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D O S S I E R
D E
P R E S S E
Nouvelle Scène, en accord avec la Compagnie Thomas Le Douarec, présente
PORTRAIT
LE
DORIAN
GRAY
DE
D’APRÈS L’UNIQUE ROMAN D’OSCAR WILDE
ADAPTATION THÉÂTRALE ET MISE EN SCÈNE THOMAS LE DOUAREC
ASSISTANTE MISE EN SCÈNE CAROLINE DEVISMES
avec
ARNAUD DENIS : DORIAN GRAY
FABRICE SCOTT : BASIL HALLWARD, LE PEINTRE, JAMES VANE ET LE PIANISTE
CAROLINE DEVISMES : SYBIL VANE, SALLY, LA DUCHESSE
THOMAS LE DOUAREC : HARRY, LORD HENRY WOTTON
MUSIQUE ORIGINALE ET DIRECTION MUSICALE : MEHDI BOURAYOU
PAROLES : THOMAS LE DOUAREC
LUMIÈRE : STÉPHANE BALNY
DÉCORS ET COSTUMES : JOSÉ GOMEZ d’après les dessins de Frédéric Pineau
PRODUCTION : LA COMPAGNIE THOMAS LE DOUAREC
DIFFUSION : NOUVELLE SCÈNE
Du 6 au 30 Juillet 2016
Salle carrée
18H40
LE
SE C R E T
D E
L A
JEU NES S E
É TERNELLE
!
LE SPECTACLE
Par la magie d’un voeu, Dorian Gray conserve la grâce et la beauté de sa jeunesse. Seul son portrait vieillira. Le jeune dandy s’adonne alors à toutes les expériences. Wilde nous lance dans une
quête du plaisir et de la beauté sous toutes ses formes, belles ou atroces ; l’art n’a rien à voir avec
la morale. L’oeuvre la plus personnelle de Wilde. Il disait : « Dorian Gray contient trop de moi-même,
Basil est ce que je pense être, Harry ce que les gens pensent que je suis et Dorian ce que j’aurais aimé
être en d’autres temps. ».
NOTE D’INTENTION DE THOMAS LE DOUAREC, LE METTEUR EN SCÈNE Toute création a sa part d’obsession ou est le fruit d’une obsession. Poursuivre une idée de manière
aussi obsessionnelle a de quoi m’inquiéter… Pour me rassurer, je me dis que c’est le propre de
certains artistes que de vouloir saisir, du moins se donner l’illusion, à force, de comprendre ou
de capturer une image, un instant, une idée… C’est maintenant la cinquième fois que j’explore
l’oeuvre de Wilde. Toujours intimement persuadé que le Portrait de Dorian Gray est la plus grande
pièce de théâtre que Wilde aie jamais écrite, je me lance à nouveau dans la quête d’en faire cette
fois-ci une vraie pièce de théâtre, avec l’espoir, peut-être illusoire, d’en faire un vrai classique. Je
suis persuadé que Wilde, s’il avait pu échapper à la censure et à la morale de son époque, en aurait
fait sa pièce de théâtre la plus aboutie… Rares sont les romans aussi bien dialogués que celuici : certaines scènes sortent tout droit du livre. Et par la suite, pour écrire ses meilleures pièces
de théâtre, Wilde n’a jamais cessé de piocher dans son unique roman. Tel est mon rêve et mon
obsession : vous faire découvrir, pour la première fois, cette nouvelle pièce d’Oscar Wilde.
LA COMPAGNIE
Élève de la «classe libre» au cours Florent, Thomas le Douarec crée son premier spectacle dans cette école en 1989, Maledictis, libre adaptation
de deux pièces en un acte de Sacha Guitry, Une paire de Gifles et Deux couverts. Ce premier travail d’élève reçoit plusieurs récompenses au
sein du cours Florent (Trois Jacques : meilleure mise en scène, meilleure adaptation et meilleur acteur pour un second rôle). A cette occasion,
François Florent ouvre spécialement pour Thomas et un autre élève (Michael Cohen) une nouvelle section expérimentale dans la « classe
libre » dédiée à la mise en scène. Maledictis a représenté alors le cours Florent dans différents festivals étudiants et autres.
