Lettre de la CADE n° 6 - Coordination pour l`Afrique de demain

Transcription

Lettre de la CADE n° 6 - Coordination pour l`Afrique de demain
La
Lettre
de la"
CÆE
Coordinatiorr
po-trr
Bulletin mensuel d'information
>l
4.
)-(
I'Aftiqrre
<1e Derrrain
sur les activités de la CADE - novembre 1996 - no 6
La parole aux Africains
La CADE est un réseau
d'hommes et de femmes qui veuL'afropessimisme
n'est pas seulement une affaire i..l:-"J.porter un autre regard sur
d'Européen-s. Il a aussi une composqnte africaine dont tOiotgnt:,i I'Afrique'
plusieurs romans négro-africains de ces dernières années et ù,,.Comitede pilotage:
hquelle Axel Kqbou et Etounga Maguelle ont donné une largn,;,9l-uudt BAEHREL, secrétaire
audience
dansteursouvrases-aux
riires chocsr Et si I'Afriqie,.'3,îtlii.,Xi'j"?:oJ
É,
;""tiï,3,3t.
refusait le développement? L'Afrique a-t-ellebesoind'un pro- ,,él;ir; BRrssET,Directrice
de
gramme d'ajustement culturel ? Lilyan Kastelootn'a d'ailleurs;r:I'lnformationdu Comitéfrançais
pas hésité à intituler le dernier chapitre de son anthologie négro- U N I C E F . S y l v i e B R U N E L ,
africaine, ,, Le tournant des années 1980-1990ou l'afropessi- Directeur scientifique à IAICF .
Jacques CHAUMONT, Sénateur de
misme ,r.
.
la Sarthe
C__
-<
Jean CIAUZDL PTéfet
S'il existe un lien étroit entre ces deux pessimismes, celui,,i ùnoiai.e . GeorgesC6URADE,
des gens du l{ord et celui des Africains, ils ne répondent toute-,::Directeur de
recherche à
fois pas à la mêmeperceptionet à la mêmeanalysedeschosesett,:I'ORSTOM. Mamadou DEMBELE.
surtout ils nejouent pas le mêmerôle. Cesdeux visionscritiques,,:Associé-Gérant à SOFIDEX . Eric
DEROO. Réalisateur de Télévision
de l'Afrique d'aujourd'hui en crise, ne sont pas superposables,,:,,:
. Patrice DUFOUR, Responsable
ni interchangeables.In critique africaine est d'abord un cri de:,:des relations extérieures à la
révolte, une exigence,et en cela elle est constructive. Elle inter-t,:Banque Mcndiale r Xavier de
pelle d'abord les Africains eux-mêmes.
:i:FRANSSU,membre de EGE et Eau
La critique sans discernementdes non- Africains peut en it:Vir,,e r François GAULME,
Rédacteur en Chef de Marchés
revancherevêtir I'aspectd'un jugement et d'une condamnation,,::
Tropicaux. Gilbert Lam KABORE,
qui masquent mal un complexede supériorité ainsi que despré- t,:,:
Journaliste à ENDA Tiers Monde .
supposésdu développement.Refuser I'afropessimisme,ce n'est,,,:
Michel LEVALLOIS, Préfet honoraipas dénier aux Africains Ie droit de critiquer leur pays, leurs,t.'re, Délégué d'ENDA Tiers Monde .
MUKAMABANO.
élites ; ce n'est pas justifier les abus, les dérives et les échecsde:t:M a d e i e i n e
.
l'Afrique, ni approuver les compromissions des coopérations: Journaliste à RFI Gérard WlNTER Ancien Directeur Général de
néocoloniales.C'est rappeler aux Européensqu'il est absurde: I ORSTOM.
de parler de <,continent perdu >r,QU€Ie sous-développement,
la L un des principaux objectifs de la
misère et les guerres ne sont pas une malédiction,mais desphé- CADE, un réseau ouvert à toute
nomèneshistoriquesdont il convientd'analyserles causes- dont initiative novatrice, c'est d'alerter
toutes ne se situent pas en Afrique, loin de là, et d'y apporter des:::les médias, les décideurs et I'ooinion publique sur Ia diversitéde
réponsespour l'avenir.
