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Olivier RUDLOFF 164 rue Cuvier 69006 LYON MEMOIRE DEPOSE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME D’EXPERTISE COMPTABLE MOTIVER UN CABINET D’EXPERTISE COMPTABLE A L’UTILISATION DE LA DEMATERIALISATION AFIN QU’IL PROFITE DE SES ATOUTS Session : AVRIL 2006 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts « Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements. » CHARLES DARWIN, biologiste et naturaliste britannique (1809-1882) Olivier Rudloff. 2006 1 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts REMERCIEMENTS Je tiens à remercier vivement mes collègues et amis du cabinet NICOLE GOUDARD et du cabinet JACQUES LAGNIER et plus particulièrement Mme Nicole GOUDARD et M Jacques LAGNIER. Sans leur précieux concours, ce travail n’aurait pu être entrepris. Je remercie également tous les professionnels adhérents au club NTIC pour les précieux renseignements qu’ils m’ont donnés. Je remercie enfin ma femme pour sa patience et les encouragements qu’elle m’a promulgués tout au long de mon stage. Sans leur gentillesse à mon égard, ce travail n’aurait pu être présenté dans les délais souhaités. Olivier Rudloff. 2006 2 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts NOTE DE SYNTHESE Les cabinets d’expertise comptable spécialisés dans la tenue de comptabilité ne cessent d’opérer un va-et-vient entre document papier et document numérique. La question n’est pas : doit-on tendre vers la dématérialisation mais pourquoi passe-t-on si souvent d’un support à l’autre ? Chaque transformation est-elle nécessaire ? On accuse sans cesse l’outil informatique de ne permettre nullement la disparition du support papier, voir même, d’être un grand gaspilleur de papier. En réalité, seul l’utilisateur est responsable de cette situation. En effet, plutôt que l’informatique, ce sont nos habitudes de travail qui génèrent l’utilisation de papier. Ces habitudes doivent faire l’objet d’une réflexion. Notons que les jeunes recrues sont souvent à l’origine de ces remises en question car ils portent un regard neuf sur l’organisation du travail. En général, l’être humain n’aime pas changer ses habitudes. Il tente donc de combattre les remaniements proposés. Les freins liés aux changements sont nombreux et de tous ordres et les justifications des réticences sont faciles : sécurité, manque de temps… Hier, chaque Administration imposait ses propres imprimés pour déclarer périodiquement les cotisations sociales et fiscales, aujourd’hui ces documents deviennent peu à peu normalisés. Cette normalisation a permis leur dématérialisation. Les cabinets d’expertise comptable ont donc accès aux Olivier Rudloff. 2006 3 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts téléprocédures. Ce système de déclaration évite la course à la collecte des déclarations papier auprès des clients, les recopies fastidieuses et les erreurs qui s’ensuivent. Certaines de ces téléprocédures existent depuis plus de vingt ans. Un nombre très important d’articles issus de revues professionnelles fait apparaître les téléprocédures comme une évidence. Qu’en est-il au sein des cabinets d’expertise comptable ? Ces projets de simplification peuvent bouleverser l’activité comptable. La dématérialisation au sens large rend l’externalisation des travaux de production possible ; ces derniers peuvent être déplacés chez le client, dans les Administrations ou même à l’étranger. Les cabinets vont donc obligatoirement devoir s’adapter à ces Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) et ceci, même si aujourd’hui les TPE ne sont pas prêtes. En effet, utiliser dès aujourd’hui ces nouvelles technologies, c’est apprendre à les maîtriser. Elles constituent un axe majeur de développement et d’image que les cabinets doivent rapidement intégrer dans leurs missions quotidiennes, pour rester les acteurs indispensables de l’organisation, de la détention et de la distribution de l’information. Enfin, c’est être prêt à proposer de nouveaux services via Internet comme la comptabilité interactive par exemple. Olivier Rudloff. 2006 4 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts SOMMAIRE INTRODUCTION 5 PARTIE 1 – L’ORGANISATION DE L’INFORMATION DEMATERIALISEE POUR UN USAGE INTERNE 8 CHAPITRE 1 – PRINCIPES GENERAUX DE LA DEMATERIALISATION 8 1.1 - Définition et présentation 8 1.2 - Constat sur son utilisation 9 1.2.1 - Dans les cabinets d’expertise comptable 1.2.2 - Dans les administrations 1.3 - Champs d’application 1.3.1 - Pour les clients 1.3.2 - Pour le cabinet 1.3.3 - Pour les administrations et les OGA 9 10 11 11 13 15 CHAPITRE 2 – INTERÊTS DE LA DEMATERIALISATION EN USAGE INTERNE 15 2.1 - Apporter un meilleur service au client 16 2.2 - Comprendre et maîtriser la dématérialisation 17 2.3 - Promouvoir l’image de la profession 17 2.4 - Améliorer la productivité 17 2.5 - Externaliser la production 18 2.6 - Mieux archiver (GED, EXTRANET) 19 2.7 - Réaliser des économies de papier, de temps 19 CHAPITRE 3 – MISE EN PLACE PRATIQUE D’UNE GED 3.1 - Description de différentes solutions 3.1.1 - Utiliser les fonctionnalités associées aux applications comptables évoluées. 3.1.2 - Logiciels commerciaux dédiés Olivier Rudloff. 2006 20 21 22 23 1 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts 3.1.3 - Créer une arborescence Windows partagée sur un réseau 24 3.2 - Méthodologie de mise en œuvre 26 3.3 - Facteurs de réussite de la mise en place 27 3.4 - Coût de la mise en place 28 3.4.1 - Le matériel 3.4.2 - Les logiciels 3.4.3 - Les moyens humains 28 29 29 3.5 - Avantages et inconvénients 29 CHAPITRE 4 – TENDRE VERS L’EXTERNALISATION : L’INTRANET 31 4.1 - Définition 31 4.2 - Schéma général 32 4.3 - Pourquoi utiliser l’Intranet? 32 4.4 - Mise en place 34 4.5 - Etat des lieux de l’utilisation de l’Intranet 35 CHAPITRE 5 – IMPACT SUR LA VIE DU CABINET ET SUR SA RELATION AVEC LES CLIENTS 36 5.1 - Maîtriser les incidences sur l’organisation : Impact sur l’humain 36 5.2 - Les freins liés aux changements 37 CHAPITRE 6 - FONDEMENT JURIDIQUE ET SECURITE 39 6.1 - La reconnaissance dans le monde virtuel 39 6.2 - La déontologie 40 6.3 - Les risques liés à l’Intranet 41 6.4 – Les solutions pour se protéger des risques 43 Olivier Rudloff. 2006 2 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts PARTIE 2 – LE TRANSPORT DE L’INFORMATION DEMATERIALISEE CHAPITRE 1 – PRINCIPES GENERAUX DES TELEDECLARATIONS 1.1 - Présentation des téléprocédures et de l’EDI 1.1.1 - Les téléprocédures 1.1.2 - L’EDI et l’EFI 1.2 - Les enjeux des échanges dématérialisés 1.2.1 - Constat sur leur utilisation 1.2.2 - Intérêts pour la profession 1.3 - Prérequis à son exploitation 1.3.1 - Les matériels 1.3.2 - Les logiciels 1.3.3 - Le formalisme 1.3.4 - Les paramétrages 1.3.5 - Etre connecté sur l’extérieur 45 45 45 45 45 47 47 47 48 48 49 50 51 52 1.4 - Mise en place pratique des télédéclarations dans un cabinet d’expertise comptable 53 1.5 - Incidences sur la profession au sein des cabinets d’expertise comptable 55 CHAPITRE 2 – OPERATIONS DISPONIBLES PAR TELETRANSMISSION 56 2.1 - Inventaire des déclarations ou opérations disponibles en télétransmission 56 2.1.1 - Fiscal 2.1.2 - Social 2.1.3 - Bancaire 2.2 - Le service associé aux téléprocédures : le télérèglement CHAPITRE 3 – LES PORTAILS DECLARATIFS 56 58 59 61 62 3.1 - Utilité des portails déclaratifs 62 3.2 - Description de deux portails importants : « jedeclare.com » et « net-entreprises » 63 3.3 - Tableau comparatif de leurs services 66 3.4 - Critiques et améliorations à apporter 67 Olivier Rudloff. 2006 3 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts CHAPITRE 4 – LES PREMICES A L’EXTERNALISATION : L’EXTRANET 68 4.1 - Vers les clients 69 4.2 - Vers les salariés travaillant à domicile ou en déplacement 69 4.3 - Vers les cabinets sous-traitants 69 CHAPITRE 5 – REFLEXIONS VISANT A FAVORISER L’USAGE DES TELEPROCEDURES 70 5.1 - Ecouter et rassurer les utilisateurs 70 5.2 - Démystifier l’image non sécuritaire de l’Internet 71 5.3 - Simplification du formalisme 72 5.4 - Inciter l’utilisation des téléprocédures par des aides financières 73 CHAPITRE 6 – SECURITE ET CONFIDENTIALITE 6.1 - Les risques liés à l’usage externe 6.1.1 - Les risques liés à l’usage d’Internet 6.1.2 - Les risques liés à l’usage des télédéclarations 6.2 - Quelles solutions envisager ? 6.2.1 - Pour l’usage de l’Internet 6.2.2 - Pour l’usage des télédéclarations 74 75 75 76 76 77 79 CONCLUSION 81 TABLE DES ANNEXES 83 LISTE DES ABREVIATIONS 85 GLOSSAIRE 88 BIBLIOGRAPHIE 97 Olivier Rudloff. 2006 4 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts INTRODUCTION Grâce à l’extension d’Internet et la reconnaissance légale de la signature électronique, le concept de dématérialisation connaît un regain d’intérêt dans les cabinets qui espèrent ainsi diminuer leur coût de traitement de l’information tout en fluidifiant leurs processus. Le concept de dématérialisation englobe deux réalités. D’une part, la numérisation et l’analyse de documents papier traitent les flux entrants dans le système d’information, d’autre part, la dématérialisation, à la source, évite à l’entreprise d’avoir à produire des documents papier. La dématérialisation des flux interentreprises et interadministrations s’appuie globalement sur deux techniques : l’EDI (échange de données informatisé) et l’EFI (échange de formulaires informatisé). Internet n’apporte rien de bien nouveau sur le fond si ce n’est une souplesse et de faibles coûts de mise en œuvre qui propulsent la dématérialisation à la portée de tous les cabinets d’expertise comptable quelle que soit leur taille. Les documents papier constituent un frein à l’optimisation des processus internes des cabinets. Il est difficile d’automatiser leur traitement. Le papier représente, en outre, un coût qui, bien que rarement pris en compte, est loin d’être négligeable. Les cabinets d’expertise comptable qui transforment le flux papier entrant, en un format numérique plus facile à manipuler, doivent tenter de le conserver sous cette forme afin de le transporter ou de le stocker en limitant l’impression papier. Des logiciels, tel qu’Adobe Acrobat, permettent de dématérialiser des documents à leur source en les imprimant sous la forme d’un fichier au format PDF. L’entreprise n’est plus contrainte de les imprimer et peut les envoyer directement par e-mail, EDI, etc. Olivier Rudloff. 2006 5 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts Principal moteur de la dématérialisation en France, l’État profite de son poids pour accélérer ce type de traitement. Les premières initiatives émanent du secteur public avec la mise en place de téléprocédures telles que TéléTVA ou TDS. Alors quelle est la problématique de ce mémoire ? Selon le petit Robert, une problématique, c’est l’art de poser les bonnes questions. Elles interrogent le sujet par des questions pertinentes, des questions qui font débat. Elles doivent mettre en avant les enjeux du sujet. La problématique de l’utilisation de la dématérialisation réside dans les questions suivantes : Pourquoi les cabinets d’expertise comptable sous-utilisent la dématérialisation ? Existe-il des problèmes techniques ou des problèmes humains ? Pourquoi faut-il utiliser cette dématérialisation ? Pourquoi est-ce important ? Comment motiver les cabinets d’expertise comptable à l’utiliser ? Par quels moyens doit-on les motiver ? : - En suscitant ses avantages ? - En chiffrant les économies réalisables ? - En leur faisant peur ? - En décrivant l’absurdité de certaines procédures basées sur le papier ? - En rassurant, en simplifiant ? - En cassant les freins liés à tout changements ? Quel intérêt avons-nous à utiliser la dématérialisation ? : - Pour en tirer profit ? - Pour augmenter sa productivité ? - Pour se différencier ? - Pour avoir une meilleur réactivité ? Dans quel domaine, faut- il l’utiliser ? Pour quoi faire ? Olivier Rudloff. 2006 6 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts Quels sont les processus de production intéressés par l’utilisation de la dématérialisation ? Comment l’utiliser ? Est-ce coûteux de l’utiliser ? Pour répondre à cette problématique, ce mémoire sera composé de deux parties. Elles ont pour ambition de motiver les cabinets d’expertise comptable à utiliser la dématérialisation pour qu’ils profitent de ses avantages. La première partie présentera les différentes utilisations possibles de la dématérialisation à l’intérieur du cabinet, comme la GED et l’Intranet. Elle expliquera les avantages à l’utiliser. Elle proposera aux cabinets d’expertise comptable informatisés une solution pratique de GED ne nécessitant aucun investissement en matériel ou en logiciel. Elle ne demandera qu’un peu d’imagination et de réflexion. La deuxième partie expliquera le transport et le partage de l’information dématérialisée à l’extérieur du cabinet. Elle permettra ainsi aux cabinets d’expertise comptable de mettre en place pratiquement les télédéclarations au sein de leurs processus de production. Elle émettra aussi des réflexions visant à favoriser l’usage des téléprocédures. Olivier Rudloff. 2006 7 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts PARTIE 1 – L’ORGANISATION DE L’INFORMATION DEMATERIALISEE POUR UN USAGE INTERNE CHAPITRE 1 – PRINCIPES GENERAUX DE LA DEMATERIALISATION 1.1 - Définition et présentation « La dématérialisation d’un document est le remplacement de ce document sous forme papier par son équivalent (image ou seulement identité de contenu) électronique. Il peut s’agir d’un transfert sur réseau de transmissions de données ou de son inscription sur un support (bande magnétique, disquette, etc...) » Cette définition est tirée du glossaire du rapport de M. Lorentz Président de la Mission Commerce Electronique. La dématérialisation d’une procédure est la dématérialisation des documents papier liés à cette procédure. La dématérialisation des actes de l’entreprise revient à rendre ces actes immatériels ; on passe donc du papier à la forme numérique. Les cabinets d’expertise comptable participent activement à la dématérialisation lorsqu’ils saisissent les documents papiers de leurs clients. Afin de réduire leurs frais de gestion et d’archivage, les cabinets doivent l’utiliser plus fréquemment, c’est-à-dire, conserver cette dématérialisation à tous les niveaux tel que le transport ou le stockage. L’administration souhaite elle aussi bénéficier de cette dématérialisation créée. Elle propose donc à la profession de nombreuses téléprocédures : il s’agit des télédéclarations et du télérèglement. L’administration souhaite se servir de la dématérialisation que les cabinets créent. En échange, elle dématérialise toutes les déclarations que nous pouvions trouver sous format papier. On parle de téléprocédures totalement dématérialisées lorsque la télédéclaration est associée au télérèglement. Certaines téléprocédures sont désormais obligatoires pour les grandes entreprises. Olivier Rudloff. 2006 8 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts 1.2 - Constat sur son utilisation La dématérialisation a envahi tous les domaines : l’aérospatiale, l’industrie, les services. Le développement des matériels tels que les ordinateurs, télécopieurs, messagerie électronique en ont facilité le développement. Pour accéder à la dématérialisation, il est nécessaire de disposer de certains matériels dont le plus important est l’ordinateur. Les outils susceptibles de traiter la dématérialisation sont : - Les progiciels comptables (Cegid, CCMX, Coala…) - Les applications bureautiques (Logiciel de traitement de texte, Tableurs) - Les applications informatiques au sens large (base de données, CAO, DAO) - Les télécopies - Les photocopieurs - L’Internet - La messagerie électronique - La documentation numérisée à la source par les éditeurs Selon une étude de BP Paribas Lease Groupe réalisée en janvier 2003, les PME (de 6 à 200 salariés) sont prêtes, elles sont équipées à 99 % d’un micro-ordinateur. De plus, 92 % des PME sont connectées à l’Internet, 43 % des connexions sont de type haut débit (ADSL, CABLE). 1.2.1 - Dans les cabinets d’expertise comptable Selon le conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables, la profession comptable se compose de 29751 membres inscrits en France métropolitaine en septembre 2003. Ces 29751 membres se répartissent en 12601 entités économiques disposant de leur autonomie de gestion, 83 % de celles-ci emploient moins de dix salariés. La taille réduite des cabinets est un frein à leur équipement informatique et à l’utilisation de la dématérialisation. En effet, la gestion d’un réseau entraîne des frais peu proportionnels à la taille du cabinet. Afin de pouvoir bénéficier des NTIC, il sera donc indispensable aux plus petits d’entre eux de se regrouper pour Olivier Rudloff. 2006 9 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts former des sociétés civiles de moyens, ou encore de s’associer. Cependant, tous les cabinets d’expertise comptable sont équipés d’un minimum de moyens informatiques. Chacun peut commencer à réfléchir sur l’utilisation de la dématérialisation. Les cabinets qui auront investi dans ces technologies disposeront bientôt d’un avantage concurrentiel certain. Concernant le transport de l’information dématérialisée, le site « jedeclare.com » affirme que 3500 cabinets d’expertise comptable sont inscrits et, qu’en 2003 750000 télédéclarations ont été transmises à la DGI et aux organismes sociaux. Au 31/12/2001, le site « net-entreprises » comptait 353 cabinets d’expertise comptable inscrits. On peut donc en déduire qu’au 31/12/2003, il existait au minimum 3853 cabinets qui télétransmettaient par l’intermédiaire de ces deux portails déclaratifs, soit déjà 29 % des entités économiques. Ce chiffre ne tient pas compte des cabinets utilisant d’autres portails ou faisant appel directement aux téléprocédures des administrations. Certaines téléprocédures sont très peu utilisées. Seul 3% des DUCS qui transitent par le portail « jedeclare.com » sont destinées aux organismes de retraite. Cette faible utilisation se justifie par la complexité de leur paramétrage. C’est dommage, car sans lui, il est impossible d’émettre en fin d’année la DADS-U CRC. Or le remplissage des déclarations nominatives annuelles des caisses de retraite est un travail long et fastidieux. En ce qui concerne le stockage des documents dématérialisés, 800 expertscomptables étaient équipés en logiciel de Gestion Electronique de Documents selon la société NOVAXEL. Ce chiffre date de décembre 2001. Il est le dernier connu. 1.2.2 - Dans les administrations D’après le livre blanc sur l’Administration électronique et la protection des données personnelles de Pierre TRUCHE, la dématérialisation des feuilles de soins constitue aujourd’hui la téléprocédure la plus importante au monde : « plus de 1,5 million de feuilles de soins électroniques sont produites par jour, soit un tiers du total de Olivier Rudloff. 2006 10 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts l’ensemble des feuilles de soins, ceci moins de 4 ans après la distribution de la première carte Vitale ». L'État est donc le principal artisan de la dématérialisation en France. Lancé en 1979 pour simplifier les échanges administration-entreprise, le Transfert de données sociales (TDS) a été suivi dès 1990 par la mise en place du Transfert des Données Fiscales et Comptables (TDFC). En 2001, 630000 entreprises ont utilisé TDFC et plus d'un million ont déclaré leur DADS (déclaration annuelle de données sociales) par TDS, soit 86 % des salariés français. Depuis le 10 février 2002, les 17000 entreprises qui réalisent plus de 15 millions d'euros de chiffre d'affaires règlent également leur TVA en ligne, il s’agit pour elles d’une obligation. Les téléprocédures vont se généraliser. À terme, toutes les entreprises devront utiliser ces téléprocédures. L'Etat prépare le terrain en uniformisant l'ensemble des télédéclarations au travers de deux technologies : l'échange de formulaires informatisé (EFI) et l'échange de données informatisé (EDI). L'EDI nécessite l'achat d'un logiciel et reste réservé aux grandes entreprises ainsi qu'aux cabinets comptables qui transmettent un grand nombre de déclarations pour le compte de leurs clients et de leurs filiales. L'EFI permet de se connecter directement sur le site web des administrations concernées pour télédéclarer et télépayer grâce à un simple formulaire. Simple et économique, l'EFI nécessite cependant un niveau de sécurité important, essentiellement géré par le chiffrement des communications (SSL 128 bits) et le recours à des certificats numériques, ces derniers sont principalement fournis par les établissements financiers. 1.3 - Champs d’application 1.3.1 - Pour les clients • Emission des déclarations Les clients n’ont plus à envoyer leurs bordereaux de cotisation au cabinet pour qu’il les établisse. Les bordereaux émis par les administrations ne sont plus utilisés. Ce sont les cabinets d’expertise comptable qui les émettent. Les clients réalisent donc des économies de frais d’envoi et ils n’ont plus à se soucier des échéances. Olivier Rudloff. 2006 11 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts • Le télérèglement Lorsque les clients adhèrent à ce service, ils n’ont plus à veiller à ce que leurs règlements arrivent bien dans les délais aux administrations. • La télétransmission des relevés bancaires Les clients n’ont plus à les transmettre au cabinet. Ils peuvent donc les conserver pour leur gestion. Ils sont assurés que le cabinet les a tous en sa possession. Ceci permet un avancement régulier de leurs dossiers. • La mise en ligne de leurs dossiers permanents, de leurs archives, de leurs factures sur un serveur sécurisé A tout moment, les clients peuvent consulter, télécharger leurs documents. Cela est intéressant pour les clients et également pour les assistants chargés de leurs dossiers. Les clients peuvent avoir accès à leurs documents 24H/24H et sans attente. Cela évite du travail inutile aux collaborateurs. Ils sont moins dérangés et donc plus concentrés. En effet, sans cette mise en ligne, les assistants consacrent beaucoup de temps à : - Recueillir les demandes des clients - Rechercher le document demandé (parfois infructueux) - Photocopier le document - Envoyer le document Les clients ont besoin de l’information immédiatement. Plongés en général sur un autre dossier, les assistants auront du mal à retrouver leur niveau de concentration après avoir réalisé la recherche, ce qui perturbe grandement leur travail. Pour les nombreux cabinets qui tiennent des fiches de temps, il n’est pas certain que l’impact de ces recherches soit correctement imputé au bon client. Olivier Rudloff. 2006 12 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts 1.3.2 - Pour le cabinet • L’intégration des relevés bancaires dans le logiciel de production comptable Elle dispense les assistants d’un travail peu valorisant. Elle leur apporte une facilité dans les saisies complémentaires obligatoires (chèques ou relevés de LCR). Les gains de temps apparaissent évidents. • L’archivage et le classement Le classement est une tâche importante dans les cabinets d’expertise comptable. Il est, dans la pratique, confié à des personnes peu qualifiées et peu concernées par l’utilisation future des documents archivés. Un classement rationnel et rigoureux apporte un confort substantiel à l’ensemble du cabinet. • La réduction des frais de courrier Lorsque l’on parle des frais d’envoi, on pense prioritairement aux coûts de l’affranchissement, or ces frais en englobent beaucoup d’autres. Les secrétaires consacrent beaucoup de temps à la rédaction du cahier chrono courrier, à l’affranchissement, sans oublier l’acheminement du courrier à la poste. • Le dossier de révision Sous sa forme dématérialisée, il permet d’économiser de la place et permet son partage. • La documentation dématérialisée Plusieurs personnes peuvent l’utiliser en même temps et dans des lieux différents (interne ou externe au cabinet). La mise à jour est facilitée et uniforme pour tous les utilisateurs. Olivier Rudloff. 2006 13 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts • L’Intranet Son utilisation favorise un meilleur partage des ressources du cabinet. Il permet d’éviter que chacun travaille de façon isolée, de rationaliser la production du cabinet, d’économiser du temps et de sécuriser les travaux de chacun. • L’accès en ligne des déclarations dématérialisées Il permet d’éliminer le temps de recherche, de copie et de classement. Les déclarations dématérialisées peuvent être utilisées lors de traitement de masse si on les associe à un publipostage. L’imprimé fiscal unique (Déclaration 2561) ou les acomptes d’impôt société peuvent être traités de la sorte. • Une saisie partagée L’ASP (Application Service Provider) ou en français le FAH (Fournisseur d’Applications Hébergées) est un outil qui permet de saisir, de traiter et de publier l’information en ligne. L’accès à cette information est possible en tout lieu, depuis le cabinet, le domicile ou l’entreprise du client, et à tout moment. Recourir aux ASP est donc un concept de travail collaboratif entre le cabinet et ses clients. Cet outil de travail apparaît comme une solution intéressante. Il existe deux solutions de mise en oeuvre de l’ASP : - La solution dite semi-ASP. Le cabinet conserve les applications et le système d’information sur son serveur. Les entreprises clientes peuvent s’y connecter à tout moment par le réseau Internet. - Le solution dite full ASP. Le cabinet délocalise toutes les applications sur un serveur externe. Le déploiement d’une solution ASP a des conséquences sur les modes de travail et l’organisation. Il faudra faire face aux éventuelles barrières psychologiques et à veiller à la protection des données des clients, au respect des règles déontologiques. Olivier Rudloff. 2006 14 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts De manière pratique, l’ASP peut être mis en place rapidement par tout cabinet informatisé et relié au réseau Internet. Il existe en effet sur le marché de nombreuses offres d’ASP. On peut citer par exemple Comptanoo ou Itool Compta. 1.3.3 - Pour les administrations et les OGA • Les télédéclarations Le traitement des déclarations dématérialisées est aussi un gain de temps pour les administrations. Le partenariat entre les administrations et les cabinets d’expertise comptable est gagnant pour chacun. Les télédéclarations permettent d’économiser du temps (saisie) et de l’argent (affranchissement). En retour, ces administrations traitent plus rapidement les déclarations et peuvent donc faire parvenir plus rapidement voire instantanément des bilans de contrôle (cf. téléprocédures DADS NET). • Les dossiers de gestion des OGA De nouveau une relation gagnante : constitués à l’écran, les dossiers de gestions ne nécessitent plus d’édition, de classements ni d’envoi physique. Les OGA n’ont plus à ressaisir les liasses fiscales. CHAPITRE 2 – INTERETS DE LA DEMATERIALISATION EN USAGE INTERNE L’activité des cabinets d’expertise comptable se transforme brutalement. Ce qui a changé récemment : • Au niveau des clients - Ils veulent tout, tout de suite et au moindre coût - Ils sont moins fidèles Olivier Rudloff. 2006 15 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts • • Au niveau des collaborateurs - Turn-over élevé - Recrutement difficile - Temps de formation aux outils et règles internes moins rentables Au niveau de l’environnement juridique Les règles sociales, fiscales et juridiques sont de plus en plus complexes car elles sont en évolution permanente et ne cessent de s’ajouter les unes aux autres. Pour les appliquer, il faut plus de temps. Selon Gartner Group : « 70 % des TPE et PME françaises pourraient ne plus être compétitives d’ici 2 ans si elles continuent d’ignorer les TIC.» Source : 01 informatique, 6 juin 2003 « L’appropriation, par les PME, des nouvelles pratiques d’affaires, rendues possibles grâce aux TIC, est une question de survie pour de très nombreuses PME et engage la prospérité de notre pays. » Source : Rapport Charié, septembre 2003 2.1 - Apporter un meilleur service au client Les dirigeants des TPE disposent de peu de temps pour s’occuper de leur gestion administrative. Ils sont en général plus proches de leurs métiers que du papier. Ainsi, lorsqu’ils téléphonent au cabinet pour obtenir une information, ils doivent pouvoir l’obtenir de suite. Ils imaginent que leur dossier est constamment ouvert. La dématérialisation donne cette impression. Elle permet en quelques clicks de souris d’accéder à l’ensemble d’un dossier et également d’avoir accès à la législation. Répondre rapidement aux attentes des clients est un bon moyen de les fidéliser. La communication est améliorée et d’autres services pourront être proposés. Cependant, en agissant de la sorte, leurs demandes risquent d’augmenter. Pour ne pas être dépassé, le cabinet devra revoir son organisation de travail. Olivier Rudloff. 2006 16 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts Elle pourrait se concevoir en cellule de back office (saisie et révision) et de front office (renseignements et conseils aux clients). 2.2 - Comprendre et maîtriser la dématérialisation Malgré leur taille réduite, les entreprises clientes des cabinets d’expertise comptable sont friandes de conseils en TIC. Elles consultent pour choisir un matériel informatique (logiciels et matériel), demandent de les dépanner en cas de difficultés. Ainsi, il semble difficile de pouvoir donner des renseignements, voire des conseils sur des choses non utilisées. Une fois maîtrisées ces connaissances pourront faire l’objet de missions à forte valeur ajoutée. De plus, en informatisant les clients, nous les rendons aptes à recevoir et à nous faire parvenir des informations dématérialisées. Cabinets et clients travailleront en équipe, chacun profitera des travaux de l’autre. 2.3 - Promouvoir l’image de la profession L’utilisation des télétransmissions renvoie une image de modernité et de qualité de service auprès de la clientèle et également auprès des collaborateurs. Afin d’attirer et de conserver de jeunes talents, la profession comptable doit combattre l’image de « gratte papier » véhiculée par certains. Elle doit également se doter de toutes les technologies susceptibles de rendre leur travail intéressant. Supprimer les tâches administratives rébarbatives et inutiles est une nécessité. La relation clientèle sera resserrée. Tout cela contribuera à rendre notre profession plus stable face à son inévitable déréglementation. 2.4 - Améliorer la productivité Le traitement des documents papier fait perdre du temps. Les éditions, photocopies, recherches sont longues et fastidieuses. De plus, les traitements par lot ne sont pas possibles. Leur disponibilité est réduite à un utilisateur et à un emplacement précis. Les documents électroniques sont consultables par tous les collaborateurs que ce Olivier Rudloff. 2006 17 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts soit au cabinet ou à l’extérieur. Ils permettent en un click, l’envoi par messagerie électronique, par télécopie. La dématérialisation offre, au travers des télétransmissions et de la Gestion Electronique des Documents, des gains de temps importants qui se répercuteront sur le prix de revient des dossiers. Les administrations destinataires de ces fichiers dématérialisés sont aussi gagnantes. Certains détracteurs estiment que c’est injuste, cependant, elles peuvent ainsi traiter plus rapidement les déclarations et nous prévenir immédiatement en cas d’anomalie. Le traitement des DADS par Internet (TDS-NET) est un exemple de relation où chacun est gagnant. Dans un article du SIC n°191 de mars 2001, Monsieur Gérard THEPAUT, expert-comptable, estime avoir gagné 20 % des heures qu’il consacrait aux DADS grâce à la décentralisation des envois sur chaque collaborateur, tous connectés à l’Internet. 2.5 - Externaliser la production M Philippe CASTELLAN, expert-comptable, explique, dans un entretien donné au journal du net RC&A interactive en novembre 2003, comment et pourquoi il a décidé de franchir le cap. Son cabinet était confronté à des difficultés croissantes de management du personnel à faible et moyenne valeur ajoutée (saisie et préparation du bilan avant révision), des difficultés à recruter, une augmentation des coûts salariaux du fait de l’application rigide des 35 heures, des difficultés à motiver ses assistants et des difficultés à lutter contre un absentéisme grandissant. Ce management se faisait au détriment des clients. Il a donc décidé de sous-traiter la saisie afin que son cabinet se recentre sur son véritable métier : le conseil. Externaliser n’est pas obligatoirement synonyme de délocalisation à l’étranger même si dans ce cas précis, il s’agit effectivement d’une délocalisation à Madagascar. Il peut simplement s’agir de sous-traiter une partie de son travail à l’extérieur du cabinet par une autre entité économique. Aux dires de M. Philippe CASTELLAN, cette saisie automatique des documents, fonctionne correctement et complètement. Les pièces comptables les plus petites peuvent être traitées de la sorte y compris les tickets de péage. Cette délocalisation a réduit le coût de production de ses bilans de Olivier Rudloff. 