Voir le numéro 27 - Univem

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Voir le numéro 27 - Univem
UNION NATIONALE DES COLLECTIONNEURS
DE VEHICULES MILITAIRES HISTORIQUES
NUMERO 26
Octobre - Novembre - Décembre 2008
Janvier 2009
RED BALL EXPRESS
Le journal de l’UNIVEM PARIS ILE DE FRANCE
Route de la Minière
78000 VERSAILLES - SATORY
Tel : 01 39 53 19 40 ou 06 76 04 83 24
WWW.UNIVEM-PARIS.COM
 Membre de la Fédération Française des Véhicules d’Epoque
 Membre de l’Association des Amis du Musée des Blindés de Saumur
 Membre du Military Vehicle Preservation Association
EDITORIAL
En ce premier mois de l’année nouvelle, c’est pour nous un devoir agréable
d’exprimer à tous nos adhérents, et à nos amis notre gratitude, pour leur
fidèle attachement.
Vœux d’amitiés, vœux de belles découvertes, de cohésion entre tous et
surtout de joies de nous retrouver dans toutes nos prochaines sorties.
Au sommaire de ce numéro :
Activité garage
La Plymouth de Jean BONET
Normandie 2009
Willys CJ.2.A
Clément ADER
SAS
S.I.V
Commémoration du 11 Novembre
Histoire du MVCG Paris IDF
Mise en garde
Déménagement de BEKE
Composition du Conseil d’Administration :
Président :
Guy JOLLY
[email protected]
Vice Président et Secrétaire Général :
Robert JOBARD
06.76.04.83.24
Trésorier :
Jean Pierre LE COQ 06.74.25.16.14
Restauration véhicules et garages :
J.Charles BRISSON
[email protected]
Relations Internationales :
Jérôme STEVENS
[email protected]
Presse et salons :
Thierry FARGES
06.24.98.59.69
Le RED BALL EXPRESS a été tiré à 180 exemplaires. En plus de la diffusion
normale vers tous les adhérents ce bulletin est diffusé auprès des autorités
ayant un intérêt porté sur nos activités. Ce journal est un organe de liaison
amical, ne pouvant être assimilé à un support commercial, il est le lien entre
collectionneurs de véhicules militaires historiques.
Ce bulletin est la propriété de l’UNIVEM Paris - Ile de France. Il ne peut être reproduit
partiellement ou intégralement sans son autorisation.
ACTIVITE GARAGE
Dans nos locaux, il n’y a pas que des « vieux » qui travaillent pour
l’Association sur les véhicules du club !
Place à la « jeunesse » avec Alexandre CECILLE, qui les mains
dans la graisse soigne, particulièrement les roulements de roues de
notre deuxième PACIFIC M.26, bien aidé par son acolyte Guillaume
LEBOURGEOIS.
Ces « deux jeunes » ont tout juste 20 ans !... Ils sont l’avenir de
notre Association.
Alors venez les encourager chaque samedi à Satory.
Bravo à vous deux et bon courage.
Après la vérification des ponts et de la boite de
transfert beaucoup de travail sur notre DUCKW ou il a
été nécessaire de déposer le moteur qui manquait de
compressions sur l’ensemble de ses 6 cylindres.
Jean Louis RAMPIGNON aidé par François AUGEL à l’œuvre pour ce moteur difficile à extraire, surtout
quand on travaille la tête en bas.
Jean Louis remonte le moteur après avoir vérifié la culasse, le bas moteur et les pistons. Seules les
soupapes et la segmentation ont été changées.
Un nettoyage complet du compartiment moteur sera effectué avant le repose du moteur et de ses
périphériques.
Merci pour ce travail
Toujours à l’œuvre, notre ami Philippe GLOCK continue à peaufiner l’INTER M. 2-4.
Il lui reste quelques finitions à effectuer avant de lui confectionner une bâche, qui lui donnera dans sa
couleur « US NAVY » la rareté qu’est ce véhicule mythique de la guerre du Pacifique.
Encore une rénovation en cours : la 4ème JEEP de l’Association.
Celle-ci sera en NAVY comme l’INTER M. 2-4. Elle vient en complément des JEEP U.S, S.A.S et R.A.F
Mais avant, il faut la démonter et vérifier sa mécanique, surtout la carrosserie un peu malade.
Ce travail est fait par Philippe PERRIN aidé par Richard BAGDIKIAN pour la soudure.
Alors les gars, bon courage ! Tout doit être terminé pour Juin prochain.
Après un long « abandon de poste »… Deux DODGE sont en réanimation !... En effet, après une longue
absence prolongée dans nos locaux, Messieurs Eric BRUNET et Michel ALEZARD reprennent du service
Objectif : terminer pour le mois de juin prochain (65ème Anniversaire du débarquement en Normandie) les
DODGE WC 51 et DODGE AMBULANCE et ils ne doivent pas chômer car le travail restant est colossal…
Un décapage du châssis est en cours avant peinture antirouille, ensuite viendra le vert OLIVE DRAB.
Le reste suivra.
Autre rénovation, ou plutôt reconstruction avec les SCHWIMMWAGEN du clan des 3 frères.
