Rapport de Terrain pour Stage G/DHD concernant « La gestion de l

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Rapport de Terrain pour Stage G/DHD concernant « La gestion de l
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
FACULTE DES LETTRES ET DES SCIENCES HUMAINES
DEPARTEMENT INTERDISCIPLINAIRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE
CENTRE DE RECHERCHE EN COMMUNICATION
JOURNALISME ECONOMIQUE – M2
Rapport de Terrain pour Stage G/DHD concernant
« La gestion de l’eau dans le sud de Madagascar »
Du 03 Octobre au 07 Octobre 2014
Rédigé Par
Andriambolamanana Patrick RASOLOFONIRINA R.
Sous l’encadrement du Professeur RAHARINIRINA RABAOVOLOLONA
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
FACULTE DES LETTRES ET DES SCIENCES HUMAINES
DEPARTEMENT INTERDISCIPLINAIRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE
CENTRE DE RECHERCHE EN COMMUNICATION
JOURNALISME ECONOMIQUE – M2
Rapport de Terrain pour Stage G/DHD concernant
« La gestion de l’eau dans le sud de Madagascar »
Du 03 Octobre au 07 Octobre 2014
Rédigé Par
Andriambolamanana Patrick RASOLOFONIRINA R.
REMERCIEMENTS
Ce terrain que nous avons effectué dans la région sud de Madagascar, notamment dans la ville
de Tuléar, dans le cadre du projet G/DHD afin d’appuyer nos recherches en M2, n’auraient
pas pu se faire sans l’aide et l’appui des institutions et personnes suivantes que nous tenons à
remercier:
-
Les organes du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et de
l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture
(UNESCO) sans qui ce projet n’aurait pas eu lieu d’être.
-
Le Conseil Scientifique et l’Université d’Antananarivo qui nous ont offert
l’opportunité d’effectué ce terrain.
-
Toute l’équipe du G/DHD dirigée par le VPFR qui a coordonnée ce projet de stage.
-
Monsieur Lovy RASOLOFOMANANA,
représentant résidant de WaterAid
Madagascar dans la région de Tuléar, qui nous a aidés dans nos documentations sur
place.
-
Madame le Directeur du Département Interdisciplinaire de Formation Professionnelle
RAHARINIRINA RABAOVOLOLONA pour l’aide qu’elle nous a fournis au sein de
notre département et pour la confiance qu’elle nous a accordée.
-
Mademoiselle Lalatiana Farasoa RAKOTONDRANAIVO, du SFCG (Search For
Common Ground) dans la ville de Tuléar qui nous a été d’une aide immense sur le
terrain.
Nous tenons à remercier également, toutes les personnes ressources qui nous ont aidés dans la
bonne démarche de ce stage sur terrain à Tuléar. A savoir, nos confrères et consœurs
journalistes à Antananarivo et nos camarades au sein de la formation en Journalisme
Economique.
SOMMAIRE
Abréviation et listes des acronymes.
INTRODUCTION..............................................................................................................
I L’environnement du terrain..............................................................................................
a- Chronogramme du terrain…….....................................................................................
b- Organisation des activités.............................................................................................
II Le déroulement du terrain à Tuléar.................................................................................
a- Méthodologie................................................................................................................
III Analyse des acquis
CONCLUSION…………….............................................................................................
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
ANNEXE
Abréviation et listes des acronymes.
