GastonBussière - Musées de Bourgogne
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GastonBussière - Musées de Bourgogne
D O S S I E R D E P R E S S E Gaston Bussière 1862-1928 L’ARTISTE Portrait de Gaston Bussière, vers 1900 Gaston Bussière 1862-1928 Musée des Ursulines Mâcon 24 / 10 / 2009 24 / 01 / 2010 Info : 03 85 39 90 38 www.musees-bourgogne.org www.macon.fr Peintre symboliste Né en 1862, dans une famille de peintres-décorateurs renommée de la région mâconnaise, Gaston Bussière s’engage dans la voie artistique auprès de ses maîtres Cabanel et Puvis de Chavannes, puis aux côtés de Mucha et de Moreau. Marqué précocement par un sentiment patriotique qui ne le quittera jamais, il évolue très rapidement au contact de la musique wagnérienne, du mouvement Art Nouveau et des symbolistes parisiens. Habitué du Salon des Artistes français, il devient « Le peintre des Walkyries » et redonne vie à la légende de Roland, au roman de Tristan et Iseult et aux héroïnes des grandes tragédies. Féru d’opéra, lecteur insatiable, sa peinture met en relation l’Histoire et la fiction, questionne la destinée humaine, approchant ainsi au plus près d’une matrice essentielle, commune à toute épopée. Gaston Bussière est aussi un exceptionnel coloriste. Lors de ses fréquents séjours à Grez-sur-Loing, il se révèle un observateur attentif de la nature ; sa peinture s’anime alors d’un sentiment romantique, guidée par la lumière et les émotions. La carrière féconde de Bussière mêle intimement son métier de peintre à celui de graveur de talent. Avec l’éditeur Ferroud, il va composer de nombreuses séries pour l’illustration de livres qui deviendront des chefs-d’oeuvre de bibliophilie : La Rose enchantée de Schulze, La Légende de Saint Julien l’Hospitalier et Salammbô de Flaubert ou encore Abeille d’Anatole France. Cet aller-retour permanent entre l’estampe et la peinture esquisse le portrait attachant, plein de mystère, d’un artiste à l’imagination fertile qui a su transcrire une vision onirique et passionnée du monde. 1/10 L’EXPOSITION Par-delà le beau et l’idéal La Coupe, Iseult, 1911 L’exposition et la monographie que nous consacrons à Gaston Bussière (1862 – 1928) se situent dans un courant international de recherches portant un nouveau regard sur les formes du symbolisme qui se sont exprimées en Europe pendant tout le 19e siècle et jusque vers 1920. En 1972, des œuvres de Gaston Bussière figuraient dans les expositions anglaises, mais les conditions n’étaient pas encore réunies pour qu’un travail de recherche approfondi et qu’une exposition monographique voient le jour dans un musée français. Il revient à Mâcon et au musée des Ursulines de présenter aujourd’hui les conclusions des études menées depuis plusieurs années (les recherches de Françoise Rouge ont partiellement été formulées dans le catalogue 100 peintures des collections, 1999 tandis que les travaux de Benoît Mahuet trouvaient leur place dans le catalogue Les Bussière, peintres décorateurs, 2008). D’autre part, la récente politique d’acquisition a permis de constituer un corpus représentatif de l’ensemble de la carrière de Gaston Bussière. De même la restauration du film Narcisse de Paul-Louis Martin, se déroulant dans la maison-atelier de la rue Lacretelle, en 1961, a donné un éclairage complémentaire qui rapproche cet artiste de ces grandes figures du symbolisme. Dès sa participation au Salon, Gaston Bussière affirme la dimension symboliste de ses peintures : Jeanne d’Arc, représentée en jeune guerrière, s’offre en sacrifice au nom de la patrie et de la foi ; à l’issue de la Grande Guerre, le peintre tente d’en raviver le