Voir le numéro 27 - Univem
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UNION NATIONALE DES COLLECTIONNEURS DE VEHICULES MILITAIRES HISTORIQUES NUMERO 26 Octobre - Novembre - Décembre 2008 Janvier 2009 RED BALL EXPRESS Le journal de l’UNIVEM PARIS ILE DE FRANCE Route de la Minière 78000 VERSAILLES - SATORY Tel : 01 39 53 19 40 ou 06 76 04 83 24 WWW.UNIVEM-PARIS.COM Membre de la Fédération Française des Véhicules d’Epoque Membre de l’Association des Amis du Musée des Blindés de Saumur Membre du Military Vehicle Preservation Association EDITORIAL En ce premier mois de l’année nouvelle, c’est pour nous un devoir agréable d’exprimer à tous nos adhérents, et à nos amis notre gratitude, pour leur fidèle attachement. Vœux d’amitiés, vœux de belles découvertes, de cohésion entre tous et surtout de joies de nous retrouver dans toutes nos prochaines sorties. Au sommaire de ce numéro : Activité garage La Plymouth de Jean BONET Normandie 2009 Willys CJ.2.A Clément ADER SAS S.I.V Commémoration du 11 Novembre Histoire du MVCG Paris IDF Mise en garde Déménagement de BEKE Composition du Conseil d’Administration : Président : Guy JOLLY [email protected] Vice Président et Secrétaire Général : Robert JOBARD 06.76.04.83.24 Trésorier : Jean Pierre LE COQ 06.74.25.16.14 Restauration véhicules et garages : J.Charles BRISSON [email protected] Relations Internationales : Jérôme STEVENS [email protected] Presse et salons : Thierry FARGES 06.24.98.59.69 Le RED BALL EXPRESS a été tiré à 180 exemplaires. En plus de la diffusion normale vers tous les adhérents ce bulletin est diffusé auprès des autorités ayant un intérêt porté sur nos activités. Ce journal est un organe de liaison amical, ne pouvant être assimilé à un support commercial, il est le lien entre collectionneurs de véhicules militaires historiques. Ce bulletin est la propriété de l’UNIVEM Paris - Ile de France. Il ne peut être reproduit partiellement ou intégralement sans son autorisation. ACTIVITE GARAGE Dans nos locaux, il n’y a pas que des « vieux » qui travaillent pour l’Association sur les véhicules du club ! Place à la « jeunesse » avec Alexandre CECILLE, qui les mains dans la graisse soigne, particulièrement les roulements de roues de notre deuxième PACIFIC M.26, bien aidé par son acolyte Guillaume LEBOURGEOIS. Ces « deux jeunes » ont tout juste 20 ans !... Ils sont l’avenir de notre Association. Alors venez les encourager chaque samedi à Satory. Bravo à vous deux et bon courage. Après la vérification des ponts et de la boite de transfert beaucoup de travail sur notre DUCKW ou il a été nécessaire de déposer le moteur qui manquait de compressions sur l’ensemble de ses 6 cylindres. Jean Louis RAMPIGNON aidé par François AUGEL à l’œuvre pour ce moteur difficile à extraire, surtout quand on travaille la tête en bas. Jean Louis remonte le moteur après avoir vérifié la culasse, le bas moteur et les pistons. Seules les soupapes et la segmentation ont été changées. Un nettoyage complet du compartiment moteur sera effectué avant le repose du moteur et de ses périphériques. Merci pour ce travail Toujours à l’œuvre, notre ami Philippe GLOCK continue à peaufiner l’INTER M. 2-4. Il lui reste quelques finitions à effectuer avant de lui confectionner une bâche, qui lui donnera dans sa couleur « US NAVY » la rareté qu’est ce véhicule mythique de la guerre du Pacifique. Encore une rénovation en cours : la 4ème JEEP de l’Association. Celle-ci sera en NAVY comme l’INTER M. 2-4. Elle vient en complément des JEEP U.S, S.A.S et R.A.F Mais avant, il faut la démonter et vérifier sa mécanique, surtout la carrosserie un peu malade. Ce travail est fait par Philippe PERRIN aidé par Richard BAGDIKIAN pour la soudure. Alors les gars, bon courage ! Tout doit être terminé pour Juin prochain. Après un long « abandon de poste »… Deux DODGE sont en réanimation !... En effet, après une longue absence prolongée dans nos locaux, Messieurs Eric BRUNET et Michel ALEZARD reprennent du service Objectif : terminer pour le mois de juin prochain (65ème Anniversaire du débarquement en Normandie) les DODGE WC 51 et DODGE AMBULANCE et ils ne doivent pas chômer car le travail restant est colossal… Un décapage du châssis est en cours avant peinture antirouille, ensuite viendra le vert OLIVE DRAB. Le reste suivra. Autre rénovation, ou plutôt reconstruction avec les SCHWIMMWAGEN du clan des 3 frères. Ils sont 3 frères qui, tous les samedis, œuvrent à remonter leur puzzle !... Mais très méticuleux qu’ils sont, ils ne découpent que les parties rongées par la rouille pour les remplacer par des pièces refaites « maison ». Ce travail colossal ne leur fait pas peur ! Ils ont déjà reconstruit 2 superbes JEEP dans ce même esprit. 