2006 18 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts 40%. Les gains de productivité dégagés ont été investis dans la relation clientèle ce qui, mécaniquement, a augmenté son volume d’affaires. 2.6 - Mieux archiver (GED, EXTRANET) La dématérialisation est un prérequis indispensable à l’archivage ou au partage d’une information numérique. Un bon archivage doit pouvoir offrir aux utilisateurs (interne ou externe au cabinet) convivialité et grande sécurité. Les avantages de la GED et de l’Extranet seront détaillés dans le chapitre 3. 2.7 - Réaliser des économies de papier, de temps Les experts-comptables qui ont franchi le cap de la dématérialisation l’affirment ; son exploitation est source de profit. C’est le cas pour M Stéphane VERDICKT dirigeant du cabinet d’expertise comptable « EAC ». Il fait numériser les pièces comptables de ses clients afin de pouvoir les intégrer, codifiées à 80 %, dans son logiciel de production comptable. Il affirme que « Les gains sont énormes, à la fois en matière de productivité, de délais de traitement et de qualité ». Certains ateliers parisiens sont spécialisés dans la numérisation des documents, la reconnaissance de l’écriture (OCR) et l’intégration des données dans des logiciels de comptabilité (ERP). Il est possible de consulter l’interview de M. Stéphane VERDICKT réalisé par M. Didier GENEAU sur le site http://www.01net.com. Mon expérience professionnelle, me permet de confirmer que les gains de papiers et de temps sont réels. Il faut cependant préciser qu’ils n’interviennent pas immédiatement. L’abandon du support papier est un véritable choc culturel. Il faut laisser un temps d’adaptation aux utilisateurs. Apprendre à lire à l’écran n’est pas aisé. C’est après avoir passé ce cap, que les bénéfices se concrétisent. Dix-huit mois après avoir mis en place une GED, les gains peuvent être constatés : les dossiers permanents des clients composés de papiers ont cessé de grossir, l’armoire contenant leurs dossiers sociaux est devenue bien vide. Avant la GED, une assistante consacrait huit heures par mois au classement des paies et autres documents liés au social, responsable de l’accueil téléphonique des clients, elle peut désormais mieux les renseigner, et ainsi décharger les responsables de dossiers. Olivier Rudloff. 2006 19 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts Pour rendre concret les économies réalisables par l’utilisation d’une GED dans un cabinet d’expertise comptable, une étude chiffrée est donnée en annexe n°14. Cette étude arrive à la conclusion qu’un cabinet de 10 salariés peut économiser 10400 € par an. De manière encore plus simple, le coût de ce mémoire, édité sur papier et relié, s’élève à 15 € TTC. Sa version dématérialisée, présente sur le CD, coûte le prix du CD soit 0,30 € TTC. En ce qui concerne les frais de transport, la différence de coût est encore plus incontestable. La transmission par internet de la version dématérialisée ne coûte rien alors que l’envoi de la version papier s’élève à 10 €. Alors, pourquoi demander encore une version papier ? CHAPITRE 3 – MISE EN PLACE PRATIQUE D’UNE GED On peut définir la Gestion Electronique de Documents comme un ensemble d’outils et de techniques qui permet de dématérialiser, classer, gérer et stocker des documents à partir d’applications informatiques dans le cadre normal des activités du cabinet. La GED est avant tout un système de classement, une organisation. Elle permet : - de rationaliser le traitement des documents sous une forme dématérialisée - de fédérer l’ensemble de l’information produite ou reçue par une organisation - de regrouper des documents avec d’autres plus facilement - de sécuriser l’ensemble des données Le terme GED recouvre des réalités différentes. Elles ont toutes pour objectif de permettre l’accès aux documents numériques de manière structurée. On peut donc parler de GED sans pour autant disposer de réseaux informatiques. • La GED administrative Elle permet de numériser puis de classer des documents administratifs (factures, relevés bancaires, bons de commande). Ces documents numériques sont mis à la disposition de tous à l’aide d’un réseau informatique. Olivier Rudloff. 2006 20 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts • La GED documentaire Ce type de GED met l’accent sur une indexation poussée des fichiers numériques qui la composent. Ces derniers peuvent être des tableurs, des textes, des images, des formulaires, des lettres type… Elle s’articule autour d’un puissant moteur de recherche capable de répondre aux besoins de l’entreprise dans sa globalité. • La GED bureautique Elle regroupe les travaux de tous les utilisateurs crées par des applications, tels que des documents issus de traitement de texte, de tableurs…. Ils sont conservés dans leur format d’origine. Il ne s’agit pas ici d’archive figée, chacun peut les modifier à sa guise. • La GED technique ou GED métier Les documents gérés par cette GED sont propres à un métier déterminé. On retrouve ce type de GED dans les bureaux d'étude pour la gestion des plans ou des documents techniques dans les entreprises industrielles. Ces différentes GED peuvent être regroupées sous le concept plus général de GEIDE (Gestion Electronique d’Information et de Documents Existants). Pour l’utilisateur peu importe l’appellation, toute GED doit pouvoir lui donner accès à toute forme de documents ou des fichiers numériques. Ce chapitre parlera plus particulièrement de la GED technique. Les fichiers qui la composent sont figés. Aucune modification ne peut leur être apportée. La GED bureautique sera abordée dans le prochain chapitre, elle concerne l’Intranet. 3.1 - Description de différentes solutions Avant de penser à l’organisation des documents électroniques, il faut déterminer leur format. Il faut en effet normaliser leur format car ils sont destinés à être utilisés par une grande variété d’utilisateurs. En informatique, le format peut se définir par un arrangement prédéterminé des données qui structure l'enregistrement de l'information sur une mémoire externe. Il existe pour l’archivage un choix important de formats et de technologies électroniques, notamment ASCII (pour le texte), TIFF, Olivier Rudloff. 2006 21 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts PDF, ainsi que des formats tels que ceux des traitements de texte et des tableurs. Il est reproché à certains de ces formats d’être « propriétaires », c’est à dire n’offrant pas de garantie quant à leur existence à long terme. Un seul d’entre eux présente, par ses caractéristiques uniques, les conditions nécessaires pour assurer un affichage préservé sur une durée prolongée. Il s’agit du PDF. Il représente non seulement les données contenues dans le document, mais également l’aspect précis de ce dernier. Le fichier peut être affiché sans son application d’origine. En fait, dans dix ans et au-delà, les utilisateurs pourront le visualiser exactement tel qu’il était à sa création. L’XML est un langage de balisage utilisé pour coder des documents ou des parties de documents et qui permet de traiter le document électronique indépendamment des outils utilisés pour sa mise en forme. L’ajout de métadonnées XML au fichier PDF garantit à la fois la fidélité et l’accessibilité de ce dernier. La spécification PDF étant à la disposition du public, les informations concernant le format de fichier resteront toujours dans le domaine public. Il s’agit donc d’un format ouvert caractérisé, par le fait qu’il peut être utilisé par plusieurs logiciels et pas uniquement par celui qui l’a créé. L’annexe 12 récapitule les délais de conservation des documents d'entreprise. 3.1.1 - Utiliser les fonctionnalités associées aux applications comptables évoluées. Les logiciels de base de données présents dans les applications de productions comptables de dernière génération permettent d’insérer dans la fiche de chaque client des documents électroniques. On appelle ces applications des Progiciels de Gestion Intégrés (PGI). On peut relever que certaines SS2I n’ont pas cherché très loin pour trouver le nom de leurs progiciels. Ces PGI tentent d’éviter toute ressaisie inutile. Ils diffèrent totalement des logiciels d’ancienne génération qui apparaissaient tels que des petits modules plus ou moins liés entre eux. Ces logiciels sont une bonne solution pour les cabinets d’expertise comptable. Ils répondent parfaitement à tous leurs besoins. Ils comportent cependant quelques inconvénients. Olivier Rudloff. 2006 22 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts Leur mise en place est souvent longue et plus complexe que prévu. D’après mon expérience, il est quasiment impossible de transférer simplement les données de l’ancien logiciel (tout juste les fiches clients en matière sociale). Les concepteurs de logiciels doivent encore réaliser des progrès en ce qui concerne la reprise des données existantes. Ceci demande donc un travail de paramétrage important et remet en question la plupart des méthodes de travail existantes. Accompagner le changement ne sera pas une mince affaire pour le dirigeant (cf. chapitre 5 de la partie 1). La charge de travail d’intégration à fournir par les assistants est souvent sousestimée. A qui la faute ? Il ne faut pas compter sur les SS2I pour mettre en garde leurs clients, elles préfèrent, « en habiles vendeuses », montrer les formidables capacités de leurs progiciels après paramétrage. Ces difficultés apparaissent clairement lors des formations techniques délivrées aux assistants. Leurs coûts ne sont pas négligeables. Une licence par utilisateur et par an peut atteindre entre 500 € et 3000 € hors frais de maintenance. Leur caractère « propriétaire » effraie. Peu de logiciels d’éditeurs concurrents peuvent accéder à sa base de données interne. Enfin, après six à douze mois d’effort d’intégration, il sera bien difficile d’en changer. Utiliser les fonctionnalités associées aux PGI est la solution à adopter en priorité par des cabinets mal structurés souhaitant réorganiser leurs processus de production. Son implantation sera l’occasion de repenser en profondeur les méthodes de travail. Un cabinet correctement organisé devra réfléchir longuement aux multiples incidences qu’impliquent ces logiciels. Il lui sera utile d’interroger d’autres confrères ou de suivre quelques heures de formation afin de connaître pleinement toutes ces incidences 3.1.2 - Logiciels commerciaux dédiés Les logiciels commerciaux ont l’avantage de proposer une solution de GED clés en main. Ces solutions ont déjà été adoptées par d’autres cabinets d’expertise comptable. Leur implantation est facilitée par l’expérience des formateurs qui connaissent bien les besoins de la profession. Les formations de NOVAXEL (éditeur de logiciel) mettent l’accent sur l’implantation en proposant un véritable plan de Olivier Rudloff. 2006 23 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts réflexion préalable. Ces applications commerciales apportent des fonctions supplémentaires non négligeables telles que : - La possibilité de rouvrir une archive (figée) par l’application qui l’avait crée afin de pouvoir la modifier. Il est possible, par exemple, d’ouvrir un fichier archivé, créé par Excel, dans l’application Excel et ainsi être modifié - Un puissant moteur de recherche - Une traçabilité des recherches, un journal d’accès - Une aide à la scanérisation, à la reconnaissance de l’écriture Bien sûr, le coût élevé pour une petite structure ainsi que la difficulté d’adaptation à la particularité d’un cabinet, pourront contraindre le cabinet à envisager une autre solution. 3.1.3 - Créer une arborescence Windows partagée sur un réseau Cette solution est facile à mettre en place car Windows est connu par le plus grand nombre. La plupart des collaborateurs utilisent déjà cette méthode pour organiser leurs documents. Il suffit d’expliquer que la GED proposée est simplement une normalisation du classement de l’ensemble des documents du cabinet. Ainsi, tout le monde pourra, selon le même procédé, avoir accès aux documents de chacun. Dans l’introduction, j’ai évoqué le fait que cette nouvelle organisation ne peut résoudre la totalité des problèmes que présentait l’ancienne comme par exemple la perte d’un document. Elle n’apporte donc que des améliorations. Le plus adéquat est donc de partir de l’organisation existante, puisque tout le monde la connaît : il suffit d’ouvrir un dossier permanent papier et de créer les répertoires correspondants aux onglets utilisés tels que : - Plaquette - Fiscal - Social - Juridique - Immobilisation - Courriers Olivier Rudloff. 2006 24 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts Cet ensemble de répertoires constituera le dossier permanent TYPE à utiliser pour chaque client. Chaque répertoire principal pourra bien sûr être divisé en sousrépertoire. Par exemple, le répertoire « Plaquette » sera composé d’un exemplaire du dossier d’édition des comptes sociaux. Tous les dossiers permanents électroniques seront placés sur un serveur afin qu’ils soient accessibles à tous. Une GED doit permettre de trouver facilement un document ou un groupe de documents répondant à différents critères. La recherche WINDOWS est simple et propose beaucoup de critères de choix comme la date, le nom, la taille du fichier… Cette GED a l’avantage d’être peu onéreuse et d’être facilement adaptable à toute organisation existante, ce qui n’est pas le cas des logiciels commerciaux de GED. De plus, si l’on dispose de quelques connaissances dans des langages de programmation tels que Visual basic par exemple, cette solution de GED peut alors répondre à toutes les exigences des utilisateurs comme : - Le classement des archives automatiques préalablement codifiées - La création d’un nouveau dossier client conforme au dossier type - Le rajout d’un répertoire manquant dans tous les dossiers - La suppression d’un répertoire dans tous les dossiers - La création de listes de contrôle (paies, bilans, juridiques…) Elle peut constituer le point de départ de la compréhension du traitement des documents électroniques. Ayant expérimenté la mise en place d’une GED de ce type dans un cabinet d’expertise comptable, vous trouverez en annexe un dossier complet permettant son implantation pratique. Ce dossier est composé des annexes suivantes : - Annexe 2 : Description de l’arborescence de l’armoire électronique - Annexe 3 : Composition du nom de l’archive - Annexe 4 : Tableau des codes de travail et des codes particuliers - Annexe 4 BIS : La gestion automatisée de la GED - Annexe 5 : Comment rechercher une archive ? Olivier Rudloff. 2006 25 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts 3.2 - Méthodologie de mise en œuvre La création et la gestion d’un archivage électronique doivent être organisées au moyen de règles et de procédures rigoureuses, et également d’une planification applicable à l’ensemble du cabinet. L’archivage doit en outre impérativement respecter les normes établies par le cabinet. Les critères servant à déterminer la pertinence des documents conservés doivent répondre aux besoins propres à chaque organisme ainsi qu’aux réglementations et impératifs externes. A chaque cabinet correspondent donc des critères bien particuliers. Pour déterminer l’approche technologique la plus adéquate, il est indispensable de réaliser une analyse approfondie des risques. Pour mener à bien la mise en place pratique de tout projet, il faut passer par une étape incontournable : la planification. Elle permettra d’obtenir le plus d’avantages possibles, elle simplifiera la mise en place en la rationalisant. La planification se compose de trois grandes étapes : - Evaluer la situation actuelle - Déterminer la situation souhaitée (c’est-à-dire l’évolution que l’on recherche) - Etablir de quelle façon atteindre la situation souhaitée En pratique, il est donc nécessaire de procéder à : - L’inventaire des ressources matérielles techniques à disposition : matériel informatique, logiciels - L’inventaire des connaissances techniques : ressources humaines et connaissances - L’appréciation des systèmes actuels et du niveau d’utilisation des technologies - L’examen des besoins - La classification des besoins par ordre de priorité Olivier Rudloff. 2006 26 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts - L’étude de leur possible réalisation - La fixation des objectifs 3.3 - Facteurs de réussite de la mise en place Le facteur primordial du succès est de tenter de faire adhérer le maximum d’individus au projet. Or chaque individu exprime son poste en besoins particuliers. Idéalement, il serait bon qu’ils participent à la création du projet. Ils pourraient par exemple procéder aux tests. En découvrant le projet, ils souhaiteraient certainement apporter des modifications qui répondraient mieux à leurs besoins. D’ailleurs, certains utilisateurs n’envisagent l’intérêt de la technologie que lorsqu’ils l’ont utilisée. Leur dispenser une formation est également une solution qui leur permettra de l’utiliser mais surtout de les rendre capable de l’adapter en fonction de leurs besoins. Un autre facteur de réussite est d’utiliser la communication et la pédagogie, c’est-àdire, développer certaines attitudes qui favorisent le partage de connaissances. Il convient de savoir écouter l’utilisateur. Pour que l’implantation d’une GED ou de tout projet TIC de façon générale au sein du cabinet, soit une réussite, il faut veiller à éviter certains écueils, comme : - Vouloir aller trop vite - Oublier de faire adhérer l’ensemble des utilisateurs (le faire le plus tôt possible) - Avoir un management faible - Oublier de veiller à l’interopérabilité passée, présente et future des applications, des formats - Stopper les efforts d’implantation à la phase d’exécution - Attendre d’être dépassé et penser que le projet résoudra tous les problèmes - Ne pas évaluer les retours sur investissement pendant le régime de croisière. Il faut, au contraire, faire reconnaître les progrès Olivier Rudloff. 2006 27 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts Selon le cabinet Price Watherhouse & Coopers, « les principales causes d’échec ne sont pas techniques mais dépendent plutôt de facteurs humains et de management de projet ». Selon une étude réalisée par le Standish Group auprès de 400 entreprises 3.4 - Coût de la mise en place Ce chapitre détaille le besoin en matériel, logiciels et moyens humains. 3.4.1 - Le matériel La profession comptable se situe déjà à la pointe de l’informatique. D’après une enquête de l’INSEE de 1997 intitulée «Changements organisationnels et informatisation dans les activités comptables », les sociétés d’expertise comptable disposant d’un salarié sont toutes informatisées. Cette étude précise que les cabinets disposent, à 50%, d’un réseau et, pour 64% d’entre eux, d’un micro-ordinateur portable. La mise en place d’une GED ne nécessitera donc aucun investissement supplémentaire. Olivier Rudloff. 2006 28 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts 3.4.2 - Les logiciels Le coût dépend de la solution choisie. Si l’on opte pour l’utilisation des fonctions complexes présentes dans les PGI ou pour la création d’une arborescence Windows, le cabinet devra acquérir un logiciel afin de créer, visualiser, améliorer des fichiers images. Le logiciel Adobe Acrobat est coûteux mais dispose de nombreuses options. Il existe sur le marché d’autres logiciels qui créent des fichiers au format PDF. Il faut compter environ 75 € pour les moins onéreux. Si l’on opte pour l’achat d’un logiciel commercial, le coût varie 150 € à 150000 €. Il ne s’agit que de la licence d’exploitation. Ces logiciels sophistiqués nécessitent, pour une exploitation optimale, des matériels supplémentaires onéreux tel que des scanners professionnels. Cette solution permet la numérisation des documents. Bien que cet aspect ne soit pas étudié dans ce mémoire, il me paraît important de l’indiquer. Cette option rend le cabinet apte à s’adapter aux prochaines évolutions inéluctables de la profession. 3.4.3 - Les moyens humains Ils dépendent des connaissances informatiques et de la motivation au changement du manager et de ses collaborateurs. Une formation délivrée par une société telle que NOVAXEL permet d’évaluer les compétences des professionnels du cabinet dans ce domaine. Cette enquête préalable jugera de la faisabilité de tel ou tel projet. Elle fera prendre conscience de l’ampleur du projet et de la nécessité de le conduire étape par étape. 3.5 - Avantages et inconvénients La mise en place d’un système d’archivage électronique présente de nombreux avantages. Par comparaison avec leur équivalent papier, les archives électroniques offrent un accès beaucoup plus facile à leur contenu, permettent de partager plus efficacement les informations et contribuent davantage à faire circuler le savoir. Désormais, les archives ne sont plus le domaine réservé de quelques personnes ayant une connaissance approfondie du système de classement. Olivier Rudloff. 2006 29 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts De plus, utiliser la forme électronique peut engendrer des économies de coût non négligeables dans l’ensemble de la société. En effet, la gestion d’archives sur papier peut représenter un budget important que l’archivage électronique peut considérablement diminuer. Une étude du consultant Pricewaterhouse Coopers indique que, dans le monde de l’entreprise, une personne passe 5 à 15 % de son temps à lire des informations et jusqu’à 50 % à les rechercher. Les avantages : − Améliorer les conditions de travail des utilisateurs − Mettre en place une organisation permettant d’envisager de nouvelles formes de travail : Délocalisation de la tenue, Travail à domicile − Générer des gains de productivité (Gains de temps) − Inciter à repenser le cabinet en profondeur − Clarifier les procédures du cabinet − Réduire des charges fixes : papier, frais postaux… − Améliorer l’image du cabinet par l’usage, la compréhension des NTIC − Donner aux collaborateurs des outils modernes pour les conserver − Proposer de nouveaux services aux clients comme la mise à disposition de leurs documents ou l’intégration d’une GED chez eux Les inconvénients : − Chaque tâche devient très technique ; Remplacer un professionnel devient difficile. La création de livres de procédure est indispensable. − Augmentation du stress face aux demandes des clients de plus en plus exigeants. Bien qu’améliorant la vitesse de traitement et de communication des informations, l’informatique est étrangement dévoreuse de temps. − La sur-information tue l’information. Il ne faut pas confondre abondance de données, accumulation d’informations diverses et niveau de connaissance. − Le risque de pannes (matériel ou logiciel) est plus grand et lorsqu’elles surviennent les conséquences peuvent être graves. − Exclusion d’une partie des utilisateurs Olivier Rudloff. 2006 30 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts − Risque de prise de position dominante par des collaborateurs férus d’informatique. Nécessité d’avoir une personne hautement qualifiée en informatique. Le risque de dépendance vis-à-vis de cette personne existe. − Coût et accélération de l’obsolescence des matériels et logiciels CHAPITRE 4 – TENDRE VERS L’EXTERNALISATION : L’INTRANET 4.1 - Définition INTRANET, EXTRANET, INTERNET ; que de mots pour désigner de simples parties d’un réseau informatique ! Ce dernier a pour rôle la communication et donc le partage de l’information contenue dans chaque machine le composant. L’Intranet est la partie privée d’un réseau ; c’est par exemple celui de l’entreprise. Il ne peut être accessible qu’aux personnes autorisées. On peut le comparer à un Internet privé, un WEB interne. Il remplit les mêmes fonctions qu’une GEIDE. Il est destiné à partager, à échanger des informations numériques entre des programmes ou des utilisateurs. La différence est que l’Intranet est basé sur les mêmes technologies que l’Internet (Protocole de communication, adresse IP, serveur, navigateur, page HTML, E-mail). L’avantage d’un tel système est sa compatibilité avec le réseau Internet (Le réseau mondial, ouvert à tous), il est donc possible d’en connecter une partie. Les clients, les collaborateurs en déplacement peuvent alors bénéficier d’une partie des ressources numériques du cabinet (Documentation, lettre d’information, modèle type, archives). Cette partie de réseau, connectée à l’Internet, s’appelle l’Extranet. Olivier Rudloff. 2006 31 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts 4.2 - Schéma général Source : http://www.awt.be/ Ce schéma montre que l’Intranet est simplement la partie privée du réseau d’une entreprise. 4.3 - Pourquoi utiliser l’Intranet? Tout comme la GEIDE, sa fonction est le partage mais il apporte en plus un confort d’utilisation. Un seul et unique logiciel (un navigateur tel que Microsoft Internet Explorer) permet de consulter l’intégralité des ressources. Sa technologie WEB met le cabinet en position d’ouverture sur le monde. Il améliore la communication interne et apporte de nouveaux outils interactifs, favorisant le travail en groupe. Il valorise le savoir-faire et la connaissance de l’entreprise, en les partageant entre les salariés. Les utilisateurs découvrent qu’ils disposent de beaucoup d’informations, jusqu’alors peu ou pas utilisées, susceptibles d’améliorer l’efficacité de leur travail. Non, l’Intranet n’est donc pas un simple gadget. Mon expérience m’a permis d’observer que l’information non visible, non accessible facilement n’est pas utilisée. Les cabinets d’expertise comptable de taille modeste (80% d’entre eux ont moins de 10 salariés) rencontrent le même type de problèmes. Ils n’arrivent pas à rassembler en une seule application toutes leurs ressources. Elles se trouvent dispersées et plus Olivier Rudloff. 2006 32 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts ou moins compatibles entre elles. Les PGI limitent ce phénomène mais il est encore difficile d’intégrer complètement la totalité des ressources. Malgré une bonne connaissance de la profession, les éditeurs de progiciels spécialisés peuvent difficilement s’adapter aux besoins spécifiques de chaque cabinet. L’Intranet est un bon moyen pour lutter contre cette dispersion des ressources. L’Intranet organise le partage des ressources suivantes: - Listes de suivi de tâches classables par client, collaborateur, assistant - Applications - Agendas - Bases de données - Mémo - Documentations juridiques - Courriers types - Formulaires déclaratifs types - Procédures types - Suivi des congés - Suivi des appels téléphoniques et du chrono courrier - Notices et manuels d’utilisation des logiciels, des matériels L’Intranet procure des gains de temps. Il simplifie le travail de chacun. L’utilisation d’un Intranet évite les pertes de temps liées à la recherche et ainsi améliore la productivité globale du cabinet. Les utilisateurs peuvent accéder de manière aisée à des informations actualisées. Il est source d’économie : limite le coût d’impression, de diffusion, de stockage de l’information. Il favorise l’esprit d’équipe. Le travaille « en solitaire » est une pratique souvent trop courante dans les cabinets d’expertise comptable. Ainsi chacun peut mettre en ligne un travail personnel, une information importante, susceptible d’intéresser l’ensemble du personnel. Olivier Rudloff. 2006 33 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts 4.4 - Mise en place Comme tout projet concernant les TIC, la réussite dépend surtout de la capacité du manager à dialoguer, à gérer les conflits et à persuader les plus « récalcitrants ». Comme nous l’avons vu, un Intranet ne peut se concevoir que dans les cabinets pourvus d’un réseau informatique, à la différence de la GED ou de la GEIDE. Le matériel (hardware) et les ressources existent déjà. Les problèmes de coût ne sont donc pas un frein. Il suffit ainsi de trier les informations, les applications qui doivent y figurer, sans oublier que manipuler trop d’informations tue l’information. Un tel projet doit se concevoir étape par étape et évoluer en fonction des besoins. La création d’un Intranet simple nécessite peu de connaissances en informatique. En effet, de nombreuses applications bureautiques permettent une création simple de pages HTML. Ces dernières pointeront sur les ressources désirées. Cette conception très simple d’un Intranet nécessite peu d’heures de travail. Même s’il n’offre pas toutes les fonctions avancées, proposé par les concepteurs professionnels, il mérite que l’on s’y intéresse. Avant de commencer le travail de création proprement dit, le responsable du projet doit réfléchir aux questions suivantes : - Comment motiver les utilisateurs ? - Comment construire des pages HTML compréhensibles, simples d’utilisation, voire même agréables et qui pourront évoluer ultérieurement ? - Que faut-il partager ? - Comment gérer les ressources partagées ? (Droit d’accès, droit de modification, droit de mise à jour, droit d’intégrer une nouvelle ressource). Cette dernière question soulève le problème des licences d’utilisation accordées par les éditeurs de logiciels. Acquérir un logiciel ouvre accès uniquement à un droit d’utilisation. L’acheteur de logiciel ne peut donc le copier, le partager, le diffuser sans autorisation de l’éditeur. En pratique, les logiciels existent sous forme de licences mono poste (utilisable sur une seul machine) ou de réseaux. Seule cette deuxième forme permet de partager, sachant que le nombre d’utilisateurs est déterminé et limité. Il est cependant possible d’installer des logiciels en version mono poste sur un Olivier Rudloff. 2006 34 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts serveur. Le code de la propriété intellectuelle ne l’interdit pas, en revanche, l’accès est limité à un utilisateur à la fois. Des sanctions civiles et pénales sont prévues en cas de copie ou d’utilisation sans autorisation de l’éditeur : Des sanctions pénales : • Pour les personnes physiques : Une peine d’emprisonnement peut être prononcée et ce jusqu’à 2 ans, assortie d’une amende pouvant s’élever à 150.000 €. En outre, ces deux peines peuvent être assorties d’une interdiction temporaire ou définitive d’exercer ou d’un placement sous surveillance judiciaire. • Pour les Personnes morales : L’amende peut s’élever jusqu'à 760.000 €, et dans les cas les plus graves, la dissolution de la personne morale peut être demandée. Des sanctions civiles : Des dommages et intérêts pourront être demandés en fonction du préjudice subi par l’éditeur de logiciel. 4.5 - Etat des lieux de l’utilisation de l’Intranet Cette technologie est encore peu utilisée par les PME. Une enquête d’Idate de janvier 2003 montre que seulement 2 % des PME sont équipées d’un Intranet. Cette étude montre que même chez les SSII, le taux d’équipement se limite à 3 %. En résumé, on peut dire qu’un Intranet simple est peu coûteux, et que les objections sécuritaires sont inappropriées au vu de son caractère privatif. Alors pourquoi est-il si peu mis en place ? Cette question trouvera réponse dans le chapitre suivant qui décrit les freins liés aux changements : le poids des habitudes constitue le problème majeur. Olivier Rudloff. 