January 2007 - n°21

La Lettre du CEVIPOF N°21 • Janvier - Février 2007
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Janvier - Février 2007
/N°21
SOMMAIRE
LE MOT DU DIRECTEUR
À LA UNE : Partis politiques et système partisan en France
Entretien avec Florence Haegel, directrice de recherche FNSP au CEVIPOF.
ELECTIONS 2007
LE CEVIPOF ACCUEILLE
RECHERCHES ET SÉMINAIRES
ENQUÊTES
RENCONTRES ET COLLOQUES
PUBLICATIONS
Imprimez la lettre (format Pdf)
LE MOT DU DIRECTEUR
Le Conseil d’Administration de la FNSP, a élu le 30 janvier 2007, Jean-Claude
Casanova à la présidence de la FNSP pour succéder à René Rémond. Vingt-cinq
ans de présidence de René Rémond ont beaucoup marqué la recherche à Sciences
Po. Celui qui est devenu aujourd’hui le président d’honneur de la Fondation est
l’incarnation d’une science politique ouverte et pluridisciplinaire à laquelle les
laboratoires de la Fondation sont très attachés. Cette conception illustre la
fécondité d’une démarche où l’objet politique est interrogé à partir des regards
croisés de l’histoire, de l’économie, du droit et de la sociologie. Au-delà de cette
posture intellectuelle portée par René Rémond et certainement poursuivie par son
successeur, la Fondation a bénéficié de son expérience universitaire, de sa
sagesse, de son équilibre mais aussi de sa mémoire qui fait la force de cette
institution. C’est sous sa présidence que la recherche est devenue un pôle majeur
de Sciences Po. A l’occasion de son départ, c’est toute l’équipe du CEVIPOF qui
l’en remercie du fond du cœur.
Pascal PERRINEAU
SOMMAIRE
À LA UNE
La Lettre du CEVIPOF N°21 • Janvier - Février 2007
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PARTIS POLITIQUES ET SYSTÈME PARTISAN EN FRANCE
Entretien avec Florence Haegel, directrice de recherche FNSP au CEVIPOF.
Après une période de désaffection pour l'étude des partis politiques en France, des travaux ont
été engagés redonnant vie à ce domaine. Cet ouvrage 1 fait le point sur les transformations
des partis français. Avec l'affirmation de nouveaux clivages, le système partisan a connu des
fusions, des scissions et des changements d'alliance. La mise en place d'un financement public
et de règles de parité a renforcé l'encadrement politique des partis et leur fonctionnement
interne. Le pouvoir des adhérents s'est accru et le sens même du mot "adhésion" s'est modifié
avec, par exemple, l'invention des e-adhérents. La première partie, consacrée aux principaux
partis français, donne un nouvel éclairage sur leur évolution et leurs caractéristiques. La
seconde partie déplace le regard des organisations en tant que telles vers le système partisan
dans son ensemble. Une réflexion est menée sur le lien partisan, la présidentialisation des
partis politiques et l'influence des règles électorales.
Pourquoi cet ouvrage ?
L’approche française des partis politiques a marqué la science politique internationale dans les
années 50, avec les travaux de Maurice Duverger, politiste français le plus cité dans le monde.
Puis, pendant une longue période, le domaine a été peu investi par les chercheurs. Une
désaffection paradoxale puisque dans le même temps les partis se transformaient. Elle
renvoyait à la croyance d’une perte de la centralité des partis, du déclin de leur capacité
mobilisatrice, à l’attrait des organisations alternatives et à la croissance de leur marginalisation
dans l’élaboration de l’action publique. Des travaux ont été engagés depuis quelques années,
redonnant vie à ce domaine. Notre objectif était de combler un manque éditorial et de proposer
un ouvrage de synthèse sur les partis politiques afin de rendre visible les renouvellements en
cours à travers toutes leurs facettes, et, en même temps, de relancer le débat, de le confronter
avec ce qui se fait à l’étranger, essentiellement en langue anglaise, tout en montrant la
spécificité de l’approche française.
SOMMAIRE
Sur quelle période porte cette étude ?
Le cadre est celui de la Ve République, environnement dans lequel le système partisan a
changé. Nous ne sommes plus dans la même configuration qu’avant 1958. Les institutions de
la Cinquième République sont le cadre de l’évolution des partis depuis près de cinquante ans.
Par étapes successives et à un rythme différent pour la gauche et la droite, on assiste, d’une
part, à l’émergence de deux partis dominants, le PS pour la gauche et l’UMP, pour la droite, et
d’autre part, à la montée du FN et à l’effondrement du PCF. Mais les changements ne
concernent pas simplement le système partisan. Les relations entre les partis ont évolué, mais
leur organisation et leur degré de professionnalisation (particulièrement à droite) se sont
renforcés. Par ailleurs, les formes militantes ont aussi changé tant au niveau de la mobilisation
que dans la manière de militer.
La première partie de l’ouvrage porte sur l’étude des sept principaux partis français.
Chacun est étudié selon une perspective théorique différente. Pourquoi ce choix?
C’était le pari du livre. Nous ne voulions pas établir simplement un état des lieux, parti par
parti. Cet ouvrage part de l’idée que le regain d’intérêt porté aux partis ne peut se faire qu’en
rendant lisibles les débats et les questions que leur analyse soulève. A partir de ce constat,
nous avons choisi d’appliquer une perspective théorique spécifique à chaque organisation.