1 - Phase de réflexion Toutes modifications imposent un temps de réflexion qui peut durer 5 minutes, voire 1 heure, s’il y a désaccord sur la solution à apporter. En effet, l’erreur de conception aurait de lourdes conséquences sur la flottabilité du véhicule. 2 – Présentation Là nous nous appliquons à bien présenter la pièce, car après l’avoir soudé se serait galère pour la repositionner. 3 - Fixation par MIG des éléments Enfin, il faut souder au MIG pour ne pas déformer la carrosserie. Maintenant, Hubert sait souder, mais cela a été plus dur qu’il ne pensait !... Il est devenu maitre en la matière A quand la mise à l’eau… ? Si les adhérents s’activent sur les véhicules, d’autres « s’amusent » par passion. Tel notre ami Thierry FARGES pour remettre en état de fonctionnement la symbolique SIRENE des usines RENAULT Boulogne Billancourt. Pendant la guerre, elle a annoncé les bombardements sur la ville et sa région. Après la démolition de l’usine RENAULT de l’Ile Seguin, celle-ci était vouée à la ferraille. Thierry s’il te plaît, ne la fais pas « gueuler » dans nos locaux, nous risquons de voir le toit de nos bâtiment se désintégrer !... Elle sera présentée à RETROMOBILE du 6 au 15 février 2009 et est à vendre. Alors, encore une fois, merci d’œuvrer à la sauvegarde de notre Patrimoine Industriel Par contre, il y a aussi des « obligations » pour des travaux autres que ceux concernant nos véhicules. En effet, nous avons une infiltration d’eau dans le bâtiment 3 provenant des fortes pluies et de chêneaux bouchés par les mousses du toit depuis longtemps. Après leurs nettoyages par Jean Charles BRISSON, François AUGEL et Jacques GODEFROY c’est en effectuant un trou évacuateur dans le mur, au point le plus bas que l’eau a pu s’évacuer. Reste à la canaliser à l’extérieur. LA PLYMOUTH de JEAN BONET Jean Bonet est né en novembre 1920 à Alger. En 1940, comme beaucoup de pieds-noirs de sa classe, il est enrôlé dans l’armée d’armistice. Après le débarquement américain de 1943, il choisit bien évidemment les Forces Françaises Libres où il servira comme chauffeur jusque fin 1944. Il nous livre ici une anecdote amusante de son service «Appartenant à la 3ème Cie de QG de la 162/27 train, je devais ce jour là prendre le volant de la Plymouth matricule 444921 et rester à la disposition d’un officier supérieur accompagné d’un aide de camp, chargé de visiter les bâtiments administratifs, hôpitaux et casernements. En début de matinée, dès la première mission accomplie à l’hôpital Maillot (côté Bd Front de mer), nous devions, pour nous diriger sur les hauteurs d’Alger, traverser l’avenue de la Marne, importante artère empruntée par les tramways de la ville. Les arcades d’immeubles de cette avenue empêchant toute visibilité, il me fut impossible, casque enfoncé sur les oreilles et jugulaire trop serrée, d’entendre le timbre d’alarme actionné par le wattman et voir fondre sur nous à assez vive allure le convoi de voyageurs. Je ne pus que braquer tout à droite afin de présenter le flanc gauche de la Plymouth à l’impact inévitable et constater les dégâts matériels. Après venue d’une dépanneuse et retour au quartier Marguerite, je fus condamné à 30 jours dont 15 de cellule, puis, beaucoup plus tard astreint à une amende participative de 200 francs !!! Je ne fus pas considéré pour autant comme « chauffard » puisque au sortir de mes 30 jours, me présentant pour la bonne règle au rapport du capitaine Saintaraille, j’appris tout d’abord ma nouvelle affection au sein du trio de chauffeurs du Général De Lattre de Tassigny, puis présenté au Lieutenant Palanque avec qui je découvris la résidence sise à El Biar (balcon St Raphael) mon nouveau lieu d’activité. » Quelques temps plus tard, Jean Bonnet débarqua la Packard Clipper du Général sur une plage aménagé du Var et transporta son illustre passager dans toute la remontée de la France, utilisant également selon les cas la JEEP ou le Dodge aux étoiles sur la pare choc. Jean Bonnet viendra avec grand plaisir de visiter nos locaux de Satory avec le Lieutenant Palanque, jeune officier chargé de la sécurité du Général. Ils ont tous les deux 88 ans. Jean Fred PROST NORMANDIE 2009 A l'instar du réalisateur Spike Lee en septembre dernier, le président américain Barrack Obama viendra-t-il à Omaha le 6 juin ? Sa présence donnerait un énorme retentissement au 65e anniversaire du Débarquement. Le programme des cérémonies du 6 juin 2009 commence à se dessiner. Barrack Obama viendra-t-il ? Il reste encore de nombreuses incertitudes. Qui pilote ? Normandie mémoire, qui regroupe 26 des principaux sites de la Bataille de Normandie, et le Comité du Débarquement. « Nous fédérons les énergies », explique le président, l'amiral Brac de la Perrière. Il a réuni en fin d'année l'ensemble des participants des cinq secteurs, afin de coordonner les cérémonies, mais aussi les festivités. « Elles doivent s'additionner, et non se gêner. » Quelle