UV de Didactique liée au Tutorat de Médecine

Transcription

1
UV de Didactique liée
au Tutorat de Médecine
Mémoires : années 1999-2008
Présentation
p2
Liste des mémoires par années
p3
Liste des mémoires par thèmes
p8
2
Unité de Valeur de didactique liée au tutorat :
Formation des tuteurs des étudiants de 1ère année de médecine.
____
Un Tutorat méthodologique gratuit a été mis en place en 1995 par les responsables de
l’Association des Carabins. L'objectif était d'égaliser les chances indépendamment de
considérations financières. Le succès de ce tutorat est important, les deux tiers des étudiants de P1 y
étant actuellement inscrits.
A la rentrée 1998, une Unité de Valeur de Didactique a été associée au Tutorat à l’exercice de
tuteur, l'ensemble correspond à un enseignement optionnel.
Organisation générale de l’UV de didactique.
L'objectif est de former à l'enseignement par l'exemple en s'appuyant sur les motivations et
l'expérience de chacun.
L'unité de valeur complète repose sur deux ans.
En PCEM2 les tuteurs participent à des séances d'E.D. de 2 heures sur divers thèmes:
motivation, fonctionnement de la mémoire, stratégies d'apprentissage, communication didactique
avec exposés sur thème libre avec support audio-visuel, soutien aux tutorés et conditions
d'insertion universitaire (utilisation du jeu de rôle), rédaction et analyse de questions d'examen,
exposé de pathologie intégrant des notions de disciplines fondamentales, évaluation de l'activité
du tutorat de l'année.
Les étudiants rédigent un texte sur l'évolution de leurs motivations pour les études
médicales et participent à des enquêtes par questionnaire.
L'assiduité aux séances valide cet enseignement en PCEM2
Les tuteurs qui poursuivent l'UV en DCEM1 effectuent, seul ou en groupe, un mémoire
sur un thème touchant à l'enseignement.
Fonctionnement
La plupart des tuteurs sont inscrits à l’UV (d’autres suivant d’autres optionnels). En
P2 les tuteurs participent avec dynamisme aux différentes activités: travaux de groupes,
discussions, exposés de plus en plus élaborés avec les années.
Les tuteurs apparaissent comme des acteurs de la vie des facultés de médecine,
constituent en partie le Bureau de l’Association des Carabins, participent à la mise en place
d’une démarche qualité dans l’enseignement à Bordeaux 2. La mise en place d’une unité de
valeur de didactique liée au tutorat a créé une dynamique particulière dans les U.F.R. médicales et
suscité un corps étudiant motivé.
Les mémoires de l'UV de Didactique liée au Tutorat
Les sujets traités par les tuteurs sont très variés, touchant essentiellement aux études
médicales. La qualité des mémoires est inégale, certains sont excellents.
Les résumés présentés ici sont ceux qui ont contribué à une meilleure connaissance des
conditions des études médicales, de leur vécu par les étudiants. Les mémoires les plus accomplis et
récents sont en en fichiers PDF téléchargeables.
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3
Listes des mémoires par années
1999
Années
Pages
Evaluation du contrôle continu en PCEM2, UFR2
1999
13
Enquête sur la perception par les étudiants du soutien de l'Université Victor
Segalen Bordeaux 2 dans la préparation au concours d'internat
1999
13
Niveau cognitif de l'examen de chimie par QCM de PCEM1 en UFR3
1999
14
Le vécu du tutorat par les P2 U3
1999
14
La méthode de travail qui expliquerait la réussite au concours de médecine
1999
15
Place des sciences humaines en PCEM1 – Intérêts et approches
1999
15
La vie étudiante en médecine
1999
16
Méthodes de préparation personnelle au concours de PCEM1
1999
16
La bibliothèque universitaire et le soutien moral des étudiants en PCEM
1999
17
Evaluation de l'UV de didactique
1999
17
2000
18
Fonctions et utilité des moniteurs d'histologie en PCEM2
2001
19
Evaluation des stages de sémiologie en unité 2
2001
19
Analyse de l'absentéisme en cours…en D2 et D3 dans UFR2
2001
19
2002
20
2002
20
2002
20
Rôle et place de l'outil multimédia dans la formation médicale
2002
21
Genèse et fonctionnement de la PCEM1 à la faculté Antilles-Guyane
2002
22
Les conditions de vie et de travail des étudiants en PCEM1
2002
22
Impact sur la vie étudiante de la transition P2/D1 en UFR2 selon les modalités
d'évaluation
2002
22
2000
Evaluation du tutorat depuis sa création
2001
2002
Méthode d'enseignement, intérêt et évaluation de la MSBM Anatomie,
imagerie et morphogénèse, pour un étudiant de DCEM1
Etude comparative de l'enseignement de biologie cellulaire en PCEM1 entre
les trois UFR de médecine de l'Université de Bordeaux2
Essai d'évaluation des motivations et des capacités des étudiants de première
année de médecine
4
Evaluation des stages de séméiologie en UFR2
2002
23
Evolution du tutorat en PCEM1 à Bordeaux en UFR2
2002
23
Comparaison des méthodes de préparation au concours de la PCEM 1 dans
l’UFR 3 (entre tutorat et écoles privées) et impact sur l’assiduité et la réussite
finale
2003
24
Etude comparative de l’enseignement et de l’évaluation en 2ème année de
médecine à Bordeaux 2
2003
24
Mode de vie et méthode de travail chez les étudiants de P1 admis au concours
2003
25
Etude de la féminisation dans les études médicales
2003
25
Les étudiants étrangers en P1
2003
26
Etude comparative du tutorat et des écoles privées pour la préparation au
concours de PCEM 1 en UFR 1
Intérêt de l’informatique dans l’enseignement : application en anatomie et
biologie cellulaire en P1 UFR 3
2003
26
2003
26
Le point sur le tutorat en médecine en France
2004
27
L’investissement des tuteurs en PCEM 2 et DCEM 1
2004
28
Le tutorat en PCEM 1 : plaisir d’enseigner et réflexion sur soi
2004
28
Travail et études de médecine, comment réussir ?
2004
29
Evaluation de l’enseignement par modules à la faculté de médecine Victor
Pachon, Bordeaux 2
2004
29
Etudes sur l’introduction des sujets de biologie cellulaire, posés dans le cadre
du tutorat de l’UFR 3
2004
30
Place et conséquences des ronéos dans l’apprentissage médical
2004
30
La diversité du vécu de la première année de médecine par les étudiants
2004
31
Evaluation des cours magistraux en PCEM 1
2004
31
La formation médicale au Canada
2004
32
Le défaut d’attention, exemple de l’enfant hyperactif
2004
32
Approche de l’éducation des déficients sensitifs
2004
32
Etude comparative entre les étudiants tuteurs et non tuteurs en PCEM 2 et
DCEM 1 en UFR1
2004
33
2003
2004
5
2005
Gestion et organisation du travail en 1ère année des études médicales
2005
33
Méthodes d'enseignement du 2ème cycle de médecine et comparaison des
résultats de l'Examen National Classant entre les facultés de Bordeaux,
Montpellier et Paris La Pitié-Salpétrière
2005
34
Les facteurs de réussite à l'examen classant national
2005
35
2005
36
2005
37
2005
37
Comparaison des formations, en Aquitaine, des sauveteurs surveillant les
plages d'été
2005
38
L’éducation à la sexualité dans les collèges : entre théorie et pratique
2005
38
La cécité de naissance
2005
39
Formation à la médecine humanitaire
2005
39
Etude des différentes méthodes de préparation à l'ECN de plusieurs facultés
de médecine de France
2005
40
Etude analytique du Tutorat : défauts recensés, causes et solutions proposées
2005
41
Le tutorat médecine sur Bordeaux : état à la rentrée 2004, améliorations
faites, travail et vécu des différents protagonistes, amélioration futures.
2005
42
L'offre des Conférences à la préparation des ECN à travers Internet
2006
43
Enquête auprès des anciens étudiants bordelais de DCEM4
2006
43
Le Tutorat en UFR2 – Bilan de l'activité, évaluation de l'efficacité et
étude du ressenti des P1 vis-à-vis du Tutorat
2006
44
La Tut'Rentrée : évolution, problèmes et réflexions
2006
45
Interrogations sur la P1: Foire Aux Questions
2006
45
Intérêt théorique et apports réels de la formation hospitalière des PCEM2 et
DECM1 : évaluation et propositions d'amélioration
2006
46
La scolarité ou la prise en charge chez les autistes
2006
46
L'amélioration du Tutorat à La Réunion
2006
47
P2 = "année de relâche" : Réalité ou pure imagination
2006
48
Etude comparative des sujets rédactionnels et de QCM en biologie cellulaire
dans l'UFR 3
Le stress chez les étudiants de première année préparant le concours d'entrée
aux études médicales à l'université de Bordeaux 2
La création d’un besoin : analyse des méthodes promotionnelles des
préparations privées au concours du PCEM1
2006
6
Evolution de l'effectif en PCEM1 à Bordeaux : causes et conséquences
2006
49
Modalités d'apprentissage de l'enfant sourd : du diagnostic à l'entrée dans la
vie active
2006
49
La réforme du LMD
2006
50
Quantification de la présence et raisons de la désertion des amphithéâtres en
PCEM2 et en DCEM1
2006
50
Etude des habitudes de vie des étudiants en PCEM1
2006
51
Tutorats Bordeaux/Réunion : bilan, améliorations possibles et guide aux
tuteurs
2007
52
La perception de l'enseignement par des étudiants de DCEM1 dans l'UFR2
2007
53
Analyse comparative des sites internet des facultés de médecine de France
2007
54
Analyse critique des travaux pratiques et enseignements dirigés en PCEM2DCEM1 en UFR1
2007
55
L'inné et l'acquis dans l'Apprentissage
2007
55
L'acceptation de la personne en situation de handicap au sein de l'Université
de Bordeaux 2
2007
56
Les réformes de l'enseignement médical durant la révolution française
2007
57
Des connaissances en Sciences Humaines et Sociales sont-elles
indispensables pour l'exercice de la médecine ?
2007
57
La visioconférence en PCEM1 : une innovation à Bordeaux 2
2007
57
Augmentation des inscrite en PCEM1: où va-t-on ?
2007
58
Surpopulation des stages hospitaliers des PCEM2 aux DCEM4 : état des
lieux et solutions envisageables
2007
59
Les aides opératoires pendant les PCEM2 et DCEM1 : apport réel ou simple
emploi étudiants
2007
60
Comparaison de l'enseignement médical dans 4 pays européens : France,
Angleterre, Irlande, Belgique
2007
61
L'apport du tutorat pour les tuteurs
2007
62
Comparaison des deux principaux modes d'évaluation des études médicales
de 1er et 2ème cycles en UFR1 et 3 : pour ou contre le contrôle continu.
2007
63
Intégration des étudiants des DOM TOM à la faculté de Bordeaux
2007
64
Évaluation du Forum Internet du Tutorat
2008
65
La motivation en P2 et D1
2008
66
Evaluation du tutorat à la Réunion
2008
67
2007
2008
7
Les guides du Tutorat
2008
67
Le Week-End d'Intégration (WEI)
2008
68
Notions élémentaires de pathologie pour l'entrée en P2
2008
69
Estimation de leurs compétences par les étudiants ayant passe les ECN 2007
2008
69
Etude de l'enseignement de séméiologie de P2-D1 à travers les annales
2008
70
Bases méthodologiques de l'entraînement de demi-fond (10 km) en course à
pied
2008
71
Le travail collaboratif. Application à la préparation aux ECN
2008
71
Groupes d’Apprentissage au Raisonnement Clinique
2008
72
L'apprentissage de la chimie en PCEM1
2008
72
Etude docimologique du concours de PCEM1 de 2007
2008
73
Objectifs Séméiologiques en UFR1 et UFR2
2008
74
La féminisation des études médicales: un renouveau dans l'exercice médical
2008
74
8
Listes des mémoires par thèmes
Vie étudiante
La vie étudiante en médecine
1999
16
2002
22
2006
51
Impact sur la vie étudiante de la transition P2/D1 en UFR2 selon les
modalités d'évaluation
2002
22
Etude de la féminisation dans les études médicales
2003
25
La féminisation des études médicales: un renouveau dans l'exercice médical
2008
74
2003
26
Travail et études de médecine, comment réussir ?
2004
2004
29
31
2005
37
2005
33
2005
37
2006
48
2007
60
Intégration des étudiants des DOM TOM à la faculté de Bordeaux
2007
64
2008
68
dans l'UFR 3
1999
14
2005
36
La bibliothèque universitaire et le soutien moral des étudiants en PCEM1
1999
15
1999
1999
16
2002
22
2003
26
2004
31
2005
37
2005
33
2005
37
2006
45
2008
65
2006
49
La création d’un besoin : Analyse des méthodes promotionnelles des
Les aides opératoires pendant les PCEM2 et DCEM1 : apport réel ou simple
emploi étudiants
Première année des études médicales (PCEM1)
Interrogations sur la P1: Foire Aux Questions
Evolution de l'effectif en PCEM1 à Bordeaux : causes et conséquences
17
9
2006
51
Augmentation des inscrite en PCEM1: où va-t-on ?
2007
58
2007
57
2008
68
Le vécu du tutorat par les P2 U3
1999
14
Evaluation du tutorat depuis sa création
2000
18
Fonctions et utilité des moniteurs d'histologie en PCEM2
2001
19
Evolution du tutorat en PCEM1 à Bordeaux en UFR2
2002
23
Etude comparative du tutorat et des écoles privées pour la préparation au
concours de PCEM 1 en UFR 1
2003
27
Le point sur le tutorat en médecine en France
2004
27
L’investissement des tuteurs en PCEM 2 et DCEM 1
Le tutorat en PCEM 1 : plaisir d’enseigner et réflexion sur soi
2004
2004
28
28
Etudes sur l’introduction des sujets de biologie cellulaire, posés dans le cadre
du tutorat de l’UFR 3
2004
30
Etude comparative entre les étudiants tuteurs et non tuteurs en PCEM 2 et
DCEM 1 en UFR1
2004
33
2008
65
2008
67
Les guides du Tutorat
2008
67
2002
20
2003
25
2005
37
2005
33
2006
48
2006
51
2007
55
2006
45
L'amélioration du Tutorat à La Réunion
2006
47
Tutorats Bordeaux/Réunion : bilan, améliorations possibles et guide aux
tuteurs
2007
52
L'apport du tutorat pour les tuteurs
2007
62
La motivation en P2 et D1
2008
66
Tutorat
Psychologie d'apprentissage
Essai d'évaluation des motivations et des capacités des étudiants de première
année de médecine
Mode de vie et méthode de travail chez les étudiants de P1 admis au
concours
10
Modalités d'enseignement – Stratégies d'apprentissage
Enquête sur la perception par les étudiants du soutien de l'Université Victor
Segalen Bordeaux 2 dans la préparation au concours d'internat
La bibliothèque universitaire et le soutien moral des étudiants en PCEM1
1999
15
1999
13
1999
1999
16
Analyse de l'absentéisme en cours en D2 et D3 dans UFR2
2001
19
Rôle et place de l'outil multimedia dans la formation médicale
2002
21
Genèse et fonctionnement de la PCEM1 à la faculté Antille-Guyane
2002
22
2005
34
La formation médicale au Canada
2004
2004
30
32
2005
33
L'éducation à la sexualité dans les collèges : entre théorie et pratique
2005
38
Formation à la médecine humanitaire
2005
39
2005
37
2006
48
2006
50
La réforme du LMD
2006
50
2007
54
Comparaison de l'enseignement médical dans 4 pays européens : France,
Angleterre, Irlande, Belgique
2007
61
2007
57
2008
65
Notions élémentaires de pathologie pour l'entrée en P2
2008
69
2008
71
Groupes d’Apprentissage au Raisonnement Clinique
2008
72
L'apprentissage de la chimie en PCEM1
2008
72
Place des sciences humaines en PCEM1 – Intérêts et approches
indispensables pour l'exercice de la médecine ?
1999
15
2007
57
2007
55
1999
13
17
ème
Méthodes d'enseignement du 2 cycle de médecine et comparaison des
Place et conséquences des ronéos : dans l’apprentissage médical
PCEM2 et en DCEM1
Sciences humaines en 1er cycle des études médicales
Examens
Evaluation du contrôle continu en PCEM2, UFR2
11
1999
14
2005
36
2007
63
2005
34
Les facteurs de réussite à l'examen classant national
2005
35
Etude des différentes méthodes de préparation à l'ECN de plusieurs facultés
de médecine de France
2005
40
L'offre des Conférences à la préparation des ECN à travers Internet
2006
43
2006
43
2008
69
2008
71
Evaluation de l'UV de didactique
Etude comparative de l'enseignement de biologie cellulaire en PCEM1 entre
les trois UFR de médecine de l'Université de Bordeaux2
imagerie et morphogénèse, pour un étudiant de DCEM1
1999
17
2002
20
2002
20
2001
19
Comparaison des méthodes de préparation au concours de la PCEM 1 dans
l’UFR 3 (entre tutorat et écoles privées) et impact sur l’assiduité et la
réussite finale
2003
24
2003
24
2003
26
2004
29
Evaluation des cours magistraux en PCEM 1
2004
31
Comparaison des formations, en Aquitaine, des sauveteurs surveillant les
plages d'été
2005
38
2006
43
PCEM2 et en DCEM1
2006
50
La perception de l'enseignement par des étudiants de DCEM1 dans l'UFR2
2007
53
Analyse critique des travaux pratiques et enseignements dirigés en PCEM2DCEM1 en UFR1
2007
54
2007
55
dans l'UFR 3
Comparaison des deux principaux modes d'évaluation des études médicales
de 1er et 2ème cycles en UFR1 et 3 : pour ou contre le contrôle continu.