I'Afrique, un continent ou I efferEn portant <<un autre regard sur l'Afrique >,Ia CA,nodevra vescente vitalité des populations
donc se tourner du côté des romanciers,des intellectuels,desres- est soul'ent masquee par les idées
ponsablesd'associationset d'institutions africains, afrn de leur,:t!9-Ç-9-e-9:
- - - - - -- -- demander ce qu'ils pensent du regard pessimisteque I'Europe,',,Secretariat:tous les après-midi de
porte sur leur continent, ce qu'ils pensentdes discoursafropes- i 4 h à l 8 h - 5 . r u e d e s
I m m e u b l e si n d u s t r i e l s .7 5 0 1 1
simistes,ce qu'ils en retiennent,ce qu'ils en récusent.
Paris.
Les colonnes de Ia Lettre mensuelle de Ia Canr, sont donc T e l :
0l 44 93 87 46/01 4493 87
ouvertesaux Africaines et aux Africains, désireux de s'exprimer::,4 0 / F a x : 0 I 4 4 9 3 8 7 5 0
sur ce sujet.
il
Michel Levallois ':,;
L
La t ettre de la CADE no 6- novembre lg96
f-.)
Où ua"L'Afrtque
du Sud ?
É
E-,
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(J
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La question a été poséepar la C,lnB à
Dominique Darbon, directeur du Gnn
Afrique Australe du CNns, à Véronique
Faure, chercheur au CEAN de Bordeaux et
à Jean-BaptisteOnana, juriste, urbaniste et
chercheur associéà I'Université d'Afrique
du Sud. Cette interrogation était au cæur de
la rencontre débat du 23 octobre à I'Inr', à
Paris, en présenced'une soixantainede personnes.
Mgt. Desmond rutu ne compare-t-il pas la
nouvelle Afrique du Sud à un arc-en-ciel?
Outre le <<caractèremultiracial > de la société
sud-africaine,Dominique Darbon y voit une
référenceà la Bible, tant il est vrai que nombre
d'observateurs
comparentvolontiers.. I'aprèsapartheid)>au récit de < I'après-déluge> du
Livre saint.< Plusjamaiscela ! > semble-t-on
dire. L'Afrique du Sud,dit d'embléele cher"
cheur français,est un pays complexe; la transition qui s'y dérouleest différentede ce que
I'on a pu voir ailleurs; elle s'estnégociéeet
préparéesur une longue période >.
Selonlui, dansce pays,le développement
institutionnelfait appelà la conceptionaméricaine de la démocratiequi est baséesur la séparation des pouvoirs et le respectdu droit des
minorités.En garantissant
par exemplela libre
< orientation sexuelle>>,la constitutionsudafricaine n'ouvre-t-elle pas
dans laquelle pourront s'engouffrer bien
d'autresmouvementssociaux?
Contre-pouvoirs
Les Sud-Africains (les rédacteursde la nouvelle constitution),affirme-t-il, ont attentivement lu les auteursaméricainset sont imprégnésde leur culturede régulationet de contrepouvoirs. La Cour constitutionnelle
joue un
important rôle, elle a même déjà rejeté certainesdécisionsgouvernementales.
Même ses
membres de tendanceANc ont accepté les
contre-pouvoirsmassifsdes territoires.
Pour Dominique Darbon, le débat instirutionnel n'est qu'à ses débuts,
ouvertset tous les protagonistesont des agendas secrets>. Alors que le Parti national(Np)
de FrederickDe Klerk, qui a quitté le gouvernementd'union nationale,est victime de scissions internes, le Congrès national africain
.A
t-z
(Axc) est lui aussitraversépar différentscourantsde pensée.
Pour Jean-Baptiste
Onana.on peut chotsirun
regarddélibérément
optimisteou exagérément
pessimiste.
Car on peut regarderI'Afrique du
Sud selontroiséclairages
: celui du clivage
"
Blanc-Noir qui està baseraciale.maisqui est
"
aussiun clivagesocial : celui d'une commun a u t é m u l t i n a t i o n a l e .M a i s q u e s i g n i f i e
< sociétémultiraciale,r, lorsquedesurbanistes
aménagent
des zonesdestinées
à des communautés homogènes'l Comment interpréter
I ' u s a g e ,a u j o u r d ' h u i e n c o r e , p a r c e r t a i n e s
administrations,
sur la race> ? Enfin,celui d'une communauté
qui essaiede gérer des conflits d'intérêts.
d'harmoniserles droitsdesuns et desautres.
