Les Champs libres / La Bretagne fait son cinéma

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Les Champs libres / La Bretagne fait son cinéma
BIBLIOTHÈQUE
MUSÉE DE BRETAGNE
ESPACE DES SCIENCES
Informations pratiques
EXPOSITION
RENNES
DU 3 MARS AU 28 AOÛT 2011
Accès :
Métro : stations Gares, Charles de Gaulle
Bus : arrêts Champs Libres/Magenta,
Colombier, Gares
Gare SNCF et gare routière à 100 m
Parking : Charles de Gaulle
Arrêt
Handistar
Emplacements réservés aux personnes
à mobilité réduite boulevard Magenta
Horaires d’ouverture :
Le mardi de 12h à 21h
Du mercredi au vendredi de 12h à 19h
Samedi et dimanche de 14h à 19h
Fermeture le lundi et jours fériés
Lieu de l’exposition :
salle Anita Conti
INFORMATION DU PUBLIC
INFORMATION PRESSE
Lieu
Les Champs Libres
10 cours des Alliés
35000 Rennes
Marion Violle
[email protected]
Tél. 02 23 40 66 27
Fax 02 23 40 66 31
www.leschampslibres.fr
© Guy Ferrandis
Contact
Tél. 02 23 40 66 00
[email protected]
DOSSIER DE PRESSE
Sommaire
La Bretagne fait son cinéma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 4
Parcours de l’exposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 6
Programmation culturelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 11
Visuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 12
Tournage de Remorques, rue de Siam à Brest, Jean Grémillon 1939
© ministère de la culture – médiathèque du patrimoine / René Jacques / dist RMN
Générique de l’exposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 15
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La Bretagne
fait son cinéma
Entre le cinéma et la Bretagne, c'est une longue
histoire. Rapidement après la découverte du
Cinématographe en 1895, la Bretagne est portée à
l'écran. Elle fascine par son cadre authentique et
sauvage, par une forme d’exotisme, et de nombreux
cinéastes arpentent son territoire. Jean Epstein, Jean
Grémillon, Marcel Carné, René Clément, Jacques Demy,
Jacques Tati, Bertrand Tavernier, Claude Chabrol,
Pascale Ferran, Pascale Breton… mais aussi Raoul
Walsh, Richard Fleisher ou Roman Polanski.
Près de 300 longs métrages de fiction ont été tournés
en Bretagne depuis un siècle.
® Les Films du Losange
Comment le cinéma a-t-il filmé la Bretagne ? De quelle manière s’y est-il développé ?
Panorama artistique, travelling historique, l’exposition La Bretagne fait son cinéma entend
montrer ces deux côtés de l’écran. À l’affiche également : quelques spécificités rennaises, et
le cinéma contemporain récent.
Paysages, décors, personnages
L’imaginaire de la Bretagne filmée se nourrit d’abord de
mélodrames maritimes. Les cinéastes sont inspirés
par le littoral, les îles, les tempêtes, les ports, les
phares, une luminosité à nulle autre pareille… La
palette des décors est infinie et donne des films
variés : tragédie (Remorques dans le Brest d’avantguerre), film d’aventures (Les Vikings à Fort-la-Latte),
comédie dramatique (L’Equipier au phare d’Ouessant),
chronique intimiste (Petits arrangements avec les
morts sur la plage d’Audierne)…
Marin taciturne et femme de caractère, les films
s’ancrent parfois dans des personnages stéréotypés.
On croise ainsi Bécassine la domestique ahurie,
le curé, la bigoudène, l’alcoolique, le touriste ou
le plouc. Des caricatures exacerbées avec un genre
en vogue dans les années 70 : le nanar breton
(Vos gueules les mouettes !, Touch’pas à mon
biniou…). Classé à tort dans cette catégorie,
Les Galettes de Pont-Aven est désormais un film culte.
© Studio Canal
D’autres films sortent des sentiers battus et trouvent
un caractère universel par-delà les particularismes
bretons : peinture acerbe de la bourgeoisie (Que la
bête meure), épopée historique (Que la fête
commence), road-movie (Western), chronique
adolescente (Les Beaux gosses). Développé après
mai 1968, le cinéma militant est un genre
particulièrement vivace : René Vautier, Nicole Le
Garrec, Jean-Louis Le Tacon… sont des figures
incontournables au-delà des Marches de Bretagne.
