Les armes de la Résistance de 1885 L`armée canadienne avait
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Les armes de la Résistance de 1885 L`armée canadienne avait
Les armes de la Résistance de 1885 L’armée canadienne avait différents types d’armes à sa disposition pendant la Résistance de 1885. Il y avait les fusils Snider Enfield, les fusils Martini-Henry, des canons de campagne de neuf livres (4 kilos), des carabines et une mitrailleuse Gatling. George A. Flinn, un journaliste du Winnipeg Sun, qui accompagnait le 90e bataillon des fusiliers de Winnipeg, a écrit de articles sur certaines armes de l’armée. Il a dit que les fusils Snider Enfield étaient archaïques, avec de gros chargeurs qui contenaient des balles en plomb mou bouchées avec de l’argile. Il a aussi dit que, quand la balle atteignait sa cible, elle éclatait en forme de petit parapluie. Flinn a ajouté que les conducteurs de chargements étaient équipés de fusils Peabody tellement vieux qu’il était surpris qu’ils puissent encore tirer avec. Seule une poignée de tireurs de précision avaient des fusils Martini-Henry qui étaient supérieurs. L’armée avait quatre canons de campagne de neuf livres. Deux venaient de la batterie de campagne de Winnipeg et les deux autres étaient de la batterie A du régiment de l’artillerie canadienne. Ces canons de neuf livres qui se chargeaient par la bouche avaient une portée de 3 000 yards (2 743 m) et pesait près d’une tonne (avec leur affût de canon). La mitrailleuse Gatling, qui avait été prêtée par l’armée américaine pour voir comment elle se comportait au combat, pouvait tirer mille coups par minute. Elle comportait dix tubes: Cinq étaient tirés tandis que les cinq autres étaient rechargés. Cependant, elle n’était pas très précise. Philippe Garnot commenta que les Métis se moquaient de la mitrailleuse Gatlin parce qu’elle faisait beaucoup de bruit, mais peu de dégâts. Les Métis lui donnèrent même un surnom, «le rababou», qui voulait dire «qui fait du bruit». Au cours de la Résistance de 1885 les Métis ont utilisé des Winchester à levier, des fusils de chasse à double canon et des mousquets et aussi des carabines de l’armée qui avaient été saisies. Un mousquet est un fusil d’épaule, qui se charge par la bouche, avec un long canon que les fantassins utilisaient dans l’ancien temps. Les carabines sont des armes qui ont un canon relativement court. Quand les Métis furent à court de munitions pour leurs fusils, ils se servirent de clous et de balles faites avec des balles mortes. Les Métisses faisaient fondre du plomb pour faire des balles. Elles faisaient fondre des bouilloires en plomb, le revêtement des boîtes de thé et le plomb qui enroulait les produits de la Compagnie de la Baie d’Hudson. Références: Anderson, Frank W. Riel’s Saskatchewan Rebellion. Humboldt, SK: Gopher Books, 1999. Clark, W. Leland. «Assignment: The 1885 Rebellion». Manitoba Pageant, Volume 23, Numéro 2, (hiver) 1978, pp 11-17. Hildebrandt, Walter. The Battle of Batoche: British Small Warfare and the Entrenched Métis. Ottawa: Division des parcs et des lieux nationaux, Environnement Canada, Parcs Canada, 1985. Payment, Diane. «La Vie en rose? Métis Women at Batoche, 1870 to 1920» dans Miller, Christine et Churchryk, Patricia. Éditeurs. Women of the First Nations: Power, Wisdom and Strength. Winnipeg: University of Manitoba Press, 1996, pp. 19-37. Wiebe, Rudy et Beal, Bob. War in the West: Voices of the 1885 Rebellion. Toronto: Jackpine House Ltd et Bob Beal, 1985. www.saami.org/Glossary/index.cfm www.hyperdictionary.com/dictionary/musket