-
G/DHD : Gouvernance et le Développement Humain Durable
-
PNUD : Programme Des Nations Unies Pour le Développement
-
UNESCO :
-
CERCOM : Centre de Recherche en Communication
-
DIFP : Département Interdisciplinaire de Formation Professionnel
-
SFCG : Search For Common Ground
-
CIRAD : Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le
Développement
INTRODUCTION
Actuellement, en tant que chercheur nous sommes conviés à participer activement à
approfondir et à persévérer dans nos recherches, afin qu’ils mènent vers l’atteinte des OMD
ou les Objectifs du Millénaire pour le Développement. Cela en vue de pouvoir contribuer en
tant qu’étudiant chercheur vers la mise en place d’un développement durable ici à
Madagascar. C’est dans cette optique que plusieurs voies et moyens sont développés pour y
parvenir. Les Universitaires sont ainsi appelée à jouer son rôle conformément aux axes
prioritaires de la politique nationale de la recherche à savoir : « Une recherche soucieuse de
l’environnement, adaptée au contexte, contribuant à la réduction de la pauvreté, ancrée dans
les priorités du développement national et inscrite dans une perspective de développement
durable ». Ainsi, à travers la thématique de notre projet de recherche en M2 sur « Les enjeux
socio-économiques autour de la gestion de l’eau dans le plateau Mahafaly à travers les
Baobabs citerne. » Nous nous sommes fixé comme objectif à travers ce stage de mettre en
avant la médiation des savoirs autour de cette thématique et capitaliser ainsi les résultats de
notre terrain pour de futurs recherches au sein du CERCOM et du DIFP. On a ainsi été amené
à poser la problématique suivante : Comment valoriser les savoirs locaux autour de la gestion
de l’eau dans le sud de Madagascar à travers les medias actuels ? On a effectué ce terrain dans
la ville de Tuléar, afin de pouvoir répondre à cette question et afin d’additionner les acquis
que nous avant obtenu lors de ce terrain aux données que l’on a déjà acquis lors de nos
précédents terrains pour notre projet de recherche en M2. Ainsi, si précédemment on a
effectué des recherches au plus près des zones arides dans le plateau Mahafaly, à travers ce
stage pour le G/DHD on s’est focalisé sur les activités de quelques institutions œuvrant pour
la bonne gestion de l’eau dans cette capitale du sud de Madagascar.
I- L’environnement du terrain
Comme on l’a déjà annoncé auparavant, nous avons effectué ce terrain pour le G/DHD
en rapport avec notre projet de recherche en M2, concernant la gestion de l’eau le vécu
territorial dans le sud de Madagascar en général, mais également en tant que terrain
supplémentaire pour cette dernière. Effectivement, si lors de notre précédent stage sur le
terrain, on a été amené à voir de près cette gestion de l’eau dans le plateau Mahafaly dans le
grand sud de Madagascar avec le projet ECOBAO du CIRAD en coopération avec PARRUR,
où l’on a pu entrevoir au plus près les savoirs locaux de l’ethnie Mahafaly autour de cette
gestion de l’eau. Effectivement, dans le cadre de la réalisation d’un terrain en coopération ces
deux institutions cités ci dessus, on a tenté de mettre en avant le vécu territorial dans le sud de
Madagascar, ainsi que leurs enjeux pour le développement, au profit d’un épanouissement
culturel et économique dans cette région de la Grande Ile à travers la gestion de l’eau par la
population locale.
Pour se faire, lors de ce précédent terrain, on a choisit comme lieu d’application de
notre étude et de nos recherches le petit village d’Ampotaka. D’après ses villageois,
« Ampotaka » signifie le village de boue, il est situé aux environs de 40km de la petite ville de
Betioky, elle-même située
aux périphéries de la grande ville de Tuléar. Le village
d’Ampotaka, selon les dires de son président du Fokontany est un petit village datant de
plusieurs décennies. Les villageois y résidant y sont depuis des générations et perpétuent un
savoir faire qui leurs sont assez spécifique, le creusage des Baobabs Citernes. Actuellement,
le village d’Ampotaka comprend exactement 110 personnes adultes et 127 enfants pour 143
foyers. Le grand sud de Madagascar est une région sèche et aride, l’eau y est extrêmement
rare. Effectivement, à cause d’un climat peu avantageux la population locale souffre d’une
grande sècheresse durant les 2/3 de l’année. Ceci dit, au fur et à mesure du temps, ils ont su
s’adapter à cette situation extrême. Que ce soit à travers la création de quelques points d’eau
artificielle, dans des tonneaux, dans une retenu collinaire « Sihanake » et bien évidement les
baobabs citernes.