Opposition critique
S e l o n I ' u r b a n i s t eJ e a n - B a p t i s t eO n a n a , l a
situationest grosse de conflits car
besoinsdesuns- en I'occurrenceles opprimés
et lesexclusd'hier -. on opposeles droitsdes
autres- les privilégiésd'hier
poursuit-il,., de mauvaisespritsdisentque le
plan de reconstructionnationale pourrait
conduireà une révolte,si I'on ne trouvepasles
financementsnécessaires
que certainsnantis refusent d'apporter leur
contribution?
Les effets pervers de la (( géographie)> de
I'apartheidsefont encoresentir,dansles municipalitéspar exemple.Certes les Civics ont
réussi,çà et là, à apporterun minimum de
confort dansles townships,à réinsérernombre
de Noirs dans des espacesurbains fonctionnels. Mais avec les électionsde responsables
locaux,leur légitimité pose problème.Car si
certains Civics (South A.frican national civic
organisation)ainsi que des CBOs (organisation descommunautés
de base,qui regroupent
notammentdesNoirs et desBlancsadversaires
de I'apartheid)se sont inscrits sur les listes
ANC,d'autresen revanchedemeurentdansune
oppositioncritiquevis-à-visdu pouvoiractuel.
Une positionon ne peut plus délicate: comment conciliercetteattitudecritiquesanspour
autantcontribuerà la déstabilisation
du nouveaupouvoir ?
En somme,dit Jean-Baptiste
Onana,contrairement <( aux clichés véhiculéspar certains
médias, Blancs et Noirs se côtoient. mais
La Lettre de la CADE no 6- novembre
essentiellement
dans certains I'Afrique se résume souvent c o n s e n s u ss e d é g a g e p o u r
l i e u x d e d i v e r t i s s e m e npt o
s u r aux pays dits francophones
du réformerl'école,dit-il, I'exode
personnes
aisées S'agirait-il continent.
des Blancs se poursuit.Des
".
alorsd'une simplealliancede
Ce 23 octobre,à I'IIAP, la entreprisesont vu ainsi partir
'l
classe Commentbriserdéfiréactionde la salletraduisaità leur personnel compétent.
nitivement les tabous et
la fois ce sentimentmais aussi L'Afrique du Sud joue une
construireune véritablesocié- l e s o u c i d ' e n s a v o i r p l u s . partitioncomplexedit en subté multiraciale'l
L'Afrique du Sud ne res- stance J. Onana, mais deux
Paix et réconciliation
semble-t-elle
pasà la Nouvelle q u e s t i o n e s s e n t i e l l e sr e s t e n t
La commission
Calédonie, partagée entre posées: < Commentconcilier
réconciliation
Kanaks et non-Kanaksorigi- les justes revendications
des
d é p a r t p a r M g r D e s m o n d nairesde la métropole? Si le uns et les droits des autres?
Tutu. prix Nobel de la paix
tout multiracialn'y réussissait Comment convaincreles uns
I 984. chargéed'instruire le
pas.ne pourrait-onpasenvisa- et les autresque le temps du
proct\:dc ceux qui ont comger une autreformule ? Blancs partageest venu ? >.
mis desexactionsdu tempsde
et Noirssecôtoientaujourd'hui
Nouveau départ
I ' a p a r t h e i d ,a i n c o n t e s t a b l e - en Afrique du Sud, mais la La nouvelleconstitution,votée
ment du pain sur la planche. situation a-t-elle pour autant le 8 mai 1996- même si cerElle a déjà lavc<
certainesper- radicalement
changé? Peut-on tains articles ont été amensonncs des accusationsporindéfinimentgracier des gens dés - , trace pourtant le noutéescontreelles.
qui expliquentà longueurde veau cap I <<Nous peuple
Même si toutes les familles procès le pourquoi de leurs d'Afrique du Sud, reconnaisdes victimes ne vont pas se
actesou qui afTirmentqu'il ont sons les injusticesde notre
contenterde telles décisions été, eux aussi,des ., victimes passé; Honoronsceux qui ont
estime Véronique Faure, les
du système,, ?
souffert pour la justice et la
procèsrevêtentun aspectthéquestionà tiroirs
liberté dans notre pays ,
rapeutiquL'
car on privilégiela
L'on s'endoute.l'interrogation Respectonsceux qui ont traprisede parole.
de départétait bel er bien une vaillé à construireet à déveSelonelle, ., la paix socialeet
questionà tiroirs.
lopper notre pays ; et croyons
la réconciliation>>sontaujour- Pour DominiqueDarbon,<<en que I'Afrique du Sud appard'hui des objectifs majeurs. Afrique du Sud, les conflits tient à tous ceux qui y vivent,
Les bouleversementssont
sontmultiples> et leslignesde unis dansnotrediversité>.
