Electro-musculation

Electro-musculation
Vérifier avant de traiter
Le dossier : suites ou non de chirurgie ? – suites d’atteinte nerveuse périphérique ?
Le patient : crainte de l’électricité ?
Tissu/structure/système : lésion (chirurgicale ou autre) du muscle considéré.
Matériel mis en œuvre
Appareil portable ou statique, courants « micro-ordonnés » à pente raide, rendant l’application
indolore (les types de courants anciens ne permettaient pas de créer sans douleur des contractions
suffisamment fortes).
Objectifs
Retrouver force et volume du muscle après amyotrophies post-chirurgicales ou suites d’atteintes
nerveuses périphériques, ou arthrites et péri-arthrites, ou arthrose banale rendant l’articulation fragile,
ou après liposuccion. Avec précautions, pour les personnes qui suivent un régime amaigrissant sévère.
Cas plus rares : entraînement d’athlètes en préparation de compétition, amyotrophie des cosmonautes.
Les actions dans l’ordre
Préparer la peau – dégraissage soigneux pour en réduire l’impédance ;
Repérer les « points moteurs » où, pour une même stimulation, la réponse musculaire sera la plus
intense ;
Choisir le type de courant le plus approprié au renforcement, à l’entretien du muscle ou à la circulation
de retour ;
Régler la durée des temps de travail et des temps de repos ;
Régler l’intensité de sollicitation du muscle ;
Faire exécuter des contractions isométriques qui n’agressent pas les articulations fragiles ;
Demander au patient d’accompagner les périodes actives par une contraction volontaire du muscle.
Intégration dans le protocole de traitement
Dès que le renforcement musculaire est jugé utile.
Les trucs du métier
Prévenir les athlètes : depuis 1986, le Comité International Olympique a prohibé le recours à cette
procédure, considérée comme « dopante ».
Ne pas prolonger la séance au-delà d’une vingtaine de minutes.
Les pièges à éviter
Faire croire que la seule technique peut combattre l’empâtement physique.
Les risques
Contre-indications formelles : phlébite en évolution, calculs de la vésicule, grossesse, cicatrices
récentes, troubles cardiaques graves, éthylisme grave, épilepsie, tous syndrômes inflammatoires.
Plus d’info : Francis Crépon : [email protected]