Ils sont 3 frères qui, tous les samedis, œuvrent à remonter leur puzzle !... Mais très méticuleux qu’ils sont,
ils ne découpent que les parties rongées par la rouille pour les remplacer par des pièces refaites
« maison ».
Ce travail colossal ne leur fait pas peur ! Ils ont déjà
reconstruit 2 superbes JEEP dans ce même esprit.
1 - Phase de réflexion
Toutes modifications imposent un temps de réflexion qui
peut durer 5 minutes, voire 1 heure, s’il y a désaccord sur la
solution à apporter. En effet, l’erreur de conception aurait de
lourdes conséquences sur la flottabilité du véhicule.
2 – Présentation
Là nous nous appliquons à bien présenter la pièce,
car après l’avoir soudé se serait galère pour la
repositionner.
3 - Fixation par MIG des éléments
Enfin, il faut souder au MIG pour ne pas déformer
la carrosserie. Maintenant, Hubert sait souder,
mais cela a été plus dur qu’il ne pensait !...
Il est devenu maitre en la matière
A quand la mise à l’eau… ?
Si les adhérents s’activent sur les véhicules, d’autres
« s’amusent » par passion. Tel notre ami Thierry
FARGES pour remettre en état de fonctionnement la
symbolique SIRENE des usines RENAULT Boulogne
Billancourt.
Pendant la guerre, elle a annoncé les bombardements sur la ville et sa région.
Après la démolition de l’usine RENAULT de l’Ile Seguin, celle-ci était vouée à la ferraille.
Thierry s’il te plaît, ne la fais pas « gueuler » dans nos locaux, nous risquons de voir le toit de nos bâtiment
se désintégrer !...
Elle sera présentée à RETROMOBILE du 6 au 15 février 2009 et est à vendre.
Alors, encore une fois, merci d’œuvrer à la sauvegarde de notre Patrimoine Industriel
Par contre, il y a aussi des « obligations » pour des travaux autres que ceux concernant nos véhicules.
En effet, nous avons une infiltration d’eau dans le bâtiment 3 provenant des fortes pluies et de chêneaux
bouchés par les mousses du toit depuis longtemps.
Après leurs nettoyages par Jean Charles BRISSON, François AUGEL et Jacques GODEFROY c’est en
effectuant un trou évacuateur dans le mur, au point le plus bas que l’eau a pu s’évacuer. Reste à la canaliser
à l’extérieur.
LA PLYMOUTH de JEAN BONET
Jean Bonet est né en novembre 1920 à
Alger.
En 1940, comme beaucoup de pieds-noirs
de sa classe, il est enrôlé dans l’armée
d’armistice.
Après le débarquement américain de 1943,
il choisit bien évidemment les Forces
Françaises Libres où il servira comme
chauffeur jusque fin 1944.
Il nous livre ici une anecdote amusante de
son service
«Appartenant à la 3ème Cie de QG de la 162/27 train, je devais ce jour là prendre le volant de la
Plymouth matricule 444921 et rester à la disposition d’un officier supérieur accompagné d’un aide de
camp, chargé de visiter les bâtiments administratifs, hôpitaux et casernements.
En début de matinée, dès la première mission accomplie à l’hôpital Maillot (côté Bd Front de mer),
nous devions, pour nous diriger sur les hauteurs d’Alger, traverser l’avenue de la Marne, importante
artère empruntée par les tramways de la ville.
Les arcades d’immeubles de cette avenue empêchant toute visibilité, il me fut impossible, casque
enfoncé sur les oreilles et jugulaire trop serrée, d’entendre le timbre d’alarme actionné par le wattman
et voir fondre sur nous à assez vive allure le convoi de voyageurs.
Je ne pus que braquer tout à droite afin de présenter le flanc gauche de la Plymouth à l’impact
inévitable et constater les dégâts matériels.
Après venue d’une dépanneuse et retour au quartier Marguerite, je fus condamné à 30 jours dont 15
de cellule, puis, beaucoup plus tard astreint à une amende participative de 200 francs !!!
Je ne fus pas considéré pour autant comme « chauffard » puisque au sortir de mes 30 jours, me
présentant pour la bonne règle au rapport du capitaine Saintaraille, j’appris tout d’abord ma nouvelle
affection au sein du trio de chauffeurs du Général De Lattre de Tassigny, puis présenté au Lieutenant
Palanque avec qui je découvris la résidence sise à El Biar (balcon St Raphael) mon nouveau lieu
d’activité. »
Quelques temps plus tard, Jean Bonnet débarqua la Packard Clipper du Général sur une plage
aménagé du Var et transporta son illustre passager dans toute la remontée de la France, utilisant
également selon les cas la JEEP ou le Dodge aux étoiles sur la pare choc.
Jean Bonnet viendra avec grand plaisir de visiter nos locaux de Satory avec le Lieutenant Palanque,
jeune officier chargé de la sécurité du Général.
Ils ont tous les deux 88 ans.
Jean Fred PROST
NORMANDIE 2009
A l'instar du réalisateur Spike Lee en septembre dernier, le président américain Barrack
Obama viendra-t-il à Omaha le 6 juin ? Sa présence donnerait un énorme retentissement
au 65e anniversaire du Débarquement.
Le programme des cérémonies du 6 juin 2009 commence à se dessiner. Barrack Obama
viendra-t-il ? Il reste encore de nombreuses incertitudes.