Encouragé par François Florent, Thomas crée sa propre Compagnie en 1991 avec sa deuxième mise en scène, Dommage qu’elle soit une P... de
John Ford : un théâtre « rock » qui rassemble 14 comédiens, 5 musiciens (le groupe de hard rock LES DKP) et 6 danseurs. Le spectacle a été
créé au Théâtre de l’Ecole Florent, au Cirque d’hiver Bouglione dans le cadre du Festival les « 48 heures », au Festival Off d’Avignon 1991 dans
une église désaffectée, puis au Palace (à l’époque encore boîte de nuit) dans le cadre de nuits de théâtre et au Cinéma Le Trianon en 1992
(qui redeviendra un théâtre grâce à ce spectacle).
En 1993, la Compagnie crée au Théâtre du Centre Mathis, avec l’aide de la Ville de Paris, la première pièce écrite par Thomas le Douarec Sur
le dos d’un éléphant. Le spectacle est repris au Théâtre Paris-Plaine, au Bateau Théâtre Ouragan puis au Bateau Théâtre la Mare au Diable et
totalise plus d’une centaine de représentations.
En 1994, la Compagnie monte Les Sorcières de Salem d’Arthur Miller accompagnée d’une musique originale de Sylvain Meyniac interprétée
par deux musiciens et chanteurs, toujours avec l’aide de la Ville de Paris, au Théâtre du Centre Mathis, puis au Théâtre Le Trianon. La pièce
est reprise au Théâtre Hébertot, puis au Nouveau Théâtre Mouffetard et enfin au Théâtre le Ranelagh. La Compagnie part ensuite pour la
première fois en tournée (250 représentations au total).
En 1995, la Compagnie crée au Théâtre le Ranelagh Le Dindon d’après Georges Feydeau. Cette libre adaptation moderne et audacieuse tente de
retrouver la folie originelle de l’auteur. La Société Europa Dell’Arte va s’associer avec elle pour le monter au Théâtre du Trianon, puis au Festival
d’Avignon 1996. En 1996 Stephan Meldegg propose à la Compagnie de reprendre la pièce au Théâtre La Bruyère. Puis Eddy Saiovici reprend le
spectacle une saison complète au Théâtre Tristan Bernard. La Compagnie entame sa seconde tournée. Le Dindon a été joué au total plus de 1000 fois.
La même année, la Compagnie monte trois versions du Portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde adaptée par Thomas le Douarec avec l’aide de
deux membres fondateurs de la troupe, David Caris et Juliette Meyniac. Une première version « classique » au Trianon puis au Festival Off
d’Avignon 1996. Une seconde version « moderne » au Théâtre de la Main d’Or et au Théâtre Rive Gauche. Enfin une dernière version en anglais
avec des acteurs anglo-saxons au Théâtre Rive Gauche en 1997. A cette époque, la Compagnie décide de produire un album des meilleures
musiques de Sylvain Meyniac qui a réalisé les musiques originales de plusieurs de ses spectacles. En mars 1998, la Compagnie coproduit avec
Europa Dell’Arte Le Cid au Théâtre de la Madeleine, avec la participation du groupe Flamenco Vivo de Luis de la Carrasca (musiciens, danseurs,
chanteurs).
Le spectacle tourne pendant trois ans, en province et sur Paris. D’abord au Théâtre Daunou, puis au Ranelagh ensuite au Théâtre Marigny
et enfin au Théâtre Antoine. Le Cid finira sa carrière au Théâtre Comedia quelques années plus tard. Ce spectacle a tourné dans sept pays et
a remporté le prix du public au Festival international du Théâtre de Sarajevo en 2000 (430 représentations au total dans cette production).
Parallèlement, la Compagnie coproduit de nouveau avec Europa Dell’Arte deux pièces de René de Obaldia : d’une part Du vent dans les
branches de Sassafras au Théâtre le Ranelagh, d’autre part Les Obaldiableries (création de l’auteur pour la Compagnie) au Théâtre 14. Du vent
dans les branches de Sassafras a été repris au Petit Théâtre de Paris en 2000 avant de partir en tournée (200 représentations).
