociale et professionnelle en :
- situant son activité dans l’organisation générale de son secteur d’intervention,
- identifiant les éléments du droit du travail qui organisent la vie professionnelle,
- utilisant les différents documents de la vie professionnelle et sociale,
- repérant ses possibilités en matière de formation professionnelle continue et en sollicitant son employeur pour les formations choisies,
- utilisant les techniques d’information et de communication.
Présentation de la formation
PRE – 2
PRÉSENTATION DU BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL
“SERVICES EN MILIEU RURAL”
Le baccalauréat professionnel « Services en milieu rural » répond :
• aux besoins de formation professionnelle exprimés : il est conçu à partir
d’un référentiel professionnel approuvé par la commission professionnelle consultative (CPC) des métiers de l’agriculture, de l’agro-industrie et de
l’espace rural,
• au souci de proposer une formation harmonisée avec celles du ministère
chargé de l’Éducation nationale : sa création est arrêtée de façon conjointe par les ministères chargés de l’Éducation nationale et de l’Agriculture.
Le baccalauréat professionnel s’appuie sur les démarches et modalités pédagogiques propres à l’enseignement agricole : organisation modulaire des programmes, activités pluridisciplinaires, enseignement en prise directe avec les
stages, activités en milieu professionnel, évaluation en contrôle en cours de
formation. Il peut se préparer par la voie initiale, professionnelle continue et
par apprentissage ; il peut donner lieu à des parcours individualisés de formation prenant en compte des validations d’acquis de l’expérience.
Le référentiel de ce diplôme est commun quels que soient les voies et parcours de formation.
Il est constitué :
• du référentiel professionnel qui décrit les activités du métier,
• de l’architecture de la formation montrant l’articulation des modules
d’enseignement ; les horaires sont précisés pour la voie scolaire,
• du référentiel de certification qui précise les connaissances et les compétences attendues pour la délivrance du diplôme,
• des recommandations pédagogiques pour l’enseignant,
• d’une structure d’examen par épreuve avec leur description.
Les enseignements sont présentés sous forme modulaire ; divers enseignements et disciplines concourent, dans chaque module, à l’atteinte d’un
objectif général de formation traduit en contenus d’enseignement et en compétences attendues par les candidats.
Les modules donnent quatre types d’informations :
• l’objectif général de chaque module précise la capacité générale que le
candidat doit avoir acquise en fin de formation. Il est décliné en sousobjectifs qui structurent le module,
• les compétences attendues : les compétences à atteindre se traduisent par
tout fait ou activité observable, par une production obtenue, par tout résultat à un exercice établissant que la capacité visée a été atteinte. Les compétences attendues sont la grille de lecture et d’interprétation des contenus.
C’est en se référant à l’énoncé des compétences attendues que l’enseignant
trouve matière à évaluation,
• les contenus ne s’appréhendent qu’à partir des objectifs de formation et des
compétences attendues ; ils définissent le champ d’application des capacités,
• les recommandations pédagogiques : sans se substituer à la responsabilité
de l’enseignant, ni entraver son autonomie, elles lui proposent un complément méthodologique en esquissant quelques démarches didactiques pour
lui permettre d’orienter plus précisément son enseignement.
Les modules d’enseignement généraux (MG) sont communs à tous les baccalauréats professionnels créés par le ministère chargé de l’Agriculture.
Les modules d’enseignement professionnel (MP) sont propres à la spécialité professionnelle. Ils sont de deux types : d’une part les modules MP1 à
MP4 qui ont une approche commune dans toutes les spécialités professionnelles mises en œuvre par le ministère chargé de l’Agriculture, parfois
communs à plusieurs spécialités proches et d’autre part les modules nommés à l’aide de deux ou trois chiffres qui sont spécifiques à chaque spécialité professionnelle.
Des études de situations concrètes et des activités pluridisciplinaires sont
proposées pour répondre au besoin d’un éclairage de plusieurs disciplines
sur une même réalité professionnelle. Les élèves disposent pour ces études
d’un encadrement pluridisciplinaire, sous la responsabilité de l’enseignant
de la discipline pilote. Les horaires des disciplines complémentaires sont
indiqués entre parenthèses et s’ajoutent à l’horaire total enseignant.
La formation en milieu professionnel a une durée de 14 à 16 semaines dont
12 prises sur la période scolaire.
Partie intégrante de la formation et obligatoire, elle sert de support à
l’enseignement réalisé en centre de formation. Elle permet d’acquérir une
expérience professionnelle qui facilite l’insertion du candidat.
Elle contribue :
• à l’apprentissage des activités professionnelles de ce technicien des services en milieu rural,
• à la connaissance des organisations publiques, parapubliques et privées
proposant des services en milieu rural,
• au développement des capacités d’autonomie, d’initiative et de prise de
responsabilité.
La durée totale de 14 à 16 semaines se répartit selon les périodes suivantes :
• l’une de 8 semaines au moins constitue le stage principal durant lequel le
candidat réalise les activités représentatives d’un technicien des services
en milieu rural, en conformité avec la description du référentiel professionnel,
• l’autre, de 2 semaines, a pour objectif de réaliser une action professionnelle dans le cadre du MP12.5 « Action professionnelle au service du
développement local »,
• une période de 3 à 5 semaines est consacrée à des stages d’ouverture
permettant de compléter des compétences professionnelles du secteur des
services,
• la dernière période, d’une semaine, est consacrée à l’aide, à l’insertion et
à la recherche d’emploi.
Le stage principal doit se dérouler dans une administration publique, un
organisme paraagricole, une administration privée ou une entreprise et
couvrir, selon les opportunités locales et le projet de l’élève, le champ des
services à l’entreprise, des services de proximité, de la valorisation du
territoire ou de l’accueil information et communication.
Les semaines de stage restantes (3 à 5) peuvent se dérouler selon les opportunités locales et être collectives.
L’équipe pédagogique organise les séquences de stages, sous la responsabilité du chef d’établissement et en assure la mise en place et le suivi conformément au décret 97-370 du 14 avril 1997 et à l’arrêté du 02 mars 2004
fixant les clauses-types des conventions des stages et des annexes pédagogiques (précisant le programme, les objectifs et les modalités pratiques).
Stage professionnel à l’étranger
Les équipes pédagogiques sont encouragées à mettre en place ce stage qui
offre aux apprenants une occasion d’immersion professionnelle dans une
organisation en lien avec les services. Il est souhaitable qu’il ait lieu à la fin
de première année ou le début de la deuxième.
Au-delà de la pratique de la langue et des acquisitions à caractère professionnel, l’objectif visé est de développer la confiance en soi, l’autonomie, la
curiosité, l’ouverture d’esprit et la tolérance.
L’apprenant est en situation de croiser ses connaissances, aptitudes et techniques relèvant de champs disciplinaires distincts mais qui sont complémentaires, tout en prenant en compte les spécificités culturelles d’un pays
donné. Il convient de prévoir l’articulation entre les périodes de formation
en établissement et en entreprise ; cela suppose au préalable une concertation et une collaboration étroites entre les enseignants concernées ainsi que
des échanges suivis avec les maîtres de stage.
PRE – 3
PRE – 4
ARCHITECTURE DE LA FORMATION
BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL “SERVICES EN MILIEU RURAL”
MODULES D’ENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX
MODULES PROFESSIONNELS
644 heures
1 022 heures
MG1 : Connaissance et pratique de la langue française ;
approche de l’œuvre littéraire
MP1 : Interprétation et traitement des données
MP12.1 : Les services en milieu rural
et les besoins des usagers
135 heures
154 heures
140 heures
MG2 : Connaissance et pratique
d’une langue étrangère
MP12.2 : Outils informatiques
de communication
98 heures
MP2 : Territoires ruraux, attentes
sociales et services
MG3 : Éducation physique et sportive
98 heures
92 heures
154 heures
MP12.3 : Pratiques professionnelles
dans les organisations de services
MG4 : Éducation socioculturelle
154 heures
116 heures
MP3 : Alimentation, santé, qualité
de l’environnement et du cadre
de vie en milieu rural
150 heures
MG5 : Connaissance du monde contemporain
MP12.4 : Langue appliquée
56 heures
113 heures
MP4 : Les organisations de services
dans leur environnement
MG6 : Hygiène et protection de la santé
99 heures
28 heures
MP12.5 : Action professionnelle au
service du développement local
79 heures
FORMATION EN MILIEU PROFESSIONNEL : 14 à 16 SEMAINES (12 sur la scolarité)
REPARTITION INDICATIVE DES HORAIRES D’ENSEIGNEMENT
BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL “SERVICES EN MILIEU RURAL”
PRE – 5
Référentiel de formation
Modules d’enseignements généraux
MG1
MG2
MG3
MG4
MG5
MG6
:
:
:
:
:
:
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .G
Connaissance et pratique de la langue française ; approche de l’œuvre littéraire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
Connaissance et pratique d’une langue étrangère. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Éducation physique et sportive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Éducation socioculturelle et communication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
Connaissance du monde contemporain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
Hygiène et protection de la santé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
BAC PRO
G-2
MG1 : CONNAISSANCE ET PRATIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE ;
APPROCHE DE L’ŒUVRE LITTÉRAIRE
Disciplines
Français
Documentation
Éducation socioculturelle
Histoire-Géographie
Total
Horaire
global
Cours
135 h
112 h
135 h
112 h
Activités
pluridisciplinaires
23 h
(9 h)
(10 h)
(4 h)
23 h
( ) horaire-enseignant supplémentaire
Présentation du module
Ce module développe trois aspects complémentaires de l’enseignement du
français. Il propose des moyens et des méthodes d’information et de documentation permettant à l’élève de comprendre son environnement et d’y agir de
manière autonome. Il tend à faire de lui un locuteur à l’aise dans sa langue et
dans ses moyens d’expression, condition indispensable à une participation
active dans les situations de communication de la vie sociale et professionnelle.
Il l’invite à se tourner vers les œuvres littéraires pour y trouver l’écho de ses
préoccupations et de ses aspirations.
OBJECTIF GÉNÉRAL : Être autonome dans ses démarches d’information et de communication, dans ses activités de lecture et d’écriture.
CONTENUS
COMPÉTENCES ATTENDUES
Objectif 1 – S’informer : sélectionner et utiliser des ressources documentaires
Sous-objectif 1.1 – Exploiter des lieux et des outils documentaires
Fréquentation et visites de lieux documentaires (CDDP, bibliothèques, CDI, Lister les ressources locales en matière de documentation
entreprises, agences…)
Recherche individuelle et/ou collective d’informations à partir de la presse, Utiliser un sommaire
dictionnaires, encyclopédies, ensembles documentaires
Collecter différentes informations
Prendre des notes, réaliser des fiches
Manipulation de fichiers, thésaurus, CD ROM, réseaux
Employer les outils d’accès à l’information
Sous-objectif 1.2 – Rechercher et sélectionner des critères de classement
Les modes de classement (chronologique, thématique)
Adaptation d’un mode de classement à un objectif littéraire donné
Reconnaître les critères de classement
Dégager des mots-clés
Trier des informations
Réaliser une frise chronologique
Établir une monographie à partir d’éléments dispersés
Constituer une bibliographie
Sous-objectif 1.3 – Constituer une documentation organisée en vue d’une restitution donnée
Différents types d’ensembles documentaires
Éléments constitutifs d’un ensemble documentaire
Principes d’organisation et de mise en page
Choisir un mode d’organisation des documents en fonction de consignes, du
sujet et des conditions de restitution
Classer et hiérarchiser des informations
Organiser un ensemble documentaire
Sous-objectif 1.4 – Élaborer des outils d’enquête
Sujets et finalités d’une enquête
Repérer les motifs d’une enquête
Les différents outils d’enquête (questionnaire, sondage, test, entretien, Identifier des outils existants
interview, micro-trottoir)
Reconnaître l’adéquation entre une méthode d’enquête et ses objectifs
Techniques de questionnement
Concevoir un questionnaire adapté à une situation de communication
Moyens techniques de prise d’images et de sons
Utiliser, en fonction des besoins, un appareil photo, un magnétophone, un
caméscope
BAC PRO
G-3
BAC PRO
G-4
CONTENUS
Objectif 2 – Communiquer : produire et transmettre des messages dans des situations de la vie active
Sous-objectif 2.1 – Respecter les contraintes propres à la communication orale et écrite
Fonctions du langage ; schéma de la communication
Entraînement à l’expression orale
Principes fondamentaux de l’orthographe et de la ponctuation
Syntaxe de la phrase simple et de la phrase complexe
Les types de phrases
Enrichissement lexical
Identifier les éléments et les objectifs d’une situation de communication
S’exprimer de manière intelligible et expressive dans des situations formelles
ou spontanées
Respecter les contraintes orthographiques nécessaires à la clarté du propos
Choisir une ponctuation pertinente
Repérer les groupes fonctionnels
S’exercer au maniement de la phrase
Pratiquer des transformations, des substitutions, des expansions, des réductions
Pratiquer des changements de catégories
Opérer un choix judicieux dans une polysémie
Sous-objectif 2.2 – Reformuler, transposer et synthétiser : utiliser différents modes de restitution
Pratique des différentes modalités de restitution
• de l’oral à l’écrit
de l’écrit à l’oral
• de l’écrit à l’écrit
Combinaison du verbal et du non-verbal
•
Rédiger un compte rendu, un procès-verbal, un article à partir, par exemple,
d’une réunion, d’une conférence, d’une visite
Présenter un exposé à partir d’un rapport
Rédiger un résumé, établir une note de synthèse, une fiche d’analyse
Réaliser schémas, tableaux, panneaux d’exposition, montages de diapositives
et les présenter
Sous-objectif 2.3 – Évaluer une production afin de développer son autonomie
Distinction du contenu et de la forme d’un document
Typologie des textes et nature des documents
Notion de critère
Définir, analyser et comparer différentes productions orales, écrites et scriptovisuelles
Les commenter, les évaluer et les apprécier selon des critères donnés
Repérer différents types de textes, leurs particularités, leurs finalités, leurs associations
Identifier les différents genres de documents et leurs destinations
Établir ses propres critères d’évaluation
S’auto-évaluer
Objectif 3 – Lire et écrire : découvrir l’œuvre littéraire, développer son imagination et son raisonnement
Sous-objectif 3.1 – Analyser et comparer des textes littéraires et journalistiques
Les systèmes du récit et du discours
Notions d’objectivité et de subjectivité
Approche globale d’un texte
Structure interne d’un texte : ses caractéristiques
Procédés stylistiques et rhétoriques
Groupements de textes autour d’une problématique
Relever et classer les caractéristiques du récit et celles du discours
Repérer l’usage des temps et des modes
Identifier les marques de la présence de l’émetteur : pronominalisation, ponctuation, vocabulaire mélioratif et péjoratif
Formuler des hypothèses de lecture
Repérer les entours du texte : origine, titre, date, auteur
Identifier des indices de datation: typographie, état de la langue, repères historiques
Reconnaître la typologie, la tonalité, les champs lexicaux
Dégager le thème
Justifier les hypothèses de lecture
Repérer les indices d’organisation: morphologie du texte et connecteurs logiques
Identifier le schéma narratif, la focalisation, les indicateurs spatiaux-temporels,
l’utilisation des temps, l’emploi du vocabulaire, la stratégie argumentative
Dégager la thèse proposée, la thèse réfutée, la problématique, les intentions de
l’auteur
Reconnaître et analyser l’énumération, la gradation, la comparaison, la métaphore, l’euphémisme, l’anaphore
Repérer les procédés de l’emphase, de la satire, de l’humour
Analyser et comparer différents textes : tonalité, points de vue, procédés
En dégager les finalités
Sous-objectif 3.2 – Enrichir ses connaissances littéraires
Approche simultanée d’un genre littéraire et d’un auteur représentatif d’un Lire des extraits et des œuvres complètes
siècle
Situer le texte ou l’œuvre dans un contexte historique
Identifier les caractéristiques essentielles du texte romanesque, poétique, théâtral
Aborder des œuvres de littératures étrangères
Évolution d’un genre dans le temps et dans l’espace
Acquérir des repères dans l’histoire littéraire
Utiliser un ensemble documentaire pour :
• rechercher des points communs, des divergences
Traitement d’un thème littéraire en fonction d’époques et de cultures
• retrouver un fil conducteur
différentes
BAC PRO
G-5
BAC PRO
G-6
CONTENUS
Sous-objectif 3.3 – Créer des textes faisant appel à l’imagination
Chronologie dans le récit
Description, le portrait
Langage dramatique : récitation, diction, maîtrise orale
Improvisations, jeux de rôles
Organiser un schéma narratif en vue d’un récit, à l’aide de supports donnés
Imaginer un récit selon une typologie de personnages, de situations
Imaginer des dialogues, restituer une action dramatique à l’oral
Dire et écrire en respectant des contraintes stylistiques et lexicales
Sous-objectif 3.4 – Produire des textes en faisant appel au raisonnement
Circuit argumentatif
Logique argumentative : thèse proposée, thèse réfutée
Différents types de textes au service de l’argumentation
Les tonalités et le style dans l’argumentation
Démontrer, argumenter, illustrer
Associer, déduire, expliquer, restreindre, hiérarchiser et enchaîner des arguments
Questionner, confronter des points de vue
Choisir un type de texte ou combiner différents types de textes pour convaincre
Utiliser des procédés stylistiques et rhétoriques comme l’antiphrase, l’accumulation ou l’emphase, l’ironie
RECOMMANDATIONS PÉDAGOGIQUES
L’écriture d’un module centré sur l’expression, la communication et la connaissance de la langue répond à une exigence essentielle : faire apparaître le
plus clairement possible les différents types de capacités que l’on cherche à
développer chez l’élève en regroupant au sein des sous-objectifs les contenus
et les activités appropriés.
La logique de mise en œuvre du module est sensiblement différente pour l’enseignant. Il peut évidemment distinguer un cheminement chronologique et
hiérarchique dans le fait d’aller de l’information vers la communication et de
l’analyse vers l’expression. Il doit toutefois s’interroger constamment sur
l’écho que peut avoir l’atteinte d’une compétence donnée sur les objectifs suivants. Tout matériau constitué dans les phases d’information et de documentation, d’observation et d’analyse est à réutiliser immédiatement en termes de
reformulation et d’expression.
À titre purement indicatif, on peut imaginer un partage de la masse horaire du
type suivant :
- Information-documentation :
15 heures
- Restitution-communication :
25 heures
- Identification-analyse :
30 heures
- Approche littéraire :
25 heures
- Expression narrative et argumentative :
30 heures
Certains contenus et certaines compétences peuvent donner lieu à une démarche pluridisciplinaire, concrétisée par l’intervention de professeurs
d’autres disciplines dans l’horaire du module. Une graphie particulière les distingue dans le corps du module et un tableau récapitulatif les regroupe en annexe à ces recommandations.
Sous-objectif 1.1 : Il doit se réaliser sous forme d’actions concrètes avec des
objectifs et des consignes précis pour les élèves. Il ne faut pas hésiter à se déplacer et entretenir des contacts étroits avec des organismes extérieurs pour favoriser l’ouverture sur la vie active.
Pour plus d’efficacité, il faut également veiller à proposer une méthodologie
(prise de notes, fiches…) avant de mettre les élèves en situation de recherche.
Enfin, l’emploi d’outils d’accès à l’information exige une manipulation
BAC PRO
individuelle et régulière.
Sous-objectif 1.2 : L’enseignant, en concertation avec ses collègues des autres
disciplines, propose, à titre d’exemples, des documents déjà classés selon différents critères. Il amène progressivement l’élève à les sélectionner et à les redistribuer selon ses besoins.
Pour favoriser l’interactivité entre la recherche documentaire et l’enseignement
du français, les travaux proposés s’inscrivent de préférence, mais non exclusivement, dans l’histoire littéraire : vie d’un auteur, approche d’un courant littéraire, chronologie incluant des repères historiques, culturels, scientifiques.
L’enseignant peut utiliser ces travaux comme supports dans l’objectif 3.2.
Sous-objectif 1.3 : Le professeur de français, le documentaliste ou toute autre
personne compétente, présente aux élèves des ensembles documentaires
constitués : fiches thématiques, bibliographies, monographies, revues de presse, dossiers…
Puis ils abordent, conjointement ou non, les notions de sommaire, table des
matières, références bibliographiques, glossaire, index, illustrations, légendes.
Par la suite, on met à la disposition de l’élève un corpus de documents (toute
matière étant susceptible de faire l’objet d’un classement) qu’il devra organiser individuellement ou en groupe, en fonction de consignes précises.
Ce travail documentaire peut être judicieusement valorisé lors des restitutions
prévues dans l’objectif 2.
Sous-objectif 1.4 : Cet objectif concerne également d’autres enseignements. Le
professeur de français se charge essentiellement de l’aspect méthodologique en
insistant sur les techniques de questionnement, dans les limites de questionnaires simples, aux objectifs bien définis. Il n’est pas question d’approfondir les
notions de sondage, test… mais plutôt de favoriser l’identification de ces outils,
de leurs finalités, des résultats qu’ils supposent et de leurs limites.
Dans un souci d’autonomie et d’efficacité, ces outils d’enquête doivent être réutilisés dans le cadre des enseignements techniques et professionnels.
On favorisera, autant que faire se peut, la manipulation des matériels audiovisuels disponibles dans l’établissement ou accessibles à l’extérieur.
G-7
BAC PRO
Sous-objectif 2.1 : Ce sous-objectif est transversal dans sa totalité.
Néanmoins, l’enseignant de français prend bien soin au préalable de proposer
des situations concrètes de communication verbale. Les contraintes de la
langue écrite et de la langue orale trouvent leur justification dans les nécessités de l’acte de communication et non dans l’énoncé de règles et de normes.
Les problèmes de la langue seront abordés sous forme d’interventions ponctuelles, en fonction des besoins et non sous forme d’apports théoriques ou
d’exercices systématiques.
Sous-objectif 2.2 : Il a pour but de donner aux élèves le maximum d’outils
pour qu’ils puissent choisir et pratiquer judicieusement des restitutions dans
des situations scolaires, sociales ou professionnelles.
Il permet la concrétisation des sous-objectifs 1.3. (ensemble documentaire) et
1.4. (outils d’enquête). Il donne l’occasion de travailler en collaboration avec
d’autres disciplines.
Quelques apports théoriques à partir de « modèles » sont nécessaires à la
pratique des différentes modalités de restitution. Celles-ci sont évidemment
l’occasion privilégiée d’évaluation formative.
Sous-objectif 2.3 : Une première étape consiste à faire reconnaître et juger selon des critères préétablis des productions internes ou externes à l’établissement telles que : expositions ou animations faites par les élèves d’autres classes,
articles tirés d’un journal scolaire ou non, affiches…
On verra, en particulier dans des productions de type informatif, documentaire
ou publicitaire comment la présentation, la graphie et la distribution peuvent
concourir au sens.
À ce niveau, l’étude d’une typologie des documents permet de comprendre les
intentions de l’émetteur (raconter, décrire, expliquer, convaincre, argumenter)
et de vérifier si l’objectif fixé au préalable est atteint.
L’acquisition du mécanisme de l’évaluation passe par la diversité des
productions et la variété des critères.
G-8
L’étude d’un texte ou d’un groupement de textes se fait à partir d’une ou
plusieurs hypothèses de lecture. La recherche d’indices d’énonciation est
essentiellement une méthode d’analyse qui permet de confirmer ou d’infirmer
ces hypothèses de lecture.
De la même manière, l’étude des procédés stylistiques et rhétoriques ne constitue pas une fin en soi mais un outil au service de l’analyse du document.
Il convient donc d’éviter le cours magistral et la recherche de l’exhaustivité.
Sous-objectif 3.2 : Le nombre d’heures affecté au module aussi bien que sa
finalité ne permet pas une étude approfondie de l’histoire littéraire. On attend
toutefois que les XVIIIe, XIXe et XXe siècles soient abordés à travers un auteur,
le genre qu’il a privilégié et le contexte historique dans lequel il a évolué (à
titre d’exemples : Voltaire / le conte philosophique / le Siècle des Lumières ;
Zola / le naturalisme / la seconde moitié du XIXe siècle ; Ionesco / le théâtre de
l’absurde / le XXe siècle ; Aragon / le XXe siècle / la poésie engagée).
Cette approche synchronique est complétée par l’usage de groupements de
textes thématiques permettant des comparaisons entre auteurs, genres, époques
ou cultures.
Les œuvres littéraires étrangères n’apparaîtront dans les groupements de textes
qu’au titre de ces comparaisons.
Sous-objectif 3.3 : Il s’agit d’encourager la créativité et de libérer l’expression
écrite et orale, dans une recherche de l’expressivité.
L’enseignant impose certaines contraintes ou propose certains guides (personnages, lieux, époques…) et l’élève reste libre, dans ce cadre, d’inventer et d’organiser un récit.
Les dialogues peuvent être proposés par le professeur ou composés par les
élèves et restitués oralement sous une forme plus ou moins théâtralisée. Enfin,
un autre type de contraintes (ton, genre, style : « à la manière de… ») amènera
les élèves à s’exprimer dans des improvisations ou jeux de rôles.
Sous-objectif 3.4 : Il s’agit cette fois de mettre la langue au service de la riSous-objectif 3.1 : La compréhension d’un document nécessite avant tout gueur argumentative, tant au niveau morpho-syntaxique qu’au niveau lexical.
l’acquisition d’outils d’observation et l’analyse de textes narratifs, des- À partir des observations et des analyses proposées dans le sous-objectif 3.1,
l’élève sera accoutumé à organiser son discours au sein de productions bien
criptifs, explicatifs et argumentatifs.
définies : discussion, commentaire, dissertation. On évitera de se montrer trop Il convient également de se garder de toute dichotomie systématique entre ce
exigeant quant à la qualité de ces productions mais elles seront l’occasion de sous-objectif et le précédent et montrer comment récit et discours sont souvent
cultiver la mise en œuvre des notions d’introduction, de plan et de conclusion. imbriqués et au service l’un de l’autre.
Activités pluridisciplinaires
Discipline-pilote
Fréquentation et visites de lieux documentaires (CDDP, bibliothèques,
CDI, entreprises, agences)
Lister les ressources locales en matière de documentation
Français
Manipulation de fichiers, thésaurus, CD ROM, réseaux
Employer les outils d’accès à l’information
Français
Sujets et finalités d’une enquête
Repérer les motifs d’une enquête
Français
Moyens techniques de prise d’images et de sons
Utiliser en fonction des besoins un appareil photo, un magnétophone,
un caméscope
Français
Combinaison du verbal et du non-verbal
Réaliser schémas, tableaux, panneaux d’exposition, montages
Français
Distinction de la forme et du contenu d’un document
Définir, analyser et comparer différentes productions scripto-visuelles,
les commenter, les évaluer et les apprécier selon des critères donnés
Français
Approche globale d’un texte
Identifier des indices de datation : repères historiques
Français
Approche simultanée d’un genre littéraire et d’un auteur représentatifs d’un siècle
Situer le texte ou l’œuvre dans un contexte historique
Français
Évolution d’un genre dans le temps et dans l’espace
Aborder des œuvres de littératures étrangères
Français
Total
BAC PRO
Disciplines intervenantes
Horaire global
5
Documentation
(5)
Documentation
4
(4)
2
(2)
2
(2)
4
(4)
2
(2)
1
(1)
2
(1)
1
(2)
23
G-9
BAC PRO
G-10
MG2 : CONNAISSANCE ET PRATIQUE D’UNE LANGUE ÉTRANGÈRE
Discipline
Langue vivante
Total
Horaire
global
Cours
98 h
98 h
70 h
TD/TP
28 h
Une langue étrangère est à la fois objet et moyen des apprentissages, les compétences visées concernent donc aussi bien la maîtrise de la langue que la maîtrise des idées.
La poursuite de chacun des trois objectifs de ce module doit fournir l’occasion
d’entraînement aux quatre aptitudes : compréhension de l’écrit et de l’oral
(langue parlée et lue), expression écrite et orale.
OBJECTIF GÉNÉRAL : Être capable de communiquer en langue étrangère oralement et par écrit, pour s’intégrer professionnellement et socialement
et pour enrichir sa culture personnelle
CONTENUS
Objectif 1 – Communiquer en langue étrangère dans un contexte professionnel
Caractéristiques du langage professionnel
Comprendre
Ses fonctions
- fonction référentielle (exemple : fiche produit)
- fonction impressive (exemple : consignes de sécurité)
- fonction expressive (exemple : compte-rendu d’expérimentation)
Reconnaître le caractère professionnel d’un langage et d’un document
Ses caractéristiques formelles
- agencement de l’information, de l’argumentation, du texte, distribution
des mots
• identifier dans un énoncé les caractéristiques du langage professionnel
- informations périphériques et non-verbales (tableaux, schémas, graphiques)
- caractéristiques morpho-syntaxiques souvent liées à la priorité accordée
aux processus et à une sous-implication des agents
• identifier le domaine professionnel auquel se rapporte l’énoncé
- tournures elliptiques
- répétitions de mots
- les formes verbales (formes non-finies, le passif, l’impératif à finalité
• identifier la section (à l’intérieur du domaine professionnel) à laquelle se
injonctive)
rapporte l’énoncé (horticulture, viticulture...)
