Franz Liszt institut Miroslava Demka

Transcription

Franz Liszt institut Miroslava Demka
Miroslav Demko
FRANZ LISZT
COMPOSITEUR SLOVAQUE
L’Age d ’Homme
La grande singularité de cette table des matiéres est ľabsence des termes « hongrois » et « sláve ». Pourtant, Franz Liszt se présentait toujours
com m e hongrois, jam ais com m e « magyar ». Personne naturellem ent
n’ignore que beaucoup de Slaves vivaient dans ľEm pire austro-hongrois.
Cependant, nous savons que Franz Liszt utilisait exceptionnellement le
terme « sláve ». Pourquoi?
C ’est précisém ent dans ce p o in t de détail que ľo n trouve la clé de
compréhension de la pensée de Franz Liszt, lui-mém e trés lié aux historiens, linguistes et intellectuels slovaques actifs dans la vie culturelle européenne au X V III6 siécle. Le cas F ranz L iszt illustre parfaitem en t le
probléme de la lutte culturelle et politique en Európe centrále. Les Slova­
ques (U hri-H ongrois) rivalisaient avec les Bohémiens (Tchéques) et les
Magyars (Hongrois) pour des causes différentes, linguistiques et historiques. Ces deux aspects de la lutte figurent dans le livre de Liszt Des Bohé­
miens et de leur musique en Hongrie2, une oeuvre qui a valu ä Franz Liszt de
nombreux problémes en Hongrie.
M alheureusement, le point de vue slovaque, celui de Liszt, a toujours
été occulté par ses biographes. La pensée de Liszt s’exprime dans le vocabulaire qu’il utilisait. Pour lui, les Slovaques sont les vrais Hongrois, et non
les Magyars, encore moins les « Bohémiens de Hongrie » ...3
Pourquoi Liszt évite-t-il ďutiliser les termes « slovaque » et « sláve »,
encore synonymes au X IX e siécle? Cela est étonnant, ď autant plus que
Liszt bénéficie d u n e solide formation universitaire : grand connaisseur de
ľhistoire de la Hongrie, docteur en philosophie, Liszt emploie des termes
conformes aux sentim ents du peuple slovaque, nation colonisée et non
reconnue. II ne faut pas se laisser leurrer par les mouvements slavophiles
d o n t nous parlerons u ltérieurem ent. F ranz L iszt réagit en Slovaque
éclairé, décidé de lutter pour une confédération hongroise. II sait que les
Slaves (Slovaques) sont considérés comme le plus ancien peuple d’Europe;
anciennement, ils se faisaient appeler Venétes, Ruthénes, Sarmates, Anti,
T óti (Teuti), U hri-H ongrois (Ungher, prononciation franfaise), W indi.
C ela signifie que les H ongrois-Slovaques (haute H ongrie) n ’ont pas
encore, du vivant de Franz Liszt, de liberté politique. Cela est ď autant
plus paradoxal que la Slovaquie se trouve au centre de ľEurope. D urant la
m ém e époque, sur le con tin en t am éricain, la politique d’abolition de
ľesclavage est bien engagée, alors qu’en Európe, la négation du peuple slo­
vaque prend de ľampleur. Étre slovaque signifie étre un homme sans loi,
2. II faut rem arquer que ce livre, paru en 1859, a plusieurs fois été falsifié.
3. N otre but n’est pas ďénum érer les auteurs qui ont traduit le m ot « magyar » par
« hongrois », rendant par lä méme incompréhensibles les paroles de Liszt.
10
PO U R Q U O I LE N O M « CYRILLE E T M É T H O D E »
EN SL O V A Q U IE -H O N G R IE A - T - I L É T É R EM PLA C É PAR « M A T IC A » ?
