Mardi 30 aout 2016 - Forum des Chefs d`Entreprises
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Mardi 30 aout 2016 - Forum des Chefs d`Entreprises
Mardi 30 aout 2016 Mobile: 0770 88 90 80 Lotissement Sylvain Fouratier N°08 El Mouradia, Alger Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48 67 56 [email protected] www.fce.dz. SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3 Routes : les projets ayant une importance économique seront réalisés dans les délais (APS)........................................................................................................................... 3 Baisse notable de la production céréalière en raison d'une faible pluviométrie (APS) ..................................................................................................................................... 4 Laïd Benamor. Président du Conseil interprofessionnel des céréales : «Les agriculteurs ont besoin de visibilité pour investir» (El Watan) .................................. 5 Céréales : Les prix baissent en Europe (APS) ............................................................ 6 Dévaluation du dinar : Vers une augmentation des prix des médicaments ? (Le quotidien d’Oran) ........................................................................................................ 7 Traitement des conteneurs : Mis en service de deux nouveaux scanners en septembre (Algérie Eco) ............................................................................................................... 8 Protection des barrages et traitement des eaux : Une facture salée (Le quotidien d’Oran) ........................................................................................................................ 9 LOI DE FINANCES, RETRAITE ANTICIPÉE, LOI SUR LES PARTIS... ATTENDUES AU PARLEMENT : Les batailles de septembre (L’Expression)..... 10 Pétrole : le scepticisme sur un éventuel gel de la production et un dollar fort pèsent sur les cours (Maghreb Emergent) ............................................................................ 12 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 13 LA RENTRÉE SCOLAIRE ARRIVE : Les assurances proposent peu de prestations aux enfants (L’Expression) ....................................................................................... 13 MOUTON DE L’AÏD : Chelghoum table sur un prix variant entre 20 000 et 45 000 DA (Liberté).............................................................................................................. 14 Aïd El-Adha : 456 points de vente de bétail à travers 33 wilayas à compter du 1er septembre (APS) ....................................................................................................... 15 Véhicules neufs commandés : Vingt requêtes en deux mois (El Moudjahid) .......... 17 LES ARTICLES SCOLAIRES BOOSTENT L'INFORMEL : A la rescousse des petites bourses (L’Expression) .................................................................................. 18 Coopération ......................................................................................................................................................... 19 1er Sommet d'Affaires à Istanbul : A la conquête des marchés africains (El Moudjahid) ................................................................................................................ 19 Veille ..................................................................................................................................................................... 21 Des poursuites judiciaires prévues contre les assurés fraudeurs (ministre) .............. 21 Grève à «Aigle Azur» : Perturbations sur les vols entre Paris et Alger (Le quotidien d’Oran) ...................................................................................................................... 23 2 A la une Routes : les projets ayant une importance économique seront réalisés dans les délais (APS) Le ministre des Travaux publics et des transports Boudjemma Talai s'est dit lundi satisfait du respect des délais de réalisation des projets routiers, ajoutant que les projets "ayant une importance économique seront réalisés à temps". "Globalement, tous les projets programmés sont réalisés dans leurs délais", a déclaré le ministre lors d'une visite de travail et d'inspection dans la wilaya d'Alger, soulignant néanmoins que les problèmes d'ordre organisationnel entravant les projets doivent être résolus à temps. "Ces problèmes doivent être discutés durant la phase de l'étude, avant le lancement même des travaux", a-t-il précisé ajoutant que les projets ayant une importance économique seront réalisés à temps, et la priorité sera accordée aux projets contribuant à la sécurité routière. Evoquant les contraintes qui entravent l'avancement de certains projets routiers dans la capitale celui de l'expropriation, il a affirmé que cette question est prise en charge dans le cadre de la loi. Sans donner le montant de l'opération des indemnisations liée à l'expropriation, M. Talai a indiqué que les indemnisations seront estimées selon les évaluations du Domaine et en cas de contestation, il y a le recours à la justice. "En termes de réalisation des infrastructures de base, l'Algérie est parmi les meilleurs pays en Afrique. On a fait ce qu'il faut en matière de gestion d'autoroutes, des voies routières, ferroviaires et les infrastructures portuaires. On a une bonne gestion en Algérie", s'est réjouit le ministre. Au cours de sa visite d'inspection, le ministre s'est enquit de l'avancement de certains projets relevant de son secteur. Il s'agit de la réalisation de la liaison reliant Zéralda rocade Sud à Tassala El Mardja (RN01) par Hamici. Ce projet (19 Km) connait un avancement à 44%. Il reliera trois wilayas: Alger, Tipaza et Blida. Les travaux ont connu un retard suite aux contraintes liées à l'expropriation,, mais il sera livré fin 2017 , selon les responsables. Le ministre a visité également la pénétrante Oued Ouchaih-Benghazi où les travaux ont enregistré un taux d'avancement estimé à 52%. Ce projet s'inscrit dans le cadre du développement du réseau routier de la capitale afin d'alléger le trafic au niveau des axes autoroutiers comme la rocade sud, les pénétrantes des Annassers ainsi que sur Bir Mourad Rais et de 3 l'Aéroport. Ce projet est doté d'une enveloppe financière estimée à 9,8 milliards de dinars, a-t-on indiqué. Selon des responsables, la complexité des travaux ont aussi entravé l'avancement du projet qui s'intègre avec ceux entrepris dans le cadre de l'aménagement de Oued El Harrach, selon des explications de la Direction des Travaux publics (DTP) qui précise que la livraison finale est attendue avant fin 2017. Quant aux projets de réalisation des accès à la grande Mosquée d'Alger, les travaux sont réalisés à 25% pour 4,12 milliards de dinars. Plusieurs ouvrages d'art et nouveaux axes routiers sont projetés à proximité de cette mosquée afin de satisfaire les besoins en matière de mobilité. Le ministre a inspecté aussi le projet d'aménagement de la baie d'Alger au site Sablettes où les travaux ont enregistré un taux d'avancement de 50%. Baisse notable de la production céréalière en raison d'une faible pluviométrie (APS) La production nationale des céréales a connu une baisse notable en raison d'une faible pluviométrie, estimée à 33 millions de qx pour la saison 20152016 contre 40 millions de qx l'an dernier, selon un premier bilan annoncé lundi par le ministère de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche. Le ministre de l'Agriculture Abdeslam Chelghoum a indiqué que la baisse de la production céréalière (blé tendre et dur et orge) estimée à 11 % est due à "une série de facteurs dont la sécheresse qui a frappé certaines régions céréalières notamment Tiaret, Sidi Belabbes, Ain Temouchent à l'ouest et Tebessa à l'est. M. Chelghoum qui intervenait lors d'une réunion d'évaluation du programme de l'Aid El Adha a indiqué que la wilaya de Tiaret une des plus importantes wilayas céréalières a été très touchée par le givre. Selon le ministre, ces facteurs climatiques ont entraîné une baisse de 40 % de la production céréalière à l'ouest du pays. C'est pour la troisième fois consécutive que la production céréalière est affectée par la sécheresse en raison d'une faible pluviométrie. La production céréalière a régressé depuis le niveau record atteint lors de la saison agricole 2008-2009 avec 61,2 millions de quintaux pour atteindre 45 millions de quintaux en 2010, 45,42 en 2011 avant d'enregistrer une hausse de 51,2 millions de quintaux en 2012 et une baisse de 49,1 millions de quintaux en 2013. Elle connaîtra une nouvelle baisse en 2014 avec 35 millions de quintaux. 