2006 35 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts CHAPITRE 5 – IMPACT SUR LA VIE DU CABINET ET SUR SA RELATION AVEC LES CLIENTS 5.1 - Maîtriser les incidences sur l’organisation : Impact sur l’humain Pour survivre dans un environnement technologique, juridique, en perpétuel, mouvement, l’expert-comptable doit être capable d’évoluer. Sans cette aptitude aux changements, son métier risque de disparaître. Savoir s’adapter est vital pour lui. Il faut changer pour s’adapter, évoluer, maîtriser et prévoir ; être attentif au développement des technologies. Depuis des années, les experts-comptables ont su s’adapter aux changements technologiques comme le prouve l’enquête de l’INSEE sur les Changements organisationnels et informatisation dans les activités comptables de 1997. Ils ont su faire face plus récemment, aux lois et règlements toujours plus complexes, toujours plus nombreuses tel que les 35 H, l’euro ou encore les normes IAS. Pour réussir ces changements ils ont du se former et former leurs collaborateurs. Grâce à un effort continu, l’expert-comptable a su rester en phase avec son environnement. Ne pas intégrer les TIC (toutes basées sur la dématérialisation) dès aujourd’hui, c’est prendre le risque de prendre du retard avec son environnement. En partant du principe que ce sont les hommes qui font les entreprises, le manager devra accompagner leurs changements. De nombreuses oppositions devront être surmontées et des investissements considérables, en temps et en argent, seront nécessaires. Changer les organisations et les mentalités prend du temps. Plusieurs années sont parfois nécessaires pour récolter tous les avantages des investissements combinés dans les TIC, l’organisation et les aptitudes. L’exploitation de la dématérialisation nécessite des connaissances en informatique de plus en plus poussées. Cela implique un apprentissage permanent que tout le monde ne peut supporter : il existe donc un risque d’exclusion. Les collaborateurs sont angoissés par l’idée que la dématérialisation pourrait les remplacer. Cette angoisse est aussi ancienne que la technologie : on la retrouve à la mise en place des métiers jacquard au début du 19ème siècle. Il est nécessaire d’expliquer que profiter de la dématérialisation ne conduit pas forcément à des Olivier Rudloff. 2006 36 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts suppressions de postes, mais que ceci permet d’éliminer des taches fastidieuses, et que leur poste de travail en seront revalorisés car tournés vers le conseil client. L’expert-comptable, face à ces résistances, devra, guidé par une vision à long terme, adopter un style de direction ouvert mais ferme. Il devra agir en prenant le risque de casser une organisation archaïque mais opérationnelle, par une nouvelle organisation performante mais hypothétique. Une erreur de choix peut mettre en cause l’existence même de l’entreprise. 5.2 - Les freins liés aux changements La dématérialisation bute sur un choc culturel : l’abandon de l’écrit, du concret, du papier. L’être humain est par nature réticent aux changements. La population comptable n’échappe pas à ce trait de caractère. Même au sein d’un cabinet organisé, chaque individu détient des méthodes de travail propres. Il est important de ne pas se focaliser sur les TIC elles-mêmes mais sur l’utilisation des TIC combinée avec un changement organisationnel. L’implantation de la GED à laquelle j’ai assisté m’a permis de constater les freins suivants (classés par ordre d’importance) : − Rigidité face aux changements : refus de faire des efforts pour s’adapter − Choc culturel − Crainte de voir son pouvoir ou son autorité transféré à d’autres − Peur de l’inconnu, de prendre des risques alors que tout semble si bien organisé − Demande de sécurité à outrance (plus qu’auparavant) − Crainte que les outils ne soient pas dominés par tous − Manque de temps : les changements impliquent un surcroît de travail et le retour sur investissement est long et hypothétique. Chaque individu a tendance à ne regarder que sa charge de travail. Les gains de productivité existent mais on ne peut les percevoir qu’à l’échelle du cabinet tout entier. En fait, tout changement est un investissement soit en temps soit en argent − Peur de la productivité : suppression de postes, augmentation du stress Olivier Rudloff. 2006 37 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts − Traçabilité de toutes les activités, peur face aux machines et aux technologies − Crainte d’un effacement de la frontière entre temps de travail et vie privée. Les technologies communicantes permettent de joindre et d’être joint à tout moment Une enquête réalisée par le journal du net auprès de 54 entreprises en novembre 2003, confirme que le frein le plus important à l’utilisation de la dématérialisation est « le manque de motivation des équipes internes pour modifier leurs habitudes de travail ». Paradoxalement, ces mêmes entreprises estiment que la dématérialisation accélère les procédures internes et externes, qu’elle facilite la recherche et le partage des informations et représente à terme des économies de papier significatives. Pour lutter contre ces peurs, il faut : - Agir par étape et de manière progressive - Savoir communiquer pendant toutes les phases d’intégration - Recourir à des formations - Exiger que les personnes en charge de l’implantation des NTIC notent de façon claire toutes leurs procédures, ceci sera de toute manière nécessaire pour les collaborateurs entrants Toutes ces actions doivent donc permettre à tous de s’adapter et d’éviter que certains prennent le contrôle du système. Il ne faut pas s’attendre à ce que chacun vous dévoile spontanément ses véritables peurs. Elles se feront surtout ressentir par des troubles comportementaux bien connus tels que l’agressivité, le silence, l’abus de pouvoir, la dévalorisation systématique. Les meilleurs moyens de les combattre seront d’expliquer, de communiquer, et ceci durant toutes les phases du changement et également après la mise en place définitive. La mise en place de changements est facilitée par la taille réduite de certains cabinets d’expertise comptable. Dans les grandes structures (plus de 20 salariés), des tensions plus nombreuses apparaîtront entre les associés et les diverses équipes. La direction de ces structures sera confrontée à un manque de motivation des salariés. Olivier Rudloff. 2006 38 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts Ce chapitre semble aller à l’encontre de l’objectif premier de ce mémoire : motiver les cabinets d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation, cependant, il me semblait nécessaire de faire part de mon expérience dans sa totalité. CHAPITRE 6 - FONDEMENT JURIDIQUE ET SECURITE La première partie de ce mémoire est consacrée à l’usage de l’informatique à l’intérieur du cabinet. Les risques étudiés dans ce chapitre se limitent donc à ceux rencontrés dans les réseaux informatiques privés. Même fermé, un réseau est dangereux car 75 % des risques ont une origine interne. La sécurité est avant tout conditionnée par le comportement humain. Avant d’investir du temps dans la sécurisation des données informatiques, il est bon de savoir si l’information dématérialisée que l’on tente de protéger a la même valeur que son homologue papier. 6.1 - La reconnaissance dans le monde virtuel La question qui se pose est : « Comment agir pour qu’un document numérique ait strictement les mêmes apparences aujourd’hui que dans 30 ans ? » La création et la gestion d’archives électroniques ne s’improvisent pas. Ceci doit être organisé, au moyen de règles et de procédures clairement définies au sein du cabinet dans son ensemble. Pour qu’un document électronique possède les mêmes propriétés qu’une édition papier, il faut qu’il puisse : - Etre incontestable : Il doit être possible de prouver qu’un document est réellement ce qu’il prétend être. - Etre fiable : Il doit pouvoir être crée par toutes sortes d’applications en agissant comme une imprimante virtuelle. - Etre complet et intact : aucune modification ne doit pouvoir lui être apportée sans l’autorisation de son auteur ; ne pas être modifié dans le temps. Olivier Rudloff. 2006 39 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts - Etre exploitable : son application de visionnage doit présenter des garanties de pérennité. Si elle évolue, elle devra toujours être capable de restituer correctement l’intégralité d’archives anciennes. Le format d’archivage doit permettre à tout système informatique d’effectuer des recherches sur les métadonnées qu’il contient mais aussi en texte intégral. Enfin, il serait utile qu’il puisse être rouvert par l’application informatique qui l’a crée. Ces besoins d’authenticité, de fiabilité, d’intégrité et d’exploitabilité éclaireront le futur archiviste numérique sur le choix du format à utiliser. Il existe en effet de nombreux formats d’archivage tel que le TIF, l’XML, le PDF… Certains seront aussi tentés d’archiver directement dans le format de l’application bureautique, ou autres tels que le DOC, l’XLS... Conserver ses archives numériques dans ces formats dits « propriétaires », c’est prendre le risque d’être dépendant des applications qui les ont crées. Existeront-elles toujours dans 30 ans ? Disposera-t-on toujours de la licence d’exploitation ? Le PDF est, à mon avis, le seul format susceptible de remplir toutes les conditions rendant l’archive numérique fiable et exploitable. Le principal frein à son utilisation est son coût. Cependant, de nombreux éditeurs de progiciels de comptabilité, dont CEGID, utilisent cette technologie pour faire tourner leurs applications. Inclus d’office dans notre parc logiciel, il serait dommage de ne pas en exploiter toutes les capacités. Pour les cabinets ne disposant pas de ce logiciel, il existe désormais d’autres applications, dix fois moins coûteuses, capables de créer des archives sous format PDF. Elles ne pourront pas, bien évidemment, offrir toutes les fonctionnalités avancées, comme par exemple la possibilité d’adjoindre des macro en langage java. 6.2 - La déontologie Le code des devoirs professionnels des experts-comptables encourage chaque membre à faire l’effort « de développer sans cesse sa culture, et pas uniquement sa culture professionnelle, mais également ses connaissances générales seules susceptibles d’affermir son jugement ». Les TIC doivent être maîtrisées car elles concernent notre profession mais aussi celle de nos clients. Olivier Rudloff. 2006 40 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts L’expert-comptable doit veiller à protéger les documents qu’il conserve pour le compte de son client. Il doit de même veiller à la bonne conservation de ses documents de travail afin qu’ils puissent être présentés en cas de contrôle de l’ordre ou des administrations. Le code de déontologie des experts-comptables interdit à ses membres de gérer les fonds de ses clients. Depuis 1997, le fait de faire adhérer ses clients au télérèglement n’est plus considéré comme une question de fonds. Le télérèglement n’est ni un virement, ni un prélèvement, il échappe donc à la réglementation du chèque sans provision et est gratuit. Le client peut annuler le télérèglement à tout moment, en téléphonant à sa banque. L’expert-comptable est tenu au secret professionnel. Il est garant des données de ses clients. L’information numérisée présente l’avantage d’être facilement copiée et déplacée. Actuellement, il existe sur le marché des supports amovibles de stockage tels que des mini-disques durs externes, des clés USB, capables d’emmagasiner une grande quantité d’informations pour un prix modique. A l’aide de cette technologie, un collaborateur est capable d’extraire du système informatique du cabinet de nombreuses données confidentielles. Pour que cet avantage ne devienne pas une faille sécuritaire, il faut que chaque opération réalisée par un utilisateur déterminé puisse être consultée en cas de problème. 6.3 - Les risques liés à l’Intranet Comme tout chef d’entreprise, l’expert-comptable doit veiller à ce que son système informatique soit sécurisé. Il engage sa responsabilité civile et pénale. Il doit veiller à informer la CNIL de l’existence de tous ses fichiers nominatifs stockés. La jurisprudence précise : « Une société utilisatrice est maîtresse de son entreprise et a seule, en conséquence, le contrôle et la responsabilité de cette organisation. Il lui incombe de prendre toutes les mesures propres à réaliser cette adaptation ». Un réseau fermé (ou privé) n’est pas moins ouvert à ses utilisateurs. Composé de matériels physiques (hardware), il peut être volé, détruit ou saboté. Olivier Rudloff. 2006 41 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts La responsabilité civile du chef d’entreprise peut être couverte par des cabinets d’assurances spécialisés. Ces derniers sont susceptibles d’indemniser le cabinet concernant le matériel, les informations contenues, la reconstitution des informations, les pertes d’exploitation, la perte de l’image vis à vis des clients. Cependant, en plus d’un coût non négligeable, le suivi d’une politique sécuritaire draconienne est demandé, et ceci porte atteinte au confort d’utilisation du réseau. En cas de manquement, les assureurs pourront ne pas indemniser. Comme nous le verrons dans la partie suivante (« les solutions… »), une politique sécuritaire ne peut être fiable à 100%. Elle serait trop chère et trop contraignante. Ces assurances sont à utiliser en complément. La responsabilité pénale du chef d’entreprise est engagée lorsqu’il ne prend pas toutes les précautions utiles pour préserver la sécurité de ses informations. L’article 226-17 du code pénal punit de jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et jusqu’à 300000 € d’amende. Mettre en place une politique sécuritaire consiste à analyser les risques et mettre en place des solutions tentant de les contrer. Elle doit prévoir également périodiquement des tests de validation pour s’assurer qu’elle est bien appliquée. Elle repose sur des moyens techniques et sur les agissements responsables de tous les utilisateurs. Les risques étudiés dans cette partie ont une origine interne dans la plupart des cas : par exemple, une mauvaise planification des sauvegardes. Il faut donc sensibiliser, responsabiliser tous les utilisateurs, n’oublions pas que le niveau de sécurité d’une organisation dépendra de son maillon le plus faible. Un utilisateur récalcitrant peut réduire à néant les efforts de tous. Les risques peuvent être classés en deux catégories : accidentels et intentionnels. • Accidentels - Dégâts des eaux, Incendie, catastrophes naturelles - Panne matérielle, problèmes électriques - Mauvaise manipulation - Baisse des performances • Intentionnels - Vol de données - Vol de matériels Olivier Rudloff. 2006 42 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts - Virus, cheval de Troie - Hébergement de logiciels, données interdites par la loi 6.4 – Les solutions pour se protéger des risques Se protéger de tous les risques précédemment cités est impossible pour des raisons pratiques et financières. Le rôle d’un réseau est d’améliorer l’échange d’informations et non de le limiter. Un juste équilibre devra être trouvé. Tous sont concernés par l’application de ces solutions : direction, administrateur réseau et utilisateurs. La sécurité est l’affaire de tous La sauvegarde des données est la base de la sécurité informatique. On doit donc lui porter une grande attention. Afin d’éviter les oublis, la sauvegarde doit être planifiée de manière automatique. Elle doit être multiple ; une par jour, une par semaine, une par mois et une par an. Elle doit être conservée au cabinet dans un lieu sécurisé tel que le local serveur et également à l’extérieur. Il faut veiller à la bonne centralisation des données de tous les postes du réseau sur le serveur. En effet, seules les données de ce dernier sont sauvegardées. Elle doit être vérifiée périodiquement de manière réelle, par exemple, en remontant un dossier. Son support de stockage doit être réfléchi. Il doit pouvoir permettre la récupération rapide des données. Hormis la politique de sauvegarde, les moyens de prévention sont : - Mise aux normes des locaux en matière d’électricité, de gaz… - Sécurisation du bureau - Sécurisation du local informatique, limiter son accès - Avoir accès à un bon service de maintenance - Privilégier le doublement du matériel - Posséder un onduleur - Former les utilisateurs et veiller à ce qu’ils le restent malgré le turn-over - Mettre en place une politique de limitation des droits d’accès (équilibre à trouver) - Planifier les opérations d’entretien du matériel (nettoyage et défragmentation des disques durs) Olivier Rudloff. 2006 43 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts - Garder un historique des événements ; qui fait quoi, utilise quoi et quand. Un réseau informatique est capable de le faire si, et seulement si, tous les utilisateurs conservent secrètement leur surnom et leur mot de passe - Insérer dans les contrats de travail des clauses fixant les règles d’utilisation du réseau - Mettre en place un logiciel d’antivirus. Planifier sa mise à jour automatique. - Interdire sur les PC clients l’utilisation de disquette, de clé USB, cd… - Prévoir des scénarios catastrophes tels que l’incendie ou le vol du matériel - Crypter les données du disque par une clé privée qui doit être alors enlevée tous les soirs Olivier Rudloff. 2006 44 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts PARTIE 2 – LE TRANSPORT DE L’INFORMATION DEMATERIALISEE CHAPITRE 1 – PRINCIPES GENERAUX DES TELEDECLARATIONS 1.1 - Présentation des téléprocédures et de l’EDI 1.1.1 - Les téléprocédures Une téléprocédure est un moyen informatique permettant l’échange dématérialisé d’une obligation déclarative entre l’administration et ses usagers. Elle est une offre de service déclarative dématérialisée proposée par une administration. Elle s’appelle encore téléservice. Une téléprocédure bien connue par la profession comptable est TDS-NET. Ces dernières ont pour objectif de simplifier les formalités administratives des déclarants. Elles vont au-delà de la simple mise en ligne de documents. Elles organisent l’échange des déclarations dématérialisées dans son ensemble y compris leur règlement lorsque c’est nécessaire. Une téléprocédure peut se servir de différents moyens télématiques (Internet, minitel ou un réseau de messagerie X400). 1.1.2 - L’EDI et l’EFI L’EDI et l’EFI sont deux moyens de télédéclaration, c’est à dire, deux modes de transmission des télédéclarations. L’échange de données informatisé (EDI) est un ensemble de normes permettant un échange structuré de données entre des ordinateurs reliés en réseaux. Il gère l’interopérabilité des différents systèmes d’information. Pour se comprendre, les ordinateurs ont besoin d’un langage (Protocole de communication) commun. L’EDI est un moyen, parmi d’autres, d’échanger des informations numériques en réseaux. C’est un mode de transmission de machine à machine. La normalisation des échanges n’est pas une chose simple. Pourtant, elle devient de plus en plus vraisemblable. En France, c’est EDIFRANCE, sous l’égide de l’AFNOR, qui a en charge cette mission. Olivier Rudloff. 2006 45 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts Seul l’EDI permet l’automatisation d’une procédure à appliquer à plusieurs déclarants. Les cabinets d’expertise comptable (appelés tiers déclarant) émettent pour le compte de plusieurs clients. Seule cette forme d’échange garantit efficacité et productivité. L’Echange de Formulaires Informatisé (EFI), contrairement à l’EDI, ne permet pas le traitement de masse des déclarations. Il s’adresse plus particulièrement aux entreprises qui ne déclarent que pour leur compte. C’est un mode de transmission d’homme à machine. De plus, la plupart des téléprocédures basées sur l’EFI demandent aux déclarants de s’authentifier par le biais d’un certificat numérique. Cela limite donc leurs utilisations par la profession. Bien sur, exceptionnellement, les cabinets d’expertise comptable peuvent utiliser ce mode d’échange afin de déclarer une entreprise non traitée par EDI (Inscription tardive, oubli..). L’accès en ligne des déclarations et de leurs notices est tout de même appréciable. Le cabinet peut télécharger ces déclarations afin de les insérer dans un traitement de publipostage. Transmission en mode EFI Olivier Rudloff. 2006 Transmission en mode EDI 46 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts 1.2 - Les enjeux des échanges dématérialisés 1.2.1 - Constat sur leur utilisation En 2002, quelques 115.000 télédéclarations de revenus ont été adressées à la Direction Générale des Impôts (DGI), contre 17.000 en 2001. SESAM-Vitale est aujourd’hui la téléprocédure la plus importante au monde : en 2002, 1,5 million de feuilles de soins électroniques sont produites par jour, soit un tiers des feuilles de soins totales. Début 2003, téléIR (déclarations d’impôts) a entamé sa troisième année. En 2003, 600.000 déclarations ont été faites grâce à téléIR, contre 200.000 en 2002. D’après une enquête BVA, le gouvernement s’attend à un très gros succès en 2004 avec au moins un million de déclarations. La procédure téléTVA représente un succès important. Cette procédure est utilisée à environ 50% pour la déclaration de la TVA des entreprises, ce qui représente entre 5 et 6 milliards d’euros par mois. Les tiers déclarants et en particulier les experts-comptables produisent plus de la moitié des déclarations professionnelles. 1.2.2 - Intérêts pour la profession Les administrations veulent bénéficier des avantages de la dématérialisation produite par la profession. Elles ont compris que seuls les cabinets d’expertise comptable sont capables aujourd’hui de fédérer les déclarations fiscales et sociales des TPE. Pour les séduire, elles ont organisé leurs téléprocédures en tenant compte des spécificités des missions des cabinets d’expertise comptable. En effet, l’EDI permet l’automatisation des processus de production. Elle apporte aux cabinets d’expertise comptable, un accroissement de leur productivité, de leur rentabilité. Elle améliore les conditions de travail des assistants qui sont ainsi Olivier Rudloff. 2006 47 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts 51dégagés d’un travail inutile. Le cabinet peut alors se recentrer sur sa mission première : le conseil. Dématérialisées, les déclarations peuvent être archivées dans une GED. Nous avons décrit précédemment ses nombreux avantages. Les téléprocédures sécurisent le cabinet. Les administrations adressent aux télédéclarants un accusé de réception. Elles proposent systématiquement le service du télérèglement lorsque cela est nécessaire. Maîtriser ces techniques permet de fidéliser les clients. Ils deviennent plus dépendants de nos services. Si la profession ne le fait pas, elle prend le risque que d’autres le fassent comme les SSII, les OGA, ou les administrations. En matière sociale, il y a déjà « péril en la demeure ». Le chèque emploi service entreprise appelé TEE mis en place, en janvier 2004, est une première offensive. La menace est grande. Pour garder la mission sociale des TPE, le cabinet doit donc mécaniser tout ce qui peut l’être afin d’améliorer sa rentabilité. Il sera alors capable de consacrer plus de temps au conseil. Certains délaissent cette mission, car ils la jugent peu rentable et risquée. Ils oublient qu’elle crée une relation très forte avec les clients. 1.3 - Prérequis à son exploitation Dans cette partie, seuls les matériels et logiciels indispensables seront détaillés. (Nous n’évoquerons pas le matériel exigé par la sécurité). 1.3.1 - Les matériels Pour la procédure EFI, il suffit de disposer d’un micro-ordinateur, d’un modem et d’un accès à l’Internet. Pour la procédure EDI, le même équipement est nécessaire en théorie. En pratique, il faut que l’accès à Internet se fasse de façon globale par un réseau et non plus d’un poste isolé. Dans ce cas, le cabinet devra posséder, en plus du matériel composant un réseau informatique fermé, un modem, un routeur et un firewall. Olivier Rudloff. 2006 48 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts Les EDI ne sont bénéfiques que s’ils s’intègrent harmonieusement dans le cycle de production du cabinet. Cet accès global procure aux utilisateurs un confort d’utilisation appréciable. 1.3.2 - Les logiciels Pour le mode de transmission par EDI, il faut disposer d’un logiciel de paie ou de gestion intégrant la fonction d’élaboration automatique des déclarations. Si ce n’est pas le cas, il est possible d’utiliser un logiciel spécifique de télédéclaration. Cette solution est à éviter car elle réduit de façon importante le confort d’utilisation. Il faut s’assurer également que ce logiciel soit présent dans la liste des logiciels agréés EDI. Ces derniers ont obtenu une attestation EDIFICAS de conformité. Pour cela, on peut utiliser les tableaux joints en annexe n°9 et 10 ou consulter les sites suivants : • http://www.acoss.fr/ • http://www.jedeclare.com/ • http://www.edificas.org/ Pour le mode de transmission par EFI, le télé-déclarant doit pouvoir lire la plupart des déclarations en ligne. Elles sont généralement au format PDF. Il faut donc posséder un logiciel tel qu’Adobe Acrobat capable de lire ce type de fichier. Pour accéder aux sites proposant les déclarations, il est nécessaire de disposer d’un navigateur Internet type Internet Explorer ou Netscape. Pour recevoir les accusés de réception provenant des administrations, il est utile de posséder un logiciel de messagerie type Outlook Express. Pour pouvoir rédiger en ligne, les procédures EFI demandent généralement un certificat numérique afin d’authentifier formellement le déclarant. Le tableau figurant en annexe 7 dresse un comparatif des offres de certificats numériques. Olivier Rudloff. 2006 49 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts 1.3.3 - Le formalisme Avant de pouvoir télétransmettre, les cabinets d’expertise comptable doivent remplir certaines formalités. En tant que tiers déclarant, ils doivent faire signer à leurs clients un mandat (voir annexe n°8.5) et une demande d’adhésion au télérèglement (voir annexe n°8.6), si la procédure le permet. Sans ce règlement automatisé, les téléprocédures présentent beaucoup moins d’intérêt. Le mandat fixe les règles entre les parties en ce qui concerne les télétransmissions. En expliquant le rôle des télétransmissions aux clients, il est souhaitable de leur proposer un modèle de mandat large, c’est-à-dire, englobant toutes les téléprocédures existantes (TDFC, TéléTVA, DUCS…) même s’il n’est pas envisagé de les utiliser toutes immédiatement. Sur le même principe, il serait utile d’insérer ces mandats dans les lettres de mission du cabinet. Ceci réglerait la question pour les futurs clients : Cela constitue d’ailleurs une recommandation de l’Ordre des ExpertsComptables de Paris. Hormis la formalité du mandat (client/cabinet) et du télérèglement, chaque téléprocédure EDI comporte une procédure d’adhésion spécifique. • La téléprocédure DUCS EDI Les cabinets d’expertise comptables doivent obtenir leur « qualification EDI » auprès de chaque OPS (URSSAF, ASEDIC-GARP, ARRCO, AGIRC) en leur faisant parvenir une demande de qualification (voir annexe n°8.1) et une demande d’adhésion indirecte à la DUCS (voir annexe n°8.2) accompagnée de la liste des mandats reçus (voir annexe n°8.3 et 8.4) et des bordereaux d’adhésion au télérèglement (voir annexe n°8.6). Le cabinet reçoit en retour le numéro SIRET des OPS à insérer dans les télédéclarations. Ces dernières peuvent être envoyées à chaque OPS en mode test. Si tout est conforme, chaque OPS informe alors le cabinet de sa qualification EDI. Les caisses de retraite étant nombreuses, il n’est pas nécessaire de demander sa qualification à toutes. Une seule demande est à adresser à la caisse de retraite de son choix, cette dernière donne la qualification EDI au cabinet, pour tous les OPS retraite. Olivier Rudloff. 2006 50 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts • La téléprocédure EDI TDFC Le cabinet doit faire signer à ses clients (en plus du mandat) soit : - Le formulaire « déclaration de transmission par l’intermédiaire d’un prestataire de services » (voir annexe n°8.8) si l’entreprise à l’obligation de télétransmettre. (Obligatoire si Chiffre d’affaires > 15 millions €). - Le formulaire « convention relative à une opération TDFC » (voir annexe n°8.7) si l’entreprise n’a pas l’obligation de télétransmettre. Il faut envoyer le mandat et un de ces deux formulaires au centre des impôts de chaque client. L’administration fiscale ne fait parvenir aucun accusé de réception. • La téléprocédure EDI TVA (TELETVA) Le cabinet doit faire signer à ses clients, en plus du mandat et de la demande d’adhésion au télérèglement, le formulaire de souscription au dispositif TELETVA (voir annexe n°8.9). Il faut envoyer tous ces documents à la recette des impôts de chaque client. L’administration fiscale informera le client de sa bonne adhésion. Il ne devra pas oublier d’en informer le cabinet. Cette information qualifie le cabinet pour l’utilisation de la TELETVA. • La téléprocédure TDS EDI Pour la téléprocédure TDS EDI, il n’y a pas de qualification à demander auprès d’une administration. Seul le mandat suffit. Il faut informer les salariés que les déclarations de fin d’année seront effectuées par Internet. 1.3.4 - Les paramétrages Pour paramétrer les logiciels, une lecture approfondie du manuel d’utilisation est nécessaire. En général, les progiciels évolués proposent des paramétrages standards qu’il suffit de dupliquer dans chaque dossier client en tenant compte de ses spécificités. C’est le cas pour la procédure TELETVA ou TDFC. Olivier Rudloff. 2006 51 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts Pour les DUCS EDI, seuls les OPS retraite (Régime ARRCO et régime AGIRC) posent problème. Contrairement à l’URSSAF et à l’ASSEDIC, les organismes de retraite nécessitent un paramétrage propre à chaque caisse. Heureusement, sur la région lyonnaise, le groupe AGIRA propose d’aider les cabinets au paramétrage de leur logiciel, et pas uniquement les paramétrages propres à sa caisse. La personne, responsable de cette mission, possède une bonne expérience en la matière, et a même constitué des petits manuels de paramétrage pour la plupart des logiciels de paie tel qu’ISIS II ou QUADRATUS. Le paramétrage des DUCS EDI est un travail fastidieux. Il est un passage obligé pour bénéficier des téléprocédures. Il serait intéressant de mettre en place les DUCS EDI au moment du changement de logiciel de paie car cela obligerait le cabinet à remanier en profondeur ses plans de paie. Cela assure la fiabilité des DUCS EDI. 1.3.5 - Etre connecté sur l’extérieur Il faut s’assurer que le cabinet peut se connecter sur l’extérieur et de quelle manière : − Soit par EDI en utilisant les protocoles de communication X25 ou X400, avec ou sans TEDECO − Soit par Internet en utilisant le protocole de communication TCP/IP Si le cabinet n’a pas encore ouvert son système informatique sur l’extérieur, l’Internet est aujourd’hui la solution la plus simple, la plus courante et la moins coûteuse. Son seul défaut, souvent surestimé, est son manque de sécurité. Pour se connecter à l’Internet, il faut choisir un fournisseur d’accès (FAI). Les services, le coût et la qualité des prestations varient d’un fournisseur à l’autre. Le tableau « Connexion au réseau » (ci-dessous) aidera à effectuer le bon choix. Parfois, il faudra tenir compte de l’emplacement géographique du cabinet. En effet, les offres haut débit ne sont pas encore accessibles à tout le territoire national. Olivier Rudloff. 2006 52 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts CONNEXION AU RESEAU INTERNET Les providers http://www.lesproviders.com/ Comparaison des offres des FAI Information sur les différentes Isoc Haut débit http://www.hautdebit.isocfrance.org/ technologies et les offres commerciales. Grenouille http://www.grenouille.com/ La météo du net surveille la fluidité du réseau. Selon un compte-rendu de réunion du club NTIC du 23 janvier 2003, 80% des experts-comptables de la région Rhône-Alpes disposent d’un accès à Internet. 1.4 - Mise en place pratique des télédéclarations dans un cabinet d’expertise comptable Chaque téléprocédure a un formalisme spécifique. Chacune nécessite un entretien personnalisé avec le client. Il serait dommage de ne pas les traiter globalement, une fois pour toutes. Même si dans l’immédiat le cabinet n’est pas disposé à toutes les utiliser, il pourra le faire quand bon lui semblera. Page suivante, le tableau regroupe, de manière synthétique, les étapes préparatoires à leur implantation au sein d’un cabinet d’expertise comptable. Il peut permettre de mener de front toutes ces procédures. Pour plus de précisions, le site « jedeclare.com » (https://www.jedeclare.com/) et celui d’aspone (http://www.aspone.fr/) décrivent dans le détail ce mode opératoire. Olivier Rudloff. 