Depuis
Transcription
Depuis
Sommaire 1 Mot du Parrain 2 Editorial 3 ESSEC et MBA tZOOM sur l’ESSEC tPrésentation du MBA de l’Essec tPrésentation MBA 11 tMot des étudiants de la 11e promotion 4 Management t-BGPSNBUJPOVOMFWJFSEFDPNQÏUFODF pour l’entreprise t-B(FTUJPOQSVEFOUJFMMF une solution préventive à la crise des banques t-FTIBCJUVEFTEFDPOTPNBUJPO et les attentes des Camerounais t-&UIJRVFEBOTMFTBòBJSFTFUFOFOUSFQSJTF quelle utilité pour quelle pertinence ? t&YBNFOEFTPCTUBDMFTJOUFSOFTËMFOUSFQSJTF camerounaise pour la sécurisation EFTJOGPSNBUJPOTöOBODJÒSFT t-BHFTUJPOEVTUSFTTMFTDBVTFT les conséquences et quelques astuces Le Parrain Recteur Dir de l’Essec Dir Adjoint Coordonnateur Les Etudiants Dr G. Etoundi (Dr M. Ngaba) (Pr. Ag Claude Bekolo) (Dr J.H. Etoundi & Dr Fouda O.) (Dr G.L.F. Djongoué) (Dr P . Tonye) Délégué Provincial MINESEC 5 Témoignages Opérateur économique t"ODJFO.#"EFM&44&$ Cadre Senior à Aes Sonel t"ODJFO.#"EFM&44&$ t"ODJFO.#"EF-&44&$ t-FTÏUVEJBOUTEFDIBRVFöMJÒSFEFMBÒ1SPNPUJPOEF.#"EFM&44&$ 6 Trombinoscope des Etudiants du MBA 11 Mot du Parrain Editorial C ompte tenu de l’environnement économique en pleine mutation, l’entreprise publique ou privée, est constamment confrontée à divers risques dans le domaine de la gestion des hommes. D ans un monde de plus en plus complexe, les entreprises ont besoin de repères pour comprendre non seulement l’environnement dans lequel elles agissent mais aussi trouver de nouvelles marges de croissance. Aujourd’hui, le Cameroun doit s’y adapter s’il veut sortir de l’ornière du sous développement et migrer vers le progrès économique et social : la voie royale est celle de la responsabilité, du travail et de la maîtrise des outils. Il est donc question pour les cadres de se former et de se perfectionner, afin de rester arrimés au monde moderne. Cette problématique intéresse les écoles de management à l’instar de l’ESSEC de Douala. Dans cet univers qui évolue rapidement et où le temps est un facteur déterminant, l’ESSEC a choisi de développer des programmes de management dont l’objectif est d’accompagner les futurs dirigeants dans leur prise de décision, ce qui constitue le caractère essentiel d’un dirigeant d’entreprise… 11 (onze) est le rang de la promotion néoformée de cadres MBA de l’ESSEC baptisée ‘’Charles METOUCK’’, alors que Commence une nouvelle décennie de managers qui seront reversés dans cette dynamique effrénée de mondialisation et de globalisation. J’ai favorablement accueilli et encouragé l’idée de parrainer cette promotion dont la mission principale consistera à ‘’renforcer la notoriété internationale du MBA ESSEC pour la décennie nouvelle par la mise en place d’un continuum entre les diplômés MBA ESSEC et les aspirants d’une part, et par la création d’un contact direct entre les entreprises, les grandes écoles de management et les diplômés MBA de l’ESSEC d’autre part. C’est une nouvelle dynamique qui se crée à travers cette génération de diplômés. Charles Metouck Directeur Général de la SONARA 4 Il existe de nombreuses écoles qui forment en management ou gestion de l’entreprise, et de nombreux séminaires de recyclage ou de perfectionnement ou les managers peuvent approfondir ce sujet. Forte de ses 30 ans d’expérience, l’ESSEC a marqué le secteur économique camerounais et probablement international en y injectant 10 promotions de cadres Managers en Administration des affaires. La civilisation humaine ayant pour principale caractéristique l’accumulation et la transmission continue, la 11è promotion vient reprendre le flambeau qu’elle enrichira à sa manière. Leader de l’enseignement des sciences économiques et de gestion au Cameroun, l’ESSEC de Douala, par cette 11ème promotion de managers a encadré des profils diversifiés qui, ensemble, pourraient répondre à plus d’une question relative à des problématiques émises par les entreprises publiques et privées. L’enthousiasme avec lequel nos étudiants cadres ont accueilli la nouvelle de leur réussite dénote de la qualité des enseignements qu’ils ont reçus. Les programmes ont été moulés en fonction : des nouvelles techniques et de nouveaux profils recherchés dans les entreprises, de l’adéquate formation emploi dans le sens de la spécialisation professionnelle, suivant les exigences des entreprises en terme de compétences distinctives. La formation MBA prend également en compte l’actuel paysage des affaires et les nouveaux défis qui s’annoncent dans l’environnement socio-économique camerounais, africain et mondial. Aujourd’hui l’ESSEC est présente dans le monde entier grâce à la participation de ses anciens étudiants dans le monde professionnel. Nous comptons sur la 11ème promotion dite « de la rénovation » pour perpétuer les couleurs vives de l’ESSEC de Douala. Bruno Bekolo EBE Recteur de l’Université de Douala 5 Zoom sur l’ESSEC D epuis sa création, en 1979, au sein du Centre Universitaire de Douala devenu Université de Douala en 1993, l’Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales (ESSEC) s’est engagé dans la formation initiale et permanente des cadres dirigeants gestionnaires camerounais et africains. La recherche et la réalisation d’activités d’Appui au développement du Cameroun et de l’Afrique, et la diffusion de la culture managériale au sein de la société camerounaise et africaine font aussi partie de ses missions. L’Essec constitue aujourd’hui un pôle de références nationales et internationales dans la formation, ainsi que dans la recherche en Management. L’Ecole connaît actuellement d’importantes innovations dans le domaine de la structuration des filières et des programmes de formation, à 6 travers l’arrimage au système pédagogique LMD (Licence, Master, Doctorat). Sur le plan de la coopération universitaire, plusieurs conventions de partenariat sont actuellement fonctionnelles avec différentes Institutions Nationales et Internationales : l’Institut Supérieur de Management Public (ISMP) de Yaoundé (Cameroun) ; La Faculté de Sciences Economiques et de Gestion (FSEG) de l’Université de Ngaoundéré (Cameroun) ; l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE) de l’Université de Bordeaux IV (France) ; La Faculté de Sciences Economiques et de Gestion (FSEG) de l’Université Louis Pasteur de Strasbourg (France) ; le Laboratoire LARGO de l’Université d’Angers (France) et HEC Montréal. Sur le Plan de la coopération professionnelle, les conventions de partenariat sont également fonctionnelles avec les milieux socio professionnels et le secteur privé. Ces conventions sont principalement axées dans le domaine de l’organisation des stages en entreprises pour les étudiants, de la réalisation des travaux de recherche en entreprise par les enseignants, de l’appui des entreprises au développement des équipements de l’école. Cette collaboration a déjà connu des actions concrètes avec par exemple : le Groupe Inter-patronal du Cameroun (GICAM) ; la Société Nationale de Raffinage (SONARA) ; la Société Internationale des Travaux Ferroviaires (SITRAFER), le Pari Mutuel Urbain du Cameroun. Toutes ces activités s’inscrivent dans une vision managériale dominant qui vise à renforcer la position de l’ESSEC comme un pôle de référence et un Centre d’excellence. Un véritable laboratoire destiné à la formation et au perfectionnement des dirigeants et des gestionnaires dotés de fortes capacités managériales leur permettant de s’inscrire positivement et durablement dans la compétition économique internationale. Cette vision stratégique guide les actions quotidiennes de l’ESSEC dans la formation et le perfectionnement des ressources porteuses de changement et d’innovation dans les en- treprises et dans la société. Cette démarche permet à l’ESSEC de suivre son cheminement parmi les meilleurs établissements universitaires africains de formation et de recherche en management. Pour atteindre ses objectifs, l’ESSEC a développé des filières ciblées à savoir : la filière « Etudes Supérieures de Commerce » (D.ES.C), le filière « Etudes Professionnelles Approfondies » (D.E.P.A), la filière « Etudes Professionnelles en Organisation et Mangement » (M.P.O.M), la filière « Etude en Administration des Affaires » (MBA) et la filière Doctorale. Pr Emmanuel Kamdem, Directeur de l’Essec de Douala 7 Présentation du MBA de l’ESSEC L ’Ecole Supérieur des Sciences Economiques et Commerciales (ESSEC) est la première école de Gestion de la sous région par le volume de sa formation scientifique et de la qualité de sa formation. L’ESSEC a créé en 1997 une filière d’Etude en Administration des Affaires à cycle unique débouchant sur un diplôme professionnel de second cycle : le Master In Business Administration (MBA). La Formation a pour objectif de compléter et d’enrichir la formation initiale du candidat. Les principaux objectifs de la formation sont : - faire acquérir au candidat une large formation dans les différentes disciplines du Management - Lui faire maîtriser les fonctions de l’entreprise et renforcer ses connaissances techniques acquises lors de sa formation antérieure - Lui faire valoriser son expérience pratique acquise en milieu professionnel - lui permettre d’assumer des responsabilités d’encadrement supérieur - lui permettre d’exercer efficacement les fonctions d’Attaché de Direction - Lui permettre d’améliorer ses pratiques managériales - lui permettre de développer des qualités humaines compatibles avec l’Ethique de la profession en management. Le MBA de l’ESSEC de Douala a donc pour vocation la formation des dirigeants d’entreprises et des managers de demain. Ce programme vise à développer la 8 capacité managériale, d’innovation, d’entreprenariat en prônant l’ouverture d’esprit ainsi que l’esprit d’équipe. Au delà du contenu de ses programmes et de la qualité de ses formateur, le MBA se veut être un label prestigieux qu’il incombe à chacun de ses détenteurs de défendre et de promouvoir. L’admission au MBA de l’ESSEC se fait sur Etude de dossier pour les candidats titulaires d’une licence ou tout diplôme jugé équivalent, ayant une expérience professionnelle d’au moins deux (ans). La durée de la formation est de deux (2) ans. Il est autorisé un seul redoublement dans cette filière. La 11 promotion MBA de l’ESSEC ème L a 11ème promotion MBA de l’ESSEC aujourd’hui dénommée promotion « Charles Metouck » a été accueilli le 02 Novembre 2007 pour un cycle de MBA de deux (02) ans. Une Soixantaine d’étudiants provenant d’une Quarantaine d’entreprises différentes, présentant des profils diversifiés de Docteurs, d’Ingénieurs, de Masters, de Diplômes d’Etudes Spécialisées, de