La sidra de la semaine
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La sidra de la semaine
La sidra de la semaine en français sur internet Paracha : Directeur Ekev de projet – réalisation : Rav Y.L. Lattard La sidra de la semaine en français sur internet Paracha : Nitsavim - Vayélèkh Editorial «Le 18 Eloul» Les horaires de Chabat Vendredi 11 septembre – 22 Eloul Il est connu l’importance du mois d’Eloul dans la vie juive, marqué par le Choffar, les séli’hot, le retour à D’ieu et la préparation pour Roch Hachana, la nouvelle année qui est bientôt là. En plein milieu de ce mois se trouve un jour spécial, le 18 Eloul date anniversaire de la naissance des deux grands luminaires : le Baal Chem Tov et de l’Admour Hazaken. C'est en ce jour, en l’année 5458 (1698) que naquit Rabbi Israël Baal Chem Tov. En l’année 5484 (1724), il commença à répandre publiquement les enseignements et les pratiques du 'Hassidisme). Ce même jour, le 18 Eloul 5505 (1745), naquit aussi Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi, fondateur du 'Hassidisme ‘Habad actuellement plus connu sous le nom de Loubavitch. Ville Allumage des bougies Fin de chabat Jérusalem 18h12 19h27 Netanya 18h31 19h29 1 Ashdod 18h32 19h29 1 Kfar Chabad 18h31 19h28 1 Paris 19h56 21h00 Lyon 19h43 20h44 Marseille 19h39 20h39 Qu’est-ce que la ‘Hassidoute a apporté au peuple Juif, à l’étude de la Torah et à la vie juive en général ? Le chiffre 18, est également significatif en hébreu on l’écrit avec les lettres ‘Het et Youd qui composent le mot 'Haï – vivant. Comme le dit le Rabbi Chnéour Zalman, dans son introduction au Tania, « la Torah est proche de nous, dans toutes ses formes d’expression, pensée, parole, action » Par la grande providence Divine ce verset se trouve également dans la paracha de la semaine. Le Tania nous montre comment la Torah est si proche de nous. En dévoilant la richesse intérieure qui est la notre, et que nous ne connaissons pas, un peu comme si un homme avait un trésor inexploité qui lui permettrait d’être riche et d’atteindre tous les objectifs qu’il s’est fixés. La ‘hassidoute va nous aider à dévoiler les trésors qui sont présents en nous. Ce jour donne au travail du mois d’Eloul une force particulière en vivifiant les 12 jours qui restent dans le mois d’Eloul. Il nous prépare à une nouvelle année pleine de vie et de bénédictions. Le 18 Eloul, les ‘Hassidim du monde entier célèbrent la fondation du mouvement 'Hassidique général, et la fondation de la ‘Hassidoute ‘Habad en particulier. Le Rabbi Chnéour Zalman explique qu’il est impossible d’arriver à des sentiments sincères et durables d’amour et de crainte de D’ieu sans passer par les étapes de la connaissance. 1 à chacun en particulier à tout celui qui a bien voulu s’abreuver à cette source d’eau vivifiante et bienfaisante. Tout sentiment qui ne découle pas d’une réflexion préalable n’est pas durable, et n’est qu’illusoire. C’est sur ces bases que Rabbi Chnéour Zalman a développé la ‘Hassidoute ‘Habad, permettant l’accès à la réflexion sur l’existence de D’ieu et sur la création du monde. Ce jour nous a permis de retrouver la vie, l’enthousiasme dans son judaïsme, ne plus faire les mitsvot comme une leçon apprise, mais les faire avec vie avec joie et amour, dévoiler l’amour de D’ieu mais aussi dévoiler l’amour envers nos frères juifs. Un autre juif n’est pas un élément exogène, mais nous formons tous un même corps. Qui peut dire alors qu’il préfère la jambe droite plutôt que la jambe gauche. Chacun est différent et a un rôle différent, comme la tête par exemple et les jambes qui ont bien des fonctions différentes. Cependant la tête avec toute son intelligence ne peut se déplacer ni aller à la synagogue si elle n’est pas portée par les pieds. Qui actuellement s’opposerait à la connaissance scientifique sous prétexte que nos parents ou nos arrières grands-parents n’ont pas connus tous ces développements scientifiques. En fait cette connaissance profonde de la Torah a été donnée à Moché au Sinaï comme toute la Torah, seulement elle n’a été diffusée qu’à des élèves privilégiés et avertis. Le Baal Chem Tov et le Rabbi Chnéour Zalman ont dévoilé cette connaissance à tout le monde car