D’un côté il y a les baobabs citernes des villageois, qui se situent tous dans les
périphéries d’Ampotaka, ils sont départagés entre les quatre lignages présentes dans le village
à savoir : Taketrake, Tabefanone, Tantranofia et Tamanadaha. Chaque lignage comprenant
plus ou moins 5 foyers, a droit à 20 baobabs citernes, ce qui suppose qu’il y a à peu près 80
baobabs citernes autour du village voire même une bonne centaine qu’ils se partagent. De
l’autre, il y a la grande retenu collinaire qu’est le Sihanake, elle a été construit selon le chef du
village, il y a de cela plusieurs dizaines d’années. Durant la grande période de pluie, elle peut
se remplir et l’eau qui y est retenu peut y être conservée pendant deux ou trois mois. Ignorant
sa superficie exacte, le chef du village nous a juste raconté qu’à l’époque de sa construction
tous les hommes du village s’attelaient au creusage du Sihanake à la seule force de leurs bras
et une pelle à la main ; tandis que les femmes elles se contentaient de ramasser les surplus de
boues dispersées autour et qu’elles utilisaient après comme barrières ou digues autour de la
colline. Une anecdote qui suppose même que c’est depuis cela que le village fut ainsi nommé
Ampotaka, «Amp… » etant le diminutif d’Ampela signifiant femme en malgache et « Fotaka »
signifiant boue.
Ainsi, paradoxalement à ce qui a été vu lors de ce terrain dans le plateau Mahafaly, ce
terrain avec le G/DHD nous aura permit cette fois ci de voir de près les activités de quelques
institutions rattachées au domaine de l’eau dans la ville même de Tuléar. A savoir, le
Ministère de l’Eau et quelques ONG locaux. Comme on l’a déjà énoncé auparavant, le sud de
Madagascar est une zone fortement aride et Tuléar, la capitale même de cette région est
surnommée la « Cité du soleil » car elle connaît un climat chaud à longueur de l’année, à peu
près 28 °C de moyenne et semi-aride avec une faible pluviométrie, moins de 400mm de
pluies/an. Selon les affirmations que l’on a recueillis certaines régions de Tuléar, surtout ses
périphéries souffrent constamment d’une sècheresse permanente durant les ¾ de l’année. Il
importe ainsi que l’on fasse un lien avec nos acquis concernant la gestion de l’eau avec les
activités des divers instituions liées à cette thématique dans la ville de Tuléar, notamment sur
les sensibilisations et mobilisations qu’ils effectuent pour promouvoir cette bonne gestion de
l’eau dans le sud de Madagascar.
a- Chronogramme du terrain :
Nous avions fait face à des problèmes, concernant notre emploi du temps lors du de ce
terrain. Effectivement, nous étions contraints pour des raisons administratives et surtout pour
des raisons de sécurité, d’écourter notre séjour dans la ville de Tuléar. Ceci dit, à chaque
problème sa solution et pour le bon déroulement de ce stage sur terrain, nous avions pris des
initiatives en amont et en aval de notre terrain. Ainsi, nous avions avant notre départ de
recueilli le plus d’informations possible sur les institutions et ONG que l’on aurait à
approcher une fois sur place et de même pour les personnes ressources qui nous aiderons une
fois sur les lieux. De ce fait, nous avons pu entrer en contact avec Lalatiana Farasoa
RAKOTONDRANAIVO, coordinatrice au sein du « Search For Common Ground » sise à
Tuléar. Elle nous a été d’une grande aide dans la préparation en amont de notre terrain et dans
l’approche des personnes ressources une fois à Tuléar.
Comme nous avons donc été contraints de raccourcir notre terrain, nous avons quitté la
capitale d’Antananarivo le 03 Octobre directement pour Tuléar, pour arriver sur place le 04
Octobre au petit matin. Ceci dit, comme Mademoiselle RAKOTONDRANAIVO a déjà
informé quelques personnes ressources au sujet de notre venu et de nos objectifs, on a pu
rencontrer le jour même, Monsieur Lovy RASOLOFOMANANA, représentant résidant de
WaterAid Madagascar, qui était en pleine préparation de la Journée Mondiale du Lavage des
Mains avec du Savon pour la date du 17 Octobre et sous la tutelle du Ministère de l’Eau. Le
lundi 06 Octobre, nous avions de nouveau pris rendez vous avec lui, ainsi que Mademoiselle
RAKOTONDRANAIVO pour discuter de la gestion de l’eau en générale dans cette région et
des activités s’y afférant. Nous sommes par la suite retournés dans la capitale le 07 Octobre.