Maîtrise et de Licences. Pr Gilles Etoundi Directeur Adjoint des Etudes Ce pool de cadre d’entreprise a eu la bonne volonté de se remettre à l’école de la Gestion, de la comptabilité, de l’économie, de la finance, de la gestion des ressources humaines, des statistiques et probabilités, des systèmes d’information, de la recherche opérationnelle, du marketing, International etc. du Commerce Loin d’être un exercice facile étant donné leurs contraintes professionnelles, ces derniers ont bravé toutes les étapes et les épreuves grâce à leur sens du travail, leur charisme et leur volonté profonde d’acquérir de nouveaux outils de management et d’analyse. Ceci à travers des études de cas et des travaux en groupes d’exposés. Les échanges d’expérience entre les étudiants, les étudiants et les enseignants ont été la valeur ajoutée la plus significative de ces deux années de formation. Simon Pascal Ekani Chef Service de la Scolarité 9 Mot des Etudiants D es années pour nous débarrasser de l’idée selon laquelle en tant qu’adultes et travailleurs professionnels à temps plein, nous ne pouvions plus nous asseoir pour acquérir la connaissance. Des années de questionnement pour enfin comprendre que nous avions seuls la liberté et la responsabilité du choix, le choix du MBA de l’ESSEC. Deux années de dur labeur pour dépoussiérer cette connaissance. Deux années d’apprentissage ou de rodage pour donner une cohérence à nos pré-acquis professionnels. Deux années au bout desquelles nous admettons enfin que tout cela valait le coup. Voilà, une famille s’est créée : la famille MBA 11ème promotion… Nous avons célébré ensemble des mariages, des naissances, de simples réjouissances, des rencontres. Que de moments de gaieté… Toujours ensemble, nous avons assisté des familles endeuillées. Aussi avons nous été durement frappés au courant de cette année 2009, par le décès de notre camarade Mlle Giselda Kalla Marc. C’est ici l’occasion d’avoir une pensée pieuse pour le repos de son âme. Raymond VATIER définissait la formation comme étant un ensemble d’actions capables de mettre les individus et les groupes en état d’assurer avec compétence leur fonction actuelle ou celles qui leur seront confiées pour la bonne marche de l’organisation. D’autres ont lié leur définition aux activités 10 acquises lors de l’éducation de base et lors de la formation professionnelle, en cours d’emploi ou tout simplement en tant qu’adulte. La nécessité d’une formation, au regard de ce que nous avons vécu durant ces deux dernières années à l’ESSEC de Douala au Cameroun, n’est plus à démontrer. Au moment où nous nous préparons à recevoir nos parchemins de fin de formation, nous pouvons nous permettre de confirmer que le Master en Administration des Affaires (Master of Business and Administration) est un moyen de développement, il est primordial pour l’amélioration de la qualité et la quantité du travail, la réduction des coûts de production, l’augmentation du moral et la motivation de nous, employés, et un passage obligé pour les futurs chefs d’entreprises. Le MBA nous permettra d’accéder à des postes plus importants, de réaliser ainsi notre plan de carrière et apporter une forte contribution au développement de la vie économique de notre pays, nous en sommes convaincus. Nous ne pouvons parler de cette formation sans évoquer les défis à relever. Des efforts restent encore à fournir par notre illustre établissement, afin de permettre aux promotions futures de bénéficier d’une formation de haute facture. C’est aussi l’occasion pour nous de remercier ici tous les acteurs ayant pris part de près ou de loin à cette aventure. Nous pensons tout d’abord au Dieu Toutpuissant qui nous donne notre souffle de vie et tous ces beaux jours devant nous. Nos chaleureuses pensées vont à l’endroit de: Nos familles respectives pour tout leur soutien et leur compréhension. Nos encadreurs qui ont fait montre de beaucoup de professionnalisme. Nous citerons : Pour la 1e année : • Pr. Claude Bekolo • Pr. Modi Koko Bebey • Dr. Gilles Etoundi • Dr. Maxime Bikoue • Dr. Maurice Fouda • Dr. Patrice Tonye • Dr. Evaristus Nune • Dr. Thomas Bebey • M. Jules Tchato Tchalon • M. Isidore Tchuenkamdom Pour la 2e année : • Dr. Marianne Ngaba • Dr. Ndebi • Dr. Fansi Theodoret • M. Gervais Minko • M. Jules Ferry Bindia En option : GESTION DES RESSOURCES HUMAINES (GRH) • Pr. Emmanuel Kamdem • Dr. Moumi de Bakondji • Dr. Raphael Nkakleu GESTION MARKETING • Dr. Altante Biboum • Dr. Hubert Etoundi • M. Emmanuel Lima • M. Amang GESTION FINANCIERE (FICO) • Dr. Guy la fleur Djongoue • Dr. Essomba • M. Edou Abessolo GESTION DES OPERATIONS ET DE LA PRODUCTION (GOP) • Dr. Mireille Foka • Dr. Maurice Fouda • Dr. Kamdeu GESTION DU COMMERCE INTERNATIONAL ET LOGISTIQUE (GCIL) • Dr. Benjamin Yamb • Dr. Gilles Ketchoua • M. Fochivé Toutes ces heures nocturnes de travail resteront gravées dans nos mémoires. Nous en sommes infiniment reconnaissants. Nos sincères remerciements au staff administratif, spécialement au Responsable de la scolarité M. Simon P. Ekani et au Coordonnateur des MBA M. Bienvenu Biyegue pour leur disponibilité. Nous adresserons aussi tous nos remerciements et encouragements à nos entreprises qui nous soutiennent et essaient de se frayer un chemin dans cet environnement économique difficile, par ces temps de mondialisation, de libéralisation, de crise financière et économique. Fort heureusement, quelques unes d’entre elles ont compris que dans ce combat, la formation continue reste et demeure un atout majeur. L’entrepreneuriat sera notre credo, pour que les fruits tiennent toute la promesse des fleurs. Une chose que nous devons retenir pour conclure est que cette expérience du MBA de l’ESSEC ne doit pas se raconter, elle doit se vivre. « YES, WE DID! » La 11ème Promotion MBA de l’ESSEC de Douala 11 La formation, un levier de compétence pour l’entreprise L es entreprises affichent les bonnes performances lorsqu’elles possèdent les compétences compatibles avec leur stratégie. La formation s’avère être un investissement en premier rang pour la maîtrise des savoir-faire de l’entreprise et pour une optimisation de son utilisation à pleine capacité. 61% des entreprises camerounaises affirment avoir crée un service de formation afin de relever les nombreux défis de l’évolution de leur projet. Une étude menée dans un échantillon de 132 entreprises montre que le recyclage du personnel vers des objectifs de compétitivité est le plus pratiqué dans 64% des entreprises. Ce recyclage conforte la nécessité d’assurer une formation continue dans 47% des cas. C’est dans cette dynamique qui, sans nul doute favorise les admissions en stage pour 42% des entreprises de l’échantillon. En admettant l’hypothèse selon laquelle la formation permet de lutter contre l’obsolescence et pratique, les dirigeants de l’entreprise la considèrent comme un moyen privilégié pour préserver la compétence professionnelle. De fait, de nombreuses entreprises prennent sur elles l’initiative de développer et d’entretenir la formation. 82% de dirigeants affirment à cet égard que c’est la direction de leur entreprise qui initie elle-même les plans 12 et programmes de formation, en laissant toutefois dans 22% des cas, la possibilité aux salariés de susciter eux-mêmes des offres de formation. formation les plus sollicités apparaissent être ceux du domaine des sciences de gestion. En l’occurrence, le marketing dans 53%, suivi de l’informatique et le management à 48% et 36% pour la finance. Ces domaines semblent être les plus fluctuants susceptibles d’être renouvelés. D’où la nécessité d’une actualisation de la formation. Dr Gilles Etoundi Essec, Université de Douala-Cameroun [email protected] (Article Extrait par Serge Pondy B. de la « Revue Camerounaise de Management ») Le Financement des formations semble corroborer les tendances des plans. En fait, pour 81% des entreprises, le financement des formations est entièrement pris en charge par elles. Dans 14%, seul un appui financier de l’entreprise est concédé et seulement 8% des salariés prennent euxmêmes en charge leur formation. Les entreprises appliqueraient donc ainsi une gestion administrative et financière et consentiraient à valoriser les formations, d’abord par le biais de la responsabilisation dans 57% des entreprises, par des promotions du personnel formé pour 38% des cas et des reclassements internes dans 33% des entreprises. L’analyse des besoins en formation ou des types (domaines) de formations recensées semble se justifier par deux faits majeurs : il peut s’agir en prime d’une demande émanant des responsables à partir des constats et des disfonctionnements en entreprise et des prévisions sur l’évolution des emplois et des compétences. Ensuite, le besoin en formation peut être le fait du salarié à partir de la vision qu’il se fait de son projet professionnel et de l’idée sur ces compétences. Les domaines de 13 La Gestion prudentielle, une solution préventive à la crise des banques A l’heure où nous vivons une grave crise financière, caractérisée par la chute des marchés et la faillite de nombreuses banques, le problème de la réglementation des institutions financières est d’actualité. La politique de stabilisation du secteur bancaire constitue, de ce fait, un impératif macro-économique dans la plus part des pays. Alors même que sa mise en œuvre s’est fortement complexifiée avec la libéralisation et la globalisation financière. Dans le domaine bancaire comme dans l’assurance, la réglementation vise avant tout à assurer le bon fonctionnement du système et la stabilité des établissements et la protection des déposants. Car, dans un monde de banque libre, les faillites bancaires sont très coûteuses particulièrement pour les « financeurs » de la banque tels que les déposants, les actionnaires et les autres banques. Et dans une moindre mesure « les emprunteurs » qui Les normes instituées par avaient déjà développé la COBAC se rapportant à des liens très étroits la banque la solvabilité, la liquidité avec défaillante. La crise financière internationale, provoquées par les « subprimes », en mars et au contrôle interne 2008, a vu voler en éclat sont respectées par plus Une faillite bancaire l’ensemble du système pourrait s’étendre financier international. de 80% des entreprises. aux autres banques Ce qui explique la en cas d’existence de nécessité d’une politique de stabilisation globalisante du système prêts interbancaires importants dans le bancaire. Le renforcement et l’adaptation bilan. Ce qui mettrait en danger, de façon des mécanismes de régulation financière similaire, la solvabilité des firmes non pour prévenir ces risques deviennent financières (entreprises de production une préoccupation critique. Il s’agit ici de de biens et services non financiers). concilier une exigence d’efficacité que les Ces dernières seraient dans l’incapacité forces du marché réclament (faire de la d’entrer en possession des fonds qu’elles rentabilité financière le seul objectif de auraient prêtés à la banque. En outre, une l’économie mondiale) et un impératif de faillite bancaire pourrait temporairement sécurité passant par une réglementation perturber le système de paiement dans le cas où les paiements gérés par la banque minimale. 