En 2002, La Compagnie reprend du service, elle coproduit toujours avec Europa Dell’Arte un spectacle musical 1+1=2 au Vingtième Théâtre
et crée, en 2003, seule, Le Manège du pouvoir de Jean-Pierre About, coréalisé avec le Théâtre 14. L’année suivante, la Compagnie crée, seule à
nouveau, une nouvelle pièce d’Obaldia L’Amour à trois au Théâtre La Luna, Festival Avignon 2003. Repris au Ciné Théâtre 13, puis au Théâtre
de Poche et enfin à La Comédie Bastille (200 représentations).
A partir de l’an 2000, les productions de la Compagnie s’espacent car Thomas le Douarec est de plus en plus sollicité par les Théâtres et autres
producteurs en tant que seul metteur en scène.
Maintenant, seuls les projets atypiques qui lui tiennent vraiment à coeur sont produits par la Compagnie. Tel est le cas de Marianne James,
c’est sur un coup de tête que Thomas et Marianne montent Le Caprice de Marianne pendant le Festival d’Avignon 2003 : le succès est immédiat
et Music Machine reprend le spectacle en tournée et fera une centaine de dates.
Également un vrai coup de coeur pour Sentires, ballet contemporain de danse Flamenca, qui va emmener la Compagnie à prendre de gros
risques financiers en 2004 et produire sur Paris pendant huit mois au Trévise. Il faudra attendre cinq ans pour amortir le spectacle en tournée.
Idem avec Andromaque de Racine avec MG prod, la Compagnie aide le projet à surmonter les obstacles financiers afin que ce magnifique pari,
totalement fou, finisse par voir le jour. Les deux dernières grandes folies de la Compagnie ont été d’avoir voulu créer une comédie musicale
du seul roman d’Oscar Wilde Le Portrait de Dorian Gray en 2011 au Vingtième Théâtre et d’adapter en français la pièce canadienne Broue sous
le titre de Cul Sec au Festival d’Avignon 2013. Aujourd’hui elle développe des projets plus petits mais non moins ambitieux : Le Jour où je suis
devenue chanteuse black et Jean et Béatrice de Carole Fréchette. Et, enfin une nouvelle création contemporaine : Les Ambitieux, la deuxième
pièce de Jean-Pierre About que la Compagnie développe et coproduit, qui s’est donnée tout d’abord au théâtre 14 puis au Splendid.
OSCAR WILDE
Il naît à Dublin en Irlande le 16 octobre 1854 et meurt à Paris en 1900.
Après ses études dans sa ville natale, il entre au Magdalen Collège d’Oxford où il fréquente Ruskin
et Pater. Il est séduit par les fastes du catholicisme, mais reste protestant pour obéir à son père, puis
devient franc-maçon en 1875. Après un séjour en Grèce au printemps 1877, il s’enthousiasme pour
l’hellénisme. Brillant causeur dans les salons londoniens, célèbre pour ses réparties spirituelles et
son élégance raffinée, il devient l’auteur à la mode. Sa célébrité dépasse les frontières, on l’invite
aux États Unis. Il s’installe à Paris en janvier 1883 et devient la coqueluche des décadents français.
Il écrit La Duchesse de Padoue, Véra ou les nihilistes. De retour en Angleterre, il devient rédacteur
en chef du magazine féminin et féministe « The Woman’s world » de 1887 à 1889, il cultive son
personnage de dandy. Il publie des contes : Le prince heureux et autres contes (1888), Une maison de
grenades (1891), des nouvelles : Le crime de Lord Arthur Savile et autres histoires (1891) et des essais
réunis en 1891 dans Intentions. Son seul et unique roman, Le Portrait de Dorian Gray (1891) marque
encore une étape dans sa gloire. Il écrit directement en français Salomé pour Sarah Bernhardt. Puis
viennent les comédies qui vont faire de lui l’auteur dramatique le plus encensé de Londres et Paris :
L’éventail de Lady Windermere et, entre 1892 et 1895, Une femme sans importance, Un mari idéal et
L’importance d’être constant.