Epreuves Classantes Nationales (E.C.N.)
Evaluations d'enseignement
Etude comparative de l’enseignement et de l’évaluation en 2ème année de
médecine à Bordeaux 2
Intérêt de l’informatique dans l’enseignement : application en anatomie et
biologie cellulaire en P1 UFR 3
Evaluation de l’enseignement par modules à la faculté de médecine Victor
Pachon, Bordeaux 2
12
2007
57
2008
67
2008
69
2008
70
Etude docimologique du concours de PCEM1 de 2007
2008
73
2001
19
Evaluation des stages de séméiologie en UFR2
2002
23
Intérêt théorique et apports réels de la formation hospitalière des PCEM2 et
DECM1 : évaluation et propositions d'amélioration
2006
46
Surpopulation des stages hospitaliers des PCEM2 aux DCEM4 : état des
lieux et solutions envisageables
2007
59
Le défaut d’attention, exemple de l’enfant hyperactif
2004
32
Approche de l’éducation des déficients sensitifs
2004
32
La cécité de naissance
Modalités d'apprentissage de l'enfant sourd : du diagnostic à l'entrée dans la
vie active
La scolarité ou la prise en charge chez les autistes
2005
39
2006
49
2006
6
2007
56
2007
56
Stages de séméiologie
Handicap et études
L'acceptation de la personne en situation de handicap au sein de l'Université
de Bordeaux 2
Histoire de l'enseignement de la médecine
Les réformes de l'enseignement médical durant la révolution française
13
Evaluation du contrôle continu en PCEM2, UFR2 (Mém. 1999)
BULLIER F, CABANNE PV, LEDAIN E, LEFORESTIER P, FAVREAU C, FRANC J, RAUTOU JP,
SALLEE M.
Effectué à partir d'enquêtes auprès des étudiants et des enseignants, ce travail illustre
parfaitement les problèmes conceptuels et pratiques dans l'utilisation du contrôle continu.
Les étudiants (48 et 61 réponses soit 67 et 86 % de la promotion) expriment des opinions et des
souhaits qui traduisent plus un souci de validation aisée que de mémorisation à long terme:
globalement ils sont favorables aux contrôles continus par segments d'enseignements, à des dates
fixées à l'avance. Néanmoins beaucoup sont conscients du caractère éphémère de la mémorisation par
cette modalité de contrôle. La moitié pense qu'il n'y a pas de lien entre les modalités de contrôle et la
présence aux cours
On trouve le désir du remplacement des cours magistraux par des ED pour 69 % des étudiants,
tout en restant favorable au maintien de cours pour 58 %. En fait il y a de grandes différences selon les
disciplines.
Les notes des étudiants sont autour d'une moyenne de 12 avec un écart-type de 1,4, ce qui est
décevant
Les enseignants sont moyennement satisfaits du contrôle continu et des connaissances des
étudiants. Ils ont constaté que le contrôle continu n'augmente pas le nombre d'étudiants aux cours (le
tiers environ de la promotion avec des écarts selon les matières). Il semble que tous n'aient pas perçu
que le contrôle continu ne favorise pas la mémorisation à long terme.
Enquête sur la perception par les étudiants de l'Université Victor Segalen
dans la préparation au concours d'internat (Mém. 1999)
Marc Olivier FISCHER
Une enquête par questionnaire portant sur 291 étudiants des trois UFR avait montré :
- un soutien de l'université à la préparation du concours jugé très insuffisant (55 %) ou
insuffisant (24 %), 10 % des étudiants le considérant comme moyen et seulement 2 % bon !
- 48 % des étudiants allaient au moins une fois par semaine à la bibliothèque mais trouvaient
insuffisant le nombre d'ouvrages et trop courts les délais de prêt,
- 72 % souhaitaient un espace de préparation réservé à l'internat,
- 74 % souhaitaient que l'enseignement soit orienté vers le programme de l'internat et 63 %
estimaient qu'une minorité des enseignements étaient dans "l'esprit de l'internat" (certains
enseignements étaient cités comme exemplaires),
- les étudiants souhaitaient le remplacement des cours magistraux par des ED ; ils étaient peu
intéressés par les séminaires,
- les jugements portés sur les conférences d'internat leurs étaient favorables, la moitié les
estimant indispensables. La moitié estimaient qu'elles devraient être gratuites. La difficulté de
suivre les conférences et l'enseignement de la faculté était exprimée dans les réponses libres.
14
Niveau cognitif de l'examen de chimie par Q.C.M.
de PCEM1 en U.F/R. 3 (Mém. 1999)
V. FRANCERIE
Ce travail a été effectué à partir de questionnaires remplis par 123 primants et 108 redoublants
ayant passé l'épreuve de chimie en 1999.
- les pourcentages d'étudiants qui s'estimaient prêts étaient 79 % pour les doublants, 32 % pour les
primants,
- l'épreuve a été estimée facile par 16 % de doublants et 4 % des primants, difficile par 46,6 % des
primants et 24,5 % des doublants ;
- les deux tiers des étudiants ont considéré que les exercices des ED n'étaient pas représentatifs de
l'épreuve,
- l'épreuve est estimée avoir porté sur une connaissance générale du cours par environ la moitié des
étudiants, sur des détails importants pour 40 %, sur des détails mineurs pour 10 %,
- l'épreuve est estimée nécessiter une importante réflexion pour 40 %, une réflexion moyenne pour
50 %, une faible réflexion pour 10 %,
- les primants, qui n'ont l'expérience que de l'épreuve par QCM, souhaiteraient en redoublant avoir
des QCM ; par contre les doublants, qui ont eu l'expérience d'une épreuve rédactionnelle la
préfèrent aux QCM.
- la comparaison des niveaux cognitifs des questions par QCM et des questions rédactionnelles de
l'année précédente montre la supériorité de l'épreuve par QCM : 25 % de questions faisant
appel à une réflexion complexe contre 14 %. Mais c'est le niveau mémorisation qui est
privilégié dans les deux types d'épreuve (60 %).
L'enseignant concerné regrette que l'épreuve de chimie soit en QCM.
Le vécu du tutorat par les P2 U3 (Mém. 1999)
Inaki ZUAZO
Ce travail a été la première tentative d'évaluation du tutorat par les tutorés. Le petit effectif
d'étudiants interviewés, "une dizaine", ne permettait pas de tirer de conclusion.
Néanmoins il avait été fait des remarques qu'on retrouvera dans des mémoires ultérieurs :
- une bonne appréciation générale du tutorat,
- mais aussi un "manque de sérieux", mais des sujets plus appropriés que dans les écoles privés
- les horaires trop tardifs
15
La méthode de travail qui expliquerait la réussite
au concours de médecine (Mém. 1999)
Thomas CAZAENTRE.
A partir de questiones ouvertes (21) et de six entretiens menés pour appréhender les méthodes de
travail des étudiants Thomas présente des séries de moyens en cinq parties.
- la prise du cours,
- compléter son cours,
- le travail personnel
- la répartition du travail
- comment apprendre
- comment vérifier ses connaissances,
- les règles d'or qui mettent "presque tout le monde" d'accord (page 15)
- la motivation
Si les trois premières parties témoignent de la diversité des techniques, les deux dernières font état
des "incontournables". Réussir le concours nécessite une méthode personnelle qui associe les
"incontournables" à l'originalité de chacun.
Par ailleurs le rôle de la BU comme lieu de travail et d'échange, celui du tutorat, sont soulignés.
Ce mémoire pourrait être lu avec profit par tout étudiant de P1 et par tout tuteur.
Une annexe citant intégralement certaines réponses "la recette du bonheur" mérite une mention
particulière par son humour.
Place des sciences humaines en PCEM1. Intérêt et approche (Mém. 1999)
Alexandra PAULAY, Julien DUPERIEU et Audrey RIVERA.
Ce travail est une suite de réflexions à partir d'entretiens avec des étudiants de première année.
On trouve d'abord l'énumération et une courte description des disciplines de sciences humaines,
ensuite de réflexions sur les apports potentiels des sciences humaines pour un étudiant de P1.
Surtout, et par contraste, il est souligné que contrairement aux ambitions de ces enseignements,
l'étudiant n'a pas le temps de réfléchir à ces matières "de réflexion", se borne à apprendre par cœur, en
statistique apprend à utiliser des formules sans réellement comprendre leur principe, bute sur le
vocabulaire de la sociologie dont les mots ne sont pas utilisés avec le même sens que le grand public,
enfin n'arrive pas à faire la synthèse de cet ensemble complexe.
La conclusion est que l'approche des sciences humaines en P1 est biaisée, qu'un programme plus
proche des aspirations du futur médecin valoriserait l'intérêt des sciences humaines.
16
La vie étudiante (en médecine) (Mém. 1999)
Aurélien BOILEAU
Enquête par questionnaire effectuée en 99 auprès d'étudiants de P2 et D1 (57 réponses sur 200
questionnaires distribués).
- 22,6 % assistaient à tous les cours, 18 % à la majorité ; un tiers suivait les cours qu'ils jugeaient
intéressants ; 20 % n'allaient jamais en cours,
- la "ronéo", une institution propre à la médecine à Bordeaux : 93 % des étudiants y sont
inscrits, acteurs et bénéficiaires. Les 2/3 estiment que "c'est une bonne idée" y voyant un signe de
"solidarité étudiante". Si 50 % sont conscients que la ronéo favorise l'absentéisme en cours, un
tiers seulement explique leur absentéisme par la ronéo.
- 40 % des étudiants ont une activité rémunérée régulière pour être indépendants
financièrement de leurs parents. Ces activités sont: pour la moitié l'enseignement auprès
d'étudiants de P1 (32 % moniteurs en écoles privées, 10,5 % moniteurs d'ED), 8 % donnent des
cours à domicile), un quart des aides opératoires (2 matinées par semaine), le reste se répartissant
entre baby-sitting et petits boulots divers : 61 % ont une activité rémunérée l'été,
- un quart des étudiants avec une activité extra-universitaire considèrent celle-ci comme un
handicap pour leurs études,
- les loisirs sont les sorties diverses (96 %), la télévision (65 %), le sport (55%), la musique (30 %),
le travail associatif (30 %), l'informatique (30%),
- les 2/3 des étudiants vivent en appartement (dont 19 % à deux : avec un copain, un frère, une sœur
ou en couple) ; un tiers sont chez leurs parents,
- 95 % sont dépendants de leurs parents (beaucoup pour 74 %, moyennement pour 21 %)
____________________________________________________
Méthodes de préparation personnelle au concours de P1 (Mém. 1999)
Cédric FROMENT
Ce travail qui repose sur des entretiens, une réflexion personnelle et la lecture d'articles pourrait
être lu avec profit par tout étudiant de PCEM1.
Il met en avant un certain nombre de points :
- le secondaire ne prépare pas à travailler pour un concours,
- les étudiants de P1 assistent à tous les cours (pour mieux comprendre) et nombreux les
reprennent le soir même
- les ouvrages les plus utilisés sont cités,
- quelques étudiants utilisent leurs cours de terminale en biologie ou physico-chimie,
- la répétition est la technique privilégiée de mémorisation ; beaucoup d'étudiants recourent à
des moyens mnémotechniques,
- la nécessité d'une préparation psychologique le dernier mois avant le concours,
- la nécessité d'écrire vite et bien,
- savoir garder un certain équilibre de vie
Les commentaires, très intéressants portent sur, l'importance de la motivation qui peut prendre
le pas sur la modestie des résultats scolaires (pas de mention au bac), cas des derniers reçus, le tutorat,
l'intérêt d'aller au cours, les limites du travail en groupe, la prise en compte des coefficients des
matières pour les préparer, l'intérêt d'établir des liens entre les disciplines, et de nombreux détails qui
ont chacun leur importance.
17
Evaluation de l'UV de didactique (Mém. 1999)
Julie DURAND, Sébastien BICONTE, Sébastien CADIE
Ce travail n'a qu'une valeur historique, l'évaluation ayant porté sur la première année de l'UV qui ne
devait alors se faire que sur un an. A l'époque il y avait quelques cours, des ED, trois séances à la
bibliothèque, une initiation à l'informatique (qui n'existait pas par ailleurs). Cette année inaugurale a été
sérieusement perturbée un mois après son début par un arrêt pour maladie de six semaines de l'enseignant,
ce qui a cassé une certaine dynamique, retrouvée cependant avec la trentaine de tuteurs qui ont réalisé un
mémoire.
Il ressortait de cette enquête à laquelle n'avaient répondu que 15 tuteurs sur une cnquantaine:
- l'inadaptation des séances à la bibliothèque jugées sans pertinence, peu intéressantes, trop
longues. Néanmoins 3 ou 4 étudiants y ont trouvé un intérêt,
- l'inadaptation de la formation informatique (qui se faisait alors à la Victoire dans le labo du Pr
Goursolle) du fait de l'absence de groupes de niveau ; une formation pratique reste souhaitée par
85 %,
- les séances de discussion n'avaient suscité qu'un intérêt moyen (de 41 à 62 % de réponses
favorables pour les 6 séances d'alors),
- par contre l'intérêt pour le mémoire était important : de 67 à 86 % de réponses favorables sur les
différentes rubriques ayant trait au mémoire.
Cette évaluation a été importante et dès l'année suivante des modifications ont été apportées au
contenu et aux modalités de l'UV.
La bibliothèque universitaire et le soutien moral
des étudiants en PCEM (Mém. 1999)
Sophie BIGOT et Alexandre MALUSKI
Ce travail montre qu'environ un tiers des étudiants, tant en P1 que P2, travaillent régulièrement à la
bibliothèque universitaire (BU), mais tous les étudiants en utilisent plus ou moins les ressources.
Ce sont le plus souvent des étudiants non bordelais, logeant dans un studio proche de la faculté qui
travaillent quotidiennement à la BU, savent s'y concentrer ; par contre les étudiants vivant à Bordeaux
dans leur famille fréquentent peu la BU, viennent y consulter des ouvrages, mais n'arrivent pas à s'y
concentrer pour travailler en profondeur. La BU est plutôt un lieu convivial pour les P2.
Il est notable que les étudiants fréquentant la BU travaillent plus souvent en groupes que les autres.
Le soutien moral dont il est question dans ce mémoire est essentiellement représenté par la famille
avec laquelle l'étudiant est fortement relié par le téléphone.
18
Evaluation du tutorat depuis sa création (Mém. 2000))
Laurent DUSSARPS
Ce mémoire est un témoignage historique sur le tutorat. Laurent DUSSARPS a été un des premiers
tutoré, puis, reçu, est resté tuteur de biologie cellulaire pendant quatre ans. Cet original pionnier a vécu ce
dont il parle.
Ce travail a trois parties : les bases idéologiques, l'organisation, les résultats.
Les bases idéologiques du tutorat :
Les objectifs ont été de faciliter la compréhension des cours et d'offrir les mêmes prestations
que les écoles privés à but lucratif, gommant par là la sélection par l'argent. Le tutorat est ouvert à
tous les étudiants motivés.
Il est logique que le tutorat soit assuré par les étudiants qui viennent d'être reçus, la réussite
au concours reposant surtout sur la mémorisation. L'inscription est gratuite, seules une adhésion à
l'Association des Carabins et une modeste contribution aux frais étant demandées.
L'évolution du tutorat
Pendant les deux premières années les tuteurs ont été bénévoles. De 1995 à 1998 ils eurent
une rémunération de 100 F (15 €) de l'heure. DUSSARPS n'est pas un nostalgique de la
rémunération, soulignant que l'argent peut susciter des vocations à intérêt financier exclusif, au
détriment de la motivation altruiste et du dévouement.
Liée au tutorat, l'UV de didactique est devenue en 98 le complément théorique permettant de
transformer le tutorat en un enseignement optionnel.
Les opérations d'inscription relèvent du tutorat. Le débat sur la rigueur et le contrôle de
l'assiduité des tutorés restait encore ouvert en juin 2000.
L'organisation des groupes d'ED a varié dans le temps. Pendant deux ans les colles ont été
occasionnelles et improvisées. Ensuite les colles ont été très structurées et sont devenues un
élément fort du tutorat, les sujets étant discutés au préalable avec les professeurs. Les concours
blancs ont été mis en place en 97 ou 98. La pré-rentrée, appelée Tut'rentrée, inspiré des écoles
privées, a été mise en place à la rentrée 99.
Les résultat du tutorat :
Le recrutement a été croissant et en 99-2000 la moitié des P1 étaient inscrits au tutorat.
Les taux de réussite des tutorés aux concours de P1 sont difficiles à interpréter : tous les
inscrits au tutorat ne le suivent pas et l'assiduité d'autres est très variable, des étudiants inscrits aux
écoles privées viennent au tutorat.
Pour le concours 98, DUSSARPS s'est intéressé aux taux de réussite de 242 tutorés assidus :
8 % pour les primants, 39 % pour les doublants, taux proches de ceux observés pour l'ensemble des
étudiants (10 % pour les primants, 31,7 % pour les doublants). DUSSARPS n'avait pas formuler la
remarque faite plus tard : plus le tutorat recrute de tutorés, moins les taux de réussite seront élevés
du fait du numerus clausus.
