La bio - Toto Laripette
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La bio - Toto Laripette
Toto Laripette http://totolaripette.free.fr Dans leur duo Toto Laripette, Dany Fournier, à l’accordéon, et Philippe Marlu, au chant, revisitent (exclusivement) le répertoire d’Aristide Bruant, dont les refrains centenaires véhiculent encore aujourd’hui leurs images surannées : À la Bastille, Nini peau d’chien, Rose blanche... Les chansons de Bruant, de forme parfaite et émaillées d’un argot savoureux, passant par tous les quartiers de Pantruche -on ne disait pas encore Panameévoquent joyeusement la vie et l’oeuvre des ivrognes et des mauvais garçons, les amours des prostituées et de leurs souteneurs, leurs séjours en prison et, souvent, leur triste sur l’échafaud. Dany Fournier www.myspace.com/lagaloupe Accordéoniste, chanteur, comédien, fils de paysans montfortais, il a commencé à chanter au cours de repas de famille et dans la rue, où il découvre et développe la force de la convivialité transmissible. Son répertoire passe de chansons de rue à l’univers de Bobby Lapointe, Boris Vian… Ses interprétations personnelles s’appuient sur un jeu de comédien et une belle amplitude dans la voix. Après 15 ans de bons services à œuvrer au sein de la fanfare rennaise “Sergent Pépère”, il se consacre désormais entièrement au travail de la chanson notamment à travers le groupe “La Galoupe“. Par ailleurs, avec ce groupe, il compose plusieurs morceaux pour le spectacle “Estrellita” (création 2013) de la compagnie de cirque “Avis de Tempête”. Il a collaboré récemment avec Philippe Languille autour de Gaston Couté, il fait aussi partie du quatuor de comptoir « HIC » en tant qu’auteur de chansons sur le vin. Son implication dans le duo Toto Laripette dans la recherche d’arrangements sur les chansons argotiques d’Aristide Bruant fait pleinement partie de son travail artistique. Philippe Marlu www.philippemarlu.com Né à Paris en 1961, la décennie où les bretons arrêtent de parler breton à leurs enfants, il sera donc francophone. Retour en bas âge en Bretagne, dont il ne partira plus. Très tôt, la littérature et la bande dessinée lui donnent le goût des histoires et de la langue. À l’âge où d’autres découvrent le rock, lui apprend qu’il est breton, et que les bretons ont une langue, une culture et une musique. Paradoxalement, la langue bretonne l’éclairera sur les failles du français. La chanson traditionnelle, tant bretonne que française, et les instruments anciens et populaires le passionnent alors, puis les musiques anciennes, de toutes les époques, et les musiques ethniques, de partout. Naturellement «polymaniaque», tout l’inspire, rock, musique classique, biniou-kozh... La musique de danses de la renaissance (un quatuor de flûte à bec, Tregorum Farsus Consort), puis un groupe de jeunesse (Zéphyrius Gravelin), et la rencontre de divers artistes (Louis-Pierre Guinard, de La Mirlitantouille, Bal Perdu et Casse-Pipe, Etienne Grandjean et Vincent Burlot, de La Belle Société) le mènent lentement et par hasard à l’écriture de chansons. Rabelais, Villon, l’argot parisien, sa réflexion sur les langues françaises l’inspirent, dont il forge son style. Son goût pour le reggae et les musiques balkaniques complète son inspiration musicale, et sa collaboration avec le brillant guitariste et compositeur Eric Sourdez s’approfondit. Un premier album très remarqué « les Mémoires d’un Chat » paraît chez Boucherie Production en 2000. De nombreuses collaborations (Les Soupeurs, La Belle Société, Les Gueules d’un Jour, Didier Bénureau, Monsieur, L’Os, Wally…), de nombreux artistes reprennent ses chansons (Casse-Pipe, Lokarn, Adèle et Léon, Gilbert et ses Problèmes, Pascal Rault & Co, Philippe Meyer…). Après avoir été consacré d’un des coups de cœur du Grand Prix du Disque du Télégramme de Brest, son deuxième album « les Valses Machines » reçoit le Grand Prix du Disque Produit en Bretagne 2005. Son troisième album s’intitule «Méfiez-vous des petites filles». Touche à tout, Marlu est aussi scénariste, écrivain (les Vieilles charognes), conteur (contes du royaume d’argot), lettreur de bandes dessinées (le Montespan, les Sentinelles...), webmaster et graphiste, il travaille actuellement à une nouvelle mouture de son propre répertoire, réarrangé façon reggae, sous le nom de Bob Marlu.