En 1892, il vit une passion tumultueuse avec Lord Alfred Douglas. Le père de ce dernier, le marquis
de Queensbery, le provoque. Wilde intente un procès au marquis pour diffamation et le perd. Un
second puis un troisième procès font de Wilde un accusé, puis un coupable. Il est condamné à deux
ans de travaux forcés pour «indécence et sodomie» (mai 1895). En prison, il écrit De Profundis et
La ballade de la geôle de Reading ainsi que deux lettres sur les conditions de vie des prisonniers de
1897 à 1898. Ruiné et amer, il fuit Londres, s’installe à Dieppe, puis à Paris et y meurt en 1900.
ARNAUD DENIS, DORIAN GRAY
© Angel Victor
Arnaud Denis a déjà une carrière impressionnante de metteur en scène, d’acteur et
d’animateur de sa troupe, Les Compagnons de la Chimère.
Il suit sa première formation théâtrale chez Jean-L.aurent Cochet, sous la direction duquel il
participe à de nombreux spectacles poétiques (La Fontaine, Colette...). Élève au Conservatoire
National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, dans la classe de Dominique Valadié, il s’en
échappe rapidement pour créer sa Compagnie, Les Compagnons de la Chimère, avec le
soutien de Jean-Pierre Leroux.
Il fait ses véritables débuts en scène dans La Mouette (rôle
de Tréplev) au Th. du Nord-Ouest à Paris. En 2003, avec sa nouvelle compagnie, il met en scène et joue Harold et Maude de
Collin Higgins, puis Les Fourberies de Scapin au Théâtre du Ranelagh. Cette même année, il crée et joue aussi, seul en scène,
au théâtre du Guichet Montparnasse, un montage de sa conception : En visite chez La Fontaine, spectacle qui poursuivra sa
carrière au Lucernaire.
Dès septembre 2004, il présente une nouvelle mise en scène de La Cantatrice chauve restée à l’affiche de septembre 2004
à fin avril 2006 (rôle le Capitaine des Pompiers). Il joue en 2005 dans La Dispute (Marivaux, Th. du Nord-Ouest) et propose
ensuite, en 2006, au Théâtre du Lucernaire sa mise en scène des Fourberies de Scapin dans laquelle il joue Scapin. Puis,
au cours de la saison 2007, Arnaud Denis monte et joue dans Les Revenants d’Ibsen au Théâtre 13. En 2008, Il reprend Les
Fourberies de Scapin au Petit-Montparnasse ainsi qu’au Festival d’Anjou. La dotation du Prix du Jury au Festival d’Anjou
qu’obtient le spectacle lui permet de monter et interpréter au Vingtième Théâtre L’Ingénu d’après Voltaire (reprise en 2009 au
Tristan-Bernard). Cette même année, Les Compagnons de la Chimère obtiennent le Prix Oulmont de la Fondation de France.
A l’automne 2009, il monte, toujours avec sa compagnie, au Théâtre 14 Les Femmes Savantes, J.-L. Cochet y interprétant le
rôle de Philaminte et lui, celui de Trissotin. L’accueil du public et de la presse est tel que le spectacle est repris immédiatement
après au Petit-Théâtre de Paris jusqu’en janvier 2010. Après une tournée triomphale en province, Les Femmes Savantes ont
été à nouveau à l’affiche du Petit-Théâtre de Paris du 28 avril au 11 juillet 2010.
En septembre 2010, il monte, avec Les Compagnons de la Chimère, Ce qui arrive et ce qu’on attend de Jean-Marie Besset au
Vingtième Théâtre. Succès oblige : le spectacle sera repris ensuite au Petit Montparnasse jusqu’en janvier 2011.
Du 27 juillet
au 16 octobre 2011, il a interprété en solo au Lucernaire Autour de la folie, un montage qu’il a conçu et mis en scène de textes
de Maupassant, Flaubert, Lautréamont, Shakespeare, Michaux...