dimension pour un 65e anniversaire ? Moindre qu'un 60e, mais supérieure à un 64e... Les anniversaires intermédiaires, lors des « années rondes », se déroulent sur deux jours. Les cérémonies des secteurs anglo-canadiens se dérouleront le 5 juin, celles des secteurs américains le 6 juin. Comme lors du 60e, « une matinée sera réservée le 5 juin aux écoles primaire du secteur », en l'occurrence Juno Beach, de Courseulles à Saint-Aubin-sur-Mer. « Nous sommes attachés à passer le flambeau aux jeunes générations. » Barrack Obama a-t-il été invité ? Pas officiellement. Mais des initiatives privées sont déjà parties, notamment du côté de Sainte-Mère-Église. « À ma connaissance, il ne peut être invité que par le Président de la république. Or à ce jour, ce n'est pas le cas. » Traditionnellement, le président américain nouvellement investi vient au cimetière de Colleville. « Je ne pense pas que Barrack Obama rompra avec la tradition. Mais quand viendra-t-il ? » Les vétérans seront-ils nombreux ? Ils étaient près de 10 000 pour le 60e. Seul un millier est espéré en juin prochain. « Leur moyenne d'âge dépasse 85 ans. Ils sont de moins en moins nombreux. C'est d'ailleurs pourquoi certaines grandes associations seront dissoutes après le 65e. » Raison de plus pour ne pas manquer ce dernier rendez-vous. « Les Anglais ont prévu de venir avec des cadets de leurs écoles militaires. J'espère qu'on pourra organiser des rencontres avec les jeunes de nos lycées et collèges. » Quelle place accorder aux reconstitutions ? Les collectionneurs ont pris l'habitude de venir en Normandie lors des cérémonies. Mais des « dérapages » se sont produits. Le plus grave : un groupuscule néonazi avait pris ses quartiers à la batterie de Crisbecq, dans la Manche, comme l'avait révélé Ouest-France. Les pouvoirs publics ont réagi en instaurant une charte de bonne conduite, « avec les collectionneurs, pas contre eux ». Appliquée pour la première fois l'an dernier, « elle a révélé des imperfections. Elles seront gommées pour le 65e. Les collectionneurs ne doivent pas se sentir brimés. Mais ils doivent respecter les vétérans. Il faut de l'admiration pour ces hommes venus nous libérer au péril de leur vie, et pas des simulacres de batailles ! ». Guillaume BALLARD Willys CJ 2 A, la jeep de Tintin En 2005, notre Président Guy JOLLY dénichait un lot de Jeep en état d’épaves : Ford, MB, M 38 trouvèrent rapidement propriétaires, des collectionneurs avertis. Restait alors dans sa livrée rouillée jaune pisseux une Jeep à gros phares, une « Civilian Jeep ». Pavé dans la mare kaki de l’UNIVEM. Mon rêve ! Une Jeep que je n’aurai aucun remord ni crainte de peindre en rouge brillant et qui me laissera la joie de remettre à sa place tout pseudo collectionneur aveuglé par le vert kaki des MB. Mon Dodge WC 51 terminé, il fallait donc s’y remettre ! Mi 45, décida de continuer la production des Jeep en les destinant à l’agriculture et aux grands espaces américains. Ainsi naîtront les toutes premières CJ 1 et CJ 2, des séries d’essai. En juillet 1945 la version CJ 2 A est définie et sera fabriquée dans l’usine de Tolédo à 214 200 exemplaires jusqu’en décembre 1949. Dans cette production utilisant le Go Devil 442, on retrouvera 3 modèles de début, milieu et fin de série ; par exemple, les 35 000 premiers exemplaires utiliseront boîte et pont arrière de la MB, mais avec un levier de vitesse à la main. Après, le pont arrière devient semi flottant, la boîte est remplacée par la T 90 avec prise de force et arbre pour les outils agricoles. Côté carrosserie, gros phares dans une calandre à 6 barres, feux de parking au lieu et place des yeux de chat, capot et pare-brise estampillé Willys tout comme le haillon arrière. Les passages de roues sont plus larges, les empreintes des outils sur le côté gauche disparaissent progressivement et des trous ovales d’évacuation seront percés. Des sièges plus hauts et une banquette arrière démontable permettent une sellerie en vinyle noir puis gris ardoise plus épaisse et plus confortable que celle de la MB. La capote est en deux parties pour l’avant et l’arrière et peut admettre cotés et portes le tout en vinyle gris clair. Un grand coffre à outils est placé sous le siège passager rabattable. Le réservoir est plat et son remplissage se fait par une goulotte vers le panneau gauche. Les derniers modèles pourront même avoir un marchepied en option. Beaucoup de ces adaptations se retrouveront plus tard sur les CJ 3 A et M 38. Les jantes présentent des fentes et sont proposées en 16 pouces pour des pneus military ou agricoles ou en 15 pouces pour des pneus civils. Elles ont un filet décoratif en fonction de la couleur de la caisse choisie. De 5 couleurs au début, la gamme passe en 1947 à 7 couleurs Son numéro de série 45 649 donne approximativement sa date