énormes: I'Afrique du Sudest
clivage ne sont pas forcément En conclusion,il apparaîtque
à la recherched'un <<nouveau là où on les attend: < On peut la nouvelleAfrique du Sud est
mythe national>>,et ces habiêtreNoir et s'allierà un Blanc une réalitéextrêmementorigitantsà la recherchede ( sympour conrbattre
un Noir. et vice nale pour un observateurfranbolescommuns,. Le redécou- versa,. Selonlui, .. le fait que
çais habitué à des construcpage du pays en neuf proles conflits se développent
ne tions institutionnelleset jurivinces (dotéesd'une autono- signifie pas que tout va mal, diques qui font peu de place
mie et de pouvoirs substan- certainsestimantmême qu'ils aux conflits d'intérêts,
aux
t i e l s ) c o n s t i t u e u n n o u v e l sont souhaitables; il y aurait pouvoirs intermédiaires,
à la
enjeu électoral. Après les
même danger s'ils se focali- dynamiquedes sociétéset des
annéesd'ostracisme,le paysa
saient sur un seul point ; la groupeshumains.
aujourd'hui besoin d'une
multitude des conflits prouve I-'Afrique du Sud est sans
ouvertureextérieure.
qu'au-delà des divergences conteste un extraordinaire
Alors, où va I'Afrique du
r a c i a l e s , I ' A f r i q u e d u S u d chantieroù I'Etat ne joue pas
Sud ? La question,classique chercheune autrevoie ,r.
l e r ô l e d ' a c c o u c h e u rd e l a
en apparence,
n'a pas moins M a i s P o u r J e a n - B a p t i s t e s o c i é t é m a i s o ù c e l l e - c i s e
soulevédes interrogations.
Il
Onana. cette voie est semée construitpar le jeu complexe
est vrai que vu de Paris, d ' e m b û c h e s . M ê m e s i u n desconflitsde toutes
sortes.
La Lettre
de la CADE
CADE' 5, rue deg Immeubles lndustrlels, TS oll Parls, France. Téléphone
: o1 44 gg gz 46. Far : ol 44 gg gz so
E-m8tl : [email protected]' Dtrecteur dc publlcatlon : Mlchel Levallols .
comlté de rédactlon : Gilbert Lam Kaboré
Mlchel Levallole 'ImPresglon: L'Internatlonali
Reprographle,2L tcr, rue voltatre, zsoll parts.
lgg6
La Lettre de la CADE n' G-novembre 1996
L'ÀCEFTDA I}E I"A CAI}D
Mardi 2l janvier 1997
Ins PME/PMI en A{riqte. Enquête réalisée par la Cepn et Ie Crst
Mardi 25 féwier {a confir**.i
.,4nalgse de prajets de dÈuelnppement en A,fiqte
avsc Serge, lygiehaïtof de tra Banque mondiale
De 18 à 20 heures à 1'lnstitut international d'administration publique TIIAP) 2. avenue de
I'Observatcire, 75flO6 Paris.
Rendez-vous...
. L'Obscrvatoircperrnanent
(Ot,q-1,1
l'rançarsc
de la coclpe<ration
a l a n c é .d é b u to c t o b r e9 6 . c n c o l l a b o r a t i o na v e c l a B i b l i o t h è q u e
p u b l i q u ed ' i n l b r m a t i o n( B p t )d u
CentreGeorgesPompidouà Paris.
un cycle de six débatssur ,, La
coopération française ". Lcs dcux
premièresséancesont porté sur
Le prt4et l-rançars
de coopération
"
e t s o n d e v c n i r" ( 1 0 o c t o b r c ) .
< Coopéreravec quel Etat. pour
q u e lE t a t ' l " ( 1 4 n o v e m b r e ) .
L e : d é b a t sc l c v r a i e nst e
poursuivreautourdes thèmessurvants : ,, Coopérationet décentralisation : I'aventureambiguë> (-5
décembre)." La coopérationmilitaire sousle tèu des critiques" ( l6
janvier 9J), ,, La trancophonie.
enjeu ou objet de coopération? "
(27 février ), Coopération: la
"
Francedans l'Europe > (27 mars ).