- phrases nominales
- pronoms personnels : emplois spécifiques
- déterminants : emplois spécifiques (rareté de l’article défini)
• identifier le degré de spécialisation de l’énoncé
- modalisation (obligation, nécessité)
- formation des mots : phénomènes de composition, de dérivation
- transparence lexicale, mots d’emprunt, mots de marque
- lexique de spécialité (parfois de formation savante)
Choisir et mettre en œuvre un mode de lecture ou d’écoute adapté pour :
Mise en œuvre de modes de lecture et d’écoute appropriés
• rechercher, localiser, extraire et comprendre le plus rapidement possible
- lecture exhaustive ou sélective
une information précise
- lecture globale ou continue/lecture d’un document par petites unités de
• comprendre les informations essentielles
sens (paragraphes)
• comprendre précisément et le plus rapidement possible la totalité des
- écoute intensive (consignes de sécurité) ou écoute globale
informations présentes dans un énoncé
- écoute réciproque (conversation) ou non-réciproque (répondeur téléphonique par exemple)
BAC PRO
G-11
BAC PRO
G-12
CONTENUS
Compréhension du contenu
- connaissance et interprétation de la situation d’énonciation
S’appuyer sur sa connaissance du domaine professionnel pour mettre en
- repérage et exploitation d’informations périphériques, du visuel, du non- œuvre des stratégies de compensation
• identifier dans un énoncé le « déjà connu » du domaine professionnel et
verbal, de la transparence lexicale, de la transparence des idées
développer son assurance
- inférence de sens et déduction
• mobiliser ses compétences professionnelles et les confronter aux infor- contrôle des hypothèses de sens (par la mobilisation en aller-retour des
mations contenues dans un énoncé pour anticiper un message, formuler
compétences professionnelles et linguistiques, par la consul-tation de
des hypothèses de sens vraisemblables, contrôler la validité des hypodictionnaires spécialisés, d’ouvrages de références, de documentations
thèses émises, gérer l’inconnu (percevoir une absence d’intérêt dans du
techniques)
non-compris) et prendre des risques calculés
Exécuter convenablement des instructions
S’exprimer
- entretien de correspondance : lettre, télécopie, téléphone (organi-sation et
mise en place d’un voyage d’études, d’un stage professionnel à l’étranger, d’un échange)
- présentation d’une réalité de la vie professionnelle (entreprise, exploitation, fonctionnement d’un atelier de production, description du fonctionnement de matériels, consignes de sécurité, compte-rendu de visites
techniques)
- échange de civilités (formules de politesse)
Formuler des questions de manière intelligibble, solliciter d’autrui l’expression d’un avis, d’un point de vue
Répondre à une demande de renseignements, d’informations
Retransmettre de manière adéquate une information et vérifier la bonne compréhension de cette information par l’interlocuteur
Exprimer spontanément un point de vue, un avis ; réagir à l’expression d’un
avis, d’un point de vue
Prendre des risques langagiers
Objectif 2 – Communiquer en langue étrangère dans des situations pratiques de la vie quotidienne
- échange de civilités (formules de politesse)
- l‘identité : état civil, adresse, profession, habitudes de la vie quotidienne,
loisirs, son passé et ses projets, souhaits, désirs
- les transports : verbes de mouvement, prépositions, repères spatiaux, temporels (durée, horaire, expression de l’heure, de la fréquence), tarifs,
moyens de locomotion...
- le logement: différentes formes de logement, connaissance et respect des règles de
vie, expression d’une demande d’autorisation, d’une requête polie
- la vie sociale : expression de l’accord, du refus, de la possibilité, de l’impossibilité
Établir une relation avec un interlocuteur étranger : attirer l’attention, échanger des civilités, se présenter, manifester oralement ou par écrit de l’intérêt
pour son interlocuteur
Maîtriser des éléments pratiques de la vie quotidienne : se renseigner, se
déplacer, se nourrir, se loger, procéder à des achats
Participer ou inviter à une activité collective
Objectif 3 – Communiquer en langue étrangère avec des finalités autres que strictement utilitaires : pour enrichir sa culture
personnelle, développer sa curiosité et sa sensibilité
Activités de compréhension ou d’expression conduites à partir de thèmes
comme (liste non limitative) :
- la protection de l’environnement
- l’évolution des sciences et des techniques
- la réglementation européenne
- la qualité, l’hygiène, la sécurité dans le domaine de l’alimentation, de la
santé, de l’entreprise
- l’aménagement de l’espace
- la communication dans l’entreprise
- l’emploi et la formation
Échanger des informations relatives à une culture scientifique et technique, à
des aspects généraux de la vie socioprofessionnelle, en particulier dans sa
dimension européenne afin de s’informer et d’assurer de plein droit l’exercice de sa citoyenneté :
• pratiquer une langue étrangère pour s’initier à des technologies classiques et
innovantes, opérationnelles ou expérimentales permettant de réduire les
risques auxquels peuvent donner lieu les activités humaines,
• pratiquer une langue étrangère pour connaître les aspects généraux de la
vie socioprofessionnelle.
- connaissances relatives au pays étudié : histoire, cadre géographique, vie Connaître un pays étranger pour enrichir sa culture personnelle, comprendre
son évolution, s’affranchir des idées reçues et adopter une attitude de toléranpolitique, économique et sociale, vie artistique et culturelle
ce à l’égard de son interlocuteur :
• les événements essentiels qui ont marqué l’histoire du pays étranger,
• les éléments caractéristiques de son cadre géographique.
Mettre en relation des données historiques, géographiques et des aspects marquants de la vie contemporaine.
Enrichir sa culture personnelle : découvrir et apprécier l’intérêt que présente
un pays étranger sur les plans touristique, culturel et artistique.
Il est indispensable que chaque professeur de langues (allemand, anglais,
espagnol) prenne connaissance avant de commencer l’enseignement de ce
module des textes réglementaires suivants :
- BOEN n° 6 du 30 mars 1988 et BOEN n° 18 du 12 mai 1988
(arrêté du 23 mars 1988 et ses annexes)
- arrêté du MEN du 6 avril 1994
- BOEN n° 25 du 23 juin 1994 (note de service n° 94184)
Les contenus linguistiques se définissent par une référence initiale et une
BAC PRO
référence terminale pour la grammaire et le vocabulaire.
Référence initiale pour la grammaire : éléments grammaticaux énumérés dans
le document “référentiel d’anglais BEP” daté du 14 juin 1984 sous le timbre
de la DLC.
Référence terminale pour la grammaire : éléments grammaticaux énumérés
dans le programme grammatical de consolidation “classe de seconde”,
BOEN, numéro spécial n° 1 du 5 février 1987.
G-13
BAC PRO
Référence initiale pour le vocabulaire : items lexicaux énumérés dans le
document “référentiel d’anglais BEP” mentionné ci-dessus.
Référence terminale pour le vocabulaire : “Il n’est pas fixé de liste limitative et
exhaustive. C’est prospectivement par rapport au système des acquis initiaux
définis ci-dessus, eu égard aux besoins des élèves, filière par filière, dans les
domaines professionnels, culturels et de la communication qu’il faut considérer
l’enrichissement lexical. L’élève doit être capable d’utiliser efficacement des dictionnaires bilingues et unilingues et les ouvrages de référence spécialisés.”
Phonologie : “Il s’agit d’atteindre à une qualité d’expression (intonation,
rythme, sons) qui, sans prétendre rivaliser avec celle d’un locuteur anglophone, ne pose pas de problème insurmontable de compréhension.”
Contenus culturels : “A travers la pratique de la langue, à partir de documents
authentiques, de textes, d’enregistrements ou d’illustrations, correspondant à
des situations simples de la réalité quotidienne, il s’agit de faire prendre
conscience aux élèves de faits de civilisation pouvant contribuer à compléter
leur information (sociale, économique, technique, culturelle), préciser leur
repérage (historique, géographique) et ouvrir leur réflexion. Il convient de se
garder d’ambitions magistrales excessives et d’éviter les stéréotypes et les
généralisations trompeuses”.
L’ordre dans lequel sont présentés les objectifs ne correspond pas à une progression linéaire. Il appartient au professeur de déterminer le moment où il
choisit d’introduire l’étude d’une notion, d’une fonction, de contenus linguistiques ou culturels en tenant compte des prérequis, du niveau des élèves et
enfin de la nécessité d’apporter de la variété dans son enseignement. Il
convient de prévoir un entraînement régulier aux quatre aptitudes à partir de
documents le plus souvent possible récents et variés dans leur forme.
Objectif 1 : horaire indicatif : 30 heures.
Les situations de communication proposées aux élèves sont à sélectionner
parmi celles, très nombreuses, que suggère le référentiel professionnel. La
mise en œuvre de cet objectif nécessite du professeur un effort important de
recherche de documents professionnels authentiques. Pour une communica-
G-14
tion efficace, il est indispensable que la “connaissance partagée” (par l’enseignant et les apprenants) des contenus professionnels et des situations d’énonciation soit assez large. Le dynamisme apporté par la connaissance de la technique peut permettre aux apprenants de dépasser une connaissance et une maîtrise approximatives de la langue et de découvrir le désir et le plaisir de communiquer à l’aide d’une langue étrangère. A cet égard, il faut souligner l’intérêt d’un stage à l’étranger (voir le chapitre consacré à ce sujet).
La langue de spécialité n’est pas une version appauvrie de la langue courante ou
d’une langue plus savante ; elle a ses caractéristiques propres qui sont souvent
liées à la priorité accordée aux processus et à une sous implication du locuteur :
fréquence de phrases nominales, des formes passives, de l’impératif à finalité
injonctive, des tournures elliptiques, des répétitions de mots-clefs, importance de
la transparence lexicale. Il s’agit donc d’une langue économique qui implique
une connaissance de la situation d’énonciation, de la technique considérée. Une
concertation étroite entre les enseignants du domaine professionnel et les enseignants de langues vivantes doit permettre à ces derniers :
- d’acquérir une culture technique minimale
- de s’assurer de l’adéquation entre les situations de communication qu’ils
proposent et les objectifs du référentiel professionnel
- de vérifier l’authenticité des documents professionnels disponibles
- de rechercher la plus grande cohérence possible dans les progressions
pédagogiques des modules concernés.
Cette concertation s’avère plus indispensable encore lorsqu’il s’agit de proposer un stage professionnel à l’étranger (définition des objectifs, recherche
d’entreprises d’accueil, suivi, exploitation).
Activités de préparation à l’écoute et à la lecture : mobilisation des connaissances préalables du domaine professionnel (recours au “brainstorming”, au
commentaire de document visuel...).
Activités faisant appel à la kinesthésie dans le cadre de jeux de rôle ou du
stage professionnel.
Les activités d’expression sur la présentation d’une réalité professionnelle
peuvent se réaliser à l’occasion d’un échange, d’une action de coopération
internationale, d’un stage professionnel, d’une visite en France ou à l’étran- On utilisera les supports suivants (documents en langue étrangère) :
- écrits : articles de journaux, de magazines, comptes-rendus d’enquêtes,
ger. Utiliser également les jeux de rôles faisant appel à des scènes empruntées
tracts, brochures, dépliants touristiques, manuels scolaires utilisés à
à la vie professionnelle.
l’étranger, affiches, productions littéraires
- audio : chansons, extraits d’émission radiophonique (bulletin d’informaObjectif 2 : horaire indicatif : 25 heures.
tion, interview, débats, récits)
L’objectif 2 qui reprend à lui seul plusieurs objectifs du MG2 du BEPA ne doit
- vidéo : reportages, informations télévisées, débats, “clips”, extraits de
pas consister en une répétition de l’enseignement dispensé en BEPA. Il convient
films en VO, documentaires, publicités
de consacrer 25 à 30 heures à des activités permettant une mise à niveau, une
- iconographiques : photographies, bandes dessinées, dessins humorisconsolidation et un approfondissement des acquis. L’organisation d’un voyage
tiques, graphiques, tableaux, schémas, œuvres d’art.
d’études, d’un stage professionnel à l’étranger constitue par la dynamique du
Contenus
linguistiques : se reporter au programme de seconde (BOEN du
projet dont ils sont porteurs des moyens privilégiés pour faire percevoir aux
5/2/87) : les fonctions de communication, la modalisation.
apprenants l’intérêt de la maîtrise des compétences répertoriées.
Pour les compétences linguistiques, se reporter au programme de seconde Stages professionnels : la perspective d’échanges liés au monde professionnel
(BOEN du 5/2/87), fonctions de communication, relations de civilités, semble particulièrement adaptée pour donner un sens à la formation linguistique et susciter la motivation nécessaire :
influence exercée sur autrui, information et demande d’information.
- d’une part, parce que la langue n’est plus seulement perçue par l’apprenant comme un objet théorique d’étude, mais comme un outil opérationObjectif 3 : horaire indicatif : 40 à 45 heures
nel au service de son projet professionnel
Les expressions “culture scientifique et technique de base” et “vie sociopro- d’autre part, parce que le stage professionnel à l’étranger peut permettre
fessionnelle” sont à comprendre au sens large et s’appliquent à un domaine
à l’apprenant de gagner de l’assurance et de “prendre des risques langavaste qui comprend mais dépasse de beaucoup les secteurs de l’agriculture, de
giers”. En effet, malgré les obstacles linguistiques, il dispose de connaisl’horticulture, des travaux paysagers, de l’agroéquipement...
sances professionnelles qu’il peut utiliser comme des repères dans un
Une concertation notamment avec les professeurs intervenant dans les
milieu qui ne lui est pas totalement inconnu.
modules d’enseignements généraux permettra aux enseignants de valoriser les De plus, au-delà du rôle d’insertion sociale que représente l’accueil dans une
différentes connaissances (histoire, géographie, expression française, éduca- entreprise et dans un pays nouveau, la découverte de l’autre dans ses diffétion socioculturelle).
rences ne peut qu’enrichir et développer l’adaptabilité et l’autonomie de l’apLa poursuite de cet objectif doit être l’occasion d’entraîner à l’expression gui- prenant. La décision d’offrir à des élèves la possibilité d’effectuer un stage en
dée, semi-guidée, libre et spontanée d’opinions, d’émotions, de sentiments entreprise à l’étranger doit constituer l’aboutissement d’une réflexion et d’une
personnels. Le professeur suscitera et développera la curiosité, le plaisir d’ap- étroite collaboration entre tous les membres de l’équipe pédagogique. Elle doit
prendre en proposant des documents authentiques, récents et attrayants dans trouver sa traduction formelle dans le projet d’établissement.
leur présentation (esthétique).
BAC PRO
G-15
BAC PRO
G-16
MG3 : ÉDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE
Discipline
Éducation physique et sportive
Total
Horaire
global
Activités
pluridisciplinaires
154 h
154 h
L’éducation physique et sportive se donne comme objectif général le développement et l’entretien du “capital moteur”. Ce développement s’exerce dans
deux directions :
- celle de l’intégrité physique, c’est-à-dire la santé,
- celle qui favorise et développe l’intégration sociale et culturelle.
Le premier axe fait appel à la relation entre la pratique, la physiologie de
l’effort et la mécanique des mouvements.
Le deuxième axe fait appel aux relations qu’exerce tout individu dans une société, c’est-à-dire ce qui se réfère aux capacités de négociation, de concertation, à
la coopération, à la tolérance, à la maîtrise de l’agressivité, à l’entraide…
OBJECTIF GÉNÉRAL : Pratiquer des activités physiques et sportives et acquérir des savoirs et des connaissances susceptibles de faire évoluer les
représentations, les comportements et les compétences.
CONTENUS
Objectif 1 – Favoriser le développement de son “capital moteur” par la pratique d’activités physiques et sportives associées à
l’acquisition de connaissances physiologiques, mécaniques et techniques appropriées
La pratique régulière d’activités physiques et sportives permet de mettre en lumière la nécessaire relation entre les habiletés motrices et les connaissances
spécifiques de l’activité pratiquée. Raisonner sa pratique pour mieux gérer ses performances physiques dans un souci constant de préserver son intégrité
physique, tel est l’objectif proposé ici.
Sous-objectif 1.1 – Réaliser des prestations physiques maîtrisées qui intègrent les principes de progrès et performance
Connaissance des activités physiques et sportives
• fondamentales
• gestuelles
• codes de pratique
• risques inhérents à la pratique
Situer son niveau de pratique dans les activités proposées aux différentes étapes
Dans le cadre de cet objectif, le faire reste prioritaire. Pour que l’élève situe son niveau de pratique,
il sera nécessaire, entre autres, de définir le niveau
d’exigence final et les critères de réussite.
Exemples d’APS : les sports collectifs, la gymnastique sportive, l’équitation, etc.
Connaissance de soi
• appréciation globale de ses possibilités musculaires, affectives (émotives), de la représentation de soi dans l’activité
Produire des changements :
• assumer la charge de travail nécessaire (intensité, durée, qualité)
• créer des réponses nouvelles pour améliorer le
niveau de réalisation
La notion de volume de travail associée à la qualité de l’exécution doit rester un souci permanent.
En équitation, on insistera sur le contrôle de soi et
sur le contrôle de l’animal, notions liées au niveau
de la réalisation.
Connaissance du milieu de pratique
• l’environnement et ses variables
Accomplir une performance de fin d’apprentissage
à l’aide de situations préalablement définies
L’aménagement du milieu d’apprentissage peut
être un moyen de faire évoluer les réponses ; mais
afin de donner tout son sens à la performance finale, il semble nécessaire de se rapprocher le plus
possible de l’activité codifiée et réglementée, pratiquée dans un milieu réel.
BAC PRO
G-17
BAC PRO
G-18
CONTENUS
Sous-objectif 1.2 – Identifier et apprécier son mode d’action
Le fonctionnement du système musculo-squelettique et du jeu articulaire (accidents musculaires,
ligamentaires, osseux,...) pendant l’activité
Les notions de mécanique : appuis, équilibres,
trajectoires
Les sources énergétiques et la mise en œuvre des
grandes fonctions au cours de l’effort
Les perceptions proprioceptives et kinesthésiques
(postures, équilibres, contractions musculaires, relâchements,...)
Le cheminement perception-action (les mouvements volontaires et involontaires)
Mise en relation des éléments d’appréciation et des
connaissances nécessaires pour optimiser son action
Analyser et apprécier son action :
• en s’interrogeant sur ses pratiques dans une situation donnée
• en observant les autres au cours de l’activité
pour repérer et déceler les éléments signifiants
de l’action, la succession des tâches, les risques
propres à l’environnement et à l’activité, les
facteurs de réussite et d’échec
Toutes ces connaissances seront apportées au cours
de situations vécues par le groupe-classe (séances
hebdomadaires d’EPS, séquences groupées, stages
pluridisciplinaires, stages d’activités de pleine
nature...).
Afin de favoriser la mémorisation, on pourra utiliser la verbalisation, la prise de notes, la schématisation, le graphisme.
Apprécier l’efficacité de ses conduites motrices
Sous-objectif 1.3 – Organiser et gérer sa pratique
Participation au choix (représentation de l’activité)
et à la mise en place du matériel
Organisation personnelle de l’atelier en liaison avec
la représentation de soi dans l’activité proposée
Inventaire des risques liés à soi, aux autres, au milieu
Les lois anatomiques de sécurité
Les lois de coopération
Organiser et aménager son milieu de pratique :
• se préparer en fonction de l’APS
• adopter une méthode de travail
• repérer les risques propres à l’activité
• adopter des attitudes sécuritaires
Les principes d’échauffement
Les lois d’économie de l’effort
L’alimentation équilibrée et adaptée à l’effort
Les techniques de récupération (respiration contrôlée, relaxation, relâchement...)
Le surentraînement
Raisonner et gérer sa pratique dans le respect des
règles de l’APS en utilisant les connaissances
spécifiques :
• gérer ses potentialités personnelles (physiologiques et psychologiques)
• se préserver des excès et des déviances
À titre d’exemples :
- place personnelle du tremplin d’envol
- placement des tapis en fonction des sauts choisis
(barres asymétriques, poutre, cheval de voltige,
barres parallèles, barre fixe)
- replacement des tapis de réception après déplacement par autrui
- risques liés à l’équitation de loisirs en extérieur...
Les connaissances doivent être ici abordées dans le
cadre de pratiques réelles.
Le dopage et ses conséquences seront également
évoqués dans le module “Hygiène et protection de
la santé”.
Objectif 2 – Favoriser le développement des relations interindividuelles par la pratique d’activités physiques impliquant des
situations d’entraide, de coopération et d’opposition
Cet objectif prend en compte les difficultés qu’ont certains élèves à s’intégrer à un groupe en tant qu’acteurs, à accepter les autres dans leurs différences, à
s’investir dans une tâche commune. Non seulement, l’enseignant comprendra la nécessité de développer les aptitudes d’intégration à un groupe social, mais
encore, il prendra conscience des représentations sociales qu’ont les jeunes, des sports “médiatisés”. Il s’agit ici d’aborder les problèmes éducatifs complémentaires aux apprentissages moteurs.
Sous-objectif 2.1 – S’investir et prendre des responsabilités
Identification des tâches à exécuter pour soi et pour
les autres
Règlement des activités
Connaissance des consignes et des contraintes liées
à la tâche
Connaissance des différents rôles afférents aux
APS
Assumer une tâche
Il convient d’identifier, à travers la pratique des activités proposées, les savoirs liés à la coopération
nécessaire pour mener à bien une tâche collective
et, de ce fait, les outils de communication indispensables à la compréhension d’un message pour
entreprendre une action.
La codification : la réglementation et les sanctions
(notion de limites : ce qui est permis et ce qui ne
l’est pas)
Les outils de la communication
La notion et l’acceptation des différences
La tolérance
Le rôle du médiateur
La charge personnelle de responsabilité vis-à-vis
du groupe
Maîtriser l’opposition :
• s’entraider
• coopérer
Exemples de situations d’appropriation :
- l’arbitrage
- le management
- la composition des équipes
- l‘observation des joueurs, des équipes pour
l’exercice de différents rôles
- les activités de pleine nature intégrées dans les
stages d’études du milieu
BAC PRO
G-19
BAC PRO
G-20
La conception de ce module implique qu’il soit mis en œuvre sur une durée de
deux années en formation initiale ou par la voie de l’apprentissage et sur un
volume horaire de 150 heures. L’importance de l’engagement du corps dans
les situations professionnelles implique la non-réduction de cet horaire afin de
permettre l’acquisition de conduites motrices stabilisées.
A travers cet horaire global, consacré aux activités physiques et sportives,
seront abordées simultanément les notions de biologie et de sécurité afférentes
à ces activités.
Il va de soi que l’enseignement portera sur l’ensemble de ce référentiel.
Cependant l’organisation de la formation est laissée à l’initiative de l’équipe
pédagogique, et la priorité de certains objectifs devra être clairement énoncée
dans la progression élaborée par les enseignants.
Les différentes parties du programme seront poursuivies à travers la conception
d’un projet d’éducation physique et sportive, intégré au projet d’établissement.
Les activités, adaptées aux possibilités locales, permettront l’atteinte des
objectifs généraux de l’éducation physique.
Ces choix s’opèrent en fonction d’une classification des activités physiques et
sportives qui sera précisée dans le projet EPS.
La diversité des activités proposées pour un même domaine d’action doit permettre de faire évoluer les représentations qu’en ont les élèves. Chaque activité,
du fait de ses nombreuses caractéristiques, peut être l’occasion d’aborder
d’autres problèmes éducatifs que ceux mis en avant par un programme national.
En tout état de cause, l’enseignement portera, au minimum, sur trois activités
de nature différente, dont obligatoirement, un sport collectif qui permettra
l’atteinte de l’objectif 2.
Pour la spécialité “production du cheval” du baccalauréat “conduite et gestion
de l’exploitation agricole”, l’activité d’équitation, nécessairement incorporée
dans la programmation d’activités, ne pourra dépasser 50 heures d’enseignement sur les 150 heures consacrées à l’EPS.
L’évaluation se fera à partir de trois activités physiques et sportives de nature
différente et enseignées dans l’établissement.
L’équitation est à considérer comme une pratique physique à part entière. Pour
les 50 heures consacrées à l’enseignement des pratiques équestres, l’enseignant d’EPS pourra se faire aider par un moniteur d’équitation titulaire du
BEES-1er degré. Il reste responsable du module et de son évaluation certificative (se référer à la note de service n° 2124 du 21/11/95). De fait, il assure le
lien entre les principes fondamentaux de l’équitation et la préparation physique des élèves.
L’accent sera mis sur le respect du principe de “pratique en sécurité” nécessaire à la dimension professionnelle de la formation.
Pour la mise en œuvre de l’évaluation, il convient de se référer aux notes de
service et circulaires en vigueur du ministère de l’Agriculture.
BAC PRO
G-21
BAC PRO
G-22
MG4 : ÉDUCATION SOCIOCULTURELLE ET COMMUNICATION
Disciplines
Le module Éducation socioculturelle et communication
est composé de quatre parties distinctes et complémentaires :
- la communication interpersonnelle à finalité sociale
et professionnelle,
- l’éducation artistique,
- la communication visuelle et audiovisuelle,
- l’information dans les médias.
Il a pour but :
- de développer la créativité et le jugement à travers
des processus de découverte, d’expression et de
communication,
- de sensibiliser les élèves au fait artistique et à l’action culturelle pour l’approfondissement ultérieur
d’une culture artistique,
- de donner, dans le cadre d’une formation technique et
professionnelle, sa juste place à l’approche sensible,
- de préparer à une participation active, éclairée et exigeante à la vie sociale et civique par une meilleure maîtrise de l’information et de son traitement médiatique.
Français
Total
Horaire
global
Cours
TP/TD
116 h
70 h
28 h
116 h
Activités
pluridisciplinaires
18 h
(10 h)
(8 h)
18 h
L’apport de l’éducation socioculturelle revêt une importance singulière pour la construction de la
personne adulte, de l’être social et du futur professionnel.
En effet, la communication interpersonnelle, l’éducation artistique ouverte aux différentes formes
d’expression, la communication visuelle et audiovisuelle et l’éducation aux médias sont à même de
répondre aux besoins du jeune citoyen, d’enrichir sa relation à l’environnement social et culturel.
De même, cet enseignement lui permet de mieux se situer dans un contexte de civilisation où la
communication privilégie le recours à la sensation et à l’image.
Les objectifs présentés dans ce module sont mis en œuvre dans le cadre d’apprentissages centrés sur
des méthodes et des savoir-faire, ainsi que sur des travaux de type analytique et des pratiques langagières. Cependant, il convient d’aller plus loin dans les pratiques en proposant aux candidats les
conditions d’une réalisation aboutie par laquelle ils pourront mobiliser des capacités de création,
d’imagination et de socialisation.
Ces pratiques pourront trouver leur sens et les partenariats nécessaires dans le cadre d’actions
ouvertes à l’animation du milieu rural.
OBJECTIF GÉNÉRAL : Le candidat est capable d’enrichir sa relation à l’environnement culturel par des approches multiples ouvertes aux différentes
formes d’expression, de communication et à leurs applications sociales
CONTENUS
Objectif 1 – Analyser différentes situations de communication interpersonnelle afin d’améliorer ses relations avec les autres
Sous-objectif 1.1 – Les bases de la communication interpersonnelle
Les formes de la communication
Repérer les différentes formes de la Horaire indicatif : 20 heures (dont 10 de TD/TP)
• selon les moyens utilisés (comcommunication
Il ne s’agit ici que de repérages de réalités concrètes.
munications directes ou médiatiCes observations peuvent s’effectuer de façons variées : autonomes, en grousées)
pe, lors des visites d’organismes ou d’entreprises ; toute démarche doit être
• selon la destination (communicaprécédée par l’élaboration de grilles d’observation exploitées par des mises en
tion interne ou externe)
commun régulières.
• selon les relations (communication unilatérale, bilatérale, réseaux)
• selon la voie hiérarchique (ascendante, descendante, latérale)
Les éléments constitutifs de la communication
• les pôles : émetteur, récepteur et
leurs cadres de référence
• message, canal
• interactions
La communication non-verbale
• mouvements et attitudes
• déplacements, utilisation de l’espace, gestes
• regards, mimiques
• les différences interculturelles
BAC PRO
Identifier les différents éléments d’une À partir des analyses classiques et des théories de la communication, il s’agit
situation de communication
de faire intégrer les composantes et caractéristiques d’une situation de communication et de s’assurer de leur bonne compréhension par des exercices et
observations variés et adaptés à des situations de la vie sociale et professionnelle.
Repérer les différents signes de la Au cours d’une relation de communication orale, le discours verbal est précécommunication non-verbale
dé, renforcé, suivi ou desservi par un échange de signes non-verbaux. Le comportement non-verbal conscient et inconscient renseigne essentiellement sur
l’état affectif de l’interlocuteur.
Mesurer l’importance du non-verbal L’organisation spatiale, la localisation, les gestes, regards, mimiques, la voix et
dans la communication
la présentation sont autant d’éléments qui peuvent être tantôt descriptifs (d’une
pensée, d’une émotion, d’une stratégie), tantôt symboliques (d’une situation,
d’une relation, d’une action). Pour faire comprendre l’importance de cet aspect
de la communication, on pourra partir d’observations en situation : films, émissions TV, de photographies.
G-23
BAC PRO
G-24
CONTENUS
Les difficultés, obstacles, remèdes
• obstacles affectifs, techniques,
culturels
• écoute et reformulation :
• attention, perception
• attitudes d’écoute
• inférences, compréhension
• reformulation
• questionnement
Diagnostiquer et classer les difficultés L’important est ici de faire découvrir et comprendre les difficultés de la comà communiquer pour y remédier
munication : notions d’obstacles, de bruits, qu’ils viennent de l’émetteur, du
récepteur, du canal, de la nature du message, du contexte.
Améliorer sa capacité d’écoute
Les observations résultent de la perception personnelle : pour observer quelReformuler les propos d’un interlocu- qu’un, une situation, il est indispensable d’utiliser ses sens, en particulier la
teur
vue, l’ouïe. Savoir regarder et savoir écouter sont les éléments essentiels de cet
objectif. On distingue différentes attitudes d’écoute (échelle de Porter) approPoser des questions
priées aux objectifs de la communication.
Les inférences sont des décisions sur les significations des observations. Elles
permettent de réaliser des déductions sur les représentations qu’on se fait des
interlocuteurs à partir de leur comportement, de leur expression... Elles peuvent conduire aux préjugés, stéréotypes, clichés qui sont autant d’obstacles à
une communication authentique.
Reformuler n’est pas répéter, mais redire avec d’autres mots ce que l’interlocuteur a dit. La reformulation est un instrument de l’écoute. Elle sert aussi à
vérifier, à rectifier une nuance, à dédramatiser ce qui a été prononcé.
Le questionnement est aussi un élément de l’écoute active. Poser des questions, c’est pour des interlocuteurs, une manière de se reconnaître, d’explorer
une situation, d’approfondir certains points.
Comme pour les objectifs précédents, de nombreuses activités sont possibles :
observations, exercices, jeux, études de cas.
Compte tenu du temps imparti, on ne saurait être exhaustif dans le traitement
de cet objectif. Il s’agit bien d’une sensibilisation qui pourra être approfondie
en fin de scolarité si la nécessité est ressentie (introduction dans la vie active).
Sous-objectif 1.2 – Sensibilisation à différentes situations de communication
La communication de face à face
Reconnaître les caractéristiques de Il s’agit de reconnaître les caractéristiques essentielles des différents types
• entretien de motivation
d’entretien afin de pouvoir s’y préparer.
différents types d’entretien
• entretien de recrutement
Une approche concrète à partir de mises en situation, exercices, jeux de rôle,
• situations diverses d’entretien
est ici souhaitable.