19
Fonctions et utilité des moniteurs d'histologie en PCEM2 (Mém. 2001)
Betty BIRAND
Une enquête par questionnaire auprès de 80 étudiants de P2 a donné les résultats suivants:
- 65 % jugeaient utile l'assistance des moniteurs,
- 29 % pensaient que leur rôle devrait être adapté en fonction du thème de la séance ;
- les notes d'utilité attribuées aux moniteurs sont distribuées de part et d'autre de 7/10.
- 61 % des étudiants estimaient les moniteurs compétents, 36 % plus ou moins compétents.
L'interview de quatre moniteurs leur a permis d'exprimer leur intérêt pour cette fonction.
Les entretiens avec le Pr Merlio et le Dr Penchet ont souligné l'importance des moniteurs.
Evaluation des stages de sémiologie en unité 2 (Mém. 2001)
Ysolde ESTRAN, Xavier GOUX, Cécile LABEAU
Cette enquête faite auprès de 34 étudiants a relevé quelques données intéressantes :
- environ les 2/3 des chefs de clinique prennent réellement au sérieux leur rôle auprès des
étudiants dans le cadre des stages de séméiologie…
- mais aussi qu 1/3 des CCA respectent peu ou mal leurs obligations statutaires envers les
étudiants,
- 20 % des étudiants ne passeraient qu’une heure par semaine à l’hôpital !
- les étudiants souhaiteraient être 3 par groupe de stage,
- la moitié de l’enseignement est théorique et non pratique.
_______________________________________________________
Analyse de l'absentéisme en cours en D2 et D3 (Mém. 2001)
Edouard de DUMAS DE LA ROQUE & Michel MONDINA
.
Ce travail présente une enquête par questionnaire auprès de 72 étudiants (28 en P2 et 44 en D1).
- 10 % vont à tous les cours, plus de 60 % à environ la moitié des cours, 26 % n'y vont jamais,
- aux mêmes horaires que les cours 29 % ont un stage de séméiologie, 21,5 % un cours de
MSBM,
- les facteurs qui influenceraient l'absentéisme : la pratique sportive et les loisirs 80 %, la fatigue
66 %, des emplois du temps trop chargés 60 %, le manque d'intérêt des cours 58 %, des
activités extra-professionnelles 35 %,
- la ronéo influencent 80% des étudiants à ne pas aller en cours… bien que 58 % des étudiants
disent préférer apprendre le cours qu'ils ont suivi !
- jouent un rôle la personnalité de l'enseignant et le sujet du cours,
- 60 % des étudiants considèrent l'année de P2 comme un break
20
imagerie et morphogénèse, pour un étudiant de DCEM1 (Mém. 2002)
Nicolas MESPLIE et Sandy LEONI
Ce travail comporte en fait deux parties :
- une description précise de cette MSBM : conditions d'inscription et organisation, modalités
- le vécu de cette MSBM par dix étudiants de D1 qui ont répondu à un questionnaire : cette
MSBM les intéresse, leur permet d'apprendre à faire un exposé et rédiger un mémoire, mais
elle leur prend beaucoup de temps (6 à 12 h par semaine). Les stages posent des difficultés,
seuls la moitié des étudiants en D1 ayant su trouver des lieux de stage.
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Etude comparative de l'enseignement de biologie cellulaire en
PCEM1entre les UFR de médecine de Bordeaux2 (Mém. 2002)
Vanessa LANDREAU-KUNIA et Benoît BILLET
Il existe des différences entre les enseignements de biologie cellulaire des trois UFR :
- pour un volume d'enseignement de 60 heures il y a des différences de répartition entre biologie
cellulaire, cytologie et biologie moléculaire (20 h de cours en UFR1 et respectivement 3 et 14
heures en UFR2), et le volume des ED (10 h en UFR 1 et respectivement 2 et 4 en UFR 3),
- dans les UFR 1 et 2 les épreuves sont des QCM, dont certains sont des exercices complexes (des
exemples en sont donnés) ; dans l'UFR 3 il s'agit d'une question rédactionnelle faisant appel à la
réflexion et nécessitant une synthèse des trois cours.
- la notation porte sur l'étendue de l'échelle 0-20 dans les UFR 1 et 2, mais de 0 à 15 dans l'UFR 3.
Des entretiens avec les professeurs précisent leurs objectifs.
Il ressort de cette étude que l'enseignement de biologie cellulaire est considéré de grande qualité
dans les trois UFR.
Enfin ce mémoire annonce l'outil informatique élaboré par le Pr SIMMONET.
Essai d'évaluation des motivations et des capacités des étudiants
de première année de médecine (Mém. 2002)
Caroline COMBECAVE
Cette analyse de 38 textes anonymisés de motivation rédigés par les tuteurs de P2 a dénombré des
points spontanément exprimés.
- les motivations avancées sont pour 42 % l'intérêt scientifique, pour 50 % la relation d'aide, pour
37 % le soin ; 6 % ont une expérience de la maladie, 8 % ont admiré un médecin
- en cours de P1, pour 24 % réussir le concours est devenue la seule motivation. Ont voulu relever
un défi envers eux-mêmes 32 %, envers les parents 21 %, envers les proches 21 %,
- dans la réussite 42 % mettent à égalité motivation et capacité, 34 % privilégient la motivation, 5
% les capacités. La capacité correspond à beaucoup de travail pour 58 %, une bonne organisation
pour 16 %, un bon raisonnement pour 13 %,
- 68 % écrivent avoir beaucoup travaillé en P1; si 41 % ont abandonné tout loisir, 26 % en ont
gardé, 13 % faisaient du sport,
- 29 % ont suivi le tutorat, 26 % une école privée,
- en P2 le stage infirmier satisfait 32 %, en déçoit 65 %, le stage de séméiologie en satisfait 50 %,
en déçoit 3 %, les cours en satisfont 16 %, en déçoivent 3 %.
21
Rôle et place de l'outil Internet dans la formation médicale (Mém. 2002)
Adeline PETIT et Anne-Flore FRIOT
Travail original et intéressant donnant un aperçu sur l'attitude des étudiants dans le recours à
Internet. Dans une première partie les auteurs présentent une réflexion générale pertinente sur la place
d'Internet dans l'enseignement (intérêt, avantages, obstacles).
L'enquête n'a permis de récupérer que 33 questionnaires sur 200 distribués (16,5 %) ; il est
impossible de porter une estimation sur la représentativité des répondeurs. Parmi ceux-ci :
- 61 % ont un ordinateur
- les 2/3 se connectent à internet moins de 5 h par semaine, 1/3 plus de 5 heures,
- la messagerie est le service le plus utilisé (les 2/3) ; ensuite les étudiants recherchent des
informations pratiques diverses (40 %), un cours (50 %) ou un complément de cours (1/3). En ce
qui concerne les informations médicales les trois quats des étudiants sont satisfaits ou assez
satisfaits de leurs recherches.
- les 2/3 considèrent l'accès à internet comme indispensable à leurs études mais rencontrent des
obstacles tenant à la disposition du matériel (25 %), des difficultés d'utilisation (18 %), une
mauvaise connaissance de l'anglais (15 %).
______________________________________________________
Genèse et fonctionnement de la PCEM1 à la faculté
des Antilles et de la Guyane (Mém. 2002)
Didier CLAMAN, Gérald RIGOU, Mélina MINVIELLE, Barbara SITCHARN
Ce travail comporte trois parties :
I – La naissance de la faculté de médecine Antilles Guyane
Il s'agit plus précisément d'un texte de deux pages concernant la création du PCEM1à la
rentrée 1998, comportant quelques dates.
II – Les étudiants
Dans ce chapitre sont abordés de nombreux aspects : les étudiants, leurs conditions de travail
(amphi, salles d'ED, l'absence d'un partie de la BU spécifique à la médecine, les
dysfonctionnements du tutorat, les problèmes de pédagogie).
III – Poursuite du cursus médical pour les reçus
Ce travail montre que la réussite en P2 et D1 de la première promotion issue de la formation
de P1 aux Antilles a été spectaculaire : 100 % de reçus. Pour n'être pas aussi éclatante la réussite de
la génération suivante a été tout à fait satisfaisante.
L'intégration à la faculté et aux étudiants métropolitains est considérée comme globalement
satisfaisante, même si quelques tensions et incompréhensions ont pu apparaître au début. Le fait de
regrouper les étudiants antillais en stage n'est probablement pas une initiative "intégrative".
22
Les conditions de vie et de travail des étudiants en PCEM1 (Mém. 2002)
Stéphanie LAFAYE
De deux enquêtes par questionnaires (un de l'Observatoire de la Vie Etudiante et un de l'auteur)
auprès de tutorés (40 primants et 33 doublants) on retient :
- des notions connues concernant les origines géographiques, socio-familiales des étudiants, leurs
parcours scolaires,
- 40 % vivent en famille, 45 % en appartement, 12,5 % en logement universitaire,
- I/3 rentrent chez eux tous les week-end, 1/3 deux fois par mois, ¼ une fois par mois,
- 50 % se déplacent en voiture, 27,5 % à pied, 17,5 % à vélo, 5 % en bus
- environ 45 %, primants ou doublants, disaient ne se permettre aucune distraction,
- les durées de travail hebdomadaire (en plus des cours et ED) vont de 17 à 65 heures (17 à 30
heures pour certains primants, alors que tous les redoublants travaillent de 35 à 65 heures).
90 % des doublants disent travailler le week-end contre 43,5 % des primants
Ces résultats sur les volumes horaires de travail, les temps de sommeil, l'utilisation des outils
sont intéressants et originaux
Impact sur la vie étudiante de la transition PCEM2/DECEM1 en UFR2
selon les modalités d'évaluation (Mém. 2002)
Jérémy LABORDERIE et François BASTIAT
Ce sujet original, traité avec humour tant par le texte que les dessins, est intéressant et très instructif
pour les enseignants.
L'enquête auprès d'étudiants porte sur l'impact sur leur mode vie du passage du contrôle continu en
P2 à deux périodes d'examens en D1.
Sur 67 étudiants en D1 55 ont répondu.
- 1/3 travaillent régulièrement, 2/3 au dernier moment avant les examens,
- tant en P2 qu'en D1, ceux qui fournissent un effort régulier sont plus à l'aise devant leur copie
d'examen (sans que la différence soit significative), ont le sentiment d'avoir mieux assimilé et ne
regrettent pas leur façon de travailler (diff significative),
- l'année de D1 est considérée moins chargée que celle de P2 par 65 %,
- le fait de passer d'un régime de contrôle continu à celui de partiels conduirait
- 38 % des étudiants à plus aller en cours, 42 % à y aller moins,
- 80 % à avoir une activité extra-universitaire, de mieux planifier leurs week-ends et vacances,
de faire des sorties plus fréquentes (68 %), plus tardives (42 %), plus "arrosées" (35 %).
- le rythme du D1 est néanmoins préféré par seulement 58 % des étudiants
23
Evaluation des stages de séméiologie en UFR2 (Mém. 2002)
Marie Lucile BENOIT, François KLEIN, Jean Baptiste PINAQUY
__
Ce travail fait ressortir un certain nombre de problèmes :
- la redondance de stage,
- l'insuffisance d'investissement de 82 % des CCA qui ne remplissent pas leur contrat,
- 62 % des étudiants ne vont pas à tous les stages (dont un tiers au profit des loisirs ou du
farniente),
- deux tiers seulement des étudiants de D1 estiment savoir examiner trois appareils (cœur,
poumons et abdomen), que
- 81 % des étudiants ne se sentent pas prêts à être externes, deux tiers ne savent pas faire un
examen neurologique, 88 % un examen de l'appareil loco-moteur.
Le poids de ces chiffres concernant l'institution l'emporte sur les sérieuses imperfections du
mémoire.
Evolution du tutorat en PCEM1 à Bordeaux en UFR2 (Mém. 2002)
Elodie NAUD et Jean-Férréol OILLEAU
Ce travail
- prend comme référence les résultats au concours de P1 des tutorés ayant passé le concours
blanc du tutorat en mai 2001.
- présente l'organisation du tutorat en 2000-01, puis la réorganisation en 2001-02 (groupes fixes
par affinité, tuteurs responsables de groupes, 100 étudiants seulement par amphi)
- les résultats au concours des tutorés ayant passé le concours blanc du tutorat en mai 2002.
- la comparaison des résultats est en faveur de l'efficacité de la réorganisation
2000-2001
2001-2002
effectif
Admis
Classés
Non classés
effectif
Admis
Classés
Non classés
Primants
59
5%
12 %
83 %
86
5%
23 %
72 %
Doublants
47
38 %
21 %
41 %
86
42 %
36 %
22 %
total
106
20 %
16 %
64 %
172
23 %
30 %
47 %
_________________________________________________
24
Comparaison des méthodes de préparation (tutorat et écoles privées) au
concours de P1 dans l’UFR 3 et impact sur l’assiduité et la réussite
finale (Mém. 2003)
Sylvie BERCIAUD, Anne DUCASSOU
Une enquête par questionnaire effectuée auprès de P2 et de D1 a montré :
- une bonne assiduité en cas de préparation unique, au tutorat ou dans une école, une mauvaise
assiduité en cas de suivi des deux (dans ce cas le tutorat est délaissé),
- l'assiduité aux écoles privées est liée au coût (obligation morale de résultat) et au caractère
scolaire,
- le tutorat est préféré pour son ambiance mais son caractère laxiste lui est reproché,
- le pourcentage de reçus en suivant le tutorat augmente alors que celui des écoles privées baisse.
Le travail est intéressant, fouillé, bien mené conduisant à conclure que les écoles privées restent plus
efficaces pour les étudiants ayant encore besoin d'un encadrement de type scolaire.
Etude comparative de l’enseignement et de l’évaluation en
deuxième année de médecine à l’Université Bordeaux 2 (Mém. 2003)
Sophie DENARD, Chloë GISBERT-MORA, Lucie JOINIS
Le travail a comparé les différences dans l'organisation du PCEM2 entre les 3 UFR médicales.
Ces différences portent sur les volumes horaires (526 h en U2, 432 en U1, 413 en U3), la
répartition entre cours et ED, avec des enseignements modulaires par appareils dans l'UFR3.
L'enquête par questionnaire auprès de 88 étudiants (34 en U1, 26 en U2, 28 en U3) portant sur la
perception des enseignements montre que :
- la répartition des enseignements dans les semestres est estimée plus équilibrée par les étudiants de
l'UF3 (86 %) que par ceux de l'UFR 1 (35 %) et de l'UFR 2 (40 %),
- tous les étudiants de l'UFR3 ont participé à une dissection contre 70 % en U1 et 24 % en U2,
- l'enseignement par modules a la préférence de 90 % des étudiants de l'UFR3, mais aussi de 72 % de
l'UFR1 et 58 % de l'UFR2
- 86 % des étudiants de l'UFR 1 préfèrent les examens semestriels, ceux des autres UFR préfèrent le
contrôle continu (82 % de ceux de l'U2, 75 % de ceux de l'U3),
- la charge de travail : en période de révision elle est forte dans les trois UFR, en dehors des examens
elle est perçue plus faible dans l'UFR 1 que les autres UFR.
- les étudiants préfèrent les stages hospitaliers longs aux courts
25
Mode de vie et méthode de travail
chez les étudiants de P1 admis au concours" (Mém. 2003)
Thibault BAHOUGNE, Laurent LUDOVIC, Baptiste LUACES, Antoine RACINE
Cette étude précise les stratégies des étudiants reçus au concours :
- Stratégies cognitives : forte assiduité au cours (92 %), reprise intégrale des cours par 79 % des
redoublants, mémorisation linéaire (62 %), plus fréquente que l'appréhension d'emblée globale
(38 %), réalisation de fiches par seulement 25 %, appropriation par des mise en formes
personnelles par 10 %.
- Stratégie de gestion : 62 % des étudiants se donnent des objectifs de travail, 51 % se fixent des
horaires, 41 % ont des plans de travail. Tous savent où trouver les personnes ou les documents
ressources. Le volume de travail fourni quotidiennement est important : de 8 à 10 heures pour 58
%, plus de 10 heures pour 20 %.
- Stratégies affectives développées, dont les relations avec les autres, propices à l'étude.
- Stratégie métacognitive : 85 % ont conscience de leurs limites et savent adapter leur stratégie,
82 % savent évaluer le niveau de leurs connaissances.
Etude de la féminisation dans les études médicales (Mém. 2003)
Julie VIGIER, Mélie SARREAU
Sujet intéressant, la féminisation des études médicales correspond à une "démasculinisation" de
celles-ci. Quelles conséquences ce phénomène sociologique aura-t-il dans l’avenir ?
Ce travail expose d'abord les résultats d'une enquête effectuée auprès de 66 étudiants, 48 femmes et
18 hommes.
- l'augmentation des femmes dans la population des étudiants en médecine à Bordeaux de 1997
à 2002 : le pourcentage de femmes a dépassé celui des hommes à partir de 1999 dans les trois
UFR,
- les femmes ont les mêmes motivations que les hommes pour les études médicales,
- les projets des femmes différent de ceux des hommes: elles sont moins attirées par une activité
à plein temps, par l'hôpital, par de "hauts" postes
- femmes et hommes ont une opinion très favorable (42 %) et favorable (53 %) sur leurs études.
Deux entretiens avec les professeurs Christiane BEBEAR et Laurence BORDENAVE, sont des
témoignages intéressants et bien rapportés.
26
Les étudiants étrangers en P1 (Mém. 2003)
Magali AUDY, Séverine JUCHS – Tutrices de D1 en UFR 2 – Juin 2003
Ce travail présente successivement :
- les aspects administratifs de l'accueil des étudiants étrangers en France et quelques données
démographiques sur ceux inscrits en PCEM1. Le texte est intéressant pour tous ceux qui se
penchent sur les difficultés des étudiants étrangers.
