CONCLUSION Born to be alive Nous voici arrivés au terme de cette

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CONCLUSION Born to be alive Nous voici arrivés au terme de cette
CONCLUSION
Born to be alive
Nous voici arrivés au terme de cette histoire d’Aïeul’s Rock, de ses origines à nos
jours. Je pense avoir été assez complet et précis dans les évènements (dont la chronologie
d’apparition des membres du groupe) qui se sont succédés au fil des années pour constituer
cette petite saga. Cette histoire, à l’heure où j’écris ces lignes1, n’est bien sûr pas finie et nul
ne sait évidemment quand elle se terminera. De toute façon, l’important n’est pas qu’elle se
termine ou pas, l’important est simplement qu’elle ait existé et qu’elle ait procuré du plaisir à
chacun. Toujours à l’heure où j’écris ces lignes, cela va faire dix ans qu’elle a commencé.
Oui, y’a dix ans2 que l’alchimie fonctionne, que le fragile équilibre trouvé entre les
personnalités de chacun tient la route. Alors on verra bien ce que sera demain, mais on peut
déjà dire qu’on s’est vach’ment amusé quand même pendant tout ce temps et que c’aurait été
dommage de ne pas avoir vécu tout ça !
Pour faire un peu sérieux, je pense qu’il serait bien de rétablir ici la vérité sur ce que
chaque membre est réellement au sein du groupe. Voici donc une brève présentation de
chacun :
Philippe : L’indispensable et âme du groupe. Guitare (rythmique et solo), chant (solo
et chœurs), harmonica, il sait tout faire ou presque. Parfois têtu (voir buté : chacun peut avoir
ses mauvais jours !) mais sûr de lui, toujours à l’écoute de chacun autant que de ce qui se
joue, bosseur et enthousiaste, showman charismatique, que dire de plus qui ne heurtera pas sa
modestie ?
Dom : L’alter-ego de Phil et autre indispensable à notre formation, ils s’entendent
parfaitement tous les deux –depuis le temps qu’ils se connaissent- et il n’est pas le dernier à
rigoler! Bassiste sobre mais très efficace, travailleur perfectionniste, grand fournisseur des
morceaux du répertoire, son jeu de scène n’a d’égal que sa concentration, ce qui explique son
air toujours trop sérieux quand il joue.
Jean-Pierre : Un autre pilier du groupe, talentueux chanteur et également
excellentissime pianiste, non seulement 4/4, mais vraiment tous terrains3. C’est un homme
calme et tranquille qui ne donne que rarement spontanément son avis bien qu’il soit assez
porté à discuter le bout de gras ! Il sait pourtant se faire entendre quand il le faut c’est à dire
quand un morceau se laisse difficilement apprivoiser ou que les bretelles se relâchent…
Sébastien : Aux âmes bien nées… Batteur de choc (mais qui ne vous assassine jamais
les tympans), rythmicien à la régularité hors pair, simplicité, justesse et efficacité sont ses
trois mots d’ordre. Sous ses airs réservés se cache un humoriste certain qui ne doit jamais être
le dernier à s’amuser, bien qu’au sein du groupe il cultive une attitude plus réservée. Il sait
cependant lui aussi répondre présent quand cela est nécessaire pour rendre toute son efficacité
à un morceau.
1
Dit comme ça, on croirait qu’il y a du suspense dans l’air, mais en fait pas du tout. C’est censé être drôle, comme tous les
autres commentaires et effets de style du récit…
2
Certes ça ne vaut pas les Rolling Stones mais c’est aussi bien que les Beatles, na-na-nè-reu !
3
Absolument tous : 3/4, 2/4, 3/3, 12/8, 9/16, 18/72, etc…!
Maryline : Seule élément féminin de ce groupe (mais non des moindres), elle chante
parfaitement -solos et chœurs- depuis son adolescence et possède un sens du rythme
absolument incroyable. Son seul défaut est une tendance toute personnelle au perfectionnisme
qui l’amène à ne jamais se trouver assez bonne pour le répertoire. En découle un stress
qu’elle a parfois du mal à gérer mais quel plaisir de l’entendre chanter quand elle se sent
bien !
Pascal : Distingué saxophoniste ténor, excellent au clavier/synthé, le solfège,
l’harmonie et la métrique n’ont plus aucun secret pour lui. Plus à l’aise dans les tempos latino
que dans le répertoire rock où il manque un peu de spontanéité (dû sans doute à ses habitudes
trop « classiques »), il travaille à essayer de se « lâcher » un peu plus souvent. Mais c’est dur,
c’est dur !
Daniel : Percussionniste émérite qui aimerait bien faire un peu plus de morceaux
latinos (même un peu rock, allez !), le doyen du groupe s’occupe aussi de toute la lourde
logistique et de l’organisation qui vont de pair avec un groupe qui veut se produire sur scène.
Heureusement que sa retraite lui laisse assez de temps pour cela car il passe des heures à
organiser l’intendance (et le reste) ! Que ferions-nous sans lui et son incroyable efficacité?
Stan : Il fait ce qu’il peut (avec la meilleure bonne volonté du monde, c’est déjà ça)
pour essayer de suivre ses camarades de jeu mais c’est sans doute le « maillon faible » du
groupe du fait de sa trop récente arrivée dans le monde de la musique. Et dire qu’il doit
assurer la section guitare rythmique! Alors de deux choses l’une : soit ses camarades sont
d’une rare mansuétude (tutoyant l’inconscience), soit ils sont sourds (mais comme ce sont
tous des musiciens avertis…) !
Souhaitons à chacun d’eux de progresser encore tout au long des années qui viennent –
dont celles qui leur restent à jouer ensemble- afin que le groupe gagne encore en qualité
musicale. Car on peut toujours mieux faire, même si la barre est déjà bien haute !
Enfin, ne nous faisons pas d’illusions : la Malmusique gagnera très probablement le
combat. Souhaitons au moins que la crise de rentabilité que connaissent aujourd’hui les
grandes compagnies du disque serve à ce que de plus en plus d’artistes montent sur scène
pour mouiller leur chemise en nous montrant ce qu’ils savent faire. Parions qu’il y aura alors
un écrémage certain et que seuls ceux qui auront un vrai talent, musical et scénique,
surnageront. Car n’oublions pas qu’au départ, il n’y avait que les troubadours et les
ménestrels pour colporter les chansons –et la musique en général- de ville en ville et qu’il
n’était pas imaginable d’entendre une mélodie sans en voir l’interprète. Nous nous
retrouverons alors aux sources de la Musique, telle qu’elle n’aurait jamais dû cesser de couler.
Car la scène est et sera toujours l’épreuve de vérité, celle qui exclut naturellement tous les
profiteurs et faiseurs de musique prédigérée, aussi vite évacuée que consommée4…
Cela dit et pour finir :
Longue vie à toutes les bonnes musiques, et au Rock n’Roll (ainsi qu’au Jazz pour
faire plaisir à JP) en particulier !!!!!!!!!!
4
A de très rares exceptions près, bien sûr.