4 Après la sécheresse enregistrée au début de l'hiver dernier, les quantités de pluies tombées en février dernier ont permis de sauver la saison céréalière notamment après la deuxième campagne de semailles en janvier. Le retour des précipitations durant les mois de février et mars a permis d'enregistrer une récolte céréalière de qualité contrairement à la campagne précédente marquée par une faible pluviométrie qui a affecté également la qualité des céréales et par conséquent le rendement de la moisson. Le directeur général de l'Institut technique des grandes cultures, Omar Zaghouane avait affirmé que près d'un (1) million d'hectares semés en céréales pour la campagne 2016 ont été perdus suite au déficit hydrique enregistré durant l'hiver dernier. "Ce stress hydrique a fait que plus d'un tiers de la superficie ensemencée se trouve sinistré et perdu. Donc la production qui sera récoltée représente les deux tiers de la superficie semée laquelle est estimée à 3,3 millions hectares", avait avancé le même responsable. En outre, des gelées (en dessous de 0°) observées début mai à Tiaret, Tissemsilt et Chlef ont accru les superficies sinistrées puisque "les plantes ont été complètement éclatées". Par ailleurs, la campagne 2016 s'est caractérisée par une hausse à 2,4 millions de quintaux (contre 2,1 millions de quintaux en 2015) des quantités de semences certifiées qui ont été distribuées aux agriculteurs, ayant permis de contrebalancer relativement l'impact du stress hydrique. Pays aride et semi-aride, l'Algérie devient de plus en plus sensible au stress hydrique : En moyenne, seulement trois saisons céréalières sur dix sont bonnes, selon les spécialisés en agronomie. La facture d'importation des céréales en 2015 a atteint 3,43 milliards de dollars contre 3,54 milliards de dollars en 2014 avec des quantités importées d'une valeur de 13,67 millions de tonnes contre 12,3 millions de tonnes en 2014. Laïd Benamor. Président du Conseil interprofessionnel des céréales : «Les agriculteurs ont besoin de visibilité pour investir» (El Watan) - Quel commentaire faites-vous sur la production céréalière jugée mauvaise cette année ? Ce sont les facteurs climatiques qui sont à l’origine de ce mauvais résultat et ce n’est pas propre à l’Algérie. La France, par exemple, connaît également une très mauvaise année, la pire depuis trente ans, et des pays en Amérique du Nord ont aussi enregistré un niveau de pluviosité pas très favorable à la production. Nous espérons faire mieux l’année prochaine. 5 - Est-il normal d’imputer les mauvais résultats aux seuls problèmes climatiques ? Globalement, la production agricole est liée essentiellement aux conditions météorologiques. On ne peut pas dissocier l’agriculture du climat. Reste que les bons et les mauvais rendements sont liés aussi à la maîtrise des nouvelles techniques ou à la qualité des semences. Il y a quelques cultures comme la tomate qui ont enregistré de bons résultats, même si les besoins en pluviosité ne sont pas les mêmes que pour les céréales. Au Conseil interprofessionnel des céréales, nous œuvrons à maîtriser au mieux ces difficultés climatiques. - Justement, on parle chaque année de l’irrigation d’appoint comme la solution à ces difficultés climatiques. Où en est-on aujourd’hui ? Le problème qui se pose pour l’irrigation d’appoint, c’est que les céréaliculteurs ne peuvent pas investir pour cette technique tant que la question du foncier n’est pas réglée. L’Etat a mis en place un système d’encouragement et de soutien à l’irrigation d’appoint qui n’existe nulle part ailleurs dans le monde, sauf qu’il reste toujours coûteux pour quelqu’un qui va investir sur une terre dont il n’est pas propriétaire. Pour amortir un investissement, il faut au minimum dix années. L’Etat a mis des mécanismes extraordinaires, mais le foncier agricole doit être libéré. L’agriculteur, qui n’est autre qu’un opérateur économique, a besoin de visibilité en matière d’investissement. - Les pouvoirs publics se sont fixé l’objectif d’atteindre l’autosuffisance en blé dur à l’horizon 2019. Pensez-vous qu’avec des résultats pareils, cet objectif sera réalisé ? Il faut savoir que l’agriculture en Algérie est à 90% au privé. Les pouvoirs publics ont mis en place des mécanismes d’encouragement qui n’existent nulle part ailleurs. En France, les prix des engrais sont soumis à la Bourse et l’agriculteur vend sa récolte au prix du marché. L’agriculteur algérien, par contre, a toutes les garanties, sauf celles du climat. Il peut même bénéficier de crédits à 0% d’intérêt. Le seul problème qui empêche que nos agriculteurs rentabilisent ce soutien et réalisent de bonnes récoltes réside dans le foncier. Si ce problème est réglé, on aura une meilleure visibilité qui incitera les agriculteurs à investir. Il y a des céréaliculteurs qui produisent 17 quintaux à l’hectare, et d’autres 70. La différence est que ceux qui réalisent de bons rendements travaillent de manière scientifique et respectent l’itinéraire technique. Ceux qui sèment et attendent la pluie n’ont pas les moyens nécessaires ou ne veulent pas investir. Céréales : Les prix baissent en Europe (APS) Les cours européens des céréales étaient en nette baisse hier en milieu de journée, sur fond de remontée de l'euro et d'inquiétudes liées à l'Egypte, premier importateur mondial de blé, qui vient de nouveau de durcir ses critères d'importation. 6 Un euro renforcé face au dollar rend les céréales européennes moins compétitives sur le marché mondial, donc moins demandées, d'où le recul des prix. L'Egypte, marché crucial pour les pays exportateurs de blé, a décidé pendant le week-end de durcir de nouveau ses critères sanitaires d'achat de blé, en imposant un taux d'ergot — une maladie du blé — de 0% pour les chargements qui lui parviennent. Début 2016, une décision similaire avait déjà semé le trouble sur le marché, plusieurs cargos étrangers, dont un français, ayant été refusés pour dépassement du taux autorisé. "Dans ce contexte, les chargeurs devraient se montrer très prudents", estime le cabinet d'analyses Agritel. La perspective de moindres débouchés vers l'Egypte peut expliquer la baisse des cours, car les opérateurs anticipent une offre de blé plus importante. Sur Euronext en fin de matinée, la tonne de blé perdait trois euros sur l'échéance de septembre à 155,50 euros et 1,75 euro sur celle de décembre à 162,25 euros. 