14 en faillite pourraient être reconsidéré et ne pas être validés. De ce qui précède, la justification officielle de la réglementation bancaire sur la solvabilité, notamment en ce qui concerne la protection du public et la sécurité du système de paiement apparaît à première vue comme tout à fait raisonnable. A cet effet, depuis la fin des opérations de restructuration, les banques camerounaises adoptent un comportement très prudent. Les normes instituées par la COBAC se rapportant à la solvabilité, la liquidité et au contrôle interne sont respectées par plus de 80% des entreprises. En matière de placement de ses actifs, le banquier devrait tenir compte de quatre objectifs essentiels : la liquidité, la sécurité, le rendement et la fiscalité. L’idéal serait d’obtenir de bons résultats pour chacun de ces critères. De bons rendements avec un maximum de sécurité et une disponibilité permanente. Ces objectifs sont concurrentiels et contradictoires. En effet, une meilleure protection du capital va à l’encontre du rendement et un meilleur rendement exige, par ailleurs, un compromis au niveau de la durée du placement et de la sécurité. Vouloir réaliser un meilleur rendement suppose une prise de risque plus accrue. Des études démontrent que le banquier camerounais prend essentiellement en considération les critères de sécurité et de liquidité. Cette prudence se traduit par une forte liquidité (d’un ratio de liquidité de moins de 70% en 1991, elles ont atteint un niveau de 146% en mars 2000, pour arriver à 173% en décembre 2004. Cette dernière statistique est au-delà du seuil réglementaire de 100% édicté par la COBAC. Cette prudence se traduit par ailleurs par un faible niveau de crédit à l’économie qui progresse juste de 4,5% de mars 2000 à Décembre. L’ensemble des dépôts collectés par l’ensemble du système s’est accru de 7,01% pour la même période. La plus part des banques privilégient actuellement les dépôts peu ou faiblement rémunérés, obèrent les coûts de leurs services et se déploient vers les activités de service. Dr. Mariane Mbena Ngaba Essec, Université de Douala-Cameroun [email protected] (Article Extrait par Serge Pondy B. de la « Revue Camerounaise de Management ») 15 Les habitudes de consommation et les attentes des camerounais L es principales variables susceptibles d’influencer le comportement du consommateur camerounais se résument en : le sens de la famille, l’hospitalité, l’entretraide, la solidarité, l’affection, la modernité, la tradition, le respect des règles, etc.). Sur la plan marketing, ces variables sont l’apanage des travaux portant sur les stratégies des firmes à l’international et de leurs choix commerciaux afin d’orienter les indispensables adaptations. Déterminer la stratégie marketing qui serait compatible avec le contexte culturel africain semble être une problématique générale. Il ressort donc de certaines études que la fréquence des courses des ménages, le moment d’achat privilégié est déterminé par les habitudes d’achats de ces derniers. Les ménages font leurs emplettes en moyenne une fois par semaine et de préférence le weekend pour 78% des cas. Ceci malgré les techniques de ventes agressives et de marketing de proximité aujourd’hui développé par les entreprises. 16 Par ailleurs, le marchandage rentre dans les pratiques habituelles des populations. Ceci se vérifie même lorsque les prix des produits sont affichés dans les points de ventes, l’acheteur cherchant systématiquement à renégocier. Un tel comportement trouve son explication dans la culture locale au regard de l’appel à la solidarité, à l’entreaide en vue d’acquérir un produit dans un contexte économique et de renchérissement de la vie. Cet échange commercial peut aussi se justifier par la nécessité de faire un bon achat. Pour cela l’acheteur aura besoin d’un certain nombre d’informations aussi bien avant que pendant l’achat. Les informations que le consommateur est supposé disposer sont relatives aux facteurs objectifs d’achat (Prix, qualité des produits, leur origine, achat etc.) et aux éléments culturels susceptible de créer des liens personnalisés ou affectifs avec le vendeur. Il s’agit particulièrement de la confiance qu’il inspire, de sa flexibilité ou de l’aptitude à être « compréhensif », de la chaleur qu’il dégage ou encore de l’aide que l’on peut trouver en lui. Ces observations confirment la coexistence de deux modèles : celui qui semble commun caractérisé par les aspects objectifs que l’on retrouve dans le libre-service ou les techniques marketing d’usage. Et un modèle à connotation spécifique porté par le caractère social de l’échange, en particulier l’importance du recours au marchandage quand le contexte le permet. Ce dernier qui suppose, non seulement la recherche d’un compromis dans la transaction, mais aussi et surtout le déplacement de l’aire sociologique dans le contexte commercial pour en faire un autre lieu de partage. Une telle logique confirme l’ancrage culturel de la relation d’exchange qui ne peut plus être perçue uniquement sur une simple dimension économique. Elle est d’une grande richesse que l’on ne peut appréhender qu’en la restituant dans son vrai contexte. C’est-à-dire à sa dimension socioéconomique. Si cette tendance résiste au temps, il est logique de s’interroger sur le développement des techniques de ventes impersonnelles du libre-service (self service) ou de la vente par correspondance et de comprendre pourquoi celles-ci n’ont pas toujours pignon sur rue. En même temps, il apparait la nécessité d’une socialisation du marketing qui, pour être efficace, appelle une logique relationnelle, un concubinage entre le consommateur/Acheteur et le vendeur indépendamment de la marque achetée. En ce qui concerne les marques achetées, l’offre sur le marché camerounais est très diversifiée et essentiellement concurrentielle. Elle révèle que les produits achetés proviennent aussi bien des structures ou organisation locales (Industries, PME et PMI, secteur informel) que du reste du monde (autres pays africains, pays industrialisés etc.) à travers des entreprises multinationales principalement. Cette situation fait automatiquement du consommateur camerounais un consommateur des marques locales, des marques africaines et des marques non africaines. Toutefois, le snobisme, le modernisme, la perception du « made in », l’existence de plusieurs classes sociales etc. conduisent nécessairement à des différences criardes sur le plan des préférences des marques. A ce sujet, les marques non africaines sont d’abord préférées pour 45%, suivies des marques africaines pour 25% et enfin des marques locales pour 22%. Les préférences ainsi révélées montrent à suffisance que les marques africaines et davantage les marques locales sont malheureusement porteuses de beaucoup d’insuffisances. Pr. Ag Claude Bekolo Enset, Essec, Université de Douala-Cameroun [email protected] 17 L’Ethique dans les affaires et en entreprise, quelle utilité pour quelle pertinence ? (Article Extrait par Serge Pondy B. de la « Revue Camerounaise de Management ») D epuis plus d’une décade, les questions éthiques dans les affaires et en entreprise font parties des plus grandes préoccupations des entrepreneurs. De nos jours chaque entreprise affiche l’éthique. Ce qui n’était pas le cas il n’ y a pas longtemps. Cet engouement n’est ni spontané, ni naïf, même si dans le concret tous les choix sont traversés par la question éthique. Ces entreprises se positionnent tout simplement dans une nouvelle logique de management, qui elle-même, n’est pas dépourvue d’un certain opportunisme. L’implantation d’un code éthique n’est pas le fait du hasard. La kyrielle de scandales de ces dernières années a particulièrement détérioré l’image des entreprises. Les scandales financiers qui ont entraîné la faillite d’Enron, « septième entreprise américaine, fleuron de la nouvelle économie, qui avait dissimulé une dette de un à deux milliards de dollars US, et avait gonflé facilement la valeur de ces actions. De nombreux autres scandales peuvent être évoqués : Arthur Anderson, Xerox, Ahold, Tyco, etc. Des patrons « empochent des millions de dollars en vendant leurs actions avant que l’entreprise ne sombre », le naufrage d’Erika. Les entreprises qui réalisent les 18 bénéfices records et en même temps délocalisent sans aucune justification économique. Les comportements prédateurs de certains dirigeants des firmes multinationales, Les entreprises qui financent les régimes totalitaires, etc. Ces événements ont suscité une sensibilité éthique des consommateurs et des investisseurs qui exigent plus de transparence. Des groupes de pression font surface. Les médias, les consommateurs, les investisseurs, personnes ne veut plus être complice des entorses causées par les entreprises aux droits de la personne (Travail des enfants, exploitation des hommes, destruction de l’environnement, etc. La réprobation de certains actes des entreprises, par les consommateurs, conduit souvent ces derniers à user de leur pouvoir de négociation et de dissuasion à l’égard des entreprises concernées. En cas de dérive, ces consommateurs n’hésitent plus à ramener les dirigeants à l’ordre très souvent avec la menace de la Boycott de leurs produits. Un sondage de 2004 montre que 73% des consommateurs européens « pensent qu’en changeant leur comportement d’achat, ils peuvent influencer la prise en compte des règles éthiques dans les entreprises ». Des entreprises comme Total, Michelin, Nike, Shell, etc. ont été attaquées par l’opinion publique, parfois boycottées par les consommateurs. Ces entreprises ont été obligées d’élaborer et de mettre en œuvre une politique de gestion et de développement éthiquement louable. Les investisseurs aussi exigent de connaître la situation qualitative et stratégique de l’entreprise, avant d’engager leur argent ; et de