n° 51 - interbois
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n° 51 - interbois
et le BOIS La FORET inFoBois Janvier/Février 2014 n° 51 FORET, SYLVICULTURE L'institut de développement forestier (IDF) a choisi une parcelle en Lot-et-Garonne sur la commune de Bouglon, pour y installer le Conservatoire national du robinier, plus connu sous le nom d'acacia. Sur un terrain de 2,5 hectares, plus de 1 600 plans de différentes variétés vont être implantés, et les scolaires pourront à l'avenir y organiser des sorties pédagogiques. Le projet est financé conjointement par l'IDF, le Conseil général, l’Inra et le CRPF. Sud Ouest Lot et Garonne– 3 janvier 2014 Sous la houlette de son nouveau président, Michel Bernier, le conseil d'administration du Centre de formation et de promotion sociale (CFPS) de Nontron s'est réuni, lundi 27 janvier, afin de définir les objectifs pour la période 2014-2015. Le centre souhaite conforter l'agriculture forestière d'Aquitaine, en partenariat avec les centres forestiers de Bazas (Gironde) et Sabre (Landes), avec la mise en place à la prochaine rentrée, d'un brevet professionnel responsable de chantier forestier niveau 4 valorisation du bois écoénergie. Il est à noter que le CFPS propose déjà une formation au brevet professionnel travaux forestiers option sylviculture niveau 5. Sud Ouest Dordogne – 8 février 2014 Exploitation forestière, meubles, parquet, construction...: l'industrie du bois pèse 60 milliards d'euros de chiffre d'affaires en France, et emploie au total environ 450.000 personnes. Pourtant, le secteur pâtit d'un déficit commercial chronique d'environ 6 milliards d'euros. D'où son inscription sur la liste des 34 filières prioritaires de la «nouvelle France industrielle» dressée par le gouvernement. Et l'inclusion d'un volet «forêt» dans la future loi d'avenir pour l'agriculture, discutée actuellement au Parlement. Problème majeur: l'exportation de bois brut vers l'étranger, puis le retour en France d'une partie de ce bois transformé en meubles et en parquets...à bien plus forte valeur ajoutée. Sur le banc des accusés, la Chine, touchée de plein fouet par la déforestation, et qui multiplie les achats de bois brut depuis quelques années. Ce phénomène ferait perdre entre 600 et 800 millions d'euros par an à la France, selon la FNB. D'autant que la Chine s'est mise à acheter des résineux, plus utilisés dans la construction que les feuillus. En 2013, les achats de résineux par des acheteurs chinois ont doublé, avec 400.000 mètres cube, contre 200.000 mètres cube en 2012, selon la FNB. 350.000 mètres cube de feuillus ont également été achetés. Si les acquisitions chinoises ne représentent que 4% de la production française de grumes (18 millions de mètres cube), elles ont fait grimper de 15% le prix du bois en un an, selon l'association professionnelle France Bois Industrie Entreprises. Un surcoût qui pose problème à certaines scieries françaises. AFP – 18 février 2014 Un nouveau cluster (regroupement d’entreprises) vient de naître en Lot et Garonne. Il s’appelle DEMAIN pour « Développement de matériaux innovants » Il a pour objectif de trouver des nouveaux débouchés pour les ressources agricoles et sylvicoles présentes sur le département c’est-à-dire : le chanvre et le peuplier. Ce cluster impulsé par la Région Aquitaine et mis en place par l’agglomération Val de Garonne rassemble à ce jour 21 entreprises. Journal L’Aquitaine n°51 – Hiver 2013/2014 inFoBois en Périgord – n°51 ENTREPRISES La papeterie Stora Enso de Corbehem (Pas-de-Calais), qui emploie quelque 350 personnes, va fermer en juin prochain, faute de repreneur. Dès février 2012, Stora Enso avait annoncé la suppression de 600 emplois. Un an après, le papetier finlandais annonçait une perte nette de 17 millions d'euros ainsi que la mise en place d'un plan de restructuration. En juin 2013, le groupe indiquait qu'il allait supprimer 2 500 emplois, principalement en Finlande (650 postes) et en Suède (750 postes) afin de répondre à la "faiblesse de l'économie européenne" et à "la mauvaise rentabilité" de la compagnie. Dans le reste de l'Europe, Stora Enso avait annoncé la suppression de 850 emplois au total et de 250 emplois, hors d'Europe. La papeterie de Corbehem était spécialisée dans la fabrication de papier couché ou papier glacé, utilisé pour la fabrication de catalogues et dans la publicité. www.lepoint.fr – 6 janvier 2014 Avec sa chaine de fabrication de bois aboutés lancée il y a à peine un an, la Scierie Labadie est actuellement la seule en Aquitaine capable de produire des pièces pouvant aller