Chaque chapitre adopte une grille de lecture particulière du phénomène partisan afin d’aboutir
à des études de cas argumentées. Cette diversité renvoie à différents cadres d’analyse
mobilisés
relevant
d’approches
par
exemple
« sociétale »,
« cognitiviste »,
« néo-institutionnelle » mais également à d’autres problématiques, comme celles de l’idéologie
ou de la culture partisane, des trajectoires militantes, du pluralisme ou de la démocratie
interne. Toutes ces approches sont ainsi mises à l’épreuve. Nous avons longuement réfléchi
afin d’identifier l’angle d’approche théorique qui aboutirait à l’analyse la plus pertinente de
chaque parti. Cette méthode pouvait entraîner un risque d’hétérogénéité, nous en étions
conscients et nous avons pris le risque. Finalement, il se dégage de ce travail une manière
commune de penser les partis par l’intérêt qu’expriment de nombreuses contributions aux
dimensions sociale, culturelle voire institutionnelle. Notre démarche a été rendue possible par
la connaissance approfondie de l’objet par les différents auteurs, jeunes chercheurs ou
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doctorants en fin de thèse qui avaient déjà mené un travail empirique de terrain et d’enquêtes.
SOMMAIRE
Sans vouloir entrer dans une présentation théorique des différentes approches,
pourriez-vous illustrer votre démarche par quelques exemples ?
Nos choix théoriques spécifiques nous ont permis de présenter un nouvel éclairage sur
l’évolution des partis. Sans entrer dans les détails, prenons quelques exemples. Pour la LCR,
nous avons opté pour une analyse en termes de trajectoires militantes dans la mesure où cette
organisation est caractérisée par les variations de sa capacité mobilisatrice et par la
« multipositionnalité » de ses adhérents, qui se sont investis dans des organisations syndicales
ou des associations contestataires, ce qui explique, en partie, sa réémergence après une
longue période d’éclipse. Cela nous a permis de comprendre comment une organisation se
maintient en se transformant. Pour le PCF, nous avons choisi une grille de lecture en termes
d’histoire sociale. Son déclin a pu être compris à partir de la transformation des rapports
socioprofessionnels qui structurent ses réseaux et de l’éclatement du milieu partisan. Pour le
PS, il nous a semblé pertinent de mener une réflexion à partir de la notion de culture
d’organisation, avec une double entrée, la première, celle des rituels comme le sont les
congrès ; la seconde, par les « professionnels de l’organisation », qui constituent une
oligarchie partisane qui cumule le pouvoir de décision politique et la maîtrise de l’organisation.
Pour les Verts, la question de la démocratie au sein du parti est l’enjeu auquel ils sont le plus
attachés. Grands producteurs de réformes statutaires, ils ont multiplié les dispositifs et les
procédures pour tenter de créer un organisme conforme à leur idéal démocratique. Mais leur
passion réformatrice a plutôt contribué à un sentiment de confusion et à la création d’inégalités
spécifiques ne favorisant pas la convivialité. À droite, les transformations sont marquées par
une interrogation sur l'identité de l'UDF et de l'UMP. Pour l’UMP, c’est la question du pluralisme
qui nous a paru fondatrice. Elle est au cœur de la tradition historique de la droite partisane en
France, où s’expriment des idéologies qui s’opposent, d’un coté le courant libéral, de l’autre,
les partisans du souverainisme. Dans le cas de l’UDF, nous nous sommes donnés comme
objectif de reconsidérer l’approche organisationnelle en retenant les jeux d’échelle, c’est-à-dire
une appréhension « par le bas » et « par le haut », prenant en considération l’importance
classique des notables et de leurs réseaux au centre droit, le local et le national étant pris
comme les deux faces d’une même pièce. Quant au FN, nous l’avons abordé sous l’angle de
l’idéologie partisane en cherchant à approfondir la manière dont elle est produite, diffusée,
utilisée et reçue. Si l’on peut accorder à ce parti une particulière « intensité idéologique », elle
ne signifie pas obligatoirement cohérence comme le montre l’étude de l’univers idéologique de
ses militants et des choix stratégiques de ses dirigeants.
Cela étant, nous aurions pu choisir d’autres approches pour chaque parti, comme étudier le FN
sous l’angle de l’engagement militant ou de l’idéologie pour l’UMP.
Comment qualifieriez-vous le système partisan français ?
En tout premier lieu, il se caractérise par sa faiblesse. Moins de 2 % seulement des électeurs
français adhèrent à un parti. Son insertion sociale est limitée. Système multi partisan, il est de
fait très fragmenté. Par ailleurs, au cours de la période étudiée, nous avons assisté à la
présidentialisation de ce système et l’émergence de « partis présidentiels », spécificité de la
Cinquième République. Ces partis ont pris progressivement le contrôle de l’élection du
président de la République. Mais, ces mêmes partis ont une stratégie hybride car ils sont tout
autant impliqués dans une logique parlementaire évidente et nécessaire pour leur pérennité.
Enfin, le système partisan français reste marqué par une forte polarisation.
SOMMAIRE
Quelles perceptions les électeurs ont-ils de cet univers politique ? Quelle est
l’importance du lien partisan ?