- huit entretiens avec des étudiants étrangers qui permettent de concrétiser les difficultés
rencontrées,
- une synthèse, des suggestions avec quelques perspectives dont celles offerte par l'association
KARAVAN
Etude comparative du tutorat et des écoles privées pour
la préparation au concours de PCEM 1 en UFR 1 (Mém. 2003)
BONNARD Damien, BORDERE-ANDROU Elodie, VO VAN Carole
Une enquête par questionnaires auprès de 141 tutorés et 41 étudiants inscrits à ACCESS, analyse
leur perception de ces structure au cours de l'année 2002-2003. Les principaux points à retenir sont:
- l'intervention parentale plus forte pour l'inscription en école privée (44 %) qu'au tutorat (11 %),
- une plus grande assiduité en école privée qu'au tutorat (zéro absence : 61 % en école privée contre
20% au tutorat)
- le tutorat est plus perçu comme un soutien indispensable que l'école privée (47 % contre 24 %)
- il y a une plus grande convivialité au tutorat qu'en école privée (88 % contre 44 %)
- pour certains un manque de sérieux du tutorat : la question pas assez sérieux est cochée par 15 % des
tutorés, mais par aucun élève d'école privée,
- 1/3 des inscrits à l'école privée suivaient aussi le tutorat, 11 % des tutorés une école privée (?),
- 72 % des tutorés conseilleraient le tutorat, 39 % des élèves d'école privée conseilleraient cette école,
le conseil de s'inscrire aux deux structures est donné par 49 % des élèves d'école privée et 26 % des
tuteurs
Les commentaires sont faits avec recul. Il y a une pertinente analyse de l’impossibilité d’exprimer
les résultats du tutorat ou d’Access par le taux de réussite.
________________________________________________________________________________
Intérêt de l’informatique dans l’enseignement: application en
anatomie et biologie cellulaire en P1 UFR 3 (Mém. 2003)
Antoine BOUNY, Antoine DOUARD, Sébastien DURENQUE
Deux études portant sur des Enseignements Assistés par Ordinateur (EAO), l'un en Anatomie,
l'autre en Biologie Cellulaire, ont suivi la même méthodologie : une observation de cours où ce support a
été utilisé, une enquête par questionnaire très pertinente auprès des étudiants, un entretien avec les
enseignants réalisateurs et utilisateurs du programme informatique.
Tout l'intérêt de ce travail est de présenter clairement les avantages et inconvénients de l'EAO dans
ces deux disciplines et de faire ressortir un bilan largement positif.
27
Le point sur le tutorat en médecine en France (Mém. 2004)
Alexia BOUEIL – Marie Pierre DEGOS – Mathieu DELTREIL
Afif GHASSANI – François HAGET
L'organisation de tutorats pour la préparation du concours de PCEM1 remonte à 1994 et
l'enquête a permis d'en recenser 15.
Le recueil des informations a pu être suffisamment précis pour donner la description et
l'organisation de 11 d'entre eux : Besançon, Bordeaux au niveau de ses trois UFR médicales, Caen,
Lille, Lyon-sud, Nancy, Nantes, Nice, Poitiers, Reims et Tours. Un tableau permet d'avoir une vue
d'ensemble.
Des différences notables existent entre ces tutorats. Certains ont des expériences originales :
un programme très structuré d'auto-enseignement à Lyon-sud, un site Internet à Caen, des semaines
de pré-rentrée à Bordeaux, Lyon, Nancy, Tours, l'UV de Didactique liée au Tutorat à Bordeaux,
l'extension aux Antilles et à La Réunion pour Bordeaux.
A partir des qualités des uns et des autres il est possible de dessiner le profil d'un tutorat idéal
qui peut devenir un référentiel.
Les auteurs présentent en annexe les détails des onze tutorats et apportent les suggestions
issues de leurs réflexions.
Le tutorat de Bordeaux est un des plus accomplis pour plusieurs raisons:
- D'abord son ampleur (organisé pour plusieurs UFR, dont deux outre-mer, regroupant plus
d'un millier d'étudiants tutorés et environ centre trente tuteurs par an),
- son organisation totalement sous la responsabilité des étudiants qui d'année en année se
passent le relais.
- le tutorat de médecine est introduit dans la culture de cette université par la force de ses
liens avec les responsables universitaires et les enseignants de P1.
- une de ses originalités est d'être un enseignement optionnel associé à un U.V. de
Didactique permettant une réflexion sur l'apprentissage et l'enseignement, et pour les
tuteurs les plus acharnés la réalisation d'un mémoire dont celui-ci est un des meilleurs
exemples.
28
L'investissement des tuteurs en PCEM2 et DCEM1 (Mém. 2004)
Emilie KALIFA, Julie LARONZE, Patrice MARTINEL, Anton MOISY
Cette étude est constituée de deux enquêtes parallèles, par questionnaire: une sur les 41 tuteurs de
l'UFR II, l'autre sur 77 étudiants de PCEM 1 inscrits au tutorat.
Principaux résultats de l'enquête auprès des tutorés :
- 83 % mettent un score de satisfaction à plus de 5/10, 51 % à plus de 7,5/10 ; 82 % ont le
sentiment que les colles reflètent bien les épreuves du concours,
- 68 % estiment les tuteurs aptes à répondre à toutes les questions alors que 27 % disent qu'ils ne
peuvent répondre que sur les ED. Ils trouvent les tuteurs disponibles, 42 % pour tout sujet, 56
% pour les questions de cours seulement ; la moitié estime les tuteurs des éléments clé de leur
apprentissage en leur posant en premier des questions, la moitié ne les consulte qu'en dernier
recours,
- 88 % trouvent un soutien moral auprès de leurs tuteurs mais 74 % ont le sentiment de n'être
qu'un tutoré parmi les autres (leur nombre rend impossible qu'il en soit autrement),
- 84 % des tutorés envisageraient d'être tuteur à leur tour
Principaux résultats de l'enquête auprès des tuteurs :
- 2/3 consacrent plus de 4 heures par semaine au tutorat, 1/3 moins de 2 heures ; 93 % déclarent
se rendre disponibles aussi bien pour répondre à des questions que pour apporter un soutien
moral. Deux seulement disent limiter leur intervention à l'ED. 87 % sont présents aux colles et
ED (4 y vont une fois sur deux),
- tous préparent les ED, mais 53 % revoient en plus les cours, plus en P2 qu'en D1 ; les 2/3
s'estiment aptes à répondre d'emblée à toute question, alors que 1/3 les notent pour se
renseigner. 50 % s'estiment sûrs d'eux et crédibles, 50 % doivent surmonter le traque.
- 1/3 aurait choisi le tutorat plus pour faire une option facile que par motivation
- les tuteurs de P2 sont plus motivés que ceux de D1 :
- ils ont plus le sentiment de contribuer à l'apprentissage et au soutien moral des tutorés,
- 16/17 tuteurs de P2 sont motivés, alors 6/14 tuteurs de D1 répondent être tuteur par
obligation (les auteurs pensent qu'ils veulent valider l'UV, considérée comme facile).
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Le Tutorat en P1 : Plaisir d’enseigner et réflexion sur soi (Mém. 2004)
Damien RUIZ
Ce travail expose des réflexions personnelles tenant à un vécu, d'abord de tutoré, puis de
tuteur, et des observations fournies par trois travaux « évolution des notes des tutorés au cours d’un
quadrimestre » et « évaluation des stratégies d’apprentissage des tutorés », « avis des tutorés
quant au travail des tuteurs » (chacun de ces trois travaux aurait pu être le thème d’un mémoire).
L ‘ensemble est très agréable à lire, car bien écrit, réfléchi, présenté avec beaucoup de soin.
Ce mémoire pourrait être lu avec profit par tout nouveau tuteur pour mieux pénétrer cette fonction,
sa gravité, son sérieux, sa dynamisme
29
Travail et études de médecine, comment réussir ? (Mém. 2004)
Emeline KHOV
Les étudiants en 3ème de médecine exerçant une activité rémunérée en marge de leurs études sont
une minorité (un peu plus d'une dizaine semble-t-il dans une promotion de 123). Une enquête par
entretiens avec dix d'entre eux a permis de dégager un certain nombre de traits communs:
- ils sont tous très motivés pour leurs études et pour avoir le plus d'autonomie financière possible
vis à vis de leur famille,
- peu ont des conditions sociales leur imposant un travail en dehors de leurs études,
- certains emplois ont un lien avec la médecine (moniteur, tuteur en école privée, aide opératoire,
agent hospitalier), d'autres aucun (serveuse, standardiste, éducateur sportif).
- la plupart des emplois sont occasionnels mais d'autres comportent des contrats, CDD voire CDI.
- les étudiants qui travaillent, sont très organisés, planifient minutieusement leurs activités plusieurs
semaines à l'avance (tout en gardant un volant de régulation des imprévus) en sorte de minimiser
au maximum la gêne imposée à leurs études, adaptent à leur situation des stratégies
d'apprentissage efficaces, arrivent à trouver des moments pour se détendre,
- ils reconnaissent tous que cette activité peut nuire à la qualité de leurs études, et que s'ils doivent
faire en chois, ce sera celui des études.
Evaluation de l'enseignement par modules à la faculté de médecine
Victor Pachon, Bordeaux II (Mém. 2004)
Jennifer BRUNET
Pour cette évaluation de l'enseignement de PCEM2, modulaire et centré sur un appareil, 61 étudiants
de l'UFR 3 ont répondu à un questionnaire comportant des échelles analogiques visuelles (de 0 perception
négative, à 10 satisfaction maximale) et des choix de réponses.
La majorité des résultats sont très favorables et agréables pour les enseignants:
- bon degré de satisfaction globale, la distribution des notes allant de 4 à 10 de part et d'autre de 7
(avec la moitié des notes à 7 ou 8) ; 80 % des étudiants estiment que les modules sont une forme
d'enseignement plus motivante pour apprendre que l'enseignement classique.
- un fort sentiment que l'enseignement modulaire est le plus adapté pour assimiler les bases,
permet de faire le lien entre les informations apportées par les différentes matières, d'avoir un
enseignement plus logique (les courbes de répartition vont de 5 à 10, avec des moyennes
respectivement à 7, à 8 et à 7,5 pour ces trois items),
- le sentiment que cet enseignement prépare aux situations concrètes qui seront rencontrées en
stage (47/61 donnent une note ≥ 5),
- les modules jugés le plus intéressant sont les digestif (23 réponses) cardio-pneumo (17 réponses),
neurologie (10 réponses). Le module demandant le plus de travail est neurologie (34 réponses).
Mais l'organisation modulaire reste à améliorer
- 80 % souhaitent que les matières fondamentales soient plus corrélées à la clinique
- en ce qui concerne les ED: 10 % les estiment tous utiles, 49 % la plupart, 39 % quelques uns
seulement: les ED sont souhaités plus intégrateurs de données fondamentales, ne soient pas des
reprises de cours ; des ED sont considérés inutiles.
- 45 % ressentent des divergences sur des détails entre professeurs dans certains enseignements.
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30
Etudes sur l'introduction des sujets de biologie cellulaire, posés dans le
cadre du tutorat de l'UFR III (Mém. 2004)
Olivier DUGUE
Ce travail sur la correction de l'introduction rédigée par 70 candidats au concours de P1 dans leurs
exercices de biologie cellulaire avec les tuteurs, est un travail exemplaire de docimologie qui montre :
- l'importance attachée par des enseignants de biologie cellulaire à la qualité de l'introduction,
- une corrélation entre les notes données à l'introduction et les notes globales,
- une corrélation quasi linéaire entre les notes d'un sous ensemble de l'introduction (lancement du
sujet, focalisation sur le sujet avec mini-débat, annonces des deux parties, enchaînement logique
des deux parties) et les notes globales.
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Place et conséquences des ronéos dans l'apprentissage médical (Mém. 2004)
Christelle ANDREVIE
La ronéo désigne le système parfaitement rodé des étudiants en médecine : à tour de rôle un groupe
d'étudiants assiste au cours, prend des notes et/ou l'enregistre, le mette en forme, et en assure la diffusion.
Ce système est considéré par les enseignants comme le facteur principal d'absentéisme.
De cette enquête par questionnaires auprès de 91 étudiants de l'UFR1 (32 en P2, 29 en D1, 17 en
D2 et 13 en D3), on retient que :
- 95 % des étudiants sont utilisateurs du système de la ronéo des cours,
- qu'un tiers seulement assistent assez souvent ou le plus souvent possible aux cours ; l'absentéisme
est plus marqué pour les P2 et D1 que pour les D2 et D3 (les auteurs avancent même un
changement d'attitude avec la 2ème partie du 2ème cycle, mais des biais de recrutement sont
possibles),
- les ronéos sont considérées comme un moyen de gérer ses études par 65 %, de s'abstenir d'aller
en cours par 43 %,
- 47 % des étudiants disent fournir un travail régulier, 26 % classent, et 15 % entassent ; les
étudiants de D2-D3 sont un peu plus réguliers (17/30 que ceux de P2-D1, 26/61)
- les ronéos sont l'unique support de travail de 35/61 étudiants de P2-D1 contre seulement 2/30 de
D2-D3,
- la moitié des étudiants reprochent la présence d'erreurs dans les ronéos, un tiers un délai de
parution trop long,
- 68 % de ceux qui travaillent régulièrement réussissent à la 1ère session d'examen, contre 40 % de
ceux qui travaillent au dernier moment.
Le système des ronéos fonctionne à grande échelle. Malgré des imperfections il permet à un grand
nombre d'étudiants de ne pas assister à des cours où la transmission d'un savoir ne s'accompagne pas
d'une réflexion des étudiants.
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31
La diversité du vécu de la première année de médecine
par les étudiants (Mém. 2004)
Delphine AUSSEL, Emilie BARET, Julie DELANNEL,
Marion MARTIN, Nathalie PERCHERON
Ce travail original présente plusieurs aspects de l'organisation et de la vie en P1.
La motivation a été étudiée, d'abord lors de 17 entretiens avec des étudiants de D1 et P2 (en fait 1
seul P2), puis plus précisément avec 65 sur l'existence d'un contexte médical familial et la motivation.
La moitié des étudiants ont dans leur famille une personne du monde de la santé, la moitié
ont choisi médecine avant le lycée. Comme motivations on retient la vocation (18 %), le désir
d'aider les autres (28 %), l'intérêt scientifique (38 %), la noblesse du métier (12 %). La motivation
évolue au cours du P1 sous l'influence de l'environnement ; il y a une certaine désillusion en P2-D1
avec la montée de l'inquiétude pour l'examen national classant.
Le rythme de travail fait état de quatre témoignage, un "bosseur" acharné, un passionné "bosseur"
acharné, une dilettante fêtarde capable de forcing intenses, un étudiant équilibrant travail et détente.
L'étude sur la prise de notes, menée par entretiens auprès de 50 étudiants travaillant à la bibliothèque
(et ainsi considérés comme "sérieux"), a montré que 29 enregistrent les cours, 2 prennent des photos
numériques, que 12 travaillent en duo.
Les navalais ont un système de ronéo.
Parmi les redoublants un tiers reprennent intégralement les cours.
L'étude sur les méthodes d'optimisation du travail comporte une recherche sur internet et 40
entretiens de P1, P2 et D1. Il semble que les étudiants interrogés aient simplement augmenté leur
consommation de café (60 %), de tabac (63 %), fassent du sport pour se détendre (36 %) ; 15 %
seulement de ceux qui prennent des médicaments pour stimuler leur mémoire sont convaincus de leur
efficacité.
L'ambiance de l'amphithéâtre de P1 est un témoignage commun des cinq auteurs.
______________________________________________________________________
Evaluation des cours magistraux en PCEM1 (Mém. 2004)
Rémi VEILLON
Après avoir présenté les caractéristiques des éléments d'un cours magistral, et donc les paramètres de
son analyse, l'auteur expose ses observations de sept cours magistraux.
Les analyses sont très bien rédigées, intéressantes, avec beaucoup d'éléments pertinents. Il est possible
de tirer de ce mémoire des réflexions utiles pour améliorer les cours magistraux. Il a reconnu la qualité
des enseignants, leurs efforts, leurs difficultés, leurs points forts, et ceux sur lesquels ils devraient
réfléchir pour améliorer leur communication. Plus de distance aurait certainement été plus professionnelle
mais aurait probablement fait perdre en qualité de témoignage.
Les professeurs observés font preuve de professionnalisme, maîtrisent parfaitement ce qu'ils
enseignent, et s'efforcent de faire du mieux possible pour intéresser et être compris ; cependant même les
meilleurs cours sont perfectibles.
________
32
La formation médicale au Canada (Mém. 2004)
Céline NODIMAR, Séverine POULAIN, Mathieu VERGERET
Ce mémoire présente:
Le système canadien
Il s'agit d'une présentation claire et précise des études de médecine au Canada décrivant :
- les conditions d'admission,
- l'année préparatoire (qui est une année de mise à niveau),
- les première et deuxième années avec beaucoup de précisions sur l'Apprentissage Par
Problèmes avec des exemples illustrant bien cette technique,
- les deux ans d'externat avec l'Apprentissage au Raisonnement Clinique,
- la formation des tuteurs, là aussi de façon précise.
Deux entretiens
Deux professeurs ont été longuement interviewés, l'un a passé un an au Canada et a participé
activement à l'enseignement, l'autre, qui après avoir expérimenté l'organisation canadienne dans sa
discipline et a été déçu du manque de travail des étudiants, a mis en place une organisation
différente qui fonctionne bien.
