dossier AUTONOMIE

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dossier AUTONOMIE
AUTONOMIE : LA DEFAITE !
Catherine Hargeaves – Les 7 sœurs
DU 22 AU 24 ET DU 27 AU 31 OCTOBRE 2014 à 19H30
Théâtre de l'Elysée – 14 rue Basse-Combalot – 69007 Lyon
Avec le soutien de : l'Hostellerie de Pontempeyrat, le théâtre de l'Elysée, Studio théâtre d'Alfortville,
théâtre Théo Argence, maquette groupe des 20 Îles-de-France, Région Rhône-Alpes, ville de Lyon,
FIACRE Rhône-Alpes.
L'autonomiste argentin, Buenos Aires, octobre 2012 :
"L'Autonomie, ce n'est pas juste la liberté de mouvement, il y a bien-sûr
beaucoup plus de choses. Il y a aussi l'idée d"une maîtrise de soi. Comme si un
corps en chute libre pouvait se muter à volonté dans toutes les formes qu'il
désirait. Et là, une question incontournable: pourquoi ne partagerait-on pas
cette incroyable sensation de liberté et de maîtrise? L'autonomie ne pourraitelle pas exister en lien avec les autres? Et voilà précisément comment le sujet
devient collectif donc politique. Et c'est là que mes ennuis ont commencé... »
Autonomie : la défaite !
« FAIM FURIEUSE »
Une femme se met en tête de parcourir le monde afin d'éprouver ce qu'elle a lu. Cette quête va la plonger dans des situations de plus en plus absurdes, elle ira de défaite en défaite et au final, elle l'aura bien cherché... elle finira par trouver quelque chose qui s'appelle : «Autonomie»... Ignorant la défaite, deux comédiens, Estelle Clément Bealem et Raphaël Defour, un musicien, Louis Dulac, un éclairagiste, Fabrice Guilbert et un vidéaste, Benjamin Nesme, vont, le temps d'une représentation, s'attacher à recréer cette épopée. Ils pensent que les indices d' « Autonomie » sont parsemés à travers le monde, le temps, la littérature et la nature toute puissante. Tâcherons de la réalité, ils sont allés voir par eux‐mêmes, ont récupéré ces indices, et mêlant réalité et fiction, se basant sur l'hétérogénéité et ayant pour lieu, le mouvement même, ils sont absolument persuadés qu'ils peuvent vous faire faire le même voyage.
« Celui qui sait parler de la liberté comme il en parle est moins vaincu que quiconque. »
André Breton à propos de La Défaite de Pierre Minet Photo de répétition
ORIGINES
Suite à mes derniers spectacles, je me suis interrogée sur les différences et ressemblances qui existent entre les vies des poètes et leurs œuvres, entre la théorie et la pratique, entre les choses vécues et leur expression. Cette réflexion m'a amenée à prendre la route plus d'une fois et entreprendre des voyages trouvant leur source dans la littérature. C'est une "faim furieuse" qui me motivait, un besoin de "réalité crue", celle qui est à la base des œuvres des poètes et celle que nous retrouvons après leur lecture.
Impossible de rapporter cette "réalité crue" sur un plateau mais j'ai vu se dessiner peu à peu un territoire que je ne trouve sur aucune carte. Ce territoire je lui donne le nom d'Autonomie parce que c'est une terre de liberté où l'on est sans cesse confronté à ses incapacités, où la défaite omniprésente fait que l'on doit sans cesse tout recommencer et recréer ses propres lois. C'est une terre sans frontières qui a le mouvement même pour lieu, c'est une terre du vécu, une terre politique, une terre où l'identité ne peut qu'être multiple, une terre du duende où peuvent se côtoyer un activiste argentin et une comédienne échappée d'un film français des années 70, où les images deviennent des personnes, l'on peut se retrouver sans transition dans la tourbe écossaise puis dans une capitale européenne, où Roberto Bolano peut discuter avec Samuel Taylor Coleridge.
Le théâtre, éphémère et insaisissable par nature, où la technique côtoie la chair, semble être le lieu idéal pour donner une réalité physique à ce territoire dont le monde moderne nous parle de plus en plus. Nous vous proposons, le temps du spectacle, spectateurs comme acteurs, de rentrer en Autonomie. Photo de répétitions
CATHERINE HARGREAVES
Catherine Hargreaves est à la fois anglaise et française. Elle est metteure en scène, comédienne, traductrice et pédagogue. Après des études littéraires et une formation à l’ENSATT et à l’école du Théâtre National de Chaillot, elle co‐dirige aujourd’hui la compagnie les 7 sœurs avec Laure Giappiconi
Après avoir été assistante à la mise en scène pour Christian Schiaretti sur Père de Strindberg au TNP, puis pour Dieter Dorn sur l’opéra L’Upupa de Henze à l’Opéra National de Lyon, elle crée, en 2008, pour la première fois en France, Un Grand Nombre de Caryl Churchill au théâtre Les Ateliers à Lyon.