9.000 lots environ avaient été échangés. Le maïs perdait 1,50 euro sur l'échéance de novembre à 162,75 euros et la même somme sur celle de janvier à 164 euros. Quelque 230 lots avaient changé de main. Dévaluation du dinar : Vers une augmentation des prix des médicaments ? (Le quotidien d’Oran) Si le marché du médicament connaît, ces derniers mois, une stabilité sur le plan de la disponibilité des produits, à des exceptions près, il fait face, actuellement, au problème de l'autosuffisance et d'une probable augmentation des prix. Selon les chiffres officiels de 2015, la production nationale représente 45%, en valeur sur le marché local et 55% en volume. Des taux, selon le président du Syndicat national des pharmaciens d'officines (SNAPO), M. Belambri, qui demandent encore des efforts, en comparaison avec les pays voisins et du Moyen-Orient comme le Maroc, la Tunisie et la Jordanie qui assurent entre 70 et 80% d'autosuffisance en matière de médicament. L'Algérie n'en n'est pas encore à ce stade mais a mis sur rail beaucoup de projets d'investissement dans le secteur pour, nous confie le représentant du SNAPO, encourager la production du médicament. 120 projets, dans ce sens, devraient voir le jour dans quelques années pour renforcer la production locale, assurée jusque-là par les 78 unités de production seulement. Mais pour concrétiser tous ces projets et conforter cette politique d'investissement dans la production du médicament, il est, tout à fait, normal que les producteurs demandent une aide pour rester dans les coûts de production, estime notre interlocuteur étant donné que «tous les produits de consommation ont augmenté, sans oublier la dévaluation du 7 dinar et la production du médicament qui reste liée au salaire, au transport, au marché international et à la matière première ». Des paramètres qui rentrent en jeu dans le marché du médicament et qui ne laissent pas le choix entre le maintien des prix, l'augmentation ou même la baisse si de l'autre côté, on parle d'encourager la production nationale. Pour rappel, le président de l'UNOP, M. Abdelouahab Kerrar, avait tiré la sonnette d'alarme, sur l'urgence de la révision des prix des médicaments, en déclarant, «avec l'inflation qui a touché les coûts salariaux et les coûts des intrants, et avec les retombées négatives des fluctuations du taux de change du dinar, ce gel de nos prix équivaut à une mise à mort programmée de la production nationale». Pour le président du SNAPO, «il est important de préserver cette industrie pharmaceutique et il est, tout à fait, normal que les producteurs veulent que les prix soient revus à la hausse. Sur la disponibilité des médicaments, M. Belambri rassure que la situation s'est beaucoup améliorée depuis que le dossier est géré par la commission composée des représentants du ministère de la Santé, des importateurs et des producteurs. «Lorsqu'il y a des perturbations dans le marché du médicament, elles ne durent que quelques semaines maintenant pour des raisons liées à des ruptures à cause de problèmes sur le marché international», a expliqué M. Belambri. Traitement des conteneurs : Mis en service de deux nouveaux scanners en septembre (Algérie Eco) L’entreprise portuaire d’Alger (EPAL) annonce l’acquisition de deux scanners de dernière génération et sont actuellement visibles au port d’Alger. Selon la Direction Générale du port, la mise en service de ces équipements est attendue pour le mois de septembre 2016. «Pour le moment, le personnel de la douane dégagé pour la gestion de cet équipement est au stade de formation et de perfectionnement », lit-on sur le site de l’EPAL. La même source affirme que « dès l’entrée en service de ces outils de contrôle dont le traitement accéléré des conteneurs est l’objectif visé , le temps de gestion des marchandises déchargées sur les quais sera extrêmement réduit. Cet investissement en équipement moderne répond en fait au souci de l’EPAL de s’élever et de demeurer au standard mondial de gestion technologique des ports ». Aussi, dans le cadre du renforcement des équipements logistiques du port d’Alger, il y a eu acquisition le 18 aout 2016 d’une grue télescopique de 220T. Notons également que le mois d’aout a été riche en événement pour l’EPAL où une délégation de la firme japonaise TOYOTA a visité le port d’Alger le 2 août 2016 en vue de prospecter les opportunités d’investissement. 8 « Cette visite s’inscrit dans le cadre de la réalisation de projets de l’industrie automobile (montage de véhicules) que Toyota vise à concrétiser pour renforcer sa place dans le marché algérien conformément à la règlementation en vigueur », lit-on sur le site de l’EPAL qui ajoute que « les membres de la délégation ont été reçus par le PDG de l’EPAL, Monsieur Abdelaziz GUERRAH, qui a fait une présentation des principales évolutions du port d’Alger à travers l’histoire. A partir de la maquette et d’un film documentaire, des explications précises ont été apportées notamment celles relatives à l’activité et aux moyens dont dispose le port d’Alger, classé 1er port commercial d’Algérie ». Protection des barrages et traitement des eaux : Une facture salée (Le quotidien d’Oran) La mise en place d'un système de protection du barrage Béni Haroun (Mila), le plus important du pays, et le traitement de l'eau, en son amont, a coûté à l'Etat la bagatelle de 11 milliards de dinars. Pour faire face aux déséquilibres hydriques et aux cycles de sécheresse qui frappent l'Algérie, l'Etat n'a d'autres choix que de mobiliser les eaux superficielles à travers la réalisation notamment de barrages hydrauliques. L'Algérie recèle, à ce jour, 94 barrages répartis sur les 48 wilayas, en attendant la réalisation d'une dizaine d'autres, d'ici 2019. Les objectifs tracés par l'Etat, en matière de la mobilisation de ressources hydriques, sont atteints. L'ensemble des barrages réalisés et mis en service ont une capacité de stockage de 7 milliards m³ d'eau. Avec une telle quantité d'eau, l'Algérie se trouve à l'abri du stress hydrique pendant 2 ans sans pluie, estiment les responsables du ministère des Ressources en eau et de l'Environnement (MREE). Néanmoins, l'eau emmagasinée dans des barrages nécessite un processus de traitement avant qu'elle soit versée dans les réseaux d'alimentation en eau potable (AEP) ou bien au système d'irrigation agricole. Une telle opération nécessite d'importants financements. A titre illustratif, la protection du lac du barrage de Béni Haroun consiste en la dépollution des effluents issus des 8 communes de Mila, située, en amont, du barrage de Béni Haroun, qui a coûté à l'Etat la bagatelle de 11 milliards de dinars. Le même système de protection est conçu pour l'ensemble des barrages au niveau national, afin de les protéger contre certains phénomènes naturels. Il s'agit, selon un document du département de Abdelkader Ouali, de lutter contre l'envasement du barrage issu, en partie, des eaux usées brutes, contre l'augmentation du taux d'oxygène qui évitera ainsi la fermentation des eaux du lac, lit-on, dans le document du MREE. Ce système de protection des barrages permet également, de lutter contre l'apport de matière azotée qui peut compromettre la vie piscicole du lac, la lutte contre l'apport de substances phosphorées, à l'origine de l'eutrophisation du lac entraînant une profusion d'algues et l'éradication des nuisances et des risques épidémiologiques actuels, ajoute la même source. Pour le barrage de Béni Haroun, le schéma 9 directeur d'assainissement a abouti à la mise en œuvre d'un programme qui consiste en la réalisation de 5 stations d'épuration et de 45 km de collecteurs qui acheminent les effluents vers les 5 stations. La capacité totale qui sera installée, une fois le système réalisé dans sa globalité, soit à la fin de l'année 2017, avoisinera les 300 000 équivalents habitants contre un débit total journalier des eaux à épurer