Une synthèse sommaire et frileuse. Il semblerait que le groupe de travail n'ait pas été convaincu de
la qualité du concept d'APP et d'ARC.
Le défaut d'attention, exemple de l'enfant hyperactif (Mém. 2004)
Pierre DESVERGNES et Paul CANTET
Ce mémoire est en deux parties :
- une intéressante présentation d'un cas clinique d'enfant hyperactif sous la forme du "témoignage
par la mère",
- une synthèse intéressante des explications des défauts d'attention liés aux troubles de
l'hyperactivité avec plusieurs sous chapitres : l'attention et ses différents modes, la physiologie de
l'attention, l'hyperactivité (définition, physiopathologie, clinique, traitement).
Travail sérieux de synthèse d'un sujet difficile.
__________________________________________________
Approche de l'éducation des déficients sensitifs (Mém. 2004)
Maeva TALVARD, Marco ROMERO, Marine LE BLEIS (Tuteurs de D1 en UFR1) – Jaques
Antoine OILLEAU, Anthony COTTRET et Anthony MURET
Ce mémoire intéressant traite de l'apprentissage chez les déficients auditifs et les déficients visuels.
Il s'agit d'un travail bibliographique comportant pour chaque partie (déficience visuelle, déficience
auditive) un historique, la présentation du déficit, l'intégration à la société des sujets atteints, les
problèmes d'apprentissage et de scolarisation.. Les deux parties du travail sont également intéressantes,
bien documentées, en grande compilations de textes, repris tels quels, de lecture parfois difficile.
Le travail comporte de nombreuses références.
33
Etude comparative entre les étudiants tuteurs et non tuteurs
en PCEM2 et DCEM1 en UFR 1 (Mém. 2004)
Iseult GUEZOU et Grégory PILET
Une enquête par questionnaire, comparant 28 étudiants tuteurs à 37 non tuteurs, a montré:
- que les tuteurs ont fait plus souvent leurs études à Bordeaux,
- que les passés scolaires des tuteurs et des non tuteurs sont identiques : bac S et même répartition
des niveaux de mention,
- que 68 % des tuteurs avaient suivi le tutorat et seulement 4 % une prépa en école privée, contre
respectivement 46 % et 27 % les non-tuteurs,
- qu'il y a moins de reçus primants chez les tuteurs (18 %) que chez les non tuteurs (35 %),
- l'absence de différences entre les 2 groupes dans les motivations pour les études médicales,
- une envie durable d'aider les étudiants plus jeunes chez les tuteurs ; ceci apparaît dans le projet
d'être conférencier pour l'examen national classant (72 % des tuteurs, 43 % des non tuteurs), de
faire plus tard de l'enseignement (43 % des tuteurs, 27 % des non tuteurs),
- des performances identiques des tuteurs et non tuteurs aux examens de P2
Ce travail sur de petits effectifs permet d'avancer l'hypothèse de quelques particularités des tuteurs par
rapport aux étudiants non tuteurs: ils ont eux-mêmes été inscrits au tutorat en P1, auraient préparé le
concours en deux ans, envisageraient plus souvent d'enseigner dans l'avenir.
Gestion et organisation du travail en 1ère année des
études médicales (Mém. 2005)
CASSAN Tiphaine, COLOMBIE Mathilde, CASSOUMOUNAT Thibault, JEANNEAU Damien
Ce travail présente :
- quatre pages de conseils pertinents pour préparer le concours de P1
- les résultats d'une enquête par questionnaire après les partiels de P1 auprès de 76 étudiants (18
placés "dans le numerus clausus" et 58 hors numerus) montrent que les étudiants dans le
numerus (c'est-à-dire qui seraient reçus s'ils avaient le même classement final) se distinguent de
ceux hors numerus sur plusieurs points
- ils sont plus motivés pour réussir en un an (16/18 contre 44/58)
- ils ont un nombre quotidien d'heures de travail plus élevé (dont 8 h et plus pour les 3 primants
dans le numerus),
- la moitié suit un planning contre un tiers de ceux hors numerus,
- ils ont commencé à travailler dès septembre (15/18 contre 42/58),
- ils travaillent plus sur des annales (15/18 contre 46/58),
- ils reprennent plus souvent leurs cours le soir même (10/18 contre 23/58)
Ce mémoire met en exergue que la réussite au concours de P1 justifie une mise en route rapide et un
travail intense et bien organisé.
34
Montpellier et Paris La Pitié-Salpétrière (Mém. 2005)
Claire GABORIT, Bénédicte GARNEY, Amel GHARBI, Xavier
HALTY, Ghoufrane TLILI
Le mémoire est intéressant mais son contenu ne correspond pas réellement à son titre, ce qui
s'explique par l'impossibilité de connaître la valeur réelle des divers classements des facultés issus du seul
ECN 2004.
On retient de ce travail des données intéressantes.
• Les volumes horaires des cours diffèrent entre les facultés :
La Pitié-Salpétrierère
UFR 2 - Bordeaux
UFR 3 - Bordeaux
Montpellier
DCEM2
203
243
281
112
DCEM3
241
260
238
122
DCEM4
62
128
175
72
Total
506
631
694
306*
* Les heures d'enseignement théorique intégrées aux stages n'ont pas pu être comptabilisées
• De l'enquête par questionnaire auprès de 58 étudiants bordelais de D4 (32 de l'UFR2 et 26
de l'UFR3) participant à une "conférence" on retient divers points :
- les 3/4 estiment "une bonne chose" que tous passent l'ECN, mais seulement 53 % estiment que
l'ECN reflète l'aptitude à être interne
- les différences de préparation à l'ECN suivant les UFR sont jugées inéquitables par 93 %,
- 50 % estiment qu'il faut commencer à travailler l'ECN en D2, 50 % en D3,
- le contrôle continu est perçu comme mal adapté à la préparation de l'ECN (25/32 des étudiants
de l'UFR2, 13/26 de l'UFR3),
- les conférences sont estimées adaptées à la préparation de l'ECN (95 %), répondant aux attentes
(84 %) et qu'elles ne doivent pas être commencée plus tôt (69 %); le résultat est à relativiser du
fait que l'enquête porte seulement sur des étudiants qui étaient en conférence,
- 66 % des étudiants de l'UFR2 et 42 % de l'UFR3 sont abonnés à la Revue du Praticien,
- les stages "d'externes" à l'hôpital : 71 % trouvent qu'ils n'y sont pas trop nombreux, 62 % les
jugent formateurs, que leurs horaires sont corrects,
- les stages de séméiologie restent très critiqués : 69 % des étudiants estiment que ces stages ne
les préparent pas correctement à l'externat,
Ce mémoire sur la préparation des ECN montre l'importance des différences entre facultés, le rôle
des conférences, la gêne entraînée pour les étudiants du contrôle continu à la faculté, des stages
"d'externes", l'insuffisance des stages de séméiologie.
35
Les facteurs de réussite à l'examen classant national (Mém. 2005)
Claire SUBERVIE et Sébastien MOUTTON
Ce travail tire les leçons de 20 entretiens avec des internes de Bordeaux issus de l'ENC 2004,
venant de 12 facultés (Angers, Bordeaux, Dijon, Grenoble, Lille catholique, Limoges, Marseille, Paris,
Saint-Etienne, Toulouse, Tours).
De l'excellente présentation des 20 "profils" d'internes se dégagent de fortes constantes :
- chacun a mené son chemin en assumant les risques de ses choix organisationnels,
- la responsabilité personnelle dans la réussite est l'élément fondamental,
- ces internes distinguent la préparation des examens à la faculté et celle de l'ECN sans qu'on
puisse réellement distinguer ce qui fait la différence (on peut penser qu'elle est dans la finalité
perçue, celle de réussir d'abord les examens, ensuite l'ECN),
- ainsi parmi les 7 classés dans les premiers 500, quatre ont dit avoir préparé l'ECN pendant
seulement 1 an, un autre six mois seulement,
- la plupart ont beaucoup travaillé, les tableaux de la p 15 permettent de calculer qu'en moyenne
les 7 internes classés dans les premiers 500 ont travaillé 7 heures quotidiennement, donc une
heure de plus que les autres… mais il semblerait aussi qu'ils se soient plus détendus, aient fait
plus de sorties et de sport,
- tous ont utilisé les mêmes ressources : les livres (La Revue du Praticien, Intermed, Medline,
Intermémo, Médimemo, Vernazobre, Conférences Hippocrate, les ouvrages disciplinaires
nationaux), les conférences, les stages, à l'occasion de bons cours de faculté,
- les organisations des facultés de Toulouse et de Tours, intégrant cours et stages, sont
présentées comme exemplaire,
- la nécessité de travailler sur de longues plages horaires (les après-midi) … et en corollaire il
est explicité que la faculté "ne doit rajouter d'obstacles aux externes" en imposant une
présence obligatoire,
- les facultés doivent offrir de bons cours et organiser des examens qui collent au programme et
à la philosophie de l'ENC,
- l'intérêt de constituer de petits groupes de travail
36
Etude comparative en PCEM1 des sujets rédactionnels et de QCM en
biologie cellulaire dans l'UFR 3 (Mém. 2005)
LOGGIA Gilles, MOUKARZEL Alain, LARREGLE Arnaud, DUDREUILH Caroline
Ce travail décrit d'abord les épreuves (avec des exemples), leurs avantages et inconvénients, et la
présentation des hypothèses sur les modifications induites par ce changement dans les stratégies
d'apprentissage,
Ensuite le mémoire intrique harmonieusement 4 parties.
1 – Une comparaison entre les épreuves par QCM (UFR1) et par question rédactionnelle
(UFR3) en 2001 : la différence de notation, portant sur toute l'échelle pour les QCM, avec une
limite supérieure à 15,5 pour les questions rédactionnelles, induisait que dans l'U1 plus
d'étudiants avaient une note supérieure à la moyenne, et 16 % une note >15 (3,5 % en U3)
2 – Une comparaison des notes de la question rédactionnelle du concours 2004 et des notes de
l'épreuve par QCM de 2005 montre :
- en 2004 une distribution des notes distinguant 3 populations (les très mauvais de 0 à 3,5, les
médiocres de 4 à 7,5, les autres de 8 à 16,5) alors que la distribution 2005 est gaussienne,
- en 2004 moyenne et écart-type à 8 ± 5 ;
- en 2005 moyenne et écart-type à 9,15 ± 3,8
- peu de différence entre les taux d'étudiants ayant la moyenne (44 % en 2004, 43,5 % en 2005),
par contre en 2005 il y a moitié moins d'étudiants qui ont une note <5 (14,7 % en 2005 contre
7,46 %)
3 – L'enquête auprès de 120 redoublants de 2005 (ayant connu l'épreuve rédactionnelle en 2004,
les QCM en 2005) montre que les 2/3 ont apprécié le changement, 73 % se sont sentis moins
stressés devant l'épreuve mais la jugent moins discriminantes. Globalement ils ont travaillé plus
régulièrement, ont évité de faire des impasses, apprennent plus par coeur. Par contre ils sont
également partagés sur l'intérêt de la matière, la facilité de préparation.
4 – Les entretiens avec les trois professeurs de biologie cellulaire font ressortir leur
professionnalisme : nécessité de recourir aux QCM devant l'augmentation du nombre des
étudiants, parfaite connaissance des avantages et inconvénients des QCM, souci de rédiger des
questions parfaites dans leur forme, ne privilégiant pas les détails au profit de la compréhension
globale.
37
Le stress chez les étudiants de 1ère année préparant le concours d'entrée
aux études médicales à Bordeaux 2 (Mém. 2005)
BOURLIER Benjamin, DOSSO Naouelle, JUTEAU Camille, LAGARDE Marie
L'enquête par questionnaire a été faite après les résultats des partiels chez 150 étudiants de P1 en
prenant comme base le modèle transactionnel du stress de Lazarus et Folkman ; ce questionnaire a porté
sur les sentiments de "confiance en soi" et de "sérénité", les symptômes de stress en septembre, novembre
et janvier, l'existence de facteurs favorisant ou atténuant le stress.
Principaux résultats :
- aux échelles (indices de 0 à 10) de "confiance en soin" et "sérénité-anxiété" les garçons, par
rapport aux filles, ont plus confiance en eux (5,9 contre 5,1) et sont plus détendus (5 contre 3,5) ;
les primants sont plus confiants (5,5) et sereins (4) que les redoublants (respectivement indices de
confiance à 4,4 et de sérénité à 0,5 !!) ;
- d'après les calculs des auteurs les indices de ressources personnelles, moyenne des deux
précédents, sont négativement corrélés au résultats aux partiels … ainsi l'excès de confiance en
soi et de sérénité est efficace sur le stress mais défavorable au succès ;
- les garçons s'accordent plus de loisirs et de sorties que les filles qui privilégient leur organisation
d'un travail dans lequel elles surinvestiraient ;
- le soutien familial est apprécié de façon ambigu: aide mais aussi un facteur de stress pour
l'étudiant qui craint de décevoir les siens ; les enfants de médecins sont les plus à l'aise ;
- les amis, le travail en groupe sont efficaces contre le stress ;
- Globalement, en septembre, les étudiants, sont enthousiastes, en forme, détendus et confiants. En
janvier ils sont fatigués, découragés ; les activités sportives, les loisirs, les sorties entre amis
baissent, alors qu'augmentent les consommations d'anxiolytiques et d'excitants ;
- 63 % expriment en février la volonté de mieux s'organiser:
____________________________________________________________________
La création d’un besoin : analyse des méthodes promotionnelles des
préparations privées au concours du PCEM1. (Mém. 2005)
Brice CHAUVIN
Ce travail analyse des techniques de communication promotionnelle des écoles privées (Bordeaux,
Toulouse, Montpellier) offrant une préparation au concours de PCEM1, l'étude ayant été effectuée à partir
des plaquettes publicitaires et les sites internet de ces écoles.
Il y a une présentation et un commentaire des arguments (et leurs mises en formes) avancées par les
écoles privées pour convaincre étudiants et parents de passer par elles.
Sont abordés successivement :
- l'aspect général des plaquettes
- les arguments avançant :
- une expérience ancienne et un fort professionnalisme,
- un enseignement de haut niveau,
- des résultats mirobolants,
- des enjeux justifiant des sacrifices financiers
- l'iconographie d'accompagnement.
Cette étude donne une vision intéressante du marketing des écoles privées… Par contre il n'est pas
précisé que des structures publiques font des opérations du même ordre à d'autres niveaux de formation.
38
Comparaison des formations, en Aquitaine, des sauveteurs
surveillant les plages d'été (Mém. 2005)
Agnalys DESPLANTES
Ce travail constitue une importante source d'informations pour ceux intéressés par la formation des
sauveteurs en mer, jeune voulant se former ou responsable municipal du recrutement des personnels de
surveillance des plages..
Ce travail, guide d'une offre complexe de formations :
- présente d'abord les trois formations complémentaires : l'Attestation de Formation aux
Premiers Secours, le Certificat de Formation aux Activités de Premiers Secours en Equipe, le
Brevet National de Sauvetage et de Sécurité Aquatique. Pour chacune sont exposés les
finalités et objectifs opérationnels, les modalités de la formation et de sa validation,
- compare ensuite l'offre de formation, en Aquitaine, de différentes sociétés : la Société
Nationale de Sauvetage en Mer, le Comité Côte Basque, la Fédération Française de Sauvetage
et de Secourisme, et d'autres associations (ces dernières ne proposant pas de formation en
milieu océanique),
- décrit les quatre catégories de surveillance des plages, plages dites plages Société Nationale de
Sauvetage en Mer, plages "civiles", "plages mixtes", "plages Sapeurs Pompiers Volontaires
saisonniers", qui diffèrent par la formation exigée de leurs personnels sauveteurs, par
l'existence ou non d'un suivi et de formations complémentaires.
Des tableaux facilitent la lecture de ce document.
Que l'auteur soit membre de la Société Nationale de Sauvetage en Mer ne touche pas à la crédibilité
de ce travail qui repose sur des données objectives.
Il s'agit probablement de la présentation la plus claire qui soit d'une réalité complexe; Il y a une
analyse au plus près des offres de formation des différentes sociétés et il se dégage de données objectives
que la Société Nationale de Sauvetage en Mer offre la palette la plus complète de formations.
________________________________________________________________________________________
L'éducation à la sexualité dans les collèges : entre
théorie et pratique (Mém. 2005)
Alice BENJAMIN, Elisa MAURY, Floriane MINNE
- les textes législatifs concernant l'éducation sexuelle,
- les témoignages d'un inspecteur d'académie et surtout de trois infirmières sur la réalité de
l'éducation sexuelle dans trois collèges de Bordeaux.
Ces témoignages illustrent parfaitement la criante insuffisance de moyens dont dispose
l'Education Nationale pour faire une réelle éducation à la sexualité ; la simple comparaison des
objectifs définis dans une circulaire de février 2003 et de ce qu'il est possible de faire réellement
contribue à montrer les insuffisances.
Ce mémoire est intéressant par les témoignages présentés mais ne les a pas suffisamment exploités.
39
La cécité de naissance (Mém. 2005)
Elodie MONOD, Marie BACH, Lucie MERIGOT, Marie de
CASTELBAJAC et Fabrice de CAZES
Ce mémoire bibliographique très original comporte cinq chapitres :
- La définition de la notion de handicap et les causes de cécité :
La notion de handicap est développée avec ses différentes définitions.