b- Organisation des activités
Comme nous étions sur place en marge de cette célébration de la journée mondiale du
lavage des mains au savon, sous la tutelle du Ministère de l’eau et du Ministère de la fonction
publique, coordonnée par les ONG WaterAid Madagascar et Diorano Wash. Nous nous
sommes intéressés sur les préparatifs et les principaux medias concernés par ce type de
sensibilisation dans cette localité. Ainsi, selon Monsieur RASOLOFOMANANA du
WaterAid Madagascar, comme type de sensibilisation, une grande marche sous le haut
patronage de ces Ministères de tutelle aurait ainsi été envisagée. Une sensibilisation qui verra
la participation de plusieurs autorités locales, mais surtout des élèves de 20 établissements
scolaires sur places ainsi que des représentants des partenaires techniques et financiers du
secteur et des équipes techniques du Ministère de l’Eau. Cette marche, parcourant les
quartiers administratifs, les carrefours d’échanges et du marché pour arriver à Ankilisoafilira,
Bazar Be, a été organisée pour sensibiliser tout un chacun sur l’importance du lavage des
mains avec du savon, un moyen efficace et à un coût raisonnable pour prévenir de ces
maladies des mains sales. D’un autre côté, des animations et jeux de radio crochet destinées
spécialement aux enfants auront marqué la journée de cette célébration. La radio en soi, en
tant que media nous a toujours fascinés, ainsi l’on s’est intéressé sur le genre de produit
médiatique qu’ils comptaient exploiter pour ce genre de sensibilisation. WaterAid
Madagascar et Diorano Wash en partenariat avec le Ministère de l’Eau, en plus de ces radios
crochets projetaient également de concevoir une émission radio sur la préservation et la bonne
gestion de l’eau pour cette partie de la grande ile. En effet, dans certaine périphéries de Tuléar
l’eau serait devenue une denrée rare, il importe ainsi de faire connaitre aux autochtones
locaux son importance ainsi que sa vraie valeur. D’autant plus qu’une continuité des actions
pour cette pratique du lavage des mains au savon sera organisée afin de mesurer les impacts
sur la santé de tout un chacun et d’accompagner les actions de sensibilisation dans la pratique
d’hygiène, plus précisément l’utilisation des latrines, très prochainement célébrée. Au premier
abord, on a ainsi déjà constaté que paradoxalement à ce que l’on a constaté dans le plateau
Mahafaly, les institutions locales insistent plus sur la valorisation des savoirs techniques et
scientifiques autour de cette gestion de l’eau.
II- Le déroulement du terrain à Tuléar
Concernant le déroulement du terrain en général, cela ne fut pas facile vu le peu de temps
auquel on a eu droit durant cette descente sur le terrain. Le fait est qu’au mois d’Octobre, on
était encore en plein dans la saison des vacances et il était assez difficile de rencontrer les
personnes ressources nécessaires à notre recherche, si ce n’est que très rarement et à de rares
occasion. Effectivement, on a ainsi par exemple apprit que le Président de la République et la
Ministre de l’Eau, auraient inauguré le 02 Octobre 2014 les infrastructures réhabilités
d’Adduction en Eau Potable à Sakaraha Ambony dont, un forage réhabilité, un bâtiment
d’exploitation réhabilité ainsi que 23 nouvelles bornes fontaines et 24 bornes fontaines
réhabilitées incluant la borne fontaine de la caserne de la Gendarmerie Nationale de
Sakaraha. Ceci dit, on s’est parfaitement adapté à notre emploi du temps et on s’est organisé
avec les moyens du bord.
a- Méthodologie
Pour le bon déroulement de ce terrain, on a donc mit sur pied une méthodologie adaptée à
nos recherches. A savoir, les recueils de documentations en amont et durant le stage auprès
des autorités et principaux institutions concernés sur le terrain. Faire une collecte de
représentations et d’information en rapport avec notre thématique à travers une approche
interculturelle de la communication sur le terrain. Faire également le point sur les enjeux
environnementaux en relation avec le développement durable et avec une entraide de la
population locale. Enfin, en rapport avec notre cursus universitaire, joindre les approches
anthropologique et journalistique sur le terrain. Notez que lors de ce terrain, nous avons aussi
tenté d’approcher la branche de la Télévision Nationale locale, pour connaitre leur avis sur le
sujet et appréhender la manière dont il traite la gestion de l’eau en général au sein de leur
rédaction. Mais faute de papiers administrative suffisant, nous n’avions pas pu persévérer
dans cette approche.