équivalent à 40 200 m³/j. La mise en place du même système pour la protection des barrages et le traitement de leurs eaux en amont de l'infrastructure, coûtera cher à l'Etat, a expliqué une source du ministère des Ressources en eau. Et de telles dépenses sont obligatoires, car la durée de vie d'un barrage est tributaire de la mise en place d'un système pour sa protection, a ajouté la même source, expliquant qu'on ne peut pas «lésiner» sur les moyens pour ne pas fragiliser une infrastructure qui a coûté des centaines de milliards de dinars à l'Etat. Transfert des eaux de Chott El Gharbi vers Tlemcen, Naâma et Sidi Bel-Abbès Par ailleurs, la même source a fait savoir que le transfert des eaux de Chott El Gharbi, vers les wilayas de Tlemcen, Naâma et Sidi Bel-Abbès, pour une enveloppe financière de 40 milliards de DA, est conçu pour subvenir, prioritairement, aux besoins en eau potable de la population jusqu'à l'horizon 2030. L'objectif consiste à mobiliser et à transférer un volume de 40 millions de m³/an, pour l'alimentation en eau potable (13,75 millions de m³/an) et le développement socio-économique de la région (26,25 millions de m³). La réalisation d'un tel programme permettra l'approvisionnement en eau potable d'une population de l'ordre de 165.000 habitants, à travers 18 communes, lit-on encore, dans le document du MREE. A la mise en service de la totalité du système, la situation en matière d'alimentation en eau potable, de ces localités, qui est aujourd'hui de 1j/2 à 1j/3 durant 3 à 6 heures, connaîtra une amélioration très significative, a indiqué la même source. LOI DE FINANCES, RETRAITE ANTICIPÉE, LOI SUR LES PARTIS... ATTENDUES AU PARLEMENT : Les batailles de septembre (L’Expression) Plusieurs projets importants seront soumis prochainement à l'examen, entre autres la loi de finances 2017, le projet d'amendement de la loi relative à la retraite anticipée. Les députés reprendront bientôt le chemin de l'hémicycle. Après plus d'un mois de congé, les élus du peuple seront convoqués le même jour que les écoliers à la cérémonie d'ouverture de la session parlementaire. Cette session qui s'étalera sur 10 mois marque l'application des dispositions 10 de la nouvelle Constitution. Vu qu'elle intervient à sept mois des élections législatives d'avril 2017, cette session promet d'être houleuse. Plusieurs projets importants seront soumis prochainement à l'examen, entre autres la loi de finances 2017, le projet d'amendement de la loi relative à la retraite anticipée. Ces deux projets qui font l'objet de polémique, risquent de chauffer les esprits au sein de l'hémicycle. Les partis mettent déjà en garde le gouvernement contre d'éventuelles mesures qui risquent d'embraser le front social dès la rentrée. D'ailleurs, le Parti des travailleurs s'est manifesté d'avance en appelant le gouvernement à épargner le citoyen de nouvelles augmentations qui vont mettre les ménages à rude épreuve. Les dernières augmentations apportées par la loi de finances 2016ss ont sérieusement fragilisé le pouvoir d'achat. Pour éviter une abstention forte lors des prochaines élections, les députés vont défendre bec et ongles le citoyen en rejetant toute augmentation dans la loi de finances 2017. Le projet amendant la retraite anticipée promet également un véritable casse-tête chinois. Les élus du peuple seront interpellés par les syndicats et les organisations de la société civile pour s'opposer à la décision du gouvernement. Depuis l'annonce de la suppression de la retraite anticipée, le front social est en ébullition constante. 16 syndicats autonomes menacent de paralyser tous les secteurs d'activités début septembre si le gouvernement ne renonce pas à sa décision. Ce qui démontre que les députés seront mis dans l'embarras. Face à une majorité qui cautionne à tout prix la démarche du gouvernement, les députés n'auront pas le pouvoir de dissuasion. A l'instar des deux projets, d'autres textes qui seront la source de confrontation, seront également au menu de cette session. L'adaptation de l'arsenal juridique à la nouvelle Constitution fera l'objet de tout un chantier qui sera amorcé en septembre. Les députés auront donc pour mission d'examiner des projets de lois qui concernent les partis politiques, en premier lieu et les associations. Ces projets vont constituer sans doute un terrain de confrontation entre les partis de la coalition et ceux de l'opposition. Après l'adoption en urgence des projets de lois portant sur le Code électoral, la commission de surveillance des élections et le règlement régissant les relations entre le Parlement et le gouvernement sans le moindre amendement durant la session précédente, l'opposition promet de faire une démonstration de force pour défendre ses revendications. Irritée par l'attitude du pouvoir qui n'a pas tenu ses engagements, en lui assurant plus d'ouverture démocratique, l'opposition va certainement faire son possible pour arracher plus de droits dans le projet de loi régissant les partis. Ce sera donc de bonne guerre entre les partis siégeant au sein de l'APN. Malgré l'adoption du Code électoral et la loi sur la commission indépendante de surveillance des élections, l'opposition ne décolère pas. Celle-ci considère que l'adoption de ces projets de lois dans leur mouture initiale est un coup dur pour elle. Plusieurs partis politiques appellent à la suppression du nouveau Code électoral. Ils ont même adressé des correspondances au ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales pour l'interpeller sur cette question. La nouvelle loi électorale risque, faut-il le souligner, de condamner la majorité des partis politiques, puisqu'elle exigera désormais d'eux qu'ils puissent justifier d'un 11 score minimal de 4% de voix, lors des élections législatives et locales pour pouvoir se présenter à de nouvelles élections. Ce qui est qualifié par l'opposition de dispositions «suicidaires». Avec le maintien des articles 73 et 94 du Code électoral, l'opposition estime que seuls les partis du pouvoir, tels que le Rassemblement national démocratique (RND) et le FLN, pourront rester sur la scène politique. Les autres risquent de disparaître avec l'impossibilité d'atteindre le quorum de 4%. Par ailleurs et en prévision des législatives, les députés seront également sur un autre front, à savoir mener leur propre campagne sur le terrain pour assurer un autre mandat. Pétrole : le scepticisme sur un éventuel gel de la production et un dollar fort pèsent sur les cours (Maghreb Emergent) Les prix du pétrole enregistraient un recul ce lundi, dans un contexte marqué par les doutes sur un accord entre les pays producteurs sur un éventuel gel de la production et par un cours fort du dollar qui continue de profiter des déclarations en fin de semaine écoulée de responsables de la Réserve fédérale américaine (Fed). L’Arabie Saoudite a déclaré ne pas considérer nécessaire une nouvelle intervention sur le marché dans le but de retrouver un équilibre entre l’offre et la demande, alors que les pays membres de l’Opep devraient tenir en septembre prochain une réunion informelle en Algérie pour tenter de conclure un accord visant à freiner la chute des prix de l’or noir. En outre, l’Irak a augmenté sa production et l’Iran a fait savoir qu’il avait bien l’intention de récupérer ses parts de marché après la levée des sanctions. Autre facteur contribuant à plomber le marché pétrolier : le décompte du groupe Baker Hugues, publié vendredi, n’a révélé aucun changement concernant le nombre de plateformes de forage en activité aux Etats-Unis. Le dollar pèse plus que tout le reste sur les cours selon les analystes Par ailleurs, le dollar continue de progresser après les déclarations faites vendredi par des responsables de la Fed et qui ont relancé les spéculations sur une hausse des taux d'intérêts. Or, un dollar fort a généralement un impact négatif sur la demande en pétrole. Vers 13H30 GMT, le cours du baril "light sweet crude", référence américaine du brut, pour livraison en octobre baissait de 87 cents à 46,77 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). «Plus que tout le reste, c'est le dollar» qui pèse sur les cours, a estimé Phil Flynn de Price Futures. 