(téléphone, démarches,...)
Cette approche sera reprise et approfondie au cours d’activités pluridisciplinaires.
La communication en groupe :
• fonctionnement des groupes :
comportements, rôles, difficultés
• le travail de groupe : intérêt, limites, formes
Repérer les attitudes, les rôles et les
statuts dans les groupes
Analyser les causes d’échec du travail
de groupe
Analyser les facteurs de réussite
Là aussi, il s’agit d’une sensibilisation aux problèmes du travail en groupe :
problèmes matériels, communications et relations dans le groupe.
Il sera opportun de présenter quelques techniques de travail en groupe qui
pourront être utilisées selon les opportunités des programmes en ESC (objectifs 25, 33, 47) ou dans d’autres disciplines.
une situation particulière : la réunion
• les objectifs, les fonctions :
production, facilitation, régulation
• les
conduites : directive,
semi-directive, démocratique
• les interventions en réunion
Classer les différents types de réunions
Reconnaître les différents styles de
conduite
Savoir intervenir de façon opportune
et constructive
Des situations réelles dans l’établissement (conseil de délégués, intérieur,
d’administration, de l’association des élèves) ou à l’extérieur (réunions de service, associations) doivent permettre des observations variées dont on tirera les
caractéristiques essentielles.
En général, les interventions en réunion se font pour apporter une explication,
argumenter, réfuter.
Il s’agit donc de répertorier les erreurs à éviter et les qualités d’une bonne intervention.
•
BAC PRO
G-25
BAC PRO
G-26
CONTENUS
Objectif 2 – Maîtriser la communication visuelle par l’acquisition de méthodes d’analyse de l’image. Concevoir et réaliser une
production appliquée à la communication visuelle
(Le professeur ne choisit qu’un des objectifs 2.5, 3.3 ou 4.7. L’horaire indicatif est de 30 heures).
Sous-objectif 2.1 – Place de l’image dans notre société
Répertorier les différents types Horaire indicatif : 12 heures (+ 30 heures de TP/TD si choix de l’objectif 2.5)
d’images les plus couramment utilisés Cet inventaire doit montrer en quoi l’image est largement présente dans notre
vie quotidienne. Une description succincte de son utilisation complétera cet
dans la vie quotidienne
inventaire.
Formes
• peinture, dessin
• photographie
• affiches
• bande dessinée
• clip et image vidéo
• image cinématographique et télévisuelle
Fonctions de l’image dans notre Classer les images en fonction de Il ne s’agit pas d’aborder de façon exhaustive toutes ces formes, mais de faire
un choix suffisamment significatif pour étudier le langage de l’image et la mulsociété
leurs objectifs
tiplicité des lectures possibles.
• informative
Il s’agit de mieux comprendre le processus de la communication par l’image
• artistique
en la resituant dans les principes de la communication (cf. objectif 1.1).
• commerciale
Évolution historique
Place dans l’économie
Situer les images dans un contexte En relation avec le professeur d’histoire-géographie (voir activités pluridisciplinaires).
historique et économique
Sous-objectif 2.2 – Approche sémiologique
Monosémie et polysémie
Dénotation et connotation
Codes
Images et réalité
Message écrit et message iconique
Appliquer les codes d’analyse et d’in- A partir d’exemples nombreux et variés pris dans des genres différents (photos
de presse, publicité, dessin d’humour, affiches de spectacle, de cinéma, politerprétation
tique, peinture...), le candidat sera mis en situation de récepteur et de lecteur,
Analyser l’image comme langage
par la pratique de l’analyse et de l’interprétation, et d’émetteur par la pratique
d’exercices de type langagier.
Percevoir les rapports entre texte et Les différents niveaux de lecture pourront s’effectuer à partir de l’image seule, de l’image associée à d’autres images (images en syntagme, en séquence,
image
en film).
Des exercices seront réalisés sur la structuration du message visuel : relation
entre les constituants narratifs et constituants plastiques, entre texte et image,
sensibilisation à la narratologie (récit en image). Ce travail se fera en relation
avec l’enseignant de français.
Sous-objectif 2.3 – Approche plastique
Langage plastique, couleurs, formes, Connaître le vocabulaire plastique Il s’agit ici de pratiquer une approche sensible de l’image ; liaison possible
composition, profondeur
avec l’objectif 3.1.
appliqué à l’image
Sous-objectif 2.4 – Approche technique
Le cadre, champ et hors-champ, pro- Repérer et utiliser les diverses possifondeur de champ
bilités techniques de la représentation
Échelle des plans, angles de prise de du réel, et les diverses utilisations posvue, séquence et montage
sibles (information, expression, divertissement, sensibilisation, promotion...)
Sous-objectif 2.5 – Conception et réalisation d’une production appliquée à la communication visuelle
Affiches
Logos, sigles
Signalétiques
Plaquettes
Expositions
Stands
BAC PRO
Concevoir une production et son utilisation sociale
Utiliser les langages, outils et les techniques spécifiques au champ concerné par la réalisation
Développer sa créativité et son imagination
Aboutir à une réalisation et la promouvoir
Évaluer l’action conduite : fonctionnement du groupe, impact sur l’environnement
Cette production est collective (classe entière ou groupes diversifiés). Chaque
élève toutefois doit être impliqué dans le travail de conception et de réalisation.
Il faudra respecter les exigences d’un travail de qualité dans les différentes
phases de l’élaboration et de la réalisation des projets, en ne négligeant pas
l’utilisation de l’écrit dans la conceptualisation.
Ces productions peuvent être l’occasion de rencontre entre les élèves et les
professionnels du champ concerné (graphistes, plasticiens, publicitaires...).
Cette action met en œuvre la méthodologie du projet, acquise en classe de terminale BEPA, en particulier pour la mise en œuvre sociale de la production.
Enfin, il convient d’intégrer cette réalisation dans le cadre d’une action d’animation qui peut être interne, mais il est intéressant qu’elle puisse s’ouvrir au
milieu rural, à ses acteurs et à ses spécificités.
L’établissement devra veiller à mettre à la disposition de cet enseignement des
locaux, équipements et matériels adaptés.
Les heures peuvent être regroupées en demi-journées, journées entières, voire en
une semaine complète.
G-27
BAC PRO
G-28
CONTENUS
Objectif 3 – Appréhender le fait artistique dans ses différentes manifestations ; concevoir et réaliser une production artistique
(Le professeur ne choisit qu’un des objectifs 2.5, 3.3 ou 4.7. L’horaire indicatif est de 30 heures)
Sous-objectif 3.1 – L’environnement artistique et culturel local : les champs de la culture
Horaire indicatif : 16 heures (+ 30 heures de TP/TD si choix de l’objectif 3.3).
À partir des prérequis de l’objectif 1.2. du MG4 du BEPA (repérer des éléments
de la vie culturelle), la démarche est ici volontairement ouverte et invite le professeur à faire des choix en fonction de sa sensibilité, de ses compétences, des
besoins, des capacités, des intérêts des élèves.
En effet, il s’agit d’établir un lien entre des éléments d’une culture générale et
artistique et les habitudes culturelles des élèves, en partant de leurs pratiques
et de leurs propres référents culturels, pour les dépasser et les enrichir.
Les manifestations artistiques et cul- Repérer des événements et manifestaturelles
tions culturels
• spectacles, expositions
Pratiquer une approche concrète et
sensible du fait artistique
Le patrimoine bâti
• monuments, architecture
Les paysages
Au-delà du simple repérage, il s’agit de confronter les élèves à la manifestation ou à l’événement par un accès direct (dans le lycée ou à l’extérieur).
On facilitera aussi le contact direct avec les artistes.
Cette fréquentation doit pouvoir s’effectuer dans le cadre plus large d’une action culturelle de l’établissement.
Reconnaître des signes visibles du pa- En relation avec le professeur d’histoire-géographie, le professeur d’ESC
trimoine culturel liés à l’espace et à s’attachera à faire découvrir les héritages culturels de l’environnement local
l’architecture
(au sens large du terme).
Les institutions et lieux culturels lo- Définir la notion de patrimoine culturel
caux
• associations culturelles
• centres culturels
• musées, galeries
Collecter des informations sur les ins• théâtres
titutions culturelles locales
• cinémas
Identifier les acteurs et partenaires
• bibliothèques, médiathèques
d’un événement culturel
L’essentiel est ici de sensibiliser les élèves à la notion de patrimoine comme
bien commun et dont les signes visibles sont autant de marques d’un héritage
collectif.
À partir d’un événement culturel local, les élèves seront amenés à identifier –
voire rencontrer – les acteurs, les partenaires et les publics concernés.
Sous-objectif 3.2 – Approche d’un domaine d’expression artistique
Vocabulaire : codes spécifiques, genres, contextes
Étude d’une œuvre particulière : méthodes d’approche et d’analyse
Étude du contexte
Reconnaître et utiliser le vocabulaire
nécessaire à la compréhension d’une
œuvre
Analyser une œuvre de manière approfondie
L’approche se fait au choix dans un des domaines d’expression artistique
suivants : arts plastiques, cinéma, musique, théâtre.
Compte tenu du temps imparti, il est préférable de se centrer sur une œuvre.
Cependant, l’analyse portera sur divers plans : technique, esthétique, historique, économique... et ses rapports avec d’autres formes artistiques.
Situer des œuvres dans leur contexte En liaison avec le professeur d’histoire et géographie.
sociohistorique et esthétique
Les formes artistiques et les artistes sont largement pluridisciplinaires.
L’histoire des arts, au travers des courants et des genres montre également les
relations entre les différents domaines artistiques.
L’atteinte de cet objectif ne peut se faire pleinement que si les élèves bénéficient d’un accès et d’un contact direct avec les œuvres et dans un lieu adapté.
Une approche réelle et sensible est nécessaire : on utilisera les temps dégagés
en dehors des heures de cours, dans le cadre d’actions organisées par le professeur d’ESC dans sa fonction d’animation.
Ces actions sont possibles si elles sont liées à un projet culturel de l’établissement ouvert sur l’animation du milieu rural.
Sous-objectif 3.3 – Conception et réalisation d’une production artistique
Réalisations graphiques ou plastiques,
photographie
• ou films de fiction ou documentaires de création
• ou réalisations musicales, chorales
• ou spectacle vivant, théâtre
BAC PRO
Concevoir une production et son utilisation sociale
Utiliser les langages, outils et les techniques spécifiques au champ concerné
par la réalisation
Développer sa créativité et son imagination.
Il serait souhaitable que la réalisation effectuée s’inscrive dans le domaine de
l’expression artistique abordé dans le cadre de l’objectif 3.2 où les élèves ont
reçu une formation.
Cette production est collective (classe entière ou groupes diversifiés). Chaque élève toutefois doit être impliqué dans le travail de conception et de réalisation.
phases de l’élaboration et de la réalisation des projets en ne négligeant pas l’utilisation de l’écrit dans la conceptualisation.
Ces productions peuvent être l’occasion de rencontre entre les élèves et les professionnels du champ concerné (artistes, comédiens, réalisateurs, musiciens…).
Cette action met en œuvre la méthodologie du projet acquise en classe de terminale BEPA en particulier pour la mise en œuvre sociale de la production.
G-29
BAC PRO
G-30
CONTENUS
Enfin, il convient d’intégrer cette réalisation dans le cadre d’une action d’animation qui peut être interne, mais il est intéressant qu’elle puisse s’ouvrir au
milieu rural, à ses acteurs et à ses spécificités.
L’établissement devra veiller à mettre à la disposition de cet enseignement des
locaux, équipements et matériels adaptés.
Les heures peuvent être regroupées en demi-journées, journées entières, voire
en une semaine complète.
Objectif 4 – Analyser l’information dans les médias de façon critique afin de mieux se situer dans la vie sociale et civique.
Concevoir et réaliser une production appliquée à la communication audiovisuelle et à l’information
(Le professeur ne choisit qu’un des objectifs 2.5, 3.3 ou 4.7. L’horaire indicatif est de 30 heures.)
Sous-objectif 4.1 – Les sources de l’information dans la presse
Agences de presse
Identifier les sources de l’information Horaire indicatif : 22 heures (+ 30 heures de TP/TD si choix de l’objectif 4.7)
Agences d’images (photos et vidéos) dans les médias
Correspondants, envoyés spéciaux
Confronter différentes sources pour À partir d’exercices de repérage variés, il sera pertinent d’amener les élèves à
Témoignages, expertises
une même information
réfléchir sur les conditions d’objectivité, le phénomène d’induction et de filDifférencier l’information du com- trage, la manipulation.
mentaire
Sous-objectif 4.2 – La presse écrite et audiovisuelle
Panorama actuel
Décrire succinctement l’organisation L’aspect historique peut être vu conjointement avec le professeur d’histoire• groupes de presse
de la presse aujourd’hui en France
géographie.
• paysage audiovisuel français
Comprendre la notion d’entreprise Quelques repères essentiels sont suffisants.
• aperçu historique et économique
d’information
Le travail sur la place de la publicité dans l’économie de la presse fera l’objet
(place de l’État, des entreprises, de
de séances comparatives (presse écrite, radio, TV).
la publicité)
Les évolutions technologiques dans Identifier les différentes caractéris- Il s’agit ici de présenter rapidement les différents systèmes de communication
l’audiovisuel
tiques techniques de la presse audio- et leur évolution technologique.
• les différents types de communicavisuelle
tion : réseau hertzien, câblé, parabole et satellite
Les publics
Évaluer l’importance et l’impact des Ce travail se fera principalement à partir de sondages et mesures d’audience
• sondages et mesures d’audience
mesures d’audience dans le traitement paraissant régulièrement dans la presse.
de l’information
Sous-objectif 4.3 – Information et presse écrite
Traitement de l’information
• la UNE : analyse et comparaison
• rubriques, articles, illustrations
• les genres journalistiques
• langage
• lois de proximité, hiérarchisation
Analyser de façon active et critique le Des exercices variés d’analyse, de comparaison, peuvent être effectués à partir
traitement et la diffusion de l’informa- de la presse quotidienne ou hebdomadaire, générale ou spécialisée.
tion dans la presse écrite
Repérer les règles générales du traite- Pour étudier le langage de la presse, la collaboration de l’enseignant de français
ment de l’information dans les médias est nécessaire.
Sous-objectif 4.4 – Information audiovisuelle
Les formes de l’information audiovisuelle
• le journal télévisé
• magazines de reportage et d’information
• débats
• films documentaires
Le traitement de l’information audiovisuelle et sa mise en spectacle
Identifier et comparer les moyens de Cet objectif doit être l’occasion d’engager un vrai travail d’éducation citoyens’informer dans les médias audiovi- ne s’appuyant sur l’opportunité que représentent les pratiques réelles des
suels
élèves, singulièrement leurs rapports à la télévision.
Analyser et comparer les dispositifs de
mise en scène de l’information dans les
médias audiovisuels
Journalistes et médiateurs de l’infor- Repérer et analyser le rôle des acteurs
mation
de l’information à l’écran
Ainsi il serait souhaitable de s’appuyer sur des observations internes au groupe concernant ses propres manières de s’informer ; une analyse des magazines
télévisuels connus ou appréciés des élèves est judicieuse.
L’objectif est ici d’apprécier la part des images et de réfléchir à leur usage et à
leur pouvoir.
Sous-objectif 4.5 – Presse et société
Presse et pouvoirs
Repérer les indices de confrontation En prenant des exemples dans l’histoire et l’actualité plus récente, le profesPresse d’opinion et journalisme d’in- entre le pouvoir actuel de l’informa- seur d’ESC sensibilisera les élèves aux relations entre presse et pouvoirs : dévestigation
tion et les autres pouvoirs
mocratie et totalitarisme, pouvoirs politique et judiciaire.
Charte et déontologie du journaliste
Percevoir les principes d’une éthique L’objectif final est de donner aux élèves les capacités de réfléchir au rôle de
Instances de régulation (CSA, associa- de l’information
l’information aujourd’hui dans notre société.
tions de téléspectateurs)
BAC PRO
G-31
BAC PRO
G-32
CONTENUS
Sous-objectif 4.6 – Le traitement de l’information dans une stratégie locale de communication
Les visuels et audiovisuels à l’échelle Identifier les supports de communication utiles au niveau local
locale
• affiches, logos, sigles, plaquettes,
expositions, stands, diaporamas,
vidéos
En s’appuyant sur une situation de communication locale (ex.: communication
externe d’une collectivité territoriale), l’objectif est de décrire quelques
supports et leur utilisation dans la stratégie de communication en fonction des
objectifs, des publics, des processus, des impacts.
Analyser leur place spécifique dans Cet objectif pourra aussi être traité dans le cadre du repérage des maniLes médias de proximité
un processus de communication
• journaux spécialisés, radio, téléfestations et des institutions culturelles locales (objectif 3.1).
vision locale
Sous-objectif 4.7 – Conception et réalisation d’une production appliquée à la communication audiovisuelle et à l’information
Concevoir une production et son utilijournal écrit
sation sociale
montage sonore
• émission de radio
Utiliser les langages, outils, et les
• diaporama
techniques spécifiques au champ
• vidéo : journal, reportage, docuconcerné par la réalisation
mentaires, “clip”
•
•
Développer sa créativité et son imagination
Cette production est collective (classe entière ou groupes diversifiés). Chaque
élève toutefois doit être impliqué dans le travail de conception et de réalisation.
phases de l’élaboration et de la réalisation des projets en ne négligeant pas
l’utilisation de l’écrit dans la conceptualisation. Ces productions peuvent être
l’occasion de rencontre entre les élèves et les professionnels du champ concerné (journalistes, rédacteurs, photographes de presse...). Cette action met en
œuvre la méthodologie du projet acquise en classe de terminale BEPA et est
importante pour la mise en œuvre sociale de la production. Enfin, il convient
d’intégrer cette réalisation dans le cadre d’une action d’animation qui peut être
interne, mais il est intéressant qu’elle puisse s’ouvrir au milieu rural, à ses acteurs et à ses spécificités. L’établissement devra veiller à mettre à la disposition de cet enseignement des locaux, équipements et matériels adaptés. Les
heures peuvent être regroupées en demi-journées, journées entières, voire en
une semaine complète.
Discipline pilote
Situer les images dans un contexte historique et économique
Percevoir les rapports entre texte et image ; comparer le récit écrit
et le récit en image
Repérer des signes visibles du patrimoine culturel liés à
l’espace et à l’architecture
Situer des œuvres dans leur contexte sociohistorique et esthétique
Décrire succinctement l’organisation de la presse en France
Analyser de façon active et critique le traitement et la diffusion
de l’information dans la presse
Total
BAC PRO
Horaire global
2
(2)
Français
5
(5)
3
(2)
2
(2)
2
(2)
Français
5
(5)
18
G-33
BAC PRO
G-34
MG5 : CONNAISSANCE DU MONDE CONTEMPORAIN
Disciplines
Horaire
global
113 h
SESG Gestion de l’entreprise
et de l’environnement
Non affecté
Langues vivantes
Français
Total
113 h
Cours
98 h
98 h
Activités
pluridisciplinaires
15 h
(5 h)
(2,5 h)
(2,5 h)
(2,5 h)
(2,5 h)
15 h
Le programme du baccalauréat professionnel tient compte des acquis du cycle de BEPA.
L’histoire et la géographie posent les problèmes du temps présent. La dimension civique des deux
matières paraît d’autant plus importante qu’il n’existe pas d’heures d’éducation civique.
L’ensemble du module doit permettre de maîtriser des langages, outils et démarches pour les approches
historiques et politiques du monde actuel.
Il ne s’agit pas seulement de faire apprendre, mais de favoriser l’expression des élèves, notamment par la
production de travaux divers : analyse, récit, carte...
L’histoire et la géographie doivent permettre d’inscrire ainsi dans le temps et dans l’espace les connaissances acquises dans les autres disciplines.
Dans le souci d’achèvement des programmes, les champs sont volontairement limités.
L’étalement de ce module sur deux ans permet d’y consacrer des séances de travail de deux heures
consécutives.
OBJECTIF GÉNÉRAL : Acquérir des repères géographiques, historiques et civiques permettant de s’intégrer au monde d’aujourd’hui.
CONTENUS
Objectif 1 – Acquérir des repères géographiques, historiques pour comprendre le monde actuel
Le monde de 1945
Bilan de la guerre : pertes humaines et matérielles Décrire une situation historique récente
Mise en place d’un monde nouveau; système ONU
Monde de la bipolarisation : les deux supergrands et
l’affaiblissement de l’Europe
Ébranlement des empires coloniaux et émancipation des peuples colonisés
Horaire indicatif : 10 heures
Faire appel aux documents les plus variés pour le
bilan. Insister sur le choc moral et culturel (génocide, nucléaire).
Les grandes phases de l’évolution dans les relations internationales
De la grande Alliance à la Guerre froide
Crise et détente
Fin du monde bipolaire
Analyser une évolution historique
S’en tenir à l’essentiel. Privilégier le cas allemand.
S’appuyer sur les cartes et documents de géopolitique.
Mutations et déséquilibres
Innovations technologiques : la troisième révolu- Appréhender la complexité du monde actuel
tion industrielle
Croissance et crise
Mondialisation des flux et interdépendance
Analyser des situations géopolitiques
Compte tenu du thème, éviter une énumération
exhaustive mais privilégier un domaine précis
(nucléaire, biotechnologie, informatique).
Après avoir insisté sur le caractère exceptionnel des
“Trente glorieuses”, montrer l’originalité de la
crise actuelle et ses conséquences sociales.
La réflexion doit souligner la montée des entités
nouvelles (Sud-Est asiatique) et la diversité des
niveaux de développement (quart-monde).
Ne pas chercher à étudier tous les flux.
BAC PRO
G-35
BAC PRO
G-36
CONTENUS
Un monde qui s’interroge
Aboutir à une réflexion civique sur le monde actuel Susciter une réflexion sur le modèle de développement actuel et ses mises en cause par l’écologie,
la religion, l’éthique, la littérature, après l’effondrement du communisme.
Privilégier un travail interdisciplinaire avec le français.
Objectif 2 – Acquérir des repères géographiques, historiques et civiques permettant de s’intégrer dans la France d’aujourd’hui
Une démocratie occidentale
Assimiler les principes d’un régime démocratique
Insister sur l’État de droit, la séparation des pouvoirs, la référence aux Droits de l’Homme et leur
enrichissement progressif, le pluralisme politique.
Il est recommandé d’utiliser le matériel de vote :
bulletins, professions de foi.
L’évolution politique et institutionnelle de 1945 Préciser le fonctionnement des institutions natio- Horaire indicatif : 7 heures
à nos jours
nales et locales dans le cadre des processus de dé- Ne pas s’attacher à l’événementiel, mais après un
bilan de la IVe République, analyser les nouvelles
centralisation
institutions.
L’étude des grandes phases politiques (cohabitation, alternance) devrait permettre de percevoir différentes modalités d’application de la Constitution,
et le fonctionnement des collectivités territoriales.
Mutations économiques et sociales
Identifier la singularité du cas français
Au travers de ces contenus, il convient de souligner
l’évolution historique de l’agriculture et de la
paysannerie.
Mettre l’accent sur le renouveau démographique,
les rythmes de la modernisation et les ruptures
sociales.
Le nouvel espace français
Localiser des faits géographiques
Étude de la région du lieu d’implantation de Analyser une situation géographique
l’établissement
Le support pédagogique est à l’évidence la carte
ou la collection de cartes étudiée, voire réalisée.
S’attacher à inscrire l’espace français dans le
contexte européen.
Après l’étude de la région-programme, développer
celle de la petite région, du “pays” où se trouve
situé l’établissement.
Avec les enseignants d’économie et de technique,
bâtir la progression du cours...
Objectif 3 – Acquérir des repères géographiques et historiques pour appréhender l’Union européenne
Une union élargie et attractive, mais inachevée Repérer les grandes phases de la construction de Horaire indicatif : 3 heures
et discutée
l’UE et ses enjeux actuels
Dans le prolongement des programmes du BEPA,
après un rappel de la construction, s’attacher aux
perspectives de l’élargissement de l’Union européenne. L’enseignant doit veiller à ne pas s’attarder
sur les aspects déjà étudiés en BEPA, il doit privilégier la dynamique actuelle.
Après avoir revu le système institutionnel, aborder
les problèmes de supranationalité, d’Europe à deux
vitesses, de monnaie unique.
Les grands ensembles régionaux de l’UE
Saisir l’unité et la singularité de chacun de ces en- Horaire indicatif : 7 heures
L’Europe anglo-saxonne et scandinave : Irlande, sembles
A travers l’étude de cartes, montrer les niveaux de
Royaume-Uni, Danemark, Suède, Finlande
développement et les politiques de soutien aux régions défavorisées.
L’Europe intermédiaire : Pays-Bas, Belgique,
Une note de service fixe, pour deux sessions conséLuxembourg, Allemagne, Autriche
cutives, l’ensemble régional européen à étudier.
En fonction de l’ensemble régional concerné, bâtir
L’Europe méridionale : Portugal, Espagne, Italie,
la progression du cours en collaboration avec les
enseignants de langues vivantes.
Grèce
BAC PRO
G-37
BAC PRO
G-38
CONTENUS
Un travail en pluridisciplinarité peut être envisagé
dans le cadre des échanges de l’établissement avec
un pays d’Europe (même hors de l’Union européenne).
L’UE et le monde
Distinguer puissance économique et puissance Horaire indicatif : 2 heures
politico-militaire
Faire appel aux documents divers (cartes, graphiques) pour montrer la puissance économique et
insister sur les limites de l’action politique.
Objectif 4 – Acquérir des repères géographiques, historiques et civiques permettant de saisir la complexité du monde actuel
Les États-Unis d’Amérique : première puissan- Identifier les caractères d’une grande puissance
ce mondiale
La Russie : un monde à reconstruire
S’attacher à mettre en évidence les éléments d’une
grande puissance sans en occulter les limites
Saisir la complexité d’une mutation dans un État Horaire indicatif : 6 heures
multicommunautaire
Malgré les difficultés de documentation, sensibiliser les élèves à la multiplicité des chantiers : relations intercommunautaires, consolidation de la
démocratie, système économique, problèmes environnementaux.
Le tiers monde : les facteurs et les niveaux du dé- Appréhender la diversité des situations
veloppement
Privilégier l’étude du pays avec lequel l’établissement entretient éventuellement des liens d’échange et
de coopération.
Les relations Nord-Sud
Échanges commerciaux
Phénomènes migratoires
Organismes institutionnels (système ONU)
ONG
En parallèle à l’étude des organismes institutionnels, développer le rôle des ONG et des initiatives
locales, voire celles de l’établissement.
À l’aide d’exemples concrets, sensibiliser les
élèves à la nécessité de la solidarité internationale.
Identifier les principaux partenaires du “dialogue”
Nord-Sud
Comprendre les enjeux de l’inégalité de développement
Discipline pilote
Aboutir à une réflexion civique sur le monde actuel
Analyser une situation géographique
Saisir l’unité et la singularité du pays
BAC PRO
Horaire global
Français
2,5
(2,5)
Sciences économiques
Techniques professionnelles
5
(2,5)
(2,5)
Langues vivantes
Sciences économiques
7,5
(2,5)
(2,5)
(2,5)
G-39
BAC PRO
G-40
MG6 : HYGIÈNE ET PROTECTION DE LA SANTÉ
Disciplines
Horaire
global
Biologie
Non affecté
Total
14 h
14 h
28 h
Cours
TP/TD
14 h
14 h
28 h
Ce module a pour but une sensibilisation à l’hygiène et à la protection de la
santé, envisagée selon une approche globale incluant les dimensions scientifique, sociale, réglementaire, voire économique.
Il poursuit deux objectifs :
- il fournit l’information nécessaire pour la prévention de maladies sexuellement transmissibles,
- il fournit l’information nécessaire pour la protection de la santé.
Dans ce sens, il suppose l’intervention de personnes et organismes-ressources,
internes ou externes à l’établissement (infirmières, médecins, associations...).
Le CPE ou un membre de l’équipe éducative aura pour mission de coordonner
les différentes interventions.
La participation du professeur de biologie ne se limite qu’aux données scientifiques concernant l’agression microbienne, les moyens de défense de l’organisme et les rappels sur le cycle de reproduction.
S’agissant essentiellement d’une information et de l’ouverture d’un espace de
parole, ce module ne fait l’objet d’aucune évaluation.
OBJECTIF GÉNÉRAL : Acquérir des informations scientifiques et pratiques permettant de se prémunir contre les risques de transmission de certaines
maladies et d’adopter des comportements pour la protection de la santé.
CONTENUS
Les MST et le SIDA
Notion d’épidémie : définition, caractéristiques, histoire
Agression microbienne :
• différents types d’agents pathogènes
• notion d’infection
Les moyens de défense de l’organisme
• immunité et dysfonctionnements (SIDA...)
La prophylaxie
• au niveau des réservoirs d’agents pathogènes
• au niveau des modes de contamination
• au niveau des vaccinations
Les espaces de parole
Comprendre les mécanismes de transmission des MST
Savoir se protéger et protéger les autres
Sexualité et parentalité
Le cycle de reproduction et la grossesse (rappels)
La sexualité
• contraception
• I.V.G.
• abus et violences sexuels
La parentalité
• la famille
• la parentalité
Savoir qu’il existe des espaces de parole et des interlocuteurs, tant dans
l’établissement qu’à l’extérieur
Comportements à risques
Les toxicomanies, l’alcoolisme
Les conduites sur route
Les déséquilibres alimentaires (excès et carences)
Se rendre responsable de la gestion de sa santé
Les organismes
Planning familial, la protection maternelle et infantile
Les associations (S.O.S., ...)
Les centres de dépistage anonymes et gratuits
BAC PRO
Connaître les adresses utiles
G-41
BAC PRO
G-42
(BIOLOGIE)
Les données scientifiques concernant les MST et le SIDA s’appuient sur les mécanismes de transmission et de développement des MST et, principalement,
préacquis du BEPA, concernant notamment la structure cellulaire, la composi- du SIDA.
tion et le rôle des acides nucléiques et l’approche systémique du corps humain.
Pour construire ces notions, il est intéressant que le professeur de biologie
s’appuie sur les représentations des élèves.
