Rapport Séminaire sur la Participation Citoyenne
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Rapport Séminaire sur la Participation Citoyenne
RAPPORT DE SYNTHÈSE DU SEMINAIRE SUR LA PARTICIPATION CITOYENNE DANS LA GESTION DES AFFAIRES PUBLIQUES LOCALES (ASSILAH, 4–5 juillet 2013) Le Séminaire a compté avec la participation d’élus et personnel technique de gouvernements locaux ainsi que de nombreux acteurs de la société civile. Des dizaines de représentants de Communes et d’associations du Nord du Maroc ont pris part aux deux journées de formation et débat. Quant à la délégation catalane, elle a compté avec une dizaine de personnes représentant la Diputació de Barcelone et quatre municipalités de la province de Barcelone. 1er SÉMINAIRE : 4 JUILLET 2013 Les journées ont été inaugurées par la bienvenue institutionnelle de Mr. Abdelaziz Jbari, 1er Vice-Président de la Commune d’Assilah, Mme. Mònica Miquel, Maire de Cubelles, en représentation des municipalités de la province de Barcelone de la Plateforme Local Med et Mr. Mohamed Milahi, président de la C.U de Oued Laou, membre du Conseil Régional TangerTétouan, député au parlement en représentation du Réseau de Villes Stratégiques. Les contenus du travail de la journée du 4 juillet ont permis d’encadrer du point de vue théorique la participation citoyenne dans les politiques publiques locales ainsi que de concréter les analyses grâce aux présentations de cas pratiques de la part des communes de Chefchauen, Ksar El Kebir, Molins de Rei, Sant Boi de Llobregat, Cubelles et Sant Feliu de Llobregat et des différents participants. Les contenus des différentes interventions du premier jour de travail sont résumés ci-après : CONFÉRENCES DE CONCEPTUALISATION THÉORIQUE Citoyenneté, démocratie et gouvernance participative Mr. Ramon Canal Oliveras – Expert en Participation Citoyenne et Coordinateur de Recherche à l’IGOP-UAB La présentation a encadré les journées de travail en apportant quelques éléments théoriques essentiels au sujet des thématiques traitées : • La citoyenneté se fonde sur l’égalité juridique, politique et socioéconomique. • La démocratie, une exception il y a 40 ans, est aujourd’hui la forme prédominante de gouvernement. On ne peut définir une démocratie parfaite ni de critères universels. La démocratie se conjugue dans de multiples réalités locales et elle doit prioriser entre différents intérêts et valeurs. • La bonne gouvernance locale dépend d’éléments clés essentiels tels que : un système politique compétitif, une gestion publique professionnelle, la transparence, l’existence d’agents sociaux autonomes, le partenariat public-privé et l’ouverture des institutions publiques à la participation citoyenne. • La participation est une composante essentielle de la citoyenneté et de la démocratie. Elle permet aux citoyens d’intervenir dans la prise de décisions collectives et contribuer à faire progresser le bien-être collectif. • La qualité de la participation dépend d’éléments tels que son organisation, le travail sur le long terme, la communication et la prise en compte de ses coûts et limites. Finalement, les méthodologies de participation citoyenne doivent répondre aux objectifs marqués, aux caractéristiques des groupes participants et refléter l’ensemble des visions présentes au sein de la société. Cadres, compétences et perspectives de la participation au Maroc Mr. Mustapha Bouhaddou – Consultant en Développement Institutionnel Le Maroc vit un moment décisif quant à démocratie, gouvernance et participation. Cependant, de nombreuses questions restent pendantes quant à l’implémentation des nouveaux droits inclus dans la Constitution. Dans ce sens, la présentation a permis de contextualiser au Maroc la réflexion sur la participation citoyenne en signalant les principales tendances du contexte national : • Formes de la participation citoyenne : la participation est un instrument essentiel pour garantir que le peuple puisse s’impliquer dans la prise de décisions relatives à des questions stratégiques sur lesquelles il n’a pas délégué sa souveraineté. Démocratie représentative et participative doivent être complémentaires. • Le cadre de la participation au Maroc : le cadre juridique marocain (Constitution, Dahir des libertés publiques, Charte Communale) prévoit l’implémentation d’espaces de participation