Le handicap visuel et ses causes sont l'objet d'une brève revue générale
- Causes de cécité de naissance: une revue générale claire, bien rédigée
- Vivre avec une personne aveugle
Ce chapitre aborde d'une façon claire, précise, sensible, tous les aspects de la prise en charge
familiale et scolaire de l'enfant aveugle. Il comporte l'impressionnant témoignage d'une personne
aveugle 'l'homme invisible".
- Apprentissage et intégration de la personne aveugle
Ce chapitre prolonge le précédent. Il débute par un témoignage sur la scolarisation d'une
enfant non-voyante. Il se poursuit par le développement cognitif du petit enfant, l'intégration des
aveugles par des activités diverses (dont de nombreuses activités sportives).
- Comment les personnes aveugles perçoivent-elles le monde ?
Particulièrement sensible ce chapitre développe la perception du monde par l'aveugle à partir
de longues citations littéraires très judicieusement choisies.
__________________________________________________
Formation à la médecine humanitaire (Mém. 2005)
Thomas COTRAUD
- l'organisation générale d'une O.N.G.
- les modalités de recrutement des médecins au sein d'une O.N.G. avec les éléments de plusvalue d'une candidature
- le rôle et la vie d'un médecin au sein d'une O.N.G. et sur le terrain ; cette partie présente et
commente deux témoignages de médecins
- un long entretien avec Madame le Docteur PARROT de Médecins du Monde qui illustre les
chapitres précédents,
- une documentation exhaustive sur les différentes formations utiles à ceux qui voudraient
s'engager dans la médecine humanitaire
- des commentaires sur le choix de ce sujet pour un mémoire, la méthode utilisée et les
difficultés rencontrées
Ce travail constitue une importante source d'informations pour tous ceux qui sont attirés par la
médecine humanitaire.
40
Etude des différentes méthodes de préparation à l'ECN de
plusieurs facultés de médecine de France (Mém. 2005)
Edith ROUXEL, Laurine DUFOUR, Sofian JAADOUNI, Pierre BAUDINO
Ce mémoire porte sur l'organisation interne de la préparation à l'ECN dans cinq facultés de France
(Paris Cochin, Paris Créteil, Bordeaux2 UFR2, Lille 2 et Nancy) analysés à partir de sites internet et d'une
enquête par entretiens auprès de 29 internes de 1ère année, issus de l'ECN, qui ont choisi Bordeaux.
On retient de ce travail :
- une organisation des enseignements par modules dans les 5 facs, avec maintien de certains
certificats à Paris Cochin,
- des différences dans la teneur des cours, les modalités des examens :
Cours par cas clinique
Cours théoriques
ED
Validation par contrôle continu
Validation par des partiels
Examens
Rédactionnels (cours)
Cas cliniques
Oral
Paris V
Cochin
60 %
40 %
Paris XII
Créteil
25 %
75 %
Bx – UFR 2
Lille 2
Nancy
40 %
30 %
30 %
70 %
30 %
85 %
15 %
x
X
x
x
x
x
x
X
x
x
x
x
- le système des ronéos en D3 et D4 existe à Bordeaux et Lille 2, pas à Paris ni à Nancy,
- il y a une continuité (intégration) des cours et des stages à Paris Cochin (un système de pôles
regroupe des stages et des enseignements théoriques), et Nancy,
- pression des facs parisiennes dès le D2,
- les conférences existent dans les 5 facs mais avec des organisations différentes :
- à Paris Cochin, conférences privées, animées par des internes et CCA, à partir du D2,
- à Paris Créteil, conférences privées et de coût élevé (750 € par an),
- le mémoire mentionne encore "du fait de la forte centralisation parisienne, on observe des
conférences en meilleure corrélation avec l'ECN car les intervenants sont directement et
majoritairement impliqués dans l'élaboration des banques de données. De plus les conférences
sont souvent assurées par des PU-PH contrairement aux autres facultés…"
- à Bordeaux conférences sous la tutelle de la faculté et de coût modeste,
- à Lille 2 co-existence de conférences privées et de la fac (plus chères que les privées ?)
- à Nancy co-existence de conférences privées et de la fac
- des stages perçus à regret comme de peu d'intérêt, sauf à Paris, car les auteurs soulignent que "la
médecine s'apprend au lit du malade".
- une période sans stage avant l'ECN de durée variable selon les facs,
Cette analyse faisant ressortir des différences dans l'organisation des facultés pour préparer les
étudiants aux ECN.
41
Etude analytique du tutorat : défauts recensés, causes et
solutions proposées (Mém. 2005)
Alexandre INCHAUSPE, Mélanie LAFITTE, Hélène SEGARD, SIA HIM FA Valérie
Ce travail fait un bilan décapant des défauts du tutorat dans une des trois UFR médicale de
Bordeaux, par des enquêtes questionnaire auprès de tuteurs et de tutorés, et par entretiens auprès des
responsables du tutorat.
Les tuteurs : 32 sur 47 ont répondu (21 sur 24 de P2, - 11 sur 23 en D1):
- 1/3 des tuteurs ont choisi le Tutorat comme une option "planquée",
- 47 % se jugent moyens mais seulement 37 % estiment bien connaître leur matière de tutorat ; un
tiers pensent ne pas être clairs dans leurs explications,
- 37 % ne viennent que 4-5 fois sur 7, voire moins, aux colles et un quart ne sont pas assidus aux
ED !!! - 28 % s'investissent insuffisamment (la moitié par paresse, les autres par manque de
motivation, de temps ou autre raison),
- 12,5 % estiment faire moins bien au 2ème semestre qu'au 1er (55 % par manque de temps, les autres
par découragement, lassitude ou autre).
- 8 % estiment excessif le temps mis à préparer une colle, qu'il y a trop de travail au tutorat,
- 62 % estiment que l'encadrement (qu'ils réalisent ?) est laxiste,
- l'organisation de 14 groupes de 45 élèves ne convient pas à 6 tuteurs sur 32. L'ambiance est jugée
"bordelique" par 18 %, trop sérieuse par 7 %
- les propositions d'amélioration sont pour 11 tuteurs changer le mode de sélection, pour 9
surveiller le travail des tuteurs, pour 8 plus responsabiliser les tuteurs, pour 4 modifier l'UV.
Les tutorés : 172 sur 472 ont répondu. La formulation de certaines questions n'offrant en choix de
réponses que des défauts impose de juger avec beaucoup de réserves certains résultats (ceux affectés du
signe *). Ainsi parmi les tutorés
- 18 % estiment que les tuteurs se démotivent en cours d'année,
- 38 % ne sont pas satisfaits des colles : "pleines d'erreurs" 17 %, trop courtes (8 %), trop longues
(6 %) ; les corrections ne sont pas accompagnées de résumés de cours ou de fiches (47 %), sont
trop détaillées (26 %), ou pas assez (10 %)*, - pour 40 % les ED ne conviennent pas*
- 60 % sont mécontents de l'encadrement,* - 30 % sont mécontents de l'organisation*
- 43 % ont choisi le tutorat pour des raisons financières
- seulement 30,5 % s'estiment assidus et motivés, 13,6 % et 26 % motivés.
Les entretiens avec les deux responsables du tutorat font ressortir des difficultés tenant à la
gestion des locaux (le tutorat semblant perçu comme une activité d'enseignement secondaire), la sélection
des tuteurs, l'impossibilité de gérer ceux qui n'assument pas leur rôle.
42
Le tutorat médecine sur Bordeaux : état à la rentrée 2004, améliorations
faites, travail et vécu des différents protagonistes, amélioration futures
(Mém. 2005)
GLIZE Bertrand, MAILLET Charline
Ce rapport expose :
- en introduction les principes et objectifs du tutorat de P1,
- un bref historique du tutorat depuis sa création à la rentrée d'octobre 94,
- un tableau donne l'évolution de divers paramètres (effectifs, coût de la participation des
étudiants, nombre de photocopies) ; certains chiffres, en particulier ceux des effectifs de 2ème
quadrimestre semblent sujets à caution
- la situation du tutorat en juin 2004,
- difficultés au moment des inscriptions,
- Tut'Rentrée efficace: les tuteurs ont comme motivation supplémentaire une rémunération
de 15 € par heure ; les difficultés sont l'affectation "instable" des salles, la masse de
photocopies (80 000 en une semaine !),
- Organisation dans l'année : chaque semaine pour 2 matières une "colle" et un ED :
l'affluence oblige à mener 2 ou 3 groupes en parallèle (seuls les amphis 1, 3 et 9 permettant
de recevoir l'ensemble des étudiants) ; 2 concours blancs (décembre et avril),
- les améliorations apportées en 2004-2005
- Tut'Rentrée ouverte uniquement aux tutorés déjà affectés dans une UFR,
- sélection des tuteurs sur leurs notes au concours dans la matière qu'ils veulent assurer,
- création d'un forum sur Internet,
- participation de tuteurs à des salons lycéens,
- renouement des liens entre l'Association des Carabins et le Tutorat
- tentative d'améliorer les inscriptions au tutorat (tentative vaine ?)
- Travail et vécu des différents protagonistes intervenant dans l'organisation pratique du
tutorat
- Investissement majeur de M. Hervé SAVIDAN, salarié de l'Association des Carabins, qui
apparaît comme le "permanent" du Tutorat,
- Investissement des tuteurs responsables Tutorat des UFR, tâche de plus en plus lourde,
- Description par un des auteurs de son activité.
- Améliorations souhaitées pour tendre vers un tutorat idéal
- Nécessité de résoudre les difficultés du recueil des inscriptions,
- Considérer le Tutorat comme prioritaire dans l'attribution des locaux (rappelons que le
tutorat concerne les 2/3 des étudiants de P1 de chaque UFR de médecine)
- Poursuivre l'amélioration des échanges avec les professeurs,
- Développer l'engagement vers les NTIC
- Valoriser l'UV de Didactique liée au Tutorat
Ce court rapport aisé à lire, expose bien les difficultés auxquelles doivent faire face ceux qui
s'engagent comme responsables d'un tutorat étudiant.
43
L'offre des conférences à la préparation des ECN à
travers Internet (Mém. 2006)
ADJOVI Anne Sophie, MORIN Sophie, MORLAES Sabrina
Ce mémoire est une étude de l'offre de Conférences pour la préparation des ECN telle qu'elle
apparaît sur Internet au cours de l'été 2006.
Les offres de conférences privées sont au nombre de 7 : Hippocrate, Conf+++, Hermes Khalifa,
Laennec, Aspic, Conf@net.
Le mémoire apporte les renseignements permettant de faire une première approche de cette offre:
les valeurs et les ambitions des 7 conférences, leurs organisations, leurs coûts, les éléments perçus comme
des plus et ceux perçus comme des moins. Une page de synthèse est particulièrement claire (p 23).
Il est difficile de trouver des informations sur les conférences organisées par les facultés.
Le rapport de l'ANEMF sur la préparation des ECN ne s'est pas intéressé aux conférences.
Dans le document Odyssée des ECN 2005 (A. Quinton – mai 2006) les réponses de 12 facultés ont
permis d'identifier clairement celles qui organisent des conférences.
Les auteurs ont étudié l'offre des conférences des facultés de Lille, Nancy, Strasbourg,
Marseille… en oubliant Bordeaux !!! Sur Internet il y a peu d'informations sur ces conférences.
Ce travail permet aux étudiants bordelais d'avoir une idée de l'offre des conférences en France. Il
est dommage que l'offre de conférences sur Bordeaux ait été omise, celle-ci étant sensée être
connue des étudiants bordelais.
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Enquête auprès des anciens étudiants bordelais de D4 (Mém. 2006)
ANTIGNY Sandra et CHAHIM Bassel
Ce mémoire a analysé les réflexions faites dans la partie "commentaire libre" du questionnaire
adressé par le CRAME aux étudiants bordelais venant de passer les ECN 2005 ; il complète l'enquête
présentée dans 2005: Odyssée des ECN..
Le taux de commentaires libres a été élevé (88 % sur 109 questionnaires exploités). Ces
commentaires libres expriment plus des griefs que des motifs de satisfaction.
Les critiques portent :
- sur les cours pour 54 étudiants
- contenu mal adapté aux ECN, pas assez de cas cliniques, trop de cours au 2ème quadrimestre
en D4, - entrave au travail personnel des cours obligatoires
- implication insuffisante des enseignants,
- sur les stages pour 52 étudiants
- manque de coordination entre stages et enseignement de la faculté,
- insuffisance des stages de sémiologie,
- arrêt trop tardif des stages avant les ECN
- intérêt plus grand des chefs de clinique que des professeurs pour les externes
- sur les examens pour 28 étudiants dont 19 de l'UFR 3
- de façon générale il y a une critique du contenu de certaines épreuves,
- pour l'UFR 3 les étudiants sont hostiles au poids du contrôle continu de D4
- sur les conférences
- 13 étudiants ont exprimé leur satisfaction alors que 27 les critiquent
________
44
Le Tutorat en UFR2 – Bilan de l'activité, évaluation de l'efficacité et
étude du ressenti des P1 vis-à-vis du Tutorat (Mém. 2006)
INCHAUSTI Charlotte, PERAGALLO Nathalie, BERRIEAU
Maxime, VASSALO Damien
Ce mémoire présente d'abord les améliorations apportées en 2005-6 (ED ramenés au jeudi à 17 h,
montée en charge du forum ww.cdbx.org., réalisation d'une colle Santé Maladie et Thérapeutique pour les
para-médicaux, renforcement des liens avec les professeurs, information des lycéens) et les difficultés
rencontrées (surtout augmentation du nombre des tutorés et problèmes de salles).
Ensuite il y a deux grandes parties :
- les résultats aux partiels du Tutorat, comparables à ceux des prépas privées: sur les 150 premiers
classés, 48 % sont des tutorés (7 sur les 10 premiers). Entre tutorat et écoles privées, il n'y a pas
de différence sur les proportions de "classés" et "non classés" (p = 0,27)
- les résultats d'une enquête auprès de 154 étudiants dont on retient :
- les raisons du choix du tutorat pour la préparation du concours :
- 71 % pour des raisons financières, 50,6 % par conviction, 20 % pour sa réputation,
- si 54 % disent avoir découvert le tutorat lors de leur inscription, plus de la moitié ont été
sensibilisés avant par des amis, les réunions d'informations ou des professeurs de lycée,
- quelques traits de l'aide apportée par le tutorat :
- soutien indispensable pour 35 %, important pour 48 %,
- alors que 64 % des tutorés ont un sentiment d'isolement, 57 % expriment que le tutorat les
aide à rompre cette solitude,
- 79 % considèrent le tutorat comme un facteur d'insertion à la faculté ; la Tut'Rentrée est
plébiscitée, 84 % exprimant qu'elle a favorisé leur intégration à la faculté, 36 % qu'elle a
facilité la relation avec les tuteurs,
- 53,5 % des tutorés travaillent en groupes (2 ou plus), nés pour un tiers dans le tutorat ; il est
à remarquer qu'un tiers des groupes réunissent des étudiants suivant, les uns le tutorat, les
autres les écoles privés (probablement du fait que dans la constitution des groupes
interviennent la fréquentation des mêmes lycées où les affinités nées en amphi),
- les tutorés ont découvert un tutorat meilleur qu'ils ne le prévoyaient pour 36 %, comme ils
l'attendaient pour 55 % ; 9 % ont néanmoins été déçus
- une comparaison entre le Tutorat et les Ecoles privées:
- par rapport aux écoles privées le Tutorat est apprécié pour sa gratuité et son ambiance, mais
il lui est reproché un défaut "d'encadrement" et de "rigueur" mais sont-ils à mettre au
compte du Tutorat ou au manque de maturité de tutorés ayant besoin d'un joug ?
45
La Tut'Rentrée : évolution, problèmes et réflexions (Mém. 2006)
MACHELAERT Irène et MINVILLE Marie
.Le tutorat ?
150 tuteurs et 1600 tutorés : quelle autre composante de l'université Bordeaux 2 peut se targuer
d'une formation d'un telle ampleur ?
Une semaine d'enseignement pour dessiller les esprits des lycéens, apaiser leur angoisse devant la
découverte de l'université, de l'amphi 3, de sa foule, faire que la première rencontre avec les "anciens" soit
avec des tuteurs heureux et dynamiques et non des redoublants aux propos dévastateurs, et tout
simplement déjà apprendre quelque chose et faire une rentrée en familiers : telle est cette folle entreprise
de la Tut'Rentrée lancée en 2000.
La Tut'rentrée ne disparaît que symboliquement, assurée un peu plus tard sous un autre nom : grâce
à la volonté de tuteurs qui gardent l'esprit généreux originel du tutorat elle aura lieu un peu plus tard, aussi
riche qu'avant.
Mais il ne faut pas s'y méprendre : le tutorat est en danger. Au départ la Tut'Rentrée ne s'affiche
plus…, en 2ème année il y a moins d'émulation pour prendre les rênes dans une des UFR, à la fin certains
mémoires de cette UV sont ajournés du fait de manque de sérieux de certains tuteurs ! Raccourci rapide
certes, mais significatif.
Qui peut sauver le tutorat ?
Sans moyen en personnel, ce personnel étant représenté par l'emblématique Hervé.
SAVIDAN, le tutorat court à sa perte.
Palier le manque de moyens par l'ingéniosité et la bonne volonté connaît ses limites ; elles sont
probablement déjà dépassées.
___________________________________________________
Interrogations sur la P1 : Foire aux questions (Mém. 2006)
CARRIER Stéphanie et DOMBLIDES Charlotte (UFR3),
ETCHEBARNE Isabelle, TAILLARD Caroline (UFR2)
Les auteurs, ainsi qu'Anthony COTTRET ont très largement contribué à la Foire Aux Questions
(FAQ) mise en ligne sur le site de l'ANEMF.