Les partis demeurent des outils essentiels pour que les électeurs puissent retrouver leurs
repères et recueillir des informations. L’idée d’une marginalisation des partis dans le repérage
des citoyens doit être relativisée. Mais les Français sont confrontés non pas à un ou deux partis
mais à un système, un ensemble structuré de relations entre les organisations. Leurs
perceptions se fondent sur un éventail plus ou moins large de partis, avec plus ou moins de
proximité pour l’un ou pour l’autre. Les électeurs peuvent aussi suivre des logiques négatives
et se polariser d’abord « contre ». Longtemps le PCF a été un parti repoussoir pour une partie
de l’électorat, aujourd’hui, c’est l’anti-lepénisme qui joue ce rôle. Ainsi le phénomène de
politisation peut être autant une affaire de rejet que d’adhésion. Il faut souligner que les partis
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continuent à façonner l’univers cognitif et symbolique des citoyens, même s’ils le font
peut-être moins aujourd’hui que dans le passé.
Pourquoi avoir sollicité le regard d’Alan Ware 2 , en fin d’ouvrage ?
L’idée de ce regard « autre » vient du constat qu’il y a un renouvellement de l’analyse
partisane en France, mais qu’il n’est pas suffisamment connu à l’étranger et qu’il n’est pas
toujours bien relié aux travaux et aux débats anglo-américains sur le sujet. Nous voulions
rétablir un pont entre chercheurs anglo-saxons et français. Par ailleurs, nous souhaitions
souligner l’originalité de l’approche française des partis, nous ouvrir à la critique et provoquer
le débat. Il est intéressant de savoir que les tendances actuelles de la recherche sur les partis
en France trouvent un écho dans certains travaux américains comme ceux portant sur le
capital social. Aussi, l’analyse des partis politiques doit porter sur leur contribution à la
fabrication du sens politique. Ce qui nous amène à une réflexion plus générale sur les logiques
propres au politique et sur la teneur des processus de politisation. Etudier les partis suppose
d’être attentif à l’imbrication du social et du politique, tout autant qu’à leur déconnexion
partielle. Leur étude exige de prendre en compte les effets du passage par les circuits de
l’organisation afin de mettre au jour les modes de fabrication d’un « produit politique » à partir
de la « matière première sociale ». Quelle que soit l’approche, la question de la fabrication du
politique doit être remise au cœur de la réflexion, en France comme ailleurs.
Propos recueillis par Elisabeth Kosellek
-- Notes -1 Partis politiques et système partisan en France, Florence Haegel (dir.), Paris, Sciences
Po-Les Presses, coll. « Fait politique », janvier 2007. Cet ouvrage réunit les travaux de Carole
Bachelot, Alexandre Dézé, Florence Faucher-King, Julien Fretel, Florence Joshua,
Julian Mischi, Christine Putz, Nicolas Sauger, Vincent Tiberj et Alan Ware.
2
Alan Ware est professeur à l’université d’Oxford (Worcester College). Il est l’auteur de
nombreux ouvrages sur les partis américains.
SOMMAIRE
ÉLECTIONS 2007
LE CEVIPOF LANCE E-LECTORALES : PARTICIPEZ À L'ÉLABORATION DE L'ENQUÊTE ÉLECTORALE 2007!
Le CEVIPOF entend associer à l'élaboration de son Panel Électoral Français 2007 l'ensemble de
la communauté scientifique et au-delà, toute personne intéressée par l'analyse du
comportement électoral et de ses évolutions. Notre nouveau projet, e-LECTORALES vous offre
la possibilité de vous impliquer dans l'élaboration des questionnaires en envoyant vos
propositions. Il suffit de vous identifier, de signer le code de bonne conduite et d'assortir votre
proposition d'un argumentaire et de références détaillées (2 pages maximum, voir formulaire).
Chaque proposition sera examinée et fera l'objet d'une réponse argumentée, dans la plus
grande transparence. Ce sera l'occasion d'introduire de nouvelles problématiques, d'encore
améliorer les questions existantes et de promouvoir un débat scientifique que nous espérons
nourri. A vos mails ! Le lien sur le site du CEVIPOF : http://www.cevipof.msh-paris.fr
/e-LECTORALES/e-LECTORALES_index.htm
SITE DU CEVIPOF " ÉLECTIONS 2007 "
Comprendre une élection, c'est aussi la resituer dans le temps et l'inscrire dans l'espace
national et dans des territoires. Le CEVIPOF met à votre disposition sur son site
" Elections 2007 " des tableaux et des cartes portant sur les précédentes élections
présidentielles. Le site " Elections 2007 "
du CEVIPOF propose également une analyse
comparative des programmes des principaux candidats, un éphéméride « Chronologie de
l’élection présidentielle » qui retrace le cheminement de la pré-campagne et de la campagne
électorale, des événements et des déclarations marquants à partir du 1er septembre 2006.
Enfin, les grands enjeux autour desquels se structure le vote sont régulièrement analysés par
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les meilleurs spécialistes du vote sur la page « Enjeux et analyses ».
SOMMAIRE
LE BAROMÈTRE POLITIQUE FRANÇAIS
Le 20 novembre dernier, Pascal Perrineau et l'équipe de recherche du CEVIPOF ont présenté les
résultats de la vague 2 du Baromètre, dont le thème était " Le modèle institutionnel français ".
Ils
sont
disponibles
sur
le
site
Elections
2007
ainsi
que
huit
rapports
d'analyse.
La troisième vague s’est déroulée en décembre 2006. L’analyse des résultats a été présentée
le 7 février par l’équipe de chercheurs du CEVIPOF qui a pris en charge le BPF. Trois thèmes
particuliers ont été développés : « Les tensions autour de l’immigration dans l’opinion », « Le
paradoxe Le Pen » et « L’environnement dans la campagne électorale ». Les dix rapports
d’analyses de cette troisième vague seront en ligne sur le site du CEVIPOF à partir du 15
février. L’analyse des données de la quatrième vague, réalisée en février 2007, ainsi qu’une
restitution des grandes tendances de l’ensemble de l’enquête menée depuis le printemps 2006
feront l’objet d’une réunion-débat le 13 mars 2007 au matin, au CEVIPOF (programme définitif
à venir).
