Marie-Laurence
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Marie-Laurence
Lauréate | Édition 2010 Marie-Laurence Rancourt Parrainée en écriture par Geneviève Billette L'IMPOSTURE DU CORPS Résumé de la pièce « Les trésors n’existent pas parce que, quand on les trouve, on cherche autre chose. Le plus grand trésor du monde serait celui d’un bout de rue, d’un bout de langue, après quoi il n’y aurait plus rien à franchir, plus rien à espérer, seulement ce trésor qui comblerait tous nos pleins et nos vides à la fois. Ce trésor qui mettrait fin au règne du jour-jusqu’au-jour-où, puisqu’il mettrait fin à la quête du savoir des hommes, éblouis par tant de coruscation, de clarté et de splendeur. » Et si Eva Hotak, plongée dans l’aveuglement, trouvait à voir ce que certains yeux semblent ignorer… Biographie Finissante en Arts et lettres, profil théâtre au Cégep Limoilou de Québec, Marie-Laurence Rancourt s’intéresse à la puissance évocatrice des mots et des images et souhaite les utiliser comme catalyseur d’émotions, de réactions et de réflexions, en abolissant les frontières, humaines et terrestres. Gagnante du concours d’art oratoire Optimiste en 2006, ayant participé à quelques ateliers d’écritures et entretenant une véritable passion pour les différents aspects de l’art théâtral, elle souhaite poursuivre ses études dans un domaine qui saura nourrir ses créations futures, elle qui désire évoluer dans l’univers de la dramaturgie. Mot de l’auteur L’appréhension sculpte nos existences. Tout ici naît par paire, de peur d’évoluer seul. Face à l’immense tableau vivant imposé, que peignons-nous pour combler les vides qui nous accablent? Nous peignons le silence et le bruit, la paix et la guerre, l’abondance et la déchéance. Car la dualité est maître en nos bas fonds, l’homme trouvant le calme ne pouvant renoncer au vacarme. Les hommes qui se refusent à voir pour échapper au savoir découvrent indubitablement l’atroce souffrance postée aux portes de leur conscience, de leur inconscience. Et, inversement, nécessairement, au moment où l’on se sentait défaillir, quelque chose renaît en nous et l’on reconnaît alors peu à peu cette appréhension des plus humaine…