Laurent Porcheret - MCF de géographie Université de Paris

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Université de Paris‐Sorbonne – ESPE de Paris
Le commentaire de documents en géographie au CAPES d’Histoire‐Géographie
Epreuve écrite d’admissibilité
CAPES 2016‐2017
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Laurent Porcheret – Maître de conférences en géographie Université de Paris‐Sorbonne ‐ ESPE de Paris
Site Internet : http://www.laurent‐porcheret.fr
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Les épreuves écrites d’admissibilité au CAPES d’histoire‐
géographie :
Arrêté du 19 avril 2013 et mise en place lors du CAPES 2013/2014
• Une composition en histoire ou en géographie
• Un commentaire de documents en histoire ou en géographie
Lorsque la composition porte sur l’histoire, le commentaire de documents porte obligatoirement sur la géographie (et inversement).
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Dans les deux cas, la durée est de cinq heures et le coefficient de 1 pour chaque épreuve.
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Le choix du sujet pour le commentaire de documents en géographie
Le thème est choisi dans les 3 questions au programme du concours, soit :
– L’Union indienne
– La France des marges
– Géographie de mers et des océans
Les géographes ont une prédilection pour les sujets croisés à l’écrit : un sur trois depuis 25 ans au CAPES !
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Les thèmes qui correspondent à des parties de programmes du Secondaire ont vocation à être privilégiés par le jury, en raison de la seconde partie de l’épreuve qui correspond à une transposition didactique. Pour autant, le sujet peut ne pas correspondre à un libellé de programme de l’enseignement secondaire…
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Exemples de thèmes possibles Pour La France : mutations des systèmes productifs :
Les espaces de l’agriculture intensive en France
– Activités et organisation de l’espace dans les montagnes françaises
– Les grands estuaires français, des espaces productifs dynamiques ? (sujet en partie croisé) – Les espaces de la pêche en France (sujet croisé)
– Les zones industrialo‐portuaires : un modèle dépassé ?
– Tourisme et organisation de l’espace en France
– Energies et industries dans la vallée du Rhône
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– Les mutations des systèmes productifs industriels en France
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Exemples de thèmes possibles
Les sujets peuvent être larges ou plus restreints d’un point de vue thématique ou spatial !
Pour la géographie des mers et océans :
– Les conflits maritimes dans le monde – Les conflits maritimes en mer de Chine
– Les détroits, espaces stratégiques
– La pêche industrielle dans le Monde
– Les îles et la mer
– Grands ports et organisation de l’espace dans le Monde
– L’océan Indien
– L’aquaculture dans le Monde
– Les marines de guerre
– Les marais maritimes dans le Monde
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– Flux maritimes et organisation de l’espace dans le Monde
Attention à ne pas privilégier une question au programme ou à en délaisser une autre sous prétexte qu’elle est déjà tombée l’année précédente !
L’expérience montre qu’une question au programme peut tomber deux années successives !
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Les modalités de l’épreuve
L’épreuve comprend deux parties :
– La première partie, appelée « Analyse critique », est un commentaire de documents scientifique, réalisé selon les règles universitaires habituelles.
– La seconde partie, appelée « exploitation adaptée à un niveau donné », est une transposition didactique partielle ou totale de la première partie (scientifique) dans l’enseignement secondaire.
Durée : 5 heures – Chaque candidat gère son temps comme il l’entend, sachant que l’exploitation adaptée est facilitée par l’analyse critique préalablement réalisée.
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Chaque partie est notée sur 10 points, donc aussi importantes !
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Première partie de l'épreuve : L’analyse critique
C’est un commentaire de documents scientifique :
• La première partie du sujet associe un intitulé et un corpus documentaire.
• Le thème est indiqué par l’intitulé du sujet. Sa bonne compréhension est donc essentielle pour la réussite de l’épreuve. Tous les termes du sujet et l’aire concernée doivent être bien définis, permettant ainsi une reformulation du sujet et sa pleine appropriation par le candidat.
• Les contours du sujet (thèmes, espaces concernés et échelles) sont aussi délimités par les thématiques abordées dans les documents.
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• Les documents doivent être analysés seulement dans le cadre imposé par l’intitulé. Certains aspects doivent donc être délaissés car ne rentrant pas dans le sujet.
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L’analyse critique suite
• L’analyse critique revient à décrire et expliquer les différents documents, non pas un par un, mais en fonction des sous‐thèmes abordés. Ils doivent donc être confrontés entre eux. Certains sont complémentaires, d’autres en partie antagonistes. • Les documents peuvent aussi être liés par des liens de causalité : certains en expliquant d’autres. • L’étudiant va dans un second temps chercher dans ses connaissances pour expliquer les faits abordés dans les documents et les mettre en perspective, par rapport au sujet posé et aux U
débats qui animent la géographie.