Puis ce fut, du 25 janvier au 12 février 2012, au Vingtième Théâtre, Nuremberg, la fin de Gœring, une pièce qu’il a écrite et
mise en scène (et dans laquelle il joue le rôle de G.-M. Gilbert). Marion Bierry le dirigera ensuite dans Tartuffe (rôle de Damis)
aux côtés de Claude Brasseur et Patrick Chesnais (Théâtre de Paris) et Gilbert Desveaux dans le rôle de Algernon Moncrieff
de L’Important d’être sérieux (O. Wilde, adapt. J.-M. Besset, Montpellier, Th. des 13 Vents, puis Paris, Th. Montparnasse, 2013).
Michèle André lui offrira le rôle d’Alceste dans Le Misanthrope de Molière (la Cigale).
En 2014, Arnaud Denis monte et joue Dom Juan de Molière au théâtre 14 (et festivals) avant d’être dirigé par Pierre Laville
dans La Pèlerine écossaise de Sacha Guitry (Théâtre Daunou).
En 2015, ce sera Claudel Barrault de P. Tré-Hardy, mise en espace
par J.-P. Hané (Théâtre de Poche) puis Le Roi Lear de Shakespeare, avec Michel Aumont, mise en scène de Jean-Luc Revol (Th.
de la Madeleine).
Il est intervenant régulier pour la rubrique culture dans l’émission d’Arthur Dreyfus «Encore heureux» sur France Inter.
Il a
participé en tant que récitant à plusieurs séries de concerts avec l’Orchestre de Paris, notamment Peer Gynt sous la direction
de Paavo Jaärvi (salle Pleyel).
Parallèlement au théâtre, il joue pour la radio, le cinéma et la télévision : Monsieur Max (réal. G. Aghion), Elles et moi (réal. B.
Stora), Candice Renoir. Vivre ! (réal.Y. Marciano) Yves Saint-Laurent (réal. J. Lespert).
Arnaud Denis a reçu le Prix du Brigadier 2010.
FABRICE SCOTT,
BASIL HALLWARD, LE PEINTRE
© Angel Victor
Comédien formé au Drama Center London, metteur en scène et réalisateur, Fabrice Scott est
né à Montréal en 1970 dans une famille bilingue. Fabrice émigre à l’âge de 6 ans en France.
Son grand-père l’amène souvent à l’Abbey Théâtre de Dublin. Ses premiers cours de théâtre
à l’annexe de l’École Florent à Bordeaux le conduisent à fréquenter ceux qui font du théâtre
dans sa région tels que Renaud Cojo ou Juliette Meyniac. Il décide d’étudier sérieusement
le théâtre pour en faire son métier et part à Londres où il est admis à la Drama Center London. Il s’installe ensuite à Paris.
Il y joue dans le théâtre privé comme dans le subventionné. Il collabore, entre autres, plusieurs fois avec Mathieu Boisset et
instaure une longue complicité avec Thomas Le Douarec. Il met aussi en scène le spectacle Rupture, un montage chorégraphié
et musical sur la rupture dans le couple.
Ses activités théâtrales sont ponctuées par des apparitions à la télévision anglaise ou
française, ainsi que des dramatiques radiophoniques.
Ses tournées européennes, notamment avec la compagnie Octogone
(Le Garçon de la photographie, Ciment) l’amènent en Italie où il demeure quatre ans et où il commence à travailler au cinéma.
Il y acquiert sa troisième langue, et y engage un travail sur la voix avec Alessandro Fabrizi et Kristin Linklater avec qui il joue
en Italie et au Portugal.
Quand il rentre en 2006 il fonde « le Club » avec Delphine Lanson. Ensemble ils développent de
nombreux projets dont plusieurs courts métrages.
Depuis, il vit à Paris et continue à travailler des deux côtés des Alpes, avec
Marco Bellocchio, Anne Riita Ciccone ou Aureliano Amadei, ou encore dans des productions anglophones telles que Romeo
& Juliette de Carlo Carlei ou L’Enquête de Tom Tykwer.
Il met en scène Les Bonnes manières d’Alan Ayckbourn au théâtre des
Abbesses en 2014.
Il collabore actuellement avec la compagnie Anomalie sur le projet Entrevoir qui verra le jour en 2017 au
Théâtre Silvia Monfort.
Il enseigne aux Cours Florent dans le département « Acting in English ».
