Des fables avec onomatopées

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Des fables avec onomatopées
Séries 3
Des fables avec onomatopées
Toutes les histoires présentées ici sont tirées des fables
de La Fontaine.
1) Le Lion attrapé par l'Homme
Dans un grand musée, (bang) on exposait une peinture (crac).
L'artisan qui l'avait peinte avait tracé un très gros et fort lion
(crac) (bang).
Ce lion avait été attrapé par un seul homme (bang).
Les gens qui regardaient la peinture étaient pleins d'admiration
pour cet homme qui avait attrapé le lion (crac).
Un lion qui passait par là (bang) leur dit : « Je vois en effet que
sur cette peinture (crac), l'homme a le dernier mot sur le lion (bang).
Mais peut-être que vous vous faites jouer un tour par le
peintre (bang), car celui-ci peut peindre ce que bon lui semble. »
Devant les gens qui restaient bouche bée (crac), le lion reprit :
« Si mes semblables savaient peindre (crac), sûrement que la
peinture aurait été différente ! (bang) ».
Le Lion attrapé par l'Homme ; Livre troisième ; Fable X.
(bang) = 7
(crac) = 6
2) La Poule aux œufs d'or
Celui qui veut tout avoir (taratata), peut tout perdre en voulant
tout gagner (ouf). Pour vous le prouver, je vous raconte cette histoire
de ce fermier (taratata) dont la poule pondait (ouf) un œuf d'or
tous les jours.
Pensant que (ouf) dans le corps de la poule se cachait un trésor
(taratata), il fit abattre la pauvre petite poule pour chercher le trésor
qu'il croyait y trouver (taratata). Mais il fut bien déçu (ouf) car la
poule qui pondait des œufs d'or (taratata) était semblable à toutes
les autres poules qui (ouf) pondaient des œufs bien ordinaires.
Le fermier qui voulait tout avoir (ouf), venait de perdre son
bien le plus précieux par sa propre faute (taratata).
Voilà une bien belle leçon (taratata) pour tous ceux qui (ouf),
parce qu'ils veulent être trop riches, perdent leurs biens les plus
précieux (taratata).
La Poule aux œufs d'or ; Livre cinquième ; Fable XIII.
(taratata) = 8
(ouf) = 7
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PROGRAMME ATTENTIX, ALAIN CARON
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1 ,
3) La Cigale et la Fourmi
La Cigale avait chanté tout l'été (cric).
Elle se trouva fort dépourvue (crac), lorsque l'automne fut
venu (croc).
De nourriture, (crac) pas un seul morceau qu'elle n'avait mis
au chaud (croc).
Elle alla crier famine, chez la Fourmi sa voisine (croc).
La Cigale la pria de lui prêter (crac), quelques grains pour subsister (cric).
Prêtez-moi jusqu'à la saison nouvelle (crac), je vous paierai, lui
dit-elle (croc).
Mais la Fourmi n'était pas prêteuse (cric).
C'était là son moindre défaut (cric) (crac).
Que faisiez-vous au temps chaud (crac) (croc) ?
Demanda-t-elle à cette emprunteuse (cric) (croc).
Le jour et la nuit (cric), à tout vent (crac), je chantais (croc), ne
vous en déplaise.
Vous chantiez (croc) ? J'en suis fort aise (cric) : eh bien (crac) !
Dansez maintenant (croc).
La Cigale et la Fourmi ; Livre premier ; Fable I.
(cric) = 7
(crac) = 8
(croc) = 9
4) Le Corbeau et le Renard
Maître Corbeau, sur un arbre perché (crash), tenait dans son
bec un fromage (scataboum).
Maître Renard (paouf), par l'odeur alléché, lui tint à peu près
ce langage (crash) :
« Hé ! Bonjour monsieur le Corbeau (paouf). Que vous êtes joli !
Que vous semblez beau (scataboum) !
Sans mentir (crash), votre plumage (paouf) fait de vous le roi
des parages (crash). »
À ces mots, maître Corbeau se sent plein de joie et (paouf),
pour montrer sa belle voix, (crash) il ouvre un large bec, laissant
tomber le fromage (scataboum).
Le Renard s'en saisit (crash), et dit : « Mon bon monsieur,
apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute (paouf) :
cette leçon vaut bien un fromage, sans doute (scataboum). »
Le Corbeau (crash), honteux et confus (paouf), jura qu'on ne l'y
reprendrait plus (scataboum).
Le Corbeau et le Renard ; Livre premier ; Fable II.