Qui pilote ?
Normandie mémoire, qui regroupe 26 des principaux sites de la Bataille de Normandie, et
le Comité du Débarquement. « Nous fédérons les énergies », explique le président,
l'amiral Brac de la Perrière.
Il a réuni en fin d'année l'ensemble des participants des cinq secteurs, afin de coordonner
les cérémonies, mais aussi les festivités. « Elles doivent s'additionner, et non se gêner. »
Quelle dimension pour un 65e anniversaire ?
Moindre qu'un 60e, mais supérieure à un 64e... Les anniversaires intermédiaires, lors des
« années rondes », se déroulent sur deux jours.
Les cérémonies des secteurs anglo-canadiens se dérouleront le 5 juin, celles des secteurs
américains le 6 juin.
Comme lors du 60e, « une matinée sera réservée le 5 juin aux écoles primaire du
secteur », en l'occurrence Juno Beach, de Courseulles à Saint-Aubin-sur-Mer. « Nous
sommes attachés à passer le flambeau aux jeunes générations. »
Barrack Obama a-t-il été invité ?
Pas officiellement. Mais des initiatives privées sont déjà parties, notamment du côté de
Sainte-Mère-Église.
« À ma connaissance, il ne peut être invité que par le Président de la république. Or à ce
jour, ce n'est pas le cas. »
Traditionnellement, le président américain nouvellement investi vient au cimetière de
Colleville. « Je ne pense pas que Barrack Obama rompra avec la tradition. Mais quand
viendra-t-il ? »
Les vétérans seront-ils nombreux ?
Ils étaient près de 10 000 pour le 60e. Seul un millier est espéré en juin prochain.
« Leur moyenne d'âge dépasse 85 ans. Ils sont de moins en moins nombreux. C'est
d'ailleurs pourquoi certaines grandes associations seront dissoutes après le 65e. »
Raison de plus pour ne pas manquer ce dernier rendez-vous.
« Les Anglais ont prévu de venir avec des cadets de leurs écoles militaires. J'espère qu'on
pourra organiser des rencontres avec les jeunes de nos lycées et collèges. »
Quelle place accorder aux reconstitutions ?
Les collectionneurs ont pris l'habitude de venir en Normandie lors des cérémonies. Mais
des « dérapages » se sont produits. Le plus grave : un groupuscule néonazi avait pris ses
quartiers à la batterie de Crisbecq, dans la Manche, comme l'avait révélé Ouest-France.
Les pouvoirs publics ont réagi en instaurant une charte de bonne conduite, « avec les
collectionneurs, pas contre eux ».
Appliquée pour la première fois l'an dernier, « elle a révélé des imperfections. Elles seront
gommées pour le 65e.
Les collectionneurs ne doivent pas se sentir brimés. Mais ils doivent respecter les
vétérans. Il faut de l'admiration pour ces hommes venus nous libérer au péril de leur vie, et
pas des simulacres de batailles ! ».
Guillaume BALLARD
Willys CJ 2 A, la jeep de Tintin
En 2005, notre Président Guy JOLLY dénichait un lot de Jeep en état d’épaves : Ford, MB,
M 38 trouvèrent rapidement propriétaires, des collectionneurs avertis.
Restait alors dans sa livrée rouillée jaune pisseux une Jeep à gros phares, une « Civilian Jeep ».
Pavé dans la mare kaki de l’UNIVEM. Mon rêve !
Une Jeep que je n’aurai aucun remord ni crainte de peindre en rouge brillant et qui me laissera
la joie de remettre à sa place tout pseudo collectionneur aveuglé par le vert kaki des MB.
Mon Dodge WC 51 terminé, il fallait donc s’y
remettre !
Mi 45, décida de continuer la production des Jeep
en les destinant à l’agriculture et aux grands espaces
américains. Ainsi naîtront les toutes premières CJ 1
et CJ 2, des séries d’essai.
En juillet 1945 la version CJ 2 A est définie et sera
fabriquée dans l’usine de Tolédo à 214 200
exemplaires jusqu’en décembre 1949.
Dans cette production utilisant le Go Devil 442, on retrouvera 3 modèles de début, milieu et fin
de série ; par exemple, les 35 000 premiers exemplaires utiliseront boîte et pont arrière de la
MB, mais avec un levier de vitesse à la main. Après, le pont arrière devient semi flottant, la
boîte est remplacée par la T 90 avec prise de force et arbre pour les outils agricoles.
Côté carrosserie, gros phares dans une calandre à 6 barres, feux de parking au lieu et place des
yeux de chat, capot et pare-brise estampillé Willys tout comme le haillon arrière.
Les passages de roues sont plus larges, les empreintes des outils sur le côté gauche disparaissent
progressivement et des trous ovales d’évacuation seront percés.
Des sièges plus hauts et une banquette arrière démontable permettent une sellerie en vinyle noir
puis gris ardoise plus épaisse et plus confortable que celle de la MB.
La capote est en deux parties pour l’avant et l’arrière et peut admettre cotés et portes le tout en
vinyle gris clair. Un grand coffre à outils est placé sous le siège passager rabattable.
Le réservoir est plat et son remplissage se fait par une goulotte vers le panneau gauche. Les
derniers modèles pourront même avoir un marchepied en option.