12 «Un dollar beaucoup plus fort pousse les investisseurs à vendre», ont expliqué les analystes de Commerzbank dans une note. «Nous avons un dollar fort dans la crainte d'une hausse de taux d'intérêts», a ajouté Phil Flynn, indiquant que «la Fed continuait de produire ses effets». La présidente de la Fed, Janet Yellen, a déclaré à Jackson Hole dans le Wyoming que "les arguments pour une hausse des taux d'intérêt" s'étaient "renforcés au cours des derniers mois", sans toutefois préciser de calendrier. D’autres facteurs contribuent à la baisse des prix du pétrole, notamment les inquiétudes concernant la consommation d'essence, alors que la saison de forte demande touche à sa fin. Ces inquiétudes viennent s’ajouter au scepticisme grandissant quant à un éventuel accord entre les producteurs pour geler le niveau de production, explique l'analyste de Price Futures. Les marchés seront, néanmoins, attentifs au développement des tempêtes tropicales dans le Golfe du Mexique, pour l'instant peu inquiétantes, mais qui pourraient mettre en péril une partie de la production de cette région. Banque/bourse/Assurance LA RENTRÉE SCOLAIRE ARRIVE : Les assurances proposent peu de prestations aux enfants (L’Expression) Seules quelques compagnies d'assurances comme AXA Vie et la filiale de la SAA, Amana, présentent des assurances économiques adaptées aux enfants qui sont scolarisés. Même si les établissements disposent d'une assurance responsabilité civile vis-à-vis des tiers, il n'en demeure pas moins que les élèves sont soumis à de nombreux risques lors du trajet de la maison à l'école, à l'intérieur de celle-ci et lors d'autres activités. Les assurances offrent à leurs parents l'occasion de les protéger. Il y a même des prestations de santé qui sont proposées et même des indemnités capital-décès et autres. Les accidents, dont les enfants peuvent en être victimes ou responsables à l'école ou sur le trajet, sont couverts par l'assurance scolaire qui n'est pas obligatoire. Elle ne peut pas être exigée pour les activités obligatoires qui font partie des programmes scolaires.Les assureurs algériens promettent de s'inspirer d'autres modèles pour développer ce secteur. Ainsi, ils s'inspirent de la documentation offerte notamment par la Fédération française des compagnies d'assurance. En France, l'assurance peut être exigée pour la participation aux activités facultatives proposées par l'établissement scolaire, c'est-à-dire pour la cantine, l'étude surveillée, les sorties, les classes de découverte. L'assurance scolaire peut également être exigée par 13 les organisateurs d'activités périscolaires. Les compagnies qui proposent ces services en Algérie les facturent à moins 2000 DA par an.L'assurance scolaire garantit les dommages que l'enfant ou l'adolescent pourrait causer à des tiers: garantie responsabilité civile. Il y a aussi les propres dommages corporels de l'enfant: garantie accidents corporels. De nombreux contrats proposent également des garanties complémentaires: service d'assistance, permettant notamment à l'enfant blessé ou malade de poursuivre sa scolarité à domicile. L'assurance scolaire intervient dans le cadre de l'activité scolaire, périscolaire et sur le trajet entre le domicile et l'école, aller et retour. L'étendue des garanties peut varier selon les contrats d'assurance. Certains contrats couvrent l'activité scolaire uniquement, d'autres offrent des garanties plus larges, pendant toute l'année, en tous lieux et 24h sur 24. Ainsi, même en dehors du cadre scolaire, durant les activités de loisirs, les périodes de vacances et de stages, les dommages causés par l'élève et ses propres dommages sont généralement couverts. Toutefois, ces garanties sont parfois optionnelles. Lorsque l'élève est à l'origine d'un accident, la garantie responsabilité civile de l'assurance scolaire peut prendre en charge les dommages corporels et matériels causés aux autres, à l'exclusion des dommages dus à l'utilisation d'un véhicule à moteur (par exemple lorsque le collégien ou le lycéen se rend en cours en deux-roues à moteur). Dans ce dernier cas, une assurance de responsabilité civile spécifique est obligatoire. Qu'il y ait un responsable ou pas, la garantie accidents corporels de l'assurance scolaire permet d'obtenir une indemnisation pour les dommages corporels subis par l'élève. Le plus souvent, ce type de garantie prévoit le remboursement de frais de soins en complément des régimes sociaux (frais médicaux, pharmaceutiques, chirurgicaux et d'hospitalisation, de prothèse), le versement d'un capital en cas d'invalidité permanente, totale ou partielle. Si l'invalidité atteint 100%, le capital prévu dans le contrat d'assurance est versé en totalité. En cas d'invalidité partielle, le capital versé est proportionnel au taux d'invalidité fixé par les médecins, le versement d'un capital en cas de décès. Les parents peuvent s'adresser à l'assureur de leur choix en Algérie. Commerce MOUTON DE L’AÏD : Chelghoum table sur un prix variant entre 20 000 et 45 000 DA (Liberté) “456 points de vente sont mis à la disposition des éleveurs”, a dit le ministre, précisant que cette opération “évite aux éleveurs de bétail de recourir à des intermédiaires pour vendre leurs moutons comme ce fut le cas lors des précédentes années”. Les Algériens peuvent espérer à une fête de l’Aïd pas comme les toutes dernières. Ils peuvent s’offrir un mouton à son prix réel et surtout sans trop se soucier de la disponibilité des bêtes de sacrifice. Hier, Abdeslam Chelghoum, ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, a rassuré quant à la disponibilité des bêtes. Il a aussi fait savoir, 14 lors d’une rencontre d'évaluation du dispositif spécial Aïd El-Adha tenue au siège de son département, que plusieurs points de vente sont mis à la disposition des éleveurs. “456 points de vente sont mis à la disposition des éleveurs”, a dit le ministre, précisant que cette opération “évite aux éleveurs de bétail de recourir à des intermédiaires pour vendre leurs moutons comme ce fut le cas lors des précédentes années”. Les points de vente ouvriront à partir de jeudi au niveau des sièges des établissements relevant du ministère de l'Agriculture dans les wilayas de Blida, de Boumerdès, de Tipasa, de Médéa, de Bouira, d’Oran, de Tiaret, d’Annaba, de Constantine, de Bordj Bou-Arréridj, de Guelma, de Sétif, de Djelfa, de Laghouat, de Khenchela, de Biskra et d’El-Bayadh. S'agissant de la capitale, 14 points de vente sont prévus dans les communes de Rouiba, de Dar ElBeïda, des Eucalyptus, de Birtouta, de Zéralda, d’Aïn Benian, de BabEzzouar, de Staouéli, de Gué-de-Constantine et d’Oued Alleug. Il a souligné qu’elle est le fruit d’une coordination entre les services de son département, ceux des services vétérinaires que chapeaute Karim Boughanem, qui a pris part à la rencontre d’hier, et aussi ceux de la Fédération nationale des éleveurs. M. Chelghoum a précisé que pour les services vétérinaires, “ils seront mobilisés dans les abattoirs le jour de l’Aïd” et qu’ils seront “mis à la disposition des citoyens”. M. Boughanem a affirmé que tout le bétail transporté des