jusqu’à 150 mm d’épaisseur, 300 mm de largeur et 13 m de longueur. Soutenue et reconnue par l’État avec la remise officielle du label « Productivez ! » au Sénat. Philippe Labadie a su se moderniser pour proposer de nouveaux produits sur le marché de la construction (Abris de jardin, garages, mais aussi maintenant bois de charpente, bois d’ossature et bardages) Filière Bois n°2 - janvier 2014 Les artisans de l'Union châtaignier bois Périgord-Limousin ont exposé fin janvier à la bibliothèque-médiathèque de Thiviers du mobilier et des objets en châtaignier. Cette association réunit 16 membres, unis autour d'une passion commune, le châtaignier. Ils sont ébénistes, menuisiers, charpentiers et réalisent toutes sortes d'objets. Sud Ouest Dordogne – 21 janvier 2014 La Chambre de commerce et d'industrie des Landes a annoncé qu'elle souhaitait mettre en place un dispositif pour aider les sous-traitants de la filière bois du département. Ces derniers mois, la CCI a constaté que ces entreprises souffraient, notamment en raison des incertitudes liées à l'avenir de Gascogne. Leurs trésoreries sont aujourd'hui fragiles. La mise en place d’un dispositif spécial avec la Direction des finances publiques et la Banque de France permettrait d’apporter des solutions pour étaler les dettes des sous-traitants de la filière bois, particulièrement les charges et les taxes. Sud Ouest Landes – 29 janvier 2014 Le tribunal de commerce de Mont-de-Marsan se prononcera finalement le 4 mars prochain, sur le sort de l'entreprise Rolpin, basée à Labouheyre (40), placée en redressement judiciaire depuis le 5 juin dernier. Ce nouveau renvoi est en fait un délai que se laisse la juridiction pour homologuer l'offre de reprise présentée par des investisseurs japonais, en décembre dernier : les repreneurs potentiels avaient en effet proposé d'injecter 5 millions d'euros dans Rolpin (qui fabrique des panneaux en pin maritime et emploie à Labouheyre 143 salariés plus 8 commerciaux basés à Mauzé-sur-le-Mignon (79) et dans l'entreprise Rolken (résines et papiers imprégnés basée à Mourenx (64). Sud Ouest Landes – 31 janvier 2014 Un incendie s'est déclaré dans un bâtiment d'environ 500 m² à Mussidan (24). Ce bâtiment abrite une menuiserie : il s'agissait de l'entreprise Izri. Entièrement détruite, elle était heureusement vide de ses occupants lorsque l'incendie s'est produit. Au moins deux salariés devraient se retrouver pour l'heure au chômage technique. Sud Ouest Dordogne – 4 février 2014 Le sénateur et président du Conseil général Bernard Cazeau, accompagné par la députée Colette Langlade, Jean Michel Lamassiaude, conseiller général du canton de Lanouaille, et Daniel Fenaux, directeur de l'économie et de l'emploi au Département, ont visité le site d'usine de Guyenne Papier, à Nanthiat. Le site produit des papiers fluorescents ou colorés, des papiers à jet d'encre en rouleaux, des papiers couchés spéciaux et prépare l'avenir avec de nouveaux défis. Les supports traités proviennent du Portugal, de Pologne, de Hongrie, mais aussi des Papeteries de Condat. Guyenne Papier réalise un chiffre d'affaires de 9 millions d'euros et compte une quarantaine de salariés. Céline Procop, PDG de Guyenne papier, a fait part du projet d'investir dans l'installation d'une chaudière biomasse. Le directeur, Philippe Fournil, initiateur du projet, en a expliqué le fonctionnement. Cette installation d'un brûleur hybride Gascléan permettrait la substitution totale ou partielle d'un combustible fossile comme le gaz naturel, par des combustibles naturels (notamment les plaquettes forestières, les palettes broyées, les granulés de bois). inFoBois en Périgord – n°51 La gazéification de la biomasse consiste à décomposer par échauffement, en présence d'un gaz réactif, un solide comme par exemple le bois. On obtient ainsi un produit gazeux. Coût du projet : environ 1 million d'euros. Réussir le Périgord – 31 janvier 2014 Sud Ouest Dordogne – 3 février 2014 Selon Xerfi, certains spécialistes entrevoient une relance de la construction dans l’industrie et le tertiaire estimant qu’elle entraine une croissance de l’activité des panneaux de bois, des charpentes et menuiseries. Xerfi prévoit toutefois une atonie de la construction de logements dans les années à venir. Par ailleurs, la consommation alimentaire et la production viticole, profiteront aux industriels de l’emballage : tonneaux, caisses… La distribution de meubles serait, elle, légèrement en hausse en raison d’un effet prix même si, l’activité risque de stagner en volume. La reprise des investissements en fin d’année 2013 