Les notions relatives à l’agression microbienne, aux agents pathogènes et aux
moyens de défense de l’organisme seront présentées à l’aide de schémas sim- Le cycle de reproduction sera rappelé de façon schématique, en s’appuyant sur
ples, comprenant les éléments nécessaires et suffisants pour comprendre les les connaissances acquises en 4e et 3e.
Modules professionnels
MP.1
MP.2
MP.3
MP.4
MP.12.1
MP.12.2
MP.12.3
MP.12.4
MP.12.5
:
:
:
:
:
:
:
:
:
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P
Mathématiques et traitements de données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
Territoires ruraux, attentes sociales et services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Alimentation, santé, qualité de l’environnement et du cadre de vie en milieu rural . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
Les organisations de services dans leur environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
Les services en milieu rural et les besoins des usagers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Outils informatiques de communication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
Pratiques professionnelles dans les organisations de services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
Langue appliquée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
Action professionnelle au service du développement local . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
BAC PRO
P-2
MP1 : MATHÉMATIQUES ET TRAITEMENTS DE DONNÉES
Disciplines
Mathématiques
Informatique
Total
Objectifs, programmes et commentaires
1. L’enseignement des mathématiques dans les classes préparant au baccalauréat professionnel doit fournir
les outils nécessaires pour suivre avec profit l’enseignement des disciplines scientifiques et techniques. Il
doit contribuer au développement de la formation scientifique des élèves grâce au travail d’expérimentation et de raisonnement et à l’étude de problèmes issus d’autres disciplines ou de la vie économique et
sociale. Il doit enfin contribuer au développement de la formation générale des élèves : organisation du
travail personnel, maîtrise des moyens d’expression écrite ou orale.
2. Le cours proprement dit doit être bref : il porte sur quelques notions et résultats de base que l’élève doit
connaître et savoir utiliser. L’essentiel des activités doit être consacré à la résolution d’exercices et de
problèmes. Le professeur pourra organiser son enseignement selon les besoins et les nécessités de la formation.
On développera particulièrement :
- des activités numériques qui jouent un rôle essentiel dans les applications techniques ; l’emploi
systématique des calculatrices scientifiques vient renforcer les possibilités d’étude de ces questions
pour effectuer les calculs, vérifier les résultats, alimenter un travail de recherche ;
- des activités graphiques qui développent les qualités de soin et de précision tout en mettant l’accent
sur des réalisations combinant un savoir-faire manuel et une réflexion théorique.
Horaire
global
112 h
28 h
140 h
Cours
84 h
TP/TD
28 h
28 h
Activités numériques et algébriques
La résolution de problèmes, issus de la géométrie, de l’étude des fonctions, des autres disciplines de la vie courante constitue l’objectif fondamental de cette
partie du programme. On dégagera sur les exemples étudiés les différentes phases du traitement d’un problème : mise en équation, résolution, contrôle et
exploitation des résultats.
Le programme ne comporte aucune connaissance nouvelle en géométrie. Les activités de résolution de problèmes doivent permettre d’entretenir les savoirs et
savoir-faire géométriques relatifs au plan et à l’espace figurant aux programmes des classes antérieures.
Il convient d’exploiter conjointement les aspects graphiques, numériques et algébriques, ainsi que l’étude de variations de fonctions. Pour toutes ces questions, l’emploi des calculatrices et du matériel informatique est recommandé.
CONTENUS
1. Calcul sur les nombres réels
•
utilisation de la calculatrice
Maîtriser les techniques élémentaires L’emploi des calculatrices a pour objectif, non seulement d’effectuer des calde calcul : pourcentages, proportion- culs mais aussi de contrôler des résultats et d’alimenter le travail de recherche.
Elles seront largement utilisées tout au long de la formation.
nalité, puissances entières
Effectuer à l’aide de la calculatrice les
opérations arithmétiques sur les
nombres et comparer des nombres
Utiliser les touches des fonctions au
programme
Utiliser le mode statistique de la calculatrice
2. Calcul littéral ; développement et Effectuer sur des exemples simples Si le degré excède 2, des indications doivent être fournies. Les méthodes de
factorisation sur des polynômes à des développements et des factorisa- factorisation par division des polynômes ou identification ne sont pas au proune variable
gramme.
tions
3. Équations et inéquations à une in- Résoudre des problèmes concrets
connue du premier degré
conduisant à la résolution d’équations, d’inéquations et de systèmes
linéaires
BAC PRO
P-3
BAC PRO
P-4
CONTENUS
4. Équations du second degré ; signe
du trinôme du second degré
5. Systèmes d’équations linéaires
• systèmes d’inéquations
6. Suites arithmétiques et géométriques :
• expression d’un terme de rang
donné en fonction du terme initial
et de n
• somme des premiers termes
On se limitera à la résolution graphique et algébrique de systèmes linéaires de
deux équations à deux inconnues.
Aucune compétence sur la programmation linéaire n’est exigible.
Résoudre des problèmes simples con- On étudiera des situations issues des sciences physiques, biologiques, éconoduisant à des suites arithmétiques ou miques (radioactivité, évolution d’une population).
géométriques : application aux mathématiques financières...
Activités statistiques
Ce chapitre vise à approfondir et à compléter les notions de statistique descriptive étudiées dans les classes antérieures.
1. Généralités sur les séries statis- Maîtriser les différents types de va- On s’assurera que les élèves maîtrisent les notions d’organisation des données
tiques à une variable
riables statistiques (variables qualita- développées en BEPA.
tives, quantitatives discrètes et continues)
2. Paramètres de tendance centrale
• mode
• médiane
• moyenne
3. Paramètres de dispersion
• étendue
• variance et écart type
Savoir visualiser les données par des A partir de données empruntées aux autres disciplines et aux domaines professionnels, on présentera :
représentations graphiques
- les différents types de variables statistiques (variables qualitatives, quantitatives discrètes ou continues),
- les différentes étapes d’un traitement statistique (présentation des données
Calculer et interpréter les différents
collectées, regroupement des données, représentations graphiques, calculs
paramètres statistiques
de valeurs caractéristiques, interprétation).
Les représentations graphiques seront celles étudiées dans les classes antérieures auxquelles on ajoutera la représentation graphique “tige et feuilles”.
Dans les regroupements, on se limitera à des classes de même amplitude.
Les changements de variables ne sont pas au programme.
Si la variable étudiée est continue, on déterminera graphiquement et par interpolation linéaire, une valeur approchée :
- de la médiane
- du pourcentage d’individus pour lesquels la valeur x du caractère étudié
est soit inférieure, soit supérieure à un nombre réel donné
- du pourcentage d’individus pour lesquels la valeur x du caractère étudié
appartient à l’intervalle [ x − σ ; x + σ ]
On familiarisera les élèves à l’usage du mode statistique de leur calculatrice et on
montrera également à cette occasion la puissance de l’outil informatique.
4. Étude simultanée de deux variables Construire et interpréter des tableaux Dans l’étude d’un caractère qualitatif on présentera des tableaux de distribution
où seront répertoriés les différentes modalités du caractère ainsi que les effecqualitatives : tableau de contingence de contingence
tifs associés. Par analogie, l’étude simultanée de deux caractères qualitatifs dé(tri croisé)
bouchera sur la construction de tableaux à p lignes et q colonnes, appelé tableau
de contingence (ou de tri croisé) : à l’intersection de la ligne i et de la colonne j
on reportera le nombre d’individus possédant à la fois la modalité i du premier
caractère (qui en compte p) et la modalité j du deuxième caractère (qui en compte q). La construction de tels tableaux sera uniquement traitée sur des exemples
en limitant le nombre de modalités de chacun des caractères. L’outil informatique pourra être largement utilisé.
BAC PRO
P-5
BAC PRO
P-6
CONTENUS
Acquérir des notions fondamentales d’analyse
L’objectif est d’acquérir la maîtrise de fonctions de base et de mettre en valeur l’utilité de concept de fonction dans des situations issues de l’algèbre, de la
géométrie, des sciences physiques, de la vie économique et de la biologie.
Les fonctions étudiées seront définies sur un intervalle fermé borné.
La dérivation sera présentée comme un outil important dans l’étude locale et globale d’une fonction.
1. Comportement global d’une fonction :
• exemples de modes de génération
de fonctions
• fonction croissante, fonction décroissante sur un intervalle I
• interprétation graphique de
f ≥ 0 et f ≥ g
Maîtriser le concept de fonction dans Il n’y a pas lieu d’effectuer un exposé théorique sur le statut de la notion de
des situations issues de l’algèbre, de fonction.
la géométrie, des sciences physiques,
des disciplines professionnelles
Pour que les élèves aient une idée assez large de la notion de fonction, on donnera quelques exemples de situations générant des fonctions définies de différentes manières.
2. Dérivation
• dérivation en un point
Exploiter la dérivation pour l’étude lo- La dérivation est une notion nouvelle. Il convient de l’aborder assez tôt pour
cale et globale des fonctions
que les élèves puissent la pratiquer et l’exploiter. Il est important d’associer les
aspects graphiques et numériques.
•
•
Il faudra s’assurer au moyen d’activités que les élèves connaissent les propriétés et la représentation graphique des fonctions telles que celles qui
1
à x font correspondre ax + b ; x 2 et
x
tangente en un point à la courbe
représentative d’une fonction
La tangente en un point est considérée comme une notion intuitive obtenue graphiquement : elle n’a pas à être définie. On admettra de même la notion de demitangente en un point dont l’abscisse est une borne de l’intervalle fermé borné.
nombre dérivé d’une fonction en a
L’outil informatique ou les calculatrices graphiques permettent une approche
expérimentale.
•
fonction dérivée
fonction dérivée d’une fonction
sur un intervalle
On définira le nombre dérivé de la fonction f en a comme le coefficient directeur de la tangente à la courbe représentative de f au point d’abscisse a.
n
dérivée de x a x n entier naturel non nul
On le note f ′( a).
dérivée de x → 1x sur un intervalle ne contenant pas 0
Les notions de limite sont hors programme.
dérivée d’une somme, d’un pro- Connaître les règles de dérivation et Les élèves devront connaître les règles de dérivation et savoir les appliquer à
duit, de l’inverse et d’un quotient les appliquer
des exemples ne contenant aucune complication technique.
Les démonstrations de ces règles ne sont pas au programme. La somme, le produit, l’inverse et le quotient sont à considérer comme des notions intuitives.
Aucun développement théorique n’est à faire à propos de leur définition.
La notation différentielle pourra être donnée en liaison avec les autres disciplines.
Aucune connaissance n’est exigible sur ce point.
•
•
application à l’étude du sens de
variation d’une fonction :
si la fonction f admet une dérivée f ′ nulle sur un intervalle I
Ces propriétés seront admises.
La détermination d’un extremum sur un intervalle donné est obtenue par utilisation du tableau de variations et de la représentation graphique.
alors la fonction f est constante
sur cet intervalle
•
si la fonction f admet une dérivée f ′ à valeurs positives (respectivement négatives) sur un intervalle I, alors la fonction f est
croissante (respectivement décroissante) sur cet intervalle
BAC PRO
P-7
BAC PRO
P-8
CONTENUS
ax + b
3. Étude et représentation graphique Étudier et représenter graphiquement L’étude d’une fonction x a
sera réalisée sur un intervalle ne contecx + d
sur des exemples numériques de les fonctions citées dans le profonction du type :
gramme
d
nant pas  − 
 c
x a ax 2 + bx + c
x a ax 3 + bx 2 + cx + d
xa
On développera des situations permettant de rechercher et d’expliquer :
• le sens de variation d’une fonction
• la représentation graphique d’une fonction
• la comparaison à une constante : résolution de
ax + b
cx + d
f ( x) = k , f ( x) ≤ k .
•
la résolution graphique ou algébrique d’une équation du type f ( x ) = g( x ) .
4. Introduction des fonctions loga- Connaître et savoir utiliser les diffé- Les propriétés opératoires de ces fonctions seront admises.
rithme et exponentielle
rents résultats sur les fonctions loga- Aucune compétence n’est exigible sur les études de fonctions du type :
• introduction
au moyen des rithme et exponentielle
ln x
ex
...
x
a
x
.ln
x
,
x
a
,
x
a
touches de la calculatrice des
x
x
fonctions
x a ln x , x a log x , x a e x
• représentation graphique de ces
fonctions
•
propriétés opératoires
•
dérivées de :
x a ln x
x a ex
x a e ax (a réel)
•
étude de fonction du type
x a e ax (a réel)
5. Notions de calcul intégral
Recherche des fonctions primitives
L’existence des primitives est admise.
Primitives d’une fonction dérivable Déterminer des intégrales et en On admettra que toute primitive d’une fonction f dérivable sur un intervalle est
sur un intervalle I : définition
déduire des calculs d’aires de de la forme F + k (k réel) où F est une primitive particulière de f.
domaines plans dans le cas de
fonctions polynômes
Détermination des primitives de fonctions usuelles
Intégrale d’une fonction dérivable sur
un intervalle contenant a et b.
Si F est une primitive de f sur I, le
F(b) − F( a)
nombre
∫
b
a
On vérifiera que F(b) − F( a) ne dépend pas du choix de F.
est appelé
Si f est positive sur I, on interprètera géométriquement l’intégrale au moyen
d’une aire.
intégrale de a à b de f
On le note
Dans la recherche de primitive et de calcul intégral, des situations faisant
intervenir des fonctions autres que les fonctions polynômes (fonction inverse,
fonctions exponentielles) pourront être envisagées mais aucune compétence
n’est exigible.
f ( x ) . dx
Propriétés
b
b
a
a
∫ ( f + g)( x ) dx = ∫
f ( x ) dx +
b
b
a
a
∫ kf ( x ) dx = k ∫
BAC PRO
b
∫ g( x ) dx
a
f ( x ) dx
P-9
BAC PRO
P-10
Géométrie
Il s’agit de consolider et approfondir les acquis du cycle BEPA :
- relations trigonométriques dans le triangle rectangle
- figures usuelles, calculs d’aires
- relations métriques dans un triangle quelconque :
1
a 2 = b 2 + c 2 − 2bc cos Aˆ ; S = bc sin Aˆ
2
Les exigences à ce niveau seront réduites.
a
b
c
=
=
= 2R
ˆ
ˆ
sin A sin B sin Cˆ
S=
p( p − a)( p − b)( p − c) avec p =
a+b+c
2
- géométrie de l’espace : solides usuels, calculs de volumes
Informatique
Il faudra prendre en compte les acquis du cycle de formation BEPA.
On s’assurera que les notions de base relatives au :
- système informatique
- tableur
- traitement de texte
sont maîtrisées par les élèves.
L’interface graphique ne fera pas l’objet d’une étude particulière, mais sera utilisée en situation dans les modules tableur, grapheur, traitement de texte, etc.
Après quelques séances, on effectuera une mise au point sur les contenus acquis sur cette interface graphique.
L’enseignement sera basé sur des applications concrètes s’inspirant des préoccupations professionnelles, techniques et en étroite relation avec l’option.
La réalisation, sur machine, de tout exercice, sera systématiquement précédée d’une analyse qui se traduira le plus souvent par un document écrit.
On sensibilisera les élèves à l’utilisation d’une documentation papier et de l’ « aide en ligne » des logiciels utilisés.
Les horaires indicatifs ci-dessous ne prennent pas en compte le temps réservé à l’évaluation.
1. Utilisation d’un traitement de texte
Maîtriser les principales fonctions Horaire indicatif : 4 heures
Les points suivants seront abordés :
d’un traitement de texte
• traitement sur les paragraphes (inCette partie pourra être abordée à travers la réalisation d’un CV.
terligne, alignement, retraits et
L’analyse sera faite en collaboration avec les enseignants de techniques
bordures)
d’expression et de communication.
• traitement sur les caractères (poliOn insistera sur la qualité de la présentation : choix limité du nombre de
ce et enrichissements)
polices, de la taille et de l’enrichissement des caractères, etc.
• mise en page (taille et orientation,
marges, en-têtes et pieds de page)
2. Utilisation d’un logiciel de traitement statistique des données
Définition des variables
Traiter des données statistiques au Horaire indicatif : 4 heures.
Saisie et contrôle des données
moyen d’un logiciel
Cette partie pourra être abordée à travers le dépouillement d’une enquête.
Statistique descriptive sur chaque
L’étude préalable sera faite en pluridisciplinarité.
variable
Tri croisé
BAC PRO
P-11
BAC PRO
P-12
CONTENUS
3. Utilisation d’un tableur-grapheur
Opérations sur des sélections mul- Maîtriser les principales fonctions Horaire indicatif : 12 heures.
Il est souhaitable d’utiliser une seule feuille de calcul par application.
tiples de cellules adjacentes
d’un tableur-grapheur
Les tris seront effectués avec une seule clé.
Tris
Les calculs de pourcentage seront l’occasion d’utiliser des repérages relatifs et
Notions de coordonnées absolues et
absolus.
relatives des cellules
On limitera l’utilisation de la fonction logique “si, alors, sinon...” à des
Calcul de pourcentages
exemples très simples.
La fonction logique “si, alors, siIl est important que les élèves soient capables d’obtenir un résultat dans une
non...”
cellule calculée en modifiant certaines données.
Les graphiques traiteront au plus deux séries de données.
Simulation
La présentation du graphique comportera :
• les titres et sous-titres,
Représentation graphique de données
• la légende,
numériques
• les étiquettes d’axes.
• choix de la représentation
L’apprentissage du grapheur sera l’occasion d’utiliser des commandes copier• mise au point du graphique
couper-coller entre les différents logiciels.
• édition du graphique
4. Nouvelles technologies de l’information et de la communication
Par exemple “les autoroutes de
l’information”
Horaire indicatif : 2 heures.
L’enseignant devra traiter cette partie en valorisant les équipements locaux. Il
prendra en compte l’état actuel et l’évolution des technologies.
BAC PRO
P-13
P – 14
MP2 – TERRITOIRES RURAUX, ATTENTES SOCIALES ET SERVICES
Disciplines
Histoire/Géographie
TOTAL
Horaire-élève
total
50 h
Dont cours
42 h
28 h
Dont TP/TD
42 h
14 h
Dont activités
pluridisciplinaires
8h
(8 h)
92 h
( ) horaire enseignant supplémentaire
Le MP2 a pour objectif de décrire les contextes dans lesquels s’exercent les
activités du technicien de services. Monde rural, ruraux, représentations,
attentes sociales, dynamiques des territoires et développement local en sont
les mots clés. Il s’agit bien ici d’appréhender les réalités diverses et souvent
complexes du monde rural d’aujourd’hui, les attentes des populations en
matière de services et leurs évolutions.
L’histoire-géographie a en charge les sous-objectifs 1.1, 1.2, 1.4, 3.1, 3.2 et
3.4. ; l’éducation socioculturelle les sous-objectifs 1.3, 2.1, 2.2, 2.3, 2.4 et 3.3.
Cependant, il convient de rapprocher les deux disciplines afin d’en comprendre la nécessaire complémentarité tout au long de la mise en œuvre de ce
module. Le sous-objectif 3.4 sera plus particulièrement l’occasion d’un travail en pluridisciplinarité.
OBJECTIF GÉNÉRAL - À partir d’une meilleure connaissance du milieu rural dans sa diversité, appréhender les dynamiques territoriales
pour agir au sein d’organisations contribuant au développement local.
CONTENUS
Objectif 1 : Repérer les caractéristiques du monde rural
1.1 – Données historiques et géographiques (histoire-géographie, horaire indicatif : 8 h)
Un monde rural dominant avant l’industrialisation et
l’urbanisation
Repérer les phases clés d’une évolution
Un monde rural déclinant avec l’industrialisation et
l’urbanisation
Identifier la notion de transition
Vers une nouvelle ruralité : un monde rural pluriel
En s’appuyant sur quelques exemples, montrer le passage d’un monde très diversifié, à un monde simplifié et
uniformisé, puis le retour récent à une certaine diversité.
L’importance spatiale du monde rural
L’influence de la géographie administrative et politique sur le monde rural
S’attacher à mettre en valeur la notion d’évolution, de
transition. Il s’agit clairement d’un processus. On peut
élaborer une frise chronologique à condition qu’elle
montre, dans la mesure du possible, la progressivité.
Identifier l’impact des décisions politiques concernant l’organisation administrative du pays sur le monde rural
Pour souligner l’influence de la géographie administrative et politique sur le monde rural, bien faire apparaître
:
- le temps de l’unification et de l’uniformisation avec la
Révolution,
- le temps de la décentralisation depuis la Libération :
d’abord administrative avec les circonscriptions d’action
1.2 – Données démographiques et économiques (histoire-géographie, horaire indicatif : 10 h)
Contrastes de densité de peuplement
Villes et campagnes aujourd’hui
Composition des populations rurales par âges
Repérer la diversité économique du
monde rural
Poids de l’agriculture dans l’économie française
Localisations des activités agricoles (carte de l’agriculture)
Raison des localisations industrielles en milieu rural
Identifier la place et le rôle de ces activités économiques dans le monde rural
Dans ce sous-objectif, l’étude se fondera sur les mots
clés : densité, diagonale du vide, aire urbaine, périurbanisation, rurbanisation, rural isolé.
Naturellement les cartes seront privilégiées dans l’étude
des aspects démographiques et économiques de ce sousobjectif.
On n’attend pas ici une étude détaillée de la population
et de l’économie rurales. Il s’agit de bien identifier les
territoires ruraux du point de vue démographique et
économique. Il faut les caractériser démographiquement et économiquement après l’avoir fait historiquement et spatialement, dans le premier sous-objectif.
P – 15
P – 16
CONTENUS
Présentation des différents services en milieu rural
Décrire les principaux types d’activités
tertiaires dans le monde rural
Donner des exemples relatifs à la multifonctionnalité de
l’agriculture (production, vente à la ferme, tourisme
vert…) et aux services orientés vers les personnes
(“maison des services” pour recueillir la demande des
usagers et les aider dans leurs démarches…).
Analyser les singularités des services
dans le milieu rural
Montrer que la spécificité des services en milieu rural
réside, surtout, dans leur mise en œuvre. Il convient de
faire valoir la dispersion des habitants au contraire de
leur agglomération en milieu urbain. La distance est une
variable à prendre en compte, ainsi que la nécessaire
mise en place de pôles multiservices. L’offre de services
reste cependant incomplète.
1.3 – Données culturelles (ESC, horaire indicatif : 10 h)
Le patrimoine culturel en milieu rural :
- sites et paysages
- le bâti rural
- agriculture et pêche
- alimentation, gastronomie
- artisanat et industrie
- manifestations et expressions locales
- vie collective et cultures communautaires
- langues et parlers régionaux
Définir la notion de patrimoine culturel
À traiter en liaison avec le sous-objectif 3.3 du MG4.
Identifier les constituants du patrimoine
culturel rural
La démarche pédagogique s’appuie, d’abord, sur l’observation et l’inventaire du patrimoine local mais, aussi
au-delà, pour les aspects non représentés dans la région.
L’espace rural, avec le patrimoine qu’il contient et qui
le caractérise est, aujourd’hui, considéré comme le bien
commun de tous : ruraux et citadins.
Il importe, dans cet objectif, de faire comprendre aux élèves que ce patrimoine, non seulement leur appartient, mais
qu’ils auront à le transmettre aux générations futures.
Expressions et créations contemporaines en milieu
rural
Repérer différentes formes d’expression
et de création présentes dans l’espace
rural aujourd’hui
L’art contemporain est aujourd’hui largement présent en
milieu rural : littérature, théâtre, spectacle vivant, arts
plastiques, cinéma, arts numériques.
Situer les données culturelles dans les
enjeux du développement local
Des exemples concrets, choisis dans l’environnement
local, seront privilégiés.
1.4 – Définition du monde rural (histoire-géographie, horaire indicatif : 2 h)
Différentes acceptions du terme “rural” selon des
approches complémentaires : spatiale, démographique,
économique, sociale…
Élaborer une synthèse
Il s’agit d’une véritable synthèse des trois premiers
sous-objectifs. C’est l’aboutissement de l’étude menée
en histoire-géographie et ESC précédemment.
Les élèves doivent être amenés à construire eux-mêmes
la synthèse avant une mise en commun finale.
Eviter absolument les listes et résumés.
Objectif 2 : Identifier les représentations et les attentes sociales du monde rural (ESC, horaire indicatif : 28 h dont 14 h en TP/TD)
2.1 – Profils des ruraux d’aujourd’hui
Essai de typologie des populations occupant l’espace
rural et périurbain
Repérer des populations du milieu rural
Définir des critères de classification
Diversité et complexité
Mettre en évidence la diversité des profils
des ruraux d’aujourd’hui et l’évolution
des formes de sociabilité
La démarche pédagogique doit permettre de faire émerger des critères pouvant cerner au mieux la diversité des
populations vivant en milieu rural (activité professionnelle, lieu d’activité, lieu de résidence, résidence permanente ou temporaire, âge et situation familiale, loisirs…).
Ces critères, pouvant se croiser de multiples façons,
montrent la complexité d’une classification qui ne peut
être ni formalisée, ni exhaustive.
2.2 – Représentations des différentes populations du monde rural
Représentations mentales
Définir la notion de représentation mentale
Représentations sociales et culturelles
Faire émerger ses propres représentations
du monde rural
Evolution des représentations
Identifier et croiser les représentations
sociales, civiques et culturelles des différentes populations et leurs évolutions
Pratiquer des techniques simples d’enquête et d’entretien
Il est préférable de commencer par les représentations
des élèves de la classe pour élargir ensuite à celles des
autres élèves de l’établissement et, enfin, à celles de
populations d’un espace rural local. Les représentations
relatives à des territoires plus éloignés (européens, voire
extra-européens) peuvent aussi être évoquées.
Il y aura lieu de comparer ces représentations avec les
données du sous-objectif 2.1.
On se gardera de toute approche manichéenne et on
évitera les stéréotypes toujours possibles.
La démarche doit être active et permettre aux élèves de
questionner et de s’entretenir avec des populations diversifiées.
P – 17
CONTENUS
P – 18
2.3 – Attentes sociales liées aux activités agricoles et aux services du monde rural
Pratiques agricoles et produits
Identifier les attentes liées aux façons de
produire et aux productions agricoles et
agroalimentaires
Ce travail peut se faire à partir d’exemples emblématiques : élevages industriels, produits transformés, produits fermiers, cultures irriguées. Il s’agit de mettre en
évidence l’importance des notions de quantité et de qualité des produits.
Cadre de vie et occupation de l’espace
Identifier les attentes liées aux modes de
vie et aux besoins en services en milieu
rural
Les enjeux sont multiples : accessibilité, bien commun
à gérer, mais aussi conflits (agriculteurs/chasseurs/
promeneurs), besoins en services divers, relations de
voisinage, cadre de vie, nuisances, qualité de l’air, de
l’eau, des paysages, recherche d’authenticité (cf. MP3).
Repérer des profils de ruraux et des
représentations de la ruralité dans les
productions artistiques, culturelles et
médiatiques contemporaines
Les œuvres de création contemporaine abondent
d’exemples de traitement de la ruralité ; parfois de
façon stéréotypée, mais aussi évolutive depuis quelques
années.
Acquérir un regard critique
Il convient donc de faire acquérir aux élèves un regard critique sur les visions et les valeurs de la ruralité et du monde
rural d’aujourd’hui et de favoriser le débat dans la classe.
2.4 – Images de la ruralité aujourd’hui
Les représentations de la ruralité dans les œuvres de la
création contemporaine : littérature, spectacle vivant,
cinéma, publicité, télévision
Objectif 3 : Distinguer les dynamiques des territoires ruraux
3.1 – Réseaux et territoires : le maillage administratif en France de la commune à l’Union européenne (histoire-géographie, horaire indicatif : 10 h)
De la commune à l’Union européenne : cinq niveaux
de missions ; cinq niveaux de réponses aux besoins
Identifier les emboîtements des cadres
administratifs
Distinguer les niveaux d’intervention
Évolutions du maillage administratif :
Repérer les évolutions
- le renforcement de l’Europe
- la décentralisation
Privilégier l’utilisation des documents cartographiques.
Il est souhaitable d’utiliser les publications des différents conseils représentatifs (bulletins municipaux,
publications des conseils généraux et des conseils
régionaux).
Dans le cadre de cette formation, il est important de privilégier le domaine des services dans l’étude des missions des différents niveaux administratifs.
Dans la mesure du possible, s’appuyer sur des exemples
concrets de la vie quotidienne des populations.
Il est important de cerner la décentralisation comme un
processus contribuant à la redéfinition des territoires
(cf. objectif 3).
3.2 – Réseaux et territoires : quelques exemples de réseaux (histoire-géographie, horaire indicatif : 12 h)
L’offre de services (offre de santé, offre éducative,
offre culturelle, tourisme, services annexes à l’agriculture…)
Identifier le fonctionnement d’un réseau
à travers l’étude de plusieurs exemples
pris dans des domaines variés
Le réseau des transports en France
Internet
Éléments constitutifs d’un réseau
Modéliser la structuration d’un territoire
par un de ces réseaux
Privilégier les acquis de l’expérience du stage. Veiller à
être attentif à traiter les spécificités du territoire rural
(gamme de services incomplète) et insister sur les services intermédiaires.
Choisir un ou deux exemples de réseaux. On peut se
référer aux notions de centre et périphérie, en fonction
des données locales.
En plus d’Internet, on peut aborder de manière profitable d’autres réseaux télématiques, l’objectif étant de
comprendre comment fonctionne un réseau.
Mots clés : axes, pôles, points nodaux, segments,
connexions, interconnexions, maillage.
Le travail sur la modélisation suppose une représentation cartographique favorisant la compréhension de
l’emboîtement des territoires et l’articulation des
réseaux.
P – 19
P – 20
CONTENUS
Territoire/nature
Territoire/paysage
Territoire/agriculture
Territoire/services
Faire émerger ses propres représentations
du territoire
En s’appuyant sur des exemples d’usages sur un territoire, il s’agit de montrer la pluralité de ceux-ci (agricoles, forestiers, résidentiels, touristiques…) pouvant
conduire à des conflits entre populations.
Pluralité des usages d’un territoire
Appréhender la pluralité des usages d’un
territoire (identité, conflits, enjeux…)
Un conflit s’entend ici, comme un différend opposant
des acteurs sur l’usage discuté d’un territoire. Ce différend est souvent révélateur des représentations et des
attentes de ces acteurs ainsi que des enjeux sous-jacents.
