Les Champs libres / La Bretagne fait son cinéma
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Les Champs libres / La Bretagne fait son cinéma
BIBLIOTHÈQUE MUSÉE DE BRETAGNE ESPACE DES SCIENCES Informations pratiques EXPOSITION RENNES DU 3 MARS AU 28 AOÛT 2011 Accès : Métro : stations Gares, Charles de Gaulle Bus : arrêts Champs Libres/Magenta, Colombier, Gares Gare SNCF et gare routière à 100 m Parking : Charles de Gaulle Arrêt Handistar Emplacements réservés aux personnes à mobilité réduite boulevard Magenta Horaires d’ouverture : Le mardi de 12h à 21h Du mercredi au vendredi de 12h à 19h Samedi et dimanche de 14h à 19h Fermeture le lundi et jours fériés Lieu de l’exposition : salle Anita Conti INFORMATION DU PUBLIC INFORMATION PRESSE Lieu Les Champs Libres 10 cours des Alliés 35000 Rennes Marion Violle [email protected] Tél. 02 23 40 66 27 Fax 02 23 40 66 31 www.leschampslibres.fr © Guy Ferrandis Contact Tél. 02 23 40 66 00 [email protected] DOSSIER DE PRESSE Sommaire La Bretagne fait son cinéma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 4 Parcours de l’exposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 6 Programmation culturelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 11 Visuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 12 Tournage de Remorques, rue de Siam à Brest, Jean Grémillon 1939 © ministère de la culture – médiathèque du patrimoine / René Jacques / dist RMN Générique de l’exposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 15 3 La Bretagne fait son cinéma Entre le cinéma et la Bretagne, c'est une longue histoire. Rapidement après la découverte du Cinématographe en 1895, la Bretagne est portée à l'écran. Elle fascine par son cadre authentique et sauvage, par une forme d’exotisme, et de nombreux cinéastes arpentent son territoire. Jean Epstein, Jean Grémillon, Marcel Carné, René Clément, Jacques Demy, Jacques Tati, Bertrand Tavernier, Claude Chabrol, Pascale Ferran, Pascale Breton… mais aussi Raoul Walsh, Richard Fleisher ou Roman Polanski. Près de 300 longs métrages de fiction ont été tournés en Bretagne depuis un siècle. ® Les Films du Losange Comment le cinéma a-t-il filmé la Bretagne ? De quelle manière s’y est-il développé ? Panorama artistique, travelling historique, l’exposition La Bretagne fait son cinéma entend montrer ces deux côtés de l’écran. À l’affiche également : quelques spécificités rennaises, et le cinéma contemporain récent. Paysages, décors, personnages L’imaginaire de la Bretagne filmée se nourrit d’abord de mélodrames maritimes. Les cinéastes sont inspirés par le littoral, les îles, les tempêtes, les ports, les phares, une luminosité à nulle autre pareille… La palette des décors est infinie et donne des films variés : tragédie (Remorques dans le Brest d’avantguerre), film d’aventures (Les Vikings à Fort-la-Latte), comédie dramatique (L’Equipier au phare d’Ouessant), chronique intimiste (Petits arrangements avec les morts sur la plage d’Audierne)… Marin taciturne et femme de caractère, les films s’ancrent parfois dans des personnages stéréotypés. On croise ainsi Bécassine la domestique ahurie, le curé, la bigoudène, l’alcoolique, le touriste ou le plouc. Des caricatures exacerbées avec un genre en vogue dans les années 70 : le nanar breton (Vos gueules les mouettes !, Touch’pas à mon biniou…). Classé à tort dans cette catégorie, Les Galettes de Pont-Aven est désormais un film culte. © Studio Canal D’autres films sortent des sentiers battus et trouvent un caractère universel par-delà les particularismes bretons : peinture acerbe de la bourgeoisie (Que la bête meure), épopée historique (Que la fête commence), road-movie (Western), chronique adolescente (Les Beaux gosses). Développé après mai 