augurerait d’une reprise par l’offre qui profiterait plus aux secteurs les plus tournés vers l’industrie, comme l’emballage. Xerfi estime que la première transformation, peu compétitive par rapport à la concurrence étrangère, pourrait bénéficier du plan d’action lancé à l’automne 2013 à travers du Fonds bois. Quant à la maison en bois, elle reste un marché à fort potentiel mais d’autres débouchés comme les immeubles en bois devraient se développer. Xerfi constate que de nombreux acteurs se sont positionnés sur ce segment, comme la société Paul Mathis. Les opérateurs continuent à investir pour moderniser leur parc machine et augmenter leurs capacités de production. Ils font aussi évoluer leur offre, à l’instar des professionnels de la menuiserie et des emballages qui se sont diversifiés dans le bois-énergie… www.woodsurfer.com – 7 février 2014 Les comités d'entreprise des différentes branches (bois, papier, sacs, complexes) de l'entreprise Gascogne en difficulté financière ont été convoqués par la direction lundi 17 février. Le plan de relance de la société concocté depuis des mois et pour lequel deux industriels landais, Dominique Coutière (Biolandes) et Laurent Labatut (DRT), investiront dans Gascogne a été évidemment au centre des discussions. Pour la première fois, les représentants du personnel ont pris connaissance officiellement de l'ampleur des mesures d'économies nécessaires à la relance du plus gros industriel du massif qui emploie aujourd'hui encore 2 125 salariés. C'est à une baisse de 10 % des effectifs environ, soit 220 personnes, qu'il faut s'attendre. Toutes les activités du groupe y contribueront mais c'est bien la branche bois, dont l'organisation est obsolète, qui serait la plus touchée. La fermeture ou la cession de trois sites de l'activité bois : Marmande (Lot-et-Garonne), Le Bugue et Belvès (Dordogne), seraient proposées. Près de 120 salariés de ces trois sites seraient concernés. Pour ce qui est du volet financier, les choses sont désormais à peu près clarifiées. Un consortium d'investisseurs est d'accord pour monter au capital de l'entreprise et en prendre la majorité. La société Gascogne développement, en cours de création, réunit autour de Dominique Coutière et de Laurent Labatut, à la tête de deux des plus belles réussites industrielles de la région, le Crédit agricole via sa caisse régionale Aquitaine et Sodica, une des filiales du groupe bancaire, ainsi que Bpifrance. On sait par ailleurs qu'une moitié de la dette de Gascogne, de l'ordre de 100 millions d'euros, serait éteinte, une autre partie pouvant être transformée en actions de la nouvelle entité. Différentes sources évoquent un besoin d'au moins 60 millions d'euros d'investissement pour relancer le groupe sur de bonnes bases Sud Ouest – 17 février 2014 BOIS CONSTRUCTION C'est une délégation renforcée de responsables politiques d'Aquitaine, le Président de Région Alain Rousset en tête, qui a inauguré l'entreprise Boalia, à Tonneins. Créée il y a deux ans, la société, dirigée par Eric Lanthiez, conçoit des maisons à ossature bois montées sous forme de modules, préassemblés dans l'une des anciennes friches de la Seita, puis acheminés sur les chantiers. Boalia emploie actuellement 30 salariés, dont 2 en contrat d'avenir, et prévoit une cinquantaine d'embauches d'ici trois ans. Sud Ouest Lot et Garonne– 13 janvier 2014 inFoBois en Périgord – n°51 Le Prix national de la construction bois est un concours d’architecture bois mis en place par le réseau des interprofessions régionales (France Bois Régions), en partenariat avec le CNDB et avec le soutien de France Bois Forêt et du Codifab. Bénéficiant d’une forte couverture médiatique, ce concours donne chaque année l’occasion de valoriser l’architecture et la construction bois en France. Il récompense des ouvrages exemplaires, en matière d’architecture, de créativité, d’esthétisme, de technique, d’intégration à l’environnement, d’utilisation de circuits optimisés… Pour participer à cette troisième édition, les architectes, maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrage et entreprises de construction peuvent présenter leurs réalisations bois menées à bien à partir du 3 février et jusqu’au 4 avril 2014 Interbois Périgord est partenaire de ce travail au niveau local et vient d’inviter les architectes et constructeurs locaux à concourir. Depuis le début de cette action, un projet situé en Aquitaine a toujours été récompensé. www.prixnational-boisconstruction.org Le chantier du pôle socioculturel du Gour-de-l'Arche, à Périgueux, qui s'appuie sur l'extension de la