dialogue - verriers de Givors
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dialogue - verriers de Givors
Association des anciens verriers de Givors POURQUOI ? A la fermeture de la verrerie BSN-VMC 278 attestations d’exposition à l’amiante ont été attribuées. Pourquoi le site n’est-il pas classé « amiante » ? Bénéficiant aux actifs. Les verriers ont été exposés aux cancérogènes, classés CMR. Pourquoi ne reçoivent-ils pas d’attestations d’exposition ? L’exposition aux produits cancérogènes aux postes de travail est connue. Pourquoi les maladies professionnelles ne sont-elles pas reconnues ? Les verriers décèdent du cancer des poumons, de la gorge, de l’appareil digestif... Pourquoi ne bénéficieraient-ils pas de la reconnaissance du préjudice d’anxiété ? Pourquoi est-il nécessaire de faire appel au Conseil des Prud’hommes, au Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale, au Tribunal de Grande Instance pour faire reconnaître ses droits ? COMMENT ? En pratique : Se rendre à Grigny (Rhône) : en train : arrêt Grigny le Sablon ; en bus : 101 ou 80 selon point de départ, arrêt Centre Chervet Ville de Grigny DIALOGUE AVEC LE PUBLIC MARDI 14 MAI 2013 À 18H30 Centre Edouard Brenot Grigny (Rhône) (rue Waldeck Rousseau) Sous la présidence de René Balme, maire de Grigny Avec la participation de François Lafforgue, avocat au barreau de Paris. Guy Fischer, sénateur du Rhône Laurent Gonon, coordonnateur « maladies professionnelles » Dr Caroline Combes et Dr Philippe Ladias, médecin coordonnateur et médecin du Centre municipal de santé Christian Cervantes www.mairie-grigny69.fr MARDI 14 MAI 2013 - GRIGNY (RHÔNE) A l’ouverture du DIALOGUE PUBLIC, ViVé présente en images les conditions de travail des verriers et leur lutte pour la reconnaissance des maladies professionnelles r 278 attestations d’exposition à l’amiante ont été attribuées à la fermeture de la verrerie BSNVMC, ce site doit être classé « amiante » ! Ainsi, les verriers encore actifs, mutés ailleurs à la fermeture du site pourraient bénéficier de la préretraite et de l’allocation de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante (ACAATA). L’Association engage les démarches pour faire classer le site. r Les verriers ont été exposés aux cancérogènes, classés CMR, ils doivent recevoir une attestation d’exposition de la part de leur ancien employeur ; comme vient de le rappeler le ministre du travail à une question écrite de Guy Fischer, sénateur du Rhône. Le décret du 1er février 2001 (deux ans avant la fermeture de VMC) prévoit que l’attestation et la fiche de prévention des expositions doi- vent contenir obligatoirement les informations concernant l’exposition. A la fermeture l’employeur informait les salariés qu’ils pouvaient se faire communiquer leurs dossiers durant 40 ans. Le repreneur OI Manufacturing est tenu par ces obligations, mais il se défile... Il renvoie sur les services de médecine de la Direction du Travail... qui renvoie à la Médecine du travail... qui se cache derrière le secret professionnel pour ne rien donner ! r L’exposition aux produits cancérogènes aux postes de travail est connue, pourquoi les maladies professionnelles ne sont-elles pas reconnues ? Le ministre dit encore que si l’ancien employeur n’assume pas, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) doit procéder à une enquête pour établir la réalité de CENTRE EDOUARD BRENOT - 18H30 l’exposition (circulaire CNAMTS du 31 janvier 1996). Le ministre dit aussi que si le taux d’incapacité est supérieur à 25%, les maladies peuvent être prises en charge au titre du système complémentaire de reconnaissance créé en 1993. Les cas de verriers de Givors démontrent que ce n’est pas réalisé. Plusieurs procédures sont engagées à Lyon et Saint-Etienne. Malgré la lenteur quelques audiences sont programmées, devant le TASS à Lyon en mai et octobre prochains. La plainte déposée par Christian Cervantès, avant son décès, poursuit son chemin au Tribunal de Grande Instance de Lyon. r Les verriers décèdent du cancer des poumons, de la gorge, de l’appareil digestif, etc. Pourquoi ne bénéficieraient-ils pas de la reconnaissance du préjudice d’anxiété ? C’est la question qui va être prochainement posée collectivement devant le Conseil des Prud’hommes de Lyon. OI Manufacturing devra enfin répondre aux questions soulevées par les verriers et leur avocat qui exigeront en outre la remise des attestations d’exposition aux produits cancérogènes. r L’action des anciens verriers de Givors, a obtenu auprès de la Direction des risques professionnels de la CARSAT-Rhône-Alpes, l’ouverture d’une étude sur les risques liés aux expositions dans sept verreries de la région qui devrait déboucher à l’automne sur des préconisations de prévention dans les verreries. r On le constate, il s’avère indispensable de faire appel au Conseil des Prud’hommes, au Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale (TASS), au Tribunal de Grande Instance pour faire reconnaître ses droits ! L’action des retraités rejoint la lutte des actifs pour la protection de leur santé au travail. contact : Mairie de Grigny – Cabinet du maire - Tél. 04 72 49 52 34 - [email protected]