CAROLINE DEVISMES,
SYBIL VANE, SALLY LA PROSTITUEE, LA DUCHESSE
© Angel Victor
Comédienne, chanteuse, danseuse, musicienne (flûte traversière), Caroline Devismes
participe régulièrement aux productions musicales parisiennes. Tout d’abord sur la scène
du Palace dans 50 et des Nuances, la parodie du célèbre roman érotique par Amanda Sthers,
ou encore à Bobino dans Voca People. Puis la comédie musicale Mike au Comédia dans le
rôle de Dalida (mise en scène Thomas le Douarec), puis dans Hairspray au Casino de Paris et
à Bobino dans le rôle de Velma Von Tussle (mise en scène Ned Grujic), rôle tenu par Michelle Pfeiffer dans la version filmée.
Également Dorian Gray, la comédie musicale (mise en scène Th. le Douarec) au Vingtième Théâtre et au Festival d’Avignon
2011 et 2012.
Venant du Nord-Pas-de-Calais, elle débute sa carrière parisienne dans la Compagnie Roger Louret en 1997 et
enchaîne plusieurs spectacles dont Les Années Twist, La Fièvre des Années 80 ou encore La Java des mémoires. Elle participe
aussi pendant quatre ans aux émissions « Les Années Tubes » sur TF1 présentées par Jean-Pierre Foucault. On l’applaudit
aussi dans Les Dix commandements d’Elie Chouraqui et Pascal Obispo et Les Enfants de l’Olympia d’Odile Bastien et Thierry
Sforza.
Elle écrit son propre spectacle qui rencontre un véritable succès en 2014/2015 tout d’abord à la Manufacture des Abbesses
puis au Festival d’Avignon (Théâtre du Cabestan) et enfin au Sentier des Halles : Le Jour où je suis devenue chanteuse black,
spectacle qu’elle a co-écrit et réalisé avec Thomas le Douarec.
Ses prédispositions naturelles pour la comédie la poussent
à explorer plus avant le jeu dramatique. De fait, elle entame une carrière théâtrale avec Béatrice dans Jean et Béatrice de
Carole Fréchette (Manufacture des Abbesses, Festival d’Avignon) tout d’abord dans la mise en scène d’Alexandre Berdat puis
dans celle de Thomas le Douarec. Elle joue dans Les Ambitieux au Théâtre du Splendid. Puis actuellement joue aux côtés de
Veronique Genest une nouvelle création au Palais des Glaces : Portrait craché.
Sa formation complète en chant, danse et comédie la conduit naturellement à devenir meneuse de revue, d’abord dans
Nuit de Folies aux Folies Bergère, chorégraphiée par Marie-Laure Philippon puis en Suisse, dans La Revue de Genève de Pierre
Naftule.
Depuis plusieurs années, elle se produit au Baiser Salé, célèbre club de Jazz parisien, avec le groupe Desktops, dédié
à la musique noire américaine du label «Tamla Motown»...
THOMAS LE DOUAREC, LORD HENRY
© Angel Victor
Metteur en scène prolixe, Thomas a déjà une cinquantaine de productions à son actif, il est
aussi à l’aise dans les tragédies que dans les comédies.
Pour ses tragédies, il faut retenir
Le Cid de Corneille dans une version flamenca ; Vol au-dessus d’un nid de coucou de D.
Wasserman au Théâtre de Paris, avec Bernard Tapie et André Falcon ; Les Sorcières de Salem
de A. Miller avec Barbara Schulz ; Dommage qu’elle soit une P... de J. Ford créé au Trianon et
au Palace avec Jean-Paul Rouves ; Andromaque de Racine au Chêne Noir avec Jean-Charles
Chagachbanian et Natacha Amal ; Le Portrait de Dorian Gray au Théâtre Rive Gauche.
Pour ses comédies, citons : Le Dindon de G. Feydeau, les Monty Python’s Flying circus n°1, n°2 et Le Best of, trois spectacles
adaptés des sketchs des humoristes anglais (Palais des Glaces, Théâtre de Paris, L’Européen, Théâtre du Chêne Noir Avignon,
Londres, Dublin, Festival d’Edimbourg, etc.), Des soucis et des potes, qui a triomphé pendant 2 ans et demi au Trévise ou
encore l’indétrônable Arrête de pleurer Pénélope (plus d’un million de spectateurs), qui se joue encore un peu partout, quinze
ans après !!! Ou encore Sex-Shop une pièce de Audrey Dana et Michèle Bourdet.