symbole mythique, en vain ! Ophélie, Brunehilde et autres apparitions ailées qui participent du renouveau pour l’histoire de France ou l’épopée celtique, auxquelles Roland ou Tristan offrent leur sacrifice, disent la mélancolie de toute une génération. Mais la maturité de l’œuvre de Gaston Bussière va s’exprimer au travers de grandes figures féminines représentant des tragédies : Iseult, Hélène et Cassandre. Sa peinture est alors profondément chargée de la dramaturgie de l’opéra – surtout wagnérien – qui inonde les salles lyriques européennes au tournant du siècle. Au fil des années, son univers va se préciser en intégrant une dimension orientaliste chargée d’érotisme et nourrie des écrivains Schulze et Flaubert ainsi que des découvertes archéologiques contemporaines. L’ensemble se fond dans une iconographie originale et ésotérique qui trouvera son public aussi bien aux Etats-Unis qu’en Angleterre : Charmed. Comme chez beaucoup d’artistes qui se sont octroyés la liberté de ne pas s’enfermer dans un genre, il semble qu’il y ait eu une évolution dans les sujets représentés par le peintre, avec l’exposition au Salon des Iris en 1898. Dès lors, il multipliera des variations autour du thème des jeunes filles ou des adolescentes s’inscrivant dans des paysages à dominante aquatique, inspirés de Grez-sur-Loing. Une sensualité, quasi naïve, émane de ce corpus auquel se mêlent nymphes et ondines. Elles trouveront leur plus belle expression dans des peintures maintes fois reprises en raison de leur succès comme Les papillons bleus ou Juventa. 2/10 Enfin, si l’œuvre peinte de Bussière reste la plus connue, cette carrière peut également se confondre avec celle de l’illustrateur. En effet, les textes ont inspiré tout autant son imagination picturale (Tristan et Iseult, la légende de Roland, ou thème Shakespearien) que sa retranscription narrative par la gravure, (Salammbô, Saint Julien l’Hospitalier de Flaubert, Abeille d’Anatole France, etc). La mort des Preux, 1892 Bussière présente au Salon avec autant de succès des gravures que des dessins, des aquarelles ou des peintures. Ainsi, à la suite d’une évolution vers une simplification de ses choix picturaux et dans la lignée d’artistes-illustrateurs qu’il a fréquentés (Rochegrosse, Merson, Laurens), le peintre a prolongé son goût de la série narrative qui avait fait son succès lors des exhibitions de Walkyries ou des épisodes de Roland à Roncevaux, par celles, plus intimes et plus personnelles, qu’il produira pour l’éditeur Ferroud. Désormais, quelques révolutions picturales passées, on lui trouve des correspondances étroites avec la bande dessinée, l’image animée (Il était une fois Walt Disney : aux sources de l’art des studios Disney, Paris, 2007) et les meilleurs illustrateurs de l’époque (Arthur Rackham, Richard Doyle, Marianne Stokes). Au regard d’un genre désormais célébré par le cinéma -le récit héroïque ou heroic fantasy dont les œuvres littéraires Conan le Barbare (1932) et Le Seigneur des Anneaux (1954-55) sont les grandes inspiratrices -, Bussière peut être considéré comme l’un des précurseurs de ce courant qui perdure et trouve un renouveau, pour nos contemporains, avec les jeux de rôles. L’étude globale de l’œuvre révèle un tempérament en proie au doute, loin des certitudes de l’académisme et vivement préoccupé par les déchirements de son temps. La présence constante des thèmes morbides – l’une de ses premières peintures exposées, au Salon parisien de 1888, est Ophélie –, trahit un artiste touché par la précarité de l’existence, en butte aux désirs charnels de la vie et maquillés d’une théâtralité fin de siècle. Cette