2006 53 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts ETAPES PREPARATOIRES A L’UTILISATION DES TELEPROCEDURES EDI PAR UN CABINET D’EXPERTISE COMPTABLE ETAPES DUCS EDI EDI TDFC TELETVA Vérifier que les Consulter l’annexe 9 ou les Consulter l’annexe 11 ou les Consulter l’annexe 10 ou les sites suivants : sites suivants : logiciels sites suivants : http://www.jedeclare.com/ http://www.jedeclare.com/ http://www.acoss.fr/ puissent créer http://www.jedeclare.com/ les http://www.edificas.org/ http://www.edificas.org/ télédéclarations http://www.edificas.org/ Sélection d’un échantillon de clients pour leur adhésion Choisir les clients en fonction de leur caisse de retraite. Cette famille d’OPS pose problème pour les paramétrages. La plupart des caisses de retraite du cabinet doivent être présentes dans cet échantillon. Faire signer les Mandat → annexe n°8.5 documents aux Adhésion au télérèglement clients → annexe n°8.6 Envoi des documents aux administrations Mandat →annexe n°8.5 Déclaration de transmission par l’intermédiaire d’un prestataire de services →annexe n°8.8 Ou Convention relative à une opération TDFC » → annexe n°8.7 Le cabinet envoie à chaque Envoyer aux CDI respectifs OPS : de chaque client l’ensemble La demande de qualification des déclarations de → annexe n°8.1 transmission → annexe La demande indirecte à la n°8.8 et DUCS → annexe n°8.2 les conventions → annexe La liste des entreprises n°8.7 adhérentes → annexe n°8.4 Les Adhésions au télérèglement → annexe n°8.6 Facultatif Obligatoire Olivier Rudloff. 2006 Choisir les clients pour qu’ils Tous les représentent toutes les clients. périodicités, tous les régimes d’imposition. Mandat →annexe n°8.5 Mandat → Adhésion au télérèglement annexe n°8.5 → annexe n°8.6 Formulaire de souscription à la TELETVA →annexe n°8.9 Envoyer aux recettes des impôts de chaque client les formulaires de souscription→ annexe n°8.9 et les adhésions au télérèglement → annexe n°8.6 Néant Obligatoire Facultatif A opérer dans chaque dossier client. Néant Obligatoire A opérer dans chaque dossier client. Chaque régime d’imposition à des paramétrages spécifiques Facultatif Facultatif Facultatif Obligatoire Obligatoire Obligatoire Obligatoire Chaque OPS retourne au cabinet une qualification. Aucun document n’est envoyé au cabinet pour le garantir sur les formalités accomplies. Les recettes accusent réception des souscriptions de chaque client. Néant Adhésion à un portail déclaratif Paramétrage A opérer dans chaque des logiciels du dossier client. Chaque cabinet famille d’OPS a ses propres paramétrages. Télédéclarer en mode test Télédéclarer en mode réel Messages reçus des administrations Choisir les clients en fonction de leur régime d’imposition. Tous les régimes (BA, BIC, BNC) doivent être présents (normal et simplifié). TDS EDI Le logiciel de paie doit être aux normes TDS. 54 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts 1.5 - Incidences sur la profession au sein des cabinets d’expertise comptable L’utilisation des téléprocédures n’est pas sans conséquences sur les méthodes de travail et sur l’organisation globale des cabinets d’expertise comptable. Après avoir fait face aux bouleversements psychologiques en interne, il faudra faire face aux bouleversements dans la relation avec les clients. Des questions se posent : Menace ou opportunité ? Comment l’expert-comptable doit-il appréhender les téléservices et les TIC en général ? Son métier est passionnant car il n’est pas routinier. Tous ces bouleversements technologiques l’obligent à se remettre en question, à réfléchir sur la façon de travailler encore plus efficacement ; avec quelle organisation, quels outils ? Elles le poussent vers l‘excellence car elles le contraignent, lui et ses collaborateurs, à acquérir, sans cesse, de nouvelles compétences. Pour cela, il doit se former et former son équipe. Elles élargissent le champ d’application de ses missions, déjà très vaste. L’expertcomptable doit développer de nouvelles missions de conseil et doit chercher à mieux les vendre. Devant la déréglementation de la profession, ceci est bénéfique. Sur l’Internet, on peut trouver des consultants, des SSII, des administrations offrant leurs services en ligne. Il est cependant difficile de contrôler toutes les publications présentes sur le WEB. Face à certains prestataires de services qui ne respectent aucune éthique ni doctrine professionnelle, seuls le savoir-faire et les compétences généralistes propres à l’expert-comptable feront la différence. Par le passé, certains cabinets d’expertise comptable ont été tentés de se centrer uniquement sur une facette de leur métier telle que l’audit. Désormais, l’expert-comptable doit « ratisser » large et redevenir, un professionnel multidisciplinaire. Olivier Rudloff. 2006 55 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts CHAPITRE 2 – OPERATIONS DISPONIBLES PAR TELETRANSMISSION 2.1 - Inventaire des déclarations ou opérations disponibles en télétransmission Les télédéclarations existantes au 30 juin 2004 sont nombreuses. Elles peuvent toutes être effectuées en ligne auprès de l’administration qui les propose. En passant directement par le site de l’administration, le mode de transmission proposé est, en général l’EFI, sauf cas particulier. Nous verrons plus loin l’intérêt de passer par un portail déclaratif, mais certaines déclarations ne sont pas accessibles par les portails. Les télédéclarations peuvent être regroupées en deux grands domaines : 2.1.1 - Fiscal • Déclarations de TVA (TELETVA) La téléTVA permet de télétransmettre les déclarations de TVA (régime du réel) à l’administration fiscale. Il est possible d’opter pour le télérèglement. On peut utiliser l’EFI ou l’EDI. Il est obligatoire de passer par un partenaire EDI DGI (PED). Cette procédure est obligatoire pour les entreprises dont le chiffre d’affaires hors taxes de l’année précédente est supérieur à 15 millions d’euros. Pour ces entreprises, le télérèglement est également obligatoire. Le mode EFI oblige l’entreprise déclarante à acquérir un certificat numérique référencé par MINEFI. Les établissements susceptibles de délivrer ces certificats sont principalement des établissements financiers. Ils sont toujours payants. En annexe, un tableau synthétique proposé par le site www.ebusiness.info/guide.php3 permet de comparer leurs prix. Olivier Rudloff. 2006 56 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts • Déclarations de résultats (TDFC) Le TDFC (Transfert des Données Fiscales et Comptables) désigne la téléprocédure des liasses fiscales à la DGI. Pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 15 millions d’euros et qui font partie du régime des grandes entreprises, seul le mode EDI peut être utilisé. Il est obligatoire de passer par un PED. Les entreprises soumises à l’impôt société, ne peuvent opter pour le télérèglement de leurs impôts. Elle ne peut être utilisée que par les entreprises entrant dans la catégorie des BIC et des BNC, soumises à un régime du réel d’imposition. • Déclaration d’impôts sur le revenu (IR) La déclaration d’impôt sur le revenu possède également une téléprocédure. Son mode de télétransmission est uniquement l’EFI. Il n’est pas nécessaire, comme pour la TéléTVA, d’acquérir un certificat numérique : il est offert gracieusement par l’administration fiscale et possède une durée de vie de trois ans. Enfin, en utilisant ce service, les particuliers bénéficient d’un délai de déclaration supplémentaire. L’expert-comptable peut ainsi réparer l’oubli d’un client. La loi de finance 2003 octroie aux utilisateurs de cette téléprocédure une réduction d’impôts de 10 € (20 € pour 2004). • Déclaration d'échanges de biens (DEB) La TéléDEB permet de transmettre les déclarations d’échanges de biens (DEB). Rappelons que ces déclarations sont obligatoires lorsque les entreprises font des opérations de commerce à l’intérieur de la communauté européenne. Seul le mode EFI est utilisé. Olivier Rudloff. 2006 57 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts 2.1.2 - Social • Déclaration commune de revenus (DCR) Cette téléprocédure permet de télétransmettre les DCR des travailleurs non salariés tels que les entrepreneurs individuels, les artisans, les commerçants, les professionnels libéraux et les dirigeants non-salariés de société. Cette déclaration permet d’établir la base de calcul de toutes leurs cotisations sociales obligatoires (URSSAF, CSG, CRDS, maladie et retraite). Elle est à adresser à un seul organisme : leur caisse maladie régionale. Seule la procédure EFI peut être utilisée. Pour les tiers déclarant, il est possible de télédéclarer en ligne ou hors ligne. En effet, ils peuvent télécharger une petite application informatique leur permettant de déclarer hors connexion. Lorsque toutes les déclarations de leurs clients sont faites, il est possible de les télétransmettre en une seule fois. • Déclaration unique d'embauche (DUE, DUE MSA) La DUE (Déclaration Unique d’Embauche) permet aux entreprises de télétransmettre leurs déclarations d’embauche préalablement à l’entrée d’un salarié. Elle peut être effectuée en mode EDI ou EFI. Elle est transmise, en fonction du secteur d’activité de l’entreprise, à l’URSSAF ou à la MSA (DUE MSA). • Déclarations annuelles des données sociales (DADS-NET, DADS-CRC, DADS-U) La DADS-NET (Déclaration Annuelle de Données Sociales) est une téléprocédure qui permet de télétransmettre le montant de l’ensemble des rémunérations versées aux salariés pendant une année. Les tiers mandatés peuvent, après inscription au site de la CNAM, faire parvenir leurs fichiers multi-entreprises crées par leurs logiciels de paie. Par rapport à TDS, DADS-NET procure très rapidement aux déclarants des bilans de contrôle ce qui permet d’apporter des corrections dans les 48 heures (moins compliqué que de les effectuer 3 mois après). Olivier Rudloff. 2006 58 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts La DADS-CRC permet de déclarer les rémunérations versées aux organismes de retraite complémentaire. La DADS-U est la synthèse de la DADS-NET et de la DADS-CRC. • Déclarations de la contribution sociale de solidarité des sociétés (CSSS) La déclaration de la CSSS (Contribution Sociale de Solidarité des Sociétés) permet aux personnes morales de payer cette taxe en télétransmettant leur chiffre d’affaires TTC. Seul le mode EFI peut être utilisé. Depuis 2004, il devient moins intéressant de l’utiliser car seules les entreprises ayant un chiffre d’affaires supérieur à 750000 € doivent l’effectuer. • Déclarations des charges sociales des salariés (DUCS) La DUCS (Déclaration Unifiée des Cotisations Sociales) désigne la téléprocédure qui permet de déclarer les cotisations sociales obligatoires des salariés. Elle concerne donc la déclaration d’URSSAF, d’ASSEDIC et de retraite complémentaire (ARRCO et AGIRC). Les deux modes de télétransmission sont autorisés : EDI et EFI. Le télérèglement est possible. Le cabinet peut, jusqu’au 15 du mois, renvoyer des DUCS rectificatives. Seule la dernière est prise en compte. Pour plus de précisions, un tableau récapitulatif de toutes les téléprocédures proposées par le site www.ebusiness.info/guide.php3 est joint en annexe 6. Il est très synthétique et comporte les liens HTML pointant sur les sites étatiques à l’origine de chaque téléprocédure. Signalons que seule la version numérique de ce mémoire, (cf. CD-ROM) permet l’accès à ces liens. 2.1.3 - Bancaire Aujourd’hui les banques proposent aux cabinets d’expertise comptable de télécharger les relevés bancaires de leurs clients. Leur forme numérique, au format ETEBAC, évite une ressaisie inutile et permet leur intégration dans le progiciel de production comptable. Olivier Rudloff. 2006 59 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts Depuis 2OOO, des conventions ont été passées entre l’ordre des expertscomptables et les grandes banques nationales. Ces accords règlementent les problèmes d’ordre technique (compatibilité) et juridique (mandat). L’absence de ressaisie des relevés bancaires apporte des gains de productivité aux cabinets. Néanmoins, les retours sur investissement n’apparaîtront qu’après une implantation réfléchie. Un expert-comptable membre du club NTIC affirme que les gains de productivité sur la saisie des relevés bancaires s’élèvent de 30 à 50 % suivant les dossiers. Pour mettre en place la télétransmission des relevés bancaires, les cabinets d’expertise comptables doivent : - Disposer d’un logiciel de comptabilité compatible. - Faire signer un mandat (voir annexe n°13) à leurs clients qu’il faudra faire parvenir aux banques. - Signer une convention et ouvrir un compte bancaire avec chaque banque. Le montant des frais bancaires associés à ces téléchargements est déterminé par la banque. Il existe peu d’accords signés entre l’OEC et les banques. Chaque banque a des tarifs différents. - Disposer d’une connexion Internet. Il est important de récupérer régulièrement les relevés bancaires banque par banque, car après un certain délai (en général, quatre semaines), ils ne sont plus disponibles. - Acquérir un logiciel qui traite et codifie aisément les relevés bancaires avant de les intégrer dans le logiciel de comptabilité. Ceci nécessitera un paramétrage pour chaque dossier client. - Continuer à demander aux clients leurs remises de chèques, leurs souches de chéquiers, les relevés de LCR, le détail des dépenses en CB, les tableaux d’amortissement d’emprunt. Pour que l’implantation se déroule bien, il est préférable de : - Nommer une personne qui sera chargée de la récupération régulière (une fois par semaine) des relevés bancaires. Olivier Rudloff. 2006 60 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts - Ne sélectionner que les clients dont le traitement des relevés bancaires est facilement paramétrable. - Commencer par une seule banque. Les modes de calcul des frais bancaires diffèrent totalement d’une banque à l’autre. Cela peut correspondre à un forfait mensuel, un coût à la ligne ou un mélange des deux. Pour certaines banques, le forfait mensuel n’est pas calculé par dossier mais jusqu’à un certain nombre. Enfin, certains établissements financiers exigent que le cabinet ouvre un compte bancaire. Malgré des frais bancaires non négligeables, ces télétransmissions restent rentables sur certaines comptabilités (Boulangerie, épicerie, restauration…). Les relevés bancaires de ces activités sont constitués d’un grand nombre d’écritures facilement paramétrable. 2.2 - Le service associé aux téléprocédures : le télérèglement Le télérèglement est un moyen de paiement à distance par un procédé électronique. Il correspond à une dématérialisation du règlement. Il peut être utilisé pour payer les télédéclarations quel que soit le mode de transmission (EFI et EDI). Il est gratuit. En règle générale, il n’est pas obligatoire. Cependant grâce à lui, le cabinet peut bénéficier de gains de productivité. Pour l’effectuer, les clients peuvent choisir jusqu’à trois banques pour l’URSSAF et jusqu’à deux banques pour l’ASSEDIC. Dans un souci de simplification, il est judicieux d’éviter l’utilisation de multiples comptes. En effet, lors de chaque déclaration, c’est au cabinet de choisir la banque à utiliser. Ce télérèglement n’est ni un virement, ni un prélèvement. Le client peut l’annuler à tout moment en téléphonant à sa banque. De plus, si le compte n’est pas approvisionné, il échappe à la réglementation du chèque sans provision. Enfin, ajoutons que ce télérèglement n’est pas équivalent à un maniement de fonds, il n’enfreint donc pas le code des devoirs professionnels de l’ordre des expertscomptables. Avant d’être opérationnel, le télérèglement demande un délai minimum de trois semaines entre la demande d’adhésion et l’envoi de la première DUCS. Olivier Rudloff. 2006 61 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts CHAPITRE 3 – LES PORTAILS DECLARATIFS 3.1 - Utilité des portails déclaratifs Les portails déclaratifs sont des prestataires de services qui gèrent les transmissions de télédéclarations entre les usagers (entreprise et tiers déclarant) et les administrations. Ils sont agrées par la DGI. On les nomme également « Partenaires EDI DGI (PED) ». Leur utilisation est obligatoire ou facultative ; les usagers peuvent choisir d’utiliser ces portails ou de passer directement par l’administration proposant la téléprocédure lorsque cela est possible. Il existe des portails publics ou privés, gratuits ou payants. Pourquoi les utiliser ? Les administrations estiment que téléprocédure rime avec simplification. Cependant face à la diversité des destinataires EDI, des protocoles de communication, des procédures d’adhésion, les déclarants se sentent perdus. Le rôle premier d’un portail déclaratif est de rassembler les diverses téléprocédures en les uniformisant. L’adhésion à un portail déclaratif procure plusieurs avantages : − Les déclarations sont envoyées en une seule fois à une seule adresse. A contrario, sans portail, le cabinet doit envoyer à chaque OPS la DUCS spécifique. − Les déclarations peuvent être transmises à plusieurs destinataires en même temps (DGI, OGA). − Le portail déclaratif dispense d’acquérir les certificats électroniques nécessaires dans certaines téléprocédures. − L’interface graphique est identique pour toutes les téléprocédures. − Certains portails permettent le suivi en ligne de l’acheminement des déclarations. − La sécurité et la confidentialité du transport des déclarations entre les déclarants et tous les partenaires EDI est garantie. − Simplicité de mise en place, les portails assistent les nouveaux utilisateurs. Olivier Rudloff. 2006 62 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts − Les archivages des déclarations à l’extérieur du cabinet sont sécurisés. Nous avons vu précédemment que l’EDI est le seul mode de transmission susceptible de répondre aux besoins des cabinets d’expertise comptable. Sans l’EDI, il est impossible de traiter en masse les déclarations. Il est donc indispensable d’adhérer à un portail capable de gérer ce mode de transmission, c’est évidemment le cas du portail de l’ordre des experts-comptables : « jedeclare.com ». Toutes les téléprocédures qu’il propose sont en mode EDI. Enfin, pour la profession comptable, l’intérêt du portail « jedeclare.com » est plus stratégique que technique. Les experts-comptables étant déjà des émetteurs reconnus de l’information financière, ils doivent également en être les distributeurs car cela conférera à leur profession pérennité et stabilité. 3.2 - Description de deux portails importants : « jedeclare.com » et « netentreprises » Il existe de nombreux portails déclaratifs (privés ou publics). Cette partie étudiera uniquement « jedeclare.com » et « net-entreprises » qui sont les seuls portails présentant un caractère suffisamment généraliste, susceptible d’intéresser la profession de l’expertise comptable. Nous citerons simplement quelques-uns des autres portails disponibles, comme par exemple le portail ETAFI qui ne propose que des téléprocédures fiscales pour les utilisateurs du logiciel de CEGID ETAFI, et également : Urssaf.fr : On peut lui faire parvenir toutes les déclarations admises par « netentreprises » plus celle de la CSSS. Mode de transmission = EFI. Service gratuit. Service-public.fr : Site encore plus complet que le portail urssaf.fr puisqu’on peut aussi lui faire parvenir les déclarations de TVA ou d’impôt société. Mode de transmission = EFI. Service gratuit. Maj.almacom.fr : Il est spécialisé dans les DADS et les DUCS. Mode de transmission = EDI. Service payant. Olivier Rudloff. 2006 63 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts Impot.gouv.fr : Il ne se charge que des déclarations fiscales telles que l’IS, l’IR et de la TVA. Mode de transmission EFI et EDI possible pour la TVA. Service gratuit. Etafi.fr : Il s’occupe des mêmes déclarations que le portail Impot.gouv.fr Mode de transmission = EDI. Service payant. TeleDeclaration.com : Il s’occupe des déclarations de TVA et des liasses fiscales. Mode de transmission = EDI. Service payant. Aspone.fr : Il gère les mêmes téléprocédures que le portail « jedeclare.com ». Sa ressemblance avec ce dernier vient du fait que la société ASP ONE a été, à l’origine, son développeur et son exploitant. Depuis le 1/01/04, la société Experian est le nouveau sous-traitant. Mode de transmission = EDI. Service payant. Le portail « net-entreprises » (http://www.net-entreprises.fr/) a été créé par le GIP-MDS qui est une instance partenariale regroupant actuellement une quinzaine d’organismes de protection sociale, la mutualité, les sociétés d’assurance, les institutions de prévoyance et les organisations patronales. Son utilisation est gratuite. Pour certains, cette gratuité est toute relative. En effet, ce portail a besoin de ressources pour couvrir ses frais de fonctionnement. Le portail « jedeclare.com » (https://www.jedeclare.com/) a été mis en œuvre par le Conseil national de l’Ordre des experts-comptables. Son utilisation est payante. Ces deux portails ne sont pas en concurrence, car « net-entreprises » et « jedeclare.com » ne visent pas le même public. Le portail « net-entreprises » est plus tourné vers l’entreprise mono-établissement souhaitant réaliser elle-même ses propres télédéclarations. Le mode EFI est privilégié. Il est spécialisé dans les télédéclarations sociales. « jedeclare.com » vise les grandes entreprises et surtout les experts-comptables. Ce site utilise la technologie EDI, seul mode de transmission pouvant garantir le traitement de masse des déclarations, qu’elles soient sociales ou fiscales. Olivier Rudloff. 2006 64 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts Certains cabinets hésitent à télédéclarer et à utiliser les services du portail « jedeclare.com » à cause des coûts supplémentaires qu’il engendre. Pourquoi faudrait-il désormais payer un service qui auparavant était (semblait) gratuit ? Ces cabinets négligent les coûts cachés induits par les déclarations papiers. En effet, n’est-il pas plus coûteux au final : de mettre une déclaration papier sous enveloppe, de l’affranchir, de l’inscrire sur le chrono courrier, de l’archiver, de la rechercher sous sa forme papier, de la photocopier, et éventuellement de répondre aux administrations qui l’ont égarée ? Une étude de la société ASP ONE évalue ces coûts à 1,3 euros. Cette évaluation est difficile car la rentabilité de la dématérialisation ne peut s’apprécier qu’au niveau de la gestion globale du cabinet. Les tarifs du portail « jedeclare.com » présentent l’avantage d’être clairement définis. Ils sont consultables sur le site www.jedeclare.com. Une partie des coûts est fixe. Pour que ce tarif devienne intéressant, il faut effectuer de la multi-déclaration, c’està-dire, des déclarations sociales et fiscales, mensuellement et annuellement. Il semble d’ailleurs que le prix a été calculé en considérant qu’un dossier doit transmettre 20 télédéclarations au minimum par an. Olivier Rudloff. 2006 65 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts 3.3 - Tableau comparatif de leurs services Il n’existe pas au 30/06/2004 de portail rassemblant l’ensemble des téléprocédures existantes et surtout proposant les deux modes de transmission (EDI et EFI). Le déclarant ou son tiers déclarant devra donc choisir le portail le plus adapté à ses attentes. Le fait d’adhérer à un portail n’impose pas son utilisation exclusive. TABLEAU COMPARATIF ENTRE « JEDECLARE.COM » ET « NET- ENTREPRISES » DCR DUE CSSS DAT DUCS URSSAF DUCS ASSEDIC DUCS RETRAI. DADS-TDS Télédéclarations DADS-U couvertes DUE-MSA DAT-MSA EDI-TDFC IR IS TVA JURIDIQUE OGA • Sécurité • Télérèglement Mode de transmission « jedeclare.com » « net-entreprises » NON NON OUI en mode EDI NON OUI en mode EDI OUI en mode EDI OUI en mode EDI OUI en mode EDI OUI en mode EDI NON NON OUI en mode EDI OUI en mode EDI OUI en mode EDI OUI en mode EDI OUI en mode EDI OUI en mode EDI OUI en mode EFI OUI en mode EFI NON OUI en mode EFI OUI en mode EFI OUI en mode EFI OUI en mode EFI OUI en mode EDI OUI en mode EDI OUI en mode EFI OUI en mode EFI NON NON NON NON NON NON Après chaque déclaration, édition d’un accusé de réception Echange sécurisé par protocole SSL EDI Archivage HOT LINE Destinataire Tous les partenaires EDI Olivier Rudloff. 2006 • Possible Voir le site : www.jedeclare.com OUI NON Coût • Après chaque déclaration, édition d’un accusé de réception Echange sécurisé par protocole SSL Possible • • EFI en général EDI uniquement pour la DADS-TDS et DADS-U Gratuit hors frais de connexion Internet NON OUI Administrations uniquement 66 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts 3.4 - Critiques et améliorations à apporter Plus qu’un simple outil déclaratif, le portail déclaratif devrait constituer, pour l’entreprise ou son tiers déclarant, un véritable et unique guichet d’émission de toutes ses données fiscales, sociales, comptables et juridiques. Pourquoi limiter son rôle à certains destinataires et à certaines données, alors que ces envois électroniques pourraient être destinés à tous les prestataires EDI (les banques, les conseils juridiques, les CFE, les notaires, les OPS, la DGI, les OGA, les clients) et que les données télétransmises pourraient être constituées de l’ensemble des informations financières produites ? En partant du principe que la dématérialisation procure des avantages à l’ensemble de ses intervenants, il est nécessaire qu’ils s’encouragent et qu’ils se privilégient. Le portail déclaratif pourrait servir de système permettant l’échange d’informations dématérialisées sur le principe du « donnant donnant ». Une telle relation pourrait, par exemple, se concevoir entre les experts-comptables et les banquiers ; liasse fiscale contre relevé bancaire. Les portails déclaratifs pourraient proposer à leurs déclarants d’archiver, en plus des déclarations reçues, d’autres informations financières. Elles devraient pouvoir être accessibles aux tiers déclarant et à leurs clients. Ils pourraient devenir ainsi une espèce de portail documentaire. Comme nous venons de le voir dans le chapitre précédent, il n’est pas évident pour les cabinets d’expertise comptables de proposer un tel service à leurs clients pour des raisons de sécurité. Lorsque les tiers déclarants émettent des déclarations aux administrations, pour le compte de leurs clients, ils doivent les en tenir informés. Ceci impose aux cabinets d’expertise comptable d’effectuer deux envois : un envoi à l’administration ou au portail et un envoi au client. Cette information de la clientèle est toujours nécessaire même lorsque le télérèglement est associé à la téléprocédure. Les portails transmettent déjà en même temps un exemplaire de la liasse fiscale à la DGI et un exemplaire à l’OGA, ils pourraient donc informer les clients de la même façon. Olivier Rudloff. 2006 67 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts CHAPITRE 4 – LES PREMICES A L’EXTERNALISATION : L’EXTRANET Nous avons vu précédemment que l’Extranet (tout comme l’Intranet) est une partie d’un réseau informatique. L’Intranet utilise les mêmes technologies que l’Internet (Protocole de communication, adresse IP, serveur, navigateur, page HTML, E-mail) dans le but de s’y connecter aisément. La partie de réseau que l’on connecte à l’Internet s’appelle l’Extranet. Elle représente la partie des ressources de l’entreprise mise à la disposition de ses tiers (clients, salariés, cabinets sous traitants). L’Extranet a pour objectif d’accroître l’efficacité d’une organisation car il propose à ses partenaires d’accéder directement à leurs informations dématérialisées. Ouvrir son réseau (une partie) aux autres est un pas que peu d’entreprises franchissent. En effet, les freins psychologiques liés à la sécurité paraissent insurmontables. Cependant, il est possible de partager des ressources sans ouvrir son système informatique. Des SSII proposent des systèmes pouvant s’assimiler à des Intranet. L’information partagée n’est pas stockée sur le système informatique du cabinet. L’expert-comptable, sécurisé, perd en partie la gestion de ses données. Intranet Extranet Source: Guide Bell des gens d'affaires sur l'inforoute (Québec Science, 1997) Olivier Rudloff. 2006 68 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts 4.1 - Vers les clients L’Extranet permet aux cabinets d’expertise comptable de proposer à leurs clients, l’accès en ligne à tous leurs documents numérisés qu’ils conservent pour eux. Cet accès peut avoir lieu tous les jours de la semaine 24H/24H, autant de fois qu’ils le désirent. Ce service permettrait de limiter les doublons, en matière d’archivage, des éditions, des recherches. L’Extranet peut aussi leur proposer des situations intermédiaires ou des tableaux de bord. Il peut aussi recueillir leurs informations : des formulaires en ligne personnalisés peuvent être proposés afin qu’ils saisissent des éléments variables tels que les variables de paies. Ce service pourrait être comparé à l’EFI. Enfin, à un stade ultime, il pourrait leur être proposé une solution de comptabilité collaborative en mode ASP. Pour avoir accès à tous ces services, les clients doivent simplement disposer d’un ordinateur relié à l’Internet et équipé d’un navigateur WEB. 4.2 - Vers les salariés travaillant à domicile ou en déplacement Tenir la comptabilité chez le client est devenu courant depuis l’apparition des microordinateurs portables. En matière de commissariat aux comptes, les déplacements ont toujours été systématiques. Pour ces collaborateurs travaillant à l’extérieur, l’accès aux ressources du cabinet est une aide précieuse. Ils peuvent avoir accès à toutes les archives, à toute la documentation, à tous les courriers et feuilles de travail type du cabinet. 4.3 - Vers les cabinets sous-traitants D’après une enquête réalisée par RC&A en novembre/décembre 2000 sur une population de 7000 experts-comptables, il ressort que : Olivier Rudloff. 2006 69 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts « Les cabinets ne refusent pas l’idée d’une délocalisation d’une partie de leurs missions de base à l’étranger : - Quelques cabinets ont déjà étudié et chiffré cette possibilité. - Plus de la moitié des répondants y réfléchissent et observent cette évolution. » La délocalisation à l’étranger est un sujet très polémique. Elle fait peur à beaucoup. Que faire ? Tous les acteurs de la profession comptable étant concernés, de l’expertcomptable à l’assistant débutant, des solutions communes à un péril commun doivent être trouvées. Par exemple, intégrer au plus vite les TIC au métier de l’expertise comptable, se former pour acquérir de nouvelles compétences. CHAPITRE 5 – REFLEXIONS VISANT A FAVORISER L’USAGE DES TELEPROCEDURES 5.1 - Ecouter et rassurer les utilisateurs Les particuliers et les entreprises (surtout les petites) hésitent encore à utiliser les télédéclarations car l’Internet leur fait peur. Leur crainte, souvent irrationnelle concerne la sécurité et la confidentialité des informations, mais c’est surtout la peur de l’inconnu qui les paralyse. Dans quoi va t’on se lancer ? Une enquête effectuée par Médiamétrie montre que le frein essentiel à l’utilisation des téléprocédures est la sécurité, or comment craindre un domaine que l’on ne connaît pas ? L’autre frein, bien réel, est donc la résistance au changement. Cette résistance cache en réalité la crainte d’une diminution des effectifs que pourrait entraîner la dématérialisation. Malgré tout, cette réticence présente un avantage : elle met en évidence que les TIC augmentent la productivité. Pour lutter contre ce frein, il est important de détailler le devenir des gains de productivité : une partie améliorera les conditions de travail des salariés, l’autre bénéficiera aux clients. Augmentation de la productivité n’est donc pas synonyme de « dégraissement » systématique. Olivier Rudloff. 2006 70 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts Les salariés craignent également que le changement remette en cause leur poste, leur responsabilité et leur influence ; chacun veut protéger sa tour d’ivoire. En aucun cas, cette informatisation doit créer de nouvelles tours d’ivoire ou en consolider. Il faut, au contraire, veiller à n’exclure personne. L’informatique ne s’intègre pas à la base de la profession d’expert-comptable, elle est seulement un outil. Pour pouvoir proposer aux clients des missions à forte valeur ajoutée comme le conseil en matière fiscale, sociale, comptable et juridique, il faut que les cabinets d’expertise comptable puissent dégager suffisamment de temps. Or l’euro, les 35 heures et les lois successives qui forment un aggloméra juridique complexe ont épuisé les réserves de temps qui étaient consacrées auparavant à la relation clientèle. Le temps à consacrer au conseil, notre valeur ajoutée, s’amoindrit au profit de formalités administratives envahissantes. Maîtriser les TIC paraît indispensable pour rétablir la situation. Toutes ces appréhensions posent le problème de la conduite du changement. Les TIC donnent aux salariés la possibilité d’accroître l’intérêt de leur travail. Il faut donc former les collaborateurs et expliquer. Le droit individuel à la formation DIF, institué en mai 2004, peut aider les entreprises à former leurs collaborateurs en dehors du temps de travail. La loi de finances permet aux entreprises de donner à leurs salariés du matériel informatique en échappant dans une certaine limite aux cotisations sociales. Je me permets d’ajouter, suite à mon expérience personnelle, que disposer d’un ordinateur à son domicile est un bon moyen pour améliorer ses connaissances en informatique. 