le temps est maintenant arrivé pour diffuser cette connaissance jusque dans les endroits les plus reculés du Judaïsme. Le Baal Chem Tov et Rabbi Chnéour Zalman son petitfils spirituel ont mis à la portée de chacun cette connaissance de la partie profonde de la Torah, ils ont redonné la vie et le courage à un nombre incalculable de Juifs à travers le monde. Il est certain que cette profusion de connaissance de la partie profonde de la Torah est une préparation et un avant-goût des temps messianiques avec la venue de Machia’h et la Guéoula la délivrance prochaine du peuple Juif. De la même manière ces deux derniers siècles ont connu des développements et des progrès scientifiques énormes, « l’ouverture des eaux d’en bas », simultanément à cet explosion de la science, le monde juif a connu une autre explosion de la connaissance, l’explosion de la connaissance de la partie profonde de Torah et surtout de sa diffusion c’est l’ouverture des eaux d’en haut. On retrouve une allusion à cette explosion de la connaissance dans la paracha Noa’h qui nous parle du déluge et de l’ouverture des eaux d’en haut et des eaux d’en bas, symbolisant l’explosion de la connaissance de la Torah et des sciences qui se sont produits dans les deux derniers siècles. Yéhouda Leib Lattard – Agoudat ‘Hassidé ‘Habad Une seule différence et non des moindres, c’est que le progrès scientifique a certes conduit l’homme à améliorer ses conditions de vie, mais elle l’a conduit à produire des armes de destruction effroyable comme la bombe atomique. L’explosion de la diffusion de la partie profonde de la Torah de la ‘Hassidoute n’a aucun danger ni aucun risque, si elle est enseignée selon la tradition de nos maitres. Les résultats se sont fait ressentir très rapidement. Le symbole de ce jour ‘hay Eloul début de la ‘hassidoute générale et la ‘hassidoute ‘habad est le chiffre 18 ‘Hay : la vie en hébreu. La ‘Hassidoute a donné la vie au judaïsme en général et 2 Le résumé de la paracha Nitsavim - Vayélèkh La paracha de Nitsavim contient plusieurs principes fondamentaux de la foi juive : La paracha de Vayélèkh (« Et il alla ») retrace les événements survenus le dernier jour de la vie terrestre de Moïse : « Je suis âgé de 120 ans aujourd’hui » dit-il au peuple, « Je ne peux plus sortir et entrer ». Il transmet la direction du peuple à Josué et écrit (ou achève l’écriture de) la Sefer Torah sur un parchemin qu’il remet aux Lévites pour être gardé dans l’Arche de l’Alliance. - L’unité d’Israël : « Vous vous tenez debout, vous tous, aujourd'hui, devant l’Éternel votre D.ieu : vos chefs de tribus, vos anciens, vos préposés, tout homme d’Israël, vos jeunes enfants, vos femmes et ton converti qui est à l’intérieur de ton camp ; depuis vos coupeurs de bois jusqu'à vos porteurs d'eau. » Le commandement du Hakhel (« rassemblement ») est donné : tous les sept ans, pendant la fête de Souccot suivant l’année sabbatique (la chemitah), le peuple d'Israël tout entier – hommes, femmes et enfants – se rassemble dans le Temple à Jérusalem où le Roi leur lira des passages de cette Torah. - La délivrance future : Moïse avertit de l’exil et de la désolation de la Terre d’Israël suivront à l’abandon des lois de D.ieu. Mais aussi, il annonce qu’à la fin «Tu retourneras vers l’Éternel ton D.ieu... Si tes dispersés étaient au bout des cieux, de là l’Éternel ton D.ieu te rassemblera… Il t’amènera vers le pays dont avaient pris possession tes pères». Vayelekh s’achève avec la prédiction que le peuple d’Israël se détournera de son alliance avec D.ieu. Alors, Il cachera Sa face. Mais une promesse est faite : « Les mots de la Torah ne seront pas oubliés de la bouche de sa descendance ». - La proximité de la Torah : « Cette loi que je t’ordonne aujourd’hui, elle n’est pas loin de toi… Elle n’est pas dans les cieux... Elle est très proche de toi, dans ta bouche et dans ton cœur pour l’accomplir. » - Le libre arbitre : « Vois, J’ai placé devant toi aujourd’hui la vie et le bien, la mort et le mal… Ce sont la vie et la mort que j’ai placées devant toi, la bénédiction et la malédiction : tu choisiras la vie. » 3 juif est une partie d’un ensemble, formant un seul et même corps. Bien que la tête est