On ne résume pas une FAQ, on y va:
http://www.anemf.org
et
http://www.e-carabin.net
Mais il faut reconnaître un certain manque de lisibilité dans l'accès à cette foire (en clair il
faut savoir qu'elle existe pour la chercher).
Le CD remis par les auteurs présente 48 pages en pdf donnant un aperçu de la diversité du
site donnant des informations sur les programmes du P1 dans les facs, les bonnes abréviations,
répondant à des questions.
Il est excellent que des tuteurs se lancent dans cette aventure sur le web et ce mémoire témoigne du
dynamisme du tutorat bordelais.
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46
Intérêt théorique et apports réels de la formation hospitalière des
PCEM2 et DECM1 : évaluation et propositions d'amélioration (Mém. 2006)
ABRAHAM Elise, BOUSSAT Bastien, BRUS Laure, MIZZI Marie,
POUGEON Marine, SAINTE MARIE Cédrik
Cette importante enquête auprès des étudiants d'une UFR médicale de Bordeaux 2 (284 étudiants
ont répondu soit 66 % - 63 % de ceux en P2 et en D1, 75 % de ceux en D2), fait amplement le point de la
situation de l'enseignement pratique de la séméiologie à Bordeaux.
Enquête auprès des étudiants de DCEM2 (89 étudiants – 75 % de ceux en D2)
50 % des étudiants trouvent sans intérêt les stages de séméiologie, et 50 % estiment les cours
sans intérêt (l'analyse ne précise si les déçus sont les mêmes pour les stages et les cours).
Quelques taux d'étudiants estimant ne pas savoir réaliser … :
- un examen cardiaque, examen pulmonaire
70 %
- une prise de pression artérielle
63 %
- un examen abdominal
60 %
- un examen neurologique
33 %
En cours de stages de D2 les insuffisances subsistent : 30 % des étudiants n'ont pas réussi à
se former à l'examen clinique, 18 % à faire une observation, 20 % à se familiariser avec le
fonctionnement d'un service et la tenue du dossier médical.
Enquête auprès des étudiants en P2 et D1 (195 étudiants – 63 % de ceux en P2 ou D1).
L'étude met l'accent :
- sur les effectifs excessifs d'étudiants dans au moins la moitié des stages, ce qui conduit
des CCA à scinder en deux le groupe d'étudiants,
- le manque de disponibilité de près des 3/4 des chefs de clinique,
- l'insuffisance des acquisitions des étudiants.
Dans leurs commentaires les auteurs insistent sur ces insuffisances relevées de façon
récurrente depuis des années.
___________________________________________________________________________
La scolarité ou la prise en charge chez les autistes (Mém. 2006)
VEZI Delphine
Ce mémoire est une présentation de l'enfant autiste et des possibilités de prises en charge.
La 1ère partie expose les étapes de l'identification de l'autisme qui ont conduit à la définition
actuelle de cette affection, aux hypothèses sur ses causes, enfin aux critères diagnostiques.
La 2ème partie présente très (trop ?) brièvement l'approche psychanalystique, et développe quatre
grandes méthodes comportementalistes (les programmes T.E.A.C.C.H, A.B.A., P.E.CS. et Greenspan de
la thérapie par le jeu).
L'ensemble est bien présenté, bien écrit, et constitue une mise au point intéressante, mais présente
deux lacunes, l'absence de références et de tout texte démontrant l'efficacité des thérapies
comportementales ; dans ces dernières années la presse a amplement fait écho des violentes oppositions
entre les psychothérapies analytiques et comportementales (un rapport de l'INSERM, une prise de
position "politique" d'un ministre de la Santé "enterrant" ce rapport, le Livre noir, etc). Il y a tout lieu de
penser que les résultats des traitements de l'autisme ont dû être analysés avec minutie. Ce travail aurait pu
rapporter des données importantes, exemplaires, et ne pas en rester à ce qui semble des actes de foi.
______________
47
L'amélioration du Tutorat à La Réunion (Mém. 2006)
CORRE Jérôme, GHASSANI Ali, LEMONNIER Marie
Cet intéressant mémoire comporte quatre parties :
- Présentation et déroulement du tutorat à La Réunion
286 étudiants sont inscrits en P1 à La Réunion pour un numerus clausus à 30.
Le Tutorat comporte un "accompagnement à distance" (colles adressées au milieu des
quadrimestres - cette action est imprécise dans le texte), et deux missions de tuteurs (en janvier et
mai), assez lourdes pour chaque tuteur qui prend en charge 5 groupes chaque jour (donc répétition
des mêmes exercices) ; environ la moitié des étudiants de P1 y participent. Le coût de cette
opération est modeste (12200 €), pris en charge par l'Université de La Réunion.
- La description du "modèle" bordelais
- La proposition de diverses solutions pour améliorer le tutorat à La Réunion
- rendre le forum Internet du Tutorat bordelais accessible aux étudiants de La Réunion,
- localement : des enseignants pourraient suivre les initiatives de M. SELAMBARON qui
fait ses cours de chimie et propose dans l'année 3 colles et un concours blanc,
- rendre régulier l'envoi des colles au lieu de grouper en 2 envois annuels, et constituer des
annales (au moins rendre accessibles les colles de l'année précédente)
- la mise en place de cours sur Internet (cette proposition jugée ici avant-gardiste est celle
retenue par la faculté de Grenoble à partir de la rentrée 2006),
- améliorer les conditions des missions Tutorat en diminuant le nombre de groupes et en
harmonisant les effectifs des groupes,
- la visio-conférence est évoquée (elle n'est pas retenue mais les arguments sont faibles)
- Quelques chiffres complètent cette étude :
- 69 étudiants ont répondu à une enquête sur la perception du tutorat ; les réponses "génial"
pour 16, "bien" pour 45 (soit 88 % d'opinions favorables),
- 2/3 des étudiants étaient bien informés de l'existence du tutorat, un tiers ne l'était pas,
- 94 % des étudiants ont accès à Internet, ce qui offre des perspectives,
- 96 % des étudiants seraient prêts à contribuer pour une somme modeste (20 à 30 €) au
fonctionnement du Tutorat.
Dynamisme et enthousiasme rythment la présentation de ce mémoire qui, en outre, avance
des propositions réalistes.
48
P2 = "année de relâche" : réalité ou pure imagination ? (Mém. 2006)
HAMM Sophie et KANDJI Mareme
Bon et terrible mémoire… Une enquête par questionnaire auprès d'étudiants de D1 de l'UFR1 a
porté sur le programme de P2, l'organisation personnelle de travail, la qualité de la mémorisation des
connaissances. 50 étudiants sur 150 ont répondu à l'enquête.
Les résultats les plus originaux portent sur les stratégies d'apprentissage et leurs résultats:
- 34 % des étudiants sont plus ou mois assidus aux cours, alors que les autres y vont parfois (33%),
rarement (23 %) ou jamais (10 %) faisant confiance au système des ronéos,
- 36 % effectuent un travail de fond, alors que 40 % bloquent tout leur travail sur les deux semaines
précédents les examens ; 24 % préparent néanmoins leurs ED,
- la qualité de la mémorisation des connaissances a été analysée par matières avec la question :
Tu es encore capable de te rappeler de tes cours ? (sur une échelle de 0 à 10) ; les réponses ont
été synthétisées sous 4 rubriques ("de presque tout", "bases solides" etc )
Presque tout
Bases solides
Quelques notions
Presque rien
Anatomie
11 %
11 %
47 %
31 %
Histologie
7%
33 %
36 %
24 %
Physiologie
2%
13 %
48 %
37 %
Biophysique
11 %
15 %
37 %
37 %
Biochimie
4%
18 %
62 %
16 %
Séméiologie
15 %
13 %
53 %
19 %
- le programme de P2 est jugé "utile" par 74 % (compte tenu du manque de recul des étudiants il
serait plus juste d'écrire qu'ils l'espèrent "utile"), 34 % "chargé" et 58 % "acceptable",
- seuls 48 % jugent intéressants la plupart ou tous leurs stages de sémiologie, - 64 % jugent l'emploi
du temps "acceptable", 16 % "relax" et 18 % "chargé",
- le temps libre est occupé en lecture, cinéma et musique pour 53 %, en participation aux fêtes pour
36 % ; 6 travaillent dont un pour régler son loyer,
- au terme du P2 48 % sont sûrs de leur engagement en médecine, mais 42 % doutent.
On peut retenir :
- qu'au terme du P2 parmi ces 50 étudiants, les taux de ceux estimant avoir acquis des bases
solides (ou tout ?) vont de 15 à 40 % pour les matières fondamentales (l'histologie obtenant le
meilleur taux), et celui concernant la sémiologie n'est que de 33 % !
- le forcing, mode de travail exclusif pour 40 % des étudiants, opportuniste pour 24 %, permet
de réussir les examens,
Ce qui permet de conclure que les modalités d'examens exigent peu de réflexion de la part des
étudiants.
49
Evolution de l'effectif en PCEM1 à Bordeaux :
Causes et conséquences (Mém. 2006)
CELHAY Maïté, DARTHENUCQ Nicolas, LOUCHEZ Mathieu
Ce mémoire décrit l'évolution du numerus clausus en France depuis sa mise en place et concrétise
le sureffectif des étudiants en P1 à Bordeaux en 2005-2006 par la quantification des difficultés constatées.
Les difficultés éprouvées par un échantillon de 62 étudiants (28 primants, 32 doublants et 2
triplants) sont ainsi quantifiées :
- 15 % ont eu de la difficulté à trouver une place dans les amphis (contre cependant 53 % qui
trouvent aisément une place, voire estiment avoir le choix !!) et 35 % disent avoir été en situation
de ne pas trouver de place,
- les avis divergent sur l'agitation en amphithéâtre (un biais : comment les primants peuvent-ils
comparer avec l'année précédente ?),
- 77 % ont eu des difficultés pour trouver de la place à la bibliothèque et ont vécu la situation de ne
pas en trouver,
- les professeurs restent accessibles (80 % des réponses) et disponibles (84 %) (quelle différence les
auteurs font-ils entre disponibles et accessibles ?),
- le sureffectif nuit à la qualité de leur travail pour 1/3 des sondés, à leur réussite pour les 2/3.
Les commentaires:
- avancent des hypothèses pertinentes sur les raisons de l'engouement des étudiants pour le P1
(attrait d'études débouchant sur une profession sans risque de chômage et gardant du prestige),
- rappellent que seul l'amphi 3 peut contenir 749 étudiants mais ne démontrent pas clairement, en
donnant les chiffres des promotions (<749), pourquoi il peut être insuffisant,
- évoquent les difficultés au-delà du P1 pour les enseignements à la faculté et dans les hôpitaux,
_____________________________________________
Modalités d'apprentissage de l'enfant sourd :
du diagnostic à l'entrée dans la vie active (Mém. 2006)
MECHARLES Sylvie, PENNONT Stéphanie, ROUSSEAU Natacha
Ce mémoire permet d'appréhender l'apprentissage de langages et les conditions de la scolarité des
enfants sourds. Les points abordés sont :
- des notions d'épidémiologie, d'anatomie,
- les définitions des surdités, leur dépistage,
- le rôle de la famille de l'enfant sourd,
- l'acquisition de langages,
- la scolarité,
- le sourd dans la vie active
- les annexes apportent d'autres données :
- des témoignages,
- un quiz sur la surdité,
- l'alphabet "manuel" de la langue des signes,
- la partie de la loi d'orientation de 1975 portant sur la scolarité des enfants sourds,
- des exemples de cours,
- un texte sur l'enseignement écrit du français aux sourds,
- quelques repères illustrés sur le développement de l'enfant de 3 mois à 3 ans
____________________________________________________
50
La réforme du L.M.D. (Mém. 2006)
GARNIER Anne Lise, GOEPP Angélique, GOMEZ Lauriane
Ce mémoire est une excellente synthèse de la politique du processus LMD, de l'historique de sa
mise en place, de son organisation générale. Il expose successivement :
- L'histoire du processus LMD depuis sa création le25 mai 98 à celle de Bergen du 19 mai 2005,
Cette partie permet en quelques pages d'appréhender la politique et l'histoire de cette
refondation européenne de l'organisation des études
- L'organisation générale du processus L.M.D. est clairement exposée
- L'application de la réforme LMD aux études médicales
Cette partie expose partiellement les problèmes de l'application du LMD aux études
médicales ; en effet sans que cela soit clairement explicité ce n'est que la partie "recherche en
dehors de la clinique" dont on réfléchit l'intégration au processus LMD.
Les propositions de l'ANEMF semblent très vagues, celles de l'Académie de médecine
supposant une sélection des étudiants avant l'entrée à l'Université, sont politiquement utopiques.
Les propositions de l'Université de Rennes semblent bien vagues.
- Le témoignage d'un enseignant de sciences fondamentales renforce la notion que l'application
du LMD aux études dites "médicales" est surtout faite pour renforcer l'approche pour la recherche
de la médecine ou des professions non médicales.
________________________________________________________________________
Quantification de la présence et raisons de la désertion des
amphithéâtres en PCEM2 et en DCEM1 (Mém. 2006)
CHAN Paul, DELAGE Jeremy, TESSIER Romain
Ce mémoire quantifie l'absentéisme au cours de P2 et D1 et ses causes explicitées par les étudiants
d'une UFR médicale de Bordeaux 2, en P2 en 2004-2005 et en D1 en 2005-2006 :
- absentéisme global en cours :
- 54 % en P2 dans une enquête où les 138 étudiants de la promotion ont répondu,
- 62 % en D1 dans une enquête où seulement 45 % de la promotion a répondu,
- l'absentéisme est surtout marqué à la fin des 1er quadrimestres et aux seconds
- le taux de présentéisme en D1 varie d'une discipline à l'autre et pour des raisons diverses :
- 66 % en immunologie du fait que l'enseignant joue sur la difficulté de l'examen pour les
absents au cours, 65 % en parasitologie où il serait lié à la difficulté de la discipline,
- 59 % dans un cours interactif avec projections de séquences filmées (sémiologie chirurgicale
et vasculaire), de 53 % en radiologie où le cours est très dynamique,
- 12 %) en pharmacologie du fait du caractère théorique des cours et que les ED en seraient la
répétition.
Le contexte n'est pas un désintérêt des étudiants pour l'étude comme le montrent les réponses à
deux questions :
- "votre opinion sur la D1 ?" 71 % des étudiants répondent bien (68 %) ou très bien (3 %),
- "estimation de l'importance de votre travail en D1": beaucoup 53 %, passionnément 16 % et
"à la folie" 22 %
La seule réelle explication est l'ampleur et la valeur du système des ronéos qui permet aux
étudiants de disposer de documents de cours sans avoir à les suivre.
_________
51
Etude des habitudes de vie des étudiants en PCEM1 (Mém. 2006)
DELBAST Guillaume, LUQUET Cédric, MORGADO MARGARIDO José Miguel
Ce travail donne des chiffres sur le mode de vie et le temps de travail des étudiants de P1.
Durée quotidienne de travail : 81 % travaillent plus de 4 h (14 % plus de 10 h) contre 9 % au
lycée ; ce sont 91 % des filles et seulement 59 % des garçons qui travaillent plus de 4 h/jour ; 87
% des primants et 75 % des doublants travaillent plus de 4 h/jour.
Travail en groupe : c'est le fait de seulement 14 % des étudiants,
Motivation : 81 % des filles ont un degré élevé ou très élevé de motivation contre 62 % des
garçons. Parmi les doublants c'est le cas de 86 % des filles et de seulement 50 % des garçons.
Logement : avant d'entrer en P1 90 % habitaient chez leurs parents (93 % des filles, 88 % des
garçons). Parmi les garçons 44 %, primants ou doublants, sont chez leurs parents. Parmi les filles
30 % des primantes et 63 % des doublantes sont chez leurs parents : retour chez les parents ou le
fait d'être chez les parents rend-il plus aisé le redoublement ?
Loisirs : 88 % des filles et 47 % des garçons s'accordent moins de loisir qu'au lycée,
Se faire des amis : les filles ont plus de mal à lier des amitiés que les garçons (parmi les garçons
doublants aucun ne fait état de difficulté contre 35 % des filles),
Sport : 80 % des primants, garçons ou filles, font du sport ; chez les doublants le sport est pratiqué
par 86 % des garçons mais seulement 60 % des filles,
Stress : chez les primants 65 % des filles et 28 % des garçons se disent stressés ; le stress augmente
chez les doublants (64 % des garçons et 82 % des filles),
Tabac : Parmi les garçons 20 % des primants fument, (la moitié fumaient avant le P1); parmi les
redoublants ce sont 44 % qui fument dont la moitié fumaient avant le P1. Parmi les filles, 46 %
fument tant primantes que doublantes, la moitié fumaient avant le P1.
Cannabis (les auteurs utilisent l'euphémisme "fument autre chose que du tabac") : 10 % en fument,
primants ou doublants.
Produits stimulants : 13 % des garçons et 22 % des filles recourent à des stimulants
Café : chez les primants une consommation de plus de 5 tasses par jour est observée chez 56 % des
garçons et 30 % des filles ; chez les redoublants les filles ont la même consommation que les
primantes, alors que les garçons sont soit consommateurs excessifs (29 %) soit faibles
consommateurs (71% deux tasses et moins par jour).
52
Tutorats Bordeaux/Réunion : bilan, améliorations possibles et
guide aux tuteurs (Mém. 2007)
PATEL Iram et ZEMALI Naël
Ce mémoire réunit plusieurs travaux.