conscience de la dimension funeste de l’existence est aussi une réflexion sur le patriotisme au travers duquel il instaure une relation ambiguë entre sacrifice et félicité. De même, la tragédie de la mort, qui pèse autant que l’engagement et le renoncement, trouvera sa contrepartie dans l’au-delà. Cette même dualité se retrouve dans les voluptés charnelles mais éphémères d’envoûteuses qui parcourent sa production picturale et qui semblent tout autant de promesses illusoires, par-delà le beau et l’idéal… Marie Lapalus 3/10 Les oeuvres de Gaston Bussière au Musée des Ursulines Salammbô, 1920 Certes Gaston Bussière fut, dès ses débuts, un peintre reconnu et estimé à Mâcon, alors que les premières œuvres de cet artiste, à peine trentenaire, entrent au musée en 1890. Les acquisitions sont régulières et intègrent les cimaises des collections permanentes aux côtés d’artistes majeurs, Monet en 1923, Fantin-Latour et Ziem en 1965 et Puvis de Chavannes en 1975. En effet, dès 1890, Gaston Bussière crée un premier lien entre son oeuvre et les musées de Mâcon en faisant don d’une grande peinture, Jeanne d’Arc, présentée l’année précédente au Salon de Paris. La Ville de Mâcon reconnaissait le travail du peintre huit ans plus tard et la commission municipale des beaux-arts se portait acquéreur de la peinture Hélène de Troie, précédemment exposée à Paris au Salon de 1895. En 1907, la commande passée aux frères Bussière pour la décoration de la Salle des fêtes – intégrée dans le bâtiment de l’Hôtel de Ville – comprenait de grandes compositions peintes par Gaston (L’Adieu à Wotan, La Meute, Cassandre, Les vendanges, Idylle et trois vastes vues azurées pour le plafond peuplé d’angelots autour d’une nymphe). La décoration des murs ou des moulures, conçue par Emile son frère, était réalisée par l’entreprise familiale. Les réaménagements ultérieurs de cette salle ont nécessité le rapatriement de la plus vaste composition, La Meute, roulée dans les réserves du musée. Elle est aujourd’hui présentée – non restaurée ! - pour cette exposition. En 1937, la famille fait le don généreux de Salammbô (1920), peinture emblématique de l’œuvre de Gaston Bussière, et qu’il considérait comme la plus parfaite. L’artiste avait souhaité qu’elle intègre une collection publique ou la « ville des attaches artistiques familiales ». Emile Bussière venait d’achever une biographie quelque peu hagiographique – qui reste jusqu’à aujourd’hui la principale source de renseignements – et le vœu de son frère pouvait alors trouver une concrétisation. Une parente de l’artiste propose au musée trois grandes peintures en 1964 : Le portrait de Victor Bussière (son père, artiste et peintre-décorateur à Mâcon), La mort de Roland et La mort de l’archevêque Turpin, deux compositions de la Chanson de Roland. C’est certainement à cette époque que le conservateur, Emile Magnien, prend le soin de photographier une grande partie des oeuvres encore exposées dans l’atelier familial de la rue Lacretelle, jetant ainsi un éclairage sur un ensemble aujourd’hui dispersé. Sur les cimaises, on reconnaît une peinture de l’époque des « charges de cavalerie », une étude pour La source bleue et celles, non identifiées, relatant probablement l’histoire de Salammbô et La mort de Roland. La famille Bussière décide de vendre la maison en 1971, ainsi que l’ensemble du mobilier. Le conservateur achète pour la Ville et son musée, alors transféré au couvent des Ursulines, Jeune fille aux iris, Iseult la blonde, Les filles du Rhin, La charge des éléphants, Danse de Salomé et deux études de La Meute. Parallèlement, la bibliothèque – dans un souci de bibliophilie de son conservateur Armand Lapalus –, constitue un fonds quasi complet des livres illustrés par Gaston Bussière. Aujourd’hui, avec les acquisitions documentaires des musées de Mâcon, il est exhaustif. 