la partie la plus importante du corps, plus important que le pied, mais la tête ne peut se déplacer sans le concours des pieds. Avec toute sa grandeur sa réflexion et ses qualités intellectuelles la tête ne pourra pas se déplacer sans les pieds. La tête a une qualité particulière qui est l’intelligence, tandis que le pied n’a pas d’intelligence mais il a une autre qualité c’est qu’il permet le déplacement de l’homme. De même pour chaque organe, chacun a une spécificité que l’autre n’a pas. Tous les organes, tous les membres sont interdépendants l’un de l’autre et ont des fonctions complémentaires qui s’organisent de manière synchronisée et ordonnée. L’actualité de la semaine «Tous les juifs sont riches La paracha Nitsavim commence avec les mots : « vous vous tenez debout, vous tous aujourd’hui, devant l’Eternel votre D’ieu …. afin de vous faire passer dans l’alliance de D’ieu ». Les commentateurs de la Torah expliquent que cette alliance consiste en un pacte qui rend garant chaque juif, l’un envers l’autre. C’est là le sens du verset « tout israel est garant l’un de l’autre » Chaque juif, même le plus simple se trouve être le garant d’un autre Juif, même si celui-ci fait partie de la tête du peuple Juif. Il faut comprendre comment chaque juif peut être garant l’un de l’autre. De plus ceci a des conséquences dans la loi juive, c’est ainsi que quelqu’un qui fait kidouch peut acquitter toute une assemblée qui se contente de répondre amen. Le principe est le suivant si un juif a un manque quelconque un deuxième qui possède la chose peut lui venir en aide et compléter son manque parce qu’il est garant de l’autre ; et chacun est garant de son prochain. Chaque juif a une qualité particulière qu’il est seul à posséder et qui peut être utile pour un deuxième juif qui n’a pas ce point particulier. Il peut donc être garant de chaque juif sur la qualité qu’il est seul à posséder. Par rapport à cette qualité qu’il est le seul à posséder, il est riche et peut faire profiter de cette richesse n’importe quel autre juif. De ce point de vue chaque juif est riche et peut être garant de l’autre. La question suivante nous vient de suite à l’esprit comment le pauvre peut être le garant du riche. Cette paracha Nitsavim est toujours lue avant Roch Hachana parce qu’elle est une préparation pour Cette fête et pour toute l’année entière. Une condition essentielle pour être agréer en ce jour est de se tenir debout d’une manière de koul’hem : tous unis, tous unis comme un seul corps, comme un seul homme et comme un seul cœur. Un sentiment pareil d’unité et d’amour de son prochain, nous permet d’être assurés d’être inscrit et scellé pour une bonne et douce année matériellement et spirituellement. En particulier si on prend l’exemple d’un garant financier, dans le cas où quelqu’un doit faire un emprunt important, qui nécessite un garant capable de payer une dette importante dans le cas où l’emprunteur fait défaut. Il convient que ce garant soit un homme suffisamment riche pour assurer toutes les garanties financières bien au-delà du montant de la dette. Dans ce cas comment est-il possible de dire que chacun est garant de l’autre, si c’est un homme riche, il pourra aider son prochain et lui servir de garant, s’il est très pauvre, il ne pourra pas servir de garant, dans ce cas comment la Torah peut-elle dire que chacun peut être garant de l’autre. Cette unité est également une préparation pour la venue de Machia’h. Il est connu que la cause de l’exil actuel est le manque d’amour du prochain. Alors que les causes du premiers exil semblaient bien plus graves comme l’idolâtrie, le meurtre et l’inceste, celui-ci n’a duré que 70 ans. Le présent exil dure tellement de temps La réparation pour la délivrance future et immédiate est également Ahavat Israel, comme le démontre la ‘Hassidoute, aimer D’ieu et L’explication est donnée par le Rabbi Chnéour Zalman auteur du Tania à propos du verset de notre paracha : vous êtes tous debout aujourd’hui, il commente le mot « koul’hem (Tous) » de la manière suivante, vous formez tous un même corps. Chaque 4 souhaita obtenir la bénédiction d'un Tsaddik et il s'adressa, pour cela, au Rav de la synagogue qu'il