Mardi 30 aout 2016 - Forum des Chefs d`Entreprises

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Mardi 30 aout 2016 - Forum des Chefs d`Entreprises
Mardi 30 aout 2016
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
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Routes : les projets ayant une importance économique seront réalisés dans les délais
(APS)........................................................................................................................... 3
Baisse notable de la production céréalière en raison d'une faible pluviométrie (APS)
..................................................................................................................................... 4
Laïd Benamor. Président du Conseil interprofessionnel des céréales : «Les
agriculteurs ont besoin de visibilité pour investir» (El Watan) .................................. 5
Céréales : Les prix baissent en Europe (APS) ............................................................ 6
Dévaluation du dinar : Vers une augmentation des prix des médicaments ? (Le
quotidien d’Oran) ........................................................................................................ 7
Traitement des conteneurs : Mis en service de deux nouveaux scanners en septembre
(Algérie Eco) ............................................................................................................... 8
Protection des barrages et traitement des eaux : Une facture salée (Le quotidien
d’Oran) ........................................................................................................................ 9
LOI DE FINANCES, RETRAITE ANTICIPÉE, LOI SUR LES PARTIS...
ATTENDUES AU PARLEMENT : Les batailles de septembre (L’Expression)..... 10
Pétrole : le scepticisme sur un éventuel gel de la production et un dollar fort pèsent
sur les cours (Maghreb Emergent) ............................................................................ 12
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 13
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LA RENTRÉE SCOLAIRE ARRIVE : Les assurances proposent peu de prestations
aux enfants (L’Expression) ....................................................................................... 13
MOUTON DE L’AÏD : Chelghoum table sur un prix variant entre 20 000 et 45 000
DA (Liberté).............................................................................................................. 14
Aïd El-Adha : 456 points de vente de bétail à travers 33 wilayas à compter du 1er
septembre (APS) ....................................................................................................... 15
Véhicules neufs commandés : Vingt requêtes en deux mois (El Moudjahid) .......... 17
LES ARTICLES SCOLAIRES BOOSTENT L'INFORMEL : A la rescousse des
petites bourses (L’Expression) .................................................................................. 18
Coopération ......................................................................................................................................................... 19
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1er Sommet d'Affaires à Istanbul : A la conquête des marchés africains (El
Moudjahid) ................................................................................................................ 19
Veille ..................................................................................................................................................................... 21
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Des poursuites judiciaires prévues contre les assurés fraudeurs (ministre) .............. 21
Grève à «Aigle Azur» : Perturbations sur les vols entre Paris et Alger (Le quotidien
d’Oran) ...................................................................................................................... 23
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A la une
Routes : les projets ayant une importance économique seront
réalisés dans les délais (APS)
Le ministre des Travaux publics et des transports Boudjemma Talai s'est dit
lundi satisfait du respect des délais de réalisation des projets routiers,
ajoutant que les projets "ayant une importance économique seront réalisés
à temps".
"Globalement, tous les projets programmés sont réalisés dans leurs délais",
a déclaré le ministre lors d'une visite de travail et d'inspection dans la wilaya
d'Alger, soulignant néanmoins que les problèmes d'ordre organisationnel
entravant les projets doivent être résolus à temps.
"Ces problèmes doivent être discutés durant la phase de l'étude, avant le
lancement même des travaux", a-t-il précisé ajoutant que les projets ayant
une importance économique seront réalisés à temps, et la priorité sera
accordée aux projets contribuant à la sécurité routière.
Evoquant les contraintes qui entravent l'avancement de certains projets
routiers dans la capitale celui de l'expropriation, il a affirmé que cette
question est prise en charge dans le cadre de la loi.
Sans donner le montant de l'opération des indemnisations liée à
l'expropriation, M. Talai a indiqué que les indemnisations seront estimées
selon les évaluations du Domaine et en cas de contestation, il y a le recours
à la justice.
"En termes de réalisation des infrastructures de base, l'Algérie est parmi les
meilleurs pays en Afrique. On a fait ce qu'il faut en matière de gestion
d'autoroutes, des voies routières, ferroviaires et les infrastructures
portuaires. On a une bonne gestion en Algérie", s'est réjouit le ministre.
Au cours de sa visite d'inspection, le ministre s'est enquit de l'avancement
de certains projets relevant de son secteur.
Il s'agit de la réalisation de la liaison reliant Zéralda rocade Sud à Tassala
El Mardja (RN01) par Hamici. Ce projet (19 Km) connait un avancement à
44%. Il reliera trois wilayas: Alger, Tipaza et Blida.
Les travaux ont connu un retard suite aux contraintes liées à
l'expropriation,, mais il sera livré fin 2017 , selon les responsables.
Le ministre a visité également la pénétrante Oued Ouchaih-Benghazi où les
travaux ont enregistré un taux d'avancement estimé à 52%. Ce projet
s'inscrit dans le cadre du développement du réseau routier de la capitale
afin d'alléger le trafic au niveau des axes autoroutiers comme la rocade sud,
les pénétrantes des Annassers ainsi que sur Bir Mourad Rais et de
3
l'Aéroport.
Ce projet est doté d'une enveloppe financière estimée à
9,8 milliards de dinars, a-t-on indiqué.
Selon des responsables, la complexité des travaux ont aussi entravé
l'avancement du projet qui s'intègre avec ceux entrepris dans le cadre de
l'aménagement de Oued El Harrach, selon des explications de la Direction
des Travaux publics (DTP) qui précise que la livraison finale est attendue
avant fin 2017.
Quant aux projets de réalisation des accès à la grande Mosquée d'Alger, les
travaux sont réalisés à 25% pour 4,12 milliards de dinars.
Plusieurs ouvrages d'art et nouveaux axes routiers sont projetés à proximité
de cette mosquée afin de satisfaire les besoins en matière de mobilité.
Le ministre a inspecté aussi le projet d'aménagement de la baie d'Alger au
site Sablettes où les travaux ont enregistré un taux d'avancement de 50%.
Baisse notable de la production céréalière en raison d'une faible
pluviométrie (APS)
La production nationale des céréales a connu une baisse notable en raison
d'une faible pluviométrie, estimée à 33 millions de qx pour la saison 20152016 contre 40 millions de qx l'an dernier, selon un premier bilan annoncé
lundi par le ministère de l'Agriculture, du développement rural et de la
pêche.
Le ministre de l'Agriculture Abdeslam Chelghoum a indiqué que la baisse de
la production céréalière (blé tendre et dur et orge) estimée à 11 % est due
à "une série de facteurs dont la sécheresse qui a frappé certaines régions
céréalières notamment Tiaret, Sidi Belabbes, Ain Temouchent à l'ouest et
Tebessa à l'est.
M. Chelghoum qui intervenait lors d'une réunion d'évaluation du programme
de l'Aid El Adha a indiqué que la wilaya de Tiaret une des plus importantes
wilayas céréalières a été très touchée par le givre.
Selon le ministre, ces facteurs climatiques ont entraîné une baisse de 40 %
de la production céréalière à l'ouest du pays.
C'est pour la troisième fois consécutive que la production céréalière est
affectée par la sécheresse en raison d'une faible pluviométrie.
La production céréalière a régressé depuis le niveau record atteint lors de
la saison agricole 2008-2009 avec 61,2 millions de quintaux pour atteindre
45 millions de quintaux en 2010, 45,42 en 2011 avant d'enregistrer une
hausse de 51,2 millions de quintaux en 2012 et une baisse de 49,1 millions
de quintaux en 2013. Elle connaîtra une nouvelle baisse en 2014 avec 35
millions de quintaux.