L u n e des questions trés embarrassantes pour le clergé catholique en
Slovaquie est son engagement lors de la célébration de la féte de Cyrille et
M é th o d e ä Rom e. Plusieurs hom m es y o n t joué un rôle im p o rtan t,
notam m ent Štefan Moyzes, évéque slovaque, et Jan Scitovski, également
originaire de Slovaquie240, devenu Cardinal de G ran. Liszt le tenait en
estime depuis 1856, lorsqu’il ŕut invité, aprés la célébration des dix années
de la basilique, au banquet organisé par le Cardinal. Cosima et Liszt en
étaient les invités ďhonneur, aux côtés de Schwendtner, Remenyi et Hans,
chargés de leur surveillance. C ’est dans la salle de la Redoute que Liszt
donna la premiére interprétation publique de ses deux Légendes dédiées ä
Cosim a. Štefan M oyzes, aprés 21 ans de vie en C ro atie241 oú il s’était
engagé avec succés pour fonder ľarchevéché de Zagreb, revint en 1852 en
Slovaquie presque comme un inconnu. Si le premier archevéque nommé ä
Zagreb fut Juraj Haulik, il est intéressant de noter que, ďaprés les documents du m inistre de ľlntérieur Alexander Bach, Moyzes avait été tenu
pour un candidat trés sérieux ä ce poste. Deux semaines aprés la nomination de H aulik comme archevéque de Zagreb (30 aout 1850), ľempereur
Franfois-Jo.seph Ier nomma Moyzes, par ľentremise de son ministre Bach,
évéque de Banská Bystrica, en Slovaquie actuelle. Ce n’est qu’en Hongrie
que le m onarque possédait le privilége de nom m er les évéques. C ’est en
profitant de ce systéme absolutiste que Bach nom m a Moyzes évéque en
Slovaquie.242 Nom m é évéque, Moyzes prit ľengagement de promouvoir la
tolérance religieuse et la paix sociale et culturelle.243 T o u t le monde savait
que le 5 juillet 1863 aurait lieu la féte de Cyrille et M éthode ä Rome. En
Slovaquie également. E n janvier 1863 déjä, Štefan M oyzes dem anda ä
ľévéque Augustín Roskovani (1807-1892) de siéger ä N itra pour devenir
le « successeur de Cyrille et M éthode », et confia ľorganisation des festivités au prim át Scitovski ä G ran. Moyzes attendit la réponse jusqu’au 14
février seulement. II précipita sa décision pour déclarer que les festivités
auraient lieu les 14 et 15 mars, done ä des dates différentes de celieš fixées
240. J. Pasteka avec coll., Lexikón katolíckych knazskyh osobnosti Slovenska, Bratislava 2000,
p. 1202. Jan Scitovski est né en Slovaquie en 178S et m ort ä G ran en 1866.
241. Idem , p. 956.
242. Jan Považan, Štefan Moyzes, M atica Slov., M artin 1969, p. 20.
243. M alheureusem ent, il n’existe pas de littérature traitant de ľengagem ent religieux de
ľévéque Moyzes.
65
P E U T -O N SÉPARER LES A GRESSION S DES FEM M ES
Ä Ľ E N C O N T R E D E L ISZT D E LEU R S E N T IM E N T P O L IT IQ U E
C O N FO R M E A Ľ IN T É R E T D E Ľ É T A T H O N G R O IS ?
Les agressions continueUes de la part de quelques femmes avaient pour
but de révéler au monde la vie intime de Franz Liszt. Ce n’était pourtant
pas dans ľesprit de ľépoque de dévoiler son intim ité dans les journaux.