Beaucoup de ces adaptations se retrouveront plus tard sur les CJ 3 A et M 38.
Les jantes présentent des fentes et sont proposées en 16 pouces pour des pneus military ou
agricoles ou en 15 pouces pour des pneus civils. Elles ont un filet décoratif en fonction de la
couleur de la caisse choisie. De 5 couleurs au début, la gamme passe en 1947 à 7 couleurs
Son numéro de série 45 649 donne approximativement sa date de fabrication vers fin 1946. Son
origine doit être l’armée belge ou l’armée suisse.
Je lui fais quitter Satory en juin 2006 pour sa cure de jouvence. Démontage complet, sablage
général, apprêt. Puis ouverture du moteur. Face à un spectacle pitoyable, je prends la sage
décision d’une rectification totale effectuée par Laurent Versip de YMA 78640 St Germain de
la Grange; pistons côte 3, guides, poussoirs et soupapes, paliers bielles et vilebrequin côte 2,
surfaçage de la culasse.
Parallèlement, remplacement total des freins et
amortisseurs et vérification des boîtes et ponts qui
semblent en état après changement de tous les spis.
Arbres de roues et direction vérifiés, rotules,
jumelles changées. Radiateur refait par Montreuil
Radiateur.
Un nouveau faisceau électrique spécifique à ce
modèle est commandé aux USA chez Vintage
Wiring of Maine pour un prix dérisoire.
Remonté sur le châssis, le moteur « craqua » sans
problème en septembre 2007, mais hélas, pas pour
longtemps car la pose à l’envers par mes soins du
demi joint spi arrière provoqua le coulage immédiat
de la bielle n°4 ! Le caoutchouc désagrégé a bouché
le circuit de lubrification du palier arrière et de la
bielle 4.
On recommence donc démonter, à rectifier et je
m’applique cette fois à placer correctement ce foutu
joint spi ; deuxième démarrage sans problème et
première sortie en vedette américaine sur le plateau
des cent Jeep à La Ferté-Alais. Merci Jean Pisapia.
Il n’était que temps de s’occuper de la carrosserie !
Calandre, phares, ailes, haillon peuvent être sauvés ;
Gérard Leck m’a été d’un grand secours pour les redresser.
Le capot voilé n’a pas cédé à son marteau vengeur !
Un oméga cintré sera soudé en son milieu pour
assurer et maintenir sa rigidité (fourni par MBCAB,
18 300 Bannay).
Restait la caisse avec son fond inexistant, parti en
poussière lors du sablage. Un fond de M 38 avec le
coffre à outils récupéré pourrait faire l’affaire. Les
bas de caisse sont aussi en dentelle, soudures
cassées, nombreux trous creux et bosses partout
ailleurs.
Devant l’ampleur du travail et pour obtenir un résultat qui ne pourra être que moyen et après
moult avis, surtout pour une peinture brillante, l’option caisse neuve est adoptée, n’en déplaise
aux puristes de l’impossible. Fournie par Jeep Village cette caisse MD Juan fabriquée aux
Philippines sera sans défaut pour accueillir une peinture laquée rouge carmin bi composant
produit par Color Industries.
Châssis, jantes et accessoires sont de couleur noire. Armand et Thierry ont cherché et trouvé de
nombreuses pièces dans le stock de Jeep Village, mais les pièces spécifiques de CJ ne sont pas
courantes en France, ces modèles n’ayant pas été importés.
Alors grâce à Internet et à Andrès Serrano ami américain transformé en coursier transatlantique,
j’ai pu trouver l’introuvable chez Vintage Jeep Parts (Texas) et chez Willys Overland Motors
(Ohio).
Capote et sellerie sont confectionnées dans les ateliers de Chevilly-Larue.
Cette restauration devrait être terminée au printemps prochain ; j’espère qu’elle vous plaira,
bien qu’elle ne soit pas kaki…..
Les heures sont incomptables mais les euros oui ; on frôle les 13 500 € tout compris
(achat – restauration-carte grise)
Jean-Fred PROST.
CLEMENT ADER
UN PERSONNAGE HISTORIQUE APPARTENANT
A SATORY
Sommes-nous nombreux à avoir remarqué le panneau honorant la mémoire de Clément Ader et
qui est quasiment à notre porte ? Juste au débouché du rond-point desservant notre zone en
effet, un modeste panneau rappelle que c’est précisément ici que s’éleva le premier avion du
monde.