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Après la sécheresse enregistrée au début de l'hiver dernier, les quantités
de pluies tombées en février dernier ont permis de sauver la saison
céréalière notamment après la deuxième campagne de semailles en janvier.
Le retour des précipitations durant les mois de février et mars a permis
d'enregistrer une récolte céréalière de qualité contrairement à la campagne
précédente marquée par une faible pluviométrie qui a affecté également la
qualité des céréales et par conséquent le rendement de la moisson.
Le directeur général de l'Institut technique des grandes cultures, Omar
Zaghouane avait affirmé que près d'un (1) million d'hectares semés en
céréales pour la campagne 2016 ont été perdus suite au déficit hydrique
enregistré durant l'hiver dernier.
"Ce stress hydrique a fait que plus d'un tiers de la superficie ensemencée
se trouve sinistré et perdu. Donc la production qui sera récoltée représente
les deux tiers de la superficie semée laquelle est estimée à 3,3 millions
hectares", avait avancé le même responsable.
En outre, des gelées (en dessous de 0°) observées début mai à Tiaret,
Tissemsilt et Chlef ont accru les superficies sinistrées puisque "les plantes
ont été complètement éclatées".
Par ailleurs, la campagne 2016 s'est caractérisée par une hausse à 2,4
millions de quintaux (contre 2,1 millions de quintaux en 2015) des quantités
de semences certifiées qui ont été distribuées aux agriculteurs, ayant
permis de contrebalancer relativement l'impact du stress hydrique.
Pays aride et semi-aride, l'Algérie devient de plus en plus sensible au stress
hydrique : En moyenne, seulement trois saisons céréalières sur dix sont
bonnes, selon les spécialisés en agronomie.
La facture d'importation des céréales en 2015 a atteint 3,43 milliards de
dollars contre 3,54 milliards de dollars en 2014 avec des quantités
importées d'une valeur de 13,67 millions de tonnes contre 12,3 millions de
tonnes en 2014.
Laïd Benamor. Président du Conseil interprofessionnel des
céréales : «Les agriculteurs ont besoin de visibilité pour investir»
(El Watan)
- Quel commentaire faites-vous sur la production céréalière jugée mauvaise
cette année ?
Ce sont les facteurs climatiques qui sont à l’origine de ce mauvais résultat
et ce n’est pas propre à l’Algérie. La France, par exemple, connaît également
une très mauvaise année, la pire depuis trente ans, et des pays en Amérique
du Nord ont aussi enregistré un niveau de pluviosité pas très favorable à la
production. Nous espérons faire mieux l’année prochaine.
5
- Est-il normal d’imputer les mauvais résultats aux seuls problèmes
climatiques ?
Globalement, la production agricole est liée essentiellement aux conditions
météorologiques. On ne peut pas dissocier l’agriculture du climat. Reste que
les bons et les mauvais rendements sont liés aussi à la maîtrise des
nouvelles techniques ou à la qualité des semences. Il y a quelques cultures
comme la tomate qui ont enregistré de bons résultats, même si les besoins
en pluviosité ne sont pas les mêmes que pour les céréales. Au Conseil
interprofessionnel des céréales, nous œuvrons à maîtriser au mieux ces
difficultés climatiques.
- Justement, on parle chaque année de l’irrigation d’appoint comme la
solution à ces difficultés climatiques. Où en est-on aujourd’hui ?
Le problème qui se pose pour l’irrigation d’appoint, c’est que les
céréaliculteurs ne peuvent pas investir pour cette technique tant que la
question du foncier n’est pas réglée. L’Etat a mis en place un système
d’encouragement et de soutien à l’irrigation d’appoint qui n’existe nulle part
ailleurs dans le monde, sauf qu’il reste toujours coûteux pour quelqu’un qui
va investir sur une terre dont il n’est pas propriétaire. Pour amortir un
investissement, il faut au minimum dix années. L’Etat a mis des
mécanismes extraordinaires, mais le foncier agricole doit être libéré.
L’agriculteur, qui n’est autre qu’un opérateur économique, a besoin de
visibilité en matière d’investissement.
- Les pouvoirs publics se sont fixé l’objectif d’atteindre l’autosuffisance en
blé dur à l’horizon 2019. Pensez-vous qu’avec des résultats pareils, cet
objectif sera réalisé ?
Il faut savoir que l’agriculture en Algérie est à 90% au privé. Les pouvoirs
publics ont mis en place des mécanismes d’encouragement qui n’existent
nulle part ailleurs. En France, les prix des engrais sont soumis à la Bourse
et l’agriculteur vend sa récolte au prix du marché. L’agriculteur algérien,
par contre, a toutes les garanties, sauf celles du climat. Il peut même
bénéficier de crédits à 0% d’intérêt. Le seul problème qui empêche que nos
agriculteurs rentabilisent ce soutien et réalisent de bonnes récoltes réside
dans le foncier.
Si ce problème est réglé, on aura une meilleure visibilité qui incitera les
agriculteurs à investir. Il y a des céréaliculteurs qui produisent 17 quintaux
à l’hectare, et d’autres 70. La différence est que ceux qui réalisent de bons
rendements travaillent de manière scientifique et respectent l’itinéraire
technique. Ceux qui sèment et attendent la pluie n’ont pas les moyens
nécessaires ou ne veulent pas investir.
Céréales : Les prix baissent en Europe (APS)
Les cours européens des céréales étaient en nette baisse hier en milieu de
journée, sur fond de remontée de l'euro et d'inquiétudes liées à l'Egypte,
premier importateur mondial de blé, qui vient de nouveau de durcir ses
critères
d'importation.
6
Un euro renforcé face au dollar rend les céréales européennes moins
compétitives sur le marché mondial, donc moins demandées, d'où le recul
des
prix.
L'Egypte, marché crucial pour les pays exportateurs de blé, a décidé
pendant le week-end de durcir de nouveau ses critères sanitaires d'achat
de blé, en imposant un taux d'ergot — une maladie du blé — de 0% pour
les
chargements
qui
lui
parviennent.
Début 2016, une décision similaire avait déjà semé le trouble sur le marché,
plusieurs cargos étrangers, dont un français, ayant été refusés pour
dépassement
du
taux
autorisé.
"Dans ce contexte, les chargeurs devraient se montrer très prudents",
estime le cabinet d'analyses Agritel. La perspective de moindres débouchés
vers l'Egypte peut expliquer la baisse des cours, car les opérateurs
anticipent une offre de blé plus importante. Sur Euronext en fin de matinée,
la tonne de blé perdait trois euros sur l'échéance de septembre à 155,50
euros et 1,75 euro sur celle de décembre à 162,25 euros. 9.000 lots environ
avaient
été
échangés.
Le maïs perdait 1,50 euro sur l'échéance de novembre à 162,75 euros et la
même somme sur celle de janvier à 164 euros. Quelque 230 lots avaient
changé de main.
Dévaluation du dinar : Vers une augmentation des prix des
médicaments ? (Le quotidien d’Oran)
Si le marché du médicament connaît, ces derniers mois, une stabilité sur le
plan de la disponibilité des produits, à des exceptions près, il fait face,
actuellement, au problème de l'autosuffisance et d'une probable
augmentation
des
prix.
Selon les chiffres officiels de 2015, la production nationale représente 45%,
en valeur sur le marché local et 55% en volume. Des taux, selon le président
du Syndicat national des pharmaciens d'officines (SNAPO), M. Belambri, qui
demandent encore des efforts, en comparaison avec les pays voisins et du
Moyen-Orient comme le Maroc, la Tunisie et la Jordanie qui assurent entre
70 et 80% d'autosuffisance en matière de médicament. L'Algérie n'en n'est
pas encore à ce stade mais a mis sur rail beaucoup de projets
d'investissement dans le secteur pour, nous confie le représentant du
SNAPO, encourager la production du médicament. 120 projets, dans ce
sens, devraient voir le jour dans quelques années pour renforcer la
production locale, assurée jusque-là par les 78 unités de production
seulement.