3.3 – Le(s) territoire(s) vécu(s) (ESC, horaire indicatif : 4 h)
3.4 – Le(s) territoire(s) projeté(s) (8 h en pluridisciplinarité)
Du territoire au concept de développement local
Des représentations de développement local :
- les objectifs
- le contexte
- les acteurs
- les enjeux
- les propositions et solutions envisagées
Vers une nouvelle organisation des territoires ruraux :
- communautés de communes
- communautés urbaines
- pays
Sensibiliser les élèves à un projet de
développement à partir d’une situation
locale
Dégager la notion de développement
local
Repérer les logiques d’acteurs, les interactions des aspects géographiques, socioéconomiques, culturels, institutionnels,
patrimoniaux
Cette approche doit pouvoir être réalisée dans l’environnement de l’établissement ; l’horaire permet, éventuellement, d’y consacrer une journée entière ce qui
devrait faciliter la rencontre des acteurs sur leur lieu
d’intervention, la visite éventuelle du site du projet et
une meilleure appréhension du contexte.
Chaque enseignant consacre les 8 heures de sa discipline à l’encadrement de cet objectif.
Situation pluridisciplinaire : sous-objectif 3.4.
Discipline pilote : Histoire/Géographie = 8 h
Discipline associée : Éducation socioculturelle = 8 h
Indication de répartition horaire du module par objectifs :
Objectifs
Obj. 1
Obj. 2
Obj. 3
Total
Horaire total
Hist./Géo
ESC
20 h
10 h
28 h
30 h
4h
50 h
42 h
Total
Hist./Géo
Dont TP/TD
ESC
Total
dont pluridisciplinarité
Hist./Géo
ESC
14 h
8h
92 h
14 h
14 h
(+8 h)
8h
P – 21
P – 22
MP3 – ALIMENTATION, SANTÉ, QUALITÉ DE L’ENVIRONNEMENT
ET DU CADRE DE VIE EN MILIEU RURAL
Dont cours
Dont TP/TD
Biologie Écologie
Horaire-élève
total
103 h
56 h
42 h
Physique Chimie
47 h
28 h
14 h
Disciplines
Economie familiale et sociale
Dont activités
pluridisciplinaires
(5 h) 5 h
5h
(5 h)
TOTAL
150 h
84 h
56 h
10 h
Les objectifs et les contenus de ce module doivent permettre à l’élève d’acquérir des compétences scientifiques et techniques dont la fonction est de
donner des clés essentielles à l’appropriation et à la mise en œuvre d’actions
professionnelles au service de la qualité de vie en milieu rural.
Les élèves doivent identifier des éléments spécifiques des territoires ruraux et
mettre en relation l’environnement physique (relief, paysages, milieux “naturels”, agrosystèmes) avec l’environnement social (populations, habitats, infrastructures et aménagements, patrimoine, activités agricoles, touristiques…).
Ils doivent :
- appréhender les particularités du milieu et les conditions de l’environne-
ment dans une perspective de préservation et de valorisation,
- repérer les éléments qui contribuent à la qualité du cadre de vie,
- comprendre les liens existant entre les activités de production agricole et la
chaîne de l’alimentation (de la production à la consommation),
- apprécier l’incidence de la composition des aliments sur la santé humaine,
- identifier l’impact de différents facteurs environnementaux sur la santé
humaine.
La mise en œuvre de l’enseignement de ce module suppose une approche
concertée et cohérente des disciplines qui contribuent à cette formation et
aussi des liens étroits avec les contenus des MP2 et MP12.1, en particulier
dans l’approche du fait alimentaire.
OBJECTIF GÉNÉRAL - Acquérir des connaissances et mobiliser des compétences qui permettent une approche scientifique et technique
raisonnée dans les domaines de l’alimentation, de la santé, de la préservation et de la valorisation de l’environnement
et du cadre de vie en milieu rural dans une perspective de développement durable.
CONTENUS
Objectif 1 : Acquérir des connaissances et des compétences pour caractériser les espaces ruraux, comprendre le fonctionnement des milieux, afin d’envisager des actions de valorisation et de préservation dans une perspective de développement
durable, et de situer la production agricole et alimentaire dans son environnement
1.1 – Identification et répartition des espaces dans le territoire rural
Repérage des différents espaces dans le paysage
Lire et interpréter une carte (échelle,
légende, orientation)
Repérer les principales composantes du
territoire étudié
À traiter en liaison avec le MG4.
Réaliser une lecture de paysage sur le terrain et (ou) sur
des supports iconographiques (diapositives, vidéos…)
et en réaliser une représentation graphique.
Elle permet de repérer les différents espaces présents
dans la zone rurale étudiée, et en particulier les espaces
agricoles.
Identification et définition des entités présentes : “écosystèmes naturels”, agrosystèmes, infrastructures,
habitat, espaces sensibles ou spécifiques
Identifier les caractéristiques de chaque
espace et évaluer leur degré d’anthropisation
Différents espaces de la zone étudiée pourront servir de
support aux objectifs 1.2, 1.3, et 1.4.
On peut s’appuyer sur une définition réglementaire des
différents types d’espaces et se référer aux lois existantes dans ce domaine (ex : loi sur les territoires ruraux).
Mettre en évidence les espaces sensibles ou spécifiques :
zones humides, espaces pastoraux, forêts, parcs naturels,
réserves naturelles…
Distinguer les espaces sensibles ou spécifiques
Interactions entre les différents espaces et évolution du
paysage du territoire rural au cours du temps
Établir les liens entre les différents
espaces
Formuler des hypothèses sur l’évolution
des espaces
Représenter les flux et les échanges entre les différents
compartiments ou blocs sous forme schématique.
S’appuyer, dans la mesure du possible, sur des photographies et des témoignages.
Discuter les changements à prévoir dans l’avenir en
fonction des choix d’aménagement ou d’exploitation
retenus.
P – 23
CONTENUS
P – 24
1.2 – Identification des composantes écologiques de milieux de l’espace rural et présentation du fonctionnement de ces milieux
1.2.1. La composante biotique du milieu : identification et localisation de la biocénose, biodiversité
Identification et répartition des espèces dans le milieu
Identifier des espèces rencontrées à l’aide
de clés de détermination simples
Situer les espèces essentielles dans une
classification simplifiée des êtres vivants
Repérer la localisation et la stratification
des êtres vivants du milieu
Relations entre les êtres vivants du milieu
Identifier et caractériser des relations
entre les êtres vivants du milieu
Biodiversité
Définir et évaluer la biodiversité du
milieu
En se limitant aux espèces recueillies :
- situer les espèces dans les cinq grandes divisions du
monde vivant : bactéries, protistes, champignons, animaux et végétaux
- pour la classification plus fine, se limiter aux principaux groupes :
animaux : embranchements, classes et éventuellement
ordres pour certains insectes
végétaux : Angiospermes, Gymnospermes et quelques
familles caractéristiques du milieu.
Montrer que les êtres vivants d’un milieu établissent des
relations nombreuses et complexes entre eux : compétitions interspécifique et intraspécifique, prédation, parasitisme, symbiose ; chaîne alimentaire et réseau trophique.
L’étude écologique de l’organisation et du fonctionnement d’un milieu doit permettre aux élèves de comprendre les actions de l’homme dans son environnement et
leurs conséquences, positives ou négatives. (obj. 1.3 et obj. 3).
Étudier un écosystème « naturel » dans ses différentes composantes écologiques ; l’étude de l’agrosystème sera réalisée par comparaison.
Choisir préférentiellement un milieu proche de l’établissement repéré lors de la lecture de paysage.
1.2.2.Les facteurs abiotiques qui déterminent la répartition des êtres vivants dans les milieux
Le sol
Identifier les caractéristiques essentielles
du sol et du climat qui conditionnent la
présence des êtres vivants d’un milieu
Le climat
1.2.3. Interactions au sein de l’écosystème et incidences sur le territoire rural
Interactions entre les éléments du biotope, entre la
biocénose et le biotope et leurs conséquences sur le
paysage
Identifier des interactions entre les éléments du biotope
Identifier des interactions entre biotope et
biocénose
Identifier des incidences possibles du
biotope et de la biocénose sur le paysage
Recueillir des informations relatives au biotope,
essentiellement sur le terrain (et éventuellement au
laboratoire), par exemple :
- observation et appréciation des caractéristiques du sol :
composition (fraction minérale, fraction organique),
caractères physico-chimiques (pH, teneur en eau, éléments minéraux), texture et structure
- mesures climatiques : température, précipitations,
vitesse du vent, hygrométrie, lumière.
S’appuyer sur des relevés météorologiques pour caractériser le climat local ; la notion de microclimat peut
être abordée à partir de relevés effectués sur le terrain.
Il ne s’agit pas de réaliser une étude exhaustive de ces
interactions, mais de les illustrer à l’aide de cas concrets, observés sur le terrain.
Exemples : les phénomènes d’érosion et de façonnage
du relief par l’eau, par le vent…
Montrer que les interactions interviennent sur la dynamique des écosystèmes et ont des incidences sur la
structure et l’évolution des paysages.
1.3 – Actions de l’homme dans la préservation et la valorisation de l’espace rural
Risques naturels ou anthropiques sur l’espace rural
Identification de milieux, espèces… à préserver
Objectifs à atteindre :
• maintien de la biodiversité, qualité du paysage…
• limitation des causes de risques et traitement des
conséquences
Équilibre entre développement et préservation,
concept de développement durable
Identifier des risques environnementaux
liés à des conditions naturelles ou aux
activités de l’homme
Identifier des actions de préservation et
de valorisation de l’espace
Justifier les actions de préservation et de valorisation en fonction des objectifs à atteindre
Définir le concept de développement durable
S’appuyer sur des cas concrets, observables dans le territoire étudié. En complément, divers supports peuvent
être exploités : diapositives, vidéos ou articles de presse présentant des situations concrètes.
Exemples : pollutions, destructions, introduction
d’espèces, gestion des ressources…
Exemples de milieux à préserver : parcs et réserves
naturelles, zones humides ou sensibles, zones agricoles,
réserves de chasse, forêts…
Cette partie peut faire l’objet d’études par groupes d’élèves et de présentation sous forme de dossiers, exposés…
P – 25
CONTENUS
P – 26
1.4 – L’agrosystème dans les espaces ruraux et l’activité de production
1.4.1. Les particularités écologiques de l’agrosystème
Identifier les particularités écologiques
de cet écosystème modifié par les interventions humaines
Les particularités écologiques de l’agrosystème peuvent
être dégagées par comparaison avec les caractéristiques
de l’écosystème “naturel” étudié.
Insister sur :
- la simplification de l’écosystème, la réduction de la
biodiversité,
- les objectifs de la production agricole (productivité,
qualité, respect de l’environnement, durabilité…),
- la nécessité des interventions techniques de l’homme.
1.4.2. Les interventions humaines dans l’agrosystème
Justifier les interventions techniques dans
le contexte d’une production agricole
Il ne s’agit pas de faire une étude technique exhaustive
mais de dégager les principales modalités et les objectifs de la production agricole, en se situant dans la
perspective d’une agriculture respectueuse de l’environnement.
Raisonner sur les différents niveaux d’intervention :
- le sol : travail du sol, fertilisation, amendements, maîtrise de l’eau,
- le climat (éventuellement) : température, ensoleillement, atmosphère contrôlée, en particulier sous abri,
- les êtres vivants : sélection, amélioration et modification génétique, action sur les parasites et les auxiliaires de culture.
Aborder l’exemple des OGM (obtention, intérêts,
risques potentiels) pour illustrer les interrogations en
matière d’intervention de l’homme sur son environnement ; définir et discuter la notion de “principe de précaution”.
Différencier les agrosystèmes en fonction
des objectifs de productivité et de qualité
Évoquer différents types de production : intensive,
extensive, raisonnée, intégrée et biologique.
1.5 – La chaîne de l’alimentation : de la production à la consommation
1.5.1. Les étapes d’une chaîne de l’alimentation
Identifier les différentes étapes d’une
chaîne de l’alimentation depuis la production des matières premières jusqu’à la
consommation, en incluant la transformation et la distribution
Partir d’une situation concrète, incluant une ou
plusieurs visites permettant à l’élève de découvrir les
différents maillons de la chaîne de l’alimentation.
Définir les objectifs de chaque étape
Pour chaque étape de l’étude réalisée, faire ressortir les
principaux éléments de description :
- production : rendement, saisonnalité, zone, qualité,
sécurité…
- transformation : techniques, stabilisation, conservation, sécurité…
- distribution : transport direct ou indirect, chaîne du
froid, liaison chaude…
- consommation : couverture des besoins, conservation,
stockage, sécurité.
Repérer les principales caractéristiques
de chacune des étapes
Dégager les incidences positives et négatives d’actions humaines réalisées en production, transformation et conservation
sur la qualité des aliments
Sensibiliser, grâce à des exemples, aux aspects suivants
et montrer qu’ils ont une incidence sur la qualité des aliments :
- problèmes de résidus (pesticides, engrais, hormones,
antibiotiques…) ; OGM,
- utilisation des additifs et des auxiliaires de fabrication,
- nécessité d’utiliser des techniques de conservation,
- importance des procédés utilisés sur le goût et les
arômes des produits.
P – 27
P – 28
CONTENUS
1.5.2. Situation de cette chaîne dans son environnement global
Repérer les métiers développés au niveau
et autour de chaque maillon
Se limiter à l’étude d’une situation concrète. On peut
montrer quelques atouts et contraintes de ces métiers et
leurs interdépendances.
Présenter les différentes possibilités de
gérer les déchets de la chaîne de l’alimentation en respectant l’environnement
Montrer que, selon la nature des déchets, ceux-ci peuvent être :
- recyclés (compostage, combustible, métaux, verre,
papiers, plastiques…),
- stockés dans l’attente d’un traitement ultérieur,
- détruits par incinération,
- épurés (eaux usées).
Apprécier :
- l’efficacité du système,
- le coût pour la collectivité et pour les personnes,
- les difficultés rencontrées,
- les incidences sur l’environnement.
La norme ISO 14001 sera évoquée pour la gestion environnementale en production et transformation.
Expliquer l’organisation du tri sélectif en
milieu rural
Objectif 2 : Acquérir des connaissances et des compétences dans le domaine de la qualité des aliments, de l’alimentation et de la santé
2.1 – Qualité des aliments et de l’alimentation
Définir la qualité des aliments comme “l’ensemble des
caractéristiques d’un produit qui lui confère l’aptitude à
satisfaire le consommateur”.
Remarque : les contenus sont organisés selon la classification dite des “4S” : Satisfaction, Service, Santé,
Sécurité.
Traiter cette partie en lien étroit avec le MP12.1.
2.1.1. Satisfaction : qualité organoleptique
Décrire et évaluer les propriétés organoleptiques d’un aliment : aspect, odeur,
goût, texture
TP - Découverte sensorielle des aliments.
Mettre en évidence les quatre saveurs gustatives: sucré,
salé, amer et acide.
2.1.2. Service : qualité marchande
2.1.3. Santé : composition des aliments et qualité
nutritionnelle
Constitution de la matière : éléments, atomes, ions,
molécules et composés ioniques
Décrire les caractéristiques de la qualité
marchande du produit : conditionnement,
facilité d’utilisation
À traiter succinctement à partir de différents modes de
présentation d’un même produit (lait, eau…).
À traiter en liaison avec les MP12.1 et MP12.3.
Identifier les principaux éléments chimiques de la matière : C, H, N …
TP - À partir d’expériences simples d’analyse immédiate, effectuées sur des produits alimentaires, mettre en
évidence la notion d’élément.
Utiliser la classification périodique et les modèles moléculaires.
Décrire la structure électronique d’un
atome, en déduire :
- la charge d’un ion
- la valence d’un élément
- la nature des liaisons chimiques
(ionique et covalente)
Identification et propriétés des constituants des
aliments
- constituants organiques
Justifier la tétravalence du carbone.
Écrire et équilibrer l’équation d’une réaction chimique
Exclure tout calcul de bilan de matière dans une réaction chimique.
Réaliser des tests caractéristiques d’identification des biomolécules
Utiliser des étiquettes et des tableaux de composition
pour répertorier les trois grandes catégories de biomolécules.
TP - Mettre en œuvre des tests simples et utiliser des
réactifs caractéristiques (test de la tâche sur papier,
liqueur de Fehling, eau iodée, ninhydrine, Biuret…)
pour mettre en évidence les biomolécules présentes
dans les aliments (graisses, glucose, amidon, acides
aminés, peptides, protéines).
Faire le lien entre les caractéristiques des biomolécules
et les qualités organoleptiques (glucides : goût sucré,
graisses : onctuosité…).
P – 29
CONTENUS
Glucides
Lipides
P – 30
Donner les formules brutes du glucose,
du saccharose, du lactose, de l’amidon,
de la cellulose
Identifier sur des formules semi-développées fournies les groupements fonctionnels correspondant aux fonctions alcool,
aldéhyde, cétone
Situer les principaux glucides dans leur
classification
Préciser la fonction et le résultat de l’hydrolyse des glucides notamment lors du
processus de la digestion
Donner la classification générale des glucides et demander simplement de situer les glucides étudiés dans cette
classification.
Nommer les réactifs intervenant dans la
réaction de formation d’un triglycéride
(acide gras et glycérol)
Identifier, sur un exemple de réaction de
formation d’un triglycéride fourni, les groupements fonctionnels correspondant aux
fonctions acide carboxylique, alcool et ester
Nommer, à partir du nom d’un triglycéride,
l’acide gras qui entre dans sa composition
Différencier acide gras insaturé et acide
gras saturé
Décrire le phénomène d’oxydation des
acides gras insaturés et indiquer ses
conséquences
En déduire l’intérêt de l’hydrogénation
des huiles
Préciser la fonction et le résultat de l’hydrolyse des lipides notamment lors du
processus de la digestion
Indiquer l’influence de l’hydrolyse sur
l’altération des matières grasses
Se limiter à l’étude des triglycérides.
Ne pas exiger la restitution de l’écriture détaillée de la
formation d’un triglycéride.
Exclure toute étude exhaustive des fonctions caractéristiques des glucides.
Ne pas exiger la restitution des formules semi-développées des glucides étudiés.
Relier la structure de la classification à l’hydrolyse et
justifier la filiation : oses → dioses → polyoses.
Donner le nom et la formule semi-développée des
principaux acides gras.
Donner le nom et la formule semi-développée des
principaux triglycérides et demander simplement de
retrouver le nom usuel des acides gras entrant dans leur
composition.
Insister sur les conséquences de l’oxydation sur les
qualités organoleptiques des matières grasses.
Protides
Identifier, sur un exemple de réaction de
formation d’un dipeptide, les groupements fonctionnels correspondant aux
fonctions acide carboxylique, amine ainsi
que la présence de la liaison peptidique
Ne pas exiger la restitution de l’écriture détaillée de la
réaction de formation d’un dipeptide.
Donner la classification générale des protides et demander simplement de situer les protides étudiés dans cette
classification.
Nommer quelques protides (acides aminés, peptides, protéines)
Donner la liste des acides aminés.
Différencier acide aminé, peptide et protéine
Relier la structure de la classification à l’hydrolyse et
justifier la filiation : acides aminés → peptides → protéines.
Préciser la fonction et le résultat de l’hydrolyse des peptides et des protéines notamment lors du processus de la digestion
TP - Mettre en évidence la coagulation des protéines
sous l’effet de la chaleur et de l’action des acides.
Préciser les causes physico-chimiques
responsables de la dénaturation des protéines
et en indiquer les conséquences pratiques
- vitamines
- sels minéraux
Citer les principales vitamines et les principaux minéraux reconnus indispensables à la
bonne santé de l’homme et identifier leur origine alimentaire
- eau
Citer les principales propriétés physico-chimiques de l’eau
Insister sur la présence et le rôle de l’eau comme solvant et véhicule nécessaire des nutriments dans l’orga-
P – 31
CONTENUS
P – 32
2.1.4. Sécurité : qualité sanitaire des aliments
Les différents dangers : physique, chimique, microbien
Citer les différents dangers et donner des
exemples
Nommer les agents de contamination :
virus, bactéries, champignons, parasites,
prions
Préciser que la sécurité en matière d’alimentation ne
concerne pas seulement la “sécurité sanitaire des aliments”, mais aussi la “sécurité alimentaire”, en cherchant à répondre aux besoins quantitatifs et qualitatifs
des individus (cf. objectif 2.2).
S’appuyer sur des cas concrets : aliments altérés, toxiinfections alimentaires collectives, maladies parasitaires…
Exclure toute étude exhaustive des causes et des conséquences.
À traiter en liaison avec l’objectif 2.2.1.
Préciser les conséquences : altération des
qualités organoleptiques et nutritionnelles, intoxications alimentaires
Les outils de la sécurité alimentaire :
- Techniques de conservation
- le froid (réfrigération, congélation et surgélation)
- la chaleur (pasteurisation, stérilisation appertisation)
- le conditionnement (sous-vide, atmosphère
modifiée)
- la déshydratation (lyophilisation, séchage)
- le traitement chimique (conservateurs, fumage)
- Méthodes d’assurance de la sécurité sanitaire :
- nettoyage et désinfection
- HACCP
- GBPH
- GBPF
- cahier des charges
- traçabilité
Décrire le principe et l’intérêt des techniques de conservation
Exclure toute étude fonctionnelle des appareils utilisés
dans la mise en œuvre des techniques de conservation.
Se limiter aux principes généraux des techniques de
conservation.
Citer les méthodes mises en œuvre pour
garantir la sécurité du produit alimentaire
et les situer dans leur contexte d’utilisation
À traiter en liaison avec le MP12.1.
S’appuyer sur des documents : textes réglementaires,
guide des bonnes pratiques hygiéniques (GBPH).
Évoquer le cas particulier des plats cuisinés.
Préciser le rôle des organismes de contrôle (DDCCRF,
DSV…).
2.2 – Alimentation et santé
2.2.1. Phénomènes microbiens : incidences sur les aliments et l’alimentation
Étude d’un exemple type de maladie d’origine bactérienne :
- symptômes et causes
- production des toxines
- prévention et traitements
La cellule bactérienne dans son environnement :
- taille et structure de la cellule bactérienne
- répartition des bactéries dans l’environnement
- multiplication bactérienne
Identifier les causes de la maladie
Définir la notion de toxine
Donner le principe général d’action d’un
antibiotique
Reconnaître une bactérie en microscopie
et évaluer sa taille
Identifier les constituants essentiels de la
cellule bactérienne
Repérer la diversité des milieux colonisés
par les bactéries
Mettre en relation la division bactérienne
avec la rapidité de croissance d’une population
Utilisation des bactéries dans l’alimentation :
- conservation et protection des produits
- production de molécules
Identifier quelques rôles positifs des bactéries dans l’alimentation
Les virus et agents non-conventionnels (prions), sources de contamination des aliments :
- structure, multiplication, parasitisme obligatoire
des virus
- définition du prion
- contaminations des aliments et incidences sur la
santé
Donner les caractéristiques essentielles
des virus
Présenter succinctement l’hypothèse du
prion
Identifier des modes de contamination et
des conséquences sur la santé humaine
Exemple à étudier : Salmonellose ou Listériose ou tout
autre exemple en prise avec l’actualité.
Traiter les mesures de prévention en lien avec le sousobjectif 2.1.4.
Insister sur la taille microscopique des bactéries.
Présenter simplement la structure de la bactérie : paroi,
membrane plasmique, contenu cytoplasmique, chromosome bactérien.
Montrer la diversité des milieux colonisés (air, surfaces, eau,
homme, produits…) par les bactéries. Pour cela, on peut
réaliser des tests d’ambiance et des observations microscopiques dans le respect des règles d’hygiène et de sécurité.
Insister sur la rapidité de croissance des populations
bactériennes.
On peut évoquer : les fermentations lactique et acétique
dans la conservation de produits ; des bactéries productrices de molécules potentiellement actives sur le plan
de la santé (bifidobacterium…).
Ne pas traiter la production de molécules en bioréacteurs. On peut néanmoins citer levures et moisissures
comme autres micro-organismes utiles pour la production alimentaire (pain, vin…).
Ne pas se livrer à une étude exhaustive des virus.
Définir le prion comme une protéine « anormale » dont
la structure dans l’espace a été modifiée.
Le cas de l’ESB (Encéphalopathie spongiforme bovine) resitué
dans son contexte historique, peut être l’occasion de discuter
en pluridisciplinarité avec le MP12.1 du problème des crises
alimentaires et d’aborder les questions de sécurité sanitaire des
aliments, de traçabilité et de santé publique. Il permet aussi de
montrer les limites de la science par rapport aux préoccupations du citoyen, de souligner la possibilité de coexistence de
plusieurs hypothèses et de sensibiliser à la notion de doute.
P – 33
CONTENUS
P – 34
2.2.2. La gestion de la santé par une alimentation
adaptée
Les besoins de l’organisme
L’aliment, source d’énergie pour l’organisme : fonction de nutrition, respiration cellulaire
Identifier les besoins de l’organisme :
métabolisme de base, croissance, renouvellement cellulaire, activités musculaires
À traiter en lien avec les MG3 et MG6.
Présenter la fonction de nutrition
Présenter de façon systémique la fonction de nutrition :
Rappeler l’organisation générale et les liens structuraux
entre les différents appareils en jeu. Montrer leurs interrelations fonctionnelles.
Rappeler et préciser l’organisation de la cellule animale.
S’appuyer sur les acquis du BEPA.
Ne pas entrer dans les détails biochimiques de la respiration cellulaire.
Localiser et expliquer les mécanismes
fondamentaux de la respiration cellulaire
pour la production d’énergie
Adaptation de la ration alimentaire à la personne en
fonction de son état, de son activité, de son âge et de
son sexe
Déséquilibres alimentaires
Interpréter les informations nutritionnelles et énergétiques figurant sur l’étiquette
d’un produit alimentaire
À traiter en lien avec le MP12.1.
S’appuyer sur les valeurs nutritionnelles et énergétiques
fournies par des étiquettes et des tableaux de composition.
Décrire les caractéristiques d’un bon
apport nutritionnel : énergie, nutriments,
indice glycémique, vitamines, minéraux
Insister sur la nécessité d’une alimentation parfaitement
équilibrée et adaptée aux besoins de la personne.
Justifier l’importance nutritionnelle de
certains apports : acides gras essentiels,
graisses Oméga-3, Oméga-6, acides aminés indispensables
Évoquer la dimension culturelle de l’alimentation : lier
la ration aux habitudes alimentaires différentes selon les
populations et au cours du temps.
Établir une ration alimentaire adaptée à la
personne en fonction de son état, de son
activité, de son âge et de son sexe
S’appuyer sur l’exploitation de documents : menus…
Utiliser des tables ou des logiciels de ration alimentaire.
Identifier les caractéristiques d’un régime
alimentaire déséquilibré
Évoquer les aspects qualitatifs et quantitatifs, les problèmes éventuels de carences.
Des exemples de maladies à composante alimentaire :
- les maladies à composante alimentaire
Citer et caractériser des maladies dont
une composante peut être d’origine alimentaire
Citer des facteurs de risques
- le diabète insulino-dépendant et la régulation de
la glycémie
On peut évoquer les maladies cardio-vasculaires, le diabète, l’obésité.
Montrer qu’il s’agit de maladies multifactorielles où des
facteurs génétiques ou environnementaux peuvent aussi
intervenir en interaction.
Citer le paramètre réglé
Nommer les deux hormones impliquées
et indiquer les caractéristiques des hormones
Définir la glycémie comme étant le paramètre réglé.
Seules les deux principales hormones (insuline et glucagon) seront citées.
Préciser, à partir de ces exemples, les caractéristiques des
hormones : sécrétion par des cellules (organes) endocrines, transport, réception et action au niveau cellulaire.
Réaliser un schéma simple de ce système
de régulation
Faire apparaître sur le schéma les organes mis en jeu
(foie, pancréas, muscle), les hormones impliquées et
leurs rôles. En déduire le principe de fonctionnement
d’une régulation.
Objectif 3 : Acquérir des connaissances et des compétences pour améliorer la santé des personnes en lien avec la qualité de
leur environnement dans une perspective de développement durable
3.1 – La prévention des risques sanitaires dus aux conditions de l’environnement et aux pollutions des milieux de vie
Facteurs de risques, prévention et moyens de lutte
Identifier des facteurs de risques à caractère environnemental
Incidences sur la santé des personnes
Identifier des pathologies associées
Expliquer les incidences de ces facteurs
de risques sur la santé des personnes
Maîtriser les connaissances biologiques
correspondantes
Thèmes à envisager :
- Exposition aux températures extrêmes : réponses
insuffisantes ou inadaptées des mécanismes de
thermorégulation.
- Exposition à des substances toxiques, les agents CMR
(cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques) : anomalies de la multiplication et du fonctionnement cellulaires, troubles de la reproduction et du développement,
maladies neurologiques.
- Qualité de l’air (extérieur ou intérieur) : problèmes
respiratoires, réactions allergiques et immunitaires
- Qualité de l’eau potable (exemple détaillé dans l’obj. 3.2.1).
P – 35
CONTENUS
P – 36
Identifier les personnes à risques en
fonction de leurs capacités biologiques
de lutte
Développer préférentiellement des exemples en prise
avec l’actualité, dont le choix est laissé à l’appréciation
de l’enseignant.
Les milieux de vie abordés concernent aussi bien l’environnement extérieur que domestique, voire professionnel.
À travers les exemples étudiés, fournir les bases scientifiques et les explications permettant de comprendre les
problèmes de santé rencontrés et de raisonner les
moyens de lutte et de prévention.
Apporter les connaissances fondamentales nécessaires
(anatomie, physiologie, biologie cellulaire) en s’appuyant sur les acquis du BEPA. Il s’agit bien de fournir
aux élèves les connaissances biologiques nécessaires et
suffisamment approfondies sur le fonctionnement de
l’organisme humain pour comprendre les mécanismes
en jeu relatifs à la santé des personnes et les enjeux des
risques encourus.
Insister sur les capacités de lutte différentes pour les personnes, en fonction de leur âge ou de leur état (enfants,
personnes âgées, femmes enceintes en particulier).