« Ici sur le plateau de Satory le 14 Octobre
1897 Clément Ader réussit sur « l’Avion »,
appareil conçu et construit par lui, malgré
pluie et vent à s’arracher du sol et de faire un
envol contrôlé de 300m »
Clément Ader est né le 2 avril 1841 dans une
famille où l’on était menuisier et architecte
depuis des générations. Avec son diplôme
d’ingénieur en poche, il entre d’abord à la
Compagnie des Chemins de Fer du Midi où il
imagine une machine à poser les rails qui fut
utilisée pendant des dizaines d’années. Il se
lance ensuite dans la fabrication de
vélocipèdes avec l’idée de coller une bande de
caoutchouc sur les roues et d’utiliser un cadre
creux pour alléger la machine. La guerre de
1870 le ruine et il monte alors à Paris avec pleins d’idées en tête et, surtout, une
obsession : parvenir à faire voler le plus lourd que l’air. Mais il faut beaucoup d’argent
pour développer et matérialiser son rêve, et il a aussi une famille à faire vivre. Intéressé
par le téléphone naissant, il perfectionne le système de Graham Bell et commence à le
commercialiser à Paris. Il invente aussi le théâtrophone, réseau téléphonique relié à
l'opéra de Paris et qui permet d'écouter l'opéra en restant chez soi. Le premier aussi, il
imagine de réunir par une poignée le microphone et l'écouteur, inventant ainsi le combiné
téléphonique. En peu de temps, il accumule une grande fortune et multiplie les contacts
influents au sein du gouvernement. Il se servira de ces ressources pour placer son projet
auprès du ministère de la Guerre : l'Éole.
On le crédite aussi de beaucoup d’autres inventions : les chenilles pour les chars, le
câble sous-marin que sa compagnie posa en Méditerranée, l’aéroglisseur avec son
prototype de barque sur coussin d’air, et aussi le moteur V8, résultat de la recherche
d’une motorisation parfaitement équilibrée pour ses machines volantes. Sa vrai passion,
et ce pourquoi il restera dans l’histoire, c’est de parvenir à faire voler le plus lourd que
l’air. Ses études sur le vol des vautours lui font découvrir de manière empirique la
courbure de sustentation qui permet le vol à une aile. Son premier vol sur 50 mètres et à
20 cm du sol aurait eu lieu le 9 octobre 1890 dans le parc du château de GretzArmainvilliers, à l'est de Paris, aux commandes de l'Éole.
Cette expérimentation était financée par le baron Péreire, un important banquier qui
avait entre autres participé aux opérations immobilières liées à la modernisation de Paris
dirigée par le préfet Haussmann. Intéressée par le projet, l'Armée contacte Ader, qui
effectue un deuxième vol à bord de l'Éole en septembre 1891. L'appareil impressionne
positivement les militaires qui commandent à Ader un second appareil plus puissant.
Ader commence alors la construction d'un second appareil, évolution du premier mais
présentant des similitudes avec l'Éole : l'appareil est monomoteur, bicylindre à vapeur
ultra-léger de 20 ch et 35 kg, le moteur à vapeur le plus léger au monde ! L'Avion II
(Zéphyr) n'est pas achevé, mais sert de base à l'Avion III (Aquilon) qui est un bimoteur
permettant d'éliminer les problèmes d'instabilité de l'Éole, qui étaient dus aux effets de
couple de la simple hélice et pouvant embarquer un observateur en plus du pilote, sur
demande de l'Armée.
L'Avion III effectue un vol de 300 mètres devant un comité militaire le 14 octobre
1897 à Satory. Ce vol s'étant déroulé dans des conditions météorologiques très mauvaises,
l'Avion III est endommagé lors de son atterrissage. Le ministère de la Guerre cesse de
financer Ader, qui est contraint d'arrêter la construction de ses prototypes (l'Éole avait
coûté 200 000 francs de l'époque, soit près de 8 millions d'euros). Il tente alors de donner
son fabuleux moteur à vapeur au capitaine Renard, qui travaille sur la navigation des
dirigeables, puis se lance dans la fabrication des moteurs à explosion. L'équilibrage de ces
V8 montrent toujours le souci d'une utilisation aéronautique.
Contraint au secret militaire (les archives de Satory n'ont été rendues accessibles
que dans les années 1990), il ne parle de ses vols qu'en 1906, après celui de SantosDumont à Bagatelle. Ce silence est à l'origine de la controverse entretenue par les
partisans des frères Wright qui réussirent aux Etats-Unis, à partir d’une analyse
scientifique de la sustentation, un vol motorisé et contrôlé le 17 Décembre 1903. En
France, à l'époque, personne n'a entendu parler des frères Wright. Santos Dumont prétend
donc être le père de l'aviation. Un débat national s'engage pendant plusieurs années, sans
qu'on parvienne vraiment à trancher.
On finit généralement par admettre le vol de l'Eole, qui décolla devant témoins, et
repousser étrangement l'existence du vol de 1897. Mais les travaux du général Pierre
Lissarague, menés dans les années 1990 (travaux basés sur les archives secrètes de
l'armée) tendent à prouver la réalité du vol de 1897. Afin de faire toute la lumière sur ces
vols, plusieurs maquettes motorisées de l'Eole et de l'Avion III furent réalisées. Si les
maquettes de l'Eole démontrent clairement que l'appareil était capable de s'élever dans les
airs, le succès est moins net avec l'Avion III. Son très mauvais équilibre et son
gouvernail inutilisable expliqueraient en tout cas les raisons de l'accident.
Le moteur à vapeur de l’Eole, le plus léger du monde : 35kg pour 20cv, tel qu’on
peut le voir aujourd’hui au musée du Bourget.
Reconstitution de l’Eole
avec
son
condenseur
proéminent pour l’utilisation
de l’eau-vapeur en circuit
fermé.
Pierre PHLIPONEAU
Il est rappelé aux adhérents que les véhicules civils doivent impérativement
être garés à l’extérieur du garage (en particulier le Samedi) et que cette
remarque est valable pour tout le monde sans exception.
