A propos des auto-massages J`en propose aujourd

A propos des auto-massages
J’en propose aujourd’hui une définition, susceptible d’évoluer, de s’affiner avec le temps :
bouger avec le hara et utiliser nos mains pour faire circuler le Ki dans tout le corps.
L’idée que nous nous faisons de l’auto massage influe sur la qualité de notre geste.
Qui dit (auto)-massage, dit toucher.
Qu’il s’agisse de l’autre ou bien de nous-mêmes, pouvons-nous toucher, avec notre être entier
plutôt qu’avec nos seuls mains et doigts ?
Si oui, notre geste gagne en profondeur, en vitalité, en humanité.
Si non, il y a de fortes chances pour que notre action soit superficiellement mécanique. Ce qui
est en soi une base de départ nécessaire mais non suffisante non seulement pour progresser à
terme dans notre apprentissage, mais aussi pour être réellement efficace dans notre geste, pour
soi-même comme pour autrui.
Qu’est-ce donc que l’être entier ? Je ne connais pas la réponse et ne sais pas non plus s’il en
existe une, valable à elle seule, ou une infinité toutes vraies, ou ...
Mais je laisse les enseignements traditionnels m’inspirer, c'est-à-dire je tente de maintenir une
aptitude à la pratique constante, régulière, motivée, quels que soient les « hauts et les bas »
par lesquels je passe au quotidien et de garder un esprit ouvert à la découverte.
L’automassage et au-delà le massage peuvent donc être compris comme un art qui intègre le
sens du toucher dans l’exécution de mouvements variés plus ou moins codifiés.
Cette conception renouvelée par rapport à celle plus évidente (massage = toucher) qui avait
guidé ma pratique jusque là, m’est venue récemment lors d’une séance d’automassage, alors
que je reprenais le cours d’une pratique interrompue pendant quelque temps pour différentes
raisons tenant essentiellement au flux naturel d’une pratique vivante.
Les mouvements du massage et de l’auto-massage sont exécutés avec le Hara, comme dans le
Tai Chi, le Chi Kong, les Makkho-Ho et permettent ainsi de mobiliser l’énergie vitale et de la
faire circuler dans notre corps ou celui de la personne massée.
Muret, Mars 2010.