de fabrication vers fin 1946. Son origine doit être l’armée belge ou l’armée suisse. Je lui fais quitter Satory en juin 2006 pour sa cure de jouvence. Démontage complet, sablage général, apprêt. Puis ouverture du moteur. Face à un spectacle pitoyable, je prends la sage décision d’une rectification totale effectuée par Laurent Versip de YMA 78640 St Germain de la Grange; pistons côte 3, guides, poussoirs et soupapes, paliers bielles et vilebrequin côte 2, surfaçage de la culasse. Parallèlement, remplacement total des freins et amortisseurs et vérification des boîtes et ponts qui semblent en état après changement de tous les spis. Arbres de roues et direction vérifiés, rotules, jumelles changées. Radiateur refait par Montreuil Radiateur. Un nouveau faisceau électrique spécifique à ce modèle est commandé aux USA chez Vintage Wiring of Maine pour un prix dérisoire. Remonté sur le châssis, le moteur « craqua » sans problème en septembre 2007, mais hélas, pas pour longtemps car la pose à l’envers par mes soins du demi joint spi arrière provoqua le coulage immédiat de la bielle n°4 ! Le caoutchouc désagrégé a bouché le circuit de lubrification du palier arrière et de la bielle 4. On recommence donc démonter, à rectifier et je m’applique cette fois à placer correctement ce foutu joint spi ; deuxième démarrage sans problème et première sortie en vedette américaine sur le plateau des cent Jeep à La Ferté-Alais. Merci Jean Pisapia. Il n’était que temps de s’occuper de la carrosserie ! Calandre, phares, ailes, haillon peuvent être sauvés ; Gérard Leck m’a été d’un grand secours pour les redresser. Le capot voilé n’a pas cédé à son marteau vengeur ! Un oméga cintré sera soudé en son milieu pour assurer et maintenir sa rigidité (fourni par MBCAB, 18 300 Bannay). Restait la caisse avec son fond inexistant, parti en poussière lors du sablage. Un fond de M 38 avec le coffre à outils récupéré pourrait faire l’affaire. Les bas de caisse sont aussi en dentelle, soudures cassées, nombreux trous creux et bosses partout ailleurs. Devant l’ampleur du travail et pour obtenir un résultat qui ne pourra être que moyen et après moult avis, surtout pour une peinture brillante, l’option caisse neuve est adoptée, n’en déplaise aux puristes de l’impossible. Fournie par Jeep Village cette caisse MD Juan fabriquée aux Philippines sera sans défaut pour accueillir une peinture laquée rouge carmin bi composant produit par Color Industries. Châssis, jantes et accessoires sont de couleur noire. Armand et Thierry ont cherché et trouvé de nombreuses pièces dans le stock de Jeep Village, mais les pièces spécifiques de CJ ne sont pas courantes en France, ces modèles n’ayant pas été importés. Alors grâce à Internet et à Andrès Serrano ami américain transformé en coursier transatlantique, j’ai pu trouver l’introuvable chez Vintage Jeep Parts (Texas) et chez Willys Overland Motors (Ohio). Capote et sellerie sont confectionnées dans les ateliers de Chevilly-Larue. Cette restauration devrait être terminée au printemps prochain ; j’espère qu’elle vous plaira, bien qu’elle ne soit pas kaki….. Les heures sont incomptables mais les euros oui ; on frôle les 13 500 € tout compris (achat – restauration-carte grise) Jean-Fred PROST. CLEMENT ADER UN PERSONNAGE HISTORIQUE APPARTENANT A SATORY Sommes-nous nombreux à avoir remarqué le panneau honorant la mémoire de Clément Ader et qui est quasiment à notre porte ? Juste au débouché du rond-point desservant notre zone en effet, un modeste panneau rappelle que c’est précisément ici que s’éleva le premier avion du monde. « Ici sur le plateau de Satory le 14 Octobre 1897 Clément Ader réussit sur « l’Avion », appareil conçu et construit par lui, malgré pluie et vent à s’arracher du sol et de faire un envol contrôlé de 300m » Clément Ader est né le 2 avril 1841 dans une famille où l’on était menuisier et architecte depuis des générations. Avec son diplôme d’ingénieur en poche, il entre d’abord à la Compagnie des Chemins de Fer du Midi où il imagine une machine à poser les rails qui fut utilisée pendant des dizaines d’années. Il se lance ensuite dans la fabrication de vélocipèdes avec l’idée de coller une bande de caoutchouc sur les roues et d’utiliser un cadre creux pour alléger la machine. La guerre de 1870 le ruine et il monte alors à Paris avec pleins d’idées en tête et, surtout, une obsession : parvenir à faire voler le plus lourd que l’air. Mais il faut beaucoup d’argent pour développer et matérialiser son rêve, et il a aussi une famille à faire vivre. Intéressé par le téléphone naissant, il perfectionne le système de Graham Bell et commence à le commercialiser à Paris. Il invente aussi le théâtrophone, réseau téléphonique relié à l'opéra de Paris et qui permet d'écouter l'opéra en restant chez soi. Le premier aussi, il imagine