(crash) = 7
(scataboum) = 5
(paouf) = 6
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2 ,
5) Le Cheval et l'Âne
En ce monde (croc), il faut se secourir l'un l'autre (boum), car
si ton voisin vient à se blesser (tic-tac), c'est sur toi que le fardeau
tombe (boum).
Un Âne accompagnait un Cheval peu courtois (tic-tac),
le Cheval ne portait qu'un simple harnais (croc).
Et le pauvre Âne était si chargé (boum), qu'il succombait sous
le poids (croc).
Il pria le Cheval de l'aider quelque peu, sinon (tic-tac),
il s'écraserait avant d'arriver à la ville (boum).
« La moitié de mon fardeau, dit l'Âne pour vous ne sera qu'un
jeu (boum). »
Le Cheval refusa et fit une pétarade (tic-tac).
Sur ce (croc), il vit sous ses yeux s'écraser son camarade (boum).
Il reconnut qu'il avait eu tort (boum), car on lui fit porter (tic-tac),
en plus du sien, tout le chargement de l'Âne (croc).
Il dut alors forcer très fort (tic-tac).
Le Cheval et l'Âne ; Livre sixième ; Fable XVI.
(boum) = 7
(tic-tac) = 6
(croc) = 5
6) Le Laboureur et ses Enfants
Un riche Laboureur (taratata), sentant sa fin prochaine (toc),
fit venir ses enfants et leur parla sans témoin (tac).
« Gardez-vous (tic), leur dit-il, de vendre l'héritage que nous
ont laissé nos parents (taratata).
Un trésor est caché dedans (tic).
Je ne sais pas l'endroit (tac), mais un peu de courage (toc).
Et vous le trouverez et en viendrez à bout (tic).
Remuez les champs dès qu'il fera doux (taratata) : Creusez,
fouillez, bêchez et ne laissez nulle place où la main ne passe et ne
repasse (toc). »
Le père mort, les fils labourent avec ardeur le champ (tac),
deçà, delà, partout (tic) ; si bien qu'au bout de l'an (taratata), des
récoltes (tac), il rapporta davantage (toc).
Ils ne trouvèrent pas d'argent caché (tic), mais le père fut sage
(taratata) de leur montrer (tic), avant sa mort (toc), que le travail
est un trésor (taratata) !
Le Laboureur et ses Enfants ; Livre cinquième ; Fable IX.
(tic) = 6
(tac) = 4
(toc) = 5
(taratata) = 6
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3 ,
7) La Belette entrée dans un grenier
Mademoiselle Belette, au corps mince et long (bang), entra
dans un grenier par un trou fort étroit (ouf).
Elle qui sortait de maladie (bang), de la discrétion de ce grenier,
elle profita (scataboum).
Avec son grand appétit (ouf), elle mangea et rongea tout ce
qu'elle trouva (cric).
Pour toute conclusion (cric), bien vite, elle était devenue grasse
et arrondie (scataboum).
Au bout de la semaine (ouf), ayant dîné jusqu'au bout, elle
entend quelques bruits et veut sortir par le trou (bang).
Ne pouvant plus repasser (cric), elle croit s'être méprise, après
avoir bien observer aux alentours (bang).
« C'est, dit-elle, par où je suis arrivée il y a à peine cinq ou six
jours et me voilà bien surprise (scataboum). »
Un rat, qui la voyait en peine, lui dit : « Vous voilà maintenant
avec une bien grosse bedaine (ouf).
Vous êtes maigre entrée (cric), maigre sortir il faudra (bang). »
La Belette entrée dans un grenier : Livre troisième ; Fable XVII.
(bang) = 5
(ouf) = 4
(scataboum) = 3
(cric) = 4
8) La Grenouille qui voulait être aussi grosse
que le Bœuf
Une Grenouille (ding), dans son marais (dong), aperçut un
Bœuf au loin qui broutait dans les herbes hautes (paf). Elle trouva
que le Bœuf avait une belle taille (vlang).
La petite Grenouille (paf), qui n'était pas plus grosse qu'un œuf
(dong), fut remplie de jalousie (vlang). Elle aurait voulu être aussi
grosse que le Bœuf (paf).
Alors, pour devenir aussi grande que le Bœuf (dong), elle retint
sa respiration (ding) et se gonfla le plus qu'elle pouvait (vlang).
« Regardez-moi (paf), dit-elle à ses amies grenouilles. Suis-je
rendue aussi grosse que le Bœuf (dong) ? leur demanda-t-elle en
se gonflant encore plus (vlang).
-- Pas du tout, lui répondirent-elles en cœur (ding).