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Les types de documents rencontrés :
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• Des textes (extraits d'articles ou d'ouvrages scientifiques, à valeur épistémologique ou non, articles de presse, etc…)
• Les photographies aériennes et images satellitaires (ex : Google Earth)
• Les cartes (ex : cartes topographiques de l'IGN, cartes marines du SHOM, etc…)
• Les photographies de paysages (ex : photographie oblique)
• Les tableaux statistiques et les graphiques (ex : FAO, INSEE, etc…)
• Etc… Les géographes sont ouverts à tous types de documents (ex : Publicités, dessins humoristiques, etc…)
Attention, en cas d’absence de texte proprement épistémologique, les candidats ne doivent pas pour autant occulter complètement cette question. Il y a bien souvent des aspects épistémologiques qui transparaissent dans la plupart des documents !
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Quelle méthode pratique suivre ? (A suivre dans l’ordre) 1 – Prendre du temps pour analyser l’intitulé du sujet :
– Bien définir tous les termes du sujet, un par un, puis ensemble
– Repérer les singuliers et les pluriels, les mots de liaison éventuels, la ponctuation…
– Délimiter l’aire ou les aires concernées par le sujet
– S’interroger sur les différentes échelles mises en jeu par la sujet
 Etre capable de reformuler le sujet avec ses mots, bien le comprendre, se l’approprier pleinement ! En clair, comprendre où veulent « m’emmener » les membres du jury ?
2 – Examiner rapidement tous les documents pour identifier :
• Les thèmes abordés
• Les espaces concernés • Les objets et concepts géographiques utilisés • Les échelles d’analyse U
 Etre capable d’affiner le sujet préalablement défini et s’interroger sur les questions que soulève le sujet.
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3 – Elaborer une problématique
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‐ Une problématique est une question centrale qui résume un ensemble de questions soulevées par le sujet : problématiser un sujet consiste donc à rassembler diverses questions autour d'une ou deux questions centrales. Attention, il ne s'agit pas d'une simple reformulation interrogative du sujet !
‐ Elle doit couvrir tous les aspects et tout les champs du sujet. En clair, la problématique ne doit pas être :
‐ trop fermée (et donc trop restrictive), ce qui exclurait certains aspects essentiels du sujet
‐ trop large, car sans intérêt
‐ En fait, tout sujet peut être conçu comme une interrogation et une invitation à la discussion.
‐ La problématique constitue la poutre maîtresse de la conduite de la démonstration. On peut la concevoir comme un fil conducteur pour la démonstration, un angle d'attaque pour résoudre le sujet proposé.
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La problématique doit :
‐ Correspondre à un questionnement central soulevé par le sujet
‐ Servir de fil conducteur pour votre raisonnement
‐ Montrer l’intérêt et les enjeux du sujet, par rapport au discours géographique. En bref, une problématique qui donne du sens au sujet !
‐ Doit respecter à la fois les thématiques définies et délimitées par le sujet et les documents
‐ Etre centrée sur l’espace, son organisation, c’est‐à‐dire géographique !
 L'objectif est de problématiser de façon intelligente les sujets les plus simples et les plus larges et de clarifier les sujets les plus difficiles.
 Cela montre que vous avez des connaissances et que vous avez compris le sujet dès l’introduction pour le correcteur !!!
 Pouvoir répondre à cette problématique en conclusion, donc une problématique simple, clairement exprimée, à votre portée…
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4 – Faire un plan
– Qui permette de répondre à la problématique et de suivre votre raisonnement
– Qui permette d'inclure tous les thèmes abordés par les documents de façon logique
– Qui mette en évidence les éléments d'organisation de l'espace concernant le sujet à toutes les échelles d’analyses présentes dans les documents
– Organisé en 2 ou 3 parties et 2 ou 3 sous‐parties par parties – Qui soit thématique, scalaire ou les deux en même temps, plus rarement de type explication‐description‐synthèse pour ce type d'épreuve, mais jamais chronologique !
– Le plan chronologique est à prohiber !!!!
 En bref, un plan clair, logique et équilibré
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Quelques grands types de plan en géographie :
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Plan analytique (Description, explication, typologie/conséquences) :
I – Description
II – Explication
III – Typologie d'objets
Etablir au préalable en Ou
début de troisième partie les III – Typologie régionale critères de la typologie
(divisions régionales)
Ou
III – Conséquences spatiales (impacts spatiaux, territoriaux et environnementaux)
Problèmes : ‐ Pas toujours facile de séparer ce qui est du domaine de la description de l’explication dans une géographie qui se veut systémique
‐ Trop peu d’étudiants savent faire une typologie (dixit les rapports du jury) ….