à tous les niveaux politiques et constitue un des meilleurs arsenaux juridiques du monde arabe à ce sujet (par exemple Articles 6, 12, 13, 14, 15, 136 et 139 de la Constitution et Articles 14, 36, 63 et 67 de la Charte Communale). Le principal problème est le manque d’adoption des Lois organiques nécessaires et l’application concrète de l’esprit du nouveau cadre juridique qui reste encore dépendant de la volonté politique. • Les biais et les entraves à la participation : entre les principaux obstacles à la participation, on peut rappeler l’interprétation des textes juridiques, les méfiances existantes entre le monde politique et les différents secteurs de la société ou la faiblesse des contre-pouvoirs (conscience vive de la société). EXPÉRIENCES DE PARTICIPATION DES MUNICIPALITÉS CATALANES L’importance de la volonté et le leadership dans un processus de participation citoyenne Mr. Xavier Grau – Conseiller municipal de Participation Citoyenne et porte-parole du gouvernement de Cubelles L’intervention a reconstitué l’expérience de participation citoyenne de la Mairie de Cubelles, une ville catalane de 17 mille habitants, en rappelant les principales étapes du processus : la création du Conseil Municipal de Participation Citoyenne en 1999, la mise en place du Bureau de Participation et Information Citoyenne en 2005 ou l’élaboration et adoption du Plan Stratégique de Participation en 2012. Les principaux points de débat soulevés ont été l’importance d’établir de larges consensus politiques et sociaux autour de la participation, les limites du leadership du gouvernement municipal (l’administration doit diriger ou accompagner les processus de participation ?), ou les défis d’intégration des citoyens qui font face à des barrières spécifique à leur participation (migrants, jeunes, femmes, etc.). Le conseiller a mis l’accent sur l’importance que la Participation Citoyenne doit être un compromis politique pas une simple déclaration de volontés car elle est bien nécessaire pour une bonne gouvernance local. Conseil de suivi de la crise Mr. Ramón Mora – Responsable de projets de la Mairie de Molins de Rei L’allocution a présenté le « Conseil de suivi de la crise », une expérience de participation développée dans la municipalité de Molins de Rei, une ville catalane de 24 mille habitants. Le Conseil a été mis en place en 2012 place grâce au consensus des six forces politiques présentes dans le territoire. L’initiative prétend articuler quatre acteurs essentiels : la Mairie, l’initiative sociale, l’initiative privé et d’autres administrations, avec l’objectif de coordonner les actions et services sociaux nécessaires à la promotion de l’ensemble de la population, à la prévention axée sur les collectifs qui sont menacés par l’exclusion, et à l’intégration sociale des populations en situation d’exclusion sociale. Le principal atout de l’expérience est que les actions planifiées de façon transversale et en réseau sont devenues la feuille de route du gouvernement municipal. Processus de participation citoyenne sur le Plan d’amélioration Intégrale de Casablanca Mr. Nicolás Cabezas – Technicien de participation citoyenne de la mairie de Sant Boi de Llobregat L’intervention a présenté le processus de participation citoyenne dans le cadre de l’amélioration intégrale du quartier de Casablanca, qui regroupe 3.800 personnes du total de 83 mille habitants de la municipalité de Sant Boi de Llobregat. Le quartier, qui concentre d’importants problèmes urbanistiques, difficultés socioéconomiques et vieillissement de la population, a été objet d’un programme du gouvernement catalan d’amélioration de l’espace urbain. En partant d’un projet essentiellement urbanistique, l’équipe du projet a développé une intervention intégrale d’amélioration du quartier en garantissant une ample participation citoyenne au cours de toutes les phases. Les principaux apprentissages issus de l’expérience ont trait à l’importance de la communication, la nécessite de promouvoir la participation du plus grand nombre d’acteurs garantissant la diversité, ainsi que l’exclusion de langages techniques au profit d’un vocabulaire adapté aux citoyens impliqués. EXPÉRIENCES DE PARTICIPATION DES COMMUNES MAROCAINES Expérience sur la Participation Citoyenne a Ksar el Kebir Mme. Souad Benrahma – Vice-présidente de la Commune de