Pour en savoir plus sur le Baromètre politique français, réalisé en collaboration avec le
ministère
de
l’Intérieur
et
de
l’Aménagement
du
Territoire :
http://www.cevipof.msh-paris.fr/bpf/barometre/bar0.htm
ÉLECTIONS 2007 AU JOUR LE JOUR …
Dans le cadre du suivi de l'élection présidentielle 2007, la Sofrès, en partenariat avec le
CEVIPOF, présente sur son site un éphéméride des évènements de la campagne, mis à jour
deux fois par semaine. Par ailleurs, la Sofrès propose régulièrement des analyses des
chercheurs du laboratoire et des interviews filmées.
Le Monde.fr,
en collaboration avec le CEVIPOF, a ouvert un site " Présidentielle 2007 ". Il
présente régulièrement des " chats " avec les chercheurs du CEVIPOF.
Prochainement, un questionnaire concernant les affects des candidats à la présidentielle sera
mis en ligne.
SOMMAIRE
LE CEVIPOF ACCUEILLE
Olivier Rozenberg a rejoint le CEVIPOF le 1er janvier 2007 en tant que chargé de recherche.
Il a reçu le prix de la thèse de l’Assemblée nationale (histoire parlementaire et droit
parlementaire), le 14 décembre 2006, pour sa thèse sur Le Parlement français et l’Union
européenne. Ce prix est décerné chaque année par un jury associant des professeurs des
universités et des députés. Le jury 2006, réuni sous la présidence de Jean-Louis Debré,
comprenait deux députés, Claude Gaillard et Guy Geoffroy ainsi que cinq professeurs des
universités, Guy Carcassonne, Jean Garrigues, Jean Gicquel, Jean-Marie Mayeur et Carlos
Pimentel. En couronnant cette thèse, le jury a voulu non seulement rendre hommage à la
qualité de cette thèse mais aussi favoriser la compréhension des différentes attitudes prises
par les parlementaires dans l’examen des questions européennes.
RECHERCHES ET SÉMINAIRES
SÉMINAIRE DU PÔLE " ACTION PUBLIQUE "
Le séminaire du " Pôle action publique " a pour objet de faire le point sur les enjeux les plus
récents concernant la recherche sur l'action publique. Son principal objectif est d'encourager le
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développement d'une sociologie de l'action publique allant au-delà des approches classiques.
Organisation : Pierre Muller, Claire Dupuy, Julie Pollard.
Contact : [email protected]
Consultez le programme 2006-2007 de ce séminaire sur le site du CEVIPOF.
SÉMINAIRE DU PÔLE " SOCIOLOGIE POLITIQUE "
En 2006-2007, le thème du séminaire retenu est " Comment les Français, les Britanniques et
les Belges francophones parlent de l'Europe ". Responsables pour le CEVIPOF : Sophie
Duchesne et Florence Haegel.
Consultez le programme 2006-2007 de ce séminaire sur le site du CEVIPOF.
SÉMINAIRE DU PÔLE " PENSÉE POLITIQUE "
Il se déroule du 9 novembre 2006 au 31 mai 2007 autour du thème : " Le libéralisme politique
et ses critiques : les formes contemporaines du 'républicanisme' (France, Allemagne, monde
anglo-saxon) ».
Contact : [email protected]
Ce séminaire bénéficie de l'aimable soutien du CIERA (Paris) .
Consultez le programme détaillé 2006-2007 de ce séminaire sur le site du CEVIPOF.
SOMMAIRE
SÉMINAIRE " LES MONDES AGRICOLES EN POLITIQUE"
L'objectif général de cette démarche est de développer et capitaliser les connaissances qui
permettront de mieux comprendre les ruptures et les permanences dans l'univers politique et
professionnel des agriculteurs français depuis le milieu des années 80.
Renseignements et inscription auprès de François Purseigle : [email protected]
Site internet : www.ciheam.org
Consultez le programme 2006-2007 de ce séminaire sur le site du CEVIPOF.
GROUPE DE TRAVAIL " GENRE ET POLITIQUE "
Ce groupe de travail de l'AFSP, animé par Catherine Achin (université de Paris VIII-SaintDenis), Sandrine Lévêque (université de Paris I-Panthéon/Sorbonne) et Mariette Sineau, se
donne pour principal objectif l'analyse des rapports entre le genre et la politique, celle-ci étant
saisie dans ses différentes dimensions.
Consultez le programme détaillé de ce séminaire sur le site du CEVIPOF et sur celui de l'AFSP.
SÉMINAIRE " LES FEMMES ET LE POUVOIR EXÉCUTIF DANS LE MONDE "
Ce séminaire est organisé par Janine Mossuz-Lavau avec Christine Bard (professeure des
Universités (histoire contemporaine), membre de l'HIRES / CERHIO, présidente de l'association
Archives du féminisme et Emmanuelle Latour (secrétaire générale de l'Observatoire de la
Parité) au Centre d'histoire de Sciences Po.