Le Responsable du garage : Jean Charles BRISSON
S.I.V. :
Système d’Immatriculation des Véhicules
A quelques jours de la « Trève des Confiseurs », le Ministère de l’Intérieur nous informe
du report du S.I.V.
Celui-ci ne sera mis en application que :
- le 15 avril 2009 pour les véhicules neufs
- le 15 juin 2009 pour les véhicules d’occasion dont font partis les véhicules anciens.
La NOUVELLE IMMATRICULATION des VEHICULES
L’actuel système d’immatriculation, qui date de 1950, sera bientôt saturé.
Le système informatique qui le gère ne peut plus évoluer techniquement.
Un numéro d’immatriculation sera attribué définitivement à votre véhicule, de sa première
mise en circulation jusqu’à sa destruction.
Ce nouveau système présentera des avantages pratiques et d’importantes simplifications
et économies pour l’automobiliste.
Par exemple :
* Si vous déménagez dans un autre département en conservant votre voiture, vous ne
serez plus obligé de faire modifier son numéro d’immatriculation.
*Si vous achetez une voiture d’occasion déjà immatriculée dans le nouveau système, vous
conserverez le même numéro, d’où que vienne ce véhicule.
* Pour les véhicules d’occasion, lors d’un changement de propriétaire ou d’adresse, ou de
toute autre modification affectant la carte grise. Aucune date-butoir n’étant imposée, le
basculement dans le nouveau système se fera au fur et à mesure de ces opérations.
Vous pourrez faire immatriculer votre véhicule partout en France, quel que soit votre lieu
de domicile, après :
* d’un professionnel de l’automobile habilité (garagiste, concessionnaire, etc.).
* d’une préfecture.
Un certificat provisoire d’immatriculation, valable un mois et comportant votre numéro
définitif, vous sera remis dès paiement des taxes et vous permettra de circuler
immédiatement avec votre véhicule.
Vous recevrez ensuite, dans un délai d’une semaine au maximum votre carte grise à votre
domicile par envoi postal sécurisé.
L’attribution d’un numéro à vie à chaque véhicule permettra une lutte plus active contre les
fraudes et les trafics, qu’il s’agisse des certificats d’immatriculation ou des plaques
minéralogiques.
L’Agence nationale des titres sécurisés assurera la maintenance et l’évolution du système
ainsi que l’assistance aux usagers. Un centre d’appels sera mis en place pour aider les
automobilistes, les professionnels et les préfectures (état d’avancement des dossiers,
assistance juridique ou informatique).
Le numéro d’immatriculation, attribué à vie au véhicule, sera indépendant du domicile de
son propriétaire. Toutefois, si vous souhaitez continuer à faire figurer sur votre plaque un
numéro de département, un emplacement est prévu pour accueillir ce numéro de
département , surmonté du logo de la région correspondante.
Cette référence locale n’aura plus nécessairement de lien avec votre adresse. Vous
pourrez donc choisir le département avec lequel vous ressentez les attaches ou les
affinités personnelles les plus profondes, qu’il soit ou non votre lieu de résidence.
Ainsi, par exemple, un Alsacien, un Antillais, un Auvergnat, un Breton, un Ch’ti, un
Corse… habitant une autre région que celle de ses origines pourra, s’il le souhaite,
afficher ses racines.
En cas de rachat d’un véhicule d’occasion, vous pourrez ou non, selon votre souhait,
conserver la référence locale apposée par l’ancien propriétaire.
Vous pourrez également choisir de ne faire figurer aucune référence locale sur votre
plaque d’immatriculation.
Le nouveau numéro, attribué chronologiquement dans une série nationale unique, sera
composé d’une série de 7 caractères formée de 2 lettres, 1 tiret, 3 chiffres,
1 tiret, 2 lettres.
La nouvelle plaque sera plus facilement lisible par le contraste des caractères de couleur
noire sur fond blanc.
Modèle de plaque avec identification local :
Modèle de plaque sans identification local :
COMMEMORATION A PUTEAUX
Exposition des véhicules
LE 11 NOVEMVRE 2008
Allocution du Maire
PROJET DE SORTIES 2009
A ce jour, aucune prévision pour la libération de
Paris. Les adhérents intéressés à participer aux
commémorations de la région Parisienne sont
invités à s’inscrire auprès de R. JOBARD.
J.GODEFROY - R.JOBARD - C.RURANGE

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6 – 15 février
25 – 26 avril
8 mai
6 juin
13 – 14 Juin
17 juin
18 juin
20 – 21 juin
24 août
19 – 20 septembre
Date à fixée
Rétromobile – Porte de Versailles.
Fête de la vapeur – St Valéry –Musée du Poids lourds.
Mairie de Puteaux – 10 véhicules.
Vierville sur mer – Camp UNIVEM – 65ème Anniversaire.
Locomotion en fête.
Paris - Mairie du 15ème – 9 véhicules.
Mairie de Puteaux – 4 véhicules.
Fête de la Jeep – Sagy.
Mairie de Puteaux – 2 véhicules.
Journées du Patrimoine.
Souchez – Libération du béthunois.