1968, le cinéma militant est un genre particulièrement vivace : René Vautier, Nicole Le Garrec, Jean-Louis Le Tacon… sont des figures incontournables au-delà des Marches de Bretagne. Chouans ! De Philippe de Broca 4 Melvil Poupaud et Amanda Langlet - Conte d’été, Éric Rohmer, 1995 Un parcours d’hier à aujourd’hui L’histoire passe par Rennes La Bretagne fait son cinéma a été créée en 2010 au Château de Kerjean (Finistère). Outre le contexte rennais, l’exposition présentée aux Champs Libres met aussi en valeur le cinéma contemporain récent, avec toute une génération de réalisateurs (Christophe Honoré, Pierre Trividic, Marie Hélia, Katell Quillévéré, Laurent Perreau, Riad Sattouf…) qui a posé ses caméras ici, aidée depuis 2005 par le bureau d’accueil des tournages de la Région Bretagne. C’est à Rennes qu’a lieu en juillet 1896 la première projection bretonne. L’histoire des salles est largement contée. En Bretagne, le rôle de l’Église a été plus important que dans d’autres régions. Par prosélytisme, elle a structuré un vaste réseau de salles paroissiales dont des ramifications perdurent encore aujourd’hui. L’actuelle Société Rennaise de Diffusion Cinématographique (SOREDIC) en est issue. Sans lien avec le clergé, elle assure toujours la programmation de salles indépendantes de l’Ouest et gère le circuit des Cinévilles. Pour les Champs Libres, l’exposition a été imaginée tel un plateau de tournage où le visiteur arpente librement une dizaine d’espaces thématiques : « L’histoire-caméra », « La mer revisitée », « Pittoresque », « L’envers du décor », etc. Franchissant la façade reconstituée du cinéma rennais Omnia-Pathé, enjambant des extraits de dialogues inscrits au sol, s’installant dans une salle de projection ancienne, le spectateur s’immerge dans les espaces grâce à une multitude d’outils (vidéos, affiches, scénarios, magazines, photographies de tournages, maquettes, costumes…). L’exposition s’attarde sur quelques spécificités rennaises : Jean Sullivan et son célèbre ciné-club. La Chambre Noire qui a formé des générations de cinéphiles dans les années 1950/1960, puis la salle art & essai Arvor pour les années 1970/1980. Rennes est également un Berceau du cinéma d’animation. Depuis quinze ans, les sociétés JPL Films et Vivement Lundi ont révélé des cinéastes (Bruno Collet, Philippe Julien, Emmanuelle Gorgiard, Sophie Roze…) qui raflent les prix dans les festivals nationaux et internationaux. 5 © Vivement lundi ! S.O.IL / Nadasdy Film / Arte France / TSR / 2006 Parcours de l’exposition L’exposition La Bretagne fait son cinéma ne retrace pas l’histoire du cinéma dans la région de manière linéaire. Zoom arrière, zoom avant, le visiteur circule au gré de ses désirs dans les dix espaces thématiques disposés de part et d’autre d’équipements de tournage (rail de travelling, projecteurs, perches, claps, grues, louma…). Bienvenue des deux côtés de l’écran pour plonger dans le 7e Art. De chaque côté, des vitrines accueillent programmes, livres, photos, magazines, tableaux… pour conter les mutations des lieux de projection, des premiers temps du cinéma forain aux multiplexes en passant par l’implantation des festivals en Bretagne. Le rôle de l’Eglise dans le développement et la structuration des salles, particulièrement prégnant en Bretagne est mis en valeur. L’exposition comprend une vitrine dédiée à l’évolution du cinéma à Rennes et un coup de projecteur est donné à deux lieux emblématiques de la cinéphilie locale : le ciné-club La Chambre Noire et son créateur Jean Sullivan, la salle art & essai Arvor. L’aspect technique n’est pas oublié : une cabine de projectionniste des années cinquante est reconstituée. Il était plusieurs fois Dans les années 50, les studios Universal la lancèrent