4/10 Illustrations pour Abeille d’Anatole France, 1928 La monographie et le douzième cahier d’inventaire En 1999, le musée municipal peut acquérir un ensemble d’œuvres sur papier mis en vente dans une galerie lyonnaise. Il se compose d’un grand nombre de dessins préparatoires aux travaux d’édition. La carrière d’illustrateur de Gaston Bussière – dont on peut estimer qu’elle s’étend sur la même période que celle de peintre : puisqu’ il coopère pour Le Drapeau en 1885 et laisse Abeille inachevé en 1928 –, nécessitait l’acquisition de ce témoignage. Ainsi des dizaines de gravures pour les livres qu’il aura illustrés (Saint Julien l’Hospitalier, Hérodias, Emaux et Camées, Salammbô, La dernière nuit de Judas…) et des dessins préparatoires à d’autres ouvrages depuis La France à bicyclette jusqu’à Abeille, montrent l’ampleur de ce travail, le goût littéraire de l’époque et le talent de Gaston Bussière dans ce domaine. Une vente mobilière d’un particulier permet, cette même année 1999, l’achat de deux grandes peintures du cycle de la Chanson de Roland. La mort des Preux (1897) et La Meute (1902), semblent provenir d’une demeure ayant appartenu à des émigrés russes installés en Savoie. S’agirait-il des Baschkirtseff – Bussière a reçu le prix du même nom en 1894 pour la peinture La Révélation aujourd’hui au musée de Cherbourg - ou de leurs amis ? La dispersion de la collection Patrice Trigano, en 2005, offre l’occasion d’enrichir le fonds. L’achat de La Coupe, Iseult, une peinture exposée au Salon en 1911, représente une acmé du raffinement dans la peinture symboliste de Bussière et exprime sa passion pour la légende de Tristan et Iseult, autre cycle de prédilection du peintre, affirmant son goût pour l’opéra wagnérien aussi bien que sa connaissance du renouveau de la légende celtique. Récemment, en 2008, à la suite du premier volet des expositions consacrées aux Bussière, peintres-décorateurs, un don privé est venu compléter la collection du musée d’un dessin préparatoire à La Damnation de Faust, thème de la décoration du plafond de l’hôtel particulier parisien des Barbentane, peint par Gaston Bussière en 1884-1885. Il s’agit d’une étude, à l’échelle un, pour La Muse, inspiratrice de Berlioz, présente au côté du compositeur. Ce dessin apporte un témoignage concret de sa contribution au décor peint, lors d’interventions ponctuelles pour l’entreprise familiale, alors qu’il est élève de l’Ecole des beaux-arts de Paris. Ainsi, cet ensemble fait aujourd’hui l’objet du douzième Cahier d’inventaire et constitue également un ouvrage monographique qui, sans avoir la prétention d’être exhaustif avec ses 275 numéros, couvre bien les différentes facettes de la production du peintre-illustrateur. Celui-ci s’inscrit pleinement dans les mouvements symbolistes européens, depuis son apprentissage mâconnais essentiellement aux côtés de son père, jusqu’à l’opus inachevé des planches préparatoires à la publication posthume de la légende d’Abeille. L’exposition et le catalogue en sont les témoignages à ce stade de connaissances. Benoît Mahuet 5/10 BIOGRAPHIE 24 avril 1862 Biographie Gaston Bussière naît à Cuisery (71) dans la maison maternelle. La famille Bussière est installée à Paris où Victor, son père, exerce le métier de peintre décorateur. 1874-77 Biographie Gaston Bussière commence à s’initier, sous la direction de son père, à l’art de la décoration. 