a girl walks home alone at night - pontypool

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A GIRL WALKS HOME ALONE AT NIGHT
Titre original : A GIRL WALKS HOME ALONE AT NIGHT
Année : 2014
Nationalité : Etats-Unis
Acteurs : Sheila Vand, Arash Marandi, Marshall Manesh, Mozhan Marnò
Réalisateur : Ana Lily Amirpour
Scénario : Ana Lily Amirpour
Musique :
western iranien avec un vampire. Mais elle affirme aussi qu´il
s´agit d´une fable se déroulant dans une ville fictive qui
pourrait se situer n´importe où. Autant dire que A GIRL
WALKS HOME ALONE AT NIGHT est aussi une romance
horrifique avec des gangsters. Ou bien l´histoire d´un vampire
qui aime le skate, son chat et le rock´n´roll. Mais le mieux,
c´est peut être de dire honnêtement qu´il s´agit d´un film
intello, prétentieux et un peu chiant !
Dans les rues d´une ville fantômes, le destin de plusieurs
personnes se croisent. De manière inattendue, étrange femme
vampire et un jeune homme vont se rencontrer et se
découvrir…
D´origine iranienne, [P-73669-TIK>Ana Lily Amirpour[/P>
est née en Grande Bretagne, juste avant que ses parents
s´installent aux Etats-Unis. Précoce, la jeune cinéaste
tournerait des courts-métrages depuis qu´elle a une douzaine
d´années. Et c´est donc assez naturellement qu´elle va
rejoindre l´université de Los Angeles pour y étudier la mise en
scène. Cependant, [P-73669-TIK>Ana Lily Amirpour[/P> est
pragmatique et, surtout, refuse d´être à la botte d´Hollywood
de manière à conserver une indépendance artistique. Il faut
bien le reconnaître, A GIRL WALKS HOME ALONE AT
NIGHT n´a effectivement rien d´une œuvre calibrée pour les
studios !
Souvent vendu comme le premier film de vampire iranien, A
GIRL WALKS HOME ALONE AT NIGHT est un paradoxe
entretenu par les ambiguïtés de sa réalisatrice et scénariste. En
effet, le film a été tourné aux Etats-Unis et a été entièrement
produit avec un financement américain. Parmi les producteurs
du film, on trouve d´ailleurs le comédien Elijah Wood. Le lien
avec l´Iran ? Il est surtout présent en raison de deux éléments
qui sont, à l´arrivée, très anecdotiques. Les comédiens de A
GIRL WALKS HOME ALONE AT NIGHT s´expriment en
persan et la femme vampire porte le chador. Ces deux
ingrédients gommés, il ne reste plus rien, ou presque, d´une
éventuelle filiation avec l´Iran. Cela n´empêche pas [P-73669TIK>Ana Lily Amirpour[/P> de présenter son film comme un
A GIRL WALKS HOME ALONE AT NIGHT démarre
pourtant bien. Le préambule fait un peu illusions, donnant
l´impression de découvrir un film intemporel qui ramène le
souvenir de quelques classiques tournés en format large et dans
un joli noir et blanc à l´instar du PLUS SAUVAGE D´ENTRE
TOUS. La filiation avec le Western, on la ressent dans
quelques passages musicaux lorgnant vers [P-14401TIK>Ennio Morricone[/P> ou encore des plans rappelant [P46652-TIK>Sergio Leone[/P>. Pourtant, A GIRL WALKS
HOME ALONE AT NIGHT fait bien plus penser à du [P24310-TIK>Jim Jarmusch[/P>, celui de STRANGER THAN
PARADISE. Autant de références plutôt flatteuses mais qui
servent une narration qui finit par s´enliser dans une intrigue
sans grand intérêt. Oublions l´éventualité d´une évocation de la
jeunesse iranienne avec cette jeune femme qui fait du
skateboard et écoute de la musique rock alors qu´elle est
recouverte d´un vêtement traditionnel antédiluvien. Comme
déjà évoqué, ce n´est peut être pas la véritable motivation
d´une réalisatrice qui est bien plus portée vers une forme,
devenant futile, que le fond. Elle l´évoque elle-même en
expliquant que ce tchador donnait un aspect de chauve-souris à
son personnage, l´idée du film venant entièrement de là ! Mais
passé l´aspect purement visuel et sonore, A GIRL WALKS
HOME ALONE AT NIGHT n´a, au final, pas grand chose à
offrir et cela s´avère très maigre ! Il a tout de même réussi à
enthousiasmer les spectateurs du festival de Sundance, assurant
au film une notoriété qui semble bien trop exagérée pour être
honnête ! Quoi qu´il en soit, le film de [P-73669-TIK>Ana
Lily Amirpour[/P> va donc faire surtout frissonner le public
hardcore des salles Art & Essai. Car en terme de
«Fantastique», le thème du vampirisme y est à peu près aussi
accessoire que la langue persane !
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Christophe "Arioch" Lemonnier
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