nombreuses organisations spécialisées sont prêtes à leur fournir les renseignements dont ils ont besoin, ainsi que les indices permettant de noter ces entreprises sur la base de leur qualité et de leur éthique. Les entreprises éthiques, les plus stables et durables peuvent donc désormais valoriser leur force auprès des investisseurs potentiels plus exigeants, et l’emporter face à des entreprises moins « transparentes » Les entreprises ont donc davantage à gagner en appliquant les principes éthiques dans les pratiques managériales qu’elles développent. Aujourd’hui, les stakeholders ainsi que les shareholders exigent à l’entreprise des garanties sur l’engagement éthique, certes, des entreprises, mais surtout des dirigeants. Une entreprise qui se passe aujourd’hui d’éthique est confrontée à des situations susceptibles de porter atteinte à sa visibilité auprès des consommateurs. L’éthique s’inscrit dans une vision managériale orientée vers la prise en compte des aspirations sociales des salariés, des consommateurs, des consommateurs et des citoyens. La question n’est plus l’importance de l’éthique dans les affaires et pour l’entreprise, mais comment l’intégrer dans leur gestion. L’éthique est une nouvelle philosophie pragmatique, qui donne un sens à la vie des individus dans un système qui a perdu ses repères, et permet de redonner une cohérence moderne aux affaires, en luttant contre l’individualisme. L’éthique pourrait répondre aux questions des pays qui décollent difficilement, et dont les entreprises ne prospèrent pas à cause de la corruption. L’éthique doit donc se situer à tous les niveaux de l’activité de l’entreprise et du fonctionnement de la société. En amont au niveau des approvisionnements et des investissements. En aval, au niveau de la distribution et de la consommation. En interne, au niveau du personnel, des relations et des conditions de travail. En externe au niveau de l’Etat, du consommateur, des fournisseurs, de la population et de l’environnement. L’éthique engendre la réduction des coûts de transaction par la fidélisation des partenaires et par des relations basées sur la confiance. L’éthique peut donc contribuer à la croissance des profits à long terme. Dr J.H. Etoundi & Dr Fouda O., CEREFIGE, Université de Nancy-France (Article Extrait par Serge Pondy B. de la « Revue Camerounaise de Management ») 19 Examen des obstacles internes à l’entreprise camerounaise pour la sécurisation des informations financières L ’évolution du contexte économique de sociétés d’’Etat et professionnels de la mondial et la globalisation des comptabilité, pour cause de malversations marchés, passant par l’ouverture financières. des capitaux et le développement de l’actionnariat des entreprises, ont fait Bien que la crise soit d’origine Etatsnaître chez les investisseurs une nouvelle unienne, la réponse est mondiale et exigence : la sécurité financière. La l’Afrique subsaharienne ne saurait sécurisation de l’information financière rester en marge. C’est ainsi qu’à l’échelle est un processus qui consiste à rendre internationale, des mesures correctives ont été déjà prises en vue de l’information rétablir la confiance des pertinente, fiable Ainsi l’information et facilement financière publiée doit épargnants et assurer le compréhensible par traduire la situation pré- maximum de sécurité de tous les utilisateurs. cise de l’entité concernée leurs fonds investis sur Il s’agit en principe et notamment au niveau les marchés boursiers. C’est le cas notamment de conférer aux états financiers toutes de sa situation finan- de la création de la loi les caractéristiques cière, de sa performance Sarbane Oxley en 2002 nécessaires à assurer et de ses perspectives au Etats-Unis qui vise la fiabilité de l’information la transparence, futures. financière, et de la loi sur la régularité et la la sécurité financière en 2003 en France sincérité. qui appelle une définition plus large de la Les multiples scandales financiers « gouvernance. tristement célèbres » que nous avons observés ces dernières années tant aux La problématique dans laquelle s’insère Etats-Unis qu’en France, confirment non cet article consiste à élucider les facteurs seulement ce besoin, mais aussi surtout qui peuvent influencer la qualité de sa gravité et son urgence. Des situations l’information financière et d’envisager les similaires ont été également vécues dans moyens visant à préserver l’image fidèle les pays en voie de développement, et plus des comptes. La logique est de scruter particulièrement au Cameroun avec les les caractéristiques de l’information récentes arrestations de certains dirigeants financière, avant d’examiner les conditions 20 de sa fiabilité et les obstacles inhérents aux entreprises dans le contexte camerounais. les sociétés constituées en majorité des nationaux. Les informations financières à publier doivent être pertinentes, fiables, comparables et intelligibles (facilement compréhensible). L’information financière est pertinente lorsqu’elle permet aux utilisateurs d’évaluer correctement les événements passés, présents ou futurs. Ainsi l’information financière publiée doit traduire la situation précise de l’entité concernée et notamment au niveau de sa situation financière, de sa performance et de ses perspectives futures. Les informations financières, pour être fiables, doivent répondre non seulement à certaines caractéristiques et à certaines exigences de la loi, mais être aussi conformes aux normes généralement admises en matière d’audit et de comptabilité. De l’observation faite, nous avons pu relever les déterminants majeurs de cette mauvaise gestion au sein des entreprises camerounaises. Il s’agit de l’absence de satisfaction des partenaires de l’entreprise (investisseurs, clients, fournisseurs, personnel, créanciers…) ; l’absence d’une organisation interne fiable ; la non disponibilité des informations financières ; le népotisme et le tribalisme, car les responsables ne sont pas nommés sur la base de la compétence, mais des facteurs subjectifs. Par ailleurs, on observe aussi l’absence d’un contrôle effectif des investisseurs sur la gestion des dirigeants, car les dirigeants usent de tous les moyens pour distraire les actionnaires. La mauvaise gestion de l’entreprise, un obstacle à la sécurisation financière La bonne gestion de l’entreprise consiste en une gestion saine des affaires de façon à atteindre les objectifs fixés. Ceci par une utilisation optimale des ressources disponibles. Dans la plupart des entreprises auditées, on se rend compte que les ressources de la société ne sont pas toujours utilisées à de bonnes fins : C’est la mauvaise gestion. Il s’agit d’une gestion qui abuse des biens de l’entreprise. Ce mode de gestion est fréquent dans les entreprises publiques et para publiques ainsi que dans L’incompétence du personnel de l’entreprise, un obstacle à la sécurisation financière Malgré la prolifération des grandes écoles d’où l’on peut aujourd’hui recruter sans difficulté du personnel qualifié pour optimiser la gestion de l’entreprise, les personnels en poste dans la plupart de nos entreprises n’ont souvent pas le profil de l’emploi. Ceci est dû soit à une mauvaise politique de gestion des ressources humaines, soit à la mauvaise gouvernance d’entreprise. Dans de nombreux cas, les dirigeants d’entreprises préfèrent portés à des postes sensibles les membres de la famille qui n’ont toujours pas 21 des compétences nécessaires ; car les choix sont plus stratégiques qu’objectifs. D’autres chefs d’entreprise résignent à recruter les hauts cadres car ils ne sont pas prêts à payer les salaires conséquents et préfèrent les cadres moins qualifiés. On a rencontré dans certaines entreprises les responsables de la comptabilité dont la formation de base n’a pas de lien avec les disciplines comptables. De même les chefs d’entreprise n’accordent pas d’importance à la formation permanente de leurs collaborateurs comptables. Dans un environnement en pleine mutation comme le notre, les comptables devraient normalement suivre de façon régulière les formations professionnelles pour une meilleure efficacité. Mais très peu d’entreprises pensent à engager des charges à cet effet. En marge des mutations et innovations, la fiabilité des informations comptables produites dans ces conditions est plutôt douteuse. Le refus de communiquer les informations financières, un obstacle à la sécurisation financière Une autre énorme difficulté à laquelle sont très souvent confrontés les professionnels de la comptabilité, est le secret cultivé par certains chefs d’entreprises autour des informations. Même au Commissaire au Compte qui est sensé avoir connaissance de tous les éléments significatifs de la vie de l’entreprise, ces dirigeants résignent à mettre à leur disposition la bonne information. Le commissaire n’étant pas « magicien », il ne peut fonder son opinion que sur les faits dont il a connaissance grâce à ses investigations ou à des recoupements effectués. Cette attitude dénote de la mauvaise foi des dirigeants qui font de la dissimulation en complicité avec certains partenaires de l’entreprise. La sincérité, qui est une règle d’or dans la tenue de toute comptabilité se trouve donc mise en cause. D’autres obstacles peuvent être : • Le non respect des dispositions réglementaires • L’incompétence du commissaire aux comptes • Le non respect du chronogramme de la mission d’audit • Le manque de ressources humaines de qualité du cabinet d’audit Dr. Guy L. DJONGOUE, FSEGA, Université de Douala [email protected] (Article Extrait par Serge Pondy B. de « Opacité gouvernemental et entrave à l’audit légal ») La Gestion du Stress : les causes, les symptômes, les conséquences et quelques astuces F ace à la mondialisation et à la globalisation ; les entreprises sont en proie à de perpétuels bouleversements. Du changement de style de management au renouvellement incessant du personnel, accentué des exigences de maximisation de la production, la productivité, les rendements et la rentabilité, sous des contraintes budgets. Soit l’accroissement des résultats de l’entreprise tout en réduisant les coûts. Tout cela met le personnel sous tension et plus particulièrement le personnel d’encadrement, susceptibles d’être victimes du stress. Beaucoup tombent, trop isolés, et ne s’en relèveront pas, sans jamais éveiller la compassion publique. Dans une société où l’on est de plus en plus jugé par le rendement et l’atteinte des objectifs, tous les moyens sont bons pour fournir des résultats et parfois même au détriment de la santé. C’est malheureusement ce qu’est devenue la vie de la plupart des managers de la vie moderne. Pour cette catégorie de travailleurs, le stress est devenu chronique. Il y a donc danger, car ces derniers pompent beaucoup plus d’énergie en demandant constamment à leur organisme de s’adapter. De ce fait, le stress modifie l’équilibre nerveux et hormonal et baisse les capacités de concentration et de productivité. Sans oublier les retombées psychologiques plus ou moins sévères, et les problèmes cardio-vasculaires, comme l’hypertension, qu’il peut générer. 