Contact : [email protected]
Consultez le programme détaillé de ce séminaire sur le site du Centre d'histoire de Sciences Po
: http://centre-histoire.sciences-po.fr/centre/groupes/femmes_politiques.html
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ENQUÊTES
RAPPORT AU POLITIQUE DANS LES ZONES URBAINES SENSIBLES APRÈS LA CRISE DES BANLIEUES.
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Sylvain Brouard et Vincent Tiberj, avec l'assistance de Hanane Harrath
L'enquête de terrain a été menée par l'institut TNS-SOFRES entre le 19 et le 25 juin 2006
auprès d'un échantillon représentatif de 2029 personnes âgées de 15 ans ou plus habitant
dans les Zones sensibles en France métropolitaine et en Corse. Les quotas ont été strictement
respectés en terme d'âge, de sexe, de proportion d'actifs/inactifs et de catégorie
d'agglomération. L'objectif de l'enquête visait à scruter en profondeur les diverses dimensions
du rapport à la politique parmi les habitants des quartiers urbains en difficultés. En effet, alors
que ces quartiers font l'objet d'une exposition médiatique intense, les études systématiques
des valeurs, orientations politiques et attentes en terme de politiques publiques des habitants
de ces quartiers sont rares. Or, après la crise des banlieues, l'intérêt d'une telle interrogation
de ces populations apparaissait pertinente, en particulier pour connaître leurs représentations
de la « crise des banlieues » de novembre 2005, son homogénéité interne mais également
pour les remettre dans leur contexte et appréhender ses spécificités vis-à-vis du reste de la
société française. Comment les divers groupes perçoivent-ils les différentes dimensions des
émeutes dans les banlieues et selon quelles logiques ? Quelles sont les caractéristiques des
rapports à la police ? Peut-on déceler une disjonction entre des minorités actives et une
majorité silencieuse ? Plus largement, comment les représentations de la crise des banlieues
sont-elles liées avec les sentiments quant aux conditions de vie mais également avec les
représentations de la politique en général? Ce rapport est ainsi l'occasion d'aborder des
thématiques connexes régulièrement associées à ces quartiers : « anti-sémitisme des
banlieues
»,
islam
des
banlieues,
intolérance
sexuelle,
conflits
et
préjugés
intercommunautaires. Ce rapport ne vise pas à expliquer spécifiquement la crise des banlieues,
sa chronologie et ses raisons. De nombreuses études et ouvrages se sont concentrés sur cette
question. A rebours des caricatures sur les banlieues, l’ambition est de remettre en perspective
la crise des banlieues dans le cadre plus global du rapport au politique au sein des quartiers
urbains et populaires. Cette recherche n'aurait pu avoir lieu sans les soutiens financiers de la
Fondation Jean Jaurès, du Centre d'études et de prospectives du ministère de l'Intérieur et du
Service d'information du gouvernement.
LES INTERNAUTES ET LA POLITIQUE.
Sylvain Brouard, Vincent Tiberj et Thierry Vedel.
Après une campagne référendaire 2005 où le rôle d'Internet fut mis en exergue (fréquentation
et impact médiatique du site d'Etienne Chouard entre autres) et dans un contexte où une part
croissante de la population a accès à Internet (58% selon le sondage Sofres-EPIQ 2006) et où
ses usages se multiplient, le présent projet d'étude a porté sur le rapport des internautes à la
politique. Les objectifs de l'étude relèvent de deux axes principaux. En premier lieu, la
recherche s'efforce de scruter en profondeur le profil socio-politique des internautes français et
ses spécificités. En second lieu, comme une part significative et croissante des Français (28%
des internautes selon le sondage Sofres-les Débats du Monde 2006) consulte les sites en ligne
pour obtenir des informations sur les programmes et idées des candidats, il est crucial
d'étudier les différentes utilisations d'Internet en rapport avec la politique dans leurs diverses
dimensions (consultation, production, notoriété, crédibilité etc.). Dans un contexte de mutation
extrêmement rapide de la contribution d'Internet à la dynamique de l'agenda politique, ces
deux interrogations permettent de progresser dans l'appréhension de l'impact d'Internet, de
ses contenus et de ses utilisations sur le rapport à la politique. Dans cette optique, un sondage
inédit est réalisé auprès d'un échantillon représentatif de 1000 internautes français de plus de
18 ans et est consacré à leur utilisation d'Internet et à leur rapport à la politique.
Cette recherche a bénéficié du soutien financier du Centre d'études et de prospectives du
ministère de l'Intérieur.
Ces deux enquêtes feront prochainement l’objet de publications.
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RENCONTRES ET COLLOQUES
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LES LUNDIS DU CEVIPOF
Les Lundis du CEVIPOF 2006-2007 traitent, comme l'année précédente, de sujets d'actualité
politique et sociale. L'élection présidentielle d'avril 2007 et les législatives qui suivront seront
au cœur des thématiques de ces réunions. Trois approches sont mises en débat : celle du
chercheur, celle de l'observateur et celle de l'acteur politique. Les thèmes sont choisis au fur et
à mesure des développements de l'actualité.
Consultez le programme détaillé des Lundis sur le site du CEVIPOF et les modalités d'inscription
ainsi que les compte rendus des précédentes séances.
LES MATINÉES DU CEVIPOF
Les Matinées du CEVIPOF instaurent autour de travaux récents un nouvel espace de débats
entre les chercheurs du CEVIPOF et les acteurs politiques et sociaux. Elles se déroulent autour
d'un petit déjeuner, de 8h30 à 10 heures, au CEVIPOF. Elles réunissent autour du ou des
auteurs de l'ouvrage ou du rapport présenté, une tribune composée généralement d'un
représentant qualifié des médias, d'un chercheur ou d'un acteur du domaine abordé
susceptible d'apporter la contradiction et d'un modérateur.