de réunir par une poignée le microphone et l'écouteur, inventant ainsi le combiné téléphonique. En peu de temps, il accumule une grande fortune et multiplie les contacts influents au sein du gouvernement. Il se servira de ces ressources pour placer son projet auprès du ministère de la Guerre : l'Éole. On le crédite aussi de beaucoup d’autres inventions : les chenilles pour les chars, le câble sous-marin que sa compagnie posa en Méditerranée, l’aéroglisseur avec son prototype de barque sur coussin d’air, et aussi le moteur V8, résultat de la recherche d’une motorisation parfaitement équilibrée pour ses machines volantes. Sa vrai passion, et ce pourquoi il restera dans l’histoire, c’est de parvenir à faire voler le plus lourd que l’air. Ses études sur le vol des vautours lui font découvrir de manière empirique la courbure de sustentation qui permet le vol à une aile. Son premier vol sur 50 mètres et à 20 cm du sol aurait eu lieu le 9 octobre 1890 dans le parc du château de GretzArmainvilliers, à l'est de Paris, aux commandes de l'Éole. Cette expérimentation était financée par le baron Péreire, un important banquier qui avait entre autres participé aux opérations immobilières liées à la modernisation de Paris dirigée par le préfet Haussmann. Intéressée par le projet, l'Armée contacte Ader, qui effectue un deuxième vol à bord de l'Éole en septembre 1891. L'appareil impressionne positivement les militaires qui commandent à Ader un second appareil plus puissant. Ader commence alors la construction d'un second appareil, évolution du premier mais présentant des similitudes avec l'Éole : l'appareil est monomoteur, bicylindre à vapeur ultra-léger de 20 ch et 35 kg, le moteur à vapeur le plus léger au monde ! L'Avion II (Zéphyr) n'est pas achevé, mais sert de base à l'Avion III (Aquilon) qui est un bimoteur permettant d'éliminer les problèmes d'instabilité de l'Éole, qui étaient dus aux effets de couple de la simple hélice et pouvant embarquer un observateur en plus du pilote, sur demande de l'Armée. L'Avion III effectue un vol de 300 mètres devant un comité militaire le 14 octobre 1897 à Satory. Ce vol s'étant déroulé dans des conditions météorologiques très mauvaises, l'Avion III est endommagé lors de son atterrissage. Le ministère de la Guerre cesse de financer Ader, qui est contraint d'arrêter la construction de ses prototypes (l'Éole avait coûté 200 000 francs de l'époque, soit près de 8 millions d'euros). Il tente alors de donner son fabuleux moteur à vapeur au capitaine Renard, qui travaille sur la navigation des dirigeables, puis se lance dans la fabrication des moteurs à explosion. L'équilibrage de ces V8 montrent toujours le souci d'une utilisation aéronautique. Contraint au secret militaire (les archives de Satory n'ont été rendues accessibles que dans les années 1990), il ne parle de ses vols qu'en 1906, après celui de SantosDumont à Bagatelle. Ce silence est à l'origine de la controverse entretenue par les partisans des frères Wright qui réussirent aux Etats-Unis, à partir d’une analyse scientifique de la sustentation, un vol motorisé et contrôlé le 17 Décembre 1903. En France, à l'époque, personne n'a entendu parler des frères Wright. Santos Dumont prétend donc être le père de l'aviation. Un débat national s'engage pendant plusieurs années, sans qu'on parvienne vraiment à trancher. On finit généralement par admettre le vol de l'Eole, qui décolla devant témoins, et repousser étrangement l'existence du vol de 1897. Mais les travaux du général Pierre Lissarague, menés dans les années 1990 (travaux basés sur les archives secrètes de l'armée) tendent à prouver la réalité du vol de 1897. Afin de faire toute la lumière sur ces vols, plusieurs maquettes motorisées de l'Eole et de l'Avion III furent réalisées. Si les maquettes de l'Eole démontrent clairement que l'appareil était capable de s'élever dans les airs, le succès est moins net avec l'Avion III. Son très mauvais équilibre et son gouvernail inutilisable expliqueraient en tout cas les raisons de l'accident. Le moteur à vapeur de l’Eole, le plus léger du monde : 35kg pour 20cv, tel qu’on peut le voir aujourd’hui au musée du Bourget. Reconstitution de l’Eole avec son condenseur proéminent pour l’utilisation de l’eau-vapeur en circuit fermé. Pierre PHLIPONEAU Il est rappelé aux adhérents que les véhicules civils doivent impérativement être garés à l’extérieur du garage (en particulier le Samedi) et que cette remarque est valable pour tout le monde sans exception. Le Responsable du garage : Jean Charles BRISSON S.I.V. : Système d’Immatriculation des Véhicules A quelques jours de la « Trève des Confiseurs », le Ministère de l’Intérieur nous informe du report du S.I.V. Celui-ci ne sera mis en application que : - le 15 avril 2009 pour les véhicules neufs - le 15 juin 2009 pour