Envisager des mesures et techniques de
prévention et des moyens de lutte
3.2 – Un exemple de ressource à préserver, l’eau
3.2.1. L’eau : son importance, son cycle et ses changements d’état
Décrire les changements d’état de l’eau
Établir le cycle de l’eau
Insister sur l’importance de l’eau comme composé
indispensable à la vie et comme patrimoine commun de
la planète.
3.2.2. L’eau et les solutions aqueuses
Concentration des espèces chimiques présentes dans
une solution aqueuse
Exprimer et calculer la concentration
massique des espèces chimiques présentes dans une solution aqueuse
Définir la mole et calculer une masse
molaire
Exprimer et calculer la concentration
molaire des espèces chimiques présentes
dans une solution aqueuse
Préparer des solutions de concentration
donnée
Conductivité d’une eau naturelle
Justifier la conductivité d’une eau naturelle
Définir le degré hydrotimétrique
Dissociation ionique de l’eau pure et produit ionique
Justifier la conductivité de l’eau pure
Évoquer le caractère polaire de la molécule d’eau pour
justifier son rôle de solvant.
Évoquer les propriétés hydrophobes des hydrocarbures
et les propriétés hydrophiles et hydrophobes (donc lipophiles) des savons.
Introduire la notion de concentration massique à partir
de la lecture d’étiquettes ou de fiches d’analyses d’eau.
Présenter la constante d’Avogadro comme un multiplicateur permettant de faire un changement d’échelle du
niveau microscopique à un niveau macroscopique.
TP - Préparer des solutions de concentration donnée par
pesée et dilution.
TP - Caractériser quelques ions présents dans l’eau
naturelle : Cl– ; CO32– ; NO3– ; PO43– ; K+ ; Ca2+ ; Mg2+.
Citer les conséquences pratiques de la dureté d’une eau.
Montrer la différence de conductivité de diverses eaux
afin d’en apprécier le taux de minéralisation.
Montrer expérimentalement la conductivité de l’eau
pure.
pH des solutions aqueuses
3.2.3. L’eau et sa qualité
Sources de pollution des eaux
Écrire la réaction d’autoprotolyse de
l’eau pure
Définir le produit ionique
Calculer le pH d’une solution aqueuse
connaissant [H3O+] ou [HO–] et inversement
Mesurer le pH de différentes solutions
Citer les différentes sources de pollution
des eaux
TP - Mesurer le pH de solutions présentant un intérêt
biologique ou commercial.
Utiliser indifféremment les notations [H3O+] ou [H+].
Nommer H3O+ ion hydronium ou oxonium.
La qualité de l’eau et sa consommation doivent être traitées de façon concertée entre la biologie-écologie, la
physique-chimie et l’économie sociale et familiale
(MP12.1).
Présenter les sources de pollution d’origine agricole,
industrielle et domestique : nitrates, pesticides, métaux
lourds, lessives, eaux usées, graisses…
P – 37
CONTENUS
Qualité et traitement des eaux
Effets de la pollution de l’eau sur la santé humaine
P – 38
Citer les 3 paramètres de qualité d’une
eau (paramètres microbiologiques, organoleptiques et physico-chimiques)
Interpréter les résultats d’une fiche d’analyse d’eau
S’appuyer sur des fiches techniques, des grilles de qualité et des résultats d’analyse d’eau.
Citer les objectifs des différentes étapes
du traitement des eaux destinées à la
consommation humaine
Effectuer si possible la visite d’une station d’épuration
ou de production d’eau potable.
Citer quelques maladies ou troubles
d’origine bactérienne, virale, parasitaire
ou chimique
Situation pluridisciplinaire : qualité de l’eau et consommation = 5 h
Discipline pilote : physique/chimie = 5 h
Disciplines associées : biologie/écologie et économie sociale et familiale = 5 h
(objectif 3)
Situation pluridisciplinaire : les crises alimentaires = 5 h
Discipline pilote : biologie/écologie = 5 h
Disciplines associées : économie sociale et familiale = 5 h
(objectif 2)
Objectifs & disciplines
Obj. 1 - Biologie/écologie et
physique/chimie
physique/chimie
physique/chimie
Horaire total
dont TP/TD
36 h
5h
36 h
27 h
31 h
15 h
20 h
12 h
10 h
10 h
4h
dont en pluridisciplinarité
(EFS + 5 h) 5 h
(5 h)
5h
P – 39
P – 40
MP4 – LES ORGANISATIONS DE SERVICES DANS LEUR ENVIRONNEMENT
Disciplines
SESG / Gestion entreprise environnement
Horaire-élève
total
Dont cours
Dont TP/TD
99 h
28 h
56 h
Économie familiale et sociale
Dont activités
pluridisciplinaires
15 h
(15 h)
TOTAL
99 h
28 h
56 h
15 h
Ce module vise à la compréhension de la structure et de la dynamique des organisations proposant des services en milieu rural. Une étude est réalisée selon la méthode de l’analyse systémique.
Une organisation (au moins) est choisie et analysée en relation avec son environnement. L’étude
met en évidence des éléments de diagnostic et éventuellement formule des hypothèses simples de
changement.
Ce module fournit les outils méthodologiques permettant l’accès au diagnostic total ou partiel de
l’organisation d’accueil du stage principal. L’étude menée au cours de ce stage principal donne
lieu à l’élaboration d’un document écrit constituant le support de l’épreuve 6.
Cette démarche permet à l’élève d’appréhender la globalité d’une organisation et lui donne les
clés pour s’y insérer.
OBJECTIF GÉNÉRAL - Situer les organisations de services en milieu rural dans leur environnement dans une perspective d’insertion.
CONTENUS
Objectif 1 : Identifier les organisations intervenant en milieu rural
Cet objectif 1 représente un enjeu essentiel dans l’ensemble de la formation. Il convient de mettre en œuvre une pédagogie de la découverte et d’aller à la
rencontre de ces acteurs et/ou de les faire intervenir dans les classes. Sur ce principe, il est important de planifier et de valoriser sur un plan intermodulaire toutes les activités de visites, d’exposés de professionnels, d’enquêtes sur le terrain, organisées dans les différentes disciplines et modules dans le but
d’optimiser les activités pédagogiques.
Notions clés
Définir ces notions
Il est pertinent aussi de hiérarchiser la valeur juridique
Cadre juridique (droit européen, droit français)
des textes de référence : directives, traités, Constitution,
Organisation
lois, décrets, arrêtés, règlements et de rappeler les prinPersonne physique
cipes d’organisation du cadre judiciaire.
Personne morale de droit privé et de droit public
Mettre en relation les principaux droits inscrits dans la
Constitution (droits civils, droits civiques) avec les finalités et missions des organisations.
Les acteurs
Administrations publiques :
Pour les différentes organisations :
Il semble pertinent de traiter la typologie des acteurs en
- administrations centrales : Union européenne, État et
début de formation et de valoriser les rencontres d’acservices déconcentrés, collectivités locales (commu- - identifier leurs formes juridiques
teurs au cours des 2 années de formation. L’objectif de
nes, départements, régions), regroupement de collecla “typologie des acteurs du milieu rural” est :
tivités (communautés de communes, syndicats inter- - identifier leurs finalités et rôles
- d’avoir une vision générale de la diversité des organicommunaux…), cas particuliers des organismes
sations qui interviennent directement ou indirectement
satellites (comités départementaux et régionaux), cas - identifier leurs principales missions
dans le domaine des services en milieu rural,
particuliers des pays (formes juridiques variables)
- de repérer les principales caractéristiques des organi- administrations de services publics : hôpitaux, poste, - identifier leurs organes de décision et/
sations, leurs spécificités et points communs,
ANPE…
ou de gestion
- d’identifier, selon les situations rencontrées (réponses
aux besoins des populations locales, réalisations de
- identifier leurs ressources financières
projets…), les différents acteurs concernés.
Organismes parapublics : chambres consulaires, organismes de protection sociale…
Il convient de présenter les grandes lignes des lois qui sont
à l’origine de l’organisation administrative actuelle des
territoires ruraux : lois de décentralisation, loi Pasqua, loi
Chevènement, loi Voynet, plan pour le monde rural…
Il conviendra d’actualiser en permanence les avancées
réglementaires dans ces domaines.
P – 41
CONTENUS
P – 42
Administrations privées : institutions sans but lucratif
(ISBL), syndicats (de représentation et de défense),
fondations et sociétés coopératives d’intérêt général
(SCIG)
Il convient d’illustrer autant que possible cette typologie par des exemples concrets extraits du contexte local,
en lien avec les services en espace rural.
Les rencontres avec les acteurs au cours de la formation
(stages, interventions, rencontres…) pourront donner
lieu à l’élaboration de fiches reprenant les principales
caractéristiques de ces organisations.
Entreprises :
- publiques (dont sociétés d’économie mixte)
- privées : individuelles et sociétaires (EURL, SARL,
SA, SNC…), coopératives, GAEC, GIE…
- privées de l’économie sociale à but lucratif : coopératives, mutuelles, GAEC
Veiller à établir des liens intermodulaires notamment
avec les MP2 et MP12.3, ainsi que l’objectif 3.5 du MG4.
Objectif 2 : Identifier l’organisation comme un système ouvert sur son environnement
Cet objectif suppose de choisir soigneusement une organisation support en vue de collecter des informations pertinentes. Ces informations doivent être triées et
ordonnées. L’étude de l’organisation support, à partir de visites, d’enquêtes, d’études documentaires, d’analyse de la presse (professionnelle ou autre), d’interventions de professionnels et/ou d’experts doit favoriser les apprentissages nécessaires au candidat pour réaliser l’analyse de l’organisation lors de son stage,
principal support de l’épreuve 6. Il faut valoriser l’expérience professionnelle acquise par les élèves au cours des périodes de formation en milieu professionnel.
Finalités
Principales étapes expliquant la situation actuelle de
l’organisation (historique)
L’organisation : un “système organisé”
Montrer que l’organisation est un “système finalisé et organisé”
Les fonctions de direction, logistique, production,
financière et comptable, commerciale et administrative
sont traitées préalablement dans le cadre du MP12.3.
Cette compétence est une application concrète des
contenus traités en MP4 (objectif 1. Finalités) et
MP12.3 (fonctions des organisations).
Notions de micro-environnement (sur lequel la structure peut agir) et macro-environnement (environnement subi)
Les composantes de l’environnement :
- physique, géographique et climatique : localisation,
axes et moyens de communication, climat…
- démographique : caractéristiques démographiques du
territoire environnant
- social et psycho-sociologique : professions et catégories sociales (PCS), représentations et attentes des
publics, cultures…
Montrer que l’organisation est un système ouvert sur son environnement
Une explication succincte de la notion de système (éléments finalisés et organisés en interaction avec un environnement) devra précéder l’étude de l’organisation
choisie comme support.
À partir d’une organisation soigneusement choisie, il
s’agit :
- d’appréhender la structure comme un système ouvert
sur son environnement,
- de cerner les interactions favorables et défavorables.
- institutionnel et politique : institutions d’appartenance, territoire d’appartenance (pays, communauté de
communes…)
- économique : clients et usagers, concurrence, fournisseurs, financeurs…
- juridique et réglementaire : lois, règlements, normes
- technologique : innovations technologiques (communication, restauration, habitat…)
Principales interactions entre des composantes de
l’environnement et l’organisation
Fonctionnement de l’organisation dans son environnement
Schématiser le fonctionnement de
l’organisation en liaison avec son environnement
Liaisons, relations et interrelations
Synthèse des informations sur l’organisation (cf.
objectif 2.1) en terme de forces et de faiblesses
Synthèse des informations recueillies sur l’environnement externe (cf. objectif 2.2) en terme d’opportunités
et de menaces pour l’organisation
Proposer des éléments de diagnostic :
- identifier les forces et les faiblesses de
l’environnement interne
- identifier les opportunités et les menaces de l’environnement externe
Actions simples de changement et/ou amélioration
Formuler quelques propositions simples
de changement
Après l’analyse globale, il convient d’insister sur la
représentation synthétique (schématisation) du fonctionnement de celle-ci dans son environnement.
Cette compétence est importante dans la perspective du
diagnostic demandé dans l’épreuve 6 (stage principal).
Il convient d’identifier les forces et faiblesses de la
structure, en particulier, à partir des finalités et fonctions de la structure (direction, logistique, production,
financière, commerciale) et d’indiquer en quoi ces éléments constituent des forces et faiblesses.
Il convient de mettre en évidence les opportunités et les
menaces en examinant, en particulier, les éléments de
l’environnement qui interviennent généralement dans la
formulation du diagnostic :
- localisation de la structure,
- évolution démographique,
- attentes des publics,
- politiques locales et nationales,
- concurrence,
- évolution des secteurs d’activité,
- financements extérieurs,
- évolution de la réglementation,
- évolutions technologiques…
et d’indiquer en quoi ils constituent des opportunités et
des menaces.
Il convient de se limiter à des propositions simples pour
remédier aux points faibles mis en évidence.
P – 43
P – 44
Situation pluridisciplinaire : sur le terrain, étude, analyse et diagnostic d’une organisation de services en milieu rural de référence.
Discipline pilote : économie d’entreprise = 15 h
Discipline associée : EFS = 15 h
Objectifs
Horaire total
dont cours
dont TP/TD
Objectif 1
Objectif 2
30 h
69 h
10 h
18 h
20 h
36 h
dont en pluridisciplinarité
15 h
P – 45
P – 46
MP12.1 – LES SERVICES EN MILIEU RURAL ET LES BESOINS DES USAGERS
Discipline
Horaire-élève
total
Dont cours
Dont TP/TD
Économie familiale et
sociale
154 h
84 h
70 h
154 h
84 h
70 h
TOTAL
Les objectifs et les contenus de ce module doivent permettre à l’élève d’acquérir des compétences techniques pour l’analyse et le traitement des besoins des
usagers et pour la valorisation des ressources locales. Ces compétences visent à
favoriser la mise en œuvre des fonctions d’accueil, de relais et d’animation.
L’enseignement de ce module suppose un ancrage dans la réalité quotidienne.
À partir de cas concrets, les élèves sont mis en situations réelles.
OBJECTIF GÉNÉRAL - Acquérir des connaissances et mobiliser des compétences permettant par une approche technologique, technique et concrète :
- d’identifier les besoins de l’usager dans un contexte rural,
- de satisfaire aux besoins de l’usager dans son environnement.
CONTENUS
Objectif 1 : Identifier les publics du milieu rural et leurs besoins
1.1 – Les principaux publics concernés et leurs caractéristiques
1.1.1 Eléments de sociologie
L’enfant
L’adolescent
L’adulte
La personne handicapée
La personne âgée
1.1.2 Eléments de psychologie, de physiologie et
caractéristiques principales des publics
L’enfant
- le développement psychologique en relation
avec les étapes de la croissance
- les besoins de l’enfant
L’adolescent
- les transformations au cours de l’adolescence
- les besoins de l’adolescent
- le comportement de l’adolescent
- l’adolescent dans la société
- l’adolescent et ses loisirs
- besoins de l’adolescent
Appréhender les données démographiques au niveau de la France et du territoire local
Établir une typologie des publics concernés par les services
Présenter les évolutions récentes de ces
publics en milieu rural
Présenter les besoins spécifiques des
publics en milieu rural au niveau social,
culturel, éducatif, sanitaire, touristique,
sportif
Citer des notions élémentaires relatives
au développement physique et psychologique de l’enfant
Identifier les besoins psychologiques
(affection, protection) et physiologiques
(sommeil/alimentation) de l’enfant en
tenant compte des spécificités de la vie en
milieu rural
Identifier les activités répondant aux
besoins de l’enfant en fonction des stades
de son développement
Identifier les activités répondant aux
besoins de l’adolescent en fonction des
stades de son développement
L’ensemble de cet objectif est à concevoir à partir de
l’étude de cas concrets, d’enquêtes : par exemple besoins
en halte-garderie mobile, en bibliobus, ludothèque
mobile.
Cet objectif doit être vu en correspondance avec l’objectif 2 du MP2 (les attentes sociales des ruraux) et le
MP2 du BEPA SAP. Il s’agit d’approfondir l’analyse
des comportements et d’élargir en prenant en compte
les éléments du contexte socio-économique.
Etudier les facteurs et les stades de développement de
l’enfant.
Définir la notion d’adolescence. Traiter succinctement
les transformations au cours de l’adolescence.
Privilégier les études sur sa place dans la société et sur
ses loisirs, en veillant à actualiser les données.
P – 47
P – 48
CONTENUS
L’adulte
- l’adulte en milieu rural : agriculteur ou rural nonagriculteur
- le cadre de vie
- le mode de vie
- les loisirs
- l’emploi, ses effets sur la personne
Repérer les besoins de l’adulte en milieu
rural en fonction des différents modes de
vie (travail, loisirs, cadre de vie…)
Prendre appui sur le MP2 objectif 1.
Données démographiques et économiques : études statistiques de l’INSEE, enquêtes “Où vit-on le mieux en
France ? Quelles sont les pratiques culturelles des
Français ?”
Prendre en compte les spécificités du jeune adulte
(émancipation, poursuite d’études, mode de vie).
La personne âgée
- le vieillissement démographique
Repérer les causes du vieillissement de la
population au niveau de la France et du
territoire local
Repérer les caractéristiques propres au
milieu rural
S’appuyer sur les données du ministère des Affaires sociales, de la Documentation française, de l’INSEE, de
l’INED.
Les personnes âgées doivent être comprises en tant que
personnes humaines qui ont leur place dans la société
(cf. : Charte des droits et libertés des personnes âgées).
- la place de la personne âgée dans la société et en
milieu rural
- les modifications physiques, psychologiques,
intellectuelles liées au vieillissement
- la prévention des maladies liées au vieillissement
- la place de la famille dans l’accompagnement de
la personne âgée
- l’approche comportementale
- la participation des personnes âgées à la vie
sociale
- les activités des personnes âgées adaptées à leurs
Identifier les modifications liées au
vieillissement
Identifier les besoins physiologiques et
psychologiques des personnes âgées
Repérer les éléments de la vie ayant une
influence sur le déroulement de la
vieillesse : - la santé
- les ressources
- l’habitat
Repérer l’évolution des comportements
face à la vieillesse
Identifier les qualités nécessaires pour une
relation d’aide auprès des personnes âgées
Identifier les besoins spécifiques de la
personne âgée en milieu rural
Repérer au sein du territoire les instances, les
associations, clubs, foyers… qui permettent
aux personnes âgées de participer à la vie
sociale
Présenter des plans d’activités adaptés
aux personnes âgées
Sensibiliser les élèves aux problèmes liés au vieillissement de la population.
Mettre en évidence des problèmes liés à ce vieillissement :
- le financement des retraites,
- la qualité de vie des années gagnées,
- la crainte d’une augmentation des incapacités et de la
dépendance,
- l’accroissement du besoin d’aides.
Consulter les enquêtes sur les conditions de vie des
ménages publiées par l’INSEE.
Elaborer des plans personnalisés d’activités en tenant
compte des personnes concernées, de leurs motivations et
aussi des moyens disponibles dans les structures d’accueil
ou dans les communes pour les personnes vivant au domicile.
La personne handicapée
- les définitions
- les éléments de psychologie et de sociologie
La famille
- l’évolution de la famille :
- la diversité des formes familiales
- le cadre juridique de la famille : le mariage ou sa
dissolution, les différentes formes de filiation,
concubinage, PACS, l’autorité parentale et tutelle
- la famille dans la vie économique
- la politique familiale
Définir les notions de handicap, déficience, incapacité et désavantage
Préciser les rôles de la CDES et de la COTOREP.
Distinguer les différentes formes de handicaps (physiques, mentaux, associés)
Évaluer les conséquences du handicap
sur la vie sociale de la personne concernée, sur sa famille et sur le plan collectif
Indiquer les principaux droits des handicapés, à l’éducation, à la formation professionnelle, au logement, au travail
Présenter les mesures et structures spécifiques
Évoquer l’aménagement des locaux, les aides matérielles qui facilitent la vie courante.
Présenter les caractéristiques de la famille :
évolution, fonctions éducative et sociale,
politique familiale
Se référer aux orientations données par la conférence
annuelle de la Famille (on peut voir les orientations successives depuis la création de cette conférence par la loi
du 25 juillet 1994 et sa première mise en place en 1996).
1.2 – Les besoins spécifiques des publics en milieu rural
Les besoins
- sociaux
- culturels
- éducatifs
- touristiques
- sanitaires
- sportifs
Apprécier la nature des besoins
Utiliser la pyramide des besoins selon Maslow, Virginia
Henderson.
Repérer et classer les besoins
Etudier la hiérarchie des besoins. Les notions de biens
et besoins seront étudiées de façon générale.
Faire le lien avec les MP2, MP3, MP4, MP12.5.
Solliciter les élèves et leur expérience.
P – 49
CONTENUS
P – 50
Objectif 2 : Identifier les postes de la consommation, les moyens d’information, de protection et de défense des usagers
2.1 – La consommation des ménages, une activité économique, sociale et culturelle
Sa structure
Définir la consommation
Se référer aux bases acquises dans le MG5 du BEPA.
Son évolution
Définir les besoins selon la pyramide de
Maslow
Présenter les différentes typologies de consommateurs
selon l’âge, les catégories socio-professionnelles.
Repérer les différents postes de la
consommation
Les données statistiques de l’INSEE, du CREDOC servent de base à l’analyse de la consommation et à son
évolution.
Analyser la structure de la consommation
et apprécier son évolution
Repérer l’évolution des niveaux de vie
Expliquer que le niveau de vie recouvre les consommations individuelles et les consommations collectives.
Montrer au travers d’exemples que la consommation et le
mode de vie sont liés par les revenus, mais aussi par les
influences sociétales (mode, médias, culture, milieu…).
2.2 – La spécificité du poste alimentation
2.2.1 Les facteurs de variation de la consommation
alimentaire liés à :
L’évolution du pouvoir d’achat
L’évolution des modes de vie
Citer et commenter les facteurs liés à
l’évolution du pouvoir d’achat
Montrer, à partir de données statistiques, l’incidence
d’une évolution du pouvoir d’achat sur la part du budget consacrée aux dépenses alimentaires.
l’évolution des modes vie
À l’aide d’une enquête, d’une analyse de l’actualité ou
de la publicité, montrer que le contexte local, la structure familiale, les déplacements de populations des villes
vers la campagne peuvent induire des comportements
alimentaires nouveaux comme la déstructuration et l’individualisation du repas, le grignotage… Cependant
notre société conserve au repas son caractère social et
préserve sa gastronomie en tant que patrimoine culturel
national, voire régional.
L’évolution des conditions de vie
l’évolution des conditions de vie
L’évolution des facteurs liés à l’environnement
Identifier à partir d’un (ou de) document(s) la prise en compte de facteurs
environnementaux dans la chaîne alimentaire par la société
2.2.2 Les facteurs liés à l’évolution des habitudes
alimentaires
Les produits nouveaux
Les produits dits “de qualité”
Repérer les grandes tendances en matière
d’innovation de produits élaborés, prêts à
l’emploi
Citer les signes de reconnaissance de la
qualité et donner leur signification
respective
Montrer que l’évolution des conditions de vie (allongement de la durée des transports, aménagement du temps
de travail…) peut entraîner une diminution du temps
consacré au repas avec pour conséquence l’émergence
de la restauration hors foyer, du fast food…
Inversement, l’augmentation du temps consacré aux loisirs favorise la segmentation de l’offre alimentaire.
Ainsi l’offre de produits personnalisés, de régime, vitaminés, allégés, exotiques… cohabite-t-elle avec l’offre
gastronomique : produits, guides, tourisme.
Montrer, à l’aide de documents et d’exemples, la prise
en compte de facteurs environnementaux : agriculture
raisonnée, agriculture biologique, commerce équitable,
gestion des déchets…
Montrer et expliquer que, malgré le souci de conserver
son patrimoine culturel gastronomique, le consommateur exprime de nouveaux besoins en matière de produits et en mode de restauration. Ainsi, il recherche :
- une gamme de produits de plus en plus large. Des produits élaborés, faciles à préparer,
- des produits plus goûteux, plus exotiques,
- une restauration rapide de “tous les jours” et gastronomique les jours de “fête”.
À l’aide d’exemples et données chiffrées, montrer que
le consommateur est sensible dans ses choix aux produits dits de qualité. Ainsi :
- le marché des produits biologiques est en augmentation,
- des qualificatifs comme : terroir, artisanal, fait maison…
sont largement utilisés comme argument de vente,
- les signes officiels de reconnaissance de la qualité sont
recherchés par les producteurs et les consommateurs,
- les aliments diététiques et à connotation santé prennent des parts de marché,
- “l’achat solidarité” se développe comme le commerce
équitable.
P – 51
CONTENUS
P – 52
Les crises alimentaires
Citer et illustrer à partir d’un exemple,
l’incidence d’une “crise” alimentaire sur
la consommation, sa gestion par les
médias et l’impact sur les habitudes alimentaires
Montrer que le consommateur souhaite une information
de plus en plus complète sur la composition, les conditions de conservation et de préparation du produit. Il est
de plus en plus sensible aux “crises” alimentaires en raison, peut-être, de leur médiatisation. A traiter en liaison
avec le MP3. Lien possible avec le MG4.
2.2.3 Le choix des produits et préparations des aliments selon les différentes techniques de production
Raisonner un service particulier : la restauration
Le service de restauration de l’établissement scolaire
peut servir d’étude concrète. D’autres études peuvent
être menées dans le cadre du MP12.5.
2.3. Le budget des ménages
2.3.1 Le budget
Établir un budget
2.3.2 Les revenus
Distinguer les réalités budgétaires des
différents usagers
Identifier les différentes sources de revenus primaires : du travail, du capital, de
transferts exceptionnels
Définir le revenu disponible des ménages
à partir de situations données
L’étude des revenus doit se dérouler dans le cadre du
ménage, unité de consommation.
Rappeler que les revenus permettent la consommation
et l’épargne.
2.3.3 Les dépenses
Présenter les différentes dépenses : fixes,
courantes, occasionnelles
Ces notions sont étudiées à partir de cas concrets.
2.3.4 L’épargne
Définir l’épargne des ménages
Présenter succinctement les différentes
formes de l’épargne et son évolution
2.3.5 Le crédit à la consommation
Présenter les principaux types de crédits à
la consommation et immobiliers
Les aides aux plus démunis doivent être exposées.
Montrer que le crédit apporte au ménage des ressources
qui ne sont pas des revenus, phénomène observé lors du
surendettement.
Le coût total du crédit est expliqué : TEG, assurances,
coût du dossier…
2.3.6 Le surendettement
Définir le surendettement
Présenter les causes et les mesures mises
en place pour régler ce problème
2.4 – L’information du consommateur
Les différentes sources d’informations
Les critères d’achat
Présenter :
- les différentes sources d’information du
consommateur : étiquetage, les signes de
qualité, l’AOC, publicité, associations de
consommateurs, organismes publics et
privés, revues spécialisées
- les signes de qualité et leurs significations respectives
- les obligations en matière d’information :
en matière de délai de livraison, de devis,
de sécurité, de publicité
Présenter plus précisément les critères
d’achat d’un produit alimentaire
Le Code de la consommation est l’outil de référence.
Les livres constitutifs du Code de la consommation permettent de traiter les différentes étapes de l’acte de
consommation : l’information du consommateur, les
pratiques commerciales et les conditions générales des
contrats.
Présenter :
- les organismes de contrôle, la DSV, la
DASS, l’AFSSA (Association française
pour la sécurité sanitaire alimentaire), la
DGCCRF (Direction générale de la
concurrence, de la consommation et de
la répression des fraudes)
- les organismes de défense du consommateur : associations de consommateurs, INC
- le règlement des litiges en matière de
consommation
Présenter le décodage de l’étiquetage et
définir la traçabilité des produits
Faire le lien avec le MP3 objectif 2.1.
À partir d’une enquête auprès d’un commerçant sur une
gamme de produits, faire découvrir la diversité des critères
d’achat retenus par le consommateur, tels qu’économiques,
composition, aspect, odeur, conditionnement, conservation,
publicité, mode, adaptation aux besoins, facilité d’emploi…
2.5 – La protection du consommateur
L’action des pouvoirs publics
L’action des consommateurs
Traiter :
- la conformité et la sécurité des produits et des services,
- l’endettement des consommateurs,
- les associations de consommateurs,
- les institutions de la consommation.
P – 53
CONTENUS
P – 54
Définir un contrat et l’analyser
Indiquer les 2 grands principes du droit
contractuel : principe de liberté de contracter
et principe de la force obligataire du contrat
Présenter les conditions de validité des
contrats et les obligations des 2 parties en
matière d’affichage des prix, d’étiquetage, des soldes, des promotions
Présenter les contrats réglementés : vente
à domicile
Prévoir l’analyse des contrats de location, d’achat d’un
bien d’équipement, d’assurances, d’agences de voyages.
2.6 – Le consommateur et le droit
Les contrats
Insister sur les notions clefs : preuves, arrhes, acompte,
offre préalable de crédit, garantie.
2.7 – Le consommateur et la distribution
2.7.1 Les différentes formes de vente
Le petit commerce, les grandes et moyennes surfaces,
les grandes surfaces alimentaires, les grandes surfaces
spécialisées ; les hard-discounters, les grands magasins, les magasins populaires, les magasins d’usines
Autres formes de vente : vente par correspondance, par
téléphone, par Internet, par télé-achat
Le commerce équitable
2.7.2 Le consommateur et la distribution en milieu
rural
Distinguer et caractériser les différentes
formes de vente
Présenter l’impact économique et social
de ces formes de distribution
Au niveau local ou au niveau de la “petite région”, montrer les différents modes de distribution et leurs principales caractéristiques, en milieu urbain, périurbain, et
en milieu rural :
- le quasi monopole de la grande distribution en milieu
urbain,
- la subsistance d’un commerce de proximité, de marchands ambulants, en milieu rural.
Montrer l’importance sociale du commerce de proximité ainsi que son importance dans le maintien des populations et l’animation rurale.
Montrer le poids économique de la grande distribution et
les éventuelles répercussions sur le cours des matières
premières, le développement des marques distributeur.
Préciser que le commerce équitable participe à l’ensemble des formes de vente.