Mais pour concrétiser tous ces projets et conforter cette politique
d'investissement dans la production du médicament, il est, tout à fait,
normal que les producteurs demandent une aide pour rester dans les coûts
de production, estime notre interlocuteur étant donné que «tous les
produits de consommation ont augmenté, sans oublier la dévaluation du
7
dinar et la production du médicament qui reste liée au salaire, au transport,
au marché international et à la matière première ». Des paramètres qui
rentrent en jeu dans le marché du médicament et qui ne laissent pas le
choix entre le maintien des prix, l'augmentation ou même la baisse si de
l'autre côté, on parle d'encourager la production nationale.
Pour rappel, le président de l'UNOP, M. Abdelouahab Kerrar, avait tiré la
sonnette d'alarme, sur l'urgence de la révision des prix des médicaments,
en déclarant, «avec l'inflation qui a touché les coûts salariaux et les coûts
des intrants, et avec les retombées négatives des fluctuations du taux de
change du dinar, ce gel de nos prix équivaut à une mise à mort programmée
de
la
production
nationale».
Pour le président du SNAPO, «il est important de préserver cette industrie
pharmaceutique et il est, tout à fait, normal que les producteurs veulent
que
les
prix
soient
revus
à
la
hausse.
Sur la disponibilité des médicaments, M. Belambri rassure que la situation
s'est beaucoup améliorée depuis que le dossier est géré par la commission
composée des représentants du ministère de la Santé, des importateurs et
des producteurs. «Lorsqu'il y a des perturbations dans le marché du
médicament, elles ne durent que quelques semaines maintenant pour des
raisons liées à des ruptures à cause de problèmes sur le marché
international», a expliqué M. Belambri.
Traitement des conteneurs : Mis en service de deux nouveaux
scanners en septembre (Algérie Eco)
L’entreprise portuaire d’Alger (EPAL) annonce l’acquisition de deux scanners
de dernière génération et sont actuellement visibles au port d’Alger. Selon
la Direction Générale du port, la mise en service de ces équipements est
attendue pour le mois de septembre 2016. «Pour le moment, le personnel
de la douane dégagé pour la gestion de cet équipement est au stade de
formation et de perfectionnement », lit-on sur le site de l’EPAL. La même
source affirme que « dès l’entrée en service de ces outils de contrôle dont
le traitement accéléré des conteneurs est l’objectif visé , le temps de gestion
des marchandises déchargées sur les quais sera extrêmement réduit. Cet
investissement en équipement moderne répond en fait au souci de l’EPAL
de s’élever et de demeurer au standard mondial de gestion technologique
des ports ».
Aussi, dans le cadre du renforcement des équipements logistiques du port
d’Alger, il y a eu acquisition le 18 aout 2016 d’une grue télescopique de
220T. Notons également que le mois d’aout a été riche en événement pour
l’EPAL où une délégation de la firme japonaise TOYOTA a visité le port
d’Alger
le
2
août
2016
en
vue
de
prospecter
les
opportunités d’investissement.
8
« Cette visite s’inscrit dans le cadre de la réalisation de projets de
l’industrie automobile (montage de véhicules) que Toyota vise à concrétiser
pour renforcer sa place dans le marché algérien conformément à la
règlementation en vigueur », lit-on sur le site de l’EPAL qui ajoute que « les
membres de la délégation ont été reçus par le PDG de l’EPAL, Monsieur
Abdelaziz GUERRAH, qui a fait une présentation des principales évolutions
du port d’Alger à travers l’histoire. A partir de la maquette et d’un film
documentaire,
des
explications
précises
ont
été
apportées
notamment celles relatives à l’activité et aux moyens dont dispose le port
d’Alger, classé 1er port commercial d’Algérie ».
Protection des barrages et traitement des eaux : Une facture salée
(Le quotidien d’Oran)
La mise en place d'un système de protection du barrage Béni Haroun (Mila),
le plus important du pays, et le traitement de l'eau, en son amont, a coûté
à
l'Etat
la
bagatelle
de
11
milliards
de
dinars.
Pour faire face aux déséquilibres hydriques et aux cycles de sécheresse qui
frappent l'Algérie, l'Etat n'a d'autres choix que de mobiliser les eaux
superficielles à travers la réalisation notamment de barrages hydrauliques.
L'Algérie recèle, à ce jour, 94 barrages répartis sur les 48 wilayas, en
attendant la réalisation d'une dizaine d'autres, d'ici 2019. Les objectifs
tracés par l'Etat, en matière de la mobilisation de ressources hydriques,
sont atteints. L'ensemble des barrages réalisés et mis en service ont une
capacité de stockage de 7 milliards m³ d'eau. Avec une telle quantité d'eau,
l'Algérie se trouve à l'abri du stress hydrique pendant 2 ans sans pluie,
estiment les responsables du ministère des Ressources en eau et de
l'Environnement (MREE). Néanmoins, l'eau emmagasinée dans des
barrages nécessite un processus de traitement avant qu'elle soit versée
dans les réseaux d'alimentation en eau potable (AEP) ou bien au système
d'irrigation agricole. Une telle opération nécessite d'importants
financements. A titre illustratif, la protection du lac du barrage de Béni
Haroun consiste en la dépollution des effluents issus des 8 communes de
Mila, située, en amont, du barrage de Béni Haroun, qui a coûté à l'Etat la
bagatelle de 11 milliards de dinars. Le même système de protection est
conçu pour l'ensemble des barrages au niveau national, afin de les protéger
contre certains phénomènes naturels. Il s'agit, selon un document du
département de Abdelkader Ouali, de lutter contre l'envasement du barrage
issu, en partie, des eaux usées brutes, contre l'augmentation du taux
d'oxygène qui évitera ainsi la fermentation des eaux du lac, lit-on, dans le
document du MREE. Ce système de protection des barrages permet
également, de lutter contre l'apport de matière azotée qui peut
compromettre la vie piscicole du lac, la lutte contre l'apport de substances
phosphorées, à l'origine de l'eutrophisation du lac entraînant une profusion
d'algues et l'éradication des nuisances et des risques épidémiologiques
actuels, ajoute la même source. Pour le barrage de Béni Haroun, le schéma
9
directeur d'assainissement a abouti à la mise en œuvre d'un programme
qui consiste en la réalisation de 5 stations d'épuration et de 45 km de
collecteurs qui acheminent les effluents vers les 5 stations. La capacité
totale qui sera installée, une fois le système réalisé dans sa globalité, soit à
la fin de l'année 2017, avoisinera les 300 000 équivalents habitants contre
un débit total journalier des eaux à épurer équivalent à 40 200 m³/j. La
mise en place du même système pour la protection des barrages et le
traitement de leurs eaux en amont de l'infrastructure, coûtera cher à l'Etat,
a expliqué une source du ministère des Ressources en eau. Et de telles
dépenses sont obligatoires, car la durée de vie d'un barrage est tributaire
de la mise en place d'un système pour sa protection, a ajouté la même
source, expliquant qu'on ne peut pas «lésiner» sur les moyens pour ne pas
fragiliser une infrastructure qui a coûté des centaines de milliards de dinars
à
l'Etat.