les véhicules d’occasion dont font partis les véhicules anciens. La NOUVELLE IMMATRICULATION des VEHICULES L’actuel système d’immatriculation, qui date de 1950, sera bientôt saturé. Le système informatique qui le gère ne peut plus évoluer techniquement. Un numéro d’immatriculation sera attribué définitivement à votre véhicule, de sa première mise en circulation jusqu’à sa destruction. Ce nouveau système présentera des avantages pratiques et d’importantes simplifications et économies pour l’automobiliste. Par exemple : * Si vous déménagez dans un autre département en conservant votre voiture, vous ne serez plus obligé de faire modifier son numéro d’immatriculation. *Si vous achetez une voiture d’occasion déjà immatriculée dans le nouveau système, vous conserverez le même numéro, d’où que vienne ce véhicule. * Pour les véhicules d’occasion, lors d’un changement de propriétaire ou d’adresse, ou de toute autre modification affectant la carte grise. Aucune date-butoir n’étant imposée, le basculement dans le nouveau système se fera au fur et à mesure de ces opérations. Vous pourrez faire immatriculer votre véhicule partout en France, quel que soit votre lieu de domicile, après : * d’un professionnel de l’automobile habilité (garagiste, concessionnaire, etc.). * d’une préfecture. Un certificat provisoire d’immatriculation, valable un mois et comportant votre numéro définitif, vous sera remis dès paiement des taxes et vous permettra de circuler immédiatement avec votre véhicule. Vous recevrez ensuite, dans un délai d’une semaine au maximum votre carte grise à votre domicile par envoi postal sécurisé. L’attribution d’un numéro à vie à chaque véhicule permettra une lutte plus active contre les fraudes et les trafics, qu’il s’agisse des certificats d’immatriculation ou des plaques minéralogiques. L’Agence nationale des titres sécurisés assurera la maintenance et l’évolution du système ainsi que l’assistance aux usagers. Un centre d’appels sera mis en place pour aider les automobilistes, les professionnels et les préfectures (état d’avancement des dossiers, assistance juridique ou informatique). Le numéro d’immatriculation, attribué à vie au véhicule, sera indépendant du domicile de son propriétaire. Toutefois, si vous souhaitez continuer à faire figurer sur votre plaque un numéro de département, un emplacement est prévu pour accueillir ce numéro de département , surmonté du logo de la région correspondante. Cette référence locale n’aura plus nécessairement de lien avec votre adresse. Vous pourrez donc choisir le département avec lequel vous ressentez les attaches ou les affinités personnelles les plus profondes, qu’il soit ou non votre lieu de résidence. Ainsi, par exemple, un Alsacien, un Antillais, un Auvergnat, un Breton, un Ch’ti, un Corse… habitant une autre région que celle de ses origines pourra, s’il le souhaite, afficher ses racines. En cas de rachat d’un véhicule d’occasion, vous pourrez ou non, selon votre souhait, conserver la référence locale apposée par l’ancien propriétaire. Vous pourrez également choisir de ne faire figurer aucune référence locale sur votre plaque d’immatriculation. Le nouveau numéro, attribué chronologiquement dans une série nationale unique, sera composé d’une série de 7 caractères formée de 2 lettres, 1 tiret, 3 chiffres, 1 tiret, 2 lettres. La nouvelle plaque sera plus facilement lisible par le contraste des caractères de couleur noire sur fond blanc. Modèle de plaque avec identification local : Modèle de plaque sans identification local : COMMEMORATION A PUTEAUX Exposition des véhicules LE 11 NOVEMVRE 2008 Allocution du Maire PROJET DE SORTIES 2009 A ce jour, aucune prévision pour la libération de Paris. Les adhérents intéressés à participer aux commémorations de la région Parisienne sont invités à s’inscrire auprès de R. JOBARD. J.GODEFROY - R.JOBARD - C.RURANGE 6 – 15 février 25 – 26 avril 8 mai 6 juin 13 – 14 Juin 17 juin 18 juin 20 – 21 juin 24 août 19 – 20 septembre Date à fixée Rétromobile – Porte de Versailles. Fête de la vapeur – St Valéry –Musée du Poids lourds. Mairie de Puteaux – 10 véhicules. Vierville sur mer – Camp UNIVEM – 65ème Anniversaire. Locomotion en fête. Paris - Mairie du 15ème – 9 véhicules. Mairie de Puteaux – 4 véhicules. Fête de la Jeep – Sagy. Mairie de Puteaux – 2 véhicules. Journées du Patrimoine. Souchez – Libération du béthunois. Pour ceux qui désireraient faire du tout-terrain HISTOIRE DU GROUPE DE CONSERVATION DE VEHICULES MILITAIRES Il ne serait sûrement pas bon d’affirmer que ce groupe a pris naissance à une date précise. En effet, la chose s’est faite imperceptiblement, et elle est l’œuvre de quelques précurseurs qui ont senti à une certaine époque, qu’il serait bon de réunir des gens animés par cette qualité rare qu’est l’esprit de collection. Durant les