présentation power point

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APPROCHE ECOSANTE
ET MALADIES TRANSMISSIBLES
CAS DU PALUDISME
SIFEE 11 ème COLLOQUE BAMAKO 12-16
JUIN 2006
Pr HOUENOU – AGBO Yveline
UFR SMA UNIVERSITE DE COCODY
COTE D’IVOIRE
INTRODUCTION
„
„
AES: OUTIL de recherche et d’intervention
‹ Améliorer écosystème et santé humaine
‹ Promouvoir DD et global
Appliquer AES aux maladies transmissibles
comme le paludisme
‹ Respecter 3 principes fondamentaux de l’AES
‹ Considérer pour chaque communauté les
déterminants qui influencent la maladie
‹ Trouver avec la communauté les solutions
possibles, scientifiquement prouvées.
OBJECTIFS DE L’EXPOSE
„
„
„
PASSER EN REVUE TOUS LES FACTEURS
FAVORISANT L’ECLOSION DU
PALUDISME
RAPPELER L’APPROCHE ECOSANTE
APPLIQUER L’AES A LA LUTTE CONTRE
LE PALUDISME A TARVERS L’ETUDE DE
CAS DE MWEA AU KENYA (M. Clifford )
I -1 FACTEURS FAVORISANTS
MALADIES TRANSMISSIBLES PAR LES
VECTEURS 1
„
¾
¾
¾
3 acteurs : l’agent pathogène
le vecteur
l’hôte
Contraintes biologiques propres
Nécessités géophysiques et climatiques
Répartitions géographiques :
cosmopolites
tropicales
africaines
I - 1 –FACTEURS FAVORISANTS
MALADIES TRANSMISSIBLES PAR LES
VECTEURS 2
„ Cycle de transmission
‹ Articulation plus ou moins performante
des nécessités et contraintes
‹ Plus ou moins bonne adaptation
parasitaire, bactérienne ou virale
‹ Conséquences majeures en terme de lutte
Le paludisme classique:
les niveaux d’endémicité
„
„
„
„
Les agents pathogènes
Les vecteurs
L’homme
Indices épidémiologiques
Indice plasmodique
Indice splénique
„
Les degrés d’endémicité
‹ hypoendémicité
‹ mésoendémicité
‹ hyperendémicité
‹ Holoendémicité
Indice gamétocitique
Indice sporozoîtique
I –3. LUTTE CONTRE LE
PALUDISME (classique) 1
„
Lutte classique
‹ Prévention : lutte antivectorielle / hygiène du
milieu
‹ Traitement; Prophylaxie
‹
Lutte chimique (pesticides) contre le bon sens
ECHEC
™ Résistance des vecteurs due à une modification de
leur écologie.
™ Modification écologie des vecteurs, Anophèle
Funestus de Madagascar fait son apparition dans
l’ouest forestier de CI :Danané; région de Buyo
„
„
„
„
II –1. APPLICATION AES
POUR LUTTE CONTRE LE
PALUDISME 1
Analyser les déterminants de l’écosystème dans la
transmission du paludisme
Préciser les réponses de la société à la réduction de
la transmission du paludisme et aux besoins de
santé et de développement de l’homme.
Identifier les opportunités de changement
Optimiser les interventions pour le changement
Schéma AES
UNE STRATÉGIE ITÉRATIVE DE RECHERCHE POUR AMÉLIORER LA SANTÉ HUMAINE
(Forget et Lebel Int J. Occup Environ Health vol 7/N°2, 2001, S20)
II –1. LUTTE CONTRE LE
PALUDISME (Massougbodji A).2
3 paramètres majeurs
„
Modalités de transmission
nature des biotopes
‹ qualité vectrice des anophèles: espèces, habitats,
anthropophilie, résistance aux insecticides…
‹
„
„
Espèces plasmodiales
- espèces dominantes, sensibilité aux antipaludiques, indices
paludométriques
Réactions de l’hôte
‹
Prémunition; paludisme – infestation; maladie
II –1. LUTTE CONTRE LE
PALUDISME 3
„
„
„
Facteurs de modulations secondaires
Facteurs abiotiques naturels
‹ hydrographie, climats, sol, relief
Facteurs biotiques anthropiques
‹ Urbanisation: gîtes, pollution
‹ modifications hydrographiques: barrages..