Pour ceux qui désireraient faire du tout-terrain
HISTOIRE DU GROUPE DE CONSERVATION DE
VEHICULES MILITAIRES
Il ne serait sûrement pas bon d’affirmer que ce groupe a pris naissance à une date précise.
En effet, la chose s’est faite imperceptiblement, et elle est l’œuvre de quelques précurseurs
qui ont senti à une certaine époque, qu’il serait bon de réunir des gens animés par cette
qualité rare qu’est l’esprit de collection.
Durant les années qui ont suivi la grande guerre de 14/18, quelques illuminés ont conservés
les quelques camions à bandages pleins qui avaient été les acteurs des héroïques convois
sur la Marne et l’Aisne.
A cette époque ils n’offraient d’intérêt pour personne et ces malheureux, ainsi que leurs
descendants d’aujourd’hui, eurent à subir les quolibets de leurs contemporains.
Et pourtant, ce fut grâce à ces précurseurs que nous pouvons aujourd’hui conserver pour
toujours ces « Liberty », « White et autres « Réo » de cette époque. Mais me direz-vous,
pourquoi ces noms Américains ?
Peu de gens savent en effet, qu’en 1914 la politique des Armées Européennes était en cas
de conflit, la réquisition de matériels civils, et que seuls ou presque, les Américains
disposaient de véhicules spécialement construits pour leur armée, et prêts à rouler au
moindre conflit.
C’est tout naturellement vers eux que se tournèrent les français quand ils s’aperçurent qu’ils
manquaient de camions, et ils commandèrent ces engins qui étaient déjà fabriqués et qui
pouvaient prendre la mer dans des délais très courts, afin d’être opérationnels sous quelques
semaines. Bien sûr, Berliet avait été un précurseur et avait donné le ton aux Etats-Unis dès
1903 et il est possible de dire que tous les matériels fabriqués aux Etats-Unis entre le début
du siècle et la déclaration de guerre, furent des copies et des plagias des splendides
camions de cette marque française, qui avait pris le nom, à la suite de différents accords,
d’American Locomotive Corporation, plus brièvement appelés « ALCO ».
Ce camions fut célébré dans tous les Etats, car il gagna en 1910 la très fameuse course
« Vanderbilt » et se lança ensuite dans la première traversée du continent Américain, en
établissant le premier record sur la distance, de 123 jours, par un Alco-Berliet..
Après la seconde guerre mondiale, l’utilisation des surplus qui avaient littéralement inondé
l’Europe, et qui provenaient à nouveau de l’Amérique, furent évidents. Mais cette fois c’est
par centaine de milliers que les véhicules qui avaient fait campagne, s’installèrent sur le
marché civil.
Voir passer une Jeep aujourd’hui ne fait lever le nez à personne. Ecouter aujourd’hui le bruit
du moteur 6 en ligne du GMC, bruit si particulier, commence déjà à intéresser quelques bons
mécaniciens. Voir passer un « Halftrack », dont il faut dire ici qu’elle fût une copie pure et
simple du véhicule français Citroën-Kegresse, fait lever la tête à plus d’un. Et si un Laffly
W15T ou un Lorraine traverse le village, il fera se retourner tous les habitants.
En juin 1976, un second débarquement eu lieu en Normandie. Et ce n’est pas une image.
Les collectionneurs britanniques, vinrent en France avec plus de deux cents engins du
dernier conflit. Alors que chez nous la fièvre de la récupération n’était pas encore née
puisqu’il y avait pléthore de ces milliers de matériels et que la rareté n’était pas installée chez
nous. Elle l’était déjà, par contre en Angleterre.
Devant ces alignées de véhicules restaurés à neuf, l’étincelle se produisit, et c’est à cette
date que se constituèrent un ou deux groupes français dont le notre. Mais nous n’avons rien
inventé ; nous sommes les héritiers des collectionneurs de toutes époques, et c’est peut-être
parce que certains d’entre nous gardant une nostalgie de leurs véhicules des années de
guerre, qu’ils se lancèrent dans leurs utilisations en temps de paix.
Ce furent quelques anciens mécaniciens militaires qui innovèrent en restaurant quelques
Jeep d’origine. Car il faut savoir que la firme française Hotchkiss racheta dès la fin des
hostilités, les brevets de fabrication de ces 4X4 merveilleux. Et que pour un collectionneur,
ne sont intéressantes que les MB Willys ou les GPA Ford d’origine, encore qu’elles ne soient
pas forcément les meilleures sur le plan technique, les françaises ayant reçu certaines
améliorations que le conflit avait rendu évidentes.
Mais il n’y a pas que des Jeep dans nos collections, beaucoup s’en faut. Nous possédons
aujourd’hui plus de trente marques de véhicules différents, et de toutes nationalités. Nous
trouvons même chez certains grands collectionneurs, des matériels français, allemands,
italiens, britanniques, suisses, et même russes et japonais.
C’est grâce au merveilleux travail des débuts de notre groupe, que des jeunes garçons oisifs
et inactifs furent instruits dans les métiers de mécanique et de carrosserie, que sortirent les
premiers engins restaurés. Bien sûre ceux-là furent d’origine Américaine car il était plus facile
d’en trouver à bon compte en épave, mais le virus s’installa vite, et ces garçons se lancèrent
dans les restaurations de matériels typiquement français, Latil, Laffly, Renault, Hotchkiss, et
autres Lorraine et Somua.