années qui ont suivi la grande guerre de 14/18, quelques illuminés ont conservés les quelques camions à bandages pleins qui avaient été les acteurs des héroïques convois sur la Marne et l’Aisne. A cette époque ils n’offraient d’intérêt pour personne et ces malheureux, ainsi que leurs descendants d’aujourd’hui, eurent à subir les quolibets de leurs contemporains. Et pourtant, ce fut grâce à ces précurseurs que nous pouvons aujourd’hui conserver pour toujours ces « Liberty », « White et autres « Réo » de cette époque. Mais me direz-vous, pourquoi ces noms Américains ? Peu de gens savent en effet, qu’en 1914 la politique des Armées Européennes était en cas de conflit, la réquisition de matériels civils, et que seuls ou presque, les Américains disposaient de véhicules spécialement construits pour leur armée, et prêts à rouler au moindre conflit. C’est tout naturellement vers eux que se tournèrent les français quand ils s’aperçurent qu’ils manquaient de camions, et ils commandèrent ces engins qui étaient déjà fabriqués et qui pouvaient prendre la mer dans des délais très courts, afin d’être opérationnels sous quelques semaines. Bien sûr, Berliet avait été un précurseur et avait donné le ton aux Etats-Unis dès 1903 et il est possible de dire que tous les matériels fabriqués aux Etats-Unis entre le début du siècle et la déclaration de guerre, furent des copies et des plagias des splendides camions de cette marque française, qui avait pris le nom, à la suite de différents accords, d’American Locomotive Corporation, plus brièvement appelés « ALCO ». Ce camions fut célébré dans tous les Etats, car il gagna en 1910 la très fameuse course « Vanderbilt » et se lança ensuite dans la première traversée du continent Américain, en établissant le premier record sur la distance, de 123 jours, par un Alco-Berliet.. Après la seconde guerre mondiale, l’utilisation des surplus qui avaient littéralement inondé l’Europe, et qui provenaient à nouveau de l’Amérique, furent évidents. Mais cette fois c’est par centaine de milliers que les véhicules qui avaient fait campagne, s’installèrent sur le marché civil. Voir passer une Jeep aujourd’hui ne fait lever le nez à personne. Ecouter aujourd’hui le bruit du moteur 6 en ligne du GMC, bruit si particulier, commence déjà à intéresser quelques bons mécaniciens. Voir passer un « Halftrack », dont il faut dire ici qu’elle fût une copie pure et simple du véhicule français Citroën-Kegresse, fait lever la tête à plus d’un. Et si un Laffly W15T ou un Lorraine traverse le village, il fera se retourner tous les habitants. En juin 1976, un second débarquement eu lieu en Normandie. Et ce n’est pas une image. Les collectionneurs britanniques, vinrent en France avec plus de deux cents engins du dernier conflit. Alors que chez nous la fièvre de la récupération n’était pas encore née puisqu’il y avait pléthore de ces milliers de matériels et que la rareté n’était pas installée chez nous. Elle l’était déjà, par contre en Angleterre. Devant ces alignées de véhicules restaurés à neuf, l’étincelle se produisit, et c’est à cette date que se constituèrent un ou deux groupes français dont le notre. Mais nous n’avons rien inventé ; nous sommes les héritiers des collectionneurs de toutes époques, et c’est peut-être parce que certains d’entre nous gardant une nostalgie de leurs véhicules des années de guerre, qu’ils se lancèrent dans leurs utilisations en temps de paix. Ce furent quelques anciens mécaniciens militaires qui innovèrent en restaurant quelques Jeep d’origine. Car il faut savoir que la firme française Hotchkiss racheta dès la fin des hostilités, les brevets de fabrication de ces 4X4 merveilleux. Et que pour un collectionneur, ne sont intéressantes que les MB Willys ou les GPA Ford d’origine, encore qu’elles ne soient pas forcément les meilleures sur le plan technique, les françaises ayant reçu certaines améliorations que le conflit avait rendu évidentes. Mais il n’y a pas que des Jeep dans nos collections, beaucoup s’en faut. Nous possédons aujourd’hui plus de trente marques de véhicules différents, et de toutes nationalités. Nous trouvons même chez certains grands collectionneurs, des matériels français, allemands, italiens, britanniques, suisses, et même russes et japonais. C’est grâce au merveilleux travail des débuts de notre groupe, que des jeunes garçons oisifs et inactifs furent instruits dans les métiers de mécanique et de carrosserie, que sortirent les premiers engins restaurés. Bien sûre ceux-là furent d’origine Américaine car il était plus facile d’en trouver à bon compte en épave, mais le virus s’installa vite, et ces garçons se lancèrent dans les restaurations de matériels typiquement français, Latil, Laffly, Renault, Hotchkiss, et autres Lorraine et Somua. Puis les années amenèrent ces jeunes à trouver