-- Maintenant, est-ce que je m'en approche (vlang) ? demanda
de nouveau la Grenouille, redoublant d'effort (paf).
-- Tu ne t'en approches même pas (dong), dirent les autres
grenouilles (ding). »
La Grenouille continua très fort à se gonfler et (paf) elle
s'enfla tellement qu'elle creva comme un ballon (vlang).
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4 ,
« Pauvre petite (ding), dirent les autres grenouilles (dong).
Ce n'était pas sage de sa part de vouloir être plus grosse qu'elle
ne pouvait l'être (vlang) (paf). »
La Grenouille qui voulait être aussi grosse que le Bœuf ;
Livre premier ; Fable III.
(ding) = 5
(dong) = 6
(vlang) = 7
(paf) = 7
9) Le Torrent et la Rivière
Avec grand bruit et grand fracas (boum), un torrent tombait des
montagnes (toc) : tous fuyaient devant lui (paf), il imposait la peur
dans la campagne (vlang).
Aucun voyageur n'osait passer une barrière si puissante (toc).
Un seul, pourchassé par des voleurs et se sentant pressé (vlang),
mit entre eux et lui cette onde menaçante (boum).
Mais le torrent n'était que menace et bruit sans profondeur
(vlang) ; notre homme enfin n'eut que de la peur (paf).
Ce succès lui donnant courage, il rencontra plus loin sur son
passage (toc), une rivière dont le cours (boum), image d'un sommeil
doux, paisible et tranquille (paf), lui fit croire d'abord ce trajet fort
facile (vlang).
Il entra dans la rivière silencieuse (vlang) sans bords escarpés
et avec un rivage fait de sable pur et net (toc).
Mais très vite (paf), il regretta son aventure prétentieuse
(boum), car, au loin, la rivière l'emporta (vlang).
« Les rivières silencieuses sont souvent les plus profondes
(toc), dans sa tête, il se répéta. »
Le Torrent et la Rivière ; Livre huitième ; Fable XXIII.
(boum) = 4
(paf) = 4
(toc) = 5
(vlang) = 6
10) Le Pot de terre et le Pot de fer
Le Pot de fer proposa au Pot de terre un voyage (tic-tac).
Celui-ci s'excusa (crash), disant qu'il serait beaucoup plus
sage (ouf) de rester au coin du feu (tic-tac), car il lui fallait si peu,
si peu pour qu’à la moindre chose, en débris il n'explose (scataboum).
D'un voyage, il ne reviendrait qu'en morceaux (ouf).
« Pour vous (crash), dit-il, dont la peau est plus dure
que la mienne (bang), je ne vois rien qui vous retienne (ouf).
-- Je vous mettrai à couvert, répondit le Pot de fer (ouf) :
Si quelque matière dure, vous menace, d'aventure (bang).
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5 ,
Entre deux, je passerai, et du coup, je vous sauverai
(scataboum). »
Cette offre le persuade (tic-tac).
Alors, Pot de fer son camarade, se met droit à ses côtés (ouf).
Mais l'expédition s'en allant à pied (tic-tac), clopin-clopant,
comme ils peuvent (scataboum) l'un contre l'autre se font jeter
(crash), au moindre accident du chemin qu'ils trouvent (ouf).
Le Pot de terre en souffre (crash) ; il n'a pas fait cent pas
(scataboum) que par son compagnon, il fut mis en éclats, sans
qu'il n'ait eu le temps de se plaindre (ouf).
La morale de cette histoire (tic-tac), est que Pot de terre aurait
dû craindre de s'associer avec un ami à la peau dure comme cela
(scataboum) !
Le Pot de terre et le Pot de fer ; Livre cinquième ; Fable II.
(tic-tac) = 5
(crash) = 4
(bang) = 2
(ouf) = 7
(scataboum) = 5
11) L'Ours et les deux Compagnons
Deux Compagnons pressés d'avoir de l'argent (dong), à leur voisin
fourreur vendirent (cric), la peau d'un Ours encore vivant (taratata).
Ils le tueraient bientôt (croc), c'est du moins ce qu'ils lui dirent
(crac).
C'était le roi des Ours, disaient les deux Compagnons à tous
les gens (cric) (crac) ; le marchand, avec sa peau, devait faire
fortune (croc). Cette peau garantirait des froids les plus puissants
(taratata), et avec elle (croc), on pourrait faire plusieurs écharpes
plutôt qu'une (cric) (croc).
S'offrant de la livrer au plus tard dans deux jours (crac), ils
conviennent d'un prix et partent à sa quête sans détour (dong).