22 Le stress est donc un ensemble de réactions de notre corps face à une situation nouvelle ou menaçante. Ces réactions se sont mises en place durant l’évolution pour que nous puissions justement survivre à ces changements ou à ces menaces. Le stress, loin d’être néfaste en soi, peut aussi être très utile. Lors d’un stress, le corps doit éventuellement agir pour mettre un terme à cette attente en tension. Par exemple, la fréquence des battements cardiaques et de la respiration augmente pour faire parvenir plus de sang oxygéné aux muscles. Le sang qui va normalement à la peau et aux viscères est lui aussi réorienté vers les muscles, etc. On comprend qu’on ne peut maintenir cet état trop longtemps sans que cela cause des problèmes à l’organisme. L’hypertension et les ulcères d’estomac sont par exemple des symptômes attribués au stress, donc à une inhibition de l’action. Le stress diminue aussi à la longue nos défenses immunitaires. Omniprésent, le stress est bien souvent un compagnon dont on rêve de se débarrasser. Justement, comment peut-on déterminer l’excès de stress ? Le stress est un phénomène en “V” : le manager passe par des hauts puis des bas. Les symptômes associés sont de quatre natures. 23 • Il y a tout d’abord l’irritabilité et l’impatience. • Puis il y a les problèmes de concentration. • Suivent les troubles comportementaux, c’est-à-dire un excès de café, de tabac ou des crises de colère. • Enfin, viennent les problèmes physiologiques. Généralement, il s’agit d’une hausse de la tension, de maux de tête ou de maux de ventre. Quelles sont les grandes sources de l’excès de stress ? En entreprise, il y a deux grandes causes connues : La première cause correspond à une période de changement : dans une entreprise qui fusionne, qui se réorganise ou qui licencie, la capacité d’adaptation des managers est mise à rude épreuve. Or s’adapter génère forcément des perturbations. L’autre grande cause, très fréquente chez les managers, est l’excès d’adhésion. Le manager s’investit trop dans son travail et perd son équilibre psychologique Qui est concerné par le stress ? Toutes les catégories professionnelles sont touchées par le stress. Pour les ouvriers et employés, le stress peut se transformer en maladie ou en accident. Ces salariés disposent de peu d’autonomie et doivent parfois mettre en application des ordres auxquels ils n’adhérent pas. Ils sont ainsi pris dans des conflits de valeur et négligent les facteurs d’hygiène ou de sécurité. Les cadres et managers sont aussi concernés par le phénomène mais doivent, en plus, gérer le stress des autres. Ils sont donc surtout victimes du stress psychologique. Il n’y a pas de remède miracle contre le stress. Pour bien vivre sa vie au travail, il faut accepter l’existence de pressions et les identifier. A chacun d’élaborer la stratégie qui lui convient. Dans la plupart des cas, ce n’est pas la situation stressante qui compte le 24 plus, mais plutôt la valeur qu’on lui accorde. sont néfastes pour nous. Quand le stress s’installe… Si vous n’arrivez pas à gérer une situation de stress qui se prolonge, prenez rendez-vous avec votre médecin de famille ou un médecin du travail. Le premier vous prescrira éventuellement du repos ou un traitement médicamenteux adapté. Le second interviendra, si nécessaire, au sein de votre entreprise et pourra préconiser, par exemple, un nouvel aménagement du temps de travail. Quelles sont les trois réactions les plus fréquentes face au stress ? La paralysie : s’isoler et ruminer des idées noires est donc la pire chose à faire. L’affirmation de soi : appeler des amis ou chercher de l’aide est aussi une façon positive de s’affirmer. L’agressivité : détourner son agressivité et se défouler lors d’une fête ou par la pratique d’un sport est profitable à l’organisme. Contrairement à ce que bien des gens pensent, ce n’est pas l’agressivité mais bien la paralysie qui est la plus nocive pour l’organisme. 4) À chaque agent stressant, on doit donc essayer de trouver une activité qui le soulage. Comment gérer le stress ? De façon générale, la gestion du stress passe par les étapes suivantes : 1) D’abord être à l’affût de ses effets secondaires néfastes : maux de tête, de coeur, de ventre, asthme, etc. Car le corps n’est pas détaché de l’esprit : un malaise psychologique amène la plupart du temps un malaise physique. On sait par exemple qu’un stress soutenu affaiblit à la longue notre système immunitaire. Comme celui-ci se bat continuellement en nous pour éliminer les envahisseurs, son affaiblissement va faciliter le développement d’une infection ou d’un rhume, par exemple. 2) Il faut ensuite apprendre à reconnaître les sources de stress dans nos vies. 3) Puis, il faut comprendre nos réactions et savoir lesquelles sont bonnes et lesquelles Si c’est la nouveauté qui nous stresse (ex: déménagement), on peut revoir des visages connus, se créer des petits rituels, des routines... Si c’est la surcharge (ex: job et étude), on peut établir des priorités, déléguer des responsabilités... Si c’est la frustration (ex: harcèlement), on peut obtenir une rencontre pour exprimer sa position... Si c’est la privation (ex: chagrin d’amour), on peut redécouvrir des intérêts personnels, trouver un soutient chez des amis... Détourner sa frustration ou son agressivité dans la pratique d’une activité physique peut être un bon exutoire au stress. Rester assis et ne pas bouger pendant toute une journée au travail ou dans une classe constitue un stress dont on peut aussi se libérer par une activité physique. Il existe aussi de nombreuses autres façons de diminuer le stress. Par exemple, la relaxation, la méditation ou le taï chi peuvent être de bonnes méthodes pour des gens au tempérament moins actif. Des méthodes “instinctives” aussi : rire, pleurer, bailler, s’étirer... Tout ce qui fait appel à la créativité est aussi un bon moyen : musique, peinture, écriture, etc. Parfois, juste le fait d’en parler va faire du bien simplement parce que chez l’humain, le langage est devenu une forme d’action symbolique. La capacité d’adaptation, si importante pour diminuer le stress, ça peut s’améliorer, mais de façon progressive, en augmentant graduellement le niveau de difficulté ; ça veut surtout dire savoir se fixer des buts réalistes. De plus, une alimentation saine et suffisamment de sommeil sont aussi des pré requis pour bien gérer le stress. Prenez soin de vous! L’hygiène de vie et un comportement adapté contribuent à atténuer le stress. • Evitez le tabac, la caféine ou l’alcool qui, dans un premier temps, calment le stress mais, à la longue, ne font que renforcer l’angoisse ; • Ayez une alimentation équilibrée, éventuellement complétée par des vitamines et des oligoéléments ; • Cultivez une ambiance familiale et sociale harmonieuse ; • Au travail, apprenez à dire non, à déléguer, à communiquer ; • Faites-vous plaisir : à l’heure du déjeuner, prenez la poudre d’escampette et partagez votre repas, hors du lieu de travail, avec des gens que vous appréciez. Le soir, faites un petit break avant de rentrer chez vous : promenez-vous, allez voir une expo, faites un peu de shopping… • Aménagez-vous des loisirs, trouvez de nouveaux centres d’intérêt : votre vie ne doit pas être uniquement centrée sur le travail ; • Détendez-vous : l’exercice physique (marche, gymnastique, yoga, sauna…) est essentiel pour diminuer les effets du stress ; • Essayez, enfin, de dormir correctement, sans l’aide systématique de traitement médicamenteux. La qualité du sommeil conditionne la forme physique et l’équilibre psychique de la journée. Quelques astuces pour faire baisser le stress ! Vos épaules sont-elles contractées ? Croisez les bras devant vous, en plaçant la main droite derrière l’épaule gauche et la main gauche derrière l’épaule droite. Le bout des doigts est dirigé vers la colonne 25 vertébrale. Appuyez doucement mais fermement aussi longtemps que possible. Pianotez ensuite avec les doigts sur le haut du dos et des épaules. Vous sentez-vous sous pression ? Placez vos doigts (sauf les pouces) sur la nuque, à la base du crâne puis effectuez de petits mouvements circulaires en descendant lentement le long du cou et des épaules jusqu’en haut du dos. Effectuez ensuite trois allers-retours au moins. Vos mâchoires sont-elles crispées ? Placez vos doigts sur vos joues et décrivez de petits cercles concentriques tout en appuyant assez fermement jusqu’à ce que vous sentiez que vos joues et vos mâchoires se détendent. Vos yeux sont-ils fatigués ? Recouvrez votre visage avec les mains : pouces aux oreilles, auriculaires le long du nez. Posez-les doucement en fermant les yeux, pour bien ressentir la chaleur qu’elles dégagent. Vous pouvez leur imprimer un léger mouvement. Vos soucis vous pèsent-ils ? Passez vos mains dans vos cheveux et attrapez des mèches une à une. Tirez dessus doucement, mais assez fermement pour « décoller la peau » du crâne. Votre ventre est-il noué ? Posez doucement les doigts sur votre abdomen puis allongez-vous à plat ventre pour que tout le poids du corps pèse sur les doigts. Cette position n’est pas très confortable au début : soufflez lentement et profondément, afin que les muscles abdominaux se décrispent peu à peu. Dr. Patrice Tonye Essec, Université de Douala-Cameroun Avec l’assistance de Mabelle Chimie Formateur RH, Aes Sonel [email protected] A LE MBA, POUR QUOI FAIRE ? un moment de leur scolarité, et surtout dans le cycle universitaire, à la question de savoir quelles sont leurs aspirations quant à leur avenir professionnel, un nombre important d’étudiants pris isolément rêvaient de devenir Ministres ou Directeurs Généraux de sociétés (publiques, parapubliques ou privées). Aucun d’entre eux n’a imaginé un seul instant qu’il pourrait occuper un poste de cadre sans responsabilité, d’agent de maîtrise ou d’agent d’exécution, encore moins être un perpétuel chercheur d’emploi… C’était légitime, devrait – on dire, pour tout étudiant ; mais c’était sans tenir compte des réalités de la vie active qui, elle, est une autre école. Après le diplôme, avec le phénomène mondial du chômage, les rêveurs d’hier se trouvent confrontés à un combat pour la survie. Ils n’arrivent pas facilement à trouver du travail. On dit que l’école fonctionne en autarcie, sans contact avec le secteur professionnel, et que la formation est au rabais, à cause de l’insuffisance de tel ou tel autre facteur de formation. Et on envisage la professionnalisation des enseignements, principalement dans les études littéraires et scientifiques, car, les techniciens, les ingénieurs et autres diplômés des écoles techniques sont formés, à la base, pour un métier précis ; même si de temps en temps, on dit qu’ils ne sont pas opérationnels à leur sortie d’école. C’est ainsi que les programmes de formation évoluent et changent en fonction des besoins des entreprises, ces dernières comprenant de plus en plus la nécessité de participer à l’élaboration des plans cadres et autres modules de formation à appliquer à l’école. Ancien MBA de l’ESSEC Délégué Provincial Enseignements Secondaires Les chanceux qui parviennent à se faire recruter dans les entreprises, ont de plus en plus de difficultés à s’imposer par leur compétence. On dit que la formation qu’ils ont reçue à l’école n’est pas en adéquation avec les besoins des entreprises. Généralement, s’ils réussissent à ne pas être débauchés, ils occupent des postes de subalternes, et le rêve de devenir Directeurs Généraux s’estompe. 