En 2010, elle traduit et met en scène deux pièces d’Anthony Neilson : Le Monde Merveilleux de Dissocia au théâtre des Célestins et Réalisme au théâtre de l’Elysée. Pour sa traduction du Monde Merveilleux de Dissocia, elle reçoit l’aide à la création du CNT ainsi que celle de la Maison Antoine Vitez et effectue une résidence de recherche au CNECS‐la Chartreuse en compagnie de l’auteur et de son équipe. L'écriture d'Anthony Neilson lui permet de travailler l'experiential theatre qui cherche à donner à vivre au spectateur plutôt qu'à donner à voir, le spectateur grâce à son imaginaire y est également auteur de la représentation.
En 2011, elle écrit et crée Dead Woman Laughing basée sur une nouvelle de David Foster Wallace et des essais de Zadie Smith. Elle y explore le rapport à la mort et l'absurde de la vie.
En 2012, elle est metteure en scène associé au Théâtre Théo Argence. Après une traversée de l'Atlantique en cargo, une résidence en Argentine, une résidence au CCN‐Maguy Marin à Rillieux‐la‐Pape et une résidence à la Chartreuse, elle met en scène deux spectacles basés sur La ballade du Vieux Marin de Coleridge au Théâtre de la Croix‐Rousse puis au Théâtre Théo‐Argence.
Depuis deux ans, voulant explorer de nouvelles directions, elle effectue plusieurs laboratoires de recherche et résidence à l'étranger (Studio théâtre d'Alfortville, Pontempeyrat, Lake district en Angleterre...) pour écrire un nouveau spectacle: Autonomie: la défaite! qui sera créé en octobre 2014.
Elle travaille régulièrement en milieu psychiatrique et mène des projets accueillis aux Subsistances dans le cadre de La Ferme du Vinatier. Elle mène également des ateliers en milieu carcéral et auprès d'adultes trisomiques. Enfin depuis 2012, elle enseigne régulièrement à l'ENSATT.
Membre de la Maison Antoine Vitez, elle a traduit des pièces de Steven Berkoff, Sophie Treadwell, Mark Ravenhill et Anthony Neilson. Sa dernière traduction est publiée aux Solitaires Intempestifs.
En tant que comédienne, elle a joué dans des mises en scène de Bruno Boëglin, David Mambouch, Cyril Cotinaut, Baptiste Kubich, Gilles Chavassieux, Myriam Boudenia et Jacques Albert Canques ainsi que dans plusieurs téléfilms.
ECHOS DE LA PRESSE
"Tous prennent un plaisir communicatif à brouiller les pistes entre le théâtre et la vie...Grâce à la curiosité, au talent et à l'ambition de Catherine Hargreaves, nous découvrons donc un nouveau représentant du théâtre anglais."
France Culture
« Le choix d’une mise en scène bruyante et exubérante fonctionne à merveille (...) On rit souvent, parfois jusqu’aux larmes grâce à une distribution où personne ne démérite. » Le petit Bulletin « Dissocia revisite le théâtre à la façon des Monty Python et du burlesque britannique. Absurde garanti. » Libélyon « Mis en scène par Catherine Hargreaves avec une troupe de jeunes acteurs toniques et insolents, cela donne des scènes surréalistes qui s’enchaînent à toute allure. »
La théâtrothèque « Cette pièce interroge la périlleuse question de la maladie mentale et réussit l’exploit de traiter du sujet avec un ton décalé, ludique et souvent hilarant. La teneur du texte associée à la qualité du jeu des comédiens fait du Monde merveilleux de Dissocia un objet théâtral tout à fait remarquable. Cette mise en scène nous montre que le talent et l’inventivité de Catherine Hargreaves ne sont plus à prouver. » Les trois coups « La Ballade du vieux marin est un spectacle inattendu, original, inégal et déconcertant, basé sur un poème de Samuel Taylor Coleridge. Un acte théâtral fort et risqué. Catherine Hargreaves assume ainsi pleinement son spectacle, et son désir d’essayer d’autres voies, plus inconfortables et risquées que celles empruntées auparavant et qui lui avaient assuré une certaine reconnaissance »
Le petit Bulletin
AUTONOMIE : LA DEFAITE !
Mise en scène : Catherine Hargreaves
Regard extérieur : Nicole Mersey
Avec Estelle Clément-Béalem et Raphaël Defour
Création Vidéo : Benjamin Nesme
Création lumière & régie : Fabrice Guilbert
Compositeur et musicien : Louis Dulac
Administration : Nicolas LIGEON
Production : les 7 sœurs
Avec le soutien de : l'Hostellerie de Pontempeyrat, le théâtre de l'Elysée, Studio théâtre d'Alfortville,
théâtre Théo Argence, maquette groupe des 20 îles de France, Région Rhône-Alpes, ville de Lyon,
FIACRE Rhône-Alpes.