5.2 - Démystifier l’image non sécuritaire de l’Internet Comme nous l’avons vu précédemment, la sécurité est un levier majeur pour le développement de la confiance dans l’Internet et des TIC. Signalons que toutes les utilisations de services ne réclament cependant pas le même niveau de sécurité. Il est vrai malgré tout que les PME sont autant concernées par les risques informatiques que les grandes entreprises, et qu’elles ne peuvent avoir une personne s’occupant uniquement de la sécurité. En général, la sécurité est confiée à titre accessoire à un responsable disposant quelques notions en informatique. Olivier Rudloff. 2006 71 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts Si l’on admet que le coût de la protection du système informatique d’une PME doit représenter 5% de son budget informatique total, il est alors possible d’envisager de faire appel à un fournisseur d’applications hébergées (FAH) afin de sous-traiter cette mission. On peut trouver sur l’Internet des SSII proposant un large éventail de prestations effectuées à distance comme la maintenance 24H / 24H, la mise à jour des matériels et applications, la sauvegarde et la gestion de la sécurité. 5.3 - Simplification du formalisme Tout formalisme, quel qu’il soit, est par nature contraignant. L’Etat doit le minimiser et le rationaliser s’il veut faire adhérer le plus grand nombre d’entreprises à son projet d’e-administration. La diversité des règles engendre une complexité qui n’encourage pas les tiers déclarants à utiliser des procédures pouvant apporter productivité et qualité. En effet, si l’on prend l’exemple de l’OPS PROBTP (caisse retraite du bâtiment), sa procédure d’adhésion aux DUCS n’a rien d’immatériel : on croule sous le papier. Cet organisme contraint les tiers déclarants à fournir le mandat papier obtenu par leurs clients. Il s’agit en plus d’un mandat spécifique. Son bordereau de cotisation papier est complexe. Les OPS retraite devraient se regrouper pour définir un bordereau de cotisation unique et bien sûr le plus simple possible. En revanche, la téléprocédure TDS-NET se simplifie dans le bon sens. L’adhésion préalable des entreprises clientes par le tiers déclarant n’est plus nécessaire. TDSNET accepte toutes les entreprises figurant sur le fichier envoyé par le télé-déclarant. Elle ne demande aucun mandat au tiers déclarant. Pourquoi un tel écart d’exigence entre chaque téléprocédure? Cela donne l’impression que certaines administrations sont reconnaissantes des efforts alors que d’autres tentent de dissuader de les accomplir. En passant par un portail déclaratif tel que « jedeclare.com » ou « net-entreprises », les tiers déclarants bénéficient d’une validation implicite du mandat obtenu auprès de leurs clients. On peut souligner que « net-entreprises » ne s’occupe que des téléprocédures sociales alors que « jedéclare.com » s’occupe également des télédéclarations fiscales. Pour ces dernières, comme la téléTVA, le tiers déclarant Olivier Rudloff. 2006 72 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts doit faire parvenir son mandat papier à l’administration fiscale et doit même disposer d’un certificat numérique. Comment expliquer que chaque administration exige un niveau de sécurité propre ? La CPAM exige des professionnels de santé l’utilisation d’une connexion sécurisée appelée Wanadoo santé. A contrario, TDS-NET n’exige rien : aucun certificat numérique, aucun fournisseur d’accès spécial. Pourquoi une telle disparité ? Les OPS ont tous développé des sites concurrents possédant bien évidement un graphisme différent. Que penser de l’URSSAF qui exige des tiers déclarants un justificatif d’exonération papier, alors que l’administration fiscale ne le demande plus ? Le plus troublant est que l’URSSAF, contrairement à l’administration fiscale, a dans son dossier un justificatif d’exonération obtenu de la DDTE. L’expert-comptable est le tiers de confiance des PME. L’administration devrait éviter de demander des papiers supplémentaires au tiers déclarant tels que les mandats qu’ils ont obtenus de leurs clients. Il serait juste, au contraire, de partager avec eux les gains de productivité, par exemple en leur faisant parvenir dans des délais courts et garantis des bilans de traitements. Tous les OPS ne font pas comme PROBTP ; bien au contraire ! Le groupe APICIL AGIRA de la région lyonnaise s’est fortement impliqué pour inciter et faciliter l’adoption des téléprocédures par les tiers déclarants, et pas seulement la téléprocédure APICIL, mais toutes les téléprocédures sociales. En conclusion, l’Etat doit contraindre les administrations fiscales et sociales à exiger un seul et unique formalisme. L’interopérabilité des téléprocédures avec les systèmes d’information des entreprises est essentielle afin de ne pas imposer à l’entreprise de ressaisir les informations. Les téléprocédures ne doivent pas être une formalité de plus. Elles doivent simplement compléter et coexister harmonieusement avec les systèmes informatiques et les applications de gestion de l’entreprise. 5.4 - Inciter l’utilisation des téléprocédures par des aides financières Après avoir sondé quelques professionnels, qu’ils soient tiers déclarants ou simples déclarants, quelques réflexions peuvent être rapportées. Olivier Rudloff. 2006 73 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts Les professionnels ont l’impression que l’ensemble des prélèvements obligatoires ne cessent d’augmenter, tout comme les obligations administratives d’ailleurs. Dans ce contexte, ils estiment que les téléprocédures ne sont qu’une obligation administrative de plus et qu’elles ne bénéficieront qu’aux seuls agents de l’Etat. De plus, ils considèrent que les investissements que nécessitent ces TIC ont un coût non négligeable voire insupportable. Pour que ces professionnels changent d’avis, il suffirait que l’Etat partage une partie des gains de productivité générés par la numérisation de la procédure administrative avec les entreprises utilisatrices des téléprocédures et en particulier les PME. Ce partage peut prendre la forme d’une réduction de prélèvement par exemple, ou d’une incitation fiscale à l'équipement en informatique. C’est ce raisonnement qui a été conduit pour SESAM Vitale. Des incitations à l’usage ont été mises en place : paiement d’une partie du matériel pour créer le déclic et reversement par les Caisses d’Assurance Maladie d’une somme fixe au médecin pour chaque feuille de soins télétransmise. CHAPITRE 6 – SECURITE ET CONFIDENTIALITE Cette deuxième partie nous a permis de comprendre qu’afin de transporter l’information dématérialisée, la connexion sur l’extérieur est un passage obligé. Il existe plusieurs façons de procéder. La plus courante et la plus simple est de se brancher au réseau Internet. L’étude réalisée par BNP Paribas Lease Group en janvier 2003, montre que 92 % des PME françaises (6 à 2OO salariés) sont connectées, mais ce pourcentage diffère beaucoup selon la taille de l’entreprise. Ainsi, seulement 78 % des entreprises, ayant entre 6 et 9 salariés, ont fait le pas. En effet, se connecter sur le réseau Internet est bien souvent synonyme de prise de risques inadmissibles. Les experts-comptables sont détenteurs d’informations confidentielles concernant leurs entreprises clientes. Limiter ces risques est possible, mais la plupart des techniques sécuritaires ont tendance à rendre le travail moins pratique. Rappelons que la sécurité est une question d’équilibre entre confort d’utilisation et contraintes sécuritaires. Par exemple, on peut décider que la Olivier Rudloff. 2006 74 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts connexion au WEB se fasse sur un poste dédié non relié au réseau ou que cette connexion se fasse sur le serveur mais uniquement sur demande. En effet, les téléprocédures, les mises à jour des antivirus et du système d’exploitation ne nécessitent pas une connexion permanente. Si un tel accès au réseau mondial est possible techniquement, il peut sembler trop contraignant aux utilisateurs qui ont déjà fait beaucoup d’efforts pour paramétrer leurs logiciels et changer leurs habitudes. Ils demandent, en retour de leurs investissements, une plus grande convivialité dans leur travail. 6.1 - Les risques liés à l’usage externe 6.1.1 - Les risques liés à l’usage d’Internet Dans la première partie, nous avons détaillé les risques existant sur un réseau fermé. S’ouvrir à l’extérieur augmente évidemment ces risques. Il est impossible de contrôler le comportement de millions d’individus présents sur le WEB. Les motivations des hackers sont multiples : • Voler des informations : Les données financières de nos clients peuvent intéresser beaucoup de personnes. Ces dernières tenteront d’accéder illégalement aux ressources en utilisant des failles de logiciels ou du système d’exploitation. • Saboter, casser, s’amuser : Sans accéder directement au système informatique, ils tenteront de dégrader sa performance. Pour cela, ils utilisent les virus, les chevaux de Troie, la technique du spamming. • Compromettre, dégager leurs responsabilités : Après s’être introduit de manière non autorisée dans le système, ils lui feront commettre des actions illégales telles que la diffusion de virus, le stockage de fichiers peu recommandables sur notre serveur. Olivier Rudloff. 2006 75 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts 6.1.2 - Les risques liés à l’usage des télédéclarations Il est bon de rappeler que la valeur juridique d’une télédéclaration est la même que celle d'une déclaration traditionnelle papier. C’est la loi du 13 mars 2000, portant adaptation du droit de la preuve aux technologies de l'information et relative à la signature électronique, qui pose le principe suivant : « L’écrit sur support électronique a la même force probante que l'écrit sur support papier ». Elle est complétée par le décret du 31 mars 2001 qui présente les certificats de signature électroniques qualifiées. Les problèmes susceptibles de se poser sont les mêmes que ceux des déclarations hors ligne : identification du déclarant et garantie d’intégrité des données. Les procédures proposées font face à ces problèmes puisque les télédéclarations faites électroniquement sont signées (signature électronique), puis transmises de manière sécurisée aux administrations. De plus, lors de chaque envoi d’une télédéclaration, les PED ou les OPS destinataires font parvenir au télé-déclarant un accusé de réception. Les déclarants craignent de ne pas pouvoir télétransmettre pour des raisons internes (problème informatique du cabinet) ou externes (problème du site de l’OPS ou du PED). 6.2 - Quelles solutions envisager ? Pour rassurer les utilisateurs sur ces nouveaux dispositifs déclaratifs, il est essentiel de gagner leur confiance sur l’utilisation d’Internet et sur la sécurité des téléprocédures elles-mêmes. Seule la sécurité technique, tant en termes de disponibilité du service que de confidentialité des informations transmises, permettra aux utilisateurs d’avoir confiance dans le dispositif proposé. Olivier Rudloff. 2006 76 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts 6.2.1 - Pour l’usage de l’Internet Toutes les solutions sécuritaires indiquées pour un réseau fermé restent valables. Cependant l’Internet étant un super réseau, il faut les utiliser avec plus de rigueur et les compléter avec d’autres techniques. • Renforcer le système de sauvegarde du cabinet Pour les réseaux fermés, les sauvegardes étaient déjà un élément essentiel de la politique sécuritaire, elles constituent le dernier recours, le filet de sécurité. En cas d’utilisation, cela mettra en évidence une défaillance du système sécuritaire. Des mesures devront être prises pour que cela ne se reproduise plus. • Garder un système informatique propre Il faut planifier de manière automatique, des opérations journalières de maintenance telles que : • - la mise à jour de l’antivirus (plusieurs fois par jour si possible) - la mise à jour du système d’exploitation - la mise à jour de logiciels anti-spyware - scanner les disques durs par l’antivirus et les logiciels anti-spyware - gérer sa messagerie Internet directement sur le serveur du FAI Former, responsabiliser, éduquer, sensibiliser les utilisateurs à l’usage des réseaux La sécurité informatique ne peut exister sans l’implication de tous les utilisateurs. Ces derniers sont les maillons d’une chaîne, tout le système sécuritaire s’écroule si un maillon lâche. • Se doter d’un firewall Ce sont des machines ou des logiciels qui ont pour rôle de protéger un réseau connecté à Internet des intrusions. Mettre en place un firewall ne suffit pas, il faut également le paramétrer de façon précise. Olivier Rudloff. 2006 77 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts • Disposer d’une traçabilité des opérations effectuées par chacun Pour cela, il faut que tous les utilisateurs conservent secrètement leur login et leur mot de passe. Il faut les responsabiliser. S’ils divulguent ce genre d’information à une autre personne, ils doivent être informés qu’ils seront responsables de leurs agissements. La sécurisation des informations ne peut être obtenue sans ce préalable. Il faut donc bannir les logins et mots de passe que tout le monde connaît, destinés en général aux stagiaires et aux nouvelles recrues, et encore moins suivre l’exemple des cabinets qui, par souci de convivialité, n’utilisent qu’un seul mot de passe pour tous les utilisateurs (en général celui donné par l’installateur du réseau). • Se connecter au web de manière réfléchie Chaque cabinet devra, en fonction de ses besoins, établir une méthode offrant le meilleur compromis entre confort d’utilisation et sécurité. Par exemple : • - Connexion sur un poste dédié en dehors du réseau - Connexion sur le serveur mais uniquement sur demande - Connexion sur le serveur de manière permanente Réfléchir sur l’opportunité d’une assurance couvrant les risques informatiques Face aux gains de productivité escomptés, ces charges d’assurances supplémentaires peuvent se justifier. • Faire appel à des spécialistes Tout comme l’acquisition d’assurances, s’entourer de spécialistes de la sécurité informatique peut s’avérer utile voire indispensable, Ceci dépend du niveau de compétence du cabinet dans son ensemble. Il est enfin possible d’externaliser la gestion de la sécurité de son système informatique vers des SSII spécialisées. Olivier Rudloff. 2006 78 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts 6.2.2 - Pour l’usage des télédéclarations • La signature électronique Elle représente la dématérialisation de la signature manuscrite. Elle se compose d’un code numérique. Son objectif est de sécuriser les échanges électroniques sur un plan technique et juridique. Elle est délivrée par un prestataire de certification qualifié, agréé par les services du Premier ministre. Ses fonctions permettent : - D’authentifier une personne : elle garantit l’identité de la personne ayant signé le document numérique. - De garantir l'intégrité d'un message : on a l’assurance que le document signé n’a pas été modifié durant son envoi. - Assurer sa non-répudiation : Le destinataire d’un document signé électroniquement ne peut nier l’avoir reçu. - De confidentialité : Seul le destinataire pourra lire le document. Ce dernier est en effet crypté par le certificat. La technologie clé publique clé privée appelée PKI (Public Key Infrastructure) est employée. Chaque utilisateur possède deux clés : une clé privée (confidentielle) et une clé publique. Cette dernière doit être communiquée au destinataire du message afin qu’il puisse le déchiffrer. • Le certificat électronique Ce sont des attestations électroniques authentifiant et confirmant l'identité de la personne signataire. Ils contiennent deux grandes séries d'informations : - Des informations relatives à la personne titulaire et son entreprise : nom, prénom, fonction, service, numéro SIREN, dénomination de l'entreprise. - Des informations relatives à l’autorité qui l'a émise : l’Autorité de Certification. Le rôle de l'Autorité de Certification est de garantir la technique du certificat et d’assurer la véracité des informations qu’il contient. En fonction de la manière dont il a été obtenu, la force probante du certificat n’est pas la même. Olivier Rudloff. 2006 79 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts - Si les informations contenues dans le certificat sont contrôlées sur présentation des pièces justificatives de manière distante : sans la présence du signataire. - Si les informations contenues dans le certificat sont contrôlées sur présentation de pièces justificatives et que le prétendant doit venir s'identifier physiquement. Les certificats de signatures peuvent prendre la forme d’un logiciel, d’une carte à puce (la carte vitale est un exemple) ou encore d’une clé USB. Les certificats ont une durée de validité de 1 an. La plupart sont payants et leur prix varie du simple au double. La liste des certificats acceptés par la DGI se trouve sur le site http: //www.finances.gouv.fr/. • La cryptologie Les sites déclaratifs ou les PED assurent à leurs utilisateurs une connexion sécurisée, car cryptée selon le protocole « Secure Socket Layer à 128 bits ». Les données sont donc illisibles pour la plupart d’entre nous. S’il est vrai qu’un cryptage à 128 bits ne permet pas une confidentialité absolue, un niveau de cryptage plus élevé tel que 256 bits ou plus, ne le permet pas non plus. Tout comme les verrous d’une porte, ils retiennent plus ou moins longtemps les assaillants. Afin de se rassurer, on peut noter que c’est ce même cryptage qu’utilisent les banques. De plus, sans entrer dans les détails, rappelons que la cryptologie touche un domaine très sensible du secret défense. A l’heure actuelle, seul ce niveau de cryptage est autorisé en France. • L’utilisation d’un portail déclaratif Les certificats ou la signature numérique ne sont exigés que lorsqu’on désire télétransmettre sans passer par un PED. Olivier Rudloff. 2006 80 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts CONCLUSION La célèbre citation de M Charles DARWIN, biologiste du 19ème siècle, est toujours d’actualité. Selon lui « Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements». Face à cette constatation, l’expert-comptable n’a que deux solutions : s’adapter ou disparaître. La profession comptable a démontré par le passé qu’elle a toujours su s’adapter aux changements. L’informatisation réussie des cabinets d’expertise comptable dans les années 80, en est la preuve. A l’époque, les mêmes peurs et freins existaient. Certains prédisaient des licenciements économiques des collaborateurs en masse. D’autres brandissaient la menace de l’insécurité. Vingt ans après, on peut constater que la « révolution » concerne uniquement la productivité accrue des cabinets ! Les experts-comptables doivent, désormais, optimiser le potentiel des systèmes informatiques. C’est pourquoi les méthodes d’organisation de travail des cabinets doivent être revues. Les changements de normes, de technologies sont si rapides qu’il serait dangereux de n’en choisir qu’une seule. Ces nouvelles technologies prouvent que les cabinets doivent tout faire pour se mettre en position de réagir. Afin de rester le plus souple possible face aux changements, la formation et la veille technologique sont essentielles. Il faut actualiser progressivement les outils de production sans pour autant rechercher l’excellence. Actuellement, projeter d’atteindre la dématérialisation générale est une douce utopie. Ce rêve existait déjà dans les années 70-80 ; on parlait alors de « zéro papier ». Ce mémoire ne tente pas d’affirmer que c’est désormais possible, car en effet, même si les NTIC permettent théoriquement d’atteindre cet objectif, des freins sociologiques et culturels persistent. Dans une certaine mesure, c’est une bonne Olivier Rudloff. 2006 81 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts nouvelle. Ces freins relativisent les promesses des éditeurs de logiciels. Ils imposent une évolution « pas à pas » en dématérialisant procédure par procédure. C’est ainsi que les mentalités changeront. Olivier Rudloff. 2006 82 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts TABLE DES ANNEXES Annexe 1 : Qu’est qu’une entreprise de petite taille ? Annexe 2 : [GED] Description de l’arborescence de l’armoire électronique Annexe 3 : [GED] Composition du nom de l’archive Annexe 4 : [GED] Tableau des codes de travail et des codes Particuliers Annexe 4 BIS : [GED] La gestion automatisée de la GED Annexe 5 : [GED] Comment rechercher une archive ? Annexe 6 : Tableau récapitulatif des téléprocédures Annexe 7 : Tableau comparatif des offres de certificats agrées Annexe 8 : Documents nécessaires au formalisme des téléprocédures Annexe 9 : Tableau des logiciels agréés DUCS EDI Annexe 10 : Tableau des logiciels agréés TéléTVA Annexe 11 : Tableau des logiciels agréés EDI TDFC Annexe 12 : [GED] Durée de conservation des documents Olivier Rudloff. 2006 83 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts Annexe 13 : Mandat pour la télétransmission des relevés bancaires Annexe 14 : Economies réalisées par l’utilisation d’une GED dans un cabinet d’expertise comptable Olivier Rudloff. 2006 84 ANNEXE 1 QU’EST- CE QU’UNE ENTREPRISE DE PETITE TAILLE ? " Il n’existe pas de définition unique de la PME. Les critères retenus différent selon les textes législatifs ou réglementaires instituant des dispositifs d’aides en direction des PME. » En France on avait, depuis l’après-guerre, l’habitude de considérer comme PME les entreprises comptant de 10 ou 20 (pour l’industrie) personnes à moins de 500 personnes. Une recommandation de l’Union Européenne du 3 avril 1996 clarifie la situation : sont considérées comme PME les entreprises ayant moins de 250 salariés, lesquelles sont déclinées en " micro-entreprises " (0 à 9 salariés), en " petites " (10 à 49) et en " moyennes " (50 à 249). Pour les besoins de l’analyse des PME françaises, et notamment des PME industrielles, il a été introduit la catégorie supplémentaire des " très petites entreprises " (10 à 19 salariés). Le critère d’indépendance est pris en compte en éliminant du champ des PME certaines entreprises à partir de seuils de chiffre d’affaires ou de données financières " (1). On notera que l’appellation " très petites entreprises " est parfois utilisée à la fois pour la catégorie " 0 à 19 " et pour la catégorie " 10 à 19 ", de même que l’appellation " petites entreprises " est employée à la fois pour les " 0 à 49 " et pour les " 20 à 49 ". Il est donc indispensable de toujours préciser les bornes de la catégorie étudiée. Enfin certaines études d’initiative privée, notamment dans le domaine de la conjoncture, peuvent se référer dans leur intitulé à la catégorie des TPE alors que la population étudiée ne correspond pas exactement aux " 0 à 19 salariés ". On peut résumer ce qui précède par la table de correspondance suivante : Micro-entreprises " 0 à 9 " Très petites entreprises (TPE) " 10 à 19 ", ou encore " 0 à 19 " Petites entreprises " 20 à 49 ", ou encore " 0 à 49 " Moyennes entreprises " 50 à 249 " Petites et moyennes entreprises (PME) " 0 à 249 " (1) Projet de loi de finances pour 2002, " Effort financier de l’État en faveur des petites et moyennes entreprises ", page 8, Imprimerie nationale © Ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, 08/2002 Annexe 1 Qu’est-ce qu’une entreprise de petite taille Page 1 sur 1 ANNEXE 2 1 DESCRIPTION DE L’ARBORESCENCE DE L’ARMOIRE ELECTRONIQUE IMPRESSION ECRAN DE L’ARMOIRE ELECTRONIQUE Sur le bureau de chacun, figure un icône nommé "ARMOIRE CABINET" Dans cette armoire, on trouve 4 répertoires principaux : 0- A CLASSER 0- A COPIER COLLER 0- CLASSEMENT COMMUN 0- INCLASSABLE Annexe 2 Description de l’arborescence de l’armoire éléctronique Page 1 sur 3 2 EXPLICATION SUR LES REPERTOIRES COMPOSANTS L’ARMOIRE ELECTRONIQUE REPERTOIRE « 0- A CLASSER » Chaque fois que l'on créera une archive au format PDF, on ira la placer dans ce répertoire. Une fois par jour, un classement automatique sera lancé afin de le vider. On a aussi la possibilité de lancer le classement manuellement à tout moment. Il n’est pas recommandé de classer personnellement une archive. En effet, la macro de classement automatique est dotée de tests qui contrôlent sa bonne codification. La recherche d'une archive incorrectement codifiée sera difficile voir impossible. REPERTOIRE « 0- A COPIER COLLER » Il s'agit du dossier type. Il représente le dossier permanent. Lors de la création d'un nouveau dossier, il faut le copier et le coller dans l’armoire cabinet. Une macro de création d’un nouveau dossier existe. Il est préférable de l’utiliser car les nouveaux dossiers doivent être nommés d’une certaine manière : N° dossier+ «_»+Nom du dossier. Le « _ » signifie espace. REPERTOIRE « 0- CLASSEMENT COMMUN » Ce répertoire n'existe pas dans l'organisation actuelle du cabinet. Il se compose de sous-dossiers : Déclaration 2561 (IFU) Déclaration commune de revenu Facturation Cabinet Impôt Société ORGANIC TA, FC et FONGECIF REPERTOIRE « 0- INCLASSABLE » Il y a un classement journalier automatique. Son but est de vider entièrement le répertoire «0 - A CLASSER ». En cas d'erreur dans la codification de l'archive, les fichiers se trouveront dans ce répertoire. Il faudra donc régulièrement vérifier ce dossier, apporter des modifications aux archives présentes et les déplacer dans le répertoire « 0- A CLASSER ». Après ces quatre répertoires principaux, on trouvera tous les dossiers clients du cabinet. Annexe 2 Description de l’arborescence de l’armoire éléctronique Page 2 sur 3 Chaque dossier est composé des mêmes sous-dossiers. Le dossier type se décompose ainsi : Annexe 2 Description de l’arborescence de l’armoire éléctronique Page 3 sur 3 ANNEXE 3 N°DOSSIER NOM DOSSIER CODE TRAVAIL CODE PARTICULIER EMPLACEMENT LIBRE COMPOSITION DU NOM DE L'ARCHIVE 3 Caractères 4 Caractères 3 Caractères 4 Caractères LIBRE Il s'agit du nom du dossier présent dans la base de donnée GALAXY ( sans espace et point ) Si le nom du dossier a moins de 4 caractères, il faut alors rajouter des espaces pour que son nom abrégé ait 4 caractères Donc une archive se nomme ainsi : N°DOSSIER+NOM DOSSIER+CODE TRAVAIL+CODE PARTICULIER+CE QUE VOUS VOULEZ Donc la taille minimum d'une archive = 14 caractères <-- DOSSIER 240 MAISON FAMILIAL CDI DE DEC 2003 DE M PATRICK EXEMPLE 240MAISCDI1203 PATRICK 248ELCHCOUDI03 DEMANDE DE REMISE GRACIEUSE TV <-- DOSSIER 248 EL CHARAPOIS COURRIER 2003 DEMANDE DE REM GRACIEUSE <-- DOSSIER 150 CARTABLE AVENANT DE 2003 DE M MARTIN ALEXANDRE 150CARTAVE2003 MARTIN ALEX 705QUINRED0603 <-- DOSSIER 705 QUINPERT PUB REDUC DE CH SS DE 06/2003 008ADELLDM0303 1500 EUROS <-- DOSSIER 008 ADLOPRIX LETTRE DE MISSION PRIX=1500 724RHONCOUSO03 LETTRE DE LICENCIEMENT DE AUDI <-- DOSSIER 724 RHONE FOY COURRIER SOCIAL LETTRE LICENC 724RHONCOUSO03 CONVOC PREALA AUDI <-- DOSSIER 724 RHONE FOY CONVOCATION PREALABLE DE M AUDI Avertissement ! En cas d'incohérence ou d'erreur dans la codification de l'archive, elle sera rejetée lors du classement journalier. Elle sera placée dans le répertoire inclassable. INCOHERENCES : Le numéro de dossier ne correspond pas à son nom de dossier Le nom du dossier abrégé ( 4 caractères) est mal écrit Le nombre de caractères minimum d'un code est égal à 14 Le fichier à archiver n'est pas un fichier Adobe Acrobat ( extension .pdf) Le code travail n'existe pas Le dossier client n'existe pas L'archive existe déjà dans le dossier du client Annexe 3 Composition du nom de l'archive Page 1 sur 1 ANNEXE 4 TABLE DES CODES TRAVAIL 3 CARACTÈRES CODE TRAVAIL * DESCRIPTION AVE BIL BUL CAA CAM CAT CDD CDI DUA DUP DUR DUU ETA FAC ISA IST JAL LAC LDM LSI PRE RED SER SIT AVENANT PLAQUETTE BULLETIN DE SALAIRE CA 12 CA3 MENSUEL CA3 TRIMESTRIELLE CDD CDI DUCS ASSEDIC DUCS PREVOYANCE DUCS RETRAITE DUCS URSSAF ETAT DE CHARGES SOCIALES FACTURE CABINET IS LIQUIDATION IS ACOMPTE TRIMESTRIEL JOURNAL DE PAIE LISTE ACQUI/CESSION IMMO LETTRE DE MISSION LISTE SIMPLIFIEE DES IMMO PREVISIONNEL REDUCTION DE CHARGES SERVICES COIFFEUR SITUATION COU COURRIER AIR CGA DAS DCR IFU JUR ORG TDS TPR TSS AVIS IMPOSITION IR CENTRE DE GESTION DOSSIER DE CONTRÔLE TDS DECLA COMMUNE DE REVENUS DECLARATION 2561 JURIDIQUE ORGANIC TDS TAXE PROFESSIONNELLE TAXES DIVERSES SUR SALAIRE TABLEAU DES CODES DE TRAVAIL ET DES CODES PARTICULIERS TABLE DES CODES PARTICULIERS 4 CARACTÈRES 2 premiers 2 derniers caractères caractères MOIS MOIS MOIS MOIS MOIS MOIS MOIS MOIS MOIS MOIS MOIS MOIS MOIS MOIS MOIS MOIS MOIS MOIS MOIS MOIS MOIS MOIS MOIS MOIS AN AN AN AN AN AN AN AN AN AN AN AN AN AN AN AN AN AN AN AN AN AN AN AN "DI" OU "SO" AN 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 AN AN AN AN AN AN AN AN AN AN REMARQUE Fin d'exercice Fin d'exercice Mois de la déclaration Dernier mois du trimestre Dernier mois du trimestre Dernier mois du trimestre Dernier mois du trimestre Dernier mois du trimestre Fin d'exercice Mois d'exigibilité Fin d'exercice Fin d'exercice DI= Courrier général SO=Courrier social TA + FC + TS + FONGECIF CLASSEMENT Dossier/Commun Onglet 1 Onglet 2 Dossier Dossier Dossier Dossier Dossier Dossier Dossier Dossier Dossier Dossier Dossier Dossier Dossier Commun Dossier Commun Dossier Dossier Dossier Dossier Dossier Dossier Dossier Dossier SOCIAL PLAQUETTE SOCIAL FISCAL FISCAL FISCAL SOCIAL SOCIAL SOCIAL SOCIAL SOCIAL SOCIAL SOCIAL Néant FISCAL Néant SOCIAL IMMO PROPOSITION IMMO PREVI et SITU SOCIAL SOCIAL PREVI et SITU Dossier Dossier Dossier Dossier Dossier Commun Commun Dossier Commun Dossier Dossier Commun Courriers generaux SOCIAL FISCAL Centre de gestion SOCIAL Déclaration commune Déclaration 2561 JURIDIQUE ORGANIC SOCIAL FISCAL TA TC FONGECIF Onglet 3 Contrat trava Néant Néant Néant Année Bulletin de salaire Néant Néant Néant Néant Néant Néant Contrat trava Néant Contrat trava Néant Année DUCS Année DUCS Année DUCS Année DUCS Année Journaux de paie Néant Facturation cabinet Néant Néant Néant Impot société acompte Année Journaux de paie Néant Néant Néant Néant Néant Néant Néant Néant Année Journaux de paie Année DIVERS Néant Néant Néant Année Néant Néant Année Néant Néant DIVERS Néant Néant TDS BRC Néant Néant Néant Année Néant Néant Néant Néant TDS BRC Néant Néant * Le code travail peut être écrit en majuscule ou en minuscule Annexe 4 Tableau des codes de travail et des codes particuliers Page 1 sur 1 ANNEXE 4 BIS LA GESTION AUTOMATISEE DE LA GED Ces programmes ont été écrits en Visual BASIC. Ils peuvent s’insérer dans les applications de la suite MICROSOFT OFFICE tel que WORD ou EXCEL. I. PROGRAMME DE CLASSEMENT DE LA GED Sub Classement() ' Macro enregistrée le 01/01/2003 par olivier RUDLOFF ' Audit du répertoire de l’armoire cabinet Dim fs, f, f1, s, sf, I, J, DOSSIER1(500), DOSSIER2(500, 3), VARIABLE, NombreDossier Dim archive(1000), archive1(500), FICHIER, FICHIER1, NombreArchive, NombreArchive1, CODE, LongueurCode Dim NumeroDossier, NomDossier, CodeTravail, CP1, CP2, LIBRE, Source$, Destinations$, Dossier$ Dim ONGLET1$, ONGLET2$, ONGLET3$, W, Q ' fs => Variable créant l'objet fichier ' f => Objet "Mon répertoire à analyser" soit armoire cabinet ' f1 => 1er répertoire qui se trouve dans le répertoire à analyser ' s => Variable qui passe en revue tous les dossiers de l'armoire cabinet ' sf => Objet répertoire ' I et J sont des variables de boucle : elles servent de compteur ' Dossier1(500) => Ce sont tous les dossiers du cabinet sous la forme "150 CARPEROT" ' Dossier2(500,3) => Les variables Dossier2(X,1) conservent les n° des dossiers comme "150" ' Les variables Dossier2(X,2) conservent les noms des dossiers comme "CARPEROT" ' Les variables Dossier2(X,3) conservent les noms abrégés sans espaces des dossiers comme "CARP" ' Variable => Nombre de caractère du dossier traité ' NombreDossier => Total des dossiers se trouvant dans le répertoire armoire cabinet ' Archive(1000) => Ce sont toutes les archives qui se trouvent dans le répertoire à classer ' Fichier => Sert à prendre une par une les archives à classer ' NombreArchive => Total des archives à classer ' Code => Sert à prendre une par une les archives à classer ' LongueurCode => Nombre caractères du code ' NumeroDossier => Extraction du numéro du dossier du code de l'archive complet ' Nomdossier => Extraction du nom du dossier de l'archive complet ' CodeTravail => Extraction du code travail du code de l'archive complet ' CP1 => Extraction du code particulier 1 de l'archive complet ' CP2 => Extraction du code particulier 2 de l'archive complet ' LIBRE => Extraction du texte libre de l'archive complet ' Source$ => Chemin d'accès de l'archive à déplacer Annexe 4 BIS LA GESTION AUTOMATISEE DE LA GED Page 1 sur 11 ' Destination$ => Destination de l'archive à déplacer ' Dossier$ => Représente le nom du répertoire du dossier ' ONGLET1$ => Intercalaire 1 : sert pour le classement de l'archive ' ONGLET2$ => intercalaire 2 : sert pour le classement de l'archive ' ONGLET3$ => Intercalaire 3 : sert pour le classement de l'archive ' W => Faut-il rajouter un "\" ? Set fs = CreateObject("Scripting.FileSystemObject") Set f = fs.GetFolder("D:\ARMOIRE CABINET") Set sf = f.SubFolders I=1 For Each f1 In sf s = f1.Name DOSSIER1(I) = s If Mid(DOSSIER1(I), 1, 3) = "000" Then DOSSIER1(I) = "": GoTo etiquette1: I=I+1 etiquette1: Next NombreDossier = I - 1 ' On scinde le nom du répertoire en numéro de dossier et en nom de dossier For I = 1 To NombreDossier VARIABLE = Len(DOSSIER1(I)) DOSSIER2(I, 1) = Mid(DOSSIER1(I), 1, 3) DOSSIER2(I, 2) = Mid(DOSSIER1(I), 5, VARIABLE) ' Détermination du nom du dossier en abrége soit 4 caractères sans espace For J = 1 To 5 If Mid(DOSSIER2(I, 2), J, 1) = " " Then GoTo etiquette9: DOSSIER2(I, 3) = DOSSIER2(I, 3) + Mid(DOSSIER2(I, 2), J, 1) etiquette9: Next J If Len(DOSSIER2(I, 3)) > 4 Then DOSSIER2(I, 3) = Mid(DOSSIER2(I, 3), 1, 4) If Len(DOSSIER2(I, 3)) = 3 Then DOSSIER2(I, 3) = Mid(DOSSIER2(I, 3), 1, 4) + " " If Len(DOSSIER2(I, 3)) = 2 Then DOSSIER2(I, 3) = Mid(DOSSIER2(I, 3), 1, 4) + " " If Len(DOSSIER2(I, 3)) = 1 Then DOSSIER2(I, 3) = Mid(DOSSIER2(I, 3), 1, 4) + " " Next I ' On analyse chaque fichier présent dans le répertoire A CLASSER I=1 archive(I) = "" FICHIER = Dir("D:\ARMOIRE CABINET\000-A CLASSER\") archive(I) = FICHIER A: If archive(I) = "" Then GoTo B: I=I+1 Annexe 4 BIS LA GESTION AUTOMATISEE DE LA GED Page 2 sur 11 FICHIER = Dir archive(I) = FICHIER GoTo A: B: NombreArchive = I - 1 ' On analyse la codification de chaque archive For I = 1 To NombreArchive CODE = archive(I) LongueurCode = Len(CODE) NumeroDossier = Mid(CODE, 1, 3) NomDossier = Mid(CODE, 4, 4) CodeTravail = Mid(CODE, 8, 3) CP1 = Mid(CODE, 11, 2) CP2 = Mid(CODE, 13, 2) LIBRE = Mid(CODE, 15, LongueurCode) If LongueurCode < 14 Then GoTo etiquette10: If Mid(CODE, LongueurCode - 3, LongueurCode) <> ".pdf" Then GoTo etiquette10: ' En 2004, par sécurité les fichiers bul de l'année 2003 seront inclassables ' En 2005, par sécurité les fichiers bul de l'année 2004 seront inclassables If CodeTravail = "BUL" Or CodeTravail = "bul" Then GoTo etiquette14: GoTo etiquette15: etiquette14: If CP2 = "03" Then GoTo etiquette10: If CP2 = "04" Then GoTo etiquette10: etiquette15: If CP2 = "03" Then GoTo etiquette6: If CP2 = "04" Then GoTo etiquette6: If CP2 = "05" Then GoTo etiquette6: If CP2 = "06" Then GoTo etiquette6: If CP2 = "07" Then GoTo etiquette6: If CP2 = "08" Then GoTo etiquette6: GoTo etiquette10: etiquette6: ' Test pour savoir : ‘ - si le nom du dossier est présent dans la liste des dossiers ' - si le répertoire correspond au nom du dossier ' - si le numéro de dossier est cohérent avec le nom du dossier For J = 1 To NombreDossier If NumeroDossier = DOSSIER2(J+z, 1) Then GoTo etiquette13: Next J etiquette13: Annexe 4 BIS LA GESTION AUTOMATISEE DE LA GED Page 3 sur 11 If NomDossier <> DOSSIER2(J-z, 3) Then GoTo etiquette10: If J > NombreDossier Then GoTo etiquette10: Dossier$ = DOSSIER1(J) If Dossier$ = "" Then GoTo etiquette10: GoTo etiquette11: ' Mauvaise codification : on classe l'archive dans le répertoire inclassable etiquette10: Source$ = "D:\ARMOIRE CABINET\000-A CLASSER\" + CODE Destination$ = "D:\ARMOIRE CABINET\000-INCLASSABLE\" + CODE FileCopy Source$, Destination$ Kill ("D:\ARMOIRE CABINET\000-A CLASSER\" + CODE) GoTo etiquette12: ' Codification correcte : on peut classer l’archive etiquette11: ' Classement individuel dossier par dossier ' AIR = Avis d'imposition impôt sur le revenu If CodeTravail = "AIR" Or CodeTravail = "air" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\FISCAL": ONGLET2$ = "": ONGLET3$ = "": GoTo etiquette5: ' AVE = Avenant au contrat de travail If CodeTravail = "AVE" Or CodeTravail = "ave" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\SOCIAL": ONGLET2$ = "\CONTRATS DE TRAVAIL et DUE": ONGLET3$ = "": GoTo etiquette5: ' BIL = Plaquette remise aux clients If CodeTravail = "BIL" Or CodeTravail = "bil" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\PLAQUETTE": ONGLET2$ = "": ONGLET3$ = "": GoTo etiquette5: ' BUL = Bulletin de paie If CodeTravail = "BUL" Or CodeTravail = "bul" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\SOCIAL": ONGLET2$ = "\annee " + "20" + CP2: ONGLET3$ = "\BULLETINS DE PAIE": GoTo etiquette5: ' CAA = CA12 If CodeTravail = "CAA" Or CodeTravail = "caa" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\FISCAL": ONGLET2$ = "": ONGLET3$ = "": GoTo etiquette5: ' CAM = CA3 mensuel If CodeTravail = "CAM" Or CodeTravail = "cam" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\FISCAL": ONGLET2$ = "": ONGLET3$ = "": GoTo etiquette5: ' CAT = CA3 trimestriel If CodeTravail = "CAT" Or CodeTravail = "cat" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\FISCAL": ONGLET2$ = "": ONGLET3$ = "": GoTo etiquette5: ' CDD = Contrat de travail à durée déterminée If CodeTravail = "CDD" Or CodeTravail = "cdd" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\SOCIAL": ONGLET2$ = "\CONTRATS DE TRAVAIL et DUE": ONGLET3$ = "": GoTo etiquette5: ' CDI = Contrat de travail à durée indéterminée If CodeTravail = "CDI" Or CodeTravail = "cdi" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\SOCIAL": ONGLET2$ = "\CONTRATS DE TRAVAIL et DUE": ONGLET3$ = "": GoTo etiquette5: Annexe 4 BIS LA GESTION AUTOMATISEE DE LA GED Page 4 sur 11 ' CGA = Rapport pour le centre de gestion agrée If CodeTravail = "CGA" Or CodeTravail = "cga" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\CENTRE DE GESTION": ONGLET2$ = "": ONGLET3$ = "": GoTo etiquette5: ' DAS = Dossier de contrôle sur les salaires de fin d'année If CodeTravail = "DAS" Or CodeTravail = "DAS" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\SOCIAL": ONGLET2$ = "\année " + "20" + CP2: ONGLET3$ = "\TDS+BRC+annuel+ASSEDICannuel": GoTo etiquette5: ' DUA = Déclaration unique de cotisation ASSEDIC If CodeTravail = "DUA" Or CodeTravail = "dua" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\SOCIAL": ONGLET2$ = "\année " + "20" + CP2: ONGLET3$ = "\DUCS": GoTo etiquette5: ' DUP = Déclaration unique de cotisation prévoyance If CodeTravail = "DUP" Or CodeTravail = "dup" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\SOCIAL": ONGLET2$ = "\année " + "20" + CP2: ONGLET3$ = "\DUCS": GoTo etiquette5: ' DUR = Déclaration unique de cotisation retraite If CodeTravail = "DUR" Or CodeTravail = "dur" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\SOCIAL": ONGLET2$ = "\année " + "20" + CP2: ONGLET3$ = "\DUCS": GoTo etiquette5: ' DUU = Déclaration unique de cotisation URSSAF If CodeTravail = "DUU" Or CodeTravail = "duu" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\SOCIAL": ONGLET2$ = "\année " + "20" + CP2: ONGLET3$ = "\DUCS": GoTo etiquette5: ' ETA =Etat de charges sociales If CodeTravail = "ETA" Or CodeTravail = "eta" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\SOCIAL": ONGLET2$ = "\année " + "20" + CP2: ONGLET3$ = "\JOURNAUX+ETAT DE CH SS+REDUCTIONS": GoTo etiquette5: ' ISA = Bordereau de liquidation d'IS If CodeTravail = "ISA" Or CodeTravail = "isa" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\FISCAL": ONGLET2$ = "": ONGLET3$ = "": GoTo etiquette5: ' JAL = Journal de paie If CodeTravail = "JAL" Or CodeTravail = "jal" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\SOCIAL": ONGLET2$ = "\année " + "20" + CP2: ONGLET3$ = "\JOURNAUX+ETAT DE CH SS+REDUCTIONS": GoTo etiquette5: ' JUR = Travaux juridiques If CodeTravail = "JUR" Or CodeTravail = "jur" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\JURIDIQUE": ONGLET2$ = "": ONGLET3$ = "": GoTo etiquette5: ' LAC =Liste acquisition/cession des immobilisations If CodeTravail = "LAC" Or CodeTravail = "lac" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\PROPOSITION": ONGLET2$ = "": ONGLET3$ = "": GoTo etiquette5: ' LDM = Lettre de mission If CodeTravail = "LDM" Or CodeTravail = "ldm" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\IMMOBILISATION": ONGLET2$ = "": ONGLET3$ = "": GoTo etiquette5: ' LSI =Liste simplifiée des immobilisations If CodeTravail = "LSI" Or CodeTravail = "lsi" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\IMMOBILISATION": ONGLET2$ = "": ONGLET3$ = "": GoTo etiquette5: ' PRE =Prévisionnel If CodeTravail = "PRE" Or CodeTravail = "pre" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\PREVI et SITUATION": ONGLET2$ = "": ONGLET3$ = "": GoTo etiquette5: Annexe 4 BIS LA GESTION AUTOMATISEE DE LA GED Page 5 sur 11 ' RED = Réduction de charges sociales If CodeTravail = "RED" Or CodeTravail = "red" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\SOCIAL": ONGLET2$ = "\année " + "20" + CP2: ONGLET3$ = "\JOURNAUX+ETAT DE CH SS+REDUCTIONS": GoTo etiquette5: ' SER = Service coiffeur If CodeTravail = "SER" Or CodeTravail = "ser" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\SOCIAL": ONGLET2$ = "\année " + "20" + CP2: ONGLET3$ = "\DIVERS": GoTo etiquette5: ' SIT = Situation comptable If CodeTravail = "SIT" Or CodeTravail = "sit" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\PREVI et SITUATION": ONGLET2$ = "": ONGLET3$ = "": GoTo etiquette5: ' TDS = Edition papier de la DADS CEGID If CodeTravail = "TDS" Or CodeTravail = "tds" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\SOCIAL": ONGLET2$ = "\année " + "20" + CP2: ONGLET3$ = "\TDS+BRC+annuel+ASSEDICannuel": GoTo etiquette5: ' TPR = Taxe professionnelle If CodeTravail = "TPR" Or CodeTravail = "tpr" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\FISCAL": ONGLET2$ = "": ONGLET3$ = "": GoTo etiquette5: ' DIF = Droit individuel à la formation If CodeTravail = "DIF" Or CodeTravail = "dif" Then Dossier$ = Dossier$: ONGLET1$ = "\SOCIAL": ONGLET2$ = "\année " + "20" + CP2: ONGLET3$ = "\DIVERS": GoTo etiquette5: ' Classement global dans le répertoire classement commun ' DCR = Déclaration commune de revenu If CodeTravail = "DCR" Or CodeTravail = "dcr" Then Dossier$ = "": ONGLET1$ = "\000CLASSEMENT COMMUN": ONGLET2$ = "\Declaration commune de revenu": ONGLET3$ = "": GoTo etiquette5: ' FAC = Facturation du cabinet If CodeTravail = "FAC" Or CodeTravail = "fac" Then Dossier$ = "": ONGLET1$ = "\000-CLASSEMENT COMMUN": ONGLET2$ = "\Facturation Cabinet": ONGLET3$ = "": GoTo etiquette5: ' IFU = Déclaration 2561 sur les distributions de produit financier If CodeTravail = "IFU" Or CodeTravail = "ifu" Then Dossier$ = "": ONGLET1$ = "\000-CLASSEMENT COMMUN": ONGLET2$ = "\Declaration 2561(IFU)": ONGLET3$ = "": GoTo etiquette5: ' IST = Acompte trimestriel d'IS If CodeTravail = "IST" Or CodeTravail = "ist" Then Dossier$ = "": ONGLET1$ = "\000-CLASSEMENT COMMUN": ONGLET2$ = "\Impot Societe": ONGLET3$ = "": GoTo etiquette5: ' ORG = Déclaration ORGANIC If CodeTravail = "ORG" Or CodeTravail = "org" Then Dossier$ = "": ONGLET1$ = "\000CLASSEMENT COMMUN": ONGLET2$ = "\ORGANIC": ONGLET3$ = "": GoTo etiquette5: ' TSS = Taxe diverses assises sur les salaires : TS, FONGECIF, TA, FC If CodeTravail = "TSS" Or CodeTravail = "tss" Then Dossier$ = "": ONGLET1$ = "\000-CLASSEMENT COMMUN": ONGLET2$ = "\TA et FC et FAFIH": ONGLET3$ = "": GoTo etiquette5: ' COU = Courriers divers ou ayant pour origine le social If CodeTravail = "COU" Or CodeTravail = "cou" Then Dossier$ = Dossier$ If CP1 = "DI" Or CP1 = "di" Then ONGLET1$ = "\COURRIERS GENERAUX": ONGLET2$ = "": ONGLET3$ = "": GoTo etiquette5: Annexe 4 BIS LA GESTION AUTOMATISEE DE LA GED Page 6 sur 11 If CP1 = "SO" Or CP1 = "so" Then ONGLET1$ = "\SOCIAL": ONGLET2$ = "\annee " + "20" + CP2: ONGLET3$ = "\DIVERS": GoTo etiquette5: GoTo etiquette10: etiquette5: ' Procédure évitant d'écraser une archive par une archive portant le même nom Q=1 archive1(Q) = "" If Dossier$ = "" Then W = "" Else W = "\" FICHIER1 = Dir("D:\ARMOIRE CABINET" + W + Dossier$ + ONGLET1$ + ONGLET2$ + ONGLET3$ + "\" + CODE) archive1(Q) = FICHIER1 AA: If archive1(Q) = "" Then GoTo ZZ: Q=Q+1 FICHIER1 = Dir archive1(Q) = FICHIER1 GoTo AA: ZZ: NombreArchive1 = Q - 1 For PK = 1 To NombreArchive1 If archive1(PK) = CODE Then GoTo etiquette10: Next PK ' Tout les tests sont OK : le classement peut être effectué Source$ = "D:\ARMOIRE CABINET\000-A CLASSER\" + CODE If Dossier$ = "" Then W = "" Else W = "\" Destination$ = "D:\ARMOIRE CABINET" + W + Dossier$ + ONGLET1$ + ONGLET2$ + ONGLET3$ + "\" + CODE FileCopy Source$, Destination$ Kill ("D:\ARMOIRE CABINET\000-A CLASSER\" + CODE) etiquette12: Next I End Sub Annexe 4 BIS LA GESTION AUTOMATISEE DE LA GED Page 7 sur 11 II. PROGRAMME DE CREATION D’UN NOUVEAU DOSSIER Sub CreationNouveauDossier() ' Macro enregistrée le 1/01/2003 par olivier RUDLOFF ‘ Déclaration des variables Dim Message, Title, Default, NumeroDossier, NomDossier, DOSSIER1(500), DOSSIER2(500, 3) ‘ Recensement des dossiers qui se trouvent dans le répertoire ARMOIRE CABINET Set fs = CreateObject("Scripting.FileSystemObject") Set f = fs.GetFolder("D:\ARMOIRE CABINET") Set sf = f.SubFolders I=1 For Each f1 In sf s = f1.Name DOSSIER1(I) = s If Mid(DOSSIER1(I), 1, 2) = "0-" Then DOSSIER1(I) = "": GoTo etiquette1: I=I+1 etiquette1: Next NombreDossier = I - 1 For I = 1 To NombreDossier VARIABLE = Len(DOSSIER1(I)) DOSSIER2(I, 1) = Mid(DOSSIER1(I), 1, 3) DOSSIER2(I, 2) = Mid(DOSSIER1(I), 5, VARIABLE) ' Détermination du nom du dossier en abrége soit 4 caractères sans espace For J = 1 To 5 If Mid(DOSSIER2(I, 2), J, 1) = " " Then GoTo etiquette9: DOSSIER2(I, 3) = DOSSIER2(I, 3) + Mid(DOSSIER2(I, 2), J, 1) etiquette9: Next J If Len(DOSSIER2(I, 3)) > 4 Then DOSSIER2(I, 3) = Mid(DOSSIER2(I, 3), 1, 4) Next I etiquette3: ' Affichage d’un message Message = "Entrez le numéro du dossier" Title = "Création d’un nouveau dossier" Default = "000" ' Affiche le message, le titre et la valeur par défaut. NumeroDossier = InputBox(Message, Title, Default, 4000, 4000) Message = "Entrez le nom du dossier" Title = "Création d’un nouveau dossier" Annexe 4 BIS LA GESTION AUTOMATISEE DE LA GED Page 8 sur 11 Default = "A l'identique du nom GALAXY (En majuscule et avec les espaces)" ' Affiche le message, le titre et la valeur par défaut. NomDossier = InputBox(Message, Title, Default, 3000, 5000) ‘ Tests pour éviter les doublons For I = 1 To NombreDossier If DOSSIER2(I, 1) = NumeroDossier Then Z = "Le numéro de dossier existe déjà": GoTo etiquette2: If DOSSIER2(I, 2) = NomDossier Then Z = "Le nom de dossier existe déjà": GoTo etiquette2: Next I ‘ Création du dossier REPERTOIRE = NumeroDossier + " " + NomDossier ChDir "D:\ARMOIRE CABINET\" MkDir "D:\ARMOIRE CABINET\" + REPERTOIRE Set fs = CreateObject("Scripting.FileSystemObject") Set f = fs.GetFolder("D:\ARMOIRE CABINET\000-A COPIER COLLER\") f.Copy "D:\ARMOIRE CABINET\" + REPERTOIRE GoTo etiquette6: etiquette2: Msg = Z + " : Voulez-vous réessayer ?" Style = vbYesNo + vbDefaultButton2 Title = "Démonstration de MsgBox " Help = "DEMO.HLP" Ctxt = 1000 Response = MsgBox(Msg, Style, Title, Help, Ctxt) If Response = vbYes Then MyString = "Oui": GoTo etiquette3: Else MyString = "Non" End If: GoTo etiquette5: etiquette6: Msg = "Création d'un autre dossier ?" Style = vbYesNo + vbCritical + vbDefaultButton2 Title = "Démonstration de MsgBox " Help = "DEMO.HLP" Ctxt = 1000 Response = MsgBox(Msg, Style, Title, Help, Ctxt) If Response = vbYes Then MyString = "Oui": GoTo etiquette3: Else MyString = "Non" End If etiquette5: End Sub Annexe 4 BIS LA GESTION AUTOMATISEE DE LA GED Page 9 sur 11 III. PROGRAMME DE RAJOUT D’UN REPERTOIRE DANS TOUS LES DOSSIERS Sub RajoutDunRepertoire() ' Macro enregistrée le 1/01/2003 par olivier RUDLOFF ' On indique le répertoire à rajouter dans tous les dossiers Source$ = "D:\Commun\olivier\A rajouter" ' On liste l'ensemble des dossiers qui se trouvent dans le répertoire ARMOIRE CABINET Dim fs, f, f1, s, sf, DOSSIER1(500) I=1 Set fs = CreateObject("Scripting.FileSystemObject") Set f = fs.GetFolder("D:\ARMOIRE CABINET") Set sf = f.SubFolders For Each f1 In sf s = f1.Name DOSSIER1(I) = s I=I+1 Next ' On colle le dossier source$ dans chaque dossier sauf ceux commençant par "0-" I=1 etiquette1: Dossier$ = DOSSIER1(I) If Mid(Dossier$, 1, 4) = "000-" Then I = I + 1: GoTo etiquette1: If Dossier$ = "" Then End ChDir "D:\ARMOIRE CABINET\" Set fs = CreateObject("Scripting.FileSystemObject") Set f = fs.GetFolder(Source$) f.Copy "D:\ARMOIRE CABINET\" + Dossier$ + "\" + "SOCIAL\année 2008" I=I+1 GoTo etiquette1: End Sub Annexe 4 BIS LA GESTION AUTOMATISEE DE LA GED Page 10 sur 11 IV. PROGRAMME DE SUPPRESSION D’UN REPERTOIRE DANS TOUS LES DOSSIERS Sub SupprRepertoireTout() ' Macro enregistrée le 1/01/2003 par olivier RUDLOFF ' On indique le répertoire à supprimer qui est présent dans tous les dossiers Source$ = "A rajouter" ' exemple Source$="FISCAL" ' On liste l'ensemble des dossiers se trouvant dans le répertoire ARMOIRE CABINET Dim fs, f, f1, s, sf, DOSSIER1(500), J(500) I=1 Set fs = CreateObject("Scripting.FileSystemObject") Set f = fs.GetFolder("D:\ARMOIRE CABINET") Set sf = f.SubFolders For Each f1 In sf s = f1.Name DOSSIER1(I) = s I=I+1 Next ' On supprime le dossier source$ dans chaque dossier sauf ceux commençant par "0-" I=1 etiquette1: Dossier$ = DOSSIER1(I) If Mid(Dossier$, 1, 2) = "0-" Then I = I + 1: GoTo etiquette1: If Dossier$ = "" Then End ' On vide le dossier à supprimer. Il est impossible de le supprimer lorsqu’il est non vide p=1 A: J(p) = "" LISTEdoc = Dir("D:\ARMOIRE CABINET\" + Dossier$ + "\" + Source$ + "\") J(p) = LISTEdoc If J(p) = "" Then GoTo B: J(p) = LISTEdoc Kill ("D:\ARMOIRE CABINET\" + Dossier$ + "\" + Source$ + "\" + J(p)) p=p+1 GoTo A: B: ' Suppression du répertoire à supprimer qui est maintenant vide RmDir "D:\ARMOIRE CABINET\" + Dossier$ + "\" + Source$ I=I+1 GoTo etiquette1: End Sub Annexe 4 BIS LA GESTION AUTOMATISEE DE LA GED Page 11 sur 11 ANNEXE 5 1 COMMENT RECHERCHER UNE ARCHIVE ? A L’AIDE DE LA RECHERCHE WINDOWS Aller dans l’armoire cabinet Cliquer sur l’onglet « Rechercher » de WINDOWS Sélectionner tous les fichiers et tous les dossiers Si on écrit « BUL », On obtient tout ce que peut contenir « BUL » que ce soit au milieu, au début ou à la fin. Le résultat de la recherche sera composé de toutes les archives de bulletins de salaire. Si on écrit « BUL* », On obtient tous les fichiers qui commencent par « BUL ». Seuls les dossiers clients qui commencent par « BUL » s’afficheront. Si on écrit « *BUL », On obtient tous les fichiers qui finissent par « BUL ». Seuls les dossiers clients qui finissent par « BUL » s’afficheront. Si on écrit « 239*BUL* », On obtient tous les fichiers contenant « BUL » du dossier 239. Si on écrit « 239 », On obtient tout ce que peut contenir 239 donc toutes les archives du dossier. 2 A L’AIDE DE l’ARBORESCENCE DE L’ARMOIRE CABINET Aller dans l’armoire cabinet. Taper le numéro de dossier. Windows sélectionnera immédiatement le répertoire recherché. Il ne reste plus qu’à aller dans les sous-répertoires souhaités. Annexe 5 Comment rechercher un archive Page 1 sur 1 ANNEXE 6 TABLEAU RECAPITULATIF DES TELEPROCEDURES Téléprocédures Obligatoire Conditions Commentaires Télérèglement Fréquence TELETVA Si CA > 15 M€ Déposer un dossier de site du MINEFI Pénalités appliquées à souscription Acquisition compter de janvier 2002 d’un certificat numérique (EFI) Mensuelle 1 certificat par Possible si télédéclaration personne amenée à travailler sur les déclarations de TVA si EFI (1) EDI ou EFI au choix Annuelle Pas de Adhésion Si CA > à15 Mêmes télérèglement M€ et qui sont conditions que partielle ou pour TéléTVA adhésion totale IS soumises à (3) l’IS, aux BIC, Uniquement aux BNC EDI Pour retrait du (régime réel d’imposition) dossier Facultatif si d’adhésion chiffre infos générales d’affaires < 15 M d’€ TDFC ( transfert de données fiscales et comptables) TELEDEB (déclarations d’échanges de biens) Annexe 6 Possible pour toutes les entreprises et surtout si moins de 20 lignes de DEB par mois. S’inscrire sur le site de la Douane Signer une convention avec la Douane Pas de DEB saisies de Pas de façon assistée télérèglement vente directe à effectuer La DEB stockée ou enregistrée définitivement par la Douane Possibilité de visualiser les DEB enregistrées précédemment Tableau récapitulatif des téléprocédures Page 1 sur 2 Obligatoire si EFI ou EDI Demander adhésion à la Télérèglement cotisations > télédéclaration seul ou avec la 1MF(4) télédéclaration et téléprocédure DUCS (déclaration unifiée de cotisations sociales) Si cotisations sociales> 1 MF impossibilité de payer par chèque : télérèglement obligatoire DADS (déclaration annuelle de données sociales) Après envoi Pas d’une DADS d’obligation d’essai légale de télédéclaration contrôlée par pour l’instant la CNAV , envoi de la DADS réelle CSSS (contribution sociale de solidarité des sociétés) Pas d’obligation légale pour l’instant DUE (déclaration unique d’embauche) Souscrire à la EFI ou EDI Pas télédéclaration d’obligation légale de télédéclaration Obligation déclarative remplie à réception de l’accusé de réception Annuelle Pas de Annuelle télérèglement Pas de Annuelle Souscrire à la EFI télédéclaration uniquement ou télérèglement par papier NON Avant chaque embauche (1) Le titulaire du certificat “principal” est celui qui a souscrit à la télédéclaration, il est seul habilité à souscrire des certificats secondaires. (2) Le télérèglement peut être effectué par un expert comptable dès lors qu’il se borne à transmettre des éléments nécessaires au paiement. (3) le télépaiement doit être effectué par l’utilisateur ou par un tiers habilité en respectant le calendrier annuel. Source : E-Business Guide : http://www.ebusiness.info/guide Annexe 6 Tableau récapitulatif des téléprocédures Page 2 sur 2 ANNEXE 7 Autorité de certification TABLEAU COMPARATIF DES OFFRES DE CERTIFICATS AGREES POUR LA TELETVA Certificats référencés MINEFI Sur Abonnement Sur carte Site Certificats annuel :1er logiciel à dédié suivants certif. puce BNP Net.identity oui oui oui 99 € standard 75 € 75 € entreprises CERTINOMIS sociePoste oui oui oui 60 € 60 € CERTPLUS Declaracert Entreprises oui oui oui Pas de vente directe - CHAMBERSIGN Chambersign oui France Initio non non 40 € 40 € CLICK&SIGN Banques populaires TVA en ligne oui non non 60 € (TVA) 40 € CREDIT AGRICOLE CA Certificat oui oui oui Tarifs non disponibles Tarifs non disponibles CCF CCF Elys certification oui non non 80 € 75 € CREDIT LYONNAIS Crédit lyonnais entreprises - - non Tarifs non disponibles Tarifs non disponibles NATEXIS BANQUE POPULAIRE NXBP Relations fiscales oui oui oui 80 €/an sur logiciel et 45 €/mois pour une carte à puce Tarifs non disponibles SG TRUST SERVICES Sagen Trust oui non non Tarifs non disponibles Tarifs non disponibles Source : E-Business Guide : www.ebusiness.info/guide Annexe 7 Tableau comparatif des offres de certificats agréés pour la téléTVA Page 1 sur 1 ANNEXE 8 DOCUMENTS NECESSAIRES POUR QU’UN CABINET TELETRANSMETTE [8.1] Demande de qualification de l’intermédiaire pour la DUCS EDI [8.2] Demande d’adhésion indirecte à la DUCS EDI [8.3] Liste des mandats reçus [8.4] Formulaire liste des entreprises adhérentes à la DUCS EDI par un intermédiaire [8.5] Mandat type à faire signer aux entreprises adhérentes pour télétransmettre [8.6] Demande d’adhésion aux télérèglements [8.7] Convention relative à une opération de TDFC [8.8] Déclaration de transmission par l’intermédiaire d’un prestataire de services [8.9] Dossier de souscription à la TELETVA Annexe 8 Documents nécessaires pour qu’un cabinet télétransmette Page 1 sur 1 Demande de qualification pour la DUCS EDI à adresser à chaque organisme S 1ère qualification S Modification Identification de l’intermédiaire Nom ou raison sociale et adresse Contact chez l’intermédiaire de l’intermédiaire _________________________________________ Nom __________________________________ _________________________________________ ________________________________________ ______________________________________ Numéro SIRET (mention obligatoire) N° téléphone : |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__| N° télécopie : |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| Familles d’organismes de protection sociale Cochez les cases correspondant à votre choix. FAMILLE D’ORGANISMES Estimation du nombre d’adhérents concernés (1) S URSSAF de S ASSEDIC _________ _________ (ou GARP) de S IRC S IRC S IRC S IRC _________ _________ _________ _________ Renseignements techniques Format des données : S Coplat S Copaym Mode de télécommunication : S X400 S Tedeco S Messagerie Internet (2) (3) Logiciel de paie : _____________________ Version (3) : ___________ Editeur (3) : ________________ Mode de réception des retours : S Fax N° (4) : ______________________________________________ S Adresse électronique : _____________________________________ (1) Mentionnez auprès de l’OPS celui auprès duquel vous effectuez votre qualification. Ce mode de télécommunication n’est prévu qu’à compter du 01/01/2000. Facultatif. (4) Obligatoire. (2) (3) Je soussigné(e), ________________________________ , représentant l’intermédiaire, désire être qualifié pour la DUCS EDI pour les familles d’organismes ci-dessus. Fait à __________________ le __________________ Cette demande est formulée expressément dans le cadre des conditions d’utilisation de la DUCS EDI. Annexe 8.1 Signature Demande de qualification pour la DUCS EDI Demande d’adhésion indirecte à la DUCS par échange de données informatisé (EDI) à adresser à chaque organisme accompagnée de la liste des entreprises adhérentes ORGANISME DESTINATAIRE _______________________________________________________ Identification de l’intermédiaire Nom ou raison sociale et adresse Contact chez l’intermédiaire de l’intermédiaire _________________________________________ Nom __________________________________ _________________________________________ ________________________________________ ______________________________________ Numéro SIRET (mention obligatoire) N° téléphone : |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__| N° télécopie : |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| Renseignements techniques (1) Mode de réception des retours : S Fax N° : ____________________________________________ S Adresse électronique ou mél : ____________________________ (2) Format des données : S Coplat S Copaym Mode de télécommunication : S X400 S Tedeco S Messagerie Internet Logiciel de paie (4) : ____________________ (3) Version (4) : _______________________________ Editeur (4) : _______________________________ (1) A remplir lors d’une première transmission. Obligatoire. (3) Ce mode de télécommunication n’est prévu qu’à compter du 01/01/2000. (4) A renseigner si possible. (5) Mentionnez le nom, prénom, la fonction. (2) Je soussigné(e), _____________________________(5) , reconnais être mandaté(e) par les entreprises mentionnées dans la liste jointe pour établir et/ou émettre une DUCS-EDI pour leur compte, et pouvoir produire ce mandat à la demande des organismes de protection sociale. Fait à __________________ le _______________ Cette demande est formulée expressément dans le cadre des conditions d’utilisation de la DUCS EDI. Annexe 8.2 Signature Demande d'adhésion indirecte à la DUCS par EDI Liste des mandats reçus Je, soussigné M......................................................................................................................................... , expert-comptable, représentant la société (à remplir si personne morale)................................................. .................................................................................................................................................................. , (n° Siret, nom et coordonnées), certifie que les personnes / entreprises suivantes, clientes de mon cabinet, m’ont confié mandat exprès de télétransmettre, dans le cadre de la procédure DUCS par EDI, les données issues de leurs déclarations périodiques de cotisations sociales à l'Organisme de protection sociale par l'intermédiaire du relais de communication ...................................................................................................................... . (n° Siret, nom, coordonnées, mél, correspondant) Suit la ou les liste(s) suivantes : • LISTE DES NOUVEAUX CLIENTS introduits dans la procédure ....................................... • LISTE DES CLIENTS dont les coordonnées sont modifiées ................................................. • LISTE DES CLIENTS retirés de la procédure........................................................................ listes qui peuvent n'être qu'une édition informatique sous forme de listing. F F F Chaque entreprise est identifiée par : • son numéro SIRET, • son nom ou sa raison sociale, • son numéro d'inscription ou de contrat, • son n° RIB, RIP ou RICE si l'entreprise adhère au TLRA (dans ce cas, à cette liste sont joints les documents d'adhésion au TLRA). Le contact de votre correspondant au sein de mon cabinet est M ............................................................. à qui tout courrier doit lui parvenir notamment les accusés de réception et les messages d'anomalie (n° téléphone, de télécopie ou de mél). Ces adhésions sont formulées expressément dans le cadre des Conditions d'utilisation de la DUCS par EDI figurant dans le cahier des normes DUCS EDI dont je reconnais avoir pris connaissance et dont j'ai informé mes clients. J'ai pris note, en particulier, du fait que les organismes me contacteront s'il s'agit d'une première adhésion pour organiser des tests et que je devrai ensuite inscrire préalablement et directement auprès de tous les Organismes de Protection Sociale concernés tous ceux de mes mandants pour lesquels j'utiliserai la DUCS par EDI. Les données vous seront envoyés au format COPAYM (format Edifact) F et/ou Coplat (format ASCII) F 1. J'utilise les logiciels suivants : • application de paie : (nom de l'éditeur, nom et numéro de l'application), • traducteur Edifact (si connu) : (nom de l'éditeur, nom et numéro de l'application). ✔ ne souhaite pas F faire des tests avant tout envoi S'agissant de nouvelles inscriptions, je souhaite F de télédéclaration. Fait à ..............................................................................., Le (date) ........... / ............ / ............. Signature du mandataire (l’expert-comptable Y) (indication du mél du mandataire) 1 Une liste par OPS et par logiciel. Annexe 8.3 Liste des mandats reçus Page 1 sur 2 NB - Les formats de données sont prévus dans le protocole de télétransmission. L'indication de l'application de paie et le mode de réception des accusés de réception sont indiqués dans le message envoyé par le mandataire. LISTE DES NOUVEAUX CLIENTS introduits dans la procédure DUCS-EDI Date du document : ..... / ..... / ..... Nom du cabinet : ................................................................................................................(n° SIRET, nom et coordonnées) Organisme de Protection Sociale concerné : ............................................................................................. Nom et n° de version du logiciel utilisé :................................................................................................... N° Siret 1 Nom ou raison sociale N° inscription ou de contrat 1 n° RIB RIP RICE Si l'entreprise adhère au TLRA (à cette liste sont joints les documents d'adhésion au TLRA). LISTE DES CLIENTS dont les coordonnées sont modifiées Date du document : ..... / ..... / ..... Nom du cabinet : ................................................................................................................(n° SIRET, nom et coordonnées) Organisme de Protection Sociale concerné : ............................................................................................. N° Siret 1 Nom ou raison sociale N° inscription ou de contrat 1 n° RIB RIP RICE Si l'entreprise adhère au TLRA (à cette liste sont joints les documents d'adhésion au TLRA). LISTE DES CLIENTS retirés de la procédure Date du document : ..... / ..... / ..... Nom du cabinet : ................................................................................................................