26 Le phénomène est devenu tellement important ces dernières années que les études succèdent aux réflexions, pour trouver les causes de cet aspect des choses, et envisager des solutions… Le but recherché ici et là, est la rentabilité et la compétitivité des entreprises, qu’elles soient de production ou de services, dans un environnement fortement concurrentiel... 27 Mais malgré les efforts de plus en plus perceptibles des écoles de formation qui mettent sur le marché du travail des produits de plus en plus opérationnels, les entreprises n’arrivent pas à absorber tous les diplômés chercheurs d’emploi…Et, quand même une entreprise recruterait deux ou trois diplômés d’une même promotion, ces derniers ne peuvent plus tous devenir Directeurs Généraux ( de toutes les façons, il y en a juste un seul dans chaque firme) ; il est donc impossible, pour ces étudiants et rêveurs d’hier de réaliser leurs aspirations… La seule manière royale, pour chaque étudiant, pour chaque travailleur, pour chaque individu de devenir PDG ou DG , c’est de créer sa propre entreprise. C’est de faire dans l’auto - emploi. Et les études succèdent aux réflexions, pour trouver les moyens de créer des structures de formation, pour élaborer des curricula de formation en entreprenariat. Une fois la culture de création d’entreprises dans les mœurs, on constate une floraison d’entreprises, industrielles ou artisanales, chacune cherchant à se tailler une bonne part de marché dans son secteur d’activité, et c’est à ce niveau que se pose le problème de compétitivité et de performance . Ici, ce sont les plus malines, les plus intelligentes, les plus proactives qui subsistent…. Ce sont celles qui font des calculs économiques justes, celles qui attrapent les opportunités au rebond et qui perçoivent et évitent toutes les menaces à temps qui dominent… Ce sont celles qui combinent à des doses bien calculées, tous les facteurs de produc- 28 tion, qui prospèrent. Mais ce sont aussi celles qui ont le flair, qui s’en sortent… Oui, le flair, c’est aussi un élément très important dans la conduite des affaires. Pour nous en convaincre, nous n’avons qu’à voir autour de nous, certaines entreprises dirigées des mains de maîtres, par des managers qui n’ont jamais effleuré une quelconque école de gestion. Où aller alors, pour recevoir une formation qui allie toutes ces caractéristiques à la fois ? Vous qui aspirez à des hautes fonctions de responsabilité et qui aurez à gérer des ressources humaines, matérielles et financières dans un environnement composite où il faut maintenir tous les équilibres, à quelle école frapper pour recevoir une formation qui vous permette d’avoir, à défaut d’une maîtrise de toutes les principales fonctions d’une entreprise ou d’une organisation donnée, du moins, une vue générale ? Nous qui sommes des ingénieurs et autres scientifiques et dont on dit, à tort ou à raison, que nous sommes trop carrés ou trop pointus pour réussir pleinement une bonne gestion des ressources (ressources humaines notamment) mises à notre disposition, nous qui sommes des littéraires et des économistes avérés , avec ou sans responsabilité particulière dans des organisations, et qui aspirons à juste titre à des postes d’encadrement, quelle type de formation complémentaire pourrions recevoir pour prétendre devenir des managers accomplis et répondre efficacement aux besoins de ces organisations ? A ces questions, les diplômés de l’enseignement supérieur qui se remettent de temps en temps en cause, les employeurs qui réfléchissent à la prospérité de leurs affaires, de concert avec les gestionnaires des formations au niveau universitaire ont conçu et mis sur pieds le cycle du M.B.A (Master in Business Administration) dans certaines écoles de gestion. Nous avions appris qu’à l’ESSEC de Douala notamment, le cycle du M.B.A. est opérationnel et que là bas (dans le cycle du M.B.A), ceux qui sont trop carrés et pointus qui entrent en sortent avec des angles arrondis, et comprennent désormais que dans une entreprise ou dans une quelconque organisation, chaque opérateur peut contribuer efficacement au progrès du système, si le manager le prend à contribution , l’écoute attentivement et capitalise avec intérêt tout ce qu’il peut apporter dans l’essentiel des aspects de l’ organisation. On dit que les cadres et autres responsables des organisations qui suivent la formation en M.B.A sont capables de manager correctement leur environnement, même s’ils ne sont pas spécialisés à outrance, dans un quelconque domaine donné… Nous y avons cru, nous de la quatrième promotion du M.B.A de l’ESSEC de Douala ( M.B.A 4 ) Nous, tous les 30 (trente) M.B.A 4, issus de tous les secteurs d’activités de la vie nationale ( cadres et responsables des entreprises privées et publiques, responsables de l’enseignement, médecins et responsables de la santé…),avons reçu avec beaucoup d’intérêt, la formation dans le domaine de la Gestion des Ressources Humaines, dans le domaine de la Comptabilité ( Comptabilité Générale, Comptabilité analytique, Comptabilité Nationale…), dans le domaine des Finances et de la Fiscalité, dans le domaine du droit des affaires, dans le domaine du Marketing, dans le domaine de la politique générale et stratégie, dans le domaine du Management… Maintenant, posons la question à chacun des M.B.A 4, ou à chacun des diplômés M.B.A, de savoir ce que le M.B.A lui a apporté. La réponse sera certainement : « après mon passage au cycle du M.B.A, je suis transformé en stratège, en manager… », et, pour certains : « Mon employeur m’a signifié sa satisfaction pour les innovations, pour l’accroissement des ventes, pour l’amélioration du rendement interne de notre organisation, et m’a promu à un poste plus élevé…). De toutes les façons, la satisfaction est d’abord personnelle, celle d’avoir ajouté à son savoir et à son savoir faire… Quant à Jean Jules EBONGUE NGOH, hier Professeur des Lycées Techniques dans le domaine du Génie Mécanique, option Fabrication Mécanique, ignorant complètement tout de la gestion, des finances, de la Comptabilité, de la Gestion des Ressources Humaines, de la fiscalité, du contrôle de gestion, du marketing et autres,il est capable aujourd’hui, de faire quelques petites remarques pertinentes, à défaut de demander des précisions à chacun des spécialistes de ces domaines qui viendraient lui présenter un dossier. En fonction des besoins de la société, le contenu des programmes de formation en M.B.A , (comme dans toutes les filières ) peut évoluer, selon que l’on veut former un M.B.A en management, ou un M.B.A spécialisé dans un domaine donné. Mais quelque soit la formule, l’ossature reste la même, avec comme objectif, la formation des maîtres de l’Administration des Affaires. Et, c’est au niveau de cet objectif que se trouve une proposition de réponse à la 29 question de savoir « LE M.B.A , POUR QUOI FAIRE ?» Eh bien, chers camarades, chers M.B.A, quand nous étions étudiants, notre rêve, c’était de devenir Ministres, Directeurs Généraux, ou PDG. Pour devenir Ministre, cela ne dépend pas de nous ; pour devenir Directeur Général, cela ne dépend pas de nous. Nous nous déployons tous les jours à développer des stratégies pour faire prospérer les entreprises qui nous emploient. C’est ce à quoi sert le M.B.A. Nous devons continuer à travailler, tous les jours d’arrache pieds, pour cela, afin que prospère l’économie de notre pays. Mais l’économie de notre pays se développera d’avantage, si nous contribuons à la création des revenus, à la création d’emplois, donc à la création de nouvelles entreprises. Si devenir Ministres et autres Directeurs Généraux ne dépend pas de nous, il me semble que devenir PDG peut dépendre de nous …Il suffit de prendre la décision de créer sa propre entreprise, entreprise même artisanale d’abord. Nous avons les ressources intellectuelles pour le faire, c’est ce à quoi le M.B.A. devrait nous servir. Nous savons ce qu’il faut faire pour trouver les autres ressources nécessaires au démarrage de la première phase du lancement d’une entreprise. Nous avons appris cela au cycle du M.B.A. Nous savons comment faire pour faire vivre et prospérer l’entreprise, c’est ce à quoi nous sert le M.B.A. Alors, allons- y, dans le respect des textes en vigueur… La société toute entière nous regarde, l’école par la quelle nous sommes passés nous regarde, faisons bien dans les organisations où nous nous trouvons, portons haut l’Image de Marque du M.B.A , et puis, de temps en temps, retrouvons nous, tous les M.B.A, pour réfléchir, pour discuter, pour échanger, pour répondre valablement , de manière concertée, à la question de savoir ce à quoi sert le M.B.A.. Jean Jules EBONGUE NGOH PLET, M.B.A Délégué Régional du MINESEC pour le Littoral L Les étudiants de chaque filière de MBA a Gestion des Ressources Humaines (GRH) de nos jours comporte toutes les décisions et actions affectant la nature de la relation entre l’organisation et les salariés. Ainsi les enseignements reçus au cours de ces deux années de formation d’une part, nous ont permis de développer