... Il s’est même essayé aux spectacles visuels et musicaux... récemment avec Le Jour où je suis devenue chanteuse black qu’il
coécrit avec Caroline Devismes ; avec Sentires, un ballet flamenco ; 1+1=2, spectacle qui mêlait danse, chant et théâtre ; Le
Caprice de Marianne, tour de chant de et avec Marianne James... En 2010, il aborde même la Comédie Musicale avec Mike
au théâtre Comédia qui lui rapporte trois nominations aux Molières 2011 dont Meilleur spectacle musical. Nous lui devons
aussi l’arrivée de cet « ovni » dans notre paysage théâtral Les Hommes viennent de Mars et les Femmes de Vénus de et par P.
Dewandre, qui n’a pas quitté l’affiche du Théâtre du Gymnase pendant huit saisons (spectacle qui bat tous les records de
fréquentation depuis sa première au Gymnase, a rempli pendant 3 mois le Casino de Paris, après avoir rempli une semaine
l’Olympia et un soir le Zénith de Paris).
... Soulignons sa relation privilégiée avec son auteur de prédilection et ami, René de Obaldia, dont il monte une reprise très
remarquée de son western de chambre Du vent dans les branches de Sassafras créé au Théâtre le Ranelagh, prolongé au Petit
Théâtre de Paris, puis trois nouveaux impromptus sous le titre d’Obaldiableries, au Théâtre 14, et L’Amour à trois, montage
de textes de l’auteur, créé au Théâtre de Poche Montparnasse puis repris à la Comédie Bastille et enfin Grasse Matinée au
Théâtre des Mathurins. Ce compagnonnage avec un auteur, il le renouvelle avec Jean-Pierre About dont il avait créé la pièce
Le Manège du Pouvoir en 2005 avec, entre autres, Henri Tisot et, dernièrement, Les Ambitieux (Théâtre 14 puis Splendid).
En tant que comédien, Thomas joue, depuis 1990, régulièrement au théâtre, date à laquelle il a obtenu le «Jacques» 1990
du meilleur acteur dans un second rôle pour son interprétation dans Maledictis d’après Sacha Guitry. Depuis cette date, il n’a
cessé d’être présent sur les planches en étant mis en scène aussi bien par Th. de Peretti (Quai Ouest de B.-M. Koltès, ParisPlaine), que par J. Pagier (Qui a peur de Virgina Woolf ? de Ed. Albee, Th. d’Etretat puis Centre Mathis) ou encore J. Décombe
(Une nuit avec Sacha Guitry, de S. Guitry et A. Sogno, Th. Rive Gauche et Th. Marigny ; puis dernièrement en 2015 au Festival
Guitry à Cap d’Ail, Th. des Muses à Monaco) ou J.-L. Jeener (Les Caprices de Marianne d’A. de Musset ; Bérénice de J. Racine (Th.
du Nord-Ouest). Etienne Bierry l’a dirigé dans Les Riches reprennent confiance de L.-Ch. Sirjacq (Th. de Poche-Montparnasse
et tournée – Trois nominations aux Molières dont «Meilleur spectacle») et Alain Sachs dans La Femme du boulanger de
M. Pagnol (tournée, avec Michel Galabru). Il a été également Jean dans Jean et Béatrice de C. Fréchette (Manufacture des
Abbesses, Festival d’Avignon) tout d’abord dans la mise en scène de A. Berdat puis dans la sienne.
Thomas le Douarec s’est régulièrement mis en scène en particulier dans Sur le dos d’un éléphant dont il est l’auteur, Les
Sorcières de Salem de A. Miller, Le Portrait de Dorian Gray d’après O. Wilde, Du vent dans les branches de sassafras de R. de
Obaldia, Le Manège du pouvoir de J.-P. About, ainsi que dans L’Amour à trois de R. de Obaldia. Dernièrement, il s’est mis en
scène dans Les Ambitieux de J.-P. About.