‹ modifications du couvert végétal, routes
‹ migrations de populations
‹ lutte antipaludique
II –1. LUTTE CONTRE LE
PALUDISME / 3 FACIES 4
„
Paludisme stable
équatorial et tropical
„
Paludisme intermédiaire
sahélien
„
Paludisme instable
désertique, austral et montagnard
Paludisme stable
EQUATORIAL
„ Forêts et savanes post-forestières
„ Transmission pérenne forte
„ Morbidité: 30 à 50% de fièvres
„ Mortalité significative mais relative
„ Prémunition forte dès 5 ans
Paludisme stable
TROPICAL
„ Savanes humides
„ Transmission régulière, saisonnière longue +
de 6 mois, voire pérenne à recrudescence
saisonnière
„ Morbidité: 30 à 50% de fièvres avec
augmentation durant les pluies
„ Mortalité significative mais relative
„ Prémunition forte, + tardive: 10 ans
Paludisme intermédiaire
SAHELIEN
„ Savanes sèches, steppes
„ Transmission courte < 6 mois/an
„ Morbidité > 70% des cas de fièvre en saison
de transmission
„ Mortalité très forte
„ prémunition longue à s’établir
Paludisme instable
DÉSERTIQUE, MONTAGNARD,
AUSTRAL
„ Steppes sahélo-sahariennes, plateaux du sud
de l’Afrique
„ Transmission courte et aléatoire, variable
d ’une année à l’autre
„ Morbidité: épidémies parfois violentes
„ Peu ou pas d’immunité
Cas particuliers
PALUDISME URBAIN ET PERI-URBAIN
„
Transmission et immunité très variables sur
de courtes distances
„
morbidité et gravité variables
II –1. LUTTE CONTRE LE
PALUDISME 5
„
HOTE
‹ Perception du paludisme
‹ Connaissance aptitude et pratiques
‹ Activités qui l’exposent aux piqûres de
moustiques,
‹ Ressources disponibles ……….
‹ Spécificité du genre et équité
III - PROJET MWEA: 1
AGRICULTURE ET PALUDISME AU
KENYA (Clifford M.) (CRDI)
„
JUSTIFICATIF
‹ Mwea
 monoculture de riz irrigué ++
 80% consommation
 pauvreté, problèmes sociaux, surtout les
femmes
‹ Coopérative, culture anarchique,
 conditions favorables ( les moustiques, forte
prévalence du paludisme, parasites
résistants.
 limites des moyens classiques de lutte
III - 2. OBJECTIFS
„
„
„
„
Évaluer le système local de production agricole et les
facteurs de risque.
YIdentifier les problèmes communs de santé, leur
relative importance et les facteurs de risque.
ZDéterminer la faisabilité socio économique des
interventions de base spécifiques à l’agro système,
pour réduire le paludisme et autres risques.
[Disséminer les résultats vers les cibles spécifiques y
compris les ménages.
III - 3. METHODOLOGIE 1
„
TRANSDISCIPLINARITE
‹ Equipe de chercheurs 8 membres: / 3 femmes
 entomologiste médical,
 médecin parasitologue
 expert en santé publique
 expert en élevage - culture
 vétérinaire
 anthropologue
 sociologue
 statisticien
III – 3 METHODOLOGIE (AES) 2
‹
Approche transdisciplinaire
 Création d’une discipline virtuelle
comportant ses hypothèses, théories et
modèles, ses protocoles de recherche pour la
durée du projet
 Nécessité d’une expertise scientifique
multidisciplinaire tout au long de la
résolution de problème de santé, allant du
développement de protocole aux résultats et
à sa mise en œuvre.