 Typologie à éviter pour un commentaire de documents (sauf si les documents vont dans ce sens… c’est rare…)
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Plan thématique :
I – Thème 1
A – Description
B – Explication
II – Thème 2
III – Thème 3
A – Sous‐thème 1.1
ou
B – Sous‐thème 1.2
Problèmes : Risque du plan à tiroirs avec des parties mal articulées entre elles…
 Ce genre de plan est à privilégier pour des commentaires de documents
Plan dialectique :
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I – Thèse
II – Antithèse
III – Synthèse
A éviter en commentaire de documents !
Et à éviter en dissertation aussi !
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Plan scalaire :
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I – Petite échelle (Ex : Continent)
II – Moyenne échelle (Ex : Pays ou région)
III – Grande échelle (Ex : local = aménagements)
 Possibilité de faire des regroupements d’échelles
= Démarche profondément géographique, mais qui ne sied pas à tous les sujets Problèmes :
 Risque de redondance lorsque des processus spatiaux se reproduisent à différentes échelles
 Souvent, manque criant de connaissances sur l’échelle locale par les étudiants => ce plan les met en exergue !!!!
 Ce genre de plan est à privilégier pour des commentaires de documents si des documents valorisent différents échelons  On peut aussi marier plans thématiques (parties) et scalaires (sous‐parties) ou l’inverse.
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5 – Analyser chaque document de manière approfondie au brouillon en :
– Identifiant la source et le type de document
– Les décrivant dans un premier temps (thèmes, faits, objets géographiques, processus, concepts, espaces, échelles, etc…)
– Puis en les expliquant (avec vos connaissances et/ou éventuellement par d’autres documents présents dans le corpus)
– S’interrogeant sur leur pertinence, leur limite, leur importance, leur place par rapport :
• au document lui‐même
• au sujet posé
• aux autres documents
 Quelles organisations de l'espace mettent‐ils en évidence ? A quelles échelles d’analyse ? Qu’apportent‐ils au sujet ? En quoi permettent‐ils de répondre à la problématique choisie ?
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6 – Rédiger la première partie de l'épreuve
• La quantité ne fait pas la qualité !
• Une écriture lisible : mettez‐vous un instant à la place du correcteur de CAPES qui corrige 200 copies en quelques semaines !
• Chaque partie est clairement séparée de la suivante (sauter 3 lignes par exemple)
• Idem pour les sous‐parties (sauter une ligne)
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• Titres pour les parties ? A éviter d’après le dernier rapport du jury !
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L'introduction de la 1ère partie comprend les éléments suivants :
– L'entame du sujet (faire court !) avec une référence culturelle ou d’actualité
– L’analyse du sujet qui passe notamment par la définitions de tous les termes du sujet et éventuellement en discutant ces définitions si des problèmes se posent : indispensable !
– La délimitation spatiale du sujet et les échelons d'analyse : indispensable !
– Le contexte épistémologique dans lequel s’inscrit ce dossier – La présentation rapide des documents (par thème, type, et source) : en quelques lignes et en regroupant les documents par thèmes et par échelons : cela montre que vous avez compris la logique du corpus !
– Les questions que soulève le sujet
– La problématique
– L'annonce du plan
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Introduction de la 1ère partie (suite) :
 Pas de fioritures, de la rigueur, ne pas déflorer le sujet !
 L'introduction, bien que significative, ne doit comporter que les éléments listés ci‐dessus. Elle n'est vraiment longue que si il y a un problème définitionnel ou épistémologique dans l'intitulé du sujet !
Le développement de la 1ère partie est :
• Démonstratif : il s'appuie sur des faits, des processus et des exemples précis tirés des documents (qu’il faut citer) • Structuré en parties, sous‐parties et paragraphes
• Accompagné de transitions et de conclusions partielles
La conclusion de la 1ère partie comprend les éléments suivants :
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• Un bref résumé des éléments les plus importants du raisonnement
• Et surtout, la réponse à la problématique annoncée en introduction
• Eventuellement, une critique "voilée" du corpus documentaire
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Les différences entre introduction et conclusion :
Général
Introduction
Conclusion
Particulier
Amorce
Analyse du sujet et des documents
(définitions, espaces, échelles et limites)
Problématique
Annonce
du plan
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Particulier
Reprise des étapes du raisonnement
Réponse claire à la problématique
Élargissement
Général
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Deuxième partie de l'épreuve :
L'exploitation adaptée à un niveau donné
C’est une transposition didactique partielle ou totale du commentaire de documents scientifique préalablement rédigé. Cette seconde partie est une proposition d’exploitation du contenu scientifique (partie 1) adaptée à un niveau donné. La philosophie de cette nouvelle épreuve est donc d'évaluer "l’intelligence didactique du candidat dans l’adaptation des savoirs à un public scolaire", c'est‐
à‐dire la capacité de l'étudiant à proposer une adaptation d'un savoir scientifique et d'en faire un « support » didactique (transmission à une classe d'élèves).