À travers le vécu des élèves, les visites, faire lister les
principales caractéristiques de ces formes de distribution :
- le commerce de proximité basé sur le service, la
convivialité, la confiance, le conseil, l’animation…
- la grande distribution : promotions, bas prix, publicité, diversité du choix…
Objectif 3 : Identifier les différents organismes et services concernant l’emploi et la protection contre les risques
3.1 – Les organismes et services relatifs à l’emploi
Mission locale, PAIO, ANPE
ASSEDIC et autres structures
DDTE, Conseil des prud’hommes
Formation continue
Présenter succinctement les différents
organismes et services relatifs à l’emploi
Identifier leurs rôles
Distinguer leurs fonctionnements et leurs
missions afin de renseigner et d’orienter
les publics
L’intervention de professionnels est recommandée.
3.2.1 Protection contre les risques matériels et les
accidents
Distinguer les différents systèmes de
protection dans le but d’informer et
d’orienter les publics
Définir les risques matériels et sociaux
Analyser les contrats d’assurance
Parmi les contrats, privilégier ceux qui concernent la vie
quotidienne : responsabilité civile, assurance habitation,
assurance voiture.
3.2.2 Protection contre les risques sociaux
Les organismes de prise en charge :
- les organismes publics : Sécurité sociale, régimes de
retraite complémentaire, l’Aide sociale, les systèmes
complémentaires (RMI, RMA…)
- les organismes privés : les mutuelles, les compagnies
d’assurances, les institutions de prévoyance
Présenter succinctement l’historique de la
protection sociale en France
La protection sociale peut être présentée à partir de données statistiques de l’INSEE.
Il est possible d’analyser localement des actions en
faveur de l’éducation pour la santé.
La MSA, régime particulier doit être évoquée.
3.2 – Les systèmes de protection contre les risques
Les prestations familiales
L’Aide sociale : aide médicale, CMU (Couverture
médicale universelle)
Les politiques sociales, éducatives et de santé
3.2.3 Les services d’action sociale
Les centres de soins
Les centres de planification et d’éducation familiale
Présenter les différentes branches de la
Sécurité sociale, leur financement, les
conditions d’affiliation
Citer pour chaque risque les bénéficiaires, les conditions d’ouverture de
droits, les prestations
Présenter les différentes prestations et les
conditions d’attribution
Citer les différentes aides
Repérer la ou les politiques mises en
œuvre
Présenter les différents services et les
situer dans les organisations qui les gèrent
Des TD sont proposés au sujet des feuilles de soins et de
la carte vitale. Il est indispensable d’actualiser les contenus en fonction de l’évolution de la réglementation.
Aborder la dimension politique à partir d’articles ou
d’actions.
Il est souhaitable de s’informer sur l’existence au sein
du territoire des différents services d’action sociale et
d’enquêter sur leur pôle d’intervention.
P – 55
CONTENUS
P – 56
Objectif 4 : Identifier et présenter les différents lieux de vie et structures d’accueil en milieu rural
4.1 – Les différentes structures à vocation sociale, médico-sociale et touristique concernant les publics des services en milieu rural
4.1.1 Les structures d’accueil de la petite enfance
Identifier les différentes structures d’accueil en milieu rural et décrire leur caractéristiques : crèche parentale, halte-garderie, garderie mobile, gîte d’enfants, assistance maternelle
4.1.2 Les structures d’accueil des personnes handicapées
Identifier les différentes structures : IMP,
IMPRO, CAT
4.1.3 Les structures d’accueil et d’hébergement des
personnes âgées
Présenter les modalités d’accueil et d’hébergement des personnes âgées selon leur
degré de dépendance : maison de retraite,
foyer-logement, accueil familial, maintien à domicile
4.1.4 Les structures d’accueil touristique en milieu
rural
4.1.5 Les structures de restauration
À caractère commercial
À caractère social
Identifier les différentes structures d’accueil en milieu rural et décrire leurs
caractéristiques : gîte rural, chambre
d’hôtes, maison familiale de vacances,
aire naturelle de camping
Identifier les différentes structures à
caractère commercial en milieu rural :
tables d’hôtes, fermes auberges, goûter à
la ferme
Identifier succinctement les différentes
structures à caractère social : restaurants
de collectivité, restaurants d’entreprise…
Présenter leur organisation et leurs principes de fonctionnement, en particulier leur
réglementation spécifique en matière
d’hygiène et de sécurité sanitaire
L’étude des différentes structures peut se faire sous
forme de tableaux, de fiches, en faisant apparaître :
- le statut juridique,
- les usagers,
- les fonctions,
- les rôles.
Pour chaque catégorie de structure, établir le bilan de
l’existant dans le territoire local et s’appuyer sur les
connaissances acquises en BEPA SAP.
Prévoir des visites dans chaque catégorie de structure :
- enfants,
- handicapés,
- personnes âgées,
- tourisme,
- restauration.
Faire le lien avec le MP3 et le MP4.
4.2 – L’utilisation des locaux privatifs et collectifs, leur équipement et le suivi de la maintenance
4.2.1 L’environnement de la structure et sa conception
architecturale
Évaluer l’organisation de l’espace extérieur et intérieur
Déterminer la qualité des éléments et
aider à formuler des choix
4.2.2 Fonctionnalité : éléments de confort (chauffage,
ventilation, isolation), d’hygiène, de sécurité, d’ambiance, d’éclairage, d’acoustique
Proposer des améliorations
Repérer les dysfonctionnements
4.2.3 Les zones de circulation
Étudier des plans, zones et plans de
travail
Citer la réglementation en matière
d’hygiène et de sécurité
Citer les mesures de prévention en
matière d’accidents
4.2.4 Les équipements liés au bâti
Évaluer les besoins en eau, à partir de
documents administratifs : analyse des
factures d’eau…
Repérer l’alimentation en eau des locaux
et l’évacuation des eaux usées
Identifier les sources d’énergie, les
besoins, les branchements, les caractéristiques des installations électriques
Faire l’étude de la consommation d’électricité, analyser les factures
Caractériser les installations
Étudier les consommations
Alimentation en eau
Alimentation en énergie
Réseaux et moyens de communication et d’information : téléphone, multimédia, TV, domotique
4.2.5 Les équipements spécifiques
Utilisation de visites-supports, dans 3 types de structures d’accueil, à caractère social, médico-social et
touristique afin d’aborder les différents items.
Pour chaque équipement, des études concrètes seront
menées qui prendront en compte les différents facteurs
interférant dans les consommations.
La qualité de l’eau et sa consommation doivent être
traitées de façon concertée entre la biologie-écologie, la
physique-chimie (MP3) et l’économie sociale et familiale.
Conseils pour éviter tout gaspillage : fascicules
ADEME (maison écologique).
Procéder à l’étude rationnelle de quelques équipements de production de froid,
de chaleur
P – 57
P – 58
CONTENUS
4.3 – Les différentes aides financières et institutionnelles encadrant la location ou l’amélioration de l’habitat
Les différents organismes attribuant ces aides
Indiquer les différentes aides en matière
de location : APL, AL, d’amélioration de
l’habitat
Citer les organismes qui attribuent ces
aides
Objectif 5 : Acquérir une culture dans le domaine du tourisme et des loisirs pour participer à l’animation et à la valorisation
des produits et services locaux
5.1 – Les activités associatives, touristiques et culturelles de la commune et du groupement de communes adaptées aux différents publics
Activités liées à l’environnement
Activités culturelles
Activités sportives
Activités ludiques
Activités éducatives
Activités gastronomiques
Réseau d’échange de savoirs
Repérer et identifier les différentes
activités
Ces contenus seront abordés à travers des visites et des
activités représentatives de l’environnement local.
Renseigner et orienter les différents
publics vers les activités adaptées en
apportant une réponse à leurs besoins
5.2 – Promotion d’activités pour dynamiser le territoire
Promotion du territoire
Citer quelques moyens de promotion
d’activités dans le domaine du tourisme
et des loisirs
En lien avec le MP2.
Objectifs
Horaire total
dont cours
Obj. 1 : Identifier les publics du milieu rural et leurs besoins
Obj. 2 : Identifier les postes de la consommation et les moyens
d’information, de protection et de défense des usagers
Obj. 3 : Identifier les différents organismes et services concernant l’emploi
Obj. 4 : Présenter les lieux de vie à vocation sociale, médico-sociale et
touristique, adaptés aux usagers
Obj. 5 : Acquérir une culture dans le domaine du tourisme et des loisirs
Total
25 h
50 h
15 h
30 h
22 h
40 h
12 h
20 h
10 h
20 h
17 h
154 h
7h
84 h
10 h
70 h
en groupe
à effectif restreint
10 h
20 h
P – 59
P – 60
MP12.2 – OUTILS INFORMATIQUES DE COMMUNICATION
Discipline
Informatique
Il s’agit d’approfondir la pratique des logiciels généraux afin de les maîtriser
pour s’en servir de manière autonome dans le domaine professionnel.
L’interface graphique ne doit pas faire l’objet d’une étude particulière, mais
sera utilisée en situation. Arborescence, fichiers, dossiers, enregistrement et
sauvegarde de données sont des notions qui seront continuellement mises
en œuvre.
On s’attachera à mettre en évidence les principales fonctions transversales
des logiciels d’application :
- configurer la page (orientation, marges, en-têtes et pieds de page),
- ouvrir, enregistrer, afficher l’aperçu, imprimer, fermer le document,
- sélectionner, copier, couper, coller des données,
- insérer un objet (image, graphique…).
Horaire-élève
total
Dont cours
98 h
Dont TP/TD
Dont activités
pluridisciplinaires
98 h
Pour tous les logiciels utilisés, la phase d’analyse précède la création de
documents.
Les élèves sont entraînés à l’utilisation d’un scanner.
L’enseignement qui doit prendre en compte l’évolution des technologies, est
fondé sur des études de cas concrets s’inspirant des préoccupations professionnelles et vise l’acquisition d’une démarche de maîtrise des outils de communication. Il est indispensable :
- d’organiser un large accès aux équipements en libre-service, en dehors des
heures de cours, de sorte que les élèves puissent acquérir une solide pratique,
- d’exiger la remise de travaux réguliers d’élèves, réalisés en temps libre, et
dûment corrigés par l’enseignant.
L’enseignement de ce module ainsi que l’évaluation doivent être réalisés
dans le temps imparti avant la fin du premier semestre de l’année de termi-
OBJECTIF GÉNÉRAL - Pratiquer de manière autonome les logiciels généraux dans le cadre professionnel.
CONTENUS
Objectif 1 : Utiliser un logiciel de traitement de texte (horaire indicatif : 23 h)
Mise en forme et mise en page (orientation, marges,
en-têtes et pieds de page)
Mode plan
Styles et modèles
Insertion d’objets (images, graphiques…)
Publipostage
Formes automatiques
Concevoir et construire un document
composite (textes, tableaux, objets…)
comme une lettre, un compte-rendu de
réunion, un rapport, une affiche
Réaliser un publipostage (courriers personnalisés, enveloppes, étiquettes)
Réaliser des schémas, des plans
L’analyse relative à la structure du document sera
conduite en collaboration avec d’autres enseignants.
Les élèves sont sensibilisés à l’intérêt qu’il y a :
- à construire et à utiliser des modèles (vrais modèles ou
documents vierges à compléter),
- à utiliser le mode plan pour des documents volumineux avec des paragraphes hiérarchisés.
Le publipostage fait appel à une source de données de
taille raisonnable.
L’usage de champs conditionnels n’est pas exigible.
Objectif 2 : Utiliser un logiciel de Publication assistée par ordinateur (PAO) (horaire indicatif : 15 h)
Mise en page, orientation, marges, en-têtes et pieds de
page
Insertion et mise en forme de textes et d’objets (images, graphiques…)
Concevoir et construire un document
composite (textes, tableaux, objets…)
L’apprentissage des principales fonctions du logiciel est
abordé à travers la réalisation d’un dépliant, d’une affiche, d’un journal, d’une plaquette publicitaire…
Une image peut être obtenue par numérisation d’une
photo à l’aide d’un scanner ou directement à l’aide d’un
appareil photo numérique.
Objectif 3 : Utiliser un tableur (horaire indicatif : 30 h)
Mise en page (orientation, marges, en-têtes et pieds de
page)
Tests, connecteurs ET, OU
Utilisation de données appartenant à la même feuille, à
une feuille différente ou à un classeur différent
Protection (verrouillage des cellules)
Base de données (création, extraction, modifications)
Mettre en œuvre les tests et les connecteurs ET, OU
Les documents proposés sont des classeurs comprenant
un nombre restreint de feuilles.
Concevoir et construire une base de données (champs texte, numérique, formule,
date) comme un fichier d’adresses, une
base de produits référencés
Concevoir et construire des filtres simples ou élaborés en vue de sélectionner ou
d’extraire les données recherchées
P – 61
CONTENUS
P – 62
Objectif 4 : Utiliser un logiciel de Présentation assistée par ordinateur (PréAO) (horaire indicatif : 10 h)
Mise en page (orientation, dimensions)
Création et mise en forme d’une diapositive
Concevoir et construire une diapositive
incluant des textes, des images, des graphiques comme une affiche, un transparent
Rester mesuré dans ses ambitions.
Insertion d’objets (images, graphiques, sons…)
Diaporama (construction, animation, minutage…)
Concevoir et construire un diaporama
incluant des textes, des images, des graphiques, et éventuellement des sons et
des vidéos
Objectif 5 : Utiliser Internet et une messagerie électronique (horaire indicatif : 10 h)
Messagerie électronique
Moteur de recherche
Adresses de sites, de messageries
Échanger des messages avec éventuellement des pièces jointes à l’aide d’un logiciel de messagerie
Effectuer une recherche critériée de sites,
d’informations, d’adresses de messagerie
Liens hypertexte, formulaires
Se connecter, naviguer sur un site, y récupérer des informations par enregistrement,
copier-coller, téléchargement
Travailler en relation avec le documentaliste.
Se limiter à des messages courts. Inciter les élèves à
rédiger les messages hors connexion (rédaction sous
traitement de texte suivie d’un copier-coller).
Ne pas hésiter à consulter des sites à vocation professionnelle proposant le téléchargement de documents
(format PDF).
L’enseignant tiendra compte de l’évolution des technologies. Si une opportunité lui est offerte et si les élèves
sont demandeurs, il peut se permettre de dépasser le
strict cadre des contenus pendant la formation.
Objectifs
Obj. 1 : Utilisation d’un logiciel de traitement de texte
Obj. 2 : Utilisation de logiciels de publication assistée par ordinateur
Obj. 3 : Utilisation d’un tableur
Obj. 4 : Utilisation d’un logiciel de présentation assistée par ordinateur
Obj. 5 : Utilisation d’Internet et d’une messagerie électronique
Total
Horaire total
dont TP/TD
23 h
15 h
30 h
10 h
10 h
23 h
15 h
30 h
10 h
10 h
98 h
98 h
P – 63
P – 64
MP12.3 – PRATIQUES PROFESSIONNELLES DANS LES ORGANISATIONS DE SERVICES
Horaire-élève
total
28 h
Dont cours
Dont TP/TD
14 h
14 h
SESG gestion commerciale (obj. 3)
42 h
28 h
14 h
SESG techniques comptables et
bureautiques (obj. 4 et 5)
84 h
42 h
42 h
154 h
84 h
70 h
Disciplines
SESG gestion de l’entreprise et de
l’environnement (obj.1, 2, 6)
TOTAL
Dont activités
pluridisciplinaires
Ce module vise à faire acquérir aux élèves du bac pro services les compétences
nécessaires à leur intégration dans les organisations de services. En raison des compétences multiples du référentiel professionnel, les élèves doivent être familiarisés
avec l’ensemble des activités au sein d’une organisation pour s’adapter à la diversité
des métiers recensés. Les objectifs sont ciblés pour rendre professionnels les savoirs
enseignés et permettre d’acquérir facilement des compétences complémentaires
éventuelles. Le MP12.3 décrit les différentes fonctions d’une organisation. Ce module s’articule avec le MP4.
OBJECTIF GÉNÉRAL - Se familiariser avec les divers métiers et pratiques professionnelles rencontrés au sein d’une organisation de services
en milieu rural.
CONTENUS
Objectif 1 : Schématiser la structure d’une organisation
L’organisation :
- une entité sociale
- un centre de décision
- un centre de production de services marchands
ou non marchands
Définir l’objet d’une organisation
Structures fonctionnelle, hiérarchique, décentralisée
Construire des organigrammes
Cette compétence est à traiter en relation avec le MP4
qui traite des divers environnements.
Les structures complexes (matricielle, multidimensionnelle et organisationnelle) ne seront pas évoquées.
Les organigrammes doivent être traités à partir de cas
concrets.
Objectif 2 : Décrire le rôle de la direction et donner des éléments de stratégie
Cet objectif est à traiter simultanément avec le module MP4 : objectif 2.1
Eléments de stratégie d’organisation :
- mission : métiers exercés et leur avenir, clients
ou usagers, services fournis…
- domaines d’activité : tourisme, restauration, loisirs, santé, information…
- investissements : personnel, mobilier, immobilier
Repérer les décisions qui engagent
l’organisation à long terme
Eléments de planification à moyen terme :
- finalités et objectifs
- projet d’entreprise
- plans d’action et budgets
Identifier les décisions prises pour atteindre les objectifs
L’acquisition des compétences de niveau 4 relatives à la
fonction de direction doit s’appuyer sur des témoignages, des visites intermodulaires, des séquences en entreprise… Il est important de présenter aux élèves
plusieurs réalités de cette fonction. Toutes les opportunités pédagogiques doivent être saisies pour donner de
nombreux exemples et mettre en œuvre une pédagogie
de la découverte.
P – 65
P – 66
CONTENUS
Objectif 3 : Découvrir la fonction mercatique des services
Historique et évolution de la discipline
Evolution de la mercatique dans l’organisation
Les objectifs de la mercatique
Acquérir les éléments de base de la mercatique
Montrer que la mercatique est un état d’esprit dans l’organisation et que l’ensemble des salariés sont concernés, particulièrement dans le secteur des services.
Les sources secondaires d’information
Les sources primaires : qualitatives et quantitatives
Sélection et traitement de l’information pertinente
Données sur la veille mercatique
Identifier les sources d’informations sur
les marchés
Il semble utile de s’intéresser aux difficultés liées au
langage administratif : asymétrie d’information entre le
demandeur et l’offreur de services.
Définition du service
Caractéristiques des services : liés à une relation interpersonnelle, impossibilité de stockage, intangibilité,
hétérogénéité
Concept de qualité dans les services, fiabilité, rapidité, compétence, courtoisie, crédibilité, sécurité,
accessibilité, communication, connaissance des
consommateurs, clients et usagers, capacités de
réaction, empathie…
Proposer une offre adaptée aux besoins
Il est important de faire la distinction entre plan de marchéage classique (appliqué aux produits manufacturés)
et plan de marchéage appliqué aux services.
Il faut également montrer que :
- la mercatique des services implique une formation de
l’ensemble du personnel dans l’optique de la connaissance et de la satisfaction des clients ou usagers,
- la satisfaction de la clientèle doit se doubler d’une
satisfaction du personnel, sous peine de baisse importante de productivité (l’efficacité du personnel est liée
à la relation interpersonnelle).
Objectifs de la politique de prix : rentabilité, gain de
productivité, fidélisation de la clientèle, développement des parts de marché, profit global
Régulation de l’offre de services :
- par les prix : tarifs différents selon la demande
- par l’adaptation de l’offre : augmentation au moment des pointes
- par la communication : publicité, offres spéciales,
- par la technologie : automates…
- autres : réservations obligatoires, surréserva-
S’informer sur la formation du prix des
services marchands
Proposer un service adapté à la demande
La politique de prix des services existe moins par ellemême que dans le but de contrôler les variations de la
demande et d’optimiser ainsi le profit global.
Prendre des exemples dans divers secteurs : transports,
distribution, tourisme, santé, banques…
Définition de la logistique : gestion des flux de produits et des flux d’informations
Gestion de la distribution des services : distribution
interpersonnelle, informatique, télématique, systématisation des automates…
Décalage fréquent de la demande et de l’offre de
services dans le temps ; détermination des moments de
pointe
Gestion des personnels en relation avec les variations
de la demande
Participer à la distribution et à la logistique des services :
En relation avec le MP12.2.
On insistera sur le rôle de l’information en précisant
qu’elle constitue souvent en elle-même un service.
- définir la logistique
Présenter des systèmes simples d’amélioration de la
logistique des services : guichet unique, sites Internet…
- caractériser la distribution des services
Il est important d’identifier des sources de gain de productivité dans la logistique des services en s’efforçant,
entre autres, de limiter les erreurs d’identification des
interlocuteurs, des ruptures dans la transmission des
informations, des fournitures d’informations non-valides.
Insister sur l’importance de la performance des communications interpersonnelles dans la logistique des services.
Publicité (TV, radio, presse, cinéma, affichage)
Communication hors média : mercatique directe, promotion des ventes, relations publiques, communication événementielle, sponsoring, mécénat, service
consommateur
Publicité et promotion sur les lieux de vente
Augmentation de la notoriété, présence à l’esprit,
information, persuasion, sympathie pour l’organisation, émotion, désir, rêve…
Participer à la communication et à la promotion des services :
- définir les notions clés
- identifier les principaux objectifs
attachés à chacune de ces notions
À ce niveau, il convient de rester très pragmatique dans
les définitions et les objectifs fournis. Le niveau bac pro
n’est pas la maîtrise mais une sensibilisation. Les exemples pratiques, issus du territoire, sont à privilégier
largement.
- identifier les principaux résultats de
la communication sur les clients et
usagers
P – 67
P – 68
CONTENUS
Objectif 4 : S’initier à la fonction administrative
Communication avec l’usager ou le client :
- réception et accueil et orientation du public
- mise en œuvre d’actions répondant aux besoins
des usagers et participation au fonctionnement
d’un réseau local
Recevoir et accueillir le public
Entrer en contact
Adopter une attitude d’écoute, d’ouverture d’esprit, d’aide, d’empathie
Questionner l’usager pour l’aider à préciser ses besoins
Analyser la situation
Reformuler une demande
Orienter les usagers auprès des organismes ou services compétents
Choisir et utiliser les outils de communication adaptés au public et à la demande
Gérer les situations conflictuelles
Détecter les urgences, établir les priorités
Recenser les demandes et les réponses
apportées
Recenser les situations ou demandes non
satisfaites pour en référer à sa hiérarchie
Cet objectif est essentiel car il prépare les jeunes à des
emplois qui impliquent l’accueil, l’information, l’interrelation avec les services et organismes compétents
existants, l’organisation de réponses globales au service
de l’usager, la proposition de réponses innovantes correspondant à des besoins spécifiques locaux.
Accompagner les usagers dans les démarches administratives ou dans la préparation de leur dossier
Participer à la mise en place d’activités
répondant aux besoins repérés en lien
avec le projet de la structure
Participer au fonctionnement d’un réseau
local
Il s’agit, à partir de cas concrets, d’identifier, de prévoir,
voire de réaliser les activités correspondant au projet de
la structure concernée, répondant aux besoins des usagers et prenant en compte les divers partenariats locaux.
Il repose sur des études de cas concrets et sur les différents vécus de stage de l’élève.
L’enseignement de la communication privilégie les jeux
de rôle.
Montrer l’importance des attitudes et comportements
(gestuels, physiques, vestimentaires…).
- maîtrise de l’usage du téléphone et de ses
périphériques
Maîtriser l’usage du téléphone et de ses
périphériques :
- recevoir des appels (recevoir au téléphone, apporter les réponses attendues,
filtrer les appels)
- émettre des appels : se présenter, exposer les motifs, reformuler, prendre
rendez-vous
- traiter des réclamations…
Poste de travail et espace d’accueil
- organisation du lieu d’accueil
- gestion de la documentation
Agencer le poste de travail et l’espace
d’accueil
Créer un environnement matériel esthétique et sécurisant
Sensibiliser les élèves à l’ergonomie : en relation avec
les principes d’organisation, se limiter aux notions
essentielles permettant une sensibilisation aux problèmes du travail devant écran et à l’organisation du poste
(disposition des éléments, orientation de l’écran…).
Organiser le lieu d’accueil, de permanence, de documentation.
Organigramme
Établir un organigramme
Planification des activités
Identifier les partenaires potentiels
Planifier les interventions des différents
partenaires
Réaliser des planigrammes
Gérer des agendas
L’établissement d’organigrammes, de plannings, de
courriers et de documents divers, nécessite le recours à
l’outil informatique.
Classement et archivage
Utiliser les différentes techniques de
classement
Rédaction et présentation de tous types
de documents
Rédiger et présenter différents documents
(lettres, comptes rendus, notes, modes
opératoires, notices, guides d’utilisation…)
L’objectif doit être traité en relation avec le MP12.2.
L’enseignant doit respecter les normes en vigueur.
P – 69
P – 70
CONTENUS
Objectif 5 : Présenter des éléments de la comptabilité et de la gestion financière
Il s’agit de se familiariser avec les outils de gestion afin d’en comprendre l’utilité dans les prises de décision.
Recettes et dépenses prévisionnelles
Procédures de validation d’un budget prévisionnel
Identifier les grandes masses d’un
budget
Présentation des pièces comptables : bon de commande, bon de livraison, facture (y compris TVA), bulletin
de salaire
Élaborer des pièces comptables
Présentation d’un budget communal
Se repérer dans un budget communal
simplifié
Lire un compte de résultat
On peut aussi travailler sur la base du budget de
l’établissement d’enseignement.
Bien montrer que le compte de résultat et le bilan sont
d’abord des documents fiscaux avant d’être des outils
de gestion de l’organisation.
On montre les charges de personnel et leur poids dans
les budgets des organisations.
Les grandes masses du bilan, notions de ressources et
emplois
Les besoins de financement
Notions de trésorerie positive et négative
Notion de solvabilité
Lire un bilan
Comme pour le compte de résultat, il s’agit pour l’étude du bilan de faire découvrir ce compte de synthèse,
d’en montrer les intérêts pour la gestion de l’organisation sans pour autant entreprendre une étude exhaustive
de ce document et encore moins en donner les clés de
construction. La comptabilité en partie double n’est pas
comprise dans cette formation.
Les différents types d’annuités
Distinction entre intérêts et capital
TPG, percepteur, commissaire aux comptes, experts
comptables…
Lire un tableau de remboursement
d’emprunt
Définir le rôle des organismes de
contrôle
En lien avec le module de mathématiques et le MP12.1
(objectif 2).
Le chiffre d’affaires, notions de perte et bénéfice,
notions de charges et de produits
Distinction charges/dépenses et produits/recettes
Notion d’amortissement comptable
Notion de rentabilité
Dans tous les cas, cette compétence doit être traitée à
l’aide d’exemples concrets tirés du territoire connu des
élèves.
Objectif 6 : Découvrir la gestion des ressources humaines
Le travail
Contenu : profil de poste et qualifications
Conditions : fiche de poste (lieu, horaires, contraintes,
avantages…)
Prospection du marché du travail
Sélection du candidat le plus apte
Accueil dans l’entreprise
Évolution technologique
Évolution du cadre légal de la formation
Évolution des carrières ; motivation et satisfaction
Augmentation de la productivité
Formation tout au long de la vie
Validation des acquis de l’expérience
Les salaires
Salaires au temps, au rendement, mixte…
Composante la rémunération brute
Analyse d’un bulletin de paye
Tendance à l’individualisation du salaire
Les contrats de travail
Constitution et rupture
Convention collective et code du travail
Règlement intérieur
Participation à l’animation
Coordination des tâches et organigramme
Communication d’informations contribuant à l’amélioration des performances
Communication interne et externe ; formation du personnel
Différentes formes de motivations d’une équipe
Motivations directes : entretien, encouragement
Motivations indirectes : circulaires, notes…
Motivation individuelles : lettres de félicitation, primes…
Motivation collectives : intéressement, réunions de travail, primes…
Réaliser le descriptif d’un poste de travail
Il convient de rester très pragmatique et de travailler à
partir de cas réels.
Identifier les procédures de recrutement
Découvrir les objectifs de la formation
professionnel continue
Identifier les modes de rémunération
Identifier les différents contrats de travail
dans la fonction publique d’état, territoriale
Identifier les différents contrats de travail
dans le secteur privé
Citer quelques grands principes l’animation
Citer les différentes formes de motivation
d’une équipe
L’enseignant s’aide d’exemples tirés de témoignages,
d’interventions de professionnels, de documents de
suivi de gestion de personnels, ou de l’expérience professionnelle des élèves.
P – 71
P – 72
MP12.4 – LANGUE APPLIQUÉE
Discipline
Langue vivante
Si les langues vivantes sont généralement rattachées au domaine des disciplines d’enseignement général, les objectifs 1 et 3 du MG2 entretiennent des
rapports étroits avec le champ professionnel ; le MP12.4 constitue un approfondissement et un élargissement du MG2 ; son but est de favoriser l’insertion professionnelle par une meilleure adaptation à l’emploi et par le développement de la polyvalence ; en effet le nombre croissant d’étrangers qui
choisissent le milieu rural pour y séjourner pendant leurs vacances, voire y
résider de façon permanente, nécessite le plus souvent une médiation linguistique et culturelle(1). Ces personnes sont en général à la recherche d’une
qualité de vie : cela implique la présence de services. La lecture des modules
professionnels (et plus précisément des MP12.1 et MP12.5) indique au pro-
Horaire-élève
total
Dont cours
Dont TP/TD
56 h
28 h
28 h
Dont activités
pluridisciplinaires
fesseur de langue les orientations à prendre pour organiser l’enseignement du
MP12.4. Les quatre objectifs visés correspondent aux quatre capacités fondamentales ; l’apprentissage s’inscrit donc dans une progression donnant lieu
à des activités écrites et orales ; néanmoins l’accent doit être mis sur l’aptitude à communiquer oralement dans le cadre de situations professionnelles
liées aux services.
Pour chacun des quatre objectifs, le niveau de maîtrise attendu, en liaison
avec le Cadre européen commun de référence pour les langues (Conseil de
l’Europe) est indiqué par un astérisque. Un stage en entreprise à l’étranger est
conseillé aux élèves pour faciliter tant l’insertion dans la vie professionnelle
qu’une éventuelle poursuite d’études.
(1)
Voir en fin de module une définition de cette notion.
OBJECTIF GÉNÉRAL - Maîtriser une langue vivante pour communiquer dans un cadre professionnel lors d’échanges, en face à face ou à
distance, avec des interlocuteurs étrangers.