Chouans ! De Philippe de Broca
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Melvil Poupaud et Amanda Langlet - Conte d’été, Éric Rohmer, 1995
Un parcours d’hier à aujourd’hui
L’histoire passe par Rennes
La Bretagne fait son cinéma a été créée en 2010 au
Château de Kerjean (Finistère). Outre le contexte
rennais, l’exposition présentée aux Champs Libres met
aussi en valeur le cinéma contemporain récent, avec
toute une génération de réalisateurs (Christophe
Honoré, Pierre Trividic, Marie Hélia, Katell Quillévéré,
Laurent Perreau, Riad Sattouf…) qui a posé ses
caméras ici, aidée depuis 2005 par le bureau d’accueil
des tournages de la Région Bretagne.
C’est à Rennes qu’a lieu en juillet 1896 la première
projection bretonne. L’histoire des salles est
largement contée. En Bretagne, le rôle de l’Église a été
plus important que dans d’autres régions.
Par prosélytisme, elle a structuré un vaste réseau de
salles paroissiales dont des ramifications perdurent
encore aujourd’hui. L’actuelle Société Rennaise de
Diffusion Cinématographique (SOREDIC) en est issue.
Sans lien avec le clergé, elle assure toujours
la programmation de salles indépendantes de l’Ouest
et gère le circuit des Cinévilles.
Pour les Champs Libres, l’exposition a été imaginée tel
un plateau de tournage où le visiteur arpente
librement une dizaine d’espaces thématiques :
« L’histoire-caméra », « La mer revisitée »,
« Pittoresque », « L’envers du décor », etc.
Franchissant la façade reconstituée du cinéma
rennais Omnia-Pathé, enjambant des extraits de
dialogues inscrits au sol, s’installant dans une salle de
projection ancienne, le spectateur s’immerge dans les
espaces grâce à une multitude d’outils (vidéos,
affiches, scénarios, magazines, photographies de
tournages, maquettes, costumes…).
L’exposition s’attarde sur quelques spécificités
rennaises : Jean Sullivan et son célèbre ciné-club.
La Chambre Noire qui a formé des générations de
cinéphiles dans les années 1950/1960, puis la salle
art & essai Arvor pour les années 1970/1980.
Rennes est également un Berceau du cinéma
d’animation.
Depuis quinze ans, les sociétés JPL Films et Vivement
Lundi ont révélé des cinéastes (Bruno Collet, Philippe
Julien, Emmanuelle Gorgiard, Sophie Roze…)
qui raflent les prix dans les festivals nationaux et
internationaux.
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© Vivement lundi ! S.O.IL / Nadasdy Film / Arte France / TSR / 2006
Parcours
de l’exposition
L’exposition La Bretagne fait son cinéma ne retrace pas l’histoire du cinéma dans la région de
manière linéaire. Zoom arrière, zoom avant, le visiteur circule au gré de ses désirs dans les dix
espaces thématiques disposés de part et d’autre d’équipements de tournage (rail de
travelling, projecteurs, perches, claps, grues, louma…). Bienvenue des deux côtés de l’écran
pour plonger dans le 7e Art.
De chaque côté, des vitrines accueillent programmes,
livres, photos, magazines, tableaux… pour conter les
mutations des lieux de projection, des premiers temps
du cinéma forain aux multiplexes en passant par
l’implantation des festivals en Bretagne. Le rôle de
l’Eglise dans le développement et la structuration des
salles, particulièrement prégnant en Bretagne est mis
en valeur. L’exposition comprend une vitrine dédiée à
l’évolution du cinéma à Rennes et un coup de
projecteur est donné à deux lieux emblématiques de la
cinéphilie locale : le ciné-club La Chambre Noire et son
créateur Jean Sullivan, la salle art & essai Arvor.
L’aspect technique n’est pas oublié : une cabine de
projectionniste des années cinquante est
reconstituée.