notre compréhension des problématiques des autres fonctions de l’entreprise et de son sommet stratégique. rémunérations, la formation, l’évaluation, la gestion des carrières… qui sont essentiels aux cadres opérationnels. Mais aussi des outils de management stratégique des ressources humaines qui nous rendent capables de formuler des stratégies de l’entreprise, de concevoir des systèmes de gestion des ressources humaines... L autre entité organisationnelle. Etre au cœur d’une telle responsabilité, c’est d’abord savoir en négocier les objectifs mais aussi mettre en œuvre les compétences et les outils de l’analyse fonctionnelle, de la planification (Lissage Exponentiel, PERT, Gantt, Pareto, Moyennes Mobiles…), gérer un budget, maîtriser des risques, animer et motiver une équipe. A tout cela, les enseignements sur le comportement organisationnel et la Gestion D’autre part, nous avons reçu Martine MOLLE des outils indéniables pour Gestion des Ressources Humaines du Temps et du Stress qui nous ont permis d’acquérir une meilleure appréhension savoirs, savoir-faire et savoirdes aspects traditionnels de la gestion du personnel tels que : la planification être qui font de nous des managers équilides ressources, le recrutement, la gestion des brés et opérationnels. a Gestion des Opérations et de la Production (GOP) est une des options au choix du MBA de l’ESSEC, qui tend à procurer aux étudiants des capacités en management et en conduite de projet tout en visant une démarche structurée qui permet d’assurer et d’optimiser son bon déroulement. La GOP s’applique tout aussi bien aux sociétés de services L’objectif ultime de tout ceci étant qu’à leurs consœurs produisant des biens tangibles, et grâce aux de garantir un résultat conforme à des normes internationales enseignements reçus dans Fissou Zoulna le cadre de cette spécialité, Gestion des Opération et de la de qualité en maîtrisant les nous pensons aujourd’hui coûts, et ceci dans le meilleur Production pouvoir gérer et animer un délai possible. projet, une équipe de production ou tout 30 31 L a Gestion Internationale et le ComLes enseignements dispensés permettent aux apprenants d’acquérir une parmerce Extérieur est l’une des faite maîtrise dans la manipulation filières que propose l’ESSEC des outils du commerce extérieur pour le MBA. Dans cette filet de coopération internationière, les études sont axées ale (procurement, supply chain, sur la gestion des échanges internationaux (mélobbying…) canismes d’achat et de Le mode d’organisation de vente à l’import, mécanl’ESSEC, le contenu des enseigneismes d’achat et de vente ments et le professionnalisme des à l’international, organisaenseignants constituent le mobile tion de la logistique, modes et de fierté et de satisfaction de termes du transport interLydienne NGOBO la 2ème Promotion du GCIL. national, rôle et fonctionGestion du Commerce nement des organismes International, Logistique internationaux…) L a formation en Gestion Marketing a rencontré toutes nos attentes et même au delà. Ce fût un grand challenge pour nous de bousculer nos habitudes acquises sur le terrain pour les remplacer, sinon les adapter aux nouvelles techniques de management et de gestion marketing. Nous remercions sincèrement tous nos enseignants et le personnel de l’Essec qui ont su délivrer avec beaucoup de maîtrise et de tact les outils nécessaires à la naissance de cette nouvelle vague de managers (dernier cri) que nous sommes. C’est avec empressement que nous mettrons à profit tous les savoir acquis dans les domaines des techniques de ventes, des politiques marketing et d’études de marché. Ervé Noutsa Gestion Marketing E n FICO (Gestion Financière et comptabil- affectation des ressources disponibles afin ité), il a été question de FITE (Finance- d’accroître la valeur ajoutée globale. ment – Investissement – Trésorerie – ExploiA cet effet, les enseignements tels tation). En d’autres termes : que le contrôle de gestion, la d’évaluer les différents fiscalité et l’analyse et gesprojets quant à leur tion financière y ont été obfaisabilité ainsi qu’à jectivement débattus. leur rentabilité, de procéder au suivi de Nous pouvons être satisfaits la vie de l’entreprise d’avoir consacré deux années afin d’établir ses forces et ses faiblesses de dur labeur pour s’édifier, pour son pilotage stracar la pérennité de l’entreprise tégique, de contrôler la trouve son bien fondé en des gestion de celle-ci par Carlson Ntonga & François Talla hommes compétents et bien l’analyse de chaque cen- Gestion Financière et Comptable formés. tre de responsabilité par 32 33 Trombiniscope des Etudiants de la 11è Promotion 34 35 Noms : Jean Paul KAUTE Noms : Frédéric BEBEZE Noms : Simon TCHOUNKEU WANDJI Noms : Jeannette ERET BESSEM MBA : Finances et Comptabilité MBA : Gestion des Ressources Humaines MBA : Finances et Comptabilité MBA : Gestion des Ressources Humaines Autres Diplômes : Licence en Economie Autres Diplômes : Licence en Communication Autres Diplômes : Ingénieur de conception en Electromécanique Autres Diplômes : Licence es Lettres Bilingues Occupation : DG OZAUNE ASSURANCE Occupation : Opérateur Economique Occupation : Libya Oil Cameroon; Commercial Sales & New Business Manager (Direct- Occupation : Assistante de Direction, EurOil Limited Tel : 77 89 00 32 Tel : +237 79 81 93 27 Tel : + 237 7709 1219 Tel : +237 77 25 54 34/ 96 11 21 91 E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] Noms : Louis Martin NKE EWODO Noms : Gilberte MEWAFO SAH Epse MOUAFFO NOUWEZEM Noms : AHMADOU MOHAMADOU Noms : Simon BAYONG MBA : Gestion du Commerce International, Logistique MBA : Gestion des Ressources Humaines MBA : Finances et Comptabilité MBA : Gestion Marketing Autres Diplômes : Licence en Sciences Economiques et Sociales Autres Diplômes : Licence en Droit Prive et Sciences Criminelles Autres Diplômes : Maîtrise en Sociologie Politique Autres Diplômes : Maîtrise en Droit des Affaires Occupation : Division recouvrement CNPS Littoral Occupation : HR / Project Administrator - PSN Douala Cameroon Occupation : Sous Directeur des Marchés et Consultations à la CAMWATER Occupation : Commercial & Marketing Manager HYDRAC Tel : 96 69 64 43 Tel : +237 99 93 00 87 Tel : +237 79 99 56 98/33 42 29 56 Tel : +237 99 93 74 02 E-mail : E.mail : [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] eur des Ventes Industrie, Aviation, Marine et Gaz domestique(GPL)) 36 37 Noms : Serge Pondy Biyaga Noms : Bertrand DJATCHE NGOMEGNI Noms : Simon Pierre NSOE MINSONGUI Noms : MBA : Finances et Comptabilité MBA : Finances et Comptabilité MBA : Finances et Comptabilité MBA : Gestion des Ressources Humaines Autres Diplômes : DESS Economie et Planification/Ingénieur de Conception Industriel Autres Diplômes : Licence en gestion des entreprises et des Administrations Autres Diplômes : Master en Communication Autres Diplômes : DESS en Juriste Conseil d’Entreprise Occupation : Financial Model Manager Occupation : Assistant Chef de Service Recouvrement et Contentieux - Occupation : Division financière - Sud Maritime Occupation : Consultant Aes Sonel Cameroon – Direction Financière Eric-Joel KAMMENI KOUEJOU SHO CAMEROUN Tel : +237 79 50 23 22/99 45 85 33 Tel : + 237 99 56 90 88 Tel : +237 99 15 50 86/74 19 32 28 Tel : +237 76 15 72 99 E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] Noms : Lydienne NGOBO NJOH Noms : Jean Bernard SADEU FOKOU Noms : Fissou ZOULNA Noms : Olivia SWIRRI NWANCHA MBA : Gestion du Commerce International, Logistique MBA : Finances et Comptabilité MBA : Gestion des Opérations et de la Production MBA : Gestion des Ressources Humaines Autres Diplômes : Bachelor of Sciences. in Journalism and Mass Communication Autres Diplômes : Ingénieur de Conception en Génie Mécanique Autres Diplômes : Ingénieur en Informatique, Certifié CISCO, CISCO Certified Network Admin- Autres Diplômes : Licence en Droit privé Anglophone Occupation : Gestionnaire Caisse véhicules Import - SOCOMAR Occupation : Supply Chain Administrator - Delmonthe-Cameroon Occupation : istrator-CCNA Superviseur Régional pour le Littoral de l’Informatisation Occupation : Manager ROLOXBIZ Tel : +237 77 54 22 60/ 97 10 55 44 Tel : +237 99 84 13 86/76 32 78 49 Tel : +237 75 84 98 68 Tel : +237 77 47 07 99/33 41 18 75 E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : E.mail : [email protected] E-mail : [email protected] du Fichier Electoral (PNUD-MINATD), 38 39 Noms : Esther Fri NGU Noms : Noël Essomba Noms : Eric FOUDA BELLA Noms : Serge NYANKOUE MBA : Gestion du Commerce International, Logistique MBA : Gestion des Ressources Humaines MBA : Gestion des Opérations et de la Production MBA : Finances et Comptabilité Autres Diplômes : Licence en Biochimie Autres Diplômes : Doctorat en Médecine Autres Diplômes : Licence en Génie Electrique et Informatique Industrielle Autres Diplômes : Ingénieur en Informatique Occupation : Manager D.K multimedia trade center – PeOple call.cameroon Occupation : Coordonateur du Programme SIDA Occupation : Chargés d’études/ (GES) Global Engineering Systems Occupation : Chef de Centre IAI-Douala Representante du PeOple call.cameroon dans le north west Région du Littoral MCP DOTNET Tel : +237 75 39 08 94 Tel : 77 55 18 08 Tel : +237 96 30 74 56 Tel : +237 33 04 20 88 / 96 79 40 75 E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : E.mail : [email protected] Noms : Ervé Deschaux NOUTSA TIMAMO Noms : Molle Martine Jeannine Noms : Marie Clarisse Rolande MPUED Noms : Sadrack BISSOU MBA : Gestion Marketing MBA : Gestion des Ressources Humaines MBA : Gestion du Commerce International, Logistique MBA : Finances et Comptabilité Autres Diplômes : Maîtrise en Biologie des organismes Autres Diplômes : Maîtrise en Droit Privé option Droit des Affaires Autres Diplômes : Licence de Technologie en Management Logistique et Techniques du Autres Diplômes : Ingénieur de Conception en Génie Mécanique Occupation : Indirect Sales Executive Occupation : Gestionnaire des Ressources Humaines ALLIANZ GR Occupation : Transport Multimodal - Administrateur des contrats de maintenance Occupation : Engineering and Assets Manager - Orange 40 automobile - AES SONEL - Sous Direction Logistique Libya Oil Cameroon - Operations Tel : +237 99 94 92 53 Tel : +237 99 87 71 95 Tel : +237 77 33 43 77 / 99 91 79 29 Tel : +237 77 09 12 25 E-mail : [email protected]/[email protected] E-mail : [email protected] E-mail : E.mail : [email protected] E-mail : [email protected] 41 Noms : Patrice Armand Kamgang Noms : Dupleix Moise LEUGOUE WEYEPE Noms : Carlson Olivier