d’autres épaves et ils se constituèrent de véritables musées personnels de collection. Les années passèrent. Ils voulurent alors organiser des rassemblements ou viendraient par la route leurs engins se rencontrer. Comme il y avait dans toute la France des collectionneurs possédant des merveilles, et qui s’étaient connus de bouche à oreille, ils se regroupèrent en Association qui est la nôtre aujourd’hui. Chaque année ils se retrouvent en un rassemblement pour leur plus grand plaisir. Il existe en Angleterre tous les deux ans, une concentration mondiale de collectionneurs d’engins historiques. Cette manifestation se déroule aux environ de Londres. Il existe également aux Etats-Unis un rassemblement identique, mais nous avouons, malgré notre grande envie de nous y rendre, n’avoir pas encore pu envoyer nos émissaires. Et puis, certains collectionneurs se sont demandés si en plus de leurs travaux personnels de restauration, ils ne pourraient pas mettre leur savoir à la disposition d’une cause nationale. Ils décidèrent alors de créer un musée des véhicules militaires au sein de notre Association. N’étant pas très argentés, ils ne purent se lancer dans l’achat des épaves convoitées qui entre-temps, et peut-être par leurs fautes, avaient pris des valeurs évidentes. Ils se sont alors adressés, à l’armée et au ministère de la Défense pour que leurs soient donnés des engins réformés qu’ils remettraient en état pour ce musée. Plus de trente engins divers nous ont été cédés gratuitement par les armées. Après une enquête sûrement très serrée, nous avons été jugé digne de recevoir ces matériels parfois superbes, parfois complètement épuisés. Mais nous ne sommes qu’au début de nos travaux. Ils nous faudra plusieurs années pour remettre en état ces véhicules. Quand nous pourrons les présenter dans un état aussi neuf qu’à l’origine, nous n’aurons aucune difficulté pour choisir parmi les offres que nous ferons certainement des municipalités pour monter ce musée avec nous. D’ici là, nous devons travailler pour remettre en état tous ces véhicules. Hélas, nous n’avons pas encore pu trouver un hangar pour regrouper les véhicules et installer un atelier de restauration. Nous travaillons à l’heure actuelle chez nos amis adhérents qui nous ont cédés un petit bout de toit. Mais cette dispersion est très néfaste pour nous car elle nous oblige à aller de ville en ville, aux endroits ou nous avons pu garer ces engins. Notre espoir est encore entier, et c’est notre souci actuel de trouver enfin des locaux définitifs pour ces garages. Texte écrit en 1979 par PMSM C’était juste avant de trouver nos premiers garages à Levallois-Perret, sur l’Ile de la Jatte, dans l’ancienne usine LANCIA Ensuite ce sera Issy les Moulineaux, puis Versailles-Satory. MISE EN GARDE AUX COLLECTIONNEURS Une Ford M8 belge volée à Bastogne est retrouvée par la police slovaque dans un camion roumain près de la frontière ukrainienne. Un collectionneur belge ne souhaitant pas être nommé a été victime d’un vol audacieux et sans précédent Le vendredi 12 décembre, veille de « Bastogne 2008 », deux hommes vêtus en kaki ont posément volé sa Ford M8 entreposée dans un garage de la ville. Familiers de la conduite spéciale de cet engin et au courant de sa présence à cet endroit, ils ont emmenés l’auto blindée sans éveiller l’attention. Le propriétaire, aidé par des amis dévoués a mené des vaines recherches pendant tout le week-end. Le mardi 16 décembre au soir, il a été appelé par la police belge qui l’informait de ce que son auto blindé avait été retrouvée par la police slovaque à 200 km avant la frontière ukrainienne. L’engin, toujours porteur de ses plaques belges, était dans une remorque bâchée, aménagée avec une cache dissimulée derrière des cartons, tractée depuis l’Allemagne par un camion roumain (ben tiens…). Reste à présent à récupérer l’engin, ce qui ne sera pas une opération aisée. Ce vol impossible sans complicités inquiétantes pour nos collectionneurs, a probablement été commis sur commande pour un « collectionneur » d’Europe de l’Est. Nos manifestations deviendraient-elles un nouveau terrain de chasse pour les gangs de l’Est ? APPEL A COTISATION 2009 Comme chaque année à la même époque, il est fait appel à votre bonne volonté pour la cotisation 2009. Celle-ci est inchangée et reste à 60 €. Règlement à faire par chèque à l’ordre de l’UNIVEM et à envoyer au siège de l’Association – Route de la minière, 78000 Versailles - Satory. Merci d’effectuer votre règlement avant fin Février 2009. DEMENAGEMENT EN 2009 L’un des derniers « SURPLUS MILITAIRE » fermera ses portes à Vitry sur Seine cette année. Vous recherchez des pièces neuves ou d’occasion pour vos véhicules militaires, c’est le moment de faire votre approvisionnement. Les plus rapides seront les mieux servis ! Gérard BEKE