Il était plusieurs fois
Dans les années 50, les studios Universal la lancèrent
comme « la plus belle fille du monde ». Voici l’actrice
Yvonne de Carlo tenant une caméra sur une plage de
Concarneau pendant le tournage de La Belle Espionne
de Raoul Walsh. La photo est magnifique, elle happe le
visiteur et l’entraîne dans un flash-back matérialisé
par une grande frise chronologique. Telle une pellicule
qui serpente dans l’espace, le long des murs et audessus des têtes, elle présente un siècle de films
tournés en Bretagne mis en parallèle avec les grandes
dates de l’histoire du cinéma. On peut aussi y
contempler de nombreuses affiches et photos de films
(Du Guesclin, Remorques, Les Vacances de Monsieur
Hulot, Tess, Le Voyage à Paimpol…). Des extraits de
Pêcheurs d’Islande, Lola, Les Fantômes du Chapelier,
Western, Non ma fille tu n’iras pas danser… sont
diffusés sur les quatre écrans vidéos.
Le Cid, Emmanuelle Gorgiard, 2006
Chefs-d’oeuvre du genre
© musée de Bretagne, Rennes
Panorama séculaire également dans l’espace contigu
qui s’intéresse à l’histoire des salles. On y pénètre via
une reproduction de quatre mètres de haut de la
façade de l’ancien cinéma Omnia-Pathé de Rennes
(qui était situé place du Calvaire).
On peut s’asseoir dans de vieux sièges en bois et
regarder des extraits du Cheval d’Orgueil et du Blé en
Herbe (où Louis de Funès interprète un
projectionniste). L’écran est installé au milieu d’une
photographie géante d’une ancienne salle de cinéma
brestoise. Mise en abîme et effet spécial !
Pour célébrer le cinéma militant, une palissade rouge a
été érigée. Constellée d’affiches, de tracts, de photos,
de slogans…, elle rend hommage aux grandes figures
bretonnes du genre qui se sont illustrées de 1968 à
1981. Le légendaire René Vautier bien sûr, le fulgurant
Jean-Louis Le Tacon, et aussi les réalisatrices Nicole
Le Garrec ou Soazig Chapdelaine. De la grève du Joint
français à Saint-Brieuc au projet de centrale nucléaire
à Plogoff en passant par la marée noire de l’AmocoCadiz, ces cinéastes sont de tous les combats
politiques, économiques, écologiques.
La Bretagne est un terreau fertile pour le cinéma
d’animation et le cinéma militant. L’exposition leur
consacre chacun un espace. Le premier s’intitule
« L’école rennaise d’animation en volume ». En effet, la
préfecture bretonne abrite depuis quinze ans deux
sociétés très vivaces, JPL Films et Vivement Lundi,
dont les productions sont primées dans le monde
entier. Elles pratiquent beaucoup l’animation en
volume ; quelques secrets de fabrication sont dévoilés
grâce à des personnages, des costumes, des
maquettes et des making-off. Nous rencontrons Le
Cyclope de la mer de Philippe Julien, L’Homme aux
bras ballants de Laurent Gorgiard, les insectes en
costumes du Cid d’Emmanuelle Gorgiard ; nous
pénétrons dans les décors du prolifique Bruno Collet
(tranchée du Jour de gloire, caravane de Calypso is like
so), etc. Devant l’entrée de cet espace, l’esprit s’égare
dans les tournis d’un zootrope.
Le cinéma Omnia-Pathé à Rennes, année 1910
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© Christel Garry (Paris-B)
La mer
dans tous ses états
Depuis les débuts du cinéma c’est la mer que les
cinéastes viennent d’abord filmer en Bretagne. Actrice
principale des films tournés ici, elle se décline sous
diverses formes : plages, ports, marins, marée,
tempêtes, îles, falaises, bateaux… Le phare du film de
Philippe Lioret, L’Equipier, guide le visiteur vers cet
espace habillé d’affiches de Remorques de Jean
Grémillon (avec Jean Gabin et Michèle Morgan), d’Elisa
de Jean Becker (avec Vanessa Paradis et Gérard
Depardieu), de Que la bête meurt de Claude Chabrol
(avec Jean Yanne et Stéphane Audran), et d’extraits de
L’Homme du large de Marcel L’Herbier, de Conte d’été
d’Eric Rohmer (tourné à Dinard), de Petits
arrangements avec les morts de Pascale Ferran
(château de sable)… A noter, la scène de Traitement
de choc d’Alain Jessua où Alain Delon se jette nu dans
les vagues de Belle-Ile !