Ksar el Kebir La conférence a présenté les principales expériences de la Commune de Ksar el Kebir en matière d’appui à la participation citoyenne, tant au niveau individuel comme collectif au sein de différents espaces prévus à cet égard. Parmi les expériences, il a été question du processus d’élaboration du Plan Communal de Développement qui a incorporé les contributions de la société civile grâce à la participation de plus de 120 associations aux différentes réunions prévues à cet égard. La participation s’est organisée de façon sectorielle traitant les thématiques de logement, famille, éducation et exclusion sociale. La protection de l’environnement et l’équité de genre ont aussi été incluses dans le Plan comme perspectives transversale. La création de la Commission de Parité et d’Égalité des Chances constitue un autre pilier de la participation locale qui permet pour recueillir les points de vue des femmes dans la gestion des affaires publiques. Finalement, la Commune a été pionnière dans la création d’un portail web qui facilite la communication de l’administration locale vis-à-vis de la citoyenneté. www.alcazarquivir.ma Le développement des outils de la participation citoyenne de la commune de Chefchaouen Mr. El Habti Mohamed – Vice-président de la Commune de Chefchaouen Pendant l’intervention Mr. El Habti Mohamed a souligné quelques aspects importants à tenir en compte au sujet de la participation citoyenne, tels que la nécessité de promouvoir la participation de tous les secteurs sociaux face aux faibles majorités auxquelles peuvent aspirer les représentants politiques ; la participation comme outil d’apprentissage de la démocratie ; la nécessité de reformer la Charte Communale ; l’importance de renforcer les partis et la société civile pour renforcer la démocratie ; ou l’importance de la composante culturelle, du patrimoine historique et de valeurs de chaque territoire sur lequel se construit la démocratie. Quant aux principaux outils de participation citoyenne de la Commune, il a été question : 1) des mécanismes de planification (Plan Communal de Développement) ; 2) des mécanismes de consultation et proposition (formels et informels) ; 3) des procédures d’implémentation et évaluation ; 4) de initiatives de coopération et échange d’expériences. EXPÉRIENCES DE PARTICIPATION DES ASSOCIATIONS L’expérience du Conseil de la Jeunesse d’Asilah Mme. Bosra – Vice-présidente de la Commune d’Asilah Présentation de la constitution du Conseil Local de la Jeunesse d’Asilah. Il s’agit d’une expérience pionnière au Maroc issue de la volonté que la jeunesse ne soit pas seulement un observateur sinon un acteur à part entière de la gestion locale. Suivant les dispositions constitutionnelles, le Conseil a été créé pour impliquer les jeunes comme un investissement d’avenir. Le processus contribuera à la formation de futurs membres du Conseil Communal. Une jeune participante du Conseil est aussi intervenue, en expliquant que la structure compte avec 27 membres et un Bureau Exécutif. L’expérience du « Réseau du Quartier Falguera » à Sant Feliu de Llobregat Mr. Leandro Weller – représentant de l’association « Voluntariat » L’allocution a présenté le Réseau de participation de Falguera, un quartier qui regroupe 11 mille habitants du total de 44 mille de la ville de Sant Feliu de Llobregat. L’expérience est issue de la crise des espaces de participation municipaux qui à partir de 2008 a poussé l’administration communale et les acteurs sociaux à instaurer des mécanismes innovateurs afin de pallier la désaffection sociale croissante face aux institutions locales. Le Réseau est un espace de rencontre et participation de différentes organisations et acteurs du quartier qui a pour but d’impulser le travail communautaire et partager les connaissances et expériences locales. Il s’agit d’un réseau territorial qui a couvert de nombreuses thématiques d’intérêt des acteurs locaux (participation des femmes, appui alimentaire, promotion du civisme et de la convivialité, etc.). Entre les principaux atouts du réseau, l’on peut signaler le renforcement des espaces de relation, du sentiment d’appartenance, de la coresponsabilité, du tissu associatif et de la cohésion sociale du quartier. Le réseau permet de renforcer le travail coopératif et communautaire sans dépendre de l’administration. Quelques