C`est en l`honneur de Louis Cyr, l`homme le plus fort du monde, que

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C`est en l`honneur de Louis Cyr, l`homme le plus fort du monde, que
C’est en l’honneur de Louis Cyr, l’homme le plus fort du monde, que notre école porte son nom. Noé-Cyprien Cyr,
mieux connu sous le nom de Louis Cyr, était originaire de Saint-Cyprien-de-Napierville. Il était l’aîné d’une famille
de 17 enfants dont les parents étaient de modestes paysans canadiens-français.
Alors qu’il était âgé de 14 ans, le jeune Louis et sa famille émigrèrent aux États-Unis en quête de jours meilleurs.
C’est dans le Massachusetts que Louis fit sa renommée alors qu’aux alentours de 17 ans, il souleva une lourde
charrette enfoncée dans la boue jusqu’aux essieux. Malgré la vase qui faisait ventouse, il réussit à lui seul cet
exploit dont le récit fit le tour du pays et lui valut sa réputation. Cette histoire eut rapidement des suites, car tous
les hommes forts du pays voulurent se mesurer à lui. Après quelques compétitions, Louis Cyr fut consacré
l’homme le plus fort du monde. Dès lors, il multiplia les exploits et les tours de force.
Celui qu’on appelait le Samson canadien et le Hercule moderne était sans contredit un phénomène. Ses
mensurations physiques et sa force défiaient l’imagination. Il pouvait soulever avec son dos une charge de 4337
livres (1967 kilos) et il arrivait à soulever 553 livres (250,9 kilos) d’un seul doigt! Sur le plan moral, il était un
exemple de bonté, de gentillesse et de serviabilité.
Au retour de sa famille au Canada, Louis Cyr, alors âgé de 18 ans, épousa Mélina Comtois de Saint-Jean-de-Matha.
Le couple s’installa dans la région de Lanaudière et eut une fille, Émiliana. Pour faire vivre sa famille, Louis exerça
différents métiers : bûcheron, policier et tavernier. Pendant un certain temps, il présenta même un spectacle de
tours de force qui le conduisit jusqu’en Angleterre.
Il n’oublia toutefois jamais ses origines et fit de nombreuses visites dans son village natal, où sa famille vivait
toujours. Chacun de ses passages était jour de fête et les enfants de Saint-Cyprien avaient même congé d’école ces
jours-là.
Terrassé par la maladie, il mourut le 10 décembre 1912 à l’âge de 49 ans. Son décès fut un véritable drame national.
Sa vie, qui fut un perpétuel triomphe de la volonté, de la force et de l’intégrité, mérite d’être connue et honorée.

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