Pour ces débats.I'entréeest
libre dans la limite des placesdisponibles.(Opcp.c/o Cpst,32 rue
Le Peletier.T5009 Paris.
t e l . : [ ) l4 4 8 3 8 8 5 0 / f a x : 0 1 . 1 4t i 3
88 79)
*:t<*
. Lancé le l8 octobre96. le
séminairedu GEuonv 1996-97sur
,, La convention de Lomé-diagnostics, méthodes d'évaluation
et perspectives" \e p()ursui\ra
j u s q u ' a u2 0 j u i n 1 9 9 7 .
S i g n a l o n sl e s s é a n c c d
s u l3
déccmbresur " Stabexet fluctuations des marchésmondiaux/pohtique commercialeet politique
d'aide ',, du 3l janvier 97, ,, Lomé
et I'intégrationrégionale> et du 28
lévrier 97. . 416. hors projet et
aide à I'ajustement>.
Lieu : Amphithéâtredu Centre
Malher,9 rue Malher,75 0O4
Paris,métro St Paul : th30-12h30.
(Renseignements
Gluoev, tel. : 0l
44 78 33 l5l fax : 0l 44 78 33 88).
'.ltl.i!r..:1.:!.î/.r,9i!//)tlr:l:.1,fi.:l*.rfr1?;tttlflt:lrri::I:rj1llttt1t:::r:ttttrtt|ri;i'r7rit
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Présencede I'Afrique dans la pressefrançaise
I-' al -ropcssi rni snrc
c\t un rnot.si r.tonun conccptqui a fai t l i rr 'l
t u n c .Q u e r c c o u v r c - t - i l t r s t - i lr r a i q u c l c s r n é d i a s c d é s i n t é r e s s c n t
d e I ' A t ' r i q u cc. l L r ' i lcsn p a r l r - ndt c m o i n sc n m o i n s .q L r ' i l sp r i v i l é _ t i c n t
l e s p cctacul ai rc
au détri mcntcl ul i rncj ' P
l cr-rt-on
cl e< celun
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d a n sl ' i nfi rrmati ondi fl ' usécct l cqr-rcl C onnaîtrect sui vrel es i nl o r r n a t r o n se t l e s i m p r c s s i o nqs u c l a p r e ' s séec r i t cd o n n ed e l ' A f r i q u e
e s t Lrncnécessi tct
cn cctte pe< ri ocld'c i nterrogati onssur l e sens et
I' u trl rtridc l a coopératronfrançarsc.sur cc qui sc passecn A fri quc
noire.
E n 1992. l a pul -rl i cati on
dc l ' étudc B arosudavai t réponduà
c e s questi ons.pour l e comptc de l a C ommi ssi on C oopération
D é v el oppement(i nstancc'permanentede concertati onentre l e s
a s s oci ati ons
i nternati onaiet
e l es pouvoi rspubl i csfrandc sol i dari te<
parai
ssent.
C
es
travaux
du
moi
ns à notrc connai ssan ce.
ç a i s ).
n ' a v o r rp a sé t é r e p r i s .
N ous l ançonsdonc un appeI à tous ceux qur serai enti ntéress é spar l a repri sed' un tel proJetet à tous ceux qui sousune fbrme
o u sousune autreserai entsuscepti bl es
d' y contri buer.
Pour élaborerce Bsromètre de Ia présence de l'Afrique dans
la pressefrançaise, nous proposonsla piste de travail suivante: un
s u rv ol semestri elde l a presseécri te non spéci al i sée.
quoti di enset
(dc
h e b d omadai res
P ari s ct de P nrvi nce), afi n d' i denti fl er l es
a rti c l essi gnés.Il s' agi t d' i denti fi erces i nfi l rmatrons,de l es cl asser
s c l o n une gri l l e d' anal ysequi mettrai ten rel i ef l a natureet l a fr éq u e ncc dcs thèmes abordés. L' cssai p< trterai tsur l e prern ier
s em e s t r e1 9 9 6 .
Michel Levallois
< Il est temps que les arguments de l'afropessimisme cessentd'alimenter le procès du continent et de sespopulations dont ils insultent
l'avenir > écrit Michel Levallois dans un long article-plaidoyer intitulé <<Actualité de l'afropessimisme>>;
paru dans Atrique c()ntemporaine n' 179 (juillet-septembre19961.Dans ce même numéro, deux dossiers consacresù l'Afrique du Sud (pré,sentationde la Constitution
transition économique)et au bilan de la dévaluation du franc Cr-t.
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