M ais ces quelques femmes, ä la méme visionpolitique, ľont fait. Les problémes ont commencé avec M árie d’Agoult et la publication, sous le pseu­
donym e de D an iel Stern, de son rom án Nélida, ou elle relate sa vie
amoureuse avec Franz Liszt.291 II est étonnant que la comtesse d’Agoult,
plus ägée que Liszt, ait manifesté son intérét de tenir la plume des le début
de sa liaison avec le compositeur. Elle publia deux articles anonymes en
1835 et 1836, et contribua fortement ä la rédaction des Lettres ďun bachelier és musique,292 L ’idée de pseudonyme apparait en 1841, sous ľinfluence
de George Sand, dont elle avait fait la connaissance en 18 35.293 II existe un
point com m un entre les deux femmes. Si pour la comtesse d’A goult le
jeune Liszt est vite devenu ľobjet de plaisanteries et ďinsultes (« crétin »),
Chopin a représenté la méme chose pour George Sand. Deux mois aprés
Nélida, George Sans fait paraitre son román Lucrezia Floriani dans lequel
Chopin apparait sous les traits du prince Karol, malade et névrosé.294
Chopin et Liszt étaient, pour ces deux femmes, des « Slaves » d’Europe
centrále. Elles dissimulaient ainsi leur origine. M m e dA goult ne manifesta
jamais ľenvie de visiter Bratislava, malgré tout ce que cette ville représentait pour Liszt. Le compositeur était, pour la comtesse dA goult, le représentant du n e nation indésirable pour la société officielle. II était d’usage,
méme dans les discussions officieuses, de ne pas rappeler ľexistence de
cette nation. II en allait ainsi de Liszt comme de tous les Slovaques hon­
grois, ďautant plus que le nom Uhri-H ongrois est depuis toujours lié ä la
nation slovaque : Liszt ne parle-t-il pas, dans sa lettre ä Andrassy, de deux
H ongrie ? Mais il faut étre naif pour penser quAndrassy, comme tous les
officiels magyars, ignorait les opinions de Liszt. II savait au contraire ce
qu’il fallait faire et éviter de faire afin de gagner la confiance de Liszt et le
faire passer aux yeux du monde pour un Magyar. Ainsi, en 1873, Andrassy,
291. D aniel Stern, Nélida, Calm ann-Lévy, Paris 1846.
292. Serge G ut, Franz Liszt, p. 112.
293. Mémoires, souvenirs etjournaux de la comtesse dAgoult, présenté par C h. F. Dupéchez,
édit. M ercure de France, Paris 1990, vol. I, p. 416.
294. Serge G ut, Franz Liszt, p. 119.
77
LES MAGYARS HÉSITENT : CAPITULER, OU RÉCUPÉRER FRANZ LISZT?
La dissension entre les Slovaques et les M agyars est incarnée par le
Premier ministre Tisza, qui ne supportait pas que Liszt ne se fut présenté
comme Magyar. Premier ministre calviniste, Tisza déclara solennellement
aprés la m ort de Liszt que ce dernier n’était nullement un compositeur de
génie, mais « un simple comédien »390. Nous pouvons des lors comprendre
ľhésitation de Liszt de se présenter de son vivant comme Slovaque. Tisza,
Zichy et Batka ont effacé les traces de la relation entre Liszt et Bratislava.
D u vivant du compositeur, ils n’affirmérent jamais qu’il était magyar, pour
la simple raison que lui-méme ne s’est jamais déclaré tel. Aprés sa mort, ils
le présentérent comme un hom m e m anquant de loyauté patriotique, qui
n ’avait jam ais osé affirm er qu’il é ta it m agyar, un tra itre ä la natio n
m agyare.391 Si Tisza n’a pas réussi ä intégrer Liszt ä la nation magyare,
Zichy, en étroite collaboration avec Caroline de W ittgenstein et Batka, fit
jouer ses relations pour que Liszt fut déplacé de Pest et enterré ä Bayreuth.