1881 Ecole des beaux-arts Inscription en atelier à l’Ecole des beaux-arts, présenté par Cabanel. Dès 1881 Peinture Parallèlement à son apprentissage, il peint des sujets de batailles tel L’Estafette, à l’exemple d’Alphonse de Neuville et d’Edouard Detaille. 1884-85 Décor peint Le marquis de Barbentane lui commande la décoration d’un plafond de son hôtel particulier à Paris 7e : Berlioz et la Damnation de Faust. 1886 Biographie Vie parisienne : assidu du théâtre français, de l’Opéra-comique et de l’Opéra, du Cirque d’Hiver et du Châtelet. Intense pratique culturelle ; fréquente les grands concerts Colonne et Lamoureux tous les dimanches après-midi. Découvre Berlioz puis Wagner. 1887 Salon de Lyon Tahoser, femme du premier Pharaon, roi d’Egypte (peinture, n° 110). 1888 Salon de Paris Ophélie, (peinture, n° 440). 1890 Salon de Paris La Gloire, (peinture, n° 400). 1892 Salon de Paris La mort des Preux, Chanson de Roland, (peinture, n° 318). Voici le commentaire que fait le Sâr Péladan sur La mort des Preux, à la suite de sa visite du Salon des Artistes français : « Une belle idée, la mort des Preux, de M. Bussière : Roland agenouillé devant le corps d’Olivier, tandis que Turpin blessé, à mort, lève une main déjà livide pour absoudre les chevaliers tombés pour la foi. » 6/10 1893 Salon Rose-Croix La mort des Preux (peinture, n° 38) ; La mort de Roland (esquisse, n° 39) 1894 Salon de Paris La Révélation, Les Walkyries (peinture, n° 330) - Médaille d’argent et Prix Marie Baschkirtseff. Exposition Universelle (Lyon) La mort des Preux (peinture, n° 202) ; La mort de Roland (peinture, n° 203). Illustration Illustration pour la revue Le Monde Moderne (avril 1895, pp. 519 à 527) des Chansons de France (paroles de Maurice Bouchor) : La Chanson du Pêcheur ; Vive la Rose ; Que voulez-vous, la belle ? ; Le Soldat Français. Salon de Paris L’Adieu (Les Walkyries) (peinture, n° 334) dévolue à la décoration de la salle des fêtes de Mâcon en 1909 ; Hélène (peinture, n° 335) conservée dans les collections des musées de Mâcon (inv. A. 429). 1897 Salon de Paris Après la Bataille - Mort de l’archevêque Turpin (peinture, n° 286). 1898 Salon de Paris L’Epopée (peinture, n° 347) ; Les Iris (Peinture, n° 348). 1901 Illustration Illustration de La Rose enchantée d’Ernst Schulze. A 40 ans, il est déçu des exécutions des graveurs d’après ses dessins et décide d’apprendre la gravure pour contrôler toutes les étapes de l’illustration. A partir de 1901 Illustration Son apprentissage de la gravure le met en relation avec Adolphe Lalauze et le lie d’amitié avec le graveur Abel Mignon. 1905 Biographie A partir de 1905, son ami le graveur Abel Mignon lui propose de venir à Grezsur-Loing. Gaston Bussière s’installe tous les étés, dans un hôtel de la ville. La campagne modifie profondément sa vision de l’art. Son travail sur le paysage, jusqu’alors dicté par les nécessités des sujets épiques qui l’inspiraient, prend alors une place autonome dans sa production. Salon de Paris La Meute, La Chanson de Roland (peinture, n° 308) ; dernière peinture de ce cycle. Conservée au musée des Ursulines (inv. A. 684). A partir de 1895 7/10 1907-09 Décor peint Réalisation, avec Emile, de la décoration de la Salle des fêtes de Mâcon qui comprend l’installation de cinq grandes peintures sur les murs, ainsi que les peintures ornementales et figuratives du plafond. 1908 Salon de Paris Jeanne d’Arc la Prédestinée (peinture, n° 284) – Médaille d’or qui le met hors concours. Illustration Illustration de La Dernière nuit de Judas d’Emile Gebhart. Editions Ferroud, Paris (gravures et ornementations des pages de textes). 1911 Salon de Paris La Coupe, Isolde (peinture, n° 297) – exposée au musée des Ursulines (inv. 2005.2.1). 