 Besoin d’économiste …
III – 3 METHODOLOGIE (AES) 3
„
PARTICIPATION communautaire
‹ au cœur du projet à toutes les phases, y
compris le choix des villages à enquêter(
4 villages).
‹ 17 organisations
‹ 10 villageois assistants chercheurs
‹ vie dans le village telle que décrite par les
villageois eux mêmes.
III – 3 METHODOLOGIE (AES) 4
„
GROUPES & ACTEURS-CLES
‹ 1- Une communauté qui participe à un
processus de développement où elle est prête à
collaborer avec les chercheurs.
‹ 2– Des décideurs ou acteurs politiques capables
de fournir temps, connaissance et expertise à un
processus de concertation
‹ 3 – Des chercheurs comme catalyseurs à
l’écoute de la communauté
III – 3 METHODOLOGIE (AES) 5
„
„
„
Phase I: formation sur la méthode participative
phase II: séminaire de lancement
‹ Élaboration des priorités de recherche;
‹ Choix de 4 villages (2 irrigués/ 2 non irrigués)
phase III: recueillir des informations sur les
villages, démographiques, sanitaires, socio
économiques……)
III – 3 METHODOLOGIE (AES) 6
„
„
„
Phase IV: enquête détaillée sur les ménages
(diagnostic communautaire, toutes disciplines
impliquées)
phase V: étude comparative des aspects du
paludisme (prévalences, interaction culture élevage, production animale, ressources et revenus
de base...) interprétation des résultats
phase VI: Atelier de dissémination organisé avec
participation des villageois.
III – 4 LES RESULTATS 1.
„
CONSTATS:
‹ 23,5% de enfants de 9 ans et plus portent le
Plasmodium Falciparum
‹ 30 à 300 fois plus de moustiques Anophèles
Arabiensis, dans les villages irrigués.
‹ Prévalence de paludisme significativement plus
faible dans les villages irrigués.
‹ Repas sanguin Î Affinités du vecteur au sang du
bétail, zoo prophylaxie.
III – 4 LES RESULTATS 2.
„
OPPORTUNITES DE CHANGEMENT Une série
d ’interventions intégrées telles que:
Meilleure gestion de l’eau:
 réduire la somme du temps d ’irrigation en
alternant le riz avec le soja,
 réduire l’inondation
 => réduction des moustiques, augmentation
des revenus, meilleur état nutritionnel des
enfants
‹ Bétail utilisé comme un appât
‹ Contrôle biologique par les bactéries larvicides
‹ Moustiquaire imprégnée /ONG
‹
III – 4 LES RESULTATS 3.
„
OPTIMISER LES INTERVENTIONS POUR LE
CHANGEMENT
Que peut faire la population d’elle même?
‹ Que peut elle commencer à faire avec une
assistance locale?
‹ Qu’est ce que la population ne peut
entreprendre d’elle même?
‹
CONCLUSION
REDUCTION DES CAS DE PALUDISME
„ SECURITE ALIMENTAIRE
‹ Protéines, Soja
„ REDUCTION DE LA MALNUTRITION
„ REVENU DES MENAGES
„ COMPETENCE DE LA COMMUNAUTE
„ FIERTE
„
LEÇONS A TIRES ET
CONCLUSION
„
„
„
„
L ’AES permet une application de solutions
simples et à la portée de la communauté, dans le
respect de ce qu’ils sont, en vu d ’un
développement durable.
Renforcer la capacité des hommes et des femmes
de la communauté à s’organiser pour prendre en
main leurs problèmes de développement.
Le rôle des institutions nationales, régionales et
internationales pour transférer à la communauté le
savoir, le savoir faire, la responsabilité.
Influencer les décideurs politiques
MERCI POUR VOTRE AIMABLE
ATTENTION