régions steppiques vers les wilayas du nord du pays est contrôlé, ajoutant que sa direction a mis en place des équipes mobiles de contrôle dans les points de vente aussi bien légaux que parallèles, ainsi que les vétérinaires mobilisés dans les abattoirs communaux. Le ministre a rassuré aussi sur l’état sanitaire des bêtes proposées dans les points de vente et sur le prix, qui sera, selon lui, attractif et à la portée de tous. “Les prix varieront entre 20 000 DA et 45 000 DA”, a-t-il dit. Interrogé sur la vente informelle des moutons, le ministre a souligné que les autorités ne peuvent pas interdire la vente, mais “les prix pratiqués sont très élevés”. Il a invité, ainsi, les citoyens à se rapprocher des points de vente “afin de bénéficier des prix et surtout des opérations vétérinaires effectuées sur les bêtes avant leur mise en vente”. Sur un autre volet, il a révélé que le pays compte un cheptel de 27 millions de têtes dont 23 millions d'ovins. Aïd El-Adha : 456 points de vente de bétail à travers 33 wilayas à compter du 1er septembre (APS) Le ministre de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche, Chelgham Abdesslam, a indiqué lundi à Alger que son département avait aménagé 456 points de vente de bétail à travers 33 wilayas en prévision de l'Aïd El-Adha. Cette démarche vise à éviter aux éleveurs de bétail de recourir à des intermédiaires pour vendre leurs moutons comme ce fut le cas lors des précédentes années, a précisé M. Chelgham lors d'une réunion d'évaluation du dispositif spécial Aïd El-Adha. Les points de vente ouvriront à partir de jeudi au niveau des sièges des établissements relevant du ministère de l'Agriculture dans les wilayas de Blida, Boumerdes, Tipasa, Médéa, Bouira, Oran, Tiaret, Annaba, 15 Constantine, Bordj Bou Arréridj, Guelma, Sétif, Djelfa, Laghouat, Khenchla, Biskra et El-Bayadh. S'agissant de la capitale, quatorze (14) points de vente sont prévus dans les communes de Rouiba, Dar El-Beida, les Eucalyptus, Birtouta, Zéralda, Ain Benian, Bab Ezzouar, Staoueli, Gué de Constantine et Oued Alleug. Le ministre a fait savoir que les deux derniers mois avaient été consacrés à la préparation de cette opération en coordination avec la Fédération nationale des éleveurs de bétail, l'Union nationale des paysans algériens et le ministère du Commerce, par la mobilisation de tous les moyens nécessaires, notamment les espaces de vente et la couverture vétérinaire du bétail proposé à la vente, a-t-il précisé. Cette opération entre dans le cadre des facilitations accordées aux éleveurs de bétail pour leur permettre de vendre leurs produits directement sans recourir aux intermédiaires et lutter ainsi contre la spéculation, a-t-il ajouté. Le ministre a rappelé que quelque 4 millions d'ovins et environ 4500 bovins sont sacrifiées chaque année à l'occasion de l'aid Al-Adha. L'Algérie compte un cheptel de 27 millions de têtes dont 23 millions d'ovins. De son côté, le directeur des services vétérinaires au ministère, Karim Boughalem, a affirmé que tout le bétail transporté des régions steppiques vers les wilayas du nord du pays est "contrôlé", ajoutant que sa direction a mis en place des équipes mobiles de contrôle au niveau des points de vente aussi bien légaux que parallèles, outre les vétérinaires mobilisés au niveau des abattoirs communaux. Par ailleurs, la fédération nationale des éleveurs de bétail a rassuré que le marché sera approvisionné. Le ministre a imputé la hausse des prix des viandes blanches à la forte demande notamment durant le mois du ramadhan et la saison estivale ainsi qu'à la baisse de production durant cette période. Il a rassuré le consommateur que les prix allaient se stabiliser à partir du mois d'octobre. Concernant les maladies qui ont touché le secteur avicole dans certaines wilayas, M. Chelgham a précisé que le taux de production affectée par ces maladies est seulement de 1%, ajoutant que ces foyers avaient été enregistrés dans les wilayas de Bouira, Batna et Biskra. Pour ce qui est de l'importation des viandes rouges, le ministre a indiqué que ce marché reste ouvert et que cette opération reste liée notamment par le mois du ramadhan pour assurer la stabilité des prix des viandes fraîches durant les périodes de pic. 16 Véhicules neufs commandés : Vingt requêtes en deux mois (El Moudjahid) D.R Le ministère du Commerce a reçu en deux mois près d'une vingtaine de requêtes de clients mécontents des prestations des concessionnaires automobiles, a indiqué le directeur général du Contrôle économique et de la répression des fraudes auprès du ministère Abderrahmane Benhazil. "Nous avons reçu, durant les mois de juin et juillet derniers, 18 requêtes à l'égard des concessionnaires qui n'auraient pas respecté leurs engagements vis-à-vis de leurs clients", a déclaré à l'APS M. Benhazil rappelant qu'une opération de vérification de ces pratiques est toujours en cours. Selon ce responsable, citant un bilan provisoire de cette opération, les services du ministère ont effectivement relevé des pratiques interdites par la réglementation en vigueur. "Certains concessionnaires n'ont pas respecté les termes de la commande", a-t-il dit. L'annulation des commandes des véhicules constitue la principale cause de litige (9 requêtes), suivie du nonrespect des délais de livraison (5 requêtes). Les clients ont également protesté contre le non-respect des prix de cession figurant sur les bons de commande (3 requêtes) et contre la vente d'un véhicule ne répondant pas aux attentes (1 requête). Neuf du total des 18 requêtes reçues par l'administration centrale, a fait savoir M. Benhazil, ont donné lieu à une décision favorable aux clients (où les concessionnaires se sont engagés à respecter leurs engagements), alors que les neuf autres plaintes sont toujours en cours de traitement. Le même responsable a rappelé, dans ce contexte, qu'en cas de non-respect des termes de la commande, la loi en vigueur prévoit que les deux parties (concessionnaire et client) peuvent convenir d'une solution à l'amiable. En cas de refus du client de la solution proposée, poursuit-il, le concessionnaire doit, sous huitaine, reverser au client l'acompte ou le montant intégral versé avec une pénalité représentant 10% du prix du véhicule. "Si le concessionnaire refuse de se soumettre aux disposition de la loi, cela est considéré comme une pratique contractuelle abusive à l'encontre du consommateur", a précisé M. Benhazil. Ainsi, "les contrevenants seront sévèrement sanctionnés suivant la réglementation en vigueur qui prévoit le paiement d'une amende variant entre 50.000 et 500.000 DA et une poursuite judiciaire". Le ministère du Commerce avait adressé en juin dernier une note à l'Association des concessionnaires automobiles et leurs agents agréés d'Algérie (AC2A) après avoir reçu plusieurs requêtes de clients par lesquelles ils dénoncent une augmentation injustifiée des prix de vente des véhicules neufs commandés par rapport aux prix figurant dans le contrat de commande. Cette note du ministère avait relevé que "ces concessionnaires justifient l'augmentation des prix de vente des véhicules neufs par la dépréciation du dinar en précisant que cette hausse leur permettra d'éviter les ventes à perte" ce qui est "contraire" aux dispositions de l'ordonnance relative à la concurrence de 2003. En conséquence, le ministère avait considéré que les arguments présentés par ces concessionnaires sont "injustifiés". En effet, explique-t-il, 17 l'article 29 du décret exécutif relatif aux conditions d'exercice de l'activité des concessionnaires de véhicule neufs stipule clairement que "le prix de vente figurant sur le bon de commande du véhicule neuf