Consultez le programme détaillé des Matinées sur le site du CEVIPOF et les modalités
d'inscription, ainsi que les compte rendus des précédentes séances.
LES JOURNÉES D'ÉTUDES DU CEVIPOF
La prochaine Journée d’études du CEVIPOF se déroulera le 30 mars 2007 sur le thème :
« Quelle Constitution pour la France ? ».
Tous les candidats à l’élection présidentielle de 2007 soulignent la nécessité de procéder à une
réforme de la Constitution de la Ve République. Les uns préconisent l’adoption d’un régime
présidentiel, d’autres un retour au régime parlementaire. Le constat général semble être celui
de l’usure des mécanismes ordinaires de la démocratie représentative et de l’inadaptation des
institutions aux évolutions sociales et politiques du XXIe siècle. Organisée par Luc Rouban, à
quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle, cette journée réunira des
intervenants, spécialistes du droit constitutionnel, qui présenteront un bilan des pratiques
constitutionnelles en France et tenteront d’évaluer la portée et le réalisme de ces propositions
de réforme.
Consultez le programme détaillé de cette Journée d'études ainsi que les modalités d'inscription
sur le site du CEVIPOF
SOMMAIRE
PRÉPARER LE CONGRÈS DE LA SOCIÉTÉ INTERNATIONALE DE PSYCHOLOGIE POLITIQUE, (PARIS, 9-12
JUILLET 2008)
En juillet 2008 la Société internationale de psychologie politique, présidée par George Marcus,
tiendra son congrès annuel à Sciences Po Paris. Durant quatre jours, tables rondes et ateliers
accueilleront plus de 400 participants, venus de tous les continents et de toutes les disciplines
des sciences sociales. Pour préparer cet évènement, les responsables de l'ISPP ont organisé
une réunion préparatoire à Paris, les 26 et 27 janvier 2007. Deux de ces sessions étaient
ouvertes à ceux et celles qui s'intéressent à la dimension psychologique de phénomènes
politiques en France et souhaitent s'impliquer dans ce congrès. Le vendredi 26 janvier, de 13h
à 15h, Tereza Capelos (professeure à l'université de Leiden), co-organisatrice du congrès de
Paris, a présenté les possibilités et les conditions de participation au congrès de 2008. Étaient
également présents les responsables du congrès de l'ISPP 2007 (Portland, USA) et d'autres
représentants de l'ISPP. De 15h30 à 17h30, Leonie Huddy et Stanley Feldman, tous les deux
professeurs à SUNY- State University of New York, Stony Brook, et co-directeurs du journal
Political Psychology , avec d'autres responsables de publications dans la discipline. Ils ont
présenté l'état du champ de la psychologie politique et les possibilités de publier ses
recherches dans les revues et publications relevant de l'ISPP. C'est une opportunité
exceptionnelle pour développer les recherches dans ce secteur, en particulier dans les masters
et écoles doctorales, faire le point sur les avancées récentes dans ce domaine, faire connaître
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et publier en anglais les travaux français (sur le rôle des émotions, la cognition politique, les
modes de raisonnement, la mémoire politique, la dimension symbolique des comportements
politiques, l'approche des attitudes etc.), et nouer des partenariats avec les collègues
étrangers.
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AUTRES RENCONTRES
Ariane Chebel d’Appollonia
Conférence inaugurale du Racism, Immigration and Citizenship Program sur le thème "The
Unquiet Riots: Racism, Immigration and Nationhood in Contemporary France", Johns Hopkins
University, 8 février 2006.
Conférence à l’University of Pittsburgh, pour le Center on Race and Social problems, sur le
thème : "Immigration and Discrimination in Europe: Old Prejudices, New Challenges", 13
février 2006.
Organisation d'un panel pour l'ISA (International Studies Association) sur le thème
"Transatlantic Immigration Policy in Comparative Perspectives: To What Degree
Convergence?" ; contribution sur "US Conventional Response to a Changing Global
Environment", 28 février- 3 mars 2006.
Sylvain Brouard
Co-organisation pour le groupe « French Agenda Project », avec Arco Timmermans (Twente
Universiteit Pays-Bas) et Laura Chaques (Barcelone) d’une réunion du « ECPR ad Hoc Research
Meeting : Comparing Policy Agendas in Europe and North America » au CEVIPOF les 9 et 10
février 2007 réunissant une vingtaine de chercheurs de dix nationalités différentes.
Intervention à la Maison française d'Oxford : "Relationships to Islam : Diversity and
Polarization among French Muslims", le 14 novembre et le 25 novembre 2006 lors de la
conférence consacrée à l’élection présidentielle française : « Nicolas Sarkozy and Ségolène
Royal : the Attitudes of the Electorate Six Months before the Presidential Election »
SOMMAIRE
Intervention au département de Sciences politiques et de relations internationales de
l'université de Warwick : "The Politics of Contemporary French Anti-Semitism : Old and New
Prejudice Against the Jews" (29 novembre 2006).
Nonna Mayer
Conférence "Militer à l'extrême droite", séminaire de recherche "Partis et élections" du
CEVIPOL, Centre d'étude de la vie politique de l'Université libre de Bruxelles, 11 janvier 2007.
"Qui vote pour qui et pourquoi ? Les modèles explicatifs du choix électoral", conférence de
rentrée de l'École doctorale, université de Nice Sophia Antipolis, 8 décembre 2006.