Transfert des eaux de Chott El Gharbi vers Tlemcen, Naâma et Sidi
Bel-Abbès
Par ailleurs, la même source a fait savoir que le transfert des eaux de Chott
El Gharbi, vers les wilayas de Tlemcen, Naâma et Sidi Bel-Abbès, pour une
enveloppe financière de 40 milliards de DA, est conçu pour subvenir,
prioritairement, aux besoins en eau potable de la population jusqu'à
l'horizon 2030. L'objectif consiste à mobiliser et à transférer un volume de
40 millions de m³/an, pour l'alimentation en eau potable (13,75 millions de
m³/an) et le développement socio-économique de la région (26,25 millions
de
m³).
La réalisation d'un tel programme permettra l'approvisionnement en eau
potable d'une population de l'ordre de 165.000 habitants, à travers 18
communes, lit-on encore, dans le document du MREE. A la mise en service
de la totalité du système, la situation en matière d'alimentation en eau
potable, de ces localités, qui est aujourd'hui de 1j/2 à 1j/3 durant 3 à 6
heures, connaîtra une amélioration très significative, a indiqué la même
source.
LOI DE FINANCES, RETRAITE ANTICIPÉE, LOI SUR LES PARTIS...
ATTENDUES AU PARLEMENT : Les batailles de septembre
(L’Expression)
Plusieurs projets importants seront soumis prochainement à l'examen,
entre autres la loi de finances 2017, le projet d'amendement de la loi
relative à la retraite anticipée.
Les députés reprendront bientôt le chemin de l'hémicycle. Après plus d'un
mois de congé, les élus du peuple seront convoqués le même jour que les
écoliers à la cérémonie d'ouverture de la session parlementaire.
Cette session qui s'étalera sur 10 mois marque l'application des dispositions
10
de la nouvelle Constitution. Vu qu'elle intervient à sept mois des élections
législatives d'avril 2017, cette session promet d'être houleuse.
Plusieurs projets importants seront soumis prochainement à l'examen,
entre autres la loi de finances 2017, le projet d'amendement de la loi
relative à la retraite anticipée. Ces deux projets qui font l'objet de
polémique, risquent de chauffer les esprits au sein de l'hémicycle. Les partis
mettent déjà en garde le gouvernement contre d'éventuelles mesures qui
risquent d'embraser le front social dès la rentrée. D'ailleurs, le Parti des
travailleurs s'est manifesté d'avance en appelant le gouvernement à
épargner le citoyen de nouvelles augmentations qui vont mettre les
ménages à rude épreuve. Les dernières augmentations apportées par la loi
de finances 2016ss ont sérieusement fragilisé le pouvoir d'achat. Pour éviter
une abstention forte lors des prochaines élections, les députés vont
défendre bec et ongles le citoyen en rejetant toute augmentation dans la
loi de finances 2017. Le projet amendant la retraite anticipée promet
également un véritable casse-tête chinois. Les élus du peuple seront
interpellés par les syndicats et les organisations de la société civile pour
s'opposer à la décision du gouvernement. Depuis l'annonce de la
suppression de la retraite anticipée, le front social est en ébullition
constante. 16 syndicats autonomes menacent de paralyser tous les secteurs
d'activités début septembre si le gouvernement ne renonce pas à sa
décision. Ce qui démontre que les députés seront mis dans l'embarras. Face
à une majorité qui cautionne à tout prix la démarche du gouvernement, les
députés n'auront pas le pouvoir de dissuasion. A l'instar des deux projets,
d'autres textes qui seront la source de confrontation, seront également au
menu de cette session. L'adaptation de l'arsenal juridique à la nouvelle
Constitution fera l'objet de tout un chantier qui sera amorcé en septembre.
Les députés auront donc pour mission d'examiner des projets de lois qui
concernent les partis politiques, en premier lieu et les associations. Ces
projets vont constituer sans doute un terrain de confrontation entre les
partis de la coalition et ceux de l'opposition. Après l'adoption en urgence
des projets de lois portant sur le Code électoral, la commission de
surveillance des élections et le règlement régissant les relations entre le
Parlement et le gouvernement sans le moindre amendement durant la
session précédente, l'opposition promet de faire une démonstration de force
pour défendre ses revendications. Irritée par l'attitude du pouvoir qui n'a
pas tenu ses engagements, en lui assurant plus d'ouverture démocratique,
l'opposition va certainement faire son possible pour arracher plus de droits
dans le projet de loi régissant les partis. Ce sera donc de bonne guerre entre
les partis siégeant au sein de l'APN. Malgré l'adoption du Code électoral et
la loi sur la commission indépendante de surveillance des élections,
l'opposition ne décolère pas. Celle-ci considère que l'adoption de ces projets
de lois dans leur mouture initiale est un coup dur pour elle. Plusieurs partis
politiques appellent à la suppression du nouveau Code électoral. Ils ont
même adressé des correspondances au ministre de l'Intérieur et des
Collectivités locales pour l'interpeller sur cette question. La nouvelle loi
électorale risque, faut-il le souligner, de condamner la majorité des partis
politiques, puisqu'elle exigera désormais d'eux qu'ils puissent justifier d'un
11
score minimal de 4% de voix, lors des élections législatives et locales pour
pouvoir se présenter à de nouvelles élections. Ce qui est qualifié par
l'opposition de dispositions «suicidaires». Avec le maintien des articles 73
et 94 du Code électoral, l'opposition estime que seuls les partis du pouvoir,
tels que le Rassemblement national démocratique (RND) et le FLN, pourront
rester sur la scène politique. Les autres risquent de disparaître avec
l'impossibilité d'atteindre le quorum de 4%. Par ailleurs et en prévision des
législatives, les députés seront également sur un autre front, à savoir mener
leur propre campagne sur le terrain pour assurer un autre mandat.
Pétrole : le scepticisme sur un éventuel gel de la production et un
dollar fort pèsent sur les cours (Maghreb Emergent)
Les prix du pétrole enregistraient un recul ce lundi, dans un contexte
marqué par les doutes sur un accord entre les pays producteurs sur un
éventuel gel de la production et par un cours fort du dollar qui continue de
profiter des déclarations en fin de semaine écoulée de responsables de la
Réserve fédérale américaine (Fed).
L’Arabie Saoudite a déclaré ne pas considérer nécessaire une nouvelle
intervention sur le marché dans le but de retrouver un équilibre entre l’offre
et la demande, alors que les pays membres de l’Opep devraient tenir en
septembre prochain une réunion informelle en Algérie pour tenter de
conclure un accord visant à freiner la chute des prix de l’or noir.
En outre, l’Irak a augmenté sa production et l’Iran a fait savoir qu’il avait
bien l’intention de récupérer ses parts de marché après la levée des
sanctions.
Autre facteur contribuant à plomber le marché pétrolier : le décompte du
groupe Baker Hugues, publié vendredi, n’a révélé aucun changement
concernant le nombre de plateformes de forage en activité aux Etats-Unis.
Le dollar pèse plus que tout le reste sur les cours selon les analystes
Par ailleurs, le dollar continue de progresser après les déclarations faites
vendredi par des responsables de la Fed et qui ont relancé les spéculations
sur une hausse des taux d'intérêts. Or, un dollar fort a généralement un
impact négatif sur la demande en pétrole.
Vers 13H30 GMT, le cours du baril "light sweet crude", référence américaine
du brut, pour livraison en octobre baissait de 87 cents à 46,77 dollars sur
le New York Mercantile Exchange (Nymex).
«Plus que tout le reste, c'est le dollar» qui pèse sur les cours, a estimé Phil
Flynn de Price Futures.
12
«Un dollar beaucoup plus fort pousse les investisseurs à vendre», ont
expliqué les analystes de Commerzbank dans une note.
«Nous avons un dollar fort dans la crainte d'une hausse de taux d'intérêts»,
a ajouté Phil Flynn, indiquant que «la Fed continuait de produire ses effets».