Surpris par l'Ours qui s'avance et vient vers eux au trot (croc),
voilà les deux Compagnons frappés comme d'un coup de foudre
(dong).
Leur situation désespérée (cric), il faut la résoudre (crac) : l'un
des deux Compagnons grimpe au faîte d'un arbre (croc) ; l'autre,
plus froid que ne l'est du marbre (taratata), se couche sur le nez,
fait le mort (croc), sachant que l'Ours s'acharne peu souvent
(cric), sur un corps qui ne vit, ne bouge (crac), ni ne respire (croc).
L'Ours, comme un sot, donne dans ce panneau (dong).
Il voit ce corps au sol, croyant qu'il est privé de vie (croc), et,
de peur de supercherie (crac), le tourne et le retourne approchant
son museau (cric).
« C'est un cadavre, se dit-il (taratata). »
À ces mots, l'Ours s'en va dans la forêt prochaine (dong).
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6 ,
L'un de nos deux Compagnons de son arbre descend, court
à son confrère, lui dit que c'est merveille (dong) qu'il n'ait eu
seulement que la peur pour tout mal (taratata).
« Mais que t'a-il dit à l'oreille, lui demande-t-il (cric) ?
Car il s'approchait de très près (crac), te sentant à plein nez
(croc).
-- Il m'a dit qu'il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant
de l'avoir tué (taratata) ! »
L'Ours et les deux Compagnons : Livre cinquième ; Fable XX.
(cric) = 7
(crac) = 7
(croc) = 10
(taratata) = 6
(dong) = 6
12) La Tête et la Queue du serpent
Le Serpent a deux parties (ding), qui, comme les humains,
sont souvent ennemies (dong) : Tête et Queue. Toutes deux
ont acquis un nom fameux (bang).
Si bien qu'autrefois entre elles, il survint de grands débats,
pour qui aurait le premier pas (scataboum).
La Tête avait toujours marché devant la Queue (paf).
La Queue au Ciel se plaignit, et lui dit (ding) (dong) :
« Je vais par ici et par là, comme il plaît à celle-ci (paf).
Croit-elle que je veuille que cela soit toujours ainsi (paf) (dong) ?
Je suis son humble servante (ding).
On m'a faite, Dieu merci, sa sœur et non sa suivante (bang).
Toutes deux de même sang, traitez-nous de même sorte
(scataboum) : Aussi bien qu'elle je porte, un poison prompt et
puissant.
Enfin, voilà ma requête (ding) (dong) : C'est à vous de commander qu'on me laisse précéder (paf) à mon tour ma sœur la Tête.
Je la conduirai si bien, qu'on ne se plaindra de rien (bang). »
Le Ciel eut pour ses vœux une bonté cruelle (paf).
Souvent, sa complaisance a de méchants effets (scataboum).
Il devait être sourd aux aveugles souhaits (ding) (dong) (bang).
Il ne le fut pas, alors, la Queue, guide nouvelle (paf), qui ne
voyait rien au grand jour (paf), pas plus clair que dans un four
(bang), donnait tantôt contre un marbre (ding), contre un passant
ou contre un arbre (dong).
La Tête et la Queue du Serpent ; Livre septième ; Fable XVI.
(paf) = 7
(ding) = 6
(dong) = 6
(bang) = 5
(scataboum) = 3
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7 ,
13) La Tortue et les deux Canards
Une Tortue avait la tête très légère (cric) (crac). Lasse de son
trou, elle voulait voir du pays (croc).
Deux canards, à qui la commère communiqua ce beau dessein
(taratata), lui dirent qu'ils avaient de quoi la satisfaire (paouf).
« Voyez-vous ce large chemin (croc) ?
Nous vous transporterons, par l'air, en Amérique (taratata) :
Vous verrez mainte république, maint royaume, maint peuple :
et vous profiterez (cric) (crac) (croc) des différentes mœurs que
vous remarquerez. Ulysse en fit autant (taratata). »
On ne s'attendait guère de voir Ulysse en cette affaire.
La Tortue écouta la proposition (paouf).
Marché fait, les oiseaux fabriquent une machine (cric) (croc),
pour transporter la pèlerine (crac) (croc).
Dans la gueule, en travers, on lui passe un bâton (taratata).
« Serrez bien, dirent-ils, gardez-vous bien de lâcher prise
(paouf). »
Puis, chaque Canard prend ce bâton par un bout (cric).
La Tortue élevée, on s'étonne partout (crac) de voir aller en
cette guise l'animal lent et sa maison (croc).