doit être ferme, non révisable et non actualisable à la hausse (...)". Aps LES ARTICLES SCOLAIRES BOOSTENT L'INFORMEL : A la rescousse des petites bourses (L’Expression) Même si le nombre d'étals proposant ces articles a reculé, ces produits restent dominants dans l'activité des vendeurs à la sauvette. Rien ne leur échappe. Les revendeurs à la sauvette s'adaptent à toutes les occasions. à l'approche de la rentrée scolaire, les articles scolaires refont leur réaapparition aussi bien dans les marchés populaires que dans les grandes surfaces où ils participent à l'achalandage commun au niveau de la capitale, mais à des prix que les Algérois estiment, comme chaque année, hors de portée. A quelques jours du grand retour des écoliers à leurs bancs d'études, fixé au 4 septembre, les ruelles de la place des Martyrs, au coeur de la capitale, ont fait le plein de fournitures scolaires. Même si le nombre d'étals proposant ces articles a reculé par rapport à l'année dernière, ces produits restent dominants dans l'activité des vendeurs à la sauvette qui organisent notamment leur commerce en fonction des grands évènements. Leurs cris s'élèvent de même, qu'à Bab El Oued, rue Meissonier, ou rue Belouizdad pour attirer le maximum de clients parmi les parents à la recherche des bonnes affaires, c'est-à-dire des fournitures scolaires à des coûts moindres que ceux affichés au niveau des librairies et des grandes surfaces commerciales. Un parent d'élève approché à la place des Martyrs confie qu'un cartable doté de toutes les fournitures nécessaires pour son fils scolarisé au primaire lui était revenu entre 2500 et 3000 DA. Le prix du même lot dépasse ce prix de près de 1500 DA dans les magasins spécialisés, a-t-il dit. Les cartables, les sacs à dos, les crayons de couleur sont en effet particulièrement touchés par la hausse des prix. Pour un cartable rempli de fournitures scolaires nécessaires à un élève de première année primaire par exemple, les prix varient entre 2500 DA et 3000 DA. Pour la qualité moyenne, c'est entre 3500 DA à 4000 DA. Le prix du même cartable avec des fournitures de bonne qualité s'élève à pas moins de 5000 DA. Une ménagère n'a pas manqué d'afficher son étonnement après avoir constaté que la flambée des prix avait atteint les étals de Bab el Oued connus pour offrir des articles scolaires à des prix imbattables comparés aux marchés de la capitale. Les trousses sont proposées à 100, 150, 200 et parfois même à 500 DA et les gommes varient entre 20 et 70 DA, sans omettre les crayons 18 de couleur, dont les prix oscillent entre 50 et 400 DA la boîte. «Ma fille voulait une trousse à l'effigie de Masha, figurine de dessins animés, mais je ne l'ai pas achetée car elle coûte 450 DA, tant pis pour ma fille», regrette cette mère de famille. Les prix des tabliers et des cartables scolaires varient selon la qualité des produits, ont expliqué des propriétaires de librairies de l'avenue Hassiba Benbouali. Les tabliers peuvent atteindre, voire dépasser les 1500 DA. Le chef de service contrôle des marchés de la direction du commerce de la wilaya d'Alger, Abdelwahab Harqas, a indiqué que le contrôle des marchés de vente de fournitures scolaires a débuté depuis une semaine déjà et se poursuivra jusqu'à la fin de la semaine prochaine, soit la veille de la rentrée scolaire. Il a affirmé que les inspections aux frontières procédaient au contrôle des produits importés, notamment ceux destinés à l'usage scolaire et ceux, fabriqués en plastique, dont l'autorisation d'importation n'est délivrée que sur présentation d'un dossier technique. Concernant la hausse des prix des articles scolaires sur les marchés et magasins de la capitale, le même responsable a soutenu qu'il n'était pas possible de contrôler le phénomène. Les annonces de cours de soutien pour les élèves des trois cycles d'enseignement sont affichées partout à Alger. Les pages des réseaux sociaux sont investies par des campagnes de solidarité organisées pour la collecte de fournitures et de cartables scolaires au profit des enfants orphelins et démunis, à travers des publications invitant les internautes à concourir à l'aboutissement de cette initiative qui semble trouver un bon écho. Dans ce sens, l'Association «Kafel El Yatim» veille à travers sa page Facebook à associer un maximum d'internautes à sa campagne de solidarité avec les orphelins, à l'approche de la rentrée scolaire. «Kafel el Yatim» aspire à collecter 2400 cartables scolaires au profit des orphelins qu'elle a recensés, a indiqué le président de l'association, Hebaina Mohamed, soulignant que le recours aux réseaux sociaux a permis de vulgariser la campagne et de promouvoir l'action de terrain. L'Association a atteint jusqu'à présent 60 à 70% de son objectif en termes de nombre de cartables à distribuer, a déclaré le même responsable à l'APS. Plusieurs autres associations caritatives activant à Alger, telles «Nass el Khir» et «1,2,3 viva l'Algérie» ont choisi les réseaux sociaux pour la collecte de dons, de fournitures et cartables scolaires. Par ailleurs, les annonceurs de cours de soutien particuliers, enseignants, écoles et autres associations rivalisent d'imagination pour attirer le maximum de candidats à ces prestations. Coopération 1er Sommet d'Affaires à Istanbul : A la conquête des marchés africains (El Moudjahid) L'Algérie est le premier partenaire économique de la Turquie sur le continent. 19 D.R Organisé par l’association turco-africaine des affaires « TABA », le 1er sommet d’affaires turco-africain se déroulera, du 30 septembre au 2 octobre 2016, à Istanbul. Un rendez-vous consacré à la promotion des échanges commerciaux, entre la Turquie et le continent africain mais aussi, à l’exploration de nouvelles opportunités de partenariat. Au regard de son importance, l’évènement sera ouvert par le président turc, Recep Tayyip Erdogan, en présence des présidents du Nigeria, de Zambie et du Cameroun ainsi que la présidente du parlement ougandais. La Turquie, qui est déjà fortement présente en Afrique, affiche ainsi l’ambition de consolider son influence économique dans cette partie du monde qui enregistre une concurrence farouche entre Chinois, Russes et tout récemment, Japonais. Ce déploiement des Turcs a positivement impacté les échanges, sachant qu’entre 2003 et 2014, le volume du commerce entre la Turquie et le continent est passé de 5,3 milliards à 23,4 milliards de dollars, selon des analyses internationales. Les investissements turcs ont suivi la cadence avec près de 5 milliards de dollars investis, notamment en Ethiopie, en Afrique du Sud, au Soudan et au Nigeria, indiquent ces études. Sur un autre chapitre, les exportations vers le continent demeurent encore faiblement représentées dans le volume global des ventes turques, soit un peu plus de 9 %, et demeurent essentiellement orientées vers les pays du Maghreb, notamment l’Algérie. Selon les données du ministère turc des Affaires étrangères, les relations turco-africaines trouvent leur ancrage dans le cadre de la politique d'ouverture sur l'Afrique, entamée en 1998. Aussi, la Turquie est déterminée à développer ses relations politiques, économiques, commerciales et culturelles avec les pays africains. Dans cette optique, une stratégie de développement des relations économiques, un volet qui intéresse, en particulier, les Turcs a été mis en place, en 2003, par le soussecrétariat d’État au Commerce extérieur, relayée par « l'Année de l'Afrique», déclarée en 2005, par le gouvernement turc. « Le sommet de la coopération turco-africaine », qui a eu lieu du 18 au 21 août 2008, à Istanbul avec la participation de 49 pays africains avait marqué le début « d'un