Drôle de folklore
Dans les coulisses
Chaque cinématographie charrie ses clichés et la
Bretagne n’est pas en reste. De Bécassine à la
bigoudène, du pécheur au curé, de l’alcoolique au
vacancier…, les personnages sont parfois chaussés
de gros sabots. Ces stéréotypes atteignent leur
maximum dans les années 70 avec la vogue du nanar
breton. Pour illustrer ce versant « pittoresque »,
Comment se préparent et se fabriquent les films ?
L’espace « L’envers du décor » donne des pistes. Pour
montrer les techniques nécessaires à la réalisation, il
met en lumière le parcours, les techniques et les
styles des décorateurs et des costumiers qui recréent
un univers et une atmosphère pour le besoin d’un film.
Le visiteur entre par la façade d’église de Chouans ! de
Philippe de Broca, tourné en 1988 à Locronan, pour
découvrir ensuite des dessins, des croquis et des
plans techniques de décors, des costumes (conçus
par Madeline Fontaine) de plusieurs classiques : Un
long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet,
Les Vacances de Monsieur Hulot (la canne et la pipe de
Jacques Tati). Les oeuvres de quelques grands
décorateurs sont présentées : maquettes de Mon
oncle d’Amérique d’Alain Resnais créées par Jacques
Saulnier qui reproduisent, à l’échelle d’un rongeur,
deux des principaux décors du film ; esquisses
préparatoires de Max Douy pour Le Blé en herbe de
Claude Autant-Lara ; dessins de Bernard Evein pour
Une chambre en ville de Jacques Demy et du
prodigieux décorateur Alexandre Trauner pour La Fleur
de l’âge de Marcel Carné avec Arletty, Anouk Aimée, un
tournage maudit jamais terminé.
La Glu d’Albert Capellani (1913), Vos gueules les
mouettes de Robert Dhéry (1974), et les savoureuses
et grivoises Galettes de Pont-Aven de Joël Séria
(1975) où Jean-Pierre Marielle chante « Kenavo » de
Théodore Botrel et Dominique Lavanant incarne une
prostituée bigoudène.
L’exposition rend aussi hommage à Jean Epstein,
peut-être le réalisateur qui fut le plus fasciné par la
mer, notamment les rapports entre les hommes et les
éléments. Avant-gardiste, quasi expérimental parfois,
ses travaux sont d’une grande force poétique. A
redécouvrir à travers des extraits du muet Finis terrae
(1929) et des photos et affiche de L’Or des mers et de
Chansons d’Armor. Sans oublier la Bretagne de Claude
Chabrol. De Quimper à Saint-Malo, de Dinan jusqu’à
Nantes, il a tourné pas moins de sept films dont trois
de ses plus grands. Avec Que la bête meurt (avec Jean
Yanne et Stéphane Audran), il met en scène la
grossièreté et la folie de la nature humaine au cœur de
la bourgeoise de province.
© Cinémathèque française
Tournage de Microclimat sur la plage du Ris à Douarnenez, Marie Hélia, 2005
© Studio Canal
Portrait de Jean Epstein
Affiche du film Les Galettes de Pont-Aven, Joël Seria, 1975
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Les Hadza, minés par l'avancée du monde moderne, assistent impuissants à l'effondrement
de leurs valeurs.
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Affiche du film Les Beaux gosses de Riad
Sattouf, 2009
Affiche du film Dancing de Patrick Mario Bernard
et de Pierre Trividic, 2002
(Le Bel âge de Laurent Perreau, Non ma fille tu n’iras
pas danser de Christophe Honoré, Un poison violent de
Katell Quillévéré, Illumination de Pascale Breton), ces
films tirent de cette terre le brut et le poétique.
Nouvelles vagues en Bretagne
Depuis quinze ans, la Bretagne est bien plus qu’un
décor de cinéma. Western de Manuel Poirier et Petits
arrangements avec les morts de Pascal Ferran ont
ouvert une voie vers des films plus singuliers, plus
personnels qui s’inscrivent dans une Bretagne
contemporaine. Alors que le littoral et la mer
continuent à exalter, à enflammer les imaginaires et à
attirer les cinéastes de tous horizons, la Bretagne
intérieure inspire aujourd’hui les jeunes cinéastes. Des
films sont désormais tournés sur des terres rarement
enregistrées auparavant.