(n° SIRET, nom et coordonnées) Organisme de Protection Sociale concerné : ............................................................................................. N° Siret 1 Nom ou raison sociale N° inscription ou de contrat 1 n° RIB RIP RICE Si l'entreprise adhère au TLRA (à cette liste sont joints les documents d'adhésion au TLRA). Annexe 8.3 Liste des mandats reçus Page 2 sur 2 Liste des entreprises adhérentes à la DUCS EDI par un intermédiaire à adresser à chaque organisme ORGANISME DESTINATAIRE : Choix de l’entreprise (1) (1) (2) Nom ou raison sociale de l’entreprise N° SIRET Adhésion au télérèglement jointe Mode de réception des retours (2) RA RM RR à compter de : ......../......./....... ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- R oui R adresse électronique : _________________________________ |__|__|__|__|__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__| R non R Télécopie : |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| RA RM RR à compter de : ......../......./....... ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- R oui R adresse électronique : _________________________________ |__|__|__|__|__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__| R non R Télécopie : |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| RA RM RR à compter de : ......../......./....... ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- R oui R adresse électronique : _________________________________ |__|__|__|__|__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__| R non R Télécopie : |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| RA RM RR à compter de : ......../......./....... ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- R oui R adresse électronique : _________________________________ |__|__|__|__|__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__| R non R Télécopie : |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| RA RM RR à compter de : ......../......./....... ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- R oui R adresse électronique : _________________________________ |__|__|__|__|__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__| R non R Télécopie : |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| A : adhésion, M : modification, R : radiation A renseigner si différent du mode de réception de retours indiqué dans la demande d’adhésion indirecte Annexe 8.4 Liste des entreprises adhérentes à la DUCS EDI par un intermédiare MANDAT relatif à une opération de télétransmission Novembre 2002 (version 2.0) L'entreprise / la société .................................................................................................................................................. , représentée par Monsieur .......................................................................................... ci-après dénommée "le mandant", déclare avoir opté pour les procédures de télétransmission de ses données fiscales, sociales et comptables suivantes : [EDI-TDFC] [EDI-TVA] [DUCS-EDI] [DEB] [DADS] [Télétransmission de données comptables] ................................................................................................................................................................................. et donne par les présentes mandat au cabinet d'expertise comptable ............................................................................. (nom, coordonnées et n° SIRET), ci-après dénommé "le mandataire", • pour la transmission par voie électronique, directement ou par l'intermédiaire d'un sous-traitant de son choix, des déclarations ou des données comptables, ainsi que de tous documents annexes les accompagnant et de toutes informations complémentaires demandées par les organismes ci-dessous désignés, selon les cahiers des charges établis par lesdits organismes, — — — — [Centre de Services Informatiques de Strasbourg] [CGA, AGA à préciser] [banque à préciser] [greffe de tribunal de commerce à préciser] [URSSAF à préciser] [ASSEDIC à préciser] [Caisse de retraite à préciser] [CRAM] etc... (Indiquer l’ensemble des destinataires) ........................................................................................................................................................................... . ........................................................................................................................................................................... . ........................................................................................................................................................................... . ........................................................................................................................................................................... . • le cas échéant, pour la régularisation des anomalies déclaratives détectées par le système et restituées par des accusés de réception, avis de traitement ou certificats de réception ; • et la transmission des informations permettant l'émission par les organismes ci-dessus désignés d'un titre de paiement. 1. Caractéristiques des téléprocédures Les procédures assurent notamment les fonctions suivantes : • • • • • • l'identification de l'émetteur et de l'auteur de l'acte ; l'intégrité des données ; la lisibilité et la fiabilité de la transmission ; la mémorisation de la date de transmission ; l'assurance de la réception ; la conservation des données transmises. Annexe 8.5 Mandat relatif à une opération de télétransmission Page 1 sur 3 Le mandataire déclare avoir pris connaissance, préalablement à la signature, des cahiers de charges des téléprocédures disponibles : • • • • en matière sociale auprès des Ops, de leurs directions relais ou de la Mission DUCS, en matière fiscale auprès de la Direction générales des impôts, en matière comptable auprès de l'Association EDIFICAS, auprès de la CNAV pour les déclarations de données sociales. Le mandataire désirant transmettre directement les données à la DGI déclare avoir la qualité de partenaire EDI ou s'engage à l'obtenir dans les meilleurs délais, afin de procéder aux envois selon les modalités définies dans le cahier des charges en vigueur. Transmettant les données dans le langage normé EDIFACT, il applique les dispositions de l'article 3 de la convention type des partenaires EDI imposant l'utilisation d'outils ayant obtenu une attestation de conformité aux cahiers des charges dans le cadre d'un contrôle technique. 2. Exercice du droit d'accès et de rectification Les droits d'accès et de rectification des données acquises via les procédures ci-dessus peuvent être exercés dans les conditions habituelles auprès de l'administration ou de l'organisme gestionnaire du dossier professionnel du contribuable. 3. Obligations du mandataire Au titre du présent mandat, le mandataire doit suivant les téléprocédures : • • • • • établir les documents indiqués ci-dessus ; respecter les dates limites de déclaration et de transmission des informations de télépaiement ; communiquer dans les plus brefs délais au mandant les montants et les références des "certificats" valant "accusé de réception des opérations de télétransmission des déclarations" et / ou de "prise en compte des informations nécessaires à l'initialisation d'un paiement" ; au cas où la télétransmission serait impossible, pour quelque raison que ce soit, utiliser la procédure papier dans le cadre de la réglementation en vigueur ; et généralement accomplir les formalités nécessaires pour la mise en œuvre des téléprocédures comme par exemple, la déclaration à la CNIL. 4. Obligations du mandant Le mandant adressera au mandataire, dans le délai de ..................................... jours (nombre), le calendrier des opérations de télétransmission et toutes les informations et documents que ce dernier pourra estimer nécessaires à l’accomplissement de sa mission. La responsabilité de la provision préalable sur le ou les comptes bancaires ou postaux référencés dans les téléprocédures, incombe au seul mandant qui, le cas échéant, aura à supporter directement les frais d'impayé et les majorations de retard. Le mandant accepte que les données télétransmises par le mandataire dans le cadre du présent mandat puissent faire l’objet d’une agrégation globale et non nominative à des fins de documentation économique générale. 5. Rémunération (Pour mémoire) 6. Durée du mandat Le présent contrat est conclu pour les opérations de télétransmission des déclarations et des états comptables établis à compter de .................... (mois/année). Il prendra fin à l'initiative de l'une ou l'autre des parties : • • [soit moyennant un préavis d'un mois / trimestre] [soit dans les conditions prévues par la lettre de mission de l'expert-comptable mandataire] Un dépôt papier de la déclaration de résultat à la Direction des impôts valant résiliation de l'adhésion à EDI-TDFC ne met pas fin au contrat pour les autres téléprocédures auxquelles participe le mandataire. Annexe 8.5 Mandat relatif à une opération de télétransmission Page 2 sur 3 7. Reddition de compte La remise par le mandataire au mandant des montants et des références des "certificats" valant "accusés de réception des opérations de télétransmission des déclarations" et / ou "prise en compte des informations nécessaires à l'initialisation d'un paiement", vaut reddition de compte. Pour ce qui est du mandant, le signataire des présentes atteste : • • être dûment habilité à l'engager ; que la convention ne contient aucune disposition contraire aux lois ou règlements qui lui sont applicables. Le présent mandat est soumis à la loi française. Compétence est donnée aux tribunaux dans le ressort desquels est établi le mandataire. Fait à ........................................ , le ............................................................ Signature du mandant précédée de la mention manuscrite "Bon pour mandat" Signature du mandataire précédée de la mention manuscrite "Bon pour acceptation de mandat" Annexe 8.5 Mandat relatif à une opération de télétransmission Page 3 sur 3 ADHESION AU TELEREGLEMENT Nom ou raison sociale : Je soussigné(e) ..................................................... ................................................................................ _______________________________________ _______________________________________ représentant légal de l’entreprise désignée ci-contre _______________________________________ autorise l'établissement teneur de mon compte à exécuter sur ce dernier tous les ordres de débit transmis par : l'URSSAF de ___________________________________ (Choix unique, cocher la case l'ASSEDIC de __________________________________ de l'organisme concerné) l'Institution de retraite complémentaire et de prévoyance ________________________________________________ Fait à, La loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, s'applique aux informations portées sur ce formulaire. Elle garantit un droit d'accès et de rectification pour les données vous concernant auprès des organismes dont vous relevez. le signature ADHESION AU TELEREGLEMENT J'autorise l'établissement teneur de mon compte à exécuter sur ce dernier, si sa situation le permet, tous les ordres de débit ordonnés par mes soins et transmis par le créancier, organisme de protection sociale, désigné ci-dessous. En cas de litige sur un télérèglement, je pourrai en faire suspendre l'exécution par simple demande à l'établissement teneur de mon compte. Je réglerai le différend directement avec le créancier. N° national d'émetteur (*) Nom, prénom et adresse du débiteur _________________________________________ Nom et adresse du créancier (*) ___________________________________ _________________________________________ ___________________________________ _________________________________________ ___________________________________ Numéro SIRET Nom et adresse postale de l'établissement teneur du compte à débiter ______________________________________ Compte à débiter ______________________________________ Etablissement Fait à, Guichet N' du compte clé ______________________________________ le (*) Zone à compléter par l'organisme bénéficiaire du télérèglement Signature Retournez ce document complété, accompagné de la demande d’adhésion au service DUCS et d’un rélévé d’identité bancaire (RIB), postal (RIP), ou de Caisse d’épargne (RICE), à raison d’une autorisation par domiciliation, dans la limite de deux comptes pour les ASSEDIC et de trois comptes pour chacun des autres organismes. Annexe 8.6 Formulaire pour le télérèglement MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE L’INDUSTRIE –––––––– DIRECTION GENERALE DES IMPOTS ––––––– CO NV E NT I O N RE L A T I V E A UNE O P E RA T I O N DE T RA NS F E RT DE DO NNE E S F I S CA L E S E T CO MP T A B L E S (T DFC) – Article 1er – Objet de la convention Je soussigné, M. ou Mme ......................................................................................................................................, agissant en qualité de ...................................................................... pour l'entreprise ....................................................................... .............................................................................................................................................................................................. (désignation, adresse, n° FRP, n° SIRET) déclare par la présente convention opter pour la procédure de transfert des données fiscales et comptables (TDFC), laquelle permet la transmission par voie électronique des déclarations de résultats, de leurs annexes et de tout document les accompagnant. – Article 2 – Caractéristiques de la procédure La procédure assure les fonctions suivantes : - l'identification de l'émetteur et de l'auteur de l'acte ; - l'intégrité des données ; - la lisibilité et la fiabilité de la transmission ; - la mémorisation de la date de transmission ; - l'assurance de la réception ; - la conservation des données transmises. La description complète figure dans un cahier des charges, actualisé chaque année et consultable soit auprès de la direction générale des impôts (DGI), soit auprès de ses partenaires EDI. – Article 3 – Transmission des données à la DGI via un mandataire Pour satisfaire à ses obligations déclaratives, l’adhérent peut recourir aux services d’un mandataire, appelé partenaire EDI, lequel transmettra les données à la DGI pour son compte. Dans ce cas, cet intermédiaire doit être désigné sur la présente convention, ou par souscription d’un avenant à celle-ci. Le cas échéant, désignation du partenaire EDI : .................................................................................................................. Annexe 8.7 Convention relative à une opération de TDFC Page 1 sur 2 – Article 4 – Transmission directe des données à l’administration Les contribuables désirant transmettre directement leurs données à la DGI sont tenus d’obtenir la qualité de partenaire EDI et de procéder aux envois selon les modalités définies dans le cahier des charges en vigueur. Pour ceux transmettant leurs données dans le langage normé EDIFACT, il est rappelé que les dispositions de l’article 3 de la convention type des partenaires EDI imposent l’utilisation d’outils ayant obtenu le label de qualité dans le cadre d'un contrôle technique. Les modalités d'attribution de ce label sont décrites dans les cahiers des charges. – Article 5 – Cession de données à la Banque de France Par son adhésion à la présente convention, l'adhérent autorise l'administration à transmettre à la Banque de France les données suivantes : qualité d'adhérent TDFC, dénomination, adresse, numéro SIRET. – Article 6 – Exercice du droit d’accès et de rectification Les droits d’accès et de rectification aux données acquises via TDFC s’exercent auprès du centre des impôts gestionnaire du dossier professionnel du contribuable. – Article 7 – Durée de la convention La présente convention est conclue pour une durée d'une année et est renouvelable par tacite reconduction. Un dépôt papier de la déclaration de résultats vaut résiliation. Fait à .................................., le ……………………………… Signature Annexe 8.7 Convention relative à une opération de TDFC Page 2 sur 2 MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE L’INDUSTRIE –––––––– DIRECTION GENERALE DES IMPOTS ––––––– TELETRANSMISSION OBLIGATOIRE DE LA DECLARATION DE RESULTATS : DECLARATION DE TRANSMISSION PAR L’INTERMEDIAIRE D’UN PRESTATAIRE DE SERVICES ...................................................................................................................... Je soussigné(e), Madame, Monsieur : Agissant, pour le compte de l’entreprise ...................................................................................................................... identifiée ci-dessous en qualité de : Dénomination de l’entreprise : Adresse de l’entreprise : ....................................................................................................................... ............................................................................................................................................. ......................................................................................................................................................................................... ......................................................................................................................................................................................... N° SIRET : ........................................................................... Déclare que, dans le cadre de l’obligation de télétransmettre les déclarations de résultats prévue par l’article 1649 quater B quater du code général des impôtsi, l’entreprise susvisée aura recours aux services du partenaire EDI mandaté par elle et identifié ci-dessous : Dénomination du partenaire EDI : Adresse : ........................................................................................................................... .................................................................................................................................................................... ......................................................................................................................................................................................... ......................................................................................................................................................................................... 1 Article 1649 quater B quater du CGI I 1er alinéa : « Les déclarations d’impôt sur les sociétés et leurs annexes relatives à des exercices clos à compter du 31 décembre 2000 sont souscrites par voie électronique lorsque le chiffre d’affaires réalisé par l’entreprises au titre de l’exercice précédent est supérieur à 100 millions de francs hors taxes. » Fait à ……………………., le ………………………………. Signature et cachet de l’entreprise Ce courrier est à retourner au centre des impôts en charge du dossier de l’entreprise, à l’attention de l’inspection de fiscalité gestionnaire de son dossier professionnel Annexe 8.8 Déclaration de transmission par l'intermédiaire d'un prestataire de service Annexe 8.9 Formulaire de souscription à la téléTVA Page 1 sur 4 Annexe 8.9 Formulaire de souscription à la téléTVA Page 2 sur 4 Annexe 8.9 Formulaire de souscription à la téléTVA Page 3 sur 4 Annexe 8.9 Formulaire de souscription à la téléTVA Page 4 sur 4 ANNEXE 9 Annexe 9 TABLEAU DES LOGICIELS AGREES DUCS EDI Tableau des logiciels agrées DUCS EDI ANNEXE 10 ATTESTATIONS DE CONFORMITE EDI-TVA Scenario : Tiers déclarants vers PED ATTESTATIONS DELIVREES AU 18 DECEMBRE 2003 DELIVRANCE Editeur - CLASSEES PAR DATES DE Date de délivrance N° d'attestation Logiciel Version TELE'DECLAR 1.0 24 septembre 2001.09.0033 2001 EDITaxe 1.1 11 octobre 2001 2001.10.0036 E-TVA 1.0 25 septembre 2001.09.0034 2001 ETAFI TVA 13 28 novembre 2001.11.0043 2001 COALA EXPORT EDI 1.0 29 novembre 2001.11.0044 2001 CEGID TDI 10.5 14 janvier 2002 2002.01.0053 CEGID TDI PGI / TDI DECISIV 1.5 14 janvier 2002 2002.01.0054 CCMX CCMX EDI-TVA 1.0 18 janvier 2002 2002.01.0057 QUADRATUS INFORMATIQUE QuadraEXPERT 1.6.0 21 février 2002 2002.02.0066 COGILOG COGILOG TVA 3.00 1 mars 2002 2002.03.0067 INFORCE EXPERT 2002 09.09.2002 27 septembre 2002.09.0108 2002 TransTva 1.0 17 février 2003 2003.02.0118 Compta-Expert 2.7 11 juillet 2003 2003.07.0124 ISACOMPTA WINDOWS 6.20 20 octobre 2003 2003.10.0127 CABWIN EDI 2.A01 EIC LOGAM' informatique ALMACOM SERVANT SOFT MTAE CADOR DORAC ISAGRI Cabinet FAUCONNIER HUGONNET Annexe 10 18 décembre 2003.12.0134 2003 Tableau des logiciels agréés pour la TéléTVA ANNEXE 11 ATTESTATIONS DE CONFORMITE EDI - TDFC Scenario : Tiers Déclarants vers PED ATTESTATIONS DELIVREES AU 08 AVRIL 2004 CLASSEES PAR DATES DE DELIVRANCE Editeur Logiciel Date de délivrance Version CEGID TDI SERVANT SOFT ETAFI 13 4 avril 2001 2001.04.0005 AGIRIS ISACOMPTA 4.1 8 juin 2001 2001.06.0013 SAGE Etats financiers Ligne 100 11 juin 2001 2001.06.0015 SAGE Etats financiers Ligne 30 15 juin 2001 2001.06.0016 SAGE Etats financiers Ligne 500 15 juin 2001 2001.06.0017 COGILOG COGILOG LIASSES 4.5.0 10 juillet 2001 2001.07.0024 CCMX Winner Plaquette 3.5 4 octobre 2001 2001.10.0035 CCMX eXPERT WINNER 1.0 7 novembre 2001.11.0040 2001 COALA EXPORT EDI 1.0 29 novembre 2001.11.0045 2001 OCTALIS OCTALIS EDIFISC 1.0 9 janvier 2002 2002.01.0051 QUADRATUS INFORMATIQUE QuadraEXPERT 1.6.0 25 janvier 2002 2002.01.0060 CIRIS INFORMATIQUE CIgix XTDFC 1.12 5 mars 2002 2002.03.0068 IICH WINFLORE EDITDFC 5.0 22 mars 2002 2002.03.0073 CADOR DORAC COMPTA EXPERT 2.7 27 mars 2002 2002.03.0076 LOGAM PROFIN' 2.0.1 27 mars 2002 2002.03.0077 Cabinet FAUCONNIER HUGONNET CABWIN EDI 2.A01 02 avril 2002 2002.04.0081 TELE'DECLAR 1.03 10 avril 2002 2002.04.0084 TDI PGI/TDI DECISIV 12.1 15 avril 2002 2002.04.0085 WINSIS COMPTA 1.61 15 avril 2002 2002.04.0086 CEGI Comptabilité CX 3 15 avril 2002 2002.04.0087 CIEL Ciel Etats financiers Evolution 1.10 16 avril 2002 2002.04.0088 MTAE TRANSLIASSE 2.01 17 avril 2002 2002.04.0089 EIC CEGID FIDUCIAL INFORMATIQUE Annexe 11 10.2 N° d'attestation 14 mars 2001 2001.03.0001 Tableau des logiciels agréés pour l'EDI TDFC Page 1 sur 2 IGOP AUDICALC VP00.04 25 avril 2002 2002.04.0093 SEGEI IMAGE-TDFC 1.0 03 mai 2002 2002.05.0094 CEGELEC CEGE-LIASSES 2.3 13 mai 2002 2002.05.0096 INFORCE EXPERT 2002 12.11 05 juin 2002 2002.06.0099 GIN3P EXPERT 2002 12.11 13 juin 2002 2002.06.0100 ALIZE EDITDFC 1.0 24 juin 2002 2002.06.0102 AZUR CONCEPTION DIAFISC 2.01 27 juin 2002 2002.06.0103 AXYGEST AKOS EDI 5.01 01 juillet 2002 2002.07.0104 EXPERT400 6.41 03 décembre 2002.12.0112 2002 Toscane EDI-TDFC 1 10 janvier 2003 2003.01.0114 FI SYSTEM ANACENTRE 7.2 31 janvier 2003 2003.01.0115 LOGIC SYSTEMS GIN GESTION INTEGREE 7.10 29 avril 2003 2003.04.0123 CTI ANACENTRE 7.5 08 avril 2004 2004.04.0143 CCMX INVOKE Annexe 11 Tableau des logiciels agréés pour l'EDI TDFC Page 2 sur 2 ANNEXE 12 GED : DUREE DE CONSERVATION DES ARCHIVES Les délais de conservation des documents d'entreprise sont déterminés soit par la loi, soit en fonction des délais de prescription applicables et des périodes pendant lesquelles les administrations peuvent effectuer des contrôles. Différents délais peuvent être opposés aux entreprises. 1- Le délai trentenaire La prescription est trentenaire en matière civile (article 2262 du code civil). Elle commence à courir à compter du jour où l'acte est passé ou, s'il s'agit d'un acte à exécution échelonnée, du jour où il a cessé de produire ses effets. Les entreprises sont donc tenues de garder les contrats et les documents relatifs à leurs titres de propriété pendant trente ans ou plus, s'il s'agit des contrats à exécution échelonnée. 2- Le délai de dix ans Les documents et les pièces justificatives afférentes aux éléments de la comptabilité des commerçants doivent être conservés dix ans. Le délai de reprise de l'administration est de dix ans en cas d'omissions, d'erreurs ou d'insuffisance d'imposition dans le cas des droits d'enregistrement, de la taxe de publicité foncière, des droits de timbre et des taxes et redevances assimilées. 3- Le délai de six ans En matière fiscale, les livres, registres et documents (annexes, pièces de recettes et de dépenses) sur lesquels peut s'exercer le droit de communication, d'enquête et de contrôle de l'administration, doivent être conservés pendant un délai de six ans à partir de la date de la dernière opération mentionnée, ou de la date à laquelle le document a été établi. Cette obligation de conservation est applicable quel que soit le support utilisé pour la conservation des documents, y compris lorsqu'il est magnétique. Il en est de même des pièces justificatives d'origine relatives à des opérations ouvrant droit à déduction en matière de taxes sur le chiffre d'affaires, des informations échangées entre les entreprises émettrices et réceptrices d'informations transmises par voie télématique dans leur contenu originel et dans l'ordre chronologique, la liste récapitulative séquentielle des messages reçus et émis et les anomalies éventuelles lors de la télétransmission des factures. 4- Le délai de cinq ans Doivent être conservés par l'entreprise pour pouvoir être présentés à l'administration fiscale, les documents relatifs à son résultat fiscal des trois ou cinq dernières années, Annexe 12 GED : Durée de conservation des archives Page 1 sur 2 en cas de déficit antérieur imputé sur une de ces trois ou cinq dernières années ou en cas d'amortissements différés. 5- Le délai de trois ans C'est le délai général de reprise de l'administration fiscale et le délai pendant lequel elle peut se faire communiquer : • la documentation comptable (livres, registres...) établie sur support informatique, • la documentation relative aux analyses, à la programmation et à l'exécution des traitements informatiques Enfin, s'agissant de la taxe sur les salaires, en matière fiscale, le délai général de reprise est de trois ans. Conformément aux articles L 143-5, R 143-2 du code du travail et L 243-12 du code de la sécurité sociale, le livre de paie doit être conservé pendant cinq ans à dater de sa clôture. source : http://www.service-public.fr source : http://www.rca.fr/ Annexe 12 GED : Durée de conservation des archives Page 2 sur 2 ANNEXE 13 Télétransmission des relevés à un Expert-comptable MANDAT Je soussigné(e) agissant en qualité de de la Société au capital de Siège Social , le mandant R.C.S. N° Client de la banque : Agence : Donne, par la présente, autorisation expresse à la banque de télétransmettre au mandataire les relevés de ses comptes indiqués ci-dessous Et donne mandat à mon Expert-Comptable : , le mandataire, pour obtenir, via son abonnement au service de télétransmission de la banque ci-dessus désignée, les relevés de mes comptes bancaires dont les numéros suivent : Code Banque Code Guichet N° de compte Clé RIB Le mandataire s'engage à n’utiliser les informations reçues de la banque que pour les besoins exclusifs de la mission d'ordre comptable qui lui est confiée par le mandant (aux termes d'une lettre de mission en date du...). Le mandataire accepte ce mandat. Le présent mandat est valable jusqu'à révocation expresse, étant précisé que la révocation de l’autorisation donnée ci-dessus à la banque emportera résiliation immédiate du présent mandat. Fait à le Fait à Signature manuscrite du mandant Précédée de la mention manuscrite «Bon pour mandat» « Bon pour autorisation donnée à la banque » le Signature manuscrite du mandataire Précédée de la mention manuscrite «Bon pour acceptation du mandat» Ce document est établi en trois exemplaires (entreprise, expert-comptable, banque) Et doit être adressé dûment rempli par le mandataire à son agence: AGENCE DU MANDANT Monsieur le Directeur de la Agence de Annexe 13 AGENCE DU MANDATAIRE Monsieur le Directeur de la Agence de Signature de la Banque Agence M. Le Signature Télétransmission des relevés à un Expert-comptable ECONOMIES REALISEES PAR L'UTILISATION D'UNE GED DANS UN CABINET D'EXPERTISE COMPTABLE ANNEXE 14 Étude réalisée entre le 1/01/2003 et le 31/12/2005 soit sur une période de 3 ans, dans un cabinet ayant les caractéristiques suivantes : * 10 salariés * 300 clients ( Sociétés, EI, SCI, BNC ,,, ) *150 clients employant 400 salariés * 125 clients sont des sociétés Économie de papier et d'encre DOCUMENT Comptes annuels Grands livres Liste des immobilisations Situation comptable Prévisionnels Déclarations d'IS DAS2 TA et FC IFU DCR Taxe professionnelle Propositions d'honoraires Juridique : Statuts Juridique : Assemblés Facturations clients Bulletins de paie DUCS Journaux de paie États de charges sociales Réductions Bas salaires Contrats de travail et DUE Attestations ASSEDIC Solde de tout compte Certificat de travail DIF Information du Net Imposable Nombre de client Nombres de feuille Nombre d'année Périodicité 300 300 300 50 33 125 300 150 80 175 300 33 20 80 300 400 150 150 150 150 100 100 100 100 100 400 40 70 2 30 18 2 2 2 3 2 2 10 15 8 1 1 3 2 1 1 3 1 1 1 1 1 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 1 1 1 1 1 1 1 4 1 1 1 1 1 1 1 1 4 12 4 12 4 12 1 1 1 1 1 1 Total Total des feuilles économisées 36000 63000 1800 4500 1782 3000 1800 900 720 1050 1800 990 900 1920 3600 14400 5400 10800 1800 5400 900 300 300 300 100 400 163862 Économie d'argent (feuille+encre) 3240 5670 162 405 160,38 270 162 81 64,8 94,5 162 89,1 81 172,8 324 1296 486 972 162 486 81 27 27 27 9 36 14747,58 Le cout complet d'une impression est difficilement chiffrable car il est composé par : * Prix d'achat de l'imprimante * Consommables * Services externes : maintenance * Services internes : administration du parc informatique Le coût de l'impression utilisé dans cette étude ne tient compte que du prix des feuilles et de l'encre soit 9 cts d'euros. Les autres éléments du coût sont propres à chaque entreprise. Ils sont non négligeables car ils peuvent représenter 30% du coût réel global. Annexe 14 Economies réalisées par l'utilisation d'une GED dans un cabinet d'expertise comptable 1 Économie de temps Classements des paies Classements des charges sociales Classements des déclarations de fin d'année (TP, DAS2, IFU, DCR, TA, FC) Temps de recherche de l'information (Voir détail des calculs ci-dessous) Total 60 secondes 10 secondes A 50 secondes Nombre de collaborateurs Nombre de recherches par jour faites par un collaborateur Nombre de jour de travail sur 3 années Nombre de recherches 10 10 675 B 67500 Nombre de collaborateurs payés à 1300 € Nombre de collaborateurs payés à 1550 € Nombre de collaborateurs payés à 2000 € Nombre de collaborateurs payés à 2700 € A*B 5 2 2 1 Coût horaire chargé Économie d'argent 288 36 24 937,5 11,5 11,5 11,5 13,28 3312 414 276 12450 1285,5 Temps de recherche et de reclassement d'un document papier Temps de recherche d'un document dématérialisé Gain de temps pour une recherche Gain de temps pour l'ensemble des recherches Gain de temps pour l'ensemble des recherches Nombre d'heure 16452 3375000 secondes 937,5 heures Taux de charge patronale Taux de charge patronale Taux de charge patronale Taux de charge patronale Salaire moyen pour 35 h de travail Taux de charge moyen patronale Taux horaire chargé moyen 1550 Euros 30 % 13,28 Euros Économie de papier et d'encre Économie de temps Total des économies réalisées sur trois ans Soit une économie annuelle moyenne 14748 16452 31200 10400 23,00% 29,00% 39,00% 47,00% € € € € Mise en garde Cette étude chiffrée a pour seul objectif de rendre concret les économies potentielles générées par l'utilisation d'une GED. Elle n'est donc pas réalisée dans le but de supprimer des emplois. Elle affirme simplement que l'utilisation d'une GED est bénéfique. Annexe 14 Economies réalisées par l'utilisation d'une GED dans un cabinet d'expertise comptable 2 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts LISTE DES ABREVIATIONS ACOSS Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale ADSL Asymetric Digital Suscriber Line ASP Application Service Provider AFCEE Association Française pour le Commerce et les Échanges Électroniques AFNET Association Francophone des utilisateurs du NET AFNOR Agence Française de la Normalisation AFNIC Association Française pour le Nommage Internet en Coopération AGIRC Association Générale des Institutions de Retraites des Cadres ARRCO Association des Régimes de Retraites Complémentaires ASP Application Service Provider (fournisseur d'applications hébergées) ASSEDIC Association pour l’Emploi Dans l’Industrie et le Commerce BIC Bénéfices Industriels et Commerciaux BNC Bénéfices Non Commerciaux BTP Bâtiments et Travaux Publics CAO Conception Assistée par Ordinateur CB Carte Bleu CD-ROM Compact Disc Read Only Memory (disque compact numérique) CERFA Centre d’Enregistrement et de Révision des Formulaires Administratifs CFE Centre de Formalités des Entreprises CNAM Caisse Nationale d’Assurance Maladie CPAM Caisse Primaire d’Assurance Maladie CNIL Commission Nationale pour l’Informatique et les Libertés CSG Contribution Sociale Généralisée CRDS Contribution au Remboursement de la Dette Sociale CSSS Contribution Sociale de Solidarité des Sociétés DADS Déclaration Annuelle des Données Sociales DADS-CRC DADS pour les Caisses de Retraites Complémentaires DADS-NET Déclaration Annuelle des Données Sociales par Internet DADS-U Déclaration Annuelle des Données Sociales Unifiées DAT Déclaration d’Accident du Travail DAO Dessin Assisté par Ordinateur DCR Déclaration Commune de Revenus des professions indépendantes DDTE Direction Départementale du Travail et de l’Emploi DEB Déclaration d’échanges de biens DGI Direction Générale des Impôts DIF Droit individuel à la Formation DOC Format de fichier créé par des logiciels de traitement de texte DUCS Déclaration Unique des Cotisations Sociales DUE Déclaration Unique d’Embauche EDI Echange de Données Informatisé Olivier Rudloff. 