comme « la plus belle fille du monde ». Voici l’actrice Yvonne de Carlo tenant une caméra sur une plage de Concarneau pendant le tournage de La Belle Espionne de Raoul Walsh. La photo est magnifique, elle happe le visiteur et l’entraîne dans un flash-back matérialisé par une grande frise chronologique. Telle une pellicule qui serpente dans l’espace, le long des murs et audessus des têtes, elle présente un siècle de films tournés en Bretagne mis en parallèle avec les grandes dates de l’histoire du cinéma. On peut aussi y contempler de nombreuses affiches et photos de films (Du Guesclin, Remorques, Les Vacances de Monsieur Hulot, Tess, Le Voyage à Paimpol…). Des extraits de Pêcheurs d’Islande, Lola, Les Fantômes du Chapelier, Western, Non ma fille tu n’iras pas danser… sont diffusés sur les quatre écrans vidéos. Le Cid, Emmanuelle Gorgiard, 2006 Chefs-d’oeuvre du genre © musée de Bretagne, Rennes Panorama séculaire également dans l’espace contigu qui s’intéresse à l’histoire des salles. On y pénètre via une reproduction de quatre mètres de haut de la façade de l’ancien cinéma Omnia-Pathé de Rennes (qui était situé place du Calvaire). On peut s’asseoir dans de vieux sièges en bois et regarder des extraits du Cheval d’Orgueil et du Blé en Herbe (où Louis de Funès interprète un projectionniste). L’écran est installé au milieu d’une photographie géante d’une ancienne salle de cinéma brestoise. Mise en abîme et effet spécial ! Pour célébrer le cinéma militant, une palissade rouge a été érigée. Constellée d’affiches, de tracts, de photos, de slogans…, elle rend hommage aux grandes figures bretonnes du genre qui se sont illustrées de 1968 à 1981. Le légendaire René Vautier bien sûr, le fulgurant Jean-Louis Le Tacon, et aussi les réalisatrices Nicole Le Garrec ou Soazig Chapdelaine. De la grève du Joint français à Saint-Brieuc au projet de centrale nucléaire à Plogoff en passant par la marée noire de l’AmocoCadiz, ces cinéastes sont de tous les combats politiques, économiques, écologiques. La Bretagne est un terreau fertile pour le cinéma d’animation et le cinéma militant. L’exposition leur consacre chacun un espace. Le premier s’intitule « L’école rennaise d’animation en volume ». En effet, la préfecture bretonne abrite depuis quinze ans deux sociétés très vivaces, JPL Films et Vivement Lundi, dont les productions sont primées dans le monde entier. Elles pratiquent beaucoup l’animation en volume ; quelques secrets de fabrication sont dévoilés grâce à des personnages, des costumes, des maquettes et des making-off. Nous rencontrons Le Cyclope de la mer de Philippe Julien, L’Homme aux bras ballants de Laurent Gorgiard, les insectes en costumes du Cid d’Emmanuelle Gorgiard ; nous pénétrons dans les décors du prolifique Bruno Collet (tranchée du Jour de gloire, caravane de Calypso is like so), etc. Devant l’entrée de cet espace, l’esprit s’égare dans les tournis d’un zootrope. Le cinéma Omnia-Pathé à Rennes, année 1910 6 7 © Christel Garry (Paris-B) La mer dans tous ses états Depuis les débuts du cinéma c’est la mer que les cinéastes viennent d’abord filmer en Bretagne. Actrice principale des films tournés ici, elle se décline sous diverses formes : plages, ports, marins, marée, tempêtes, îles, falaises, bateaux… Le phare du film de Philippe Lioret, L’Equipier, guide le visiteur vers cet espace habillé d’affiches de Remorques de Jean Grémillon (avec Jean Gabin et Michèle Morgan), d’Elisa de Jean Becker (avec Vanessa Paradis et Gérard Depardieu), de Que la bête meurt de Claude Chabrol (avec Jean Yanne et Stéphane Audran), et d’extraits de L’Homme du large de Marcel L’Herbier, de Conte d’été d’Eric Rohmer (tourné à Dinard), de Petits arrangements avec les morts de Pascale Ferran (château de sable)… A noter, la scène de Traitement de choc d’Alain Jessua où Alain Delon se jette nu dans les vagues de Belle-Ile ! Drôle de folklore Dans les coulisses Chaque cinématographie charrie ses clichés et la Bretagne n’est pas en reste. De Bécassine à la bigoudène, du pécheur au curé, de l’alcoolique au vacancier…, les personnages sont parfois chaussés de gros sabots. Ces stéréotypes atteignent leur maximum dans les années 70 avec la vogue du nanar breton. Pour illustrer ce versant « pittoresque », Comment se préparent et se fabriquent les films ? L’espace « L’envers du décor » donne des pistes. Pour montrer les techniques nécessaires à la réalisation, il met en lumière le parcours, les techniques et les styles des décorateurs et des costumiers qui recréent un univers et une atmosphère pour le besoin d’un film. Le visiteur entre par la façade d’église de Chouans ! de Philippe de Broca, tourné en 1988 à Locronan, pour découvrir ensuite des dessins, des croquis et des plans techniques de décors, des costumes (conçus par Madeline Fontaine) de plusieurs classiques : Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet, Les Vacances de Monsieur Hulot (la canne et la pipe de Jacques Tati). Les oeuvres de quelques grands décorateurs sont présentées : maquettes de Mon oncle d’Amérique d’Alain Resnais créées par Jacques Saulnier qui reproduisent, à l’échelle d’un rongeur, deux des principaux décors du film ; esquisses préparatoires de Max Douy pour Le Blé en herbe de Claude Autant-Lara ; dessins de Bernard Evein pour Une chambre en ville de Jacques Demy et du prodigieux décorateur Alexandre Trauner pour La Fleur de l’âge de Marcel Carné avec Arletty, Anouk Aimée, un tournage maudit jamais terminé. La Glu d’Albert Capellani (1913), Vos gueules les mouettes de Robert Dhéry (1974), et les savoureuses et grivoises Galettes de Pont-Aven de Joël Séria (1975) où Jean-Pierre Marielle chante « Kenavo » de Théodore Botrel et Dominique Lavanant incarne une prostituée bigoudène. L’exposition rend aussi hommage à Jean Epstein, peut-être le réalisateur qui fut le plus fasciné par la mer, notamment les rapports entre les hommes et les éléments. Avant-gardiste, quasi expérimental parfois, ses travaux sont d’une grande force poétique. A redécouvrir à travers des extraits du muet Finis terrae (1929) et des photos et affiche de L’Or des mers et de Chansons d’Armor. Sans oublier la Bretagne de Claude Chabrol. De Quimper à Saint-Malo, de Dinan jusqu’à Nantes, il a tourné pas moins de sept films dont trois de ses plus grands. Avec Que la bête meurt (avec Jean Yanne et Stéphane Audran), il met en scène la grossièreté et la folie de la nature humaine au cœur de la bourgeoise de province. © Cinémathèque française Tournage de Microclimat sur la plage du Ris à Douarnenez, Marie Hélia, 2005 © Studio Canal Portrait de Jean Epstein Affiche du film Les Galettes de Pont-Aven, Joël Seria, 1975 8 Les Hadza, minés par l'avancée du monde moderne, assistent impuissants à l'effondrement de leurs valeurs. 9 Affiche du film Les Beaux gosses de Riad Sattouf, 2009 Affiche du film Dancing de Patrick Mario Bernard et de Pierre Trividic, 2002 (Le Bel âge de Laurent Perreau, Non ma fille tu n’iras pas danser de Christophe Honoré, Un poison violent de Katell Quillévéré, Illumination de Pascale Breton), ces films tirent de cette terre le brut et le poétique. Nouvelles vagues en Bretagne Depuis quinze ans, la Bretagne est bien plus qu’un décor de cinéma. Western de Manuel Poirier et Petits arrangements avec les morts de Pascal Ferran ont ouvert une voie vers des films plus singuliers, plus personnels qui s’inscrivent dans une Bretagne contemporaine. Alors que le littoral et la mer continuent à exalter, à enflammer les