Les artistes, écrivains et chanteurs dem andérent officiellement au Parlem ent hongrois en 1887 que le corps de Liszt fut transféré de Bayreuth ä
B udapest.392 Finalem ent, et contre la volonté de Franz Liszt, Cosim a
W agner accepta de déplacer le corps de Liszt ä Budapest ä la condition
que « la nation hongroise en accord avec les deux parlements » présentät la
demande. M ais elle savait que la personnalité de Liszt et les remous provoqués par son Des Bohémiens poseraient problém e. Cosim a se trouva
opposée ä Caroline de W ittgenstein, résidant ä Rome, aidée de deux avocats, les Dr. Brichta de Vienne et Stiller de Budapest. Batka se montra une
fois de plus sous son vrai jour en voulant associer la personne de Liszt ä la
ville de Budapest. La princesse Caroline précisa le plan d’inhum ation ä
Batka et lui donna les consignes de la procédure. L u n e des prem iéres
täches fut de résoudre le probléme de savoir oú Franz Liszt avait refu le
diplome de confrater conventus, franciscain de troisiéme ordre. Cette information était nécessaire ä la question de savoir dans quel habit le composi­
te u r devait étre en terré. M algré le fait qu’il n ’eut pas accés ä cette
inform ation, Batka suivit les instructions de Caroline (lettre du 26 aout
1886) et affirma que le diplome fut remis ä Liszt ä Budapest. Caroline
demanda que Batka niät que le diplome fiat remis ä Bratislava. Incognito,
390. Orel, p. 61.
391. Idem , p. 464.
392. Idem , p. 465. O n peut trouver la docum entation dans le Livre-cam et du Parlem ent
hongrois de 1887.
101
En 1874, Liszt dédie sa Sainte Cécile ä la mémoire dune amie proche,
M m e de Mouchanoff, oeuvre trés vite oubliée.410 Ainsi, en 1927, lors de la
commémoration de sainte Cécile, on ne joua pas ľoeuvre de Liszt, mais La
flute enchantée et Lohengrin. Mais la Missa solemnis op. 123 réalisée ä Bra­
tislava avait attiré un public nombreux de Vienne comme de Budapest. A
la fin du X IX e siécle, les choses se com pliquent. Les oeuvres de Liszt
posent des problémes de réalisation. O n se souvient du m écontentem ent
du compositeur quant aux exigences pécuniaires des exécutants de son oratorio Sainte Elisabeth. La sainte était liée ä la ville de Košice, en Slovaquie,
m ais ľex écu tio n de ľoeuvre eut lieu le 5 m ars 1877 ä B udapest, au
désespoir du compositeur. Liszt s’était plaint ä sa fille des offenses des
musiciens magyars, ainsi que de la presse trés négative ä son encontre.411
Entre 1863 et 1877, la pression sur Liszt se fait de plus en plus forte.
Le com positeur le supporte trés mal. A L ina Ram ann, qui m it quatre
années ä achever le premier des trois volumes de la biographie de Liszt, il
é c rit: « Ne vous perdez pas trop dans les détails... » Q uant ä ľexactitude
de ces « détails », les spécialistes se querellent toujours ä ce propos.412 Quel
tem ps perdu par les biographes de L iszt, é tu d ia n t le travail de L ina
Ramann! Dans une lettre ä Caroline, Liszt é c rit: A m on humble avis, le
mieux serait que Lina Ramann bornät son travail au commentaire musical
de mes oeuvres... trés en dehors de sa deutsche Sittlichkeit. Si vous n’avez
pas d’objections, je vous prie de lui conseiller de restreindre son travail ä un
seul volume de 400 pages environ - qui traitera de mon individu musical,
pianiste et compositeur tel quel. »413 Cette seule phrase résume le dráme
de Liszt, son appartenance ä une nation « inexistante », ce travail d’occultation des problémes derriére des détails insignifiants, et Lina Ram ann
illustre cette école rom antique qui a tant masqué les tensions politiques
existantes en E urópe orientale. Jean -R en é D erré s’explique sur cette
question : « ... ce qu’on appelle les Lumiéres, c’est-ä-dire le mépris du bon
sens et une curiosité démesurée de connaitre pleinem ent ce qu’on doit
croire fortement, un orgueilleux désir de juger ce qu’on doit respecter. »414
410. Comtesse M árie de M ouchanoff. O n ľa vue au bars de Liszt, se prom enant ä W erimar, ce qui déclenchait la fureur d’Olga Janina. N ous savons aujourd’hui qu’il n ’était pas
quesiton d’amour entre les deux, mais que la comtesse souffrait d u n e jam be et ne pouvait
marcher sans appui.