2006 85 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts EFI Echange de Formulaires Informatisé EDIFACT Echange de Données Informatisé pour l’Administration, le Commerce et les Transports E-Mail Electronic Mail ERP Entreprise Ressources Planning ETEBAC Echange Télématique Banque-Client FAH Fournisseur d’applications Hébergées FAI Fournisseur d’Accès à Internet FC Formation continue FONGECIF Fonds de gestion du congé individuel de formation GED Gestion Electronique de Documents GEIDE Gestion Électronique d'Informations et de Documents Existants GIP-MDS Groupement d’intérêt Public – Modernisation des Déclarations Sociales HTML HyperText Markup Language IAS International Accounting Standards IFU Imprimé Fiscal Unique INSEE Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques INTERNET INTERnational NETwork IP Internet Protocol IR Impôt sur le revenu IS Impôt Société LAN Local Area Network LCR Lettre de Change Relevé MSA Mutualité Sociale Agricole NTIC Nouvelles Technologies de l'Information et de la communication OCR Optical Character Recognition (reconnaissance de caractères) OEC Ordre des Experts-Comptables OGA Organisme de Gestion Agréé OPS Organismes de Protection Sociale PC Personal computer PDF Portable Document Format (format de fichier) PED Partenaire EDI DGI PGI Progiciel de Gestion Intégré PKI Public Key Infrastructure PME Petite(s) ou (et) Moyenne(s) Entreprise(s) PMI Petite(s) ou(et) Moyenne(s) Industrie(s) SS Sécurité Sociale SSII ou SS2I Sociétés de Service d'Ingénierie Informatique SSL Secure Socket Layer (protocole sécurisé) TA Taxe d’apprentissage TCP/IP Transfer Control program / Internet Protocol TDFC Transfert des Données Fiscales et Comptables TDS Transfert des Données Sociales TDS-NET Transfert des Données Sociales par Internet TEDECO Transfert Electronique de Données Entre Correspondants TEE Titre Emploi Entreprise TIC Technologies de l’Information et de la Communication TIFF de l'anglais Tagged Image File Format, en français Format de fichier d'image TPE Très Petites Entreprises TTC Toutes Taxes Comprises Olivier Rudloff. 2006 86 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts TVA Taxe sur la Valeur Ajoutée UNEDIC Union Nationale pour l’Emploi dans l’Industrie et le Commerce URSSAF Union de Recouvrement de la Sécurité Sociale et des Allocations Familiales USB Universal Serial Bus WAN Wide Area Network XLS format de fichier crée par des logiciels de tableur XML eXtensible Markup Language WWW World Wide Web Olivier Rudloff. 2006 87 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts GLOSSAIRE Source AFCEE/EDIFRANCE, AFNIC, AFNET http://www.afnet.fr/ http://www.afnic.fr http://www.edifrance.org Acrobat Logiciel propriétaire de la société Adobe permettant d'optimiser la gestion et l'échange de documents électroniques en les convertissant - entre autres - au format PDF. Adresse e-mail Pour la messagerie électronique, c'est l'équivalent de l'adresse postale. Une adresse électronique identifie de manière unique la "boîte aux lettres électronique" d'un correspondant, ce qui permet à d'autres utilisateurs du réseau de lui envoyer des messages. Chaque abonné d'un service en ligne dispose de sa propre adresse email. Adresse IP (Internet Protocol) Adresse affectée à chaque station connectée sur l'Internet et plus généralement à tout équipement informatique qui utilise le protocole TCP/IP (Transfer Control Program / Internet Protocol). ADSL (Asymetric Digital Suscriber Line) L'une des plus prometteuses solutions d’accès à Internet en haut débit. L'ADSL utilise le réseau téléphonique classique. Seul le modem diffère, permettant une vitesse de transmission, 10 à 20 fois supérieure qu'avec une connexion classique. Techniquement, l'ADSL utilise les bandes de fréquences élevées, inexploitées par le transport de la voix sur le réseau téléphonique traditionnel. Application Fonction spécifique ou programme particulier (logiciel) de traitement des données. Dans les domaines des réseaux, une application est généralement cliente ou serveur. ASP (Application Service Provider) L'ASP est une entreprise qui met des logiciels à la disposition de ses clients via Internet, moyennant une redevance forfaitaire par poste de travail. Ce nouveau métier porte également un nom français : fournisseur d'applications hébergées. Olivier Rudloff. 2006 88 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts Authentification Procédé matériel ou électronique visant à établir de manière formelle et intangible l'identification des parties à un échange ou une transaction électronique. Ce procédé implique que les parties confirment et valident leur identification par des moyens techniques, tels le mot de passe, le code secret ou encore la signature électronique. L'authentification est également une opération d'habilitation et de reconnaissance d'une carte à mémoire par un serveur de sécurité. CD-ROM, Cédérom (Compact Disk-Read Only Memory) Disque compact conçu pour être lu sur ordinateur pouvant contenir des images fixes ou animées. Selon l'académie française, le terme doit s'écrire Cédérom. Chiffrement Opération de cryptage qui consiste à coder des données pour les rendre illisibles et inviolables par des tiers. On parle de chiffrement symétrique lorsque la même clé est utilisée pour chiffrer et déchiffrer. On parle de chiffrement asymétrique lorsque la clé qui chiffre n’est pas la même que celle qui déchiffre. Clé privée Clé de chiffrement, connue uniquement de son détenteur, dans un système de chiffrement asymétrique. Elle identifie de façon certain ce détenteur. Clé publique Clé de déchiffrement, pouvant être communiquée à des tiers, dans un système de chiffrement asymétrique Client-serveur Expression décrivant la relation qui existe entre un ordinateur client et un ordinateur serveur au niveau des applications mises en réseau. Le système client est en général l'ordinateur de bureau d'un collaborateur. Le serveur est le plus souvent un ordinateur de plus grande puissance qui peut stocker de gros volumes de données et servir à exécuter des programmes importants. CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés) Créée en 1974, elle a pour but de permettre à quiconque se sachant répertorié dans un fichier informatique, de vérifier et de modifier la qualité des informations le concernant. Elle vérifie également le cadre dans lequel ces fichiers sont ou seront traités afin de garantir le respect de la personne humaine. Communication protocole de - : Ensemble des opérations "d'habillage" (signal de début et de fin, longueur, vitesse de transmission, calculs de sécurité, ...) effectuées sur un message afin de le rendre transmissible par un réseau en respectant les normes de transmission. logiciel de - : Logiciel permettant l'accès au réseau de télécommunications pour la transmission des messages entre partenaires. Si l'entreprise a recours à un opérateur de services à valeur ajoutée, ce type de logiciel peut permettre la connexion à ce réseau. module de - : Module progiciel assurant l'envoi sur les réseaux de l'information traduite et mise en forme, en appliquant un protocole de communication. D'autres Olivier Rudloff. 2006 89 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts fonctions sont généralement assurées telles que la connexion automatique au réseau, le routage et la récupération des messages, leur archivage et leur suivi, ainsi que la sauvegarde des fichiers et l'historique des erreurs. Courriel Voir E-Mail. Courrier électronique Voir E-Mail. Cryptage Procédé visant à transformer, à l'aide de conventions secrètes, des informations ou des signaux clairs en informations ou signaux inintelligibles pour des tiers. Le procédé peut également permettre de réaliser l'opération inverse, grâce à des matériels ou logiciels conçus à cet effet (art. 28 de la loi du 29 décembre 1990).Ce processus utilise généralement des algorithmes cryptographiques. Encore peu employé en informatique de gestion, le cryptage reste l'un des moyens de confidentialité les plus sûrs. Voir également chiffrement, DES, RSA. ETEBAC Ce nom désigne les normes d’échange de données informatisées (EDI) entre les banques et leurs clients. ETEBAC est l'une des applications effectives de la dématérialisation. Elle évolue maintenant d'un système de liaison spécifique vers les voies des échanges informatisés par Internet. EDI (Electronic Data Interchange) / (Échange de Données Informatisées) Transmission d'ordinateur à ordinateur, d'application à application, de données structurées selon des messages préétablis et normalisés via un moyen de télécommunication. Cette technique permet l'échange automatisé de données codifiées et agencées selon un langage préalablement convenu - entre des applications logées sur des systèmes d'information distincts et hétérogènes. Les échanges sont effectués au moyen de différents réseaux de télécommunications. EDIFACT (Electronic Data Interchange for Administration, Commerce and Transport) / (Échange de Données Informatisées pour l'Administration, le Commerce et le Transport) Règles des Nations Unies concernant l'échange de données informatisé pour l'administration, le commerce et le transport. Elles se composent d'un ensemble de normes approuvées à l'échelon international, de répertoires et de directives pour l'échange électronique de données structurées, en particulier celles concernant le commerce des biens et services entre systèmes informatiques indépendants. Edifrance Créée en janvier 1990, l'association Edifrance a pour mission de promouvoir la démarche EDI et d'illustrer sa contribution fondamentale à la compétitivité des entreprises. Pôle national où convergent l'ensemble des initiatives en matière de sensibilisation et d'assistance aux entreprises, Edifrance a pour vocation de réunir et de coordonner tous les utilisateurs, fournisseurs, associations professionnelles, intéressés ou impliqués dans la mise en place de la stratégie EDI aux plans national et international. Olivier Rudloff. 2006 90 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts EDIFICAS Association constituée à l'initiative de l’ordre des experts-comptables, réunissant tous les partenaires de l’entreprise (sociétés de services informatiques, direction générale des impôts, banques, organismes de gestion, etc.), dont l'objet est d'étendre l'usage de l'Echange de Données Informatisé aux domaines Financier, Informationnel, Comptable et d'audit, Analytique et Social de toutes les entreprises françaises, quel que soit leur secteur d'activité, public ou privé, agricole, industriel ou commercial. EDISOCIAL Communauté informelle qui regroupe les utilisateurs de l’EDI dans le domaine social EFI (Échanges de formulaires informatisés) L'EFI, échanges de formulaires informatisés, est une forme simplifiée de l'EDI qui permet à un utilisateur d'émettre ou de recevoir des documents électroniques structurés en mettant à sa disposition des grilles de lecture ou de saisie, simples, appelées formulaires. Cette application concerne les grands donneurs d'ordres dans leurs relations avec de petits ou moyens fournisseurs ou sous-traitants, l'Administration dans ses relations avec ses administrés, entreprises ou particuliers, ainsi que les PME et très petites entreprises dans leurs relations entre elles. e-administration Administration électronique, Administration en ligne. E-mail (Electronic Mail) Le terme général "e-mail", contraction de Electronic mail (courrier électronique) désigne à la fois l'application de courrier électronique qui permet d'expédier électroniquement des messages à une adresse d'un réseau local ou global (par exemple Internet) et l'adresse électronique d'une boîte aux lettres. Le courrier électronique est l'un des services de base offert par tous les fournisseurs d'accès à l'Internet. La Délégation générale à la langue française (DGLF) recommande l'utilisation des mots "courriel" ou "mél". ERP (Enterprise Resources Planning) Progiciel de gestion intégrée qui coordonne l’ensemble de l’activité d'une entreprise. Extranet Extension des applications Intranet aux ressources du réseau Internet. Il peut s'agir de tout ou partie de la messagerie, des sites Web, des news, voire d'applications informatiques. Une entreprise met en œuvre un Extranet pour, par exemple, donner accès à ses clients, à certaines bases de données internes. FAH (Fournisseur d 'Applications Hébergées) Voir ASP FAI (Fournisseur d 'Accès à Internet /GB : Provider) Il connecte ses clients à l’Internet et propose souvent des services complémentaires : adresses e-mail, hébergement de pages web, etc. Olivier Rudloff. 2006 91 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts Firewall (Mur pare-feu) Ce terme désigne des écrans de sécurité (en français « pare-feu ») : ensemble de matériels et logiciels informatiques chargés de protéger le réseau informatique interne de l'entreprise (Intranet) contre les intrusions du monde extérieur par le biais du réseau Internet. Fournisseur de services d'accès Entité (souvent une société commerciale) qui permet à ses clients d'accéder à l'Internet, lui fournit et lui permet d'utiliser tout ou partie des services disponibles sur ce réseau (accès, assistance, courrier électronique, newsgroups, hébergement de bases de données, ...). Le fournisseur de services d'accès ou provider dispose d'un ou de plusieurs ordinateurs reliés en permanence au réseau Internet via une liaison spécialisée et peut donc offrir une liaison rapide avec l'hôte qui lui est le plus proche. Groupware Contraction de l'anglais "group" (groupe) et "software" (logiciel). Désigne tous les logiciels qui permettent ou facilitent, sur les réseaux, le travail d'un groupe de personnes, le partage structuré de l'information et la communication d'équipe. Hacker (en français : pirate informatique) Utilisateur informatique essayant de pénétrer un système d'information auquel il n'a pas légitimement accès. Hardware Matériel informatique, par opposition à software (logiciels). Horodatage Certification de la date et de l'heure d'une opération par un tiers. HTML (HyperText Markup Language) Langage de description de documents et de présentation permettant de créer des pages Web. Il permet d'indiquer la police de caractère, la taille de ceux-ci, la mise en page, d'insérer des images ou des liens hypertextes. Hypertexte Procédé établissant la liaison de certains objets (mots, phrases, icônes, ..) d'un texte vers d'autres textes, ou fichiers. Ainsi, un mot affiché en surbrillance ou en couleur sur une page Web (ou dans un autre document, par exemple, les fichiers d'aide Windows) permet de passer à un autre document lorsqu'il est sélectionné ou cliqué. Le document lié peut être un fichier à transférer, un son, une animation ou une page Web. Infogérance (Facilities Management) Délégation totale à un tiers de la gestion financière et/ou technique d'une fonction de l'entreprise. L'infogérance s'applique particulièrement aux parcs informatiques, voire aux réseaux télécoms. Internet Acronyme de l'expression anglophone INTERnational NETwork (réseau international). L'Internet est un réseau constitué d'une fédération de réseaux Olivier Rudloff. 2006 92 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts d'ordinateurs qui utilisent le même protocole de communication (TCP/IP) et fonctionnent comme un réseau virtuel unique et coopératif. Il regroupe plus de 40 000 réseaux dans le monde et constitue sans doute le plus grand réseau mondial d'équipements informatiques hétérogènes. Tout ordinateur supportant un logiciel conforme saura communiquer, sur divers types de liaisons, avec un autre. Par ailleurs, Internet utilise un système international d'adresses qui permet d'envoyer un message ou un fichier à un correspondant en tout point du monde, sans ambiguïté. Ces caractéristiques permettent une communication généralisée. Interopérabilité Aptitude des équipements terminaux (informatiques et de télécommunication) à fonctionner d'une part, avec le réseau et d'autre part, avec les autres équipements terminaux permettant d'accéder à un même service. Intranet Réseau interne d'une entreprise utilisant les technologies Internet. En effet l'Internet n'est pas seulement un moyen de communication rapide avec le monde entier : il permet aussi d'optimiser la communication interne et donc le fonctionnement d'une entreprise. Il est beaucoup plus performant et plus riche qu'un simple réseau traditionnel, tout en utilisant les principes de fonctionnement et les outils de l'Internet (courrier électronique, news, pages Web, ...) derrière la protection de firewall. L'Intranet permet la mise en valeur du "capital d'information" de l'entreprise ; il s'agit d'un outil du groupware. IP (Internet Protocol) (protocole Internet) Le "protocole Internet" (abréviation "IP") est un élément essentiel de la famille de protocoles TCP/IP. IP n'a ni connexion ni sécurité. Son rôle est d'ouvrir les paquets de données transmises sur le réseau et de les refermer lorsqu'ils parviennent à leur destination. Il est aussi responsable de l'adressage qu'il effectue sur la base de l'adresse source et de l'adresse cible (voir adresse IP). Lien hypertexte Mot ou bouton surligné permettant de passer d'une page à l'autre sur un même site ou n'importe où dans le monde. Login Code d’accès. Nom d’utilisateur. Moteur de recherche Logiciel d'orientation sur l'Internet. En formulant sa demande par mots-clés, l'utilisateur obtient les adresses et les informations qu'il recherche. Les moteurs de recherche utilisent des agents intelligents, sorte de programmes informatiques paramétrés en vue d'accomplir une mission et de prendre une décision dans le respect des contraintes qui lui sont imposées par le paramétrage. Un moteur de recherche peut être capable de traiter les concepts, les métaphores, les associations d'idées. Navigateur Web browser en anglais. Logiciel permettant de consulter les informations qui se trouvent sur les pages du World Wide Web (texte, images, sons et animations). Ces Olivier Rudloff. 2006 93 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts informations sont proposées sous différents formats ; le rôle du navigateur Web est d'unifier l'aspect de ces informations et la manière d'y accéder. PED Partenaire EDI DG, ce sont des intermédiaires réalisant les transmissions entre les déclarants et les administrations. PGI (Progiciel de Gestion Intégrée) Voir ERP PKI (Public Key Infrastructure) (Fr : ICP -Infrastructure à clés publiques) Ce dispositif de sécurisation des systèmes d'informations remplit quatre fonctions : l'authentification, la non-répudiation, la confidentialité et l'intégrité. Portail Site web par lequel passe un grand nombre d'internautes pour accéder à d'autres sites. A côté des portails généralistes tels que les moteurs de recherche, se sont développés des portails à thèmes qui proposent en plus d'un moteur de recherche des informations, des liens vers d'autres sites et différents services. Protocole Ensemble de conventions permettant le dialogue entre deux ordinateurs pour accomplir une tâche donnée. Provider Voir FAI Réseau Dans le contexte informatique, c'est ce qui permet de relier plusieurs ordinateurs entre eux, leur permettant d'échanger des informations. Un réseau peut être de nature locale et connecter les ordinateurs d'un même immeuble. On parle alors de "réseau local", (Local Area Network ou LAN). A l'inverse, un réseau reliant des systèmes situés en différents points du globe est qualifié de réseau "longue distance" (Wide Area Network ou WAN). Routeur Ordinateur chargé de gérer le réseau Internet et servant de nœud d'interconnexion. C'est le poste d'aiguillage des paquets ou datagrammes sur les lignes de transmission. Il assure la gestion des tables d'adresses IP. Serveur Ordinateur fournissant des services à d'autres ordinateurs d'un réseau. Voir aussi client-serveur. Signature électronique Compression d'un message et chiffrement de cette compression avec un code secret propre au signataire du message. Olivier Rudloff. 2006 94 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts Spamming Utilisation détournée de messagerie, de groupes de discussion et de tout réseau de communication pour envoyer un grand nombre de messages non sollicités (en général de la publicité). Surfer Naviguer de site web en site web, en utilisant les hyperliens présents sur chaque page. SSL (Secure Socket Layer) Protocole permettant d'assurer la sécurisation de la session de présentation au niveau de TCP, mais ne protégeant pas les applications. Ce protocole permet à l'acheteur "en ligne" de chiffrer les références de sa carte bancaire à partir de son navigateur, sans qu'il soit pour autant nécessaire pour lui de s'équiper d'un logiciel supplémentaire. TCP Protocole de contrôle de transmission créé en 1974 pour gérer les échanges entre les machines d'un réseau Unix, il est devenu la pierre angulaire d'Internet. TCP/IP (Transmission Control Protocol) / (Internet Protocol) Ce sont les deux principaux protocoles de communication entre ordinateurs sur Internet. Les différents réseaux présents sur Internet sont reliés par des ponts techniques et utilisent une même norme de communication, le protocole TCP/IP. TCP (Transfert Control Protocol) est un protocole de communication par paquets, il assure la communication de bout en bout entre les deux équipements. IP (Internet Protocol) représente le standard d'adressage. IP gère les adresses uniques de chaque station. Téléchargement Action d'envoyer ou de recevoir (upload/download) tout type de données informatiques à partir d'un ordinateur connecté à un réseau. Web Ensemble de millions de documents au format HTML, répartis sur des serveurs à travers le monde et auquel tout utilisateur peut accéder à l'aide d'une simple connexion à Internet et d'un navigateur web. Workflow Logiciel qui robotise différentes tâches avec ou sans intervention humaine. World Wide Web / WWW / Web / W3 World Wide Web, par abréviation, "WWW", "Web" ou "W3" signifie "toile d'araignée mondiale" et désigne un service interactif proposé sur l'Internet. Ce système hypermédia distribué en mode client-serveur met à disposition toutes sortes d'informations composées de textes, d'images, de sons et de séquences vidéo sous forme de documents hypertextes et permet de consulter ces informations disposées en pages Web à l'aide d'un logiciel de navigation. Olivier Rudloff. 2006 95 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts XML : Langage permettant de définir la structure de documents hypertexte ou hypermédia de toute nature à l'aide de balises personnalisables. X400 International Standard for message transmission. Norme pour les transferts de messages, conçue par l'UIT-T (ex CCITT), existant en deux versions : 1984 et 1988 (qui comporte les systèmes de sécurité les plus perfectionnés). La norme X.400 définit un système de messagerie réparti entre plusieurs unités fonctionnelles abstraites : l'utilisateur, l'agent utilisateur (user agent) et l'agent de transfert de message (message transfer agent), ainsi que tous les protocoles qui les mettent en relation. Olivier Rudloff. 2006 96 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts BIBLIOGRAPHIE OUVRAGES GENERAUX Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés 19ème rapport d’activité 14 pages. 1999. Rapport sur l’impact des NTIC sur les missions traditionnelles des cabinets Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables. 14 pages. 2000. Les réseaux Matt Hayden 408 pages. 2002. Halte aux absurdités technologiques Yves Lasfargue 237 pages. 2003. DUCS : Cahier des normes et recommandations à l’usage du déclarant Ministère de l’économie, des finances et de l’industrie. 155 pages. 1999. Créez vos PDF avec Acrobat Marina Raffaud 192 pages. 2003. Olivier Rudloff. 2006 97 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts OUVRAGES PROFESSIONNELS EXPERT ON LINE N°1 Décembre 2000 : La sécurité sinon rien PAROLES D’EXPERTS N°21 Octobre 2002 : Inéluctable DUCS EDI REVUE FRANÇAISE DE COMPTABILITE N°321 Avril 2000 : La signature électronique SIC N°183 Mai 2000 : Téléprocédures, la dématérialisation des déclarations, les télédéclarations N°185 Août-Septembre 2000 : Télécharger les comptes bancaires des clients N°186 Octobre 2000 : Infotrans-TDFC N°188 Décembre 2000 : Télétransmission des comptes bancaires N°191 Mars 2001 : Le portail Internet « jedeclare.com » N°194 Juin-Juillet 2002 : Télétransmissions bancaires N°199 Janvier 2002 : Les questions les plus fréquentes des confrères sur « jedeclare.com » N°202 Avril 2002 : Un tour d’horizon des modèles de cabinets qui travaillent avec les TIC N°205 Août Septembre 2002 : Succès pour la galaxie « jedeclare.com » N°213 Mai 2003 : « jedeclare.com » 2003 … Encore plus pratique N°214 Juin-Juillet 2003 : Modernisation et simplification du recouvrement des cotisations de Sécurité sociale SEMINAIRES ET FORMATIONS Conférence sur le portail « net-entreprises ». M. Jacques SAURET, Directeur du GIP-MDS 24/10/02. Formation sur « Utiliser les télédéclarations ». M . Stéphane SCASCH, Directeur Technique du site « jedeclare.com » 4/12/02. Olivier Rudloff. 2006 98 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts MEMOIRES D’EXPERTISE COMPTABLE Echange de données informatisé (EDI) : l’opportunité et passage obligé pour la profession comptable. Enjeux et conséquences de la mise en place de l'EDI pour l'expert comptable et les différents partenaires concernés Arnaud TRESARRIEU. 1995. Les déclarations fiscales et sociales immatérielles : leur intégration dans un cabinet d’expertise comptable Jean-Luc PFLIEGER. 1997. Les conséquences pratiques des nouvelles technologies d’échange de données informatisé sur la mission de l’expert-comptable Frédéric CLOSET. 1998. Dématérialisation est-elle à maturité? Christophe SERVENTI. 1998. L'archivage : de sa nécessaire organisation à une source de missions pour l'expert-comptable Olivier LASSIBILLE. 1999. La gestion électronique du dossier de travail de l'expert-comptable Laurent CROPPI. 2000. La GED et le dossier de travail électronique : conception, implantation et application dans l’environnement multilogiciel d’un cabinet d’expertise comptable Olivier RODICK. 2001. Les Nouvelles Technologies d'Information et de Communication (NTIC) au service de la performance du cabinet : le cybercabinet, une nouvelle organisation de travail pour l'expert-comptable et son client Thierry GERBAUX. 2002. Olivier Rudloff. 2006 99 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts SITES INTERNET Préambule La fiabilité de l’information que l’on peut trouver sur Internet dépend du site qui la fournit. Il est logique d’accorder plus de confiance aux sites d’une administration ou d’une grande entreprise, les informations étant plus contrôlées. A contrario, il faut être méfiant face aux sites personnels ou purement commerciaux. Il est donc prudent d’établir une liste de sites favoris susceptibles de donner une information fiable et il ne faut pas hésiter à recouper celle-ci avec un autre site. http://www.01net.com : Ce site regroupe une grande quantité de références de magasines informatiques et met ses archives en ligne. Il propose de nombreux articles et interviews sur la dématérialisation de l’information et son transport. http://www.afnet.fr/ : Association Francophone des utilisateurs du NET. Elle a pour objectif d’augmenter la compétitivité des entreprises en les incitant à intégrer les TIC au cœur de leur métier. http://www.afnic.fr : Association Française pour le Nommage Internet en Coopération. Ce site propose un large glossaire sur les TIC (éditable). http://www.assedic.fr/ : Le site de l’ASSEDIC. http://www.awt.be : Agence Wallonne des télécommunications. Elle propose des fiches sur les TIC sous les angles techniques, juridiques et méthodologiques. http://www.bcentral.fr : Microsoft pour le petites entreprises. Une partie de ce site concerne spécialement les TIC et l’expertise comptable (ASP, sécurité, Internet ...). http://www.bibliotique.com/ : Centre de documentation des experts-comptables et commissaires aux comptes. Il permet de télécharger les mémoires d’expertises comptables et propose aussi une grande documentation. http://www.canam.fr/docs/index_canam.html : La caisse nationale d’assurance maladie des professions indépendantes. http://www.compta-online.com : Forum Internet sur la comptabilité. Des discussions sur l’opportunité de certaines TIC ont lieu. Les participants partagent leurs expériences. http://www.comptanoo.com : Il s’agit d’un fournisseur d’une offre d’ASP. Elle concerne les très petites entreprises. Une entreprise peut donner accès à son expertcomptable afin qu’il consulte et valide les écritures comptables. http://www.edifrance.asso.fr/ : Association pour le développement de l’EDI Olivier Rudloff. 2006 100 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts http://www.edifrance.org : Association pour le Développement des Echanges Electroniques Professionnels. Elle propose un glossaire complet sur les TIC. http://www.ene.fr : Espace numérique entreprise. L’objectif de ce site est de promouvoir les TIC dans les entreprises par des explications, des conseils et des aides financières. http://www.experts-comptables.com/ : C’est le site de l’ordre des experts-comptables. Il propose de nombreux téléchargements, et documentations tels que la déontologie à laquelle se référer lors de la création d’un site WEB. http://www.impots.gouv.fr/ : Site de l’administration fiscale. Il propose les services en ligne de l’administration fiscale. http://www.indexel.net : Informatique professionnelle. Ce site propose des dossiers intéressants concernant les TIC tels que l’Intranet, la GED, la sécurité informatique. http://www.insee.fr/ : Sondages, opinions, études. http://www.itool.net/ : Ce fournisseur donne une solution locative de comptabilité en full ASP. http://www.jedeclare.com/ : Portail déclaratif de l’ordre via Internet sécurisé pour toutes les télédéclarations fiscales, sociales, comptables. http://www.monprojettic.com : Ce site explique comment transformer les Technologies de l’information et de la Communication en levier de performance. http://www.net-entreprises.fr/ : Portail déclaratif de l’administration via Internet sécurisé pour toutes les télédéclarations fiscales, sociales, comptables. http://olivier.rudloff.free.fr : Portail du comptable. Ce site regroupe une sélection de sites intéressant la profession comptable. Il constitue une documentation dématérialisée, gratuite, actualisée et accessible sur un ordinateur ayant accès à l’Internet. http://www.productique.org : Site Rhône-Alpes de la productique. Ce site, crée par l’Etat et le Conseil régional Rhône-Alpes, a pour vocation de donner aux entreprises la possibilité de s’approprier les NTIC. Il propose des dossiers traitant de la conduite du changement. http://www.rca.fr : Système d’information globale des experts-comptables. Ce site fournit, entre autres, des enquêtes et des témoignages sur les incidences des TIC dans la profession comptable. http://rfconseil.grouperf.com : L’information juridique et pratique pour l’entrepreneur. Olivier Rudloff. 2006 101 Motiver un cabinet d’expertise comptable à l’utilisation de la dématérialisation afin qu’il profite de ses atouts http://www.service-public.fr : Portail de l’administration française. Il recense une large documentation, propose des démarches en ligne et permet le téléchargement de formulaires administratifs, de déclarations. http://solutions.journaldunet.com/ : Site consacré à l’informatique. Il peut assurer une veille sur les TIC. http://www.tns-sofres.com : Sondages, opinions, études. http://www.urssaf.fr/ : Le site de l’URSSAF. Olivier Rudloff. 2006 102