Puis les années amenèrent ces jeunes à trouver d’autres épaves et ils se constituèrent de
véritables musées personnels de collection.
Les années passèrent. Ils voulurent alors organiser des rassemblements ou viendraient par
la route leurs engins se rencontrer.
Comme il y avait dans toute la France des collectionneurs possédant des merveilles, et qui
s’étaient connus de bouche à oreille, ils se regroupèrent en Association qui est la nôtre
aujourd’hui.
Chaque année ils se retrouvent en un rassemblement pour leur plus grand plaisir.
Il existe en Angleterre tous les deux ans, une concentration mondiale de collectionneurs
d’engins historiques. Cette manifestation se déroule aux environ de Londres. Il existe
également aux Etats-Unis un rassemblement identique, mais nous avouons, malgré notre
grande envie de nous y rendre, n’avoir pas encore pu envoyer nos émissaires.
Et puis, certains collectionneurs se sont demandés si en plus de leurs travaux personnels de
restauration, ils ne pourraient pas mettre leur savoir à la disposition d’une cause nationale. Ils
décidèrent alors de créer un musée des véhicules militaires au sein de notre Association.
N’étant pas très argentés, ils ne purent se lancer dans l’achat des épaves convoitées qui
entre-temps, et peut-être par leurs fautes, avaient pris des valeurs évidentes.
Ils se sont alors adressés, à l’armée et au ministère de la Défense pour que leurs soient
donnés des engins réformés qu’ils remettraient en état pour ce musée.
Plus de trente engins divers nous ont été cédés gratuitement par les armées. Après une
enquête sûrement très serrée, nous avons été jugé digne de recevoir ces matériels parfois
superbes, parfois complètement épuisés.
Mais nous ne sommes qu’au début de nos travaux. Ils nous faudra plusieurs années pour
remettre en état ces véhicules.
Quand nous pourrons les présenter dans un état aussi neuf qu’à l’origine, nous n’aurons
aucune difficulté pour choisir parmi les offres que nous ferons certainement des municipalités
pour monter ce musée avec nous. D’ici là, nous devons travailler pour remettre en état tous
ces véhicules.
Hélas, nous n’avons pas encore pu trouver un hangar pour regrouper les véhicules et
installer un atelier de restauration.
Nous travaillons à l’heure actuelle chez nos amis adhérents qui nous ont cédés un petit bout
de toit. Mais cette dispersion est très néfaste pour nous car elle nous oblige à aller de ville en
ville, aux endroits ou nous avons pu garer ces engins.
Notre espoir est encore entier, et c’est notre souci actuel de trouver enfin des locaux définitifs
pour ces garages.
Texte écrit en 1979 par PMSM
C’était juste avant de trouver nos premiers garages à Levallois-Perret, sur l’Ile de la Jatte,
dans l’ancienne usine LANCIA
Ensuite ce sera Issy les Moulineaux, puis Versailles-Satory.
MISE EN GARDE AUX COLLECTIONNEURS
Une Ford M8 belge volée à Bastogne est retrouvée par la police slovaque dans un camion
roumain près de la frontière ukrainienne.
Un collectionneur belge ne souhaitant pas être nommé a été victime d’un vol audacieux et
sans précédent
Le vendredi 12 décembre, veille de « Bastogne 2008 », deux hommes vêtus en kaki ont
posément volé sa Ford M8 entreposée dans un garage de la ville.
Familiers de la conduite spéciale de cet engin et au courant de sa présence à cet endroit, ils
ont emmenés l’auto blindée sans éveiller l’attention.
Le propriétaire, aidé par des amis dévoués a mené des vaines recherches pendant tout le
week-end.
Le mardi 16 décembre au soir, il a été appelé par la police belge qui l’informait de ce que son
auto blindé avait été retrouvée par la police slovaque à 200 km avant la frontière
ukrainienne.
L’engin, toujours porteur de ses plaques belges, était dans une remorque bâchée,
aménagée avec une cache dissimulée derrière des cartons, tractée depuis l’Allemagne par
un camion roumain (ben tiens…).
Reste à présent à récupérer l’engin, ce qui ne sera pas une opération aisée.
Ce vol impossible sans complicités inquiétantes pour nos collectionneurs, a probablement
été commis sur commande pour un « collectionneur » d’Europe de l’Est.
Nos manifestations deviendraient-elles un nouveau terrain de chasse pour les gangs de
l’Est ?
APPEL A COTISATION 2009
Comme chaque année à la même époque, il est fait appel à votre bonne volonté
pour la cotisation 2009.
Celle-ci est inchangée et reste à 60 €.
Règlement à faire par chèque à l’ordre de l’UNIVEM et à envoyer au siège de
l’Association – Route de la minière, 78000 Versailles - Satory.
Merci d’effectuer votre règlement avant fin Février 2009.
DEMENAGEMENT EN 2009
L’un des derniers « SURPLUS MILITAIRE » fermera ses portes à Vitry sur Seine cette
année.
Vous recherchez des pièces neuves ou d’occasion pour vos véhicules militaires, c’est le
moment de faire votre approvisionnement.
Les plus rapides seront les mieux servis !
Gérard BEKE