Alors qu’il était difficile il y a 20 ans d’imaginer vivre et
faire des films de fictions en Bretagne, c’est
aujourd’hui possible. Avec la présence de sociétés de
production solides, l’aide du bureau d’accueil des
tournages de la Région Bretagne, et un socle de
professionnels et de techniciens de talent. Ce cinéma
n’a pas besoin du label « made in Breizh », il a la
Bretagne en lui et éclaire la société au-delà de nos
frontières régionales.
Conçu de manière circulaire avec un mur d’affiches et
de photos, cet espace clôture l’exposition par un
panorama de l’actualité cinématographique en
Bretagne. Le spectateur s’installe comme dans une
salle de projection. Des extraits de films ou de makingoff soulignent une scène ou un casting. Un espace
lecture complète ce dispositif.
© ministère de la culture – médiathèque du patrimoine / René Jacques / dist RMN
Tournage de Remorques, rue de Siam à Brest, Jean Grémillon 1939
Ici il n’y a ni école, ni mouvement, chaque réalisateur
filme indépendamment des autres sans parfois même
se connaître. Pourtant il y a des points communs dans
leurs films : cette Bretagne intérieure dans laquelle
certains sont nés, d’autres ont choisi d’y vivre ou juste
d’y venir à l’occasion d’un film.
© Cinémathèque française
Affiche du film Western de Manuel Poirier, 1997
® DR
© Studio Canal
© Les Films des Tournelles
Visuels
pour la presse
Portrait de Jean Epstein
© musée de Bretagne, Rennes
Road-movie, voyages initiatiques, immobiles ou réels,
les personnages sont au cœur d’histoires
personnelles (familiale, amicale, amoureuse…) avec
chacune ses ruptures, ses rébellions mais aussi ses
renaissances. Parfois comique (Les Beaux gosses de
Riad Sattouf, Microclimat de Marie Hélia), quelquefois
fantastique (Dancing de Pierre Trividic & Patrick Mario
Bernard), souvent dramatiques mais émancipateurs
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Le cinéma Omnia-Pathé à Rennes, année 1910
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Affiche du film Les Galettes de Pont-Aven,
Joël Seria, 1975
© musée de Bretagne, Rennes
Affiche du film L’or des mers, de Jean Epstein,
1932
© Studio Canal
Affiche du film Le cheval d’orgueil, de Claude
Chabrol, 1980
© Studio Canal
© Studio Canal
Visuels pour la presse (suite)
© Les Films des Tournelles
© Studio Canal
Affiche du film Western de Manuel Poirier, 1997
Photo de Intérieur de l’Odet Palace
© Paris-Brest Production
® Les Films du Losange
© Archives municipales de Quimper
Chouans ! De Philippe de Broca
Affiche du film Les Beaux gosses de Riad
Sattouf, 2009
Affiche du film Microclimat, Marie Hélia, 2005
© Vivement lundi ! S.O.IL / Nadasdy Film /
Arte France / TSR / 2006
Melvil Poupaud et Amanda Langlet - Conte d’été, Éric Rohmer, 1995
® DR
® DR
Le Cid, Emmanuelle Gorgiard, 2006
Tournage de Microclimat sur la plage du Ris à Douarnenez, Marie Hélia,
2005
Affiche du film Dancing de Patrick Mario Bernard
et de Pierre Trividic, 2002
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© DR
Programmation
culturelle
MERCREDI 6 AVRIL À 12H30
MERCREDI 20 AVRIL À 12H30
Terre-Neuve avec Jacques Pellen
Duel avec Olivier Mellano
Générique
de l’exposition
LE MARDI À 19H30
LE MERCREDI, SAMEDI ET DIMANCHE À 16H
Visites commentées de l’exposition (1h)
Ciné-concert constitué d’images du
Père Yvon, tournés sur les bancs de
Terre-Neuve,
accompagné
par
Jacques Pellen, guitariste et compositeur breton. Ce ciné-concert sera suivi
d’une rencontre avec Gilbert Le Traon
et Jean-François Delsaut de la
Cinémathèque de Bretagne.
DE MARS À JUIN
Visites thématiques
au Musée de Bretagne :
La Bretagne de l’écran à l’histoire
Le film de Steven Spielberg est revisité par le compositeur
et guitariste Olivier Mellano, artiste phare de la scène des
musiques actuelles. Il aborde cette fascinante coursepoursuite avec une énergie très rock, puissante et envoûtante, amplifiant le suspense et l’étrangeté du film.