1912 Illustration Illustration de La légende de Saint Julien l’Hospitalier de Flaubert. Editions Ferroud, Paris. De nombreuses gravures sont à l’inventaire du musée (inv. n° 999.11). 1914-18 Vie militaire Campagne contre l’Allemagne. Le 2 août 1914, Gaston Bussière est mobilisé en tant que Capitaine territorial. 1916 Vie militaire Chevalier de la Légion d’Honneur. 1917 Vie militaire Evacué en octobre ; rentre de convalescence en novembre. 1918 Vie militaire Affecté à la 41e Compagnie ; chargé du détachement du Contingent tunisien ; rendu à la vie civile. 1920 Salon de Paris Salammbô (peinture, n° 288) ; Les éléphants d’Hamilcar (peinture, n° 289). 1921 Illustration Illustration de Salammbô de Flaubert. Editions Ferroud, Paris. De nombreuses gravures à l’inventaire des musées de Mâcon (inv. 999.11). 1923 Illustration Illustration d’Emaux et Camées de Théophile Gautier. Editions Ferroud, Paris. Des gravures sont à l’inventaire du musée (inv. 999.11). 1928 Illustration Illustration d’Abeille d’Anatole France. Editions Ferroud, Paris (nombreuses gravures et lettrines). Ouvrage édité inachevé après la mort de Bussière. L’illustration de ce livre lui avait donné la satisfaction d’approcher l’univers de son maître Arthur Rackham. Biographie Mort de Gaston Bussière le 29 octobre à Saulieu, des suites d’un accident de voiture. 8/10 ANIMATIONS - CONFÉRENCES AUTOUR DE L’EXPOSITION AU MUSÉE DES URSULINES La danse de Salomé DIMANCHE 8 NOVEMBRE A 15H Vivement dimanche animée par José Raymond MERCREDI 25 NOVEMBRE A 15H Gaston Bussière et les poètes Parnassiens par Benoît Mahuet DIMANCHE 6 DÉCEMBRE A 15H Vivement dimanche animée par Armelle Weirich MARDI 15 DÉCEMBRE A 15H Les épopées du soldat Gaston Bussière par Sandra Coullenot DIMANCHE 3 JANVIER A 15H Vivement dimanche animée par José Raymond DIMANCHE 17 JANVIER A 15H Bussière, Tolkien et l’Heroïc-Fantasy : de Cuisery à Hollywood par José Raymond DIMANCHE 24 JANVIER A 15H Par-delà le beau et l’idéal par Marie Lapalus 9/10 INFORMATIONS PRATIQUES Hélène de Troie, 1895 PUBLICATION L’exposition donne lieu à l’édition d’un Cahier d’inventaire n°12. Il est disponible à l’accueil du musée des Ursulines. Gaston Bussière, Cahier d’inventaire n°12, B. Mahuet, 160 p., Mâcon, 2009, 25 Euros. HORAIRES Ouverte du 24 octobre 2009 au 24 janvier 2010, du mardi au samedi : 10h – 12h, 14h – 18h. Dimanches et jours fériés : 14h – 18h. Fermée les lundis, le 1er novembre, le 25 décembre et le 1er janvier. Vernissage SAMEDI 21 NOVEMBRE A 17H au musée des Ursulines VISITES GUIDÉES Groupes (adultes, familles, scolaires…) sur demande au 03 85 39 90 38 Le musée est accessible aux personnes à mobilité réduite au 5 rue de la Préfecture - 71000 Mâcon TARIFS Entrée au Musée des Ursulines 2,50 € par personne 1,60 € par personne pour les groupes de 10 personnes. La gratuité est accordée : - aux habitants de Mâcon et des communes associées - aux jeunes de moins de 26 ans, aux enseignants accompagnateurs, aux chômeurs, aux adhérents de l’association « Les Amis des Musées de Mâcon » Des visites commentées peuvent être organisées, sur réservation, pour des groupes d’au moins 10 personnes. Le montant de la visite sera majoré de 1,60 € par personne. ADRESSE Musée des Ursulines – 5 rue des Ursulines – 71000 MÂCON Tél. 03 85 39 90 38 – Fax. 03 85 38 20 60 – E-mail : [email protected] www.musees-bourgogne.org - www.macon.fr Conservateurs : Marie Lapalus - Claire Magnien L’exposition et la publication bénéficient du soutien de la DRAC Bourgogne. Visuels du dossier de presse © P. Plattier, J.M. Petit, Musées de Mâcon. 10/10