imaginaires et à attirer les cinéastes de tous horizons, la Bretagne intérieure inspire aujourd’hui les jeunes cinéastes. Des films sont désormais tournés sur des terres rarement enregistrées auparavant. Alors qu’il était difficile il y a 20 ans d’imaginer vivre et faire des films de fictions en Bretagne, c’est aujourd’hui possible. Avec la présence de sociétés de production solides, l’aide du bureau d’accueil des tournages de la Région Bretagne, et un socle de professionnels et de techniciens de talent. Ce cinéma n’a pas besoin du label « made in Breizh », il a la Bretagne en lui et éclaire la société au-delà de nos frontières régionales. Conçu de manière circulaire avec un mur d’affiches et de photos, cet espace clôture l’exposition par un panorama de l’actualité cinématographique en Bretagne. Le spectateur s’installe comme dans une salle de projection. Des extraits de films ou de makingoff soulignent une scène ou un casting. Un espace lecture complète ce dispositif. © ministère de la culture – médiathèque du patrimoine / René Jacques / dist RMN Tournage de Remorques, rue de Siam à Brest, Jean Grémillon 1939 Ici il n’y a ni école, ni mouvement, chaque réalisateur filme indépendamment des autres sans parfois même se connaître. Pourtant il y a des points communs dans leurs films : cette Bretagne intérieure dans laquelle certains sont nés, d’autres ont choisi d’y vivre ou juste d’y venir à l’occasion d’un film. © Cinémathèque française Affiche du film Western de Manuel Poirier, 1997 ® DR © Studio Canal © Les Films des Tournelles Visuels pour la presse Portrait de Jean Epstein © musée de Bretagne, Rennes Road-movie, voyages initiatiques, immobiles ou réels, les personnages sont au cœur d’histoires personnelles (familiale, amicale, amoureuse…) avec chacune ses ruptures, ses rébellions mais aussi ses renaissances. Parfois comique (Les Beaux gosses de Riad Sattouf, Microclimat de Marie Hélia), quelquefois fantastique (Dancing de Pierre Trividic & Patrick Mario Bernard), souvent dramatiques mais émancipateurs 10 Le cinéma Omnia-Pathé à Rennes, année 1910 11 Affiche du film Les Galettes de Pont-Aven, Joël Seria, 1975 © musée de Bretagne, Rennes Affiche du film L’or des mers, de Jean Epstein, 1932 © Studio Canal Affiche du film Le cheval d’orgueil, de Claude Chabrol, 1980 © Studio Canal © Studio Canal Visuels pour la presse (suite) © Les Films des Tournelles © Studio Canal Affiche du film Western de Manuel Poirier, 1997 Photo de Intérieur de l’Odet Palace © Paris-Brest Production ® Les Films du Losange © Archives municipales de Quimper Chouans ! De Philippe de Broca Affiche du film Les Beaux gosses de Riad Sattouf, 2009 Affiche du film Microclimat, Marie Hélia, 2005 © Vivement lundi ! S.O.IL / Nadasdy Film / Arte France / TSR / 2006 Melvil Poupaud et Amanda Langlet - Conte d’été, Éric Rohmer, 1995 ® DR ® DR Le Cid, Emmanuelle Gorgiard, 2006 Tournage de Microclimat sur la plage du Ris à Douarnenez, Marie Hélia, 2005 Affiche du film Dancing de Patrick Mario Bernard et de Pierre Trividic, 2002 12 13 © DR Programmation culturelle MERCREDI 6 AVRIL À 12H30 MERCREDI 20 AVRIL À 12H30 Terre-Neuve avec Jacques Pellen Duel avec Olivier Mellano Générique de l’exposition LE MARDI À 19H30 LE MERCREDI, SAMEDI ET DIMANCHE À 16H Visites commentées de l’exposition (1h) Ciné-concert constitué d’images du Père Yvon, tournés sur les bancs de Terre-Neuve, accompagné par Jacques Pellen, guitariste et compositeur breton. Ce ciné-concert sera suivi d’une rencontre avec Gilbert Le Traon et Jean-François Delsaut de la Cinémathèque de Bretagne. DE MARS À JUIN Visites thématiques au Musée de Bretagne : La Bretagne de l’écran à l’histoire Le film de Steven Spielberg est revisité par le compositeur et guitariste