La présidente de la Fed, Janet Yellen, a déclaré à Jackson Hole dans le
Wyoming que "les arguments pour une hausse des taux d'intérêt" s'étaient
"renforcés au cours des derniers mois", sans toutefois préciser de
calendrier.
D’autres facteurs contribuent à la baisse des prix du pétrole, notamment
les inquiétudes concernant la consommation d'essence, alors que la saison
de forte demande touche à sa fin. Ces inquiétudes viennent s’ajouter au
scepticisme grandissant quant à un éventuel accord entre les producteurs
pour geler le niveau de production, explique l'analyste de Price Futures.
Les marchés seront, néanmoins, attentifs au développement des tempêtes
tropicales dans le Golfe du Mexique, pour l'instant peu inquiétantes, mais
qui pourraient mettre en péril une partie de la production de cette région.
Banque/bourse/Assurance
LA RENTRÉE SCOLAIRE ARRIVE : Les assurances proposent peu de
prestations aux enfants (L’Expression)
Seules quelques compagnies d'assurances comme AXA Vie et la filiale de la
SAA, Amana, présentent des assurances économiques adaptées aux enfants
qui sont scolarisés.
Même si les établissements disposent d'une assurance responsabilité civile
vis-à-vis des tiers, il n'en demeure pas moins que les élèves sont soumis à
de nombreux risques lors du trajet de la maison à l'école, à l'intérieur de
celle-ci et lors d'autres activités. Les assurances offrent à leurs parents
l'occasion de les protéger. Il y a même des prestations de santé qui sont
proposées et même des indemnités capital-décès et autres. Les accidents,
dont les enfants peuvent en être victimes ou responsables à l'école ou sur
le trajet, sont couverts par l'assurance scolaire qui n'est pas obligatoire. Elle
ne peut pas être exigée pour les activités obligatoires qui font partie des
programmes scolaires.Les assureurs algériens promettent de s'inspirer
d'autres modèles pour développer ce secteur. Ainsi, ils s'inspirent de la
documentation offerte notamment par la Fédération française des
compagnies d'assurance. En France, l'assurance peut être exigée pour la
participation aux activités facultatives proposées par l'établissement
scolaire, c'est-à-dire pour la cantine, l'étude surveillée, les sorties, les
classes de découverte. L'assurance scolaire peut également être exigée par
13
les organisateurs d'activités périscolaires. Les compagnies qui proposent
ces services en Algérie les facturent à moins 2000 DA par an.L'assurance
scolaire garantit les dommages que l'enfant ou l'adolescent pourrait causer
à des tiers: garantie responsabilité civile. Il y a aussi les propres dommages
corporels de l'enfant: garantie accidents corporels. De nombreux contrats
proposent également des garanties complémentaires: service d'assistance,
permettant notamment à l'enfant blessé ou malade de poursuivre sa
scolarité à domicile. L'assurance scolaire intervient dans le cadre de
l'activité scolaire, périscolaire et sur le trajet entre le domicile et l'école,
aller et retour. L'étendue des garanties peut varier selon les contrats
d'assurance. Certains contrats couvrent l'activité scolaire uniquement,
d'autres offrent des garanties plus larges, pendant toute l'année, en tous
lieux et 24h sur 24. Ainsi, même en dehors du cadre scolaire, durant les
activités de loisirs, les périodes de vacances et de stages, les dommages
causés par l'élève et ses propres dommages sont généralement couverts.
Toutefois, ces garanties sont parfois optionnelles. Lorsque l'élève est à
l'origine d'un accident, la garantie responsabilité civile de l'assurance
scolaire peut prendre en charge les dommages corporels et matériels
causés aux autres, à l'exclusion des dommages dus à l'utilisation d'un
véhicule à moteur (par exemple lorsque le collégien ou le lycéen se rend en
cours en deux-roues à moteur). Dans ce dernier cas, une assurance de
responsabilité civile spécifique est obligatoire. Qu'il y ait un responsable ou
pas, la garantie accidents corporels de l'assurance scolaire permet d'obtenir
une indemnisation pour les dommages corporels subis par l'élève. Le plus
souvent, ce type de garantie prévoit le remboursement de frais de soins en
complément des régimes sociaux (frais médicaux, pharmaceutiques,
chirurgicaux et d'hospitalisation, de prothèse), le versement d'un capital en
cas d'invalidité permanente, totale ou partielle. Si l'invalidité atteint 100%,
le capital prévu dans le contrat d'assurance est versé en totalité. En cas
d'invalidité partielle, le capital versé est proportionnel au taux d'invalidité
fixé par les médecins, le versement d'un capital en cas de décès. Les
parents peuvent s'adresser à l'assureur de leur choix en Algérie.
Commerce
MOUTON DE L’AÏD : Chelghoum table sur un prix variant entre 20
000 et 45 000 DA (Liberté)
“456 points de vente sont mis à la disposition des éleveurs”, a dit le
ministre, précisant que cette opération “évite aux éleveurs de bétail de
recourir à des intermédiaires pour vendre leurs moutons comme ce fut le
cas lors des précédentes années”.
Les Algériens peuvent espérer à une fête de l’Aïd pas comme les toutes
dernières. Ils peuvent s’offrir un mouton à son prix réel et surtout sans trop
se soucier de la disponibilité des bêtes de sacrifice. Hier,
Abdeslam Chelghoum, ministre de l'Agriculture, du Développement rural et
de la Pêche, a rassuré quant à la disponibilité des bêtes. Il a aussi fait savoir,
14
lors d’une rencontre d'évaluation du dispositif spécial Aïd El-Adha tenue au
siège de son département, que plusieurs points de vente sont mis à la
disposition des éleveurs. “456 points de vente sont mis à la disposition des
éleveurs”, a dit le ministre, précisant que cette opération “évite aux
éleveurs de bétail de recourir à des intermédiaires pour vendre leurs
moutons comme ce fut le cas lors des précédentes années”. Les points de
vente ouvriront à partir de jeudi au niveau des sièges des établissements
relevant du ministère de l'Agriculture dans les wilayas de Blida, de
Boumerdès, de Tipasa, de Médéa, de Bouira, d’Oran, de Tiaret, d’Annaba,
de Constantine, de Bordj Bou-Arréridj, de Guelma, de Sétif, de Djelfa, de
Laghouat, de Khenchela, de Biskra et d’El-Bayadh. S'agissant de la capitale,
14 points de vente sont prévus dans les communes de Rouiba, de Dar ElBeïda, des Eucalyptus, de Birtouta, de Zéralda, d’Aïn Benian, de BabEzzouar, de Staouéli, de Gué-de-Constantine et d’Oued Alleug. Il a souligné
qu’elle est le fruit d’une coordination entre les services de son département,
ceux des services vétérinaires que chapeaute Karim Boughanem, qui a pris
part à la rencontre d’hier, et aussi ceux de la Fédération nationale des
éleveurs. M. Chelghoum a précisé que pour les services vétérinaires, “ils
seront mobilisés dans les abattoirs le jour de l’Aïd” et qu’ils seront “mis à la
disposition des citoyens”. M. Boughanem a affirmé que tout le bétail
transporté des régions steppiques vers les wilayas du nord du pays est
contrôlé, ajoutant que sa direction a mis en place des équipes mobiles de
contrôle dans les points de vente aussi bien légaux que parallèles, ainsi que
les vétérinaires mobilisés dans les abattoirs communaux. Le ministre a
rassuré aussi sur l’état sanitaire des bêtes proposées dans les points de
vente et sur le prix, qui sera, selon lui, attractif et à la portée de tous. “Les
prix varieront entre 20 000 DA et 45 000 DA”, a-t-il dit. Interrogé sur la
vente informelle des moutons, le ministre a souligné que les autorités ne
peuvent pas interdire la vente, mais “les prix pratiqués sont très élevés”. Il
a invité, ainsi, les citoyens à se rapprocher des points de vente “afin de
bénéficier des prix et surtout des opérations vétérinaires effectuées sur les
bêtes avant leur mise en vente”. Sur un autre volet, il a révélé que le pays
compte un cheptel de 27 millions de têtes dont 23 millions d'ovins.