thématiques issues des débats de la première journée : • • • • • • • • • • • • • • Les conditions socioéconomiques et éducatives limitent la participation Nécessité de recherche universitaire sur la bonne gouvernance au Maroc Les relations entre autorités locales et société civile sont entravées par la méfiance réciproque Nécessité de recourir à des outils qui permettent la participation des populations analphabètes et éloignées L’insuffisance des budgets communaux limite les initiatives de participation Création des espaces physiques qui puissent fomenter la participation citoyenne Comment concréter les échanges entre communes catalanes et marocaines ? Nécessité de mettre fin au régime de tutelle Nécessité de réformer la Charte Communale Limitations fiscales des Communes La crise économique en Espagne oblige à repenser la participation citoyenne Les Plans Communaux de Développement sont paralysés par le manque d’approbation des autorités centrales Limitation : la participation au Maroc se déploie selon des moules préétablis Distance entre l’arsenal juridique et son application au Maroc. 2ème SÉMINAIRE : 5 JUILLET 2013 La deuxième journée de séminaire avait pour but de systématiser et approfondir les débats et réflexions surgis le premier jour ainsi que d’essayer d’identifier d’éventuelles thématiques et intérêts communs qui puissent doter de contenu la continuité du travail de la Plateforme Local Med. Systématisation, capitalisation et réflexion sur les conférences du jour antérieur Mr. Giorgio Mosangini - Consultant Quelques idées-force surgies des présentations académiques et des expériences pratiques partagées au cours de la première journée de travail : • Un premier élément évident est que la thématique de la participation citoyenne est extrêmement pertinente tant au Maroc (elle est au centre de l’agenda politique des réformes juridiques) comme en Catalogne (les modèles de participation établis doivent faire face à la désaffection croissante de la population et à la crise qui les ébranle). • La participation est une dimension essentielle de la citoyenneté et de la démocratie. • Il existe une relation entre la démocratie et la participation, d’une part, et la dimension locale, d’autre part. Dans ce sens, la Plateforme Local Med se révèle très pertinent puisqu’il se centre sur la gestion publique et la participation au niveau local. • La démocratie et la participation sont des processus. Il n’existe pas de modèles parfaits ni universels, il faut adapter les pratiques à la gestion d’intérêts souvent contradictoires et aux contextes locaux. Nouvellement, l’on observe la pertinence du réseau qui se fonde sur le renforcement de capacités à partir de l’échange d’expériences locales concrètes. La première journée de travail a aussi permis d’identifier les principales menaces et faiblesses auxquelles fait face la participation citoyenne : • Le problème essentiel au Maroc est la distance existante entre le nouveau cadre juridique et son application et implémentation. • La tutelle limite l’autonomie et efficacité des expériences de participation citoyenne locales au Maroc qui peuvent être entravées par l’intervention (ou la non-intervention) des autorités centrales. • Il existe une méfiance réciproque entre autorités et acteurs locaux marocains. • Les administrations locales ne disposent pas de ressources économiques suffisantes pour mettre en place les processus de participation citoyenne requis. • La situation socioéconomique des populations limite la participation citoyenne (crise économique, chômage, analphabétisme, etc.). Quant aux principales conclusions et recommandations, issues de la première journée du séminaire, l’on peut souligner les suivantes priorités pour promouvoir la participation : • Organiser et planifier la participation citoyenne • Prioriser la communication • Clarifier les limites de la participation, ne pas générer des attentes infondées • Stimuler la représentativité de l’ensemble des visions des acteurs locaux • Mettre en place des outils inclusifs qui facilitent l’incorporation des acteurs exclus • Fonder les processus de participation sur un consensus politique le plus ample possible • Stimuler le travail transversal et en réseau • Respecter la réalité et la culture locale • Établir des systèmes de suivi et évaluation Afin de stimuler