fréquentait. Celui-ci lui confia que, dans son pays d'origine, il avait été le témoin du combat des 'Hassidim 'Habad pour maintenir vivace la flamme juive. Il lui conseilla donc de solliciter la bénédiction du Rabbi de Loubavitch et, dans ce but, il le mit en relation avec le Rav IsraëL Glis, l'émissaire du Rabbi à Dimona. aimer un autre Juif se sont deux aspects d’une même chose, car aimer celui que D’ieu aime s’est aussi aimer D’ieu. Les deux sont donc le canal direct qui nous rapprochent de la venue de Machia’h promptement et immédiatement. «Vérifiez vos mézouzot » Le Rav Glis réserva aux parents un bon accueil et il leur vint en aide pour rédiger une lettre, qu'il adressa lui-même au Rabbi, par télécopie. La réponse du Rabbi fut la suivante: "Vous devez faire vérifier vos Mezouzot. J'en ferai mention près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi". Yero'ham est un petit village du sud d'Erets Israël, dont tous les habitants constituent une grande famille. Chacun connaît tous ses voisins, partage avec eux ses peines et ses joies. Le début de l'aprèsmidi est, traditionnellement, un moment de repos, que chacun passe chez lui, dans sa maison. L'ambulance qui traversa le village, ce jour-là, troubla ce calme et chacun s'approcha de la fenêtre pour voir ce qui se passait. Par la suite, la nouvelle circula rapidement. La fille de la famille R. venait de perdre connaissance. Le Rav Glis se hâta de communiquer la réponse du Rabbi au père de Chochi lui annonça également qu’un émissaire du Rabbi venait de s'installer à Yero'ham. Il lui conseilla donc de s'adresser à lui, afin que celui-ci, dès son arrivée, commence immédiatement à mettre en pratique la mission que le Rabbi lui avait confiée. Le père de Chochi se rendit aussitôt chez le Rav 'Haïm Wolf. Il lui fit part de ce qui s'était passé et de la réponse du Rabbi qu'il avait obtenue, Le Rav Wolf l'accompagna chez lui, il détacha les Mezouzot de ses portes et il les confia à un Sofer, puis il rassura le père : "Le Rabbi a accordé sa bénédiction à Chochi, Elle est désormais dans de bonnes mains et il ne fait pas de doute que tout ira bien !" Tous connaissaient Chochi, une petite fille bien élevée et aimable. Chaque jour, en quittant l'école, elle rentrait chez elle, en saluant tous ceux qu'elle voyait. Elle était également appréciée par ses amies, qui recherchaient sa compagnie, à l'école. C'est pour cela que tous furent affectés lorsque, soudain, elle perdit connaissance. C'est à l'hôpital que l'on eut connaissance des premiers éléments. Chochi avait une méningite et son état inspirait l'inquiétude. Tout le village se mobilisa pour la petite fille. A l'école, les élèves lurent des Tehilim et elles prièrent pour sa guérison. La maladie de Chochi faisait l'objet de toutes les discussions, dans le village et il fut alors possible de vérifier à quel point Chochi était populaire. Peu après, le père de Chochi s'en retourna chez le Rav Woif' et, plein d'émotion, il s'écria: "Vous n'allez pas croire ce qui s'est passé! A l'instant précis où nous avons transmis les Mezouzot à la vérification, Chochi a retrouvé connaissance. Il ne fait pas de doute que le Rabbi a accompli un miracle ! Il a guéri ma fille. Je ne sais comment lui exprimer ma reconnaissance !" Les parents de Chochi furent pris au dépourvu par la maladie de leur fille, même si, peu avant, elle s'était plainte de migraines, à différentes reprises et en avait été quelque peu affaiblie. Ils ne savaient que faire. Chochi, qui était hospitalisée à Béer Cheva, n'avait toujours pas repris connaissance. Ses parents ne quittaient pas son chevet et ils lisaient des Tehilim en pleurant, implorant D.ieu de guérir leur fille. Très vite, la réponse du Rabbi et sa conséquence merveilleuse furent connues dans toute la ville de Yero'ham. Par la suite, Chochi recouvra rapidement la santé. Bien entendu, l'installation du Rav 'Haïm Wolf en cet endroit s'en trouva considérablement facilitée, L'intervention de la divine Providence était, en l'occurrence, bien évidente. Le père de Chochi était animé d'une foi profonde, qui n'avait pas été ébranlée par la maladie de sa fille. Il avait la conviction que D.ieu lui viendrait en aide. Il 5