Aïd El-Adha : 456 points de vente de bétail à travers 33 wilayas à
compter du 1er septembre (APS)
Le ministre de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche,
Chelgham Abdesslam, a indiqué lundi à Alger que son département avait
aménagé 456 points de vente de bétail à travers 33 wilayas en prévision de
l'Aïd El-Adha.
Cette démarche vise à éviter aux éleveurs de bétail de recourir à des
intermédiaires pour vendre leurs moutons comme ce fut le cas lors des
précédentes années, a précisé M. Chelgham lors d'une réunion d'évaluation
du dispositif spécial Aïd El-Adha.
Les points de vente ouvriront à partir de jeudi au niveau des sièges des
établissements relevant du ministère de l'Agriculture dans les wilayas de
Blida, Boumerdes, Tipasa, Médéa, Bouira, Oran, Tiaret, Annaba,
15
Constantine, Bordj Bou Arréridj, Guelma, Sétif, Djelfa, Laghouat, Khenchla,
Biskra et El-Bayadh.
S'agissant de la capitale, quatorze (14) points de vente sont prévus dans
les communes de Rouiba, Dar El-Beida, les Eucalyptus, Birtouta, Zéralda,
Ain Benian, Bab Ezzouar, Staoueli, Gué de Constantine et Oued Alleug.
Le ministre a fait savoir que les deux derniers mois avaient été consacrés à
la préparation de cette opération en coordination avec la Fédération
nationale des éleveurs de bétail, l'Union nationale des paysans algériens et
le ministère du Commerce, par la mobilisation de tous les moyens
nécessaires, notamment les espaces de vente et la couverture vétérinaire
du bétail proposé à la vente, a-t-il précisé.
Cette opération entre dans le cadre des facilitations accordées aux éleveurs
de bétail pour leur permettre de vendre leurs produits directement sans
recourir aux intermédiaires et lutter ainsi contre la spéculation, a-t-il ajouté.
Le ministre a rappelé que quelque 4 millions d'ovins et environ 4500 bovins
sont sacrifiées chaque année à l'occasion de l'aid Al-Adha.
L'Algérie compte un cheptel de 27 millions de têtes dont 23 millions d'ovins.
De son côté, le directeur des services vétérinaires au ministère, Karim
Boughalem, a affirmé que tout le bétail transporté des régions steppiques
vers les wilayas du nord du pays est "contrôlé", ajoutant que sa direction a
mis en place des équipes mobiles de contrôle au niveau des points de vente
aussi bien légaux que parallèles, outre les vétérinaires mobilisés au niveau
des abattoirs communaux.
Par ailleurs, la fédération nationale des éleveurs de bétail a rassuré que le
marché sera approvisionné.
Le ministre a imputé la hausse des prix des viandes blanches à la forte
demande notamment durant le mois du ramadhan et la saison estivale ainsi
qu'à la baisse de production durant cette période.
Il a rassuré le consommateur que les prix allaient se stabiliser à partir du
mois d'octobre.
Concernant les maladies qui ont touché le secteur avicole dans certaines
wilayas, M. Chelgham a précisé que le taux de production affectée par ces
maladies est seulement de 1%, ajoutant que ces foyers avaient été
enregistrés dans les wilayas de Bouira, Batna et Biskra.
Pour ce qui est de l'importation des viandes rouges, le ministre a indiqué
que ce marché reste ouvert et que cette opération reste liée notamment
par le mois du ramadhan pour assurer la stabilité des prix des viandes
fraîches durant les périodes de pic.
16
Véhicules neufs commandés : Vingt requêtes en deux mois (El
Moudjahid)
D.R
Le ministère du Commerce a reçu en deux mois près d'une vingtaine de
requêtes de clients mécontents des prestations des concessionnaires
automobiles, a indiqué le directeur général du Contrôle économique et de
la répression des fraudes auprès du ministère Abderrahmane Benhazil.
"Nous avons reçu, durant les mois de juin et juillet derniers, 18 requêtes à
l'égard des concessionnaires qui n'auraient pas respecté leurs engagements
vis-à-vis de leurs clients", a déclaré à l'APS M. Benhazil rappelant qu'une
opération de vérification de ces pratiques est toujours en cours. Selon ce
responsable, citant un bilan provisoire de cette opération, les services du
ministère ont effectivement relevé des pratiques interdites par la
réglementation en vigueur. "Certains concessionnaires n'ont pas respecté
les termes de la commande", a-t-il dit. L'annulation des commandes des
véhicules constitue la principale cause de litige (9 requêtes), suivie du nonrespect des délais de livraison (5 requêtes). Les clients ont également
protesté contre le non-respect des prix de cession figurant sur les bons de
commande (3 requêtes) et contre la vente d'un véhicule ne répondant pas
aux attentes (1 requête). Neuf du total des 18 requêtes reçues par
l'administration centrale, a fait savoir M. Benhazil, ont donné lieu à une
décision favorable aux clients (où les concessionnaires se sont engagés à
respecter leurs engagements), alors que les neuf autres plaintes sont
toujours en cours de traitement. Le même responsable a rappelé, dans ce
contexte, qu'en cas de non-respect des termes de la commande, la loi en
vigueur prévoit que les deux parties (concessionnaire et client) peuvent
convenir d'une solution à l'amiable. En cas de refus du client de la solution
proposée, poursuit-il, le concessionnaire doit, sous huitaine, reverser au
client l'acompte ou le montant intégral versé avec une pénalité représentant
10% du prix du véhicule. "Si le concessionnaire refuse de se soumettre aux
disposition de la loi, cela est considéré comme une pratique contractuelle
abusive à l'encontre du consommateur", a précisé M. Benhazil. Ainsi, "les
contrevenants seront sévèrement sanctionnés suivant la réglementation en
vigueur qui prévoit le paiement d'une amende variant entre 50.000 et
500.000 DA et une poursuite judiciaire". Le ministère du Commerce avait
adressé en juin dernier une note à l'Association des concessionnaires
automobiles et leurs agents agréés d'Algérie (AC2A) après avoir reçu
plusieurs requêtes de clients par lesquelles ils dénoncent une augmentation
injustifiée des prix de vente des véhicules neufs commandés par rapport
aux prix figurant dans le contrat de commande. Cette note du ministère
avait relevé que "ces concessionnaires justifient l'augmentation des prix de
vente des véhicules neufs par la dépréciation du dinar en précisant que
cette hausse leur permettra d'éviter les ventes à perte" ce qui est
"contraire" aux dispositions de l'ordonnance relative à la concurrence de
2003. En conséquence, le ministère avait considéré que les arguments
présentés par ces concessionnaires sont "injustifiés". En effet, explique-t-il,
17
l'article 29 du décret exécutif relatif aux conditions d'exercice de l'activité
des concessionnaires de véhicule neufs stipule clairement que "le prix de
vente figurant sur le bon de commande du véhicule neuf doit être ferme,
non révisable et non actualisable à la hausse (...)". Aps
LES ARTICLES SCOLAIRES BOOSTENT L'INFORMEL : A la rescousse
des petites bourses (L’Expression)
Même si le nombre d'étals proposant ces articles a reculé, ces produits
restent dominants dans l'activité des vendeurs à la sauvette.