le débat, l’on présente une liste de questions relatives à quatre blocs de réflexion sur la participation citoyenne : Objectifs et impacts espérés de la participation • La participation sert à tout ? C’est une fin en soi ou un outil ? Dans les expériences concrètes des administrations locales présentes elle a permis d’atteindre les impacts espérés : renforcement de la légitimité et transparence des autorités publiques, prévention d’éventuels conflits, amélioration des politiques publiques, renforcement des capacités, augmentation de la cohésion sociale et du sentiment d’appartenance, etc. ? Niveaux de participation • Quels niveaux de participation l’on identifie dans les différents contextes (information, consultation, codécision) ? Quel est le rôle des acteurs locaux ? Acteurs • Comment incorporer les acteurs non organisés, en situation d’exclusion sociale, etc. ? Comment faire face à la méfiance existante entre autorités locales et acteurs sociaux ? Outils et mécanismes de participation • Les dispositifs juridiques peuvent à eux seuls générer la participation citoyenne ? Quels sont les limites des formats préétablis des espaces de participation ? L’administration locale doit-elle diriger la création des espaces de participation ? Face aux limites de la tutelle, les autorités locales peuvent trouver des chemins autonomes et créatifs pour avancer ? Dans un deuxième temps, l’on invite aussi les participants à la réflexion sur la mission et les futures perspectives de travail de la Plateforme Local Med. Quelques thématiques issues des débats de la deuxième journée : Application du cadre juridique au Maroc : • • • • • • La principale limite est la fracture entre le cadre juridique et son application L’arsenal juridique est disponible, il faut maintenant que les élus changent leurs mentalités et visions afin de concréter la participation Il existe un déficit de politiques procédurales qui puissent concréter la participation Urgence d’approuver les nouvelles lois organiques, en premier terme la loi sur la participation citoyenne Quelles stratégies peut-on mettre en œuvre afin de concréter le cadre juridique ? Au Maroc, l’on compte avec le cadre juridique et les structures locales de participation, il est important de respecter les rythmes du processus Le rôle des élus et des acteurs locaux : • • • • Les administrations locales doivent faire preuve de courage et de créativité afin de stimuler la participation, ayant recours à de multiples mécanismes, formels et informels La volonté politique réelle des élus est fondamentale. Ils doivent être disposés à assumer les conséquences des dynamiques participatives enclenchées Comment dépasser la méfiance entre administrations et acteurs sociaux ? Les élus doivent récupérer la crédibilité et apporter de nouvelles réponses face à un marché qui gagne toujours plus de force en détriment des citoyens et des pouvoirs publics Les outils et mécanismes de la participation : • « Le comment » est aussi important que « le pourquoi » de la participation. Les outils doivent garantir la plus ample participation des acteurs locaux dans la gouvernance locale, la proximité aux citoyens, l’application transversale de la participation dans l’ensemble des politiques publiques locales et le travail en réseau Les limites de la participation : • Le discours de la participation peut cacher un déficit démocratique et la désaffection croissante des citoyens face aux systèmes politiques ? • • La participation peut tout aussi bien légitimer des décisions déjà prises comme faciliter la transformation sociale Risque de symbiose entre les autorités locales et le tissu associatif local. Il est impératif d’intégrer les populations exclues et non-organisées, les secteurs majoritaires de la population Le réseau Local Med : • • • • • Les Conseils de Jeunes peuvent être une expérience à répliquer dans le cadre du réseau Il serait utile d’identifier des bonnes pratiques dans le cadre du réseau Le réseau Local Med doit permettre l’apprentissage et la systématisation d’expériences L’on suggère l’élaboration d’un guide de procédures de participation citoyenne pour chaque commune qui établisse les droits et devoirs des autorités locales et des citoyens Il faut renforcer les capacités des associations ainsi que les partenariats entre autorités locales et associations.