Entre fiction et réalité historique, comment le cinéma
raconte-t-il l'histoire de la Bretagne ? Philippe Dagron,
médiateur au musée de Bretagne, propose plusieurs
visites thématiques au sein de l'exposition permanente
"Bretagne est Univers", afin d'apporter un éclairage historique sur certains films montrés dans l'exposition : Les
Vikings, Chouans !, Que la fête commence, Un long
dimanche de fiançailles...
L'occasion également d'évoquer une Bretagne entre
mythe et réalité.
Programme détaillé sur www.leschamps libres.fr
et dans le programme mensuel des Champs
Libres
CINÉ-CONCERT
Salle de conférences Hubert Curien
SAMEDI 19 MARS ET SAMEDI 14 MAI
© Thierry Laporte
CINÉ-CONCERT
Salle de conférences Hubert Curien
Création Cinémathèque de Bretagne
SAMEDI 9 AVRIL À 14H30 ET 16H
Rencontre avec
Christophe Honoré
© Régis d'Audeville
Exposition créée par
le château de Kerjean et l’EPCC
Chemins du patrimoine en Finistère,
en partenariat avec
Les Champs Libres - Rennes
Métropole, la Cinémathèque de
Bretagne et la Cinémathèque
française.
Deux tables rondes pour aborder,
d'une part, le travail de création de
l’écrivain, scénariste et réalisateur,
Christophe Honoré, et, d'autre part,
sa vision de la famille.
CHAMPS CONTRE CHAMPS
Salle de conférences Hubert Curien
En partenariat avec l’université Rennes 2 dans le
cadre du festival Transversales cinématographiques
JEUDI 28 AVRIL À 20H30
Rencontre avec Pascale Breton et Éric
Thouvenel
Pascale Breton est la réalisatrice du film Illumination
(2003) et Éric Thouvenel, spécialiste du cinéma à l’université de Rennes 2.
Le film Illumination de Pascale Breton sera projeté le mercredi 27 avril à 20h au Tambour (Université Rennes 2).
MERCREDI 13 AVRIL À 18H30
Arrêt sur images :
les coulisses du cinéma d’animation
avec Jean-Claude Rozec
Exposition présentée au château de Kerjean
en 2010 :
sous la direction de Philippe Ifri, directeur
général de Chemins du patrimoine en
Finistère
Marie Maudire, commissaire
EXPERTS
Tangui Perron, historien du cinéma militant
et ouvrier,
Evénements
A l'occasion du Week-end musées Télérama (samedi 19
mars) et de la Nuit des musées (14 mai), des professionnels
du cinéma (décorateurs, costumiers, acteurs...) viendront à
la rencontre des visiteurs de l'exposition, afin de faire
découvrir leurs métiers.
Gilbert Le Traon, directeur de la
Cinémathèque de Bretagne
Et adaptée pour Les Champs Libres
en 2011 :
Illustrateur, story-boarder et animateur 2 D, il est le réalisateur
de Monstre sacré et de Cul de bouteille, plusieurs fois primés
dans les festivals du monde entier. Tout public
CHAMPS CONTRE CHAMPS
Salle de conférences Hubert Curien
sous la direction de Pascal Aumasson,
conservateur du musée de Bretagne
LES RENCONTRES
DE LA BIBLIOTHÈQUE
Salle de conférences Hubert Curien
JEUDI 5 MAI À 18H30
et Catherine Masse, bibliothécaire
à la Bibliothèque de Rennes Métropole
Hommage à Jean Sulivan
Prêtre à Rennes avant d’être écrivain, Jean Sulivan a
notamment créé La chambre noire, ciné-club légendaire
d’art et d’essai des années 50-60.
COMMISSAIRE ARTISTIQUE
Rencontre avec René Vautier
CAFÉ LITTERAIRE
Café des Champs Libres
COMMISSAIRE ÉXÉCUTIF
Projection de Marée noire, colère rouge, film tourné en
1978 suite au naufrage de l'Amoco Cadiz, suivie d'une rencontre avec l’un des plus grands cinéastes militants.
Programmation en lien avec Transat en ville du
9 juillet au 3 septembre
Pierre Nédélec
DIMANCHE 17 AVRIL À 16H
Mirabelle Fréville
SCÉNOGRAPHIE
Eric Morin
DOCS EN STOCK AU MUSÉE
Salle de conférences Hubert Curien
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