Rien ne leur échappe. Les revendeurs à la sauvette s'adaptent à toutes les
occasions. à l'approche de la rentrée scolaire, les articles scolaires refont
leur réaapparition aussi bien dans les marchés populaires que dans les
grandes surfaces où ils participent à l'achalandage commun au niveau de la
capitale, mais à des prix que les Algérois estiment, comme chaque année,
hors
de
portée.
A quelques jours du grand retour des écoliers à leurs bancs d'études, fixé
au 4 septembre, les ruelles de la place des Martyrs, au coeur de la capitale,
ont fait le plein de fournitures scolaires. Même si le nombre d'étals
proposant ces articles a reculé par rapport à l'année dernière, ces produits
restent dominants dans l'activité des vendeurs à la sauvette qui organisent
notamment leur commerce en fonction des grands évènements.
Leurs cris s'élèvent de même, qu'à Bab El Oued, rue Meissonier, ou rue
Belouizdad pour attirer le maximum de clients parmi les parents à la
recherche des bonnes affaires, c'est-à-dire des fournitures scolaires à des
coûts moindres que ceux affichés au niveau des librairies et des grandes
surfaces commerciales. Un parent d'élève approché à la place des Martyrs
confie qu'un cartable doté de toutes les fournitures nécessaires pour son fils
scolarisé au primaire lui était revenu entre 2500 et 3000 DA. Le prix du
même lot dépasse ce prix de près de 1500 DA dans les magasins spécialisés,
a-t-il dit. Les cartables, les sacs à dos, les crayons de couleur sont en effet
particulièrement touchés par la hausse des prix. Pour un cartable rempli de
fournitures scolaires nécessaires à un élève de première année primaire par
exemple, les prix varient entre 2500 DA et 3000 DA. Pour la qualité
moyenne, c'est entre 3500 DA à 4000 DA. Le prix du même cartable avec
des fournitures de bonne qualité s'élève à pas moins de 5000 DA. Une
ménagère n'a pas manqué d'afficher son étonnement après avoir constaté
que la flambée des prix avait atteint les étals de Bab el Oued connus pour
offrir des articles scolaires à des prix imbattables comparés aux marchés de
la capitale. Les trousses sont proposées à 100, 150, 200 et parfois même à
500 DA et les gommes varient entre 20 et 70 DA, sans omettre les crayons
18
de couleur, dont les prix oscillent entre 50 et 400 DA la boîte. «Ma fille
voulait une trousse à l'effigie de Masha, figurine de dessins animés, mais je
ne l'ai pas achetée car elle coûte 450 DA, tant pis pour ma fille», regrette
cette mère de famille. Les prix des tabliers et des cartables scolaires varient
selon la qualité des produits, ont expliqué des propriétaires de librairies de
l'avenue Hassiba Benbouali. Les tabliers peuvent atteindre, voire dépasser
les
1500
DA.
Le chef de service contrôle des marchés de la direction du commerce de la
wilaya d'Alger, Abdelwahab Harqas, a indiqué que le contrôle des marchés
de vente de fournitures scolaires a débuté depuis une semaine déjà et se
poursuivra jusqu'à la fin de la semaine prochaine, soit la veille de la rentrée
scolaire. Il a affirmé que les inspections aux frontières procédaient au
contrôle des produits importés, notamment ceux destinés à l'usage scolaire
et ceux, fabriqués en plastique, dont l'autorisation d'importation n'est
délivrée que sur présentation d'un dossier technique. Concernant la hausse
des prix des articles scolaires sur les marchés et magasins de la capitale, le
même responsable a soutenu qu'il n'était pas possible de contrôler le
phénomène. Les annonces de cours de soutien pour les élèves des trois
cycles d'enseignement sont affichées partout à Alger. Les pages des
réseaux sociaux sont investies par des campagnes de solidarité organisées
pour la collecte de fournitures et de cartables scolaires au profit des enfants
orphelins et démunis, à travers des publications invitant les internautes à
concourir à l'aboutissement de cette initiative qui semble trouver un bon
écho. Dans ce sens, l'Association «Kafel El Yatim» veille à travers sa page
Facebook à associer un maximum d'internautes à sa campagne de solidarité
avec
les
orphelins,
à
l'approche
de
la
rentrée
scolaire.
«Kafel el Yatim» aspire à collecter 2400 cartables scolaires au profit des
orphelins qu'elle a recensés, a indiqué le président de l'association, Hebaina
Mohamed, soulignant que le recours aux réseaux sociaux a permis de
vulgariser la campagne et de promouvoir l'action de terrain. L'Association a
atteint jusqu'à présent 60 à 70% de son objectif en termes de nombre de
cartables à distribuer, a déclaré le même responsable à l'APS. Plusieurs
autres associations caritatives activant à Alger, telles «Nass el Khir» et
«1,2,3 viva l'Algérie» ont choisi les réseaux sociaux pour la collecte de dons,
de fournitures et cartables scolaires. Par ailleurs, les annonceurs de cours
de soutien particuliers, enseignants, écoles et autres associations rivalisent
d'imagination pour attirer le maximum de candidats à ces prestations.
Coopération
1er Sommet d'Affaires à Istanbul : A la conquête des marchés
africains (El Moudjahid)
L'Algérie est le premier partenaire économique de la Turquie sur le
continent.
19
D.R
Organisé par l’association turco-africaine des affaires « TABA », le 1er
sommet d’affaires turco-africain se déroulera, du 30 septembre au 2
octobre 2016, à Istanbul. Un rendez-vous consacré à la promotion des
échanges commerciaux, entre la Turquie et le continent africain mais aussi,
à l’exploration de nouvelles opportunités de partenariat. Au regard de son
importance, l’évènement sera ouvert par le président turc, Recep Tayyip
Erdogan, en présence des présidents du Nigeria, de Zambie et du Cameroun
ainsi que la présidente du parlement ougandais. La Turquie, qui est déjà
fortement présente en Afrique, affiche ainsi l’ambition de consolider son
influence économique dans cette partie du monde qui enregistre une
concurrence farouche entre Chinois, Russes et tout récemment, Japonais.
Ce déploiement des Turcs a positivement impacté les échanges, sachant
qu’entre 2003 et 2014, le volume du commerce entre la Turquie et le
continent est passé de 5,3 milliards à 23,4 milliards de dollars, selon des
analyses internationales. Les investissements turcs ont suivi la cadence
avec près de 5 milliards de dollars investis, notamment en Ethiopie, en
Afrique du Sud, au Soudan et au Nigeria, indiquent ces études. Sur un autre
chapitre, les exportations vers le continent demeurent encore faiblement
représentées dans le volume global des ventes turques, soit un peu plus de
9 %, et demeurent essentiellement orientées vers les pays du Maghreb,
notamment l’Algérie. Selon les données du ministère turc des Affaires
étrangères, les relations turco-africaines trouvent leur ancrage dans le
cadre de la politique d'ouverture sur l'Afrique, entamée en 1998. Aussi, la
Turquie est déterminée à développer ses relations politiques, économiques,
commerciales et culturelles avec les pays africains. Dans cette optique, une
stratégie de développement des relations économiques, un volet qui
intéresse, en particulier, les Turcs a été mis en place, en 2003, par le soussecrétariat d’État au Commerce extérieur, relayée par « l'Année de
l'Afrique», déclarée en 2005, par le gouvernement turc. « Le sommet de la
coopération turco-africaine », qui a eu lieu du 18 au 21 août 2008, à
Istanbul avec la participation de 49 pays africains avait marqué le début «
d'un processus de coopération stable et durable ». « La Déclaration
d'Istanbul sur le partenariat turco-africain » et « Le cadre de coopération
pour le partenariat turco-africain », adoptés lors de ce sommet auront
permis la mise en place d’un mécanisme de suivi de cette coopération. Dans
cette perspective d’ouverture sur l’Afrique, la Turquie s’est également
tournée vers les pays de la Méditerranée, dont l’Algérie, considérée comme
20
étant une porte d’accès sur le continent. Les relations entre les deux pays,
profondément ancrées dans l’histoire, seront renforcées, à la faveur de la
signature, en 2006, d’un accord d’amitié et de coopération orienté vers
l’objectif
d’un
partenariat
stratégique.