III- Analyse
D’après les analyses que l’on ainsi effectué durant ce terrain à Tuléar, au niveau des
principales institutions concernés par la gestion de l’eau et l’adduction d’eau potable en
général, les initiatives concernant entre autre la sensibilisation autour de cette thématique
commencent à gagner du terrain. Effectivement, comme on l’a déjà souligné le sud de
Madagascar est une région aride et constamment à la merci de la sècheresse, en raison d’une
insuffisance d’infrastructures et du climat local. L’accès à l’eau potable dans le sud de
Madagascar reste difficile. Cela n’empêche pas pour autant que depuis des générations la
population locale tel que l’ethnie Mahafaly, par exemple a su s’adapter pour survivre dans
cette zone aride. Il importe ainsi, dans le cadre d’une étude interculturelle et socioéconomique, de valoriser leurs savoirs locaux autour de la gestion de l’eau ; ainsi que les
enjeux pour le développement s’y afférant. Une médiation de ces savoirs locaux que les
institutions et autorités locales seraient ainsi de mise, tant pour mettre en valeur leur région,
que pour édifier une meilleure gestion de l’eau en général dans toute la région sud de
Madagascar. En effet, les études menées par les ONG locaux récemment ont donc affirmé
que dans la Région Sud Ouest, plus précisément dans la commune urbaine de Tuléar. Les
genres de sensibilisation comme la célébration nationale de cette JMLMS pour année, par
exemple, se font souvent en catimini et ne sont pas assez médiatisé. D’autant plus que sur le
plan sanitaire, toujours en rapport à la gestion de l’eau. Cette région enregistre encore un taux
élevé de 43,33%, soit 9 848 personnes en maladies diarrhéiques chaque année. (Source
Ministère de la Santé – Service Statistique Sanitaire - Année 2013).
CONCLUSION
Pour conclure on peut ainsi affirmer qu’un appel au changement de comportement
devrait être lancé entre autre pour contribuer à l’adoption de certaine pratique, comme le
lavage des mains avec du savon ; mais également pour que les institutions locales en générale
puissent être conscient de l’importance d’une excellente sensibilisation sur la gestion de l’eau
dans ce genre de région où l’eau est une denrée d’une extrême importance. Il faudrait surtout
que les autochtones adoptent aussi une attitude qui puisse sauver la vie de chacun par
l’appropriation de leurs savoirs locaux et que cela puisse nous permettre d’atteindre les
objectifs du millénaires pour le développement dans un futur proche, ainsi que d’aller de
l’avant face aux défis du secteur Eau, Assainissement et Hygiène (EAH) impliqués dans ces
mobilisations. Ce terrain nous aura permit d’appréhender beaucoup plus les différents
obstacles qui nous empêchent d’atteindre les Objectifs du Millénaires pour le Développement
et de maitriser au mieux cette transaction ou ce mélange entre Journalisme et Anthropologie,
un point qui sera d’une importance capitale dans l’approfondissement de nos recherches pour
notre thèse en Master II en Journalisme Economique. Ceci dit, il nous importe toujours d’aller
de l’avant et de voir aussi le type de media le plus efficace pour cette valorisation des savoirs
locaux autour de la gestion de l’eau dans le sud de Madagascar, tant pour la population locale
que pour tous les acteurs concernés par ce domaine.
BIBLIOGRAPHIE
-
Gerard PONTHIEU et alii ; Le métier de journaliste en 30 questions-réponses, 1998,
Agence de la Francophonie, 160 p
-
Jeanne BORDEAU, La veille média et la revue de presse, 2008 ; Eyrolles, Paris, 62 p
-
DE COSTER, Michel « Introduction à la sociologie » De Boeck, Bruxelles, 1970.
-
CHARAUDEAU Patrick. « Les medias et l’information »., DeBoeck Université,
Belgique, 2005
-
ABRIC, Jean Claude « Pratiques sociales et représentations » Paris, PUF, 1994.
ANNEXE
1- Journée Mondiale du Lavage des Mains au Savon, 17 Octobre 2014.
(Crédit Photo : WaterAid Madagascar)
2- Journée Mondiale du Lavage des Mains au Savon, 17 Octobre 2014.
(Crédit Photo : WaterAid Madagascar)
Le Philosophe Allemand Goethe a dit un jour : « Le principe de toutes choses, c'est l'eau, tout
vient de l'eau et tout retourne à l'eau. »
Ainsi, à nous de la préserver pour la génération future.

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