Olivier Mellano, artiste phare de la scène des musiques actuelles. Il aborde cette fascinante coursepoursuite avec une énergie très rock, puissante et envoûtante, amplifiant le suspense et l’étrangeté du film. Entre fiction et réalité historique, comment le cinéma raconte-t-il l'histoire de la Bretagne ? Philippe Dagron, médiateur au musée de Bretagne, propose plusieurs visites thématiques au sein de l'exposition permanente "Bretagne est Univers", afin d'apporter un éclairage historique sur certains films montrés dans l'exposition : Les Vikings, Chouans !, Que la fête commence, Un long dimanche de fiançailles... L'occasion également d'évoquer une Bretagne entre mythe et réalité. Programme détaillé sur www.leschamps libres.fr et dans le programme mensuel des Champs Libres CINÉ-CONCERT Salle de conférences Hubert Curien SAMEDI 19 MARS ET SAMEDI 14 MAI © Thierry Laporte CINÉ-CONCERT Salle de conférences Hubert Curien Création Cinémathèque de Bretagne SAMEDI 9 AVRIL À 14H30 ET 16H Rencontre avec Christophe Honoré © Régis d'Audeville Exposition créée par le château de Kerjean et l’EPCC Chemins du patrimoine en Finistère, en partenariat avec Les Champs Libres - Rennes Métropole, la Cinémathèque de Bretagne et la Cinémathèque française. Deux tables rondes pour aborder, d'une part, le travail de création de l’écrivain, scénariste et réalisateur, Christophe Honoré, et, d'autre part, sa vision de la famille. CHAMPS CONTRE CHAMPS Salle de conférences Hubert Curien En partenariat avec l’université Rennes 2 dans le cadre du festival Transversales cinématographiques JEUDI 28 AVRIL À 20H30 Rencontre avec Pascale Breton et Éric Thouvenel Pascale Breton est la réalisatrice du film Illumination (2003) et Éric Thouvenel, spécialiste du cinéma à l’université de Rennes 2. Le film Illumination de Pascale Breton sera projeté le mercredi 27 avril à 20h au Tambour (Université Rennes 2). MERCREDI 13 AVRIL À 18H30 Arrêt sur images : les coulisses du cinéma d’animation avec Jean-Claude Rozec Exposition présentée au château de Kerjean en 2010 : sous la direction de Philippe Ifri, directeur général de Chemins du patrimoine en Finistère Marie Maudire, commissaire EXPERTS Tangui Perron, historien du cinéma militant et ouvrier, Evénements A l'occasion du Week-end musées Télérama (samedi 19 mars) et de la Nuit des musées (14 mai), des professionnels du cinéma (décorateurs, costumiers, acteurs...) viendront à la rencontre des visiteurs de l'exposition, afin de faire découvrir leurs métiers. Gilbert Le Traon, directeur de la Cinémathèque de Bretagne Et adaptée pour Les Champs Libres en 2011 : Illustrateur, story-boarder et animateur 2 D, il est le réalisateur de Monstre sacré et de Cul de bouteille, plusieurs fois primés dans les festivals du monde entier. Tout public CHAMPS CONTRE CHAMPS Salle de conférences Hubert Curien sous la direction de Pascal Aumasson, conservateur du musée de Bretagne LES RENCONTRES DE LA BIBLIOTHÈQUE Salle de conférences Hubert Curien JEUDI 5 MAI À 18H30 et Catherine Masse, bibliothécaire à la Bibliothèque de Rennes Métropole Hommage à Jean Sulivan Prêtre à Rennes avant d’être écrivain, Jean Sulivan a notamment créé La chambre noire, ciné-club légendaire d’art et d’essai des années 50-60. COMMISSAIRE ARTISTIQUE Rencontre avec René Vautier CAFÉ LITTERAIRE Café des Champs Libres COMMISSAIRE ÉXÉCUTIF Projection de Marée noire, colère rouge, film tourné en 1978 suite au naufrage de l'Amoco Cadiz, suivie d'une rencontre avec l’un des plus grands cinéastes militants. Programmation en lien avec Transat en ville du 9 juillet au 3 septembre Pierre Nédélec DIMANCHE 17 AVRIL À 16H Mirabelle Fréville SCÉNOGRAPHIE Eric Morin DOCS EN STOCK AU MUSÉE Salle de conférences Hubert Curien 14 15