Aussi, les relations économiques bilatérales connaissent une dynamique
croissante. Le volume des échanges commerciaux entre l'Algérie et la
Turquie a atteint 4,107 milliards de dollars, en 2015, selon les statistiques
douanières, plaçant notre pays, premier partenaire économique de la
Turquie
sur
le
continent
africain.
A rappeler qu’un protocole additionnel à l'accord algéro-turc de coopération
économique, scientifique et technique du 20 octobre 1983, portant statut
de la représentation de l'Agence turque de coopération et de coordination
en Algérie (TIKA), a été signé en août 2015, à Alger. Le protocole en
question prévoit "la mise en place d'un comité de pilotage mixte pour
chaque projet de coopération avec des étapes précises pour le montage et
la mise en œuvre des projets de coopération bilatéraux" devait préciser
notre
ministère
des
Affaires
étrangères.
Veille
Des poursuites judiciaires prévues contre les assurés fraudeurs
(ministre)
Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité Sociale, Mohamed El
Ghazi, a révélé, lundi à partir de Tipasa, le recensement d’un taux de prés
de 0,7 % d’assurés ayant bénéficié de "certificats médicaux de
complaisance", ayant bénéficié d’indemnités auprès de la Caisse nationale
d'assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS), qui feront l’objet de
poursuites judiciaires.
"Des enquêtes ont révélé qu’un taux de près de 0,7% des certificats
médicaux présentés par les assuréss sont "de complaisance", et que leurs
porteurs ont bénéficié d’indemnités auprès de la CNAS, sans y ouvrir droit"
a souligné le ministre dans une déclaration à la presse, en marge d’une
visite de travail à Tipasa.
Qualifiant ce chiffre d’"important", il a de ce fait appelé à l’" intensification
du contrôle particulièrement concernant les maladies nerveuses et
psychiques".
21
"Des poursuites judiciaires seront engagées tant contre les assurés
fraudeurs, que les médecins complaisants, qui ont accordé des congés de
maladies sans considération aucune pour la déontologie professionnelle et
médicale", a encore ajouté M. El Ghazi.
Interrogé par l’APS sur la retraite anticipée, le ministre du travail a indiqué
que l’actuelle loi est toujours en vigueur, jusqu’à l’entrée en application de
l’avant projet fixant l’âge minimum de départ à la retraite à 60 ans pour les
hommes, et à 55 ans pour les femmes, en janvier 2017, suite à son
approbation par le Conseil des ministres, en juillet dernier, sous la
présidence du président de la République Abdelaziz Bouteflika.
Rappelant que les travailleurs concernés par les retraites anticipées et
proportionnelle ont jusqu'à la fin de l’année pour déposer leurs dossiers, il
a souligné que ses services "travaillent en collaboration avec les partenaires
sociaux en vue de la mise au point d’une liste des métiers et professions
pénibles, puis la promulgation d’un décret exécutif fixant cette liste, avant
sa présentation devant le Parlement pour examen et approbation".
A noter qu’une commission a été mise sur pied pour élaborer ce projet de
loi, par souci d'équité entre les métiers et professions, et de préservation
des capacités de la Caisse nationale des retraites (CNR).
Cette dernière (CNR) a assuré n’avoir reçu aucune instruction pour le gel
de la réception des dossiers de demandes de retraite proportionnelle, ou
sans condition d’âge.
L’avant projet de loi en question stipule que "le bénéfice de la pension de
retraite ne peut être accordé avant l’âge de 60 ans pour les hommes et 55
ans pour les femmes, avec une durée de travail effective de pas moins de
15 ans".
Un autre alinéa prévoit la possibilité, pour certains, de travailler cinq (5)
ans supplémentaires, avec l’accord de l’employeur, avec ouverture du droit
à une retraite avant 60 ans, pour les emplois dits pénibles (qui seront fixés
par la loi).
Parallèlement une possibilité est offerte pour les employés occupant des
emplois nécessitant de hautes qualifications de travailler au delà de 60 ans.
Durant sa visite à Tipasa, M.El Ghazi a procédé à l’inauguration d’une
annexe de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) à
Koléa.
Il a, en outre, effectuée une visite au niveau de la clinique de chirurgie
cardiaque infantile de Bou Ismail, considérée comme unique à l’échelle
nationale.
Sur place, le ministre a appelé à la réduction de la durée des rendez- vous
fixés pour les opérations.
Une agence d’assurance et un centre relevant de la CNAS et de la CNR ont
été, aussi, visités par la délégation ministérielle à Bou Ismail, avant
l’inauguration d’une agence CNAS pour les non-salariés à Hadjout, et la
pose de la première pierre pour la réalisation d’une structure similaire à
Tipasa.
22
Grève à «Aigle Azur» : Perturbations sur les vols entre Paris et
Alger (Le quotidien d’Oran)
La compagnie «Aigle Azur», dont les pilotes de ligne sont en grève, depuis
le 27 août dernier et jusqu'au 3 septembre, prévoit quelques légères
modifications d'horaires de ses vols pour les journées d'aujourd'hui, mardi
et
demain,
mercredi.
Pour la journée d'aujourd'hui, les vols entre Paris-Orly Sud et Alger sont
touchés. Le ZI224 qui devait relier Alger à Paris, avec départ à 15h45
(arrivée 18h55) est remplacé par le vol ZI258, avec décollage à 19h05
(arrivée à 22h15). Et le ZI257 entre Orly et Alger, qui devait décoller à
17h05 (arrivée à 18h10), partira à 16h05 (arrivée à 17h10). Ces deux vols
sont opérés par HiFly. La suite du programme sera mise en ligne,
progressivement,
précise
‘ Aigle
Azur'.
Hier lundi, aucun vol n'a été affecté, le Syndicat national des pilotes de ligne
(SNPL), section «Aigle Azur», ayant «suspendu la grève, dans l'espoir de
relancer les discussions avec la direction». Le préavis reste, toutefois, en
vigueur
jusqu'au
3
septembre.
Pour la direction de la compagnie, les discussions avec le SNPL se
poursuivent et ont, d'ores et déjà, permis des avancées sur deux points
relatifs à l'organisation du travail, notamment, des aménagements de
planning, déjà accordés par la Direction et actés par le SNPL.
«La mise en œuvre du préavis de grève sur les journées du 1er et 2
septembre ne constitue donc pas un signe d'échec des négociations mais,
davantage, un moyen de pression pour peser sur les points restants soumis
à discussion», indique encore, la compagnie dans un communiqué. L'impact
salarial direct de ces derniers ne permettant pas à la Direction d'y donner
suite, en l'état, celle-ci a fait des contre-propositions concrètes au SNPL
pour
sortir
de
ce
conflit»,
souligne
le
document.
La compagnie «Aigle Azur» informe ses passagers qu'elle avait déjà mis en
place des solutions préventives et qu'elle continue à travailler, activement,
afin de maintenir l'intégralité de ses vols et transporter l'ensemble de ses
passagers, pendant ces deux jours de grève. Les modifications éventuelles
relatives au programme de vols des 1er et 2 septembre seront
communiquées sur son site Internet, dans la journée de demain, 30 août.
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