NTONGA MEME Noms : Josiane Estelle WANDJA NANA MBA : Finances et Comptabilité MBA : Finances et Comptabilité MBA : Finances et Comptabilité MBA : Gestion des Opérations et de la Production Autres Diplômes : Ingénieur en Télécommunications Autres Diplômes : Licence en Sciences de Gestion Autres Diplômes : Licence en Organisation et gestion administrative Autres Diplômes : Ingénieur des travaux Option Informatique de Gestion Occupation : IT Manager - Libya Oil Cameroon Occupation : Directeur Cameroon Tobacco Company Occupation : Consultant, Enseignant vacataire en Economie générale et Economie et Occupation : Attachée de Direction chargée des Approvisionnements - ENTREBATT Tel : +237 77093548 Tel : +237 99 80 12 78 Tel : +237 99 67 30 07 / 75 61 62 43 Tel : + 237 76 49 52 31/99 47 43 84 E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] Noms : Emmanuel Hilaire EPEE Noms : Joyceline FOFUNG Noms : Flora Jacqueline KEUGWE MBOUNGA Noms : Olivier WONTCHEU MBA : Gestion des Opérations et de la Production MBA : Gestion du Commerce International, Logistique MBA : Gestion Marketing MBA : Gestion des Opérations et de la Production Autres Diplômes : Licence de technologie en Génie Industriel & Maintenance Autres Diplômes : Licence en Droit Autres Diplômes : Licence en organisation et développement des entreprises Autres Diplômes : Licence Génie Industriel & Maintenance Occupation : Chef Service Environnement Technique de Orange Cameroun Occupation : Chef de département de l’Administration Générale Occupation : Conseillère clientèle ALLIANZ GROUP Occupation : Organisation d’entreprise QHSE Manager ; Formateur certifié ISM-ATEX Niveau 3E - Cegelec Cameroun 42 Tel : +237 99 94 94 41 Tel : +237 77 75 75 42 / 237 33 12 76 98 Tel : +237 99 55 21 34 Tel : +237 99 98 84 56 E-mail : [email protected] / [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] 43 Noms : ABDOUL BAGUI OUSSOUMANOU MODIBO Noms : Wilhelmina NGWENYONGA Noms : Emmanuel Siegfried BIYONG BALOMOTH Noms : ABDOURAMAN SADOU MBA : Finances et Comptabilité MBA : Gestion Marketing MBA : Finances et Comptabilité MBA : Gestion du Commerce International, Logistique Autres Diplômes : Maitrise en analyse et politiques économiques Autres Diplômes : Licence Lettre bilingue Anglais/ Français Option Communication Autres Diplômes : Ingénieur Agroéconomiste Autres Diplômes : INGENIEUR DES INDUSTRIES AGRO-ALIMENTAIRES Occupation : Direction de la comptabilité -SOACAM Occupation : Assistante commerciale chargé de l’exploitation X- TRADE Occupation : Ingénieur Financier à SOCAPALM Occupation : PERENCO CAMEROON (production et exploration pétrolière) Tel : +237 77 11 21 85 / 99 52 57 09 Tel : +237 99 87 40 35 Tel : 77 91 43 81 Tel : + 237 77 19 91 91/96 63 11 15 E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] Noms : Boubakary Aminou Noms : François TALLA Noms : David Tsala Noms : Barbara Adèle MBOUWE NANKAM Kwesseu MBA : Finances et Comptabilité MBA : Finances et Comptabilité MBA : Gestion Marketing MBA : Gestion Marketing Autres Diplômes : Bachelor of Sciences in Economics Autres Diplômes : Licence en Sciences Economiques Autres Diplômes : Professeur d’Enseignement Technique (DIPET) - option Génie Civil Bâti- Autres Diplômes : Licence en Anglais Occupation : Direction financière, Département de la trésorerie à la CCIC S.A Occupation : Chef Comptable à World’s Cars Industry S.A Occupation : ment et Travaux publics Occupation : Assistante de Direction KPMG Afrique Centrale Tel : +237 77 55 58 08 / 94 18 81 78 Tel : +237 77 93 61 89/77 76 38 33 Tel : +237 77 09 61 50/96 20 49 04 Tel : + 237 33 05 64 12/74 53 10 29 E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] / [email protected] E-mail : [email protected] Technico-commercial - CIMENCAM 44 45 Noms : ABDOULAYE SALI Noms : BEB à IIKOUE Noms : MOUSSA BAKOURA Noms : COLETTE LYDIE KOMGUEM SADO, Epse HONKAM MBA : Gestion du Commerce International, Logistique MBA : Finances et Comptabilité MBA : Gestion des Opérations et de la Production MBA : Gestion des Ressources Humaines Autres Diplômes : Licence en Management Autres Diplômes : Ingénieur des Travaux de Génie Civil Autres Diplômes : Ingénieur Sûreté Industrielle - CND Niveau 3 senior en RT/UT/PT/MT et RSO Autres Diplômes : Licence en Lettres Modernes Françaises Occupation : Financier Senior - SOACAM Occupation : Chef de Service des Permis de bâtir - Occupation : Expert en Contrôle Qualité - certifiée ISO9001/2008 et ISO 14001/2004 Occupation : Responsable Administratif ALL BUILDING COMPANY Communauté Urbaine de Douala Tel : +237 75 29 20 01/99 99 98 98 Tel : +237 74 44 41 77/ 94 50 55 68 Tel : +237 99 93 74 08/99 88 3429/33 37 24 82 Tel : +237 77 26 42 73/33 05 63 95 E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] Noms : Jules Ambroise ZINGA Ambomo Noms : Nathalie Edwige TCHUEMBOU NONO Noms : Yasmine CATCHE Noms : Francis Serges FOUMAN MBA : Gestion des Ressources Humaines MBA : Finances et Comptabilité MBA : Gestion des Opérations et de la Production MBA : Gestion des Opérations et de la Production Autres Diplômes : Maîtrise en Droit Public Autres Diplômes : Maîtrise en gestion option Finance comptabilité Autres Diplômes : Autres Diplômes : DIPES 2 en Chimie /Licence en Chimie Occupation : Cadre d’administration - Direction des Impôts - Cameroun Occupation : Etude en Master de GRH à l’Université libre de bruxelles Occupation : Occupation : Chef service des Inspections de produits finis à HYDRAC - Inspecteur Pétrolier, Expert en Contrôles Non Destructifs( Radiographie niveau 3) Auditeur interne Tel : Mob: 00 32 48 42 86 805/Fixe: 00 32 25 20 56 64 Tel : Tel : Qualité/Environnement ISO 9001/2008 et 14001/2004 Tel : +237 99 69 36 06 / 33 13 44 50 E-mail : [email protected] E-mail : E-mail : [email protected] Tel : E-mail : 46 Direction des Contrôles Techniques - Société HYDRAC E.mail : [email protected] 47 Noms : Rose-Valerie ETALE MPEH Noms : Apollinaire Talla Noms : MBA : Gestion des Ressources Humaines MBA : Finances et Comptabilité MBA : MBA : Autres Diplômes : Diplôme des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication Autres Diplômes : Licence es Gestion Option Finance Autres Diplômes : Autres Diplômes : Occupation : Documentaliste- Archiviste. Projet Archivage Occupation : Chef de Division Contrôle Comptable Occupation : Occupation : MTN Cameroon 48 Jean Robert Lihan Noms : Gerard Essi Essame LT/NO ( AFRILAND FIRST BANK CAMEROUN) Tel : +237 77 55 02 64 Tel : + 237 75 27 05 83/77 61 27 38/33 02 92 76 Tel : Tel : E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : E-mail : Noms : Emmanuel FINYA Noms : Jacqueline TUME SHWEMI Noms : MBA : Gestion des Ressources Humaines MBA : Gestion Marketing MBA : MBA : Autres Diplômes : Maitrise en droit des affaires Autres Diplômes : Licence en ANTHROPOLOGY Autres Diplômes : Autres Diplômes : Occupation : Responsable de la Distribution_GUINNESS Cameroon Occupation : Market research assistant (CIBLE MARKETING) Occupation : Occupation : Tel : + 237 77 04 78 27/ 97 66 66 50 Tel : + 237 33 43 09 71 / 77 11 49 12 Tel : Tel : E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : E-mail : Constant Fils ESSOME Noms : Emmanuel NGANDO QUAN 49 Noms : Noms : Emmanuel ETEME Noms : BENGA Angèle Noms : MAMBO BYEMBA Laurent MBA : MBA : Gestion du Commerce International, Logistique MBA : Gestion des Ressources Humaines MBA : Finances et Comptabilité Autres Diplômes : Autres Diplômes : Licence en Sciences Economiques Autres Diplômes : Licence en Gestion Autres Diplômes : Occupation : Occupation : Chargé des Programmes ATF/UE à la PHP Occupation : Consultante Occupation : MBEGA ZEEH Simon Tel : 77554401 / 99756477 Tel : +237 99 97 61 43 / 99 84 02 77 Tel : 77 52 43 77 Tel : 96206149 / 74851075 E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] Noms : MINTOM Serge Pierre Noms : Juliette MOTSOH TAMBUE Noms : Ferdinand TCHOKOTHE EDIMO Noms : MOUSSA BAKOURA MBA : Finances et Comptabilité MBA : Gestion des Ressources Humaines MBA : Gestion des Ressources Humaines MBA : Gestion des Opérations et de la Production Autres Diplômes : Ingénieur de Travaux Autres Diplômes : DIPES I Autres Diplômes : Bachelor of Arts in English Autres Diplômes : Ingénieur Sûreté Industrielle - CND Niveau 3 senior en RT/UT/PT/MT et RSO Occupation : ENSEIGNANTE AU LYCEE BILINGUE DE DEIDO Occupation : Human Resources Officer – MTN Cameroon Occupation : Expert en Contrôle Qualité - certifiée ISO9001/2008 et ISO 14001/2004 Occupation : Direction des Contrôles Techniques - Société HYDRAC 50 Tel : 99413270 Tel : +237 74 20 51 36 / 99 91 70 93 Tel : +237 77 55 11 51 Tel : +237 99 93 74 08/99 88 3429/33 37 24 82 E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : [email protected]/ [email protected] E-mail : [email protected] 51 Noms : MOTALE OSKARH MARBIAN Noms : MOUSSA SOULEY Noms : MBA : Gestion des Ressources Humaines MBA : Finances et Comptabilité MBA : MBA : Noms : MEVA’A Christine Anne Gabrielle Autres Diplômes : Autres Diplômes : Autres Diplômes : Autres Diplômes : Occupation : Occupation : MTN Occupation : Occupation : RECETTE DES FINANCES Tel : 77 55 19 29 Tel : 99201426 / 96074873 Tel : 77520439 E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] Noms : NGO NJENJE Jeanne Tel : 77786007 E-mail : Noms : 52 MBWANG Sidonie Aimée Noms : MBABE Appolinaire Noms : NKAKE Grace Ngangué MBA : MBA : MBA : Gestion des Opération de la Production MBA : Gestion des Ressources Humaines Autres Diplômes : Autres Diplômes : Autres Diplômes : Occupation : Occupation : Occupation : NUMERIX SARL Occupation : MPFOUN NJILLA Laurence Malady Autres Diplômes : Tel : 33033113 / 94105123 Tel : 99800854 / 75295615 Tel : 99885077/75778052 Tel : 99956781 E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] 53 Noms : 54 Noms : NDJIP Jean Marie MBA : MBA : MBA : MBA : Gestion des Ressources Humaines Autres Diplômes : Autres Diplômes : Autres Diplômes : Autres Diplômes : Occupation : Occupation : Occupation : Occupation : Tel : Tel : Tel : 77090541 Tel : 99569922 E-mail : E-mail : E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] Noms : Noms : MBA : MBA : MBA : Autres Diplômes : Autres Diplômes : Autres Diplômes : Occupation : Occupation : Occupation : GUINNESS Occupation : RAZEL Tel : Tel : 99788285 Tel : 99949503 Tel : 77646132 E-mail : E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] YAMDJEU KADJI Daniel Noms : KEPDEP NDJOSSU Marie Noelle MANDENG BAKALY Cosmas Jérôme Noms : Noms : NGUEMBOU DJONOU Carlos ONGUENE Claude Bertrand Junior Noms : TOBY Serge P. MBA : Autres Diplômes : 55 56 57