processus de coopération stable et durable ». « La Déclaration d'Istanbul sur le partenariat turco-africain » et « Le cadre de coopération pour le partenariat turco-africain », adoptés lors de ce sommet auront permis la mise en place d’un mécanisme de suivi de cette coopération. Dans cette perspective d’ouverture sur l’Afrique, la Turquie s’est également tournée vers les pays de la Méditerranée, dont l’Algérie, considérée comme 20 étant une porte d’accès sur le continent. Les relations entre les deux pays, profondément ancrées dans l’histoire, seront renforcées, à la faveur de la signature, en 2006, d’un accord d’amitié et de coopération orienté vers l’objectif d’un partenariat stratégique. Aussi, les relations économiques bilatérales connaissent une dynamique croissante. Le volume des échanges commerciaux entre l'Algérie et la Turquie a atteint 4,107 milliards de dollars, en 2015, selon les statistiques douanières, plaçant notre pays, premier partenaire économique de la Turquie sur le continent africain. A rappeler qu’un protocole additionnel à l'accord algéro-turc de coopération économique, scientifique et technique du 20 octobre 1983, portant statut de la représentation de l'Agence turque de coopération et de coordination en Algérie (TIKA), a été signé en août 2015, à Alger. Le protocole en question prévoit "la mise en place d'un comité de pilotage mixte pour chaque projet de coopération avec des étapes précises pour le montage et la mise en œuvre des projets de coopération bilatéraux" devait préciser notre ministère des Affaires étrangères. Veille Des poursuites judiciaires prévues contre les assurés fraudeurs (ministre) Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité Sociale, Mohamed El Ghazi, a révélé, lundi à partir de Tipasa, le recensement d’un taux de prés de 0,7 % d’assurés ayant bénéficié de "certificats médicaux de complaisance", ayant bénéficié d’indemnités auprès de la Caisse nationale d'assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS), qui feront l’objet de poursuites judiciaires. "Des enquêtes ont révélé qu’un taux de près de 0,7% des certificats médicaux présentés par les assuréss sont "de complaisance", et que leurs porteurs ont bénéficié d’indemnités auprès de la CNAS, sans y ouvrir droit" a souligné le ministre dans une déclaration à la presse, en marge d’une visite de travail à Tipasa. Qualifiant ce chiffre d’"important", il a de ce fait appelé à l’" intensification du contrôle particulièrement concernant les maladies nerveuses et psychiques". 21 "Des poursuites judiciaires seront engagées tant contre les assurés fraudeurs, que les médecins complaisants, qui ont accordé des congés de maladies sans considération aucune pour la déontologie professionnelle et médicale", a encore ajouté M. El Ghazi. Interrogé par l’APS sur la retraite anticipée, le ministre du travail a indiqué que l’actuelle loi est toujours en vigueur, jusqu’à l’entrée en application de l’avant projet fixant l’âge minimum de départ à la retraite à 60 ans pour les hommes, et à 55 ans pour les femmes, en janvier 2017, suite à son approbation par le Conseil des ministres, en juillet dernier, sous la présidence du président de la République Abdelaziz Bouteflika. Rappelant que les travailleurs concernés par les retraites anticipées et proportionnelle ont jusqu'à la fin de l’année pour déposer leurs dossiers, il a souligné que ses services "travaillent en collaboration avec les partenaires sociaux en vue de la mise au point d’une liste des métiers et professions pénibles, puis la promulgation d’un décret exécutif fixant cette liste, avant sa présentation devant le Parlement pour examen et approbation". A noter qu’une commission a été mise sur pied pour élaborer ce projet de loi, par souci d'équité entre les métiers et professions, et de préservation des capacités de la Caisse nationale des retraites (CNR). Cette dernière (CNR) a assuré n’avoir reçu aucune instruction pour le gel de la réception des dossiers de demandes de retraite proportionnelle, ou sans condition d’âge. L’avant projet de loi en question stipule que "le bénéfice de la pension de retraite ne peut être accordé avant l’âge de 60 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes, avec une durée de travail effective de pas moins de 15 ans". Un autre alinéa prévoit la possibilité, pour certains, de travailler cinq (5) ans supplémentaires, avec l’accord de l’employeur, avec ouverture du droit à une retraite avant 60 ans, pour les emplois dits pénibles (qui seront fixés par la loi). Parallèlement une possibilité est offerte pour les employés occupant des emplois nécessitant de hautes qualifications de travailler au delà de 60 ans. Durant sa visite à Tipasa, M.El Ghazi a procédé à l’inauguration d’une annexe de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) à Koléa. Il a, en outre, effectuée une visite au niveau de la clinique de chirurgie cardiaque infantile de Bou Ismail, considérée comme unique à l’échelle nationale. Sur place, le ministre a appelé à la réduction de la durée des rendez- vous fixés pour les opérations. Une agence d’assurance et un centre relevant de la CNAS et de la CNR ont été, aussi, visités par la délégation ministérielle à Bou Ismail, avant l’inauguration d’une agence CNAS pour les non-salariés à Hadjout, et la pose de la première pierre pour la réalisation d’une structure similaire à Tipasa. 22 Grève à «Aigle Azur» : Perturbations sur les vols entre Paris et Alger (Le quotidien d’Oran) La compagnie «Aigle Azur», dont les pilotes de ligne sont en grève, depuis le 27 août dernier et jusqu'au 3 septembre, prévoit quelques légères modifications d'horaires de ses vols pour les journées d'aujourd'hui, mardi et demain, mercredi. Pour la journée d'aujourd'hui, les vols entre Paris-Orly Sud et Alger sont touchés. Le ZI224 qui devait relier Alger à Paris, avec départ à 15h45 (arrivée 18h55) est remplacé par le vol ZI258, avec décollage à 19h05 (arrivée à 22h15). Et le ZI257 entre Orly et Alger, qui devait décoller à 17h05 (arrivée à 18h10), partira à 16h05 (arrivée à 17h10). Ces deux vols sont opérés par HiFly. La suite du programme sera mise en ligne, progressivement, précise ‘ Aigle Azur'. Hier lundi, aucun vol n'a été affecté, le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), section «Aigle Azur», ayant «suspendu la grève, dans l'espoir de relancer les discussions avec la direction». Le préavis reste, toutefois, en vigueur jusqu'au 3 septembre. Pour la direction de la compagnie, les discussions avec le SNPL se poursuivent et ont, d'ores et déjà, permis des avancées sur deux points relatifs à l'organisation du travail, notamment, des aménagements de planning, déjà accordés par la Direction et actés par le SNPL. «La mise en œuvre du préavis de grève sur les journées du 1er et 2 septembre ne constitue donc pas un signe d'échec des négociations mais, davantage, un moyen de pression pour peser sur les points restants soumis à discussion», indique encore, la compagnie dans un communiqué. L'impact salarial direct de ces derniers ne permettant pas à la Direction d'y donner suite, en l'état, celle-ci a fait des contre-propositions concrètes au SNPL pour sortir de ce conflit», souligne le document. La compagnie «Aigle Azur» informe ses passagers qu'elle avait déjà mis en place des solutions préventives et qu'elle continue à travailler, activement, afin de maintenir l'intégralité de ses vols et transporter l'ensemble de ses passagers, pendant ces deux jours de grève. Les modifications éventuelles relatives au programme de vols des 1er et 2 septembre seront communiquées sur son site Internet, dans la journée de demain, 30 août. 23