maison de quartier est un projet d’éco-construction : ossature bois, béton de chanvre projeté… Le futur pôle sera relié à la chaufferie bois du quartier. Sud Ouest Dordogne – 4 février 2014 Réussir le Périgord – 14 février 2014 Giorgio Orsoni, maire de Venise, était en Périgord pour une occasion forcément très spéciale : il venait réceptionner à la scierie DELORD les premières poutres de chêne qui doivent servir à la reconstruction du « Bucintoro », la prestigieuse galère d'apparat des Doges de 36 mètres de long sur 7 mètres de large détruite en 1798 par Napoléon Bonaparte. L'idée de la Fondation pour le Bucintoro du IIIe millénaire est un peu la même que celle qu'ont eue, il y a une vingtaine d'années, ceux qui ont voulu reconstruire « L'Hermione », à Rochefort (17). L'objectif étant moins de ressusciter le glorieux passé de Venise que de mettre en valeur le savoir-faire des artisans vénitiens. Car le navire sera construit au même endroit que son illustre prédécesseur, à l'Arsenal. Le maire de Venise l'explique, « c'est un projet complexe, car nous devons à la fois réunir les finances (12 millions d’€uros) et les savoir-faire ». Et c'est sur ce dernier point que la Dordogne apporte son concours, en matière de bois avec la scierie DELORD qui fournira les premières pièces de chêne nécessaires à la construction de la quille du navire. Bernard Cazeau y voit une manière « d'associer les patrimoines des deux régions ». La Dordogne et Venise seront unies dans la pièce maîtresse de ce bateau. BOIS ENERGIE Sud Ouest Dordogne – 15 & 17 février 2014 Bisoyl a démarré l'exploitation de son unité de production de granulés bois dans la Nièvre mi-janvier 2014. Il affiche une capacité de production de 120 000 tonnes/an. Cette usine, qui a représenté un investissement de 21 M€ pour une trentaine d'employés, est détenue à 60% par Biosyl, à 20% par le fonds d'investissement 123Venture et par la scierie Archimbaud (20%), un des deux principaux acteurs des granulés de bois en France. C'est la coopérative forestière Unisylva qui fournira le bois nécessaire à la production de granulés. Il sera issu non plus de sciures, mais à partir de bois issues de coupes forestières. Le marché français du pellet progresse actuellement à un rythme très élevé de « 30 à 40% » par an. La demande de pellets de bois a atteint 850 000 tonnes en 2013 (dont 100 000 importés) et pourrait dépasser les 1,1 million de tonnes cette année. www.batiactu.com – 10 janvier 2014 inFoBois en Périgord – n°51 L'installation à partir de 2016 de deux gros industriels sur la plate-forme de Lacq : la chaudière biomasse de Cofely et l'usine de fabrication de granulés bois, Charmont, fait faire des cheveux blancs au président du syndicat des sylviculteurs des Pyrénées-Atlantiques, Hervé Madéo. La filière bois s'est en effet engagée à fournir à ses deux gros clients au moins 200 000 tonnes de bois par an. L'engagement doit faire l'objet d'une contractualisation. Les acteurs de la filière ont deux ans pour tout mettre en place. Sud Ouest Lot et Garonne– 13 janvier 2014 La mairie de Coulounieix-Chamiers a enclenché la délégation de service public du projet de chaufferie centrale de la cité Auriol, dans le quartier populaire du bas Chamiers, préalable aux projets de réhabilitation des logements. Sud Ouest Dordogne – 30 janvier 2014 PUBLICATIONS L’Agreste Aquitaine vient de publier un numéro de la série « Analyse et données » intitulé : « La forêt privée d’Aquitaine, entre patrimoine familial et outil de production ». http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/R7214A03.pdf Le mémento de la région Aquitaine Filière Forêt-Bois - Edition 2014 vient de paraître. Ce document composé de 11chapitres a pour objectif de synthétiser les informations les plus récentes du monde forestier aquitain. Les données de chaque thématique sont déclinées par département. http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/R7214C01.pdf DIVERS Nous avons eu un contact avec une jeune personne motivée qui est en train s’installer comme bûcheron. N’hésitez pas à le contacter. Guilhem MONTIEL 15 rue Taillefer – 24000 PERIGUEUX Email : [email protected] / 06.51.24.01.81 La CCI Dordogne organise le mardi 25 mars prochain une conférence sur la thématique de l’innovation en présence de Romain MESNIL et de 3 entreprises périgourdines qui feront part de leurs expériences sur ce sujet. Inscription en ligne : www.dordogne.cci.fr Interbois Périgord est soutenu dans ses actions par un grand nombre d'entreprises de la filière Forêt Bois départementale et par : inFoBois en Périgord – n°51