"Désordre électoral", conférence donnée dans le cadre de la Formation continue Sciences
Sociales, pour le personnel de Sciences Po, 12 décembre 2006, cycle "La France terre
d’élections. Les enjeux de l’année 2007".
Luc Rouban
"Le comportement électoral des retraités", communication faite à l'invitation de la Délégation
nationale du Parti socialiste aux personnes âgées, Parti socialiste, Paris, 21 novembre 2006. Le
débat a porté non seulement sur la différence de comportements entre actifs et retraités mais
également sur la situation comparée des salariés du privé, des fonctionnaires et des membres
des professions indépendantes.
« La notion de métier dans la fonction publique », communication au séminaire LATTS-DGAFP,
ministère de la Fonction publique, « Gestion des personnels publics : évolutions récentes et
perspectives », 30 novembre 2006.
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Vincent Tiberj
Panéliste lors du colloque du Haut Conseil à l'Intégration sur "Diversité et représentation
politique", samedi 28 octobre 2006.
Invité et intervenant au salon du Livre démocratique, Saintes, 26 novembre 2006.
Audition par le groupe de travail de la CNIL sur la diversité le 9 novembre 2006.
Invité pour la conférence "Le modèle universaliste d'intégration est-il toujours pertinent? »,
Sciences Po à Menton, 12 janvier 2007.
Panéliste au colloque "l'expérimentation en sciences sociales (GAEL-AFSP-CEVIPOF-CERAPS),
Sciences Po, Paris 19-20 janvier 2007.
Conférence "Political and Social Incorporation of the New French: Islam, Community and
Diversity", université de Stuttgart, 7 février 2007.
SOMMAIRE
PUBLICATIONS
OUVRAGES
L’Argent et nous, Janine Mossuz-Lavau, Paris, éditions de La Martinière, janvier 2007. (Voir
l’entretien avec Janine Mossuz-Lavau au sujet de ce livre dans La Lettre du CEVIPOF,
novembre-décembre 2006, n°20).
Partis politiques et système partisan en France, Florence Haegel (dir.), Paris, Sciences Po-Les
Presses, coll. « Fait politique », janvier 2007. (Voir l’entretien avec Florence Haegel
« A la Une » de cette Lettre du CEVIPOF)
Les mots de la présidentielle, Vincent
coll. « Nouveaux débats », 2007.
Tiberj
(dir.), Paris, Sciences
Po-Les
Presses,
Ce livre propose dans un langage accessible une centaine de mots-clés du
discours politique récurrent, sous la forme de notices synthétiques, classées par
ordre alphabétique avec un système de renvois. Chaque entrée propose une
définition et un exemple, resitue le terme dans le débat des enjeux de l’élection
présidentielle de 2007 et permet à l’électeur de comprendre son rôle. Les
auteurs, spécialistes de la sociologie électorale, font également le point sur l’état
de la démocratie en France et rendent compte des débats qui aujourd’hui la
traversent. Ont contribué à cet ouvrage Florent Gougou, Camille Peugny et
Sophie Laplanche-Servigne, doctorants en science politique et en sociologie
politique.
Atlas électoral 2007, Pascal Perrineau (dir.), Paris, Sciences Po-Les Presses, 2007.
Cet ouvrage présente l’état des relations des citoyens à l’élection présidentielle,
le profil et les attentes des différents électorats politiques, le rapport à la
politique et les orientations électorales des divers milieux démographiques et
sociaux ainsi que le rôle des médias, des sondages et de la conjoncture
économique dans la structuration des enjeux et des comportements des
électeurs.
Genre, Citoyenneté et Représentation, (Mariette Sineau, Manon Tremblay, Thanh-Huyen
Ballmer-Cao, Bérengère Marques-Pereira), Presses universitaires de Laval, janvier 2007.
Cet ouvrage s’inscrit dans une volonté de revoir les notions de citoyenneté et de
représentation sous l’éclairage critique du genre, en privilégiant la francophonie
européenne et québécoise. Il traite d’une tension qui ne date pas d’hier: celle
existant entre égalité et différences. Très longtemps, ce dilemme a été négocié
ou bien en ignorant les femmes ou bien en les assimilant aux hommes. Or,
depuis les années 70, une foule d’événements ont contribué à sortir les femmes
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de l’ombre. La notion de « genre » qui n’est pas synonyme de « femmes » a joué
un rôle d’avant-scène dans le processus d’individuation/affirmation.
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CONTRIBUTIONS À DES OUVRAGES COLLECTIFS
Florence Faucher-King
« Les Verts et la démocratie interne », in Florence Haegel (dir.), Partis politiques et système
partisan en France, Paris, Sciences Po-Les Presses , coll. « Fait politique », janvier 2007.
Odile Gaultier-Voituriez
« Ouvrages thématiques », in Claire Andrieu, Philippe Braud, Guillaume Piketty (dir.),
Dictionnaire De Gaulle, Paris, Laffont Bouquins, 2006.
Guy Groux
« CGC (Confédération générale des cadres) », in Claire Andrieu, Philippe Braud, Guillaume
Piketty (dir.), Dictionnaire De Gaulle, Paris, Laffont Bouquins, 2006.
Lucien Jaume
« Questions d’interprétation : le texte comme producteur d’idéologie », L’architecture du droit.
Mélanges en l’honneur de Michel Troper, Paris, Economica, 2006.