CONTENUS
Objectif 1 : Comprendre des écrits à caractère professionnel* (niveau B1)
Compréhension de messages liés aux activités professionnelles
Comprendre un écrit professionnel lié à
un produit(2) ou un service(3)
(2)
et (3) : voir définitions en fin de module
La première recommandation est d’ordre général : le
MP12.4 étant un module de langue appliquée, il
convient que le professeur de langue intervenant dans
ce module commence par faire une lecture des modules
professionnels. Voir les recommandations pédagogiques de l’objectif 4 pour les exemples de produits et
services.
Les documents utilisés peuvent être :
- des documents en provenance de particuliers, d’entreprises, d’organismes (correspondance commerciale,
demande de renseignements, formulaire utilisé pour
une commande, pour une réservation, courrier de
réclamation, publicité, fiche produit...),
- des informations prélevées sur des sites Internet,
- des extraits de la presse généraliste ou professionnelle
Objectif 2 : Produire des écrits à caractère professionnel* (niveau A2)
Rédaction de documents à caractère professionnel
Adapter / transposer un écrit type à une
situation particulière
L’entraînement à cette capacité s’appuie sur des documents
modèles simples et authentiques, avec une approche imitative, pour tenir compte des spécificités dans la présentation
et la composition de tels documents dans la langue concernée : courrier, affiche, fiche-produit, fiche-conseil, courte
publicité pour un produit ou un service, mise à jour d’un
site Internet (édition en langues étrangères).
On poursuivra à cette occasion le travail entrepris en MG2
conduisant à la constitution d’un lexique de spécialité.
Objectif 3 : Comprendre la langue parlée en situation professionnelle* (niveau B1)
Compréhension de messages à caractère professionnel
Comprendre le message d’un interlocuteur notamment un message enregistré
Se référer aux recommandations pédagogiques de
l’objectif 4.
P – 73
CONTENUS
P – 74
Objectif 4 : S’exprimer oralement et communiquer de façon interactive dans le cadre d’une situation professionnelle* (niveau B1)
Communication interactive en situation professionnelle
Accueillir le client, établir le contact, collecter des informations sur le client (son
profil, ses besoins et ses attentes)
Présenter l’offre et l’expliquer (nature du
produit et du service, programmes d’activités proposés, prix, horaires, conditions,
services proposés...)
Pratiquer l’écoute active et la reformulation
Conseiller, argumenter et réagir aux
objections
Traiter des réclamations, proposer des
solutions alternatives
Conclure l’échange avec le client/le guider/
le réorienter si nécessaire vers les personnes/
services concernés et prendre congé
Apprécier le degré de satisfaction des
Cet objectif n’est dissocié du précédent que dans le but
de rationaliser la réflexion ; dans la pratique, les deux
capacités sont complémentaires et forment les deux
composantes de la communication orale. L’aptitude à
communiquer en situation professionnelle, particulièrement à l’oral, est centrale dans ce module. C’est donc à
cet objectif qu’il faut consacrer l’essentiel de l’horaire.
Les situations de communication peuvent être empruntées à toutes les composantes du champ professionnel et
les échanges à privilégier sont ceux qui prennent la
forme du jeu de rôle.
Exemples de situations de communication conduisant à
un jeu de rôle : un échange avec une personne d’origine
étrangère séjournant dans une maison de retraite, échange avec des clients étrangers dans une ferme auberge.
(1)
Médiation culturelle : elle nécessite la prise en compte des gestes, comportements et attitudes spécifiques à un pays donné.
La maîtrise de la langue ne garantit pas à elle seule une communication réussie ; la médiation culturelle nécessite que soit conduite de pair avec l’apprentissage de la langue une présentation de ce que sont les codes sociaux et
culturels dans des pays différents du nôtre ; ces codes, révélateurs de différences dans les approches, peuvent se manifester, y compris dans l’exercice
quotidien du métier, par des attitudes, des gestes et des comportements spécifiques. Le stage en entreprise à l’étranger est vivement conseillé. Il permet
de compléter les apports du cours et d’exposer l’élève dans la durée à ces différences et à ces spécificités. L’occasion lui est ainsi donnée de les observer,
d’essayer de les comprendre et de s’y adapter. Si un stage en entreprise ou un
séjour à l’étranger sont proposés, il est indispensable de confier aux élèves
des questionnaires à remplir, des enquêtes à réaliser, de telle sorte que cette
approche culturelle fasse l’objet d’observations, de recherches et d’études
spécifiques lors du séjour.
(2)
Produits : il s’agit non seulement de produits matériels consommables
comme les produits régionaux (produits alimentaires, boissons, produits de
l’artisanat…), mais aussi de produits “immatériels” tels que les produits à
caractère culturel, touristique, sportif et d’une manière générale de tout produit
de nature à constituer ce qu’il est convenu d’appeler un événement.
Exemples de produits :
- activités culturelles, festives, à caractère social ou organisées à des fins de
divertissement (activités en liaison avec un comité de jumelage, marché de
Noël ; journée à thème comme la fête de la Musique, la journée du Goût, la
journée du Patrimoine…),
- animations ayant pour vocation la valorisation de la région et des produits
du terroir (opération “de ferme en ferme”, journées gourmandes), événement sportif, manifestation culturelle (actions de promotion en faveur des
langues régionales, rencontres littéraires dont celles consacrées aux écrivains paysans, expositions, festivals du cinéma rural),
- animations autour du patrimoine bâti et de l’histoire locale (spectacle son et
lumières, “les métiers d’autrefois”).
(3)
Services : ce sont les services aux personnes et aux entreprises. Ils comprennent les services liés à l’accueil et à l’hébergement (ferme pédagogique,
camping à la ferme, gîtes ruraux) et à la restauration du terroir (fermes auberges, tables d’hôtes), ainsi que les services ayant vocation à promouvoir un territoire (maisons de Pays et du tourisme). On y ajoute les services de location
nécessaires à la pratique d’activités de loisirs, activités sportives et ludosportives. Peuvent enfin être considérées comme des services, les activités des
diverses associations contribuant au maillage du milieu rural et à sa vitalité.
P – 75
P – 76
MP12.5 – ACTION PROFESSIONNELLE AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT LOCAL
Disciplines
Horaire-élève
L’ensemble de ce module se conduira en pluridisciplinarité entre :
total
• les disciplines principales : EFS - ESC - SES - bureautique
79 h
• les disciplines associées : Français - Biologie/Écologie – Physique/Chimie Histoire/Géographie - Langue vivante et tout autre discipline selon les besoins du
thème abordé par l’action professionnelle
Dont cours
Dont TP/TD
Dont activités
pluridisciplinaires
(79 h)
Le MP12.5 est l’occasion pour les élèves de concrétiser les connaissances et
les savoir-faire acquis dans les différents modules d’enseignement professionnel, spécifique et général de ce baccalauréat sous la forme d’une action
professionnelle.
Celle-ci s’intègre dans le contexte territorial et le réseau partenarial propres
à l’identité culturelle de chaque établissement ; elle prend en compte les
opportunités locales.
Ce module offre ainsi aux établissements, par la diversité des actions professionnelles possibles, une marge d’autonomie importante.
L’action professionnelle retenue est en relation avec les situations professionnelles décrites dans le référentiel professionnel. Elle s’organise en groupes de
2 à 4 élèves et leur donne l’occasion de concevoir, de planifier, de réaliser une
action concrète répondant à des besoins identifiés des usagers du territoire
rural en collaboration avec des partenaires extérieurs.
Il est conseillé de la réaliser durant la deuxième année de formation pour que
les élèves puissent faire le choix des actions à entreprendre en liaison avec la
formation reçue et une meilleure connaissance des réalités professionnelles.
Les élèves disposent pour sa réalisation de 2 semaines prises sur les 14 à 16
semaines de stages, fractionnables selon l’appréciation de l’équipe pédagogique. Cette période de stage s’ajoute aux 79 heures/élève du module.
L’action professionnelle est évaluée dans l’épreuve E7.
La mise en œuvre du MP12.5 nécessite, pour l’équipe pédagogique, d’élaborer une démarche d’enseignement pluridisciplinaire en relation avec les
actions professionnelles envisagées des élèves. Il s’agit d’accompagner les
élèves, de leur permettre d’approfondir leurs connaissances dans les domaines théoriques ou techniques concernés par leur action, de faciliter leurs
relations avec les partenaires extérieurs, de développer les compétences
professionnelles requises.
Il est ainsi prévu 79 heures/élèves avec 79 heures/enseignants supplémentaires.
Un enseignement de français est recommandé dans l’objectif de faciliter l’adaptation du langage oral à des situations professionnelles particulières (interventions auprès de partenaires institutionnels, prise de parole, négociation…).
Il s’agit bien ici de communiquer pour agir.
OBJECTIF GÉNÉRAL - Concevoir et réaliser une action professionnelle en relation avec les situations décrites dans le référentiel professionnel.
CONTENUS
La lecture collective du référentiel professionnel et la
connaissance du territoire sont indispensables pour
repérer les actions pertinentes.
Les différents types d’actions en cohérence avec les
activités décrites dans le référentiel professionnel :
- actions liées au service de proximité
- actions liées au service à l’entreprise
- actions liées à l’animation des territoires (patrimoniales, culturelles, touristiques)
- actions liées à l’accueil, à l’information et à la
communication
- actions liées au service à la personne
Repérer les actions possibles
Proposer un projet d’action
Choisir une action en partenariat avec une
organisation extérieure
Déterminer les objectifs de l’action
L’organisation partenaire du projet professionnel :
organigramme, prestations, usagers, implantation et
environnement
Identifier les principales caractéristiques
de l’organisation choisie
Repérer les partenaires et personnels utiles à la réalisation de l’action envisagée
Enjeux sociaux
Place de la parole en situation professionnelle
Situer son ou ses interlocuteurs
- attitudes et comportements
- statut et rôle
On prend appui sur les acquis du MP2 (objectif 2).
On s’attache à développer des capacités d’expression
applicables aux 4 champs de l’action professionnelle.
Au-delà des situations formelles, opportunes (correspondance administrative et commerciale), on privilégie
la dimension relationnelle et humaine.
Il est possible de construire des scénarios de relation :
jeux de rôles et situations fictionnelles.
Acquérir des compétences langagières,
(discursives et relationnelles)
Il s’agit de se situer dans la tradition orale : oral et
citoyenneté ; rhétorique et art de la parole efficace. On
peut travailler à partir de documents écrits ou oraux qui
permettent une initiation aux genres formels : leur modélisation permet leur enseignement et leur intégration
dans des situations de communication.
Le choix d’une action peut être déterminé par de multiples facteurs liés à la structure des organismes partenaires, à leur environnement, aux usagers, aux opportunités
locales, aux manifestations saisonnières ou festives, aux
produits du terroir, aux particularités du territoire, aux
politiques environnementales et développement durable.
P – 77
CONTENUS
P – 78
Préparer ses interventions écrites et orales
Adapter son langage :
- faire savoir : définir, présenter, résumer
- faire comprendre : illustrer, élucider,
reformuler
- faire entendre : capter l’attention, susciter l’adhésion
Ici les caractéristiques de l’oral n’apparaissent pas en
termes d’opposition à l’écrit mais en termes de transfert
d’un domaine à l’autre. Préparer une intervention orale
et la présenter sans la lire par exemple…
Il est également nécessaire de réaliser un travail systématique
(mais vivant) d’enrichissement du vocabulaire : lexique spécifique pour chacun des quatre champs du module.
Voir aussi MP12.2 et 12.3.
Utiliser des supports adaptés
La démarche d’organisation de l’action a été vue dans le
cadre du MG4 des BEPA (objectif 3 : le projet d’utilité
sociale) ; il faudra ici en rappeler la méthode et l’adapter au contexte professionnel.
Conception d’une action
- ressources et contraintes
- partenaires, moyens
- programmation : étapes, calendrier
Exposer le projet à l’organisation partenaire pour validation
Mise en œuvre de l’action
Acquérir des connaissances relatives au
domaine dans lequel s’inscrit l’action
professionnelle
Réaliser l’action
Résoudre les difficultés
Travailler en équipe
Bilan et évaluation
- de la démarche
- de la pertinence par rapport à la structure et ses
usagers
- des techniques utilisées et leurs qualités
- des connaissances acquises
- prolongements possibles
- synthèse de l’action
Planifier la mise en œuvre
Dresser le bilan
Évaluer le travail et le fonctionnement du
groupe
Évaluer la qualité de la réalisation
Rendre compte aux partenaires professionnels
Compléter les connaissances acquises dans les différents modules par des connaissances et compétences
spécifiques à la mise en œuvre de l’action retenue. Cette
action doit intégrer des savoirs et savoir-faire acquis
dans l’ensemble des modules professionnels ; c’est sur
leur maîtrise que reposera la réussite de l’action ainsi
que sur ses qualités techniques, informatives, esthétiques, éducatives, citoyennes. Il est recommandé de
mettre en commun les différentes actions professionnelles menées par la classe et de mutualiser les savoirs et
savoir-faire acquis dans chaque groupe.
Le bilan et l’évaluation de l’action doivent se faire à
partir de documents réalisés par les élèves (fiches
techniques, comptes-rendus, documents divers) et par
des interventions orales à différents moments de la
conception et de la réalisation (négociation avec les
partenaires, réunions, exposés devant les professionnels, évaluation finale).
Référentiel d’évaluation
E–2
ÉVALUATION
Le baccalauréat professionnel est délivré au vu des résultats obtenus à un examen sanctionnant l’acquisition par les candidats des capacités, compétences, savoirs et savoir-faire constitutifs des unités prévues par le référentiel de certification
de chaque spécialité professionnelle du diplôme.
L’examen comporte 7 épreuves obligatoires. Certaines prennent en compte la formation en milieu professionnel. Chaque
épreuve obligatoire peut être organisée :
- en épreuves ponctuelles (EP)
- en épreuves constituées en contrôles en cours de formations (CCF)
- ou en épreuves prenant en compte les notes de CCF.
L’examen comporte également une épreuve facultative portant sur les enseignements facultatifs. Seuls seront pris en
compte les points au-dessus de 10.
STRUCTURE DE L’EXAMEN
Candidats de la voie scolaire dans un établissement
public ou privé sous contrat, CFA ou section
d’apprentissage habilité, formation professionnelle
continue dans un établissement habilité
Épreuves ponctuelles terminales
E1
Expression et monde contemporain
MG1
MG4
MG5
Coeff.
Nature
2
écrite
écrite
Autres candidats
Épreuves s’appuyant
sur des CCF
Coeff.
Forme
1
1
Coefficient
total
Candidats de la formation professionnelle
continue dans un
établissement public
habilité
4
CCF
Nature/coeff.
Durée
écrite
3
2 h 30
écrite
1
2 h 00
orale
1
0 h 15
E2
Langue vivante
MG2
-
-
1
1
CCF
E3
Éducation physique et sportive
-
-
1
1
CCF
1
E4
Mathématiques et sciences
MP1
MP3
1
1,5
écrite
orale (biologie)
3
CCF
0,5 (phys.chimie)
écrite
1
orale (biologie) 2
2 h 00
0 h 20
1,5
écrite
1
0,5
3
CCF
écrite
3 h 00
3
orale
s’appuyant
sur un écrit
0,5
3,5
orale
s’appuyant
sur un écrit
-
4,5
E5
E6
E7
Monde rural et services
MP2
MP12.1
Le milieu professionnel
MP4
Pratiques professionnelles
MP12.2 - MP12.3 - MP12.4 - MP12.5
Épreuve facultative
TOTAL
-
4,5
Points au-dessus de 10
10
CCF
3
orale s’appuyant
sur un écrit
0 h 30
3,5
orale
4,5
0 h 40
CCF
10
20
E–3
E–4
ÉPREUVE N° 1 : EXPRESSION, MONDE CONTEMPORAIN (coefficient 4)
Épreuve ponctuelle en deux parties
Première partie : Français (coefficient 2)
Modalités d’organisation
C’est une épreuve écrite d’une durée de 2 heures 30, évaluant les compétences attendues dans le MG1. Elle s’appuie sur
un ou deux textes de nature littéraire, n’excédant pas une cinquantaine de lignes. Elle comporte deux parties.
Lecture
Première question
a) si le texte s’y prête, observation et interprétation de sa morphologie, de sa typographie, de ses entours,
b) après première lecture du texte, identification d’un ou plusieurs éléments significatifs pouvant répondre aux
questions qui, quoi, où, quand…
Chaque partie de la question (a ou b) n’exclut pas l’autre mais peut ne pas être représentée.
Deuxième question
Identification du texte et de ses caractéristiques : genre, type, registre, tonalité.
Troisième question
Analyse de procédés d’écriture (syntaxe, lexique, organisation, style)
a) à partir d’indices fournis par l’énoncé, le candidat formule une interprétation,
b) à partir d’une affirmation fournie par l’énoncé, le candidat retrouve les indices convergents qui la justifient.
Les deux parties de la question seront toujours représentées.
Écriture
Le candidat choisit entre deux types de productions
a) un essai argumenté et structuré d’au moins trente lignes répondant à une problématique posée par le sujet,
b) ou un texte de fiction (réécriture sous forme de transposition, pastiche, adaptation, suite de texte, dialogue…) proposé par le sujet.
Le nombre de lignes ou autres consignes seront précisés selon la nature de la production attendue.
Évaluation
L’évaluation est réalisée par un enseignant de français à l’aide de la grille ci-après.
GRILLE D’ÉVALUATION
CAPACITÉS ÉVALUÉES
L ECTURE
Première question
- repérer un ou plusieurs éléments et formuler
une hypothèse de lecture
- identifier un ou plusieurs éléments significatifs
PRODUCTIONS ATTENDUES
BARÈME
Réponses courtes
et rédigées
- adéquation des éléments repérés
- pertinence du choix
- absence d’éléments parasites
2 points
Deuxième question
- reconnaître les caractéristiques dominantes
d’un texte pour l’identifier
Réponse
argumentée
- exactitude de l’identification
- adéquation des critères
- terminologie adaptée
4 points
Troisième question
- interpréter des indices donnés
Réponse adaptée
- logique de la réponse
- respect de la démarche
- qualité de la formulation
2 points
- confirmer une hypothèse de lecture
ÉCRITURE
CRITÈRES
Premier sujet au choix
- rédiger un texte argumenté
Deuxième sujet au choix
- rédiger un texte de fiction dans
le respect d’une consigne
Texte structuré d’au
moins trente lignes
- prise en compte de la question posée
- organisation du texte
- richesse de l’argumentation ou qualité
de la fiction
- correction de la syntaxe
- richesse du vocabulaire
2 points
10 points
Texte adapté à la
forme proposée
20 points
E–5
E–6
Deuxième partie : Histoire-Géographie (coefficient 1)
C’est une épreuve écrite d’une durée de 2 heures, qui évalue les compétences attendues dans le MG5.
Deux sujets au choix, portant sur les contenus de la classe terminale (objectifs 3 et 4) seront proposés aux candidats.
L’épreuve comporte deux parties.
La première partie de l’épreuve (12 points) s’appuie sur un ensemble de trois à cinq documents autour d’un thème historique ou/et géographique.
Ces documents, de nature variée (texte, carte, tableau statistique, courbe, schéma, image), doivent permettre au candidat à
travers une série de questions avec barème, de montrer ses capacités à :
- utiliser un vocabulaire spécifique
- caractériser et analyser un document historique ou/et géographique
- mettre en relation des informations relevées dans les supports proposés.
La deuxième partie (8 points) s’appuie sur un développement personnel qui, tout en reprenant les éléments du dossier, doit
mettre en valeur les connaissances du candidat. Cet exercice structuré (au minimum une vingtaine de lignes) permet d’évaluer les acquis, la capacité à réfléchir et à rédiger correctement.
Remarque : la réalisation éventuelle d’un exercice graphique ou cartographique implique que le candidat se munisse du
matériel nécessaire.
Chaque proposition de sujet est accompagnée d’indications de correction qui doivent permettre aux ateliers de travailler
sur une base commune. Dès lors que le nombre de points attribués à chaque question a été porté à la connaissance des candidats, le barème doit être impérativement respecté.
Épreuves en CCF (coefficient 1)
▼
L’épreuve n° 1 Expression, monde contemporain comporte des CCF pour évaluer les compétences attendues du MG4.
Ceux-ci sont globalement affectés du coefficient 1.
Les candidats non soumis au contrôle en cours de formation présentent l’épreuve ponctuelle affectée du coefficient 4.
ÉPREUVE N° 2 : LANGUE VIVANTE
Épreuve en CCF (coefficient 1)
▼
L’épreuve de langue vivante permet d’évaluer les compétences attendues dans le MG2. Elle est évaluée en CCF et affectée du coefficient 1.
Pour les candidats non-soumis au contrôle en cours de formation, une épreuve orale de 15 min avec 15 min de
préparation est définie de la façon suivante.
Elle prend appui sur un document visuel inconnu du candidat : photo, dessin, graphique, tableau, schéma, séquence vidéo
sans le son. Ce document pourra être complété par un texte court, en langue étrangère, entretenant avec le document visuel
un rapport d’illustration, de complémentarité, de nuanciation, d’explicitation, d’opposition.
Il sera demandé au candidat de décrire et de commenter le document visuel, de faire part des réactions qu’il suscite et de
réagir aux sollicitations de l’examinateur.
ÉPREUVE N° 3 : ÉDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE
Épreuve en CCF (coefficient 1)
▼
L’éducation physique et sportive (MG3) est évaluée en CCF et porte un coefficient 1.
Pour les candidats non-soumis au contrôle en cours de formation, l’épreuve est pratique et orale.
La partie pratique : performance et maîtrise d’exécution (15 points sur 20) porte sur deux activités physiques et sportives
de nature différente et choisies par le candidat dans une liste d’activités établie chaque année scolaire par la Direction régionale de l’Agriculture et de la Forêt, en fonction des pratiques et des installations sportives des établissements de la région.
La partie orale (5 points sur 20) porte sur la vérification des connaissances liées à l’activité évaluée (règlement, règles
d’action dans l’activité, notion de sécurité, de prévention des accidents) et sur les savoirs d’accompagnement, en particulier en biologie.
Les élèves dispensés de pratique d’éducation physique ne subiront pas d’épreuve.
E–7
E–8
ÉPREUVE N° 4 : MATHÉMATIQUES ET SCIENCES (coefficient 3)
Épreuve ponctuelle en deux parties (coefficient 2,5)
Objectifs et nature
Cette épreuve évalue les compétences attendues en mathématiques dans le MP1 et en biologie-écologie dans le MP3. Cette
épreuve est affectée du coefficient 3.
Cette épreuve comporte deux parties :
Première partie : Mathématiques. Cette épreuve est un écrit de 2 heures portant sur au moins 3 des 4 parties du programme de mathématiques du MP1 “Mathématiques et traitements de données”. Elle vise en priorité les activités
numériques et d’analyse. Les activités statistiques doivent être évaluées. Dans la mesure du possible, les situations issues
d’autres disciplines techniques ou scientifiques serviront de support au développement d’une problématique. L’utilisation
et l’interprétation de documents techniques ou économiques comportant éventuellement des graphiques sera valorisée.
Seconde partie : Biologie-Écologie. Cette épreuve orale d’une durée de 20 minutes porte sur le programme de biologieécologie du MP3. L’interrogation orale se déroule en deux phases de même durée et de même coefficient.
- La première partie d’une durée de 10 minutes consiste en un exposé du candidat, suivi éventuellement de questions complémentaires. L’exposé et les questions portent sur un sujet tiré au sort se rapportant en priorité à l’objectif 2 du module
mais aussi à des notions traitées dans les objectifs 1 et 3. Le sujet doit avoir une portée suffisamment large ; il s’appuie
sur un ou des documents à exploiter, servant de support pour la réflexion du candidat. Le candidat dispose de 20 minutes de préparation.
- La deuxième partie d’une durée de 10 minutes se déroule sous la forme d’un entretien portant sur les thèmes développés
et les activités réalisées (sorties, exposés, TP…) par le candidat. Cet entretien a pour but de vérifier qu’il est sensibilisé
au fonctionnement, aux enjeux et aux contraintes liés aux espaces du territoire rural et qu’il est bien préparé à une approche raisonnée de ses interventions dans le service aux personnes.
Épreuve en CCF (coefficient 0,5)
▼
L’épreuve E4 comporte des CCF cherchant à évaluer les compétences attendues dans le programme de physique-chimie
du MP3. Ceux-ci sont globalement affectés du coefficient 0,5.
Les candidats non-soumis au CCF présentent l’épreuve ponctuelle terminale affectée du coefficient 3.
ÉPREUVE N° 5 : MONDE RURAL (coefficient 3)
Épreuve ponctuelle en deux parties (coefficient 1,5)
Objectifs et nature
Cette épreuve évalue les compétences attendues dans le MP2 “Territoires ruraux, attentes sociales et services” et dans le
MP12.1 “Les services en milieu rural et les besoins des usagers”.
Cette épreuve est un écrit de 3 heures qui prend la forme d’une étude de cas.
À partir d’une situation concrète construite à l’aide de données réelles simplifiées (économiques, familiales, sociales,
historiques, géographiques et culturelles), le candidat doit montrer qu’il est capable d’analyser la situation proposée,
d’apporter des réponses adaptées et de produire une réflexion argumentée.
Les documents présentant la situation support doivent être en nombre suffisant pour permettre une prise de connaissance
n’excédant pas 30 minutes.
L’évaluation s’effectue à partir d’une grille critériée jointe au sujet. Elle est assurée par les enseignants des disciplines :
économie familiale et sociale, histoire-géographie, éducation socioculturelle.
▼
L’épreuve E5 comporte des CCF cherchant à évaluer les compétences attendues dans le MP2 (affectée du coefficient 1) et
le MP12.1 (affectées du coefficient 0,5).
Les candidats non-soumis au CCF présentent l’épreuve ponctuelle terminale affectée du coefficient 3.
E–9
E – 10
ÉPREUVE N° 6 : LE MILIEU PROFESSIONNEL (coefficient 3,5)
Épreuve ponctuelle terminale (coefficient 3)
Objectifs et nature
Cette épreuve permet au candidat de valoriser l’expérience acquise pendant les périodes de formation en milieu professionnel. Elle vérifie que le candidat est capable de situer l’organisation support du stage principal dans les environnements
naturels, culturels, sociaux, économiques, politiques, sociétaux, commerciaux, réglementaires…
Le candidat doit aussi montrer sa capacité à analyser l’activité (ou une activité) de l’organisation d’accueil, à en dégager
des atouts et des contraintes internes ainsi que des menaces et des opportunités externes. Des éléments de diagnostic de
l’activité étudiée seront proposés.
Cette épreuve a pour objectif l’évaluation des compétences définies dans le MP4 “Les organisations de services dans leur
environnement”. L’évaluation de ces compétences prendra appui sur les pratiques professionnelles acquises dans les organisations et les services en milieu rural en relation avec les besoins des usagers.
Définition
C’est une épreuve de synthèse, écrite et orale qui s’appuie sur l’expérience du candidat dans l’organisation où il a effectué
son stage principal ou a été apprenti. Le candidat, dans un document écrit, rend compte des caractéristiques et du fonctionnement de cette organisation et la situe dans ses environnements particuliers. Il analyse une activité significative de
l’organisation et en propose des éléments de diagnostic.
- Exposé oral : le candidat dispose de 15 minutes pour présenter au jury les points essentiels du document relatif au stage
principal qu’il a rédigé.
- Entretien avec le jury : un entretien de 15 minutes porte sur l’exposé précédent et sur le document écrit.
Évaluation
Le jury est composé d’un enseignant en économie intervenant dans le module, qui aura corrigé le document écrit, et d’un
professionnel ou d’un enseignant d’une des disciplines techniques (EFS, secrétariat, bureautique…).
▼
L’épreuve E6 comporte des CCF relatifs aux fiches d’activités ou au guide des compétences professionnelles. Ceux-ci sont
globalement affectés du coefficient 0,5.
Les candidats non-soumis au CCF présentent l’épreuve ponctuelle terminale affectée du coefficient 3,5.
ÉPREUVE N° 7 : PRATIQUES PROFESSIONNELLES (coefficient 4,5)
Objectifs et nature
▼
Cette épreuve professionnelle a pour objectif de vérifier que le candidat sait organiser, exécuter, évaluer les opérations
nécessaires aux services en milieu rural.
Elle évalue les compétences attendues dans les MP12.2 “Outils informatiques”, MP12.3 “Pratiques professionnelles dans
les organisations de services”, MP12.4 “Langue vivante appliquée” et MP12.5 “Actions professionnelles au service du
développement local”.
Elle prend la forme de contrôles en cours de formation.
Les candidats non-soumis au CCF présentent une épreuve ponctuelle terminale affectée du coefficient 4,5.
Épreuve ponctuelle terminale (coefficient 4,5)
Modalité d’organisation
L’épreuve E7 est une épreuve orale d’une durée de 40 minutes auxquelles s’ajoutent 20 minutes de préparation.
Elle se déroule en deux parties :
Première partie : à partir d’une question tirée au sort, le candidat dispose de 20 minutes de préparation puis est interrogé
sur les compétences attendues dans au moins deux des objectifs du MP12.3.
Deuxième partie : elle concerne les MP12.2 et MP12.5. Le candidat présente oralement une action professionnelle correspondant à une des situations évoquées dans le référentiel professionnel. Il doit, pour cela, utiliser un support élaboré au
préalable à l’aide d’outils informatiques présentés dans le MP12.2.
Évaluation
Elle est réalisée par un enseignant de STES accompagné, le cas échéant, d’un enseignant intervenant dans le MP12.2.
E – 11
CNPR
Référentiel édité par le CNPR
Centre National de Promotion Rurale
Ministère de l’Agriculture et de la Pêche
BP 100 - 63370 Lempdes
Prix :
6,10 € l’exemplaire

services en milieu rural - Etablissement Public d`Enseignement

Transcription

Documents pareils

BAC PRO SMR - Ensemble Scolaire Saint-Père

Je veux Voir Mioussov !!!

Maison Familiale Rurale « Petite Camargue » LIEUX POTENTIELS

Partenariat entre Foyer Rural de Sérignan et Décathlon Béziers

Bac pro SMR_janv10 - lycee agricole des hautes

Avril 2015 - Foyer Rural d`Arbas

EIE1011 Programme PAC.indd

impost turistic

BAC PRO SMR

ITV Vorarlberg