Au cinéma, il a tourné principalement avec des réalisateurs tels que Th. Sorriaux (La Dream Team), L. Jean-Baptiste (Dieu
merci), Cl. Lelouch (Roman de gare), B. Werber (Nos amis les Terriens), J. Fanten (Le Petit sanctuaire, court métrage), D. Bourdon
et B. Campan (Le Pari), S. Pavel (Les Lettres de mon moulin)... Et à la télévision avec L. Colbeau- Justin (Léo Mattéi -Secrets de
famille), N. Herdt (Diane, femme flic – Alliances), S. Ayme (Femmes de loi – Dettes de sang ou Clichés meurtriers).
EXTRAITS DE PRESSE
[Parmi les adaptations de Thomas Le Douarec] celle-ci est la meilleure. Elle est excellente. C’est vrai de la forme : concise, vive,
brillante, parfaitement dialoguée. Et du fond : elle va à l’essentiel (…) Le metteur en scène montre ici une maturité, une rigueur,
une intelligence du texte remarquables. (…) [un beau dialogue] excellemment mis en mouvement par Le Douarec, échangé entre
des acteurs de grande qualité.
Il ne faut surtout pas rater « Le portrait de Dorian Gray », d’après le roman d’Oscar Wilde, mis en scène par Thomas Le Douarec au
Lucernaire. C’est un petit bijou à mettre devant tous les yeux. .(…) La pièce est bien menée et magnifiquement interprétée. On
se délecte des aphorismes de Harry, nonobstant leur charge antiféminisme. On jubile à l’écoute de cette fine réflexion sur l’art, la
jeunesse, la beauté, écrite en un temps (l’Angleterre victorienne) où il ne faisait pourtant pas bon jouer avec les codes moraux en
vigueur. (...) Thomas Le Douarec et sa belle équipe signent là un spectacle aussi séduisant que l’était Dorian Gray pour ceux qu’il
rencontrait.
Bon découpage, bon rythme (...) Thomas le Douarec a su conserver les humeurs brillantes du livre. Les répliques font mouche et
avec le ton très élégant qu’il adopte, on est immédiatement happé par l’histoire du trop beau Dorian Gray…
L’adaptation est très astucieuse. C’est très respectueux du récit et de la langue, c’est un théâtre qui joue la littérature et qui la joue
bien !
C’est si bien joué et plaisant qu’il faudrait être bien grincheux pour ne pas sucomber au charme de la représentation. Thomas Le
Douarec incarne lui-même Lord Henry. Une voix très bien placée, une autorioté, il est parfait face à Dorian Gray à qui Arnaud Denis
prête sa beauté ténébreuse et son jeu sûr. (...) Décor léger, jolis costumes, c’est un moment d’émotion qui séduit le public. Les
spectateurs connaissent cette histoire faustienne, mais rien n’émousse le plaisir de la réentendre...
Thomas Le Douarec adapte pour la scène, de manière astucieuse, l’unique roman d’Oscar Wilde. (...) Le roman se prête bien à
l’adaptation théâtrale, certaines répliques sont brillantes. Le rythme donné par la mise en scène maintient l’intérêt et le suspens.
(...) L’ensemble est très réussi.
Nous ne louons pas seulement ce spectacle par contraste avec les autres. D’abord Thomas Le Douarec, qui le met en scène, a écrit
une bonne adaptation du roman d’oscar Wilde. L’action avance à fond de train. Les dialogues restent nerveux, sans empêcher Lord
Wotton de déployer ses sophismes comme le paon fait la roue. Et puis, et c’est le plus important, Le Douarec s’est procuré un parfait
Dorian Gray. (...) Arnaud Denis possède toutes les couleurs du rôle, de l’angélisme à l’abjection, et s’en sert avec beaucoup d’habileté.
Nul doute que le spectcale aura du succès.
PORTRAIT
LE
DORIAN
GRAY
DE
AVIGNON OFF 2016
CONDITION DES SOIES
18H40 DU 7 AU 30 JUILLET 2016
EN TOURNÉE
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01 400 55 400
[email protected]