Nonna Mayer
« Comportements politiques (sociologie des) », in Sylvie Masure et Patrick Savidan,
Dictionnaire des sciences humaines, Paris, PUF, 2006.
« Commerçants et artisans », in Claire Andrieu, Philippe Braud, Guillaume Piketty (dir.),
Dictionnaire De Gaulle, Paris, Laffont Bouquins, 2006.
« Immigration, ethnocentrisme et vote Front national en 2002 » in Jean Tournon, Ramon Maiz
(dir.) Ethnicisme et politique, Paris, L’Harmattan, 2005.
Janine Mossuz-Lavau
« La prostituzione a Parigi » in Daniela Danna (ed.), Prostituzione e vita pubblica in quattro
capitali europee, Milano, Carocci, 2006.
Pascal Perrineau
« Jean-Louis Tixier-Vignancour (1907-1989) » in Claire Andrieu, Philippe Braud, Guillaume
Piketty (dir.), Dictionnaire De Gaulle, Paris, Laffont Bouquins, 2006.
Luc Rouban
« Les inspecteurs des Finances entre public et privé », Vida Azimi (dir.), Les élites
administratives en France et en Italie, Paris, Editions Panthéon-Assas, 2007.
« Delouvrier Paul (1914-1995) » et « Hauts fonctionnaires (1958-1969) » et « Haas-Picard
Raymond (1906-1971), in Claire Andrieu, Philippe Braud, Guillaume Piketty (dir.), Dictionnaire
De Gaulle, Paris, Laffont Bouquins, 2006.
SOMMAIRE
Pierre-André Taguieff
« Réflexions sur ‘la religion du progrès’ », in Françoise Champion, Sophie Nizard et Paul
Zawadzki (dir.), Le Sacré hors religions, Actes du colloque de l’Association française des
sciences sociales de religions (7-8 février 2005), Paris, L’Harmattan, 2006.
« Le cas Céline : l’imaginaire du persécuté et la réécriture du mythe conspirationniste », in
Jean-Pierre Brach et Jérôme Rousse-Lacordaire (ed.), Mélanges offerts à Jean-Pierre Laurant,
Paris, Les Editions du Cerf, 2006.
Vincent Tiberj
« Le système partisan comme espace des possibles : le tournant cognitiviste dans l’étude du
lien partisan », in Florence Haegel (dir.), Partis politiques et système partisan en France, Paris,
Sciences Po Les Presses, janvier 2007.
« Les votes trotskystes : votes extrêmes ou vote de gauche ? Une explication par les systèmes
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de valeurs et leur recomposition », in Dominique Reynié (dir.), L’extrême gauche française,
PUF, décembre 2006.
SOMMAIRE
ARTICLES
Problèmes politiques et sociaux, dans son dossier sur « La participation politique. Crise ou
mutation », réalisé par Bruno Denis, publie plusieurs extraits d’études de chercheurs du
CEVIPOF ou de laboratoires proches dont Françoise Subileau, Anne Muxel, Pascal Perrineau,
Guy Michelat, Michel Simon, Janine Mossuz-Lavau, Jacqueline Costa-Lascoux, Lucien Jaume,
Dominique Reynié, Thierry Vedel, Marie-Hélène Bacqué, Henri Rey et Yves Sintomer. n° 927,
août 2006, La Documentation française.
Article disponible sur le site de la Documentation française.
Eric Bélanger, Michael Lewis-Beck, Jean Chiche, Vincent Tiberj
« Party, Ideology and the French Voter: Dynamics from the 2002 Electoral Panel”, Political
Research Quarterly, vol. 59, n°4, December 2006.
Sylvain Brouard
« The French Referendum: The Not So Simple Act of Saying Nay », avec Vincent Tiberj, PS:
Political Science & Politics , April 2006.
« Représenter la diversité : fardeau ou opportunité électorale ? », avec Vincent Tiberj, Notes de
la Fondation Jean-Jaurès, n°1, septembre 2006.
Lucien Jaume
« Le Code civil avait-il pour finalité de terminer la Révolution française ? », Quaderni Fiorentini
per la Storia del Pensiero Giuridico Moderno, n°35, 2006.
Nonna Mayer
« Transformations in French Antisemitism”, International Journal of Conflict and Violence, 1(1),
2007.
« Qui vote pour qui et pourquoi ? Les modèles explicatifs du vote », Pouvoirs, « Voter », n°120,
2007.
SOMMAIRE
Pascal Perrineau
« Les usages contemporains du vote », Pouvoirs, « Voter », n°120, 2006
Pascal Perrineau, Michel Mikenberg
« The Radical Right in the European Elections 2004», International Political Science Review,
vol. 28, n°1, 2007.
Vincent Tiberj
« L'intégration à la française : à qui la panne ? », Nouveaux regards, n°35, octobre-décembre
2006.
RAPPORTS
Vincent Tiberj, Thierry Vedel :
Les effets de l'information télévisée sur les évaluations politiques et les préoccupations des
électeurs français, Rapport pour le ministère de l'Intérieur, octobre 2006.
Les ouvrages sont consultables au Centre de documentation du CEVIPOF
Contact : Odile Gaultier-Voituriez, 33 1 01 45 49 77 22
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Le CEVIPOF est une unité mixte de recherche Sciences Po / CNRS
98, rue de l'Université, 75007 Paris
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LA LETTRE DU CEVIPOF
Directeur de la publication : Pascal Perrineau, directeur du CEVIPOF
Rédactrice en chef : Elisabeth Kosellek > [email protected]
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