Justement au milieu de l'un et l'autre oiseau (cric) (croc).
« Miracle ! Criait-on : venez voir dans les rues passer la reine
des tortues (taratata).
— La reine ! Vraiment oui : je la suis en effet ; Ne vous en moquez
point (croc). »
La Tortue eût beaucoup mieux fait de passer son chemin sans
dire aucune chose, car, lâchant le bâton en desserrant les dents
(taratata), elle tombe, finissant sa route aux pieds des regardants
(paouf).
Son indiscrétion fut la perte de sa cause (croc) (crac) (cric).
La Tortue et les deux Canards ; Livre dixième ; Fable II.
(cric) = 6
(crac) = 5
(croc) = 9
(taratata) = 6
(paouf) = 4
14) Le Lièvre et la Tortue
Rien ne sert de courir, il faut partir à point (taratata) : Le Lièvre
et la Tortue en sont un témoignage (toc).
« Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez pas avant moi ce
but (paouf)
— Sitôt ! Êtes-vous sage ?
Sage ou non, je maintiens le pari (vlang).
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8 ,
Ainsi fut fait (taratata) : et de tous deux on mit près du but les
enjeux (paouf) ; savoir quoi, ce n'est pas l'affaire, ni de quel juge on
convint (vlang).
Notre lièvre n'avait que quatre pas à faire (toc) que notre tortue
se retrouvait bien en arrière (paouf).
Ayant, se dit le lièvre, du temps de reste pour brouter (taratata),
pour dormir et écouter d'où vient le vent (boum), il laisse la Tortue
aller à son train de sénateur (vlang).
Elle part, elle s'évertue, elle se hâte avec lenteur (taratata).
Cependant, le Lièvre méprise une telle victoire (toc),
tient la gageure à peu de gloire (toc), croit qu'il y va de son honneur
(vlang) de partir tard. Il broute, il se repose ; il s'amuse à tout autre
chose (boum) qu'à la gageure (taratata).
À la fin, quand il vit que la tortue touchait presque au bout de
la carrière (paouf), il partit comme un trait, mais les élans qu'il fit
furent vains : la Tortue arriva la première (taratata).
« Eh bien ! Lui cria la Tortue, n'avais-je pas raison (toc) ?
À quoi vous sert votre vitesse (vlang) ?
Moi, je l'ai emporté (vlang) ! Et que serait-ce si vous portiez
une maison (paouf) ? »
Le Lièvre et la Tortue ; Livre sixième ; Fable X.
(toc) = 5
(paouf) = 5
(boum) = 2
(taratata) = 6
(vlang) = 6
15) Le Chêne et le Roseau
Le Chêne un jour dit au Roseau (crash) :
« Vous avez bien raison d'accuser la Nature (bang) ; un petit
oiseau pour vous est un pesant fardeau (ding) ; Le moindre vent
qui d'aventure (paf) fait rider la face de l'eau (cric) vous oblige à
baisser la tête (Scataboum) ; cependant pour mon front, rien n'est
pareil (cric) (crash) ; non content d'arrêter les rayons du soleil (paf),
il brave l'effort de la tempête (bang).
Encore si vous naissiez à l'abri du feuillage dont je couvre le
voisinage (paf), vous n'auriez pas tant à souffrir ; je vous défendrais
de l'orage (bang), mais vous naissez le plus souvent (crash) sur
des bords humides offerts aux royaumes des vents (ding) (bang).
La Nature envers vous me semble bien injuste (Scataboum).
— Votre compassion (bang), lui répondit l'Arbuste, part d'un
bon naturel, mais quittez ce souci (paf) : Les vents me sont moins
qu'à vous redoutables (crash) ; je plie, et ne romps pas. Vous avez
jusqu'ici contre leurs coups épouvantables résisté sans courber
le dos (ding), mais attendons la fin. »
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9 ,
Comme il disait ces mots, du bout de l'horizon accourt avec
furie le plus terrible des vents (Scataboum) que le nord eût portés
jusque-là dans ses flancs (cric).
L'Arbre tient bon (ding) ; le Roseau plie (bang).
Le vent redouble ses efforts (paf), et fait si bien qu'il déracine
(crash) celui de qui la tête du ciel était voisine (cric) et dont les
pieds touchaient à l'empire des morts (Scataboum).
Le Chêne et le Roseau ; Livre premier ; Fable XXII.
(Scataboum) = 4
(crash) = 5
(cric) = 4
(bang) = 6
(ding) = 4
(paf) = 5
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