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Cette deuxième partie s’inscrit dans une volonté de professionnaliser le concours !
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Cette seconde partie comprend en géographie quatre parties distinctes et courtes qui se succèdent dans cet ordre (environ 3‐4 pages) :
‐ Le choix du niveau de classe et la partie de programme concernée
‐ Les principales notions en lien avec l’exploitation pédagogique
‐ Les thèmes à traiter dans l’esprit du programme
‐ Une production graphique qui se substitue à la trace écrite
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Le choix du thème étudié et d'un niveau de classe donné :
• Ils sont déterminés par le candidat qui peut s'appuyer sur un éventuel extrait des programmes mis à disposition en annexe dans le sujet.
• Le thème devra être inséré au sein d'une séquence d'enseignement. • Il peut constituer un "rétrécissement" thématique et/ou spatial par rapport à la première partie. Si aucun thème de la partie 1 ne se trouve dans les programmes du secondaire en vigueur, le candidat est amené à choisir un niveau possible (compatible…)
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Le choix du thème étudié et d'un niveau de classe donné (suite) :
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= Ce choix justifié et argumenté fait office de transition/introduction (entre ½ page) entre le commentaire de documents scientifique (partie 1) et l'exploitation adaptée (partie 2). Il comprend aussi les objectifs et la problématique de cette partie de cours.
L'objectif est d'insérer le thème étudié ( ou plutôt une partie) dans le programme de géographie à un niveau donné de collège ou de lycée. Ce choix, argumenté et justifié d'un point de vue didactique, s'appuie sur une bonne connaissance des programmes du Secondaire.
Attention : Si il y a un extrait de programme dans le sujet, mieux vaut opter pour ce choix proposé par le jury… Même si ce n’est pas une obligation… ou être vraiment sûr de soi…
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Les notions (principales et secondaires) :
‐Prendre en compte les attendus du programme et donc le niveau de classe
‐Prendre en compte le déroulé du programme (ce qui a été fait avant)
‐Les définir en prenant en compte le niveau de classe
‐Les articuler avec les thèmes à traiter pour répondre au programme
‐Environ ½ page à 1 page
Les thèmes à traiter :
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‐Les grands thèmes en lien avec le programme (à développer en quelques phrases)
‐Comment (Horaire, plan et déroulé du cours, cours dialogué, en lien avec les documents, etc.) ?
‐ Choix (en fonction des thèmes et du niveau de classe) et utilisation des documents
‐ Les compétences (savoir‐faire) mises en œuvre ‐Mais pas de trace écrite !
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La production graphique
• Cela peut être un croquis (le plus souvent) ou un schéma (certaines lettres de cadrage parlent de "production graphique", d'autres de "croquis"…) : c'est l'intitulé du sujet qui le précisera ou pas…
• Il ne s’agit pas d’une production attendue des élèves, mais de celle du professeur, donc de niveau universitaire !
• Le thème du croquis peut être au choix :
‐ Une idée forte du cours
‐ Un exemple tiré des documents, utilisé dans l'écrit de synthèse
‐ Une synthèse des éléments les plus importants du thème étudié (habituel croquis de synthèse). Là encore, c'est l'intitulé du sujet qui précise ou pas…
• Les objectifs pédagogiques du croquis doivent clairement explicités
•Tous les éléments du croquis doivent être discutés et mis en relation avec les thèmes du cours proposé (thèmes, variables visuelles)
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La production graphique
• La "production graphique" constitue à la fois une part de la trace écrite et un savoir‐faire. • Un commentaire didactique de quelques lignes est attendu sur l’utilisation de ce croquis en classe (production, insertion, commentaire, etc…) !
• La taille du croquis fait entre ½ et 1 page, légende non comprise (voir cours de méthodologie au croquis aux concours d’enseignement)
= Substitut à la trace écrite pour la partie 2 du commentaire
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Au final, ces éléments de l'écrit de synthèse (niveau de classe, programme, notions, thèmes, savoir‐faire et production graphique) doivent être justifiés, explicités et commentés d'un point de vue didactique, en lien avec les programmes du secondaire et leurs attendus en termes de connaissances et de compétences !
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Quelques rappels :
 Tous les choix didactiques doivent être argumentés, discutés et pensés en termes de niveau et de programme !  Les objectifs didactiques, les notions et les documents utilisés clairement précisés
 La deuxième partie ne doit pas être délaissée au profit de la première, car elle compte autant (10 points chacune) ! La proportion en termes de pages est d’environ 2/3 (partie 1) ‐ 1/3 (partie 2)
 Le croquis est noté sur 5 points sur les 10 de la seconde partie
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 Des indications plus précises sont présentées dans le rapport de jury 2016 du CAPES : je ne peux que vous conseiller de le lire et relire attentivement…