411. Franz L is z t: Lettres ä Cosima et ä Daniela, présentées par Clara H am burger, édit.
M ardaga, H ayen 1996, pp. 151-152.
412. A. W alker, Franz Liszt, vol. II, p. 306.
413. Idem.
414. Jean-René D erré, Littérature et politique dans l’E nrope du X I X *siécle, Essai sur ľindifférence, Paris 1836-1837, édit. Daubrée-Cailleux, T . I.
105
TABLE DES MATIÉRES
In tro d u c tio n ...................................................................................
7
« Je suis hongrois »... mais je ne parle pas h o n g ro is................
9
M a patrie lointaine, c’est la Slovaquie ...............................................
14
La famille de Franz L i s z t .............................................................
La vie ä Graz. Chien « esclavon ». René et Franfois de Paule
16
....
Slavophiles et Magyars contre Slovaques et Franz Liszt ................
24
30
« Le crétin Liszt » et la Pologne, avec une mélodie slovaque : Mazeppa 36
Confondre une révolution avec ľautre :
Slovaquie-Hongrie et confédéralisme .............................................
Conscience de Liszt de sa culture slovaco-hongroise..............
41
44
Franz L is z t: « Le m om ent vient pour m oi... » —idée
de la Sonáte en si mineur inspirée ďune ancienne chanson slovaque
47
La question des Slovaques franciscains ä Buda et Pest.
Le refuge de Franz Liszt ...................................................................
53
Les deux amis de Bratislava, ou la célébre amitié
entre Franz-Frantisek List-Liszt et Jozef Stanislaus Albach
56
....
« Slavino slavno Slaveni » : la contribution de Franz Liszt
ä ľanniversaire de ľarrivée en Moravie des saints Cyrille et M éthode
59
Franz Liszt, fidéle au pape Pie IX,
victime de la crise catholique romaine .............................................
63
Pourquoi le nom « Cyrille et M éthode »
en Slovaquie-Hongrie a-t-il été remplacé par « M atica » ? ...
65
La priére et la compréhension ............................................................
67
Franz Liszt et Jan Levoslav B e lla ...............................................
72
Ľ origine de Liszt a toujours posé problém e.............................
75
Peut-on séparer les agressions des femmes ä ľencontre de Liszt
de leur sentiment politique conforme ä ľintérét de ľE tat hongrois?
77
Mystére de la ville de Rusovce et de la famille de Franz Liszt
85
....
Le m onum ent ä la mémoire de Hum m el érigé ä B ratislava.........
La derniére lutte de L i s z t .............................................................
Les Magyars h é site n t: capituler, ou récupérer Franz Liszt? .........
89
92
101
Achevé ďimprimer en février 2003
les presses de la Nouvelle Imprimerie Laballery
58500 Clamecy
Dépôt légal : février 2003
Numéro d’impression : 302130
Imprimé en France
« Je suis hongrois »... Cette phrase, Liszt ľ a souvent
répétée. Pourquoi des lors écrire un ouvrage essayant de
prouver le contraire? Quelle utilité ä cette démarche,
méme si elle s’avére historiquement fondée ? Liszt n’est-il
pas devenu, de par son génie, compositeur universel ?
Franz Liszt, comme tous les Slovaques de son époque,
dut subir une administration étrangére, niant ses droits les
plus élémentaires. Ce livre, résultat de recherches approfondies et inédites, met en garde, en quelque sorte, le
monde actuel contre ľexpansion des empires. Car tout
empire se développe aux dépens des nations inféodées.
A yant lui-m ém e vécu loin de son pays natal, la Slovaquie, M iroslav Demko, docteur en musicologie, fu t pendant p lu s de vingt ans enseignant de m usique en Suisse.
Cette expérience, ainsi que cette séparation ď avec ses
racines, lui a perm is de saisir et de présenter un aspect
ju s q u ’ici inconnu et dram atique de la vie de Franz Liszt.
ISBN: 2-8251-1789-7
Illustration de la couverture
Franz Liszt en 1830,
portrait non signé.
782825
7897

Documents pareils