♦ 5 enquêtes de satisfaction
Un questionnaire allant à l'essentiel proposé aux étudiants de l'UFR 1 de Bordeaux en
janvier 2007 (168 répondeurs sur 400) et mai 2007 (213 réponses sur 400), aux étudiants de La
Réunion en décembre 2006 (156 réponses sur 300) en juin 2007 (49 réponses sur 120), enfin un
questionnaire commun posé aux P2 et D1 (non exploité du fait du taux de réponse de 16 %).
Le tutorat à Bordeaux
Les tutorés ont distingué les équipes de tuteurs offrant les meilleures prestations (colles et
corrections) par leur "professionnalisme" tenant au fond et à la forme.
Le concours blanc de décembre est bien placé pour 77 % des tutorés, alors que celui de mai
a lieu trop tard dans le quadrimestre (84 %) au point d'avoir été "déserté". Leurs niveaux
concordent avec le vrai concours pour 81 % des tutorés ; 83 % ont estimé que la séance de
questions-réponses après le concours blanc a été efficace.
Le forum internet www.cdbx.org/tutorat (plusieurs sections: générale, par UFR et par
discipline) est très utilisé (750 inscrits ont adressé 31 000 messages de septembre 2006 à juin 2007)
; 56 % des tutorés ont accès à internet, 84 % connaissent le forum, 43 % l'utilisent.
La préparation à la rentrée en P1 (Tut'rentrée) 2006 a été appréciée de 84 % des
primants (seulement 38 % préféreraient qu'elle précède la rentrée). En revanche 71 % des doublants
ont la nostalgie de la semaine de Tut'rentrée qui se faisait auparavant.
Les auteurs ont appréciée l'UV de didactique et s'étonnent du manque d'assiduité de certains
tuteurs (souvent ceux ne témoignant pas d'un grand intérêt pour le tutorat).
Le tutorat à La Réunion
Si 88 % des tutorés sont satisfaits du tutorat assuré sous forme d'une mission d'une semaine,
en revanche les auteurs critiquent le choix des tuteurs envoyés en mission, le copinage l'emportant
sur la rigueur et la compétence. Les tutorés souhaiteraient recevoir les colles faites à Bordeaux ; 62
% des tutorés connaissent le forum et 43 % l'utilisent. Le recours à la visioconférence serait
souhaitable.
♦ La fusion de fiches de la scolarité et des notes des corrections des QCM du lecteur optique
permettant de produire aisément les classements aux concours blancs appréciés de 97 % des tutorés.
♦ Des commentaires plaidant pour un plus grand professionnalisme du Tutorat et exposant les
règles auxquelles il serait souhaitable que les tuteurs s'astreignent pour maintenir au plus haut niveau le
Tutorat de médecine à Bordeaux.
Ne pas omettre de lire les impressions personnelles pudiquement reléguées en fin de mémoire après
les annexes.
53
La perception de l'enseignement par des
étudiants de DCEM1 dans l'UFR2 (Mém.
2007)
DEUS Laetitia, JEDAT Vincent, LASSERRE Anaïs, LAUDOUAR
Quitterie, LING Lancia, MEDINA Frédéric
Cette étude montre que le cours magistral ne répond pas à l'attente des étudiants, seul le quart y
assistant. Faire référence à la clinique ne suffit pas pour intéresser les étudiants et les inciter à venir en
cours. Une organisation différente de l'enseignement est à mettre en place.
Les auteurs ont assisté à tous les cours de DCEM1 et les ont analysé en fonction d'une grille ; ils
ont enrichi leurs observations des remarques d'autres étudiants.
Les résultats sont présentés en deux parties :
- La partie analytique sur les cours, par matières et par enseignants :
L'analyse directe, claire, précise, documentée, fait aussi bien des critiques acerbes que
des flatteuses louanges.
Des tableaux établis par matières et par enseignant, présentent les scores de présence,
d'élocution, de clarté de cours, de l'existence d'un plan et de son suivi, de la qualité des
explications, de la disponibilité de l'enseignant, de sa motivation, de la qualité des supports
de cours, de l'introduction de notions cliniques.
- Synthèse :
- l'organisation et le contenu de chaque matière sont évoqués en quelques mots
- 12 étudiants sur 160 (7,5 %) viennent à tous les cours ; ils sont plus nombreux aux premiers
cours, aux cours dits intéressants… mais sans dépasser la quarantaine. Les auteurs évoquent
les raisons possibles analysées dans de précédents mémoires et notent que l'absentéisme résout
le problème de la capacité des amphis ; par contre les ED sont surchargés au point de perdre
en efficacité.
- 19 % des étudiants venant en cours les ont jugé très intéressants, 45 % intéressants, 36 %
comme ayant peu ou pas d'intérêt,
- 42 % des cours sont théoriques, 13 % portent sur la clinique, 29 % mêlent les deux,
- 4 % des enseignants arrivent souvent en retard,
- 78 % des cours suivent le plan présenté, dans 20 % le plan est absent ou inadapté,
- 76 % des enseignants s'attachent à bien expliquer, 9 % n'expliquent rien et 15 % expliquent
peu,
- 74 % des enseignants sont très disponibles, 11 % seulement peu ou pas disponibles,
- 60 % seulement des cours sont clairs, 19 % plus ou moins confus,
- l'élocution de 17 % des enseignants est mauvaise,
- si 91 % des enseignants apparaissent intéressés par l'enseignement 9 % donnent le sentiment
de n'être pas motivés,
En discussion les auteurs abordent l'opposition entre deux conceptions de l'enseignement médical,
une avançant que "les sciences fondamentales doivent être apprises en premier, car socles des études
médicales" et l'autre estimant que "sciences fondamentales et clinique doivent être apprises ensemble" la
motivation pour la clinique suscitant la curiosité pour les sciences fondamentales.
54
Analyse comparative des sites internet des facultés
de médecine de France (Mém. 2007)
FATAS Sébastien, LATOUR Emilie, TALLANDIER Aude
Excellente revue des sites de 34 facultés de médecine françaises et de l'Université Médicale
Virtuelle Francophone, analysés sur 4 paramètres principaux (accessibilité, navigation, présentation,
contenu) déclinés chacun en paramètres secondaires, en fonction de critères dont les auteurs ne cachent
pas la subjectivité.
Le mémoire présente :
- un tableau très clair des sites de toutes les facultés étudiées (p. 15 à 26),
- les fiches descriptives des sites, les uns offrant à tous toutes leurs ressources, d'autres les
réservant à leurs étudiants,
- les adresses des sites.
Les commentaires sont essentiellement la description de ce que serait le site idéal.
En pratique l'ensemble des étudiants en médecine peut accéder à des contenus intéressants en
termes de ressources documentaires sur les sites de 12 facultés :
- Clermont-Ferrand
- Grenoble
- Lille II (Lille Etat),
- Lyon-sud
- Montpellier-Nîmes,
- Nancy,
- Bobigny-Paris XIII
- Paris VII, qualifié "site idéal",
- les sites de Pierre et Marie Curie, soit Saint-Antoine et La Salpétrière,
- Strasbourg,
- Toulouse
Les résultats de l'analyse du site de l'UMVF lui sont très favorables.
Le site de Bordeaux 2 a été estimé passable avec "… les informations propres aux UFR de
médecine… sont plutôt pauvres….en tant qu'étudiant de Bordeaux 2, nous sommes rarement amenés à
nous en servir." Les auteurs ajoutent "il est important de noter que toutes les promotions bordelaises (de
chaque année et de chaque UFR) ont maintenant leur propre adresse e-mail, voire leur propre site,
permettant un échange de diapositives, d'informations ainsi que de divers supports de cours. L'apparition
de ces bases de données… est bien la preuve que le site officiel de l'université de Bordeaux 2 ne répond
pas aux attentes des étudiants".
55
Analyse critique des travaux pratiques et enseignements dirigés en
PCEM2-DCEM1 en UFR1 (Mém. 2007)
BADOUR Elise, BOUVIL Alexia, BRISEBARRE Marie, BUYTAERT Ingrid
Ce travail analyse des données objectives sur les ED et TP, d'autres subjectives des auteurs,
modulées par les réponses de 20 étudiants (sur 70) ayant répondu à une enquête par questionnaires.
Pour chaque discipline de PCEM2 (biophysique, histologie, anatomie et physiologie) et de
DCEM1 (bactériologie, anatomie-pathologique, parasitologie, pharmacologie, urgences médicales) les
auteurs présentent :
- les séances ; nombre, thèmes, matériel mis à disposition, effectif des groupes d'étudiants,
répartition horaire de chaque séance entre exposé et manipulation, déroulement des séances,
- les conditions de validation des TP et ED et les résultats des étudiants à celles-ci,
- les impressions des étudiants (sur une échelle de 1 à 5) sur les volumes horaires, le rapport
entre les TP et le cours, les effectifs des groupes, le délai entre le cours et le TP
- des suggestions d'amélioration assez réalistes.
On peut en retenir
- un net intérêt des étudiants pour des TP bien organisés, correspondant bien à des
manipulations correspondant à un type d'exercice médical et non à un cours théoriques,
- des effectifs étudiants souvent trop importants pour les locaux, le matériel mis à disposition,
- des cours ou rappel de cours qui empiètent souvent sur le temps de manipulation
- des obligations de dessiner dans des disciplines morphologiques (alors qu'il y a peu de temps
de TP), les médiocres dessins réalisés restant les supports de révision,
- l'absence ou l'insuffisance des documents sur Appren'Toile
- des validations de TP/ED manquant de rigueur, voire de règles,
Les enseignants doivent prendre en compte cet intérêt pour les enseignements interactifs à une
époque où les étudiants vont peu ou pas en cours et demandent de supports de cours classiques (livres ou
poly) ou sur le Net.
_______________________________________________________
L'inné et l'acquis dans l'Apprentissage (Mém. 2007)
LEGROS Marie-Christine
Synthétique, simple, clair, argumenté et convaincant, de notions bien établies mais encore souvent
exposées avec des arrières pensées idéologiques, ce travail bibliographique comporte quatre parties :
- la référence à l'éthologie avec deux excellents exemples sur ses apports (la fabrication du nid par
les tisserins et l'évolution des comportements alimentaires des macaques de l'île de Koshima),
- les études menées chez l'homme avec entre autres thèmes :
- les réflexes néo-nataux,
- les capacités innées de l'enfant,
- l'innéisme et ses paradigmes,
- un rappel des apports respectifs du behaviorisme et du cognitivisme,
- les expériences de Rosenthal pour lesquelles on peut retenir deux volets : la soumission à une
conduite dictée par une autorité et la possibilité de conditionner un observateur de façon telle que
son observation influe sur le comportement des sujets (animaux ou humains) qu'il observe,
- une synthèse.
De nombreuses expériences sont rapportées avec suffisamment de précisions pour permettre
l'appropriation des arguments.
______
56
L'acceptation de la personne en situation de handicap au sein de
l'Université de Bordeaux 2 (Mém. 2007)
BACHY Aurélie, NEDELEC Lavéna, SALAS Cécilia, VERRIER Mathilde
Ce travail a analysé la concrétisation de l'acceptation par Bordeaux 2 de la personne en situation de
handicap par la réalisation d'aménagements domotiques et la mise en œuvre de moyens humains.
Ce document présente successivement :
- le cadre législatif avec
- la décret du 17 mai 2006 sur le cadre bâti,
- l'accès à l'enseignement supérieur des étudiants handicapés avec les textes essentiels du
dispositif imposé par la loi du 11 février 2005.
- les normes de prise en charge des étudiants moteurs handicapés (les textes sont présentés
avec les schémas précis qui les illustrent).
- le résumé des études faites sur le site de Carreire :
- le "projet accessibilité" pour Bordeaux 2 présenté par un groupe de travail en décembre
2006 décrit les obstacles à la circulation des handicapés moteurs sur le site de Carreire.
- les moyens à mettre en œuvre pour les étudiants sourds ou malentendant
- les solutions proposés à Carreire
- deux apports originaux des auteurs de ce mémoire :
- un projet de plaquette signalant les points noirs de circulation à Carreire
- une analyse, illustrée de photos, des problèmes d'accessibilité sur le site de la Victoire
_________________________________________
Les réformes de l'enseignement médical durant la
révolution française (Mém. 2007)
MAUCLERE Manon, ETCHVERRY Antoine, MAZUBERT Cyril,
ICHE Ludovic, LESBORDES Mathieu
Le corps de ce mémoire passionnant présente trois chapitres :
- L'état de l'enseignement médical avant la révolution française
Avant la Révolution française, sur 18 facultés ayant existé en France, 9 continuaient à
délivrer un enseignement critiqué car dogmatique, très encadré, figeant dans un carcan figé
enseignants et étudiants. Plutôt que de réformer les facultés, les politiques, alors le Roi et ses
conseillers, créèrent des structures plus ouvertes tels le Jardin du Roi et le Collège de France.
Le Nouveau plan de constitution pour la médecine en France de la Société Royale de
Médecine comporte des termes dont certains s'appliqueraient à la situation actuelle.
- Les changements apportés par la révolution
Les grands chambardements liés à la suppression des universités et facultés de
médecine, ont donné à tous ceux qui le désiraient la possibilité d'exercer la médecine.
- L'enseignement après la révolution
Ce chapitre dense présente ce qu'on appellerait maintenant la lente "refondation" de
l'enseignement médical.
Il s'y ajoute des annexes : description de quatre sociétés Le Jardin du roi, le Collège de France, la
Société Royale de médecine, la société philomathique,biographies de Vicq-d'Azyr, Fourcroy, Cabanis, la
Table du nouveau plan de constitution pour la médecine en France.
_____________________________
57
indispensables pour l'exercice de la médecine ? (Mém. 2007)
CASAMAYOR-MONGAY Isabelle et PRAT Gaëlle
Alors que l'importance d'un enseignement de sciences humaines en médecine ne se discute plus il
est intéressant de noter qu'un tiers des étudiants (de P1 à D1) n'en perçoit pas l'intérêt ou estime cet
enseignement prématuré au début des études.
La 1ère étude repose sur les résultats d'une enquête par questionnaire (à réponses ouvertes) à
laquelle ont répondu 233 étudiants de P1 tutorés sur 450 (soit 52 %) :
- 62 % jugent les SHS intéressantes pour leur formation, comme matière de P1 permettant de
témoigner de réflexion et de capacité rédactionnelle, pour leur enrichissement personnel,
- 16 % jugent que les SHS sont importantes et intéressantes, mais prématurées en P1,
- 22 % ne voient pas l'intérêt actuel ou futur de l'enseignement des SHS.
Ces résultats synthétisent les arguments des étudiants (avec de nombreuses citations).
La 2ème étude avait pour but de recueillir les impressions des étudiants en D1.
Malheureusement les auteurs n'ont reçu que 12 réponses synthétisées en points positifs et négatifs.
- les points positifs sont avancés pour ceux ayant pris un recul vis-à-vis de l'exercice médical, qu'il
s'agisse de cliniciens ou de biologistes ;
- les points négatifs sont de deux ordres :
- ceux d'irréductibles qui n'ont pas encore compris l'intérêt des SHS,
- ceux ayant compris l'intérêt des SHS mais critiquent les modalités d'enseignement: sentiment
que les mêmes notions sont répétées pendant trois ans (et non développées), d'un
enseignement trop théorique, pas assez interactif, validé par un examen écrit est inappropriée.
Dans leur discussion les auteurs citent les textes législatifs portant sur les SHS et les réflexions
d'enseignants ayant publié sur le sujet, donnent avec leur propre perception, très pertinente du problème.
________________________________________________________________
La visioconférence en PCEM1 : une innovation à Bordeaux 2 (Mém. 2007)
GELLI Fanny, QUINY Pascaline, SOULAT Marie
Cette évaluation de la première année d'utilisation de la visioconférence en PCEM1 à Bordeaux,
limitée à la perception des étudiants (deux enseignants seulement ont donné un avis), expose:
- le principe et l'organisation de la visioconférence (ViC) mise en place à Bordeaux 2 depuis la
rentrée pour les cours de PCEM1.
- la méthode de travail utilisée pour ce mémoire : observation d'un cours en visioconférence,
enquête par questionnaires auprès d'étudiants (121 réponses : 58 primants, 59 doublants et 4
triplants), un entretien avec deux enseignants.
- les résultats :
- la ViC fonctionne bien au plan technique après quelques difficultés initiales,
- la ViC est plutôt bien acceptée par 2/3 des étudiants, peu appréciée par 1/3 ; les doublants sont
un peu moins favorables à la ViC que les primants ; l'amphi où l'enseignant est présent est
préféré en raison de la proximité avec le professeur, de la possibilité de poser des questions, de
l'ambiance de l'amphi avec son folklore qui détend, de la lumière (opposée à la pénombre de
l'amphi où le cours est diffusé), son confort général ;
- l'amphi où le cours est diffusé a ses adeptes pour le calme qui y règne. Mais il y a une perte
relationnelle, certains profs sortent parfois du champ de la caméra, pour faciliter la
visualisation des écrans il faut maintenir une soporifique pénombre.
- dans les entretiens avec les enseignants, un aurait exprimé sa satisfaction sur la méthode alors
que l'autre aurait relevé les éléments inconfortables: volume du caisson de la caméra, fixité de
celle-ci qui contraint à ne pas se déplacer et à ne plus utiliser les tableaux.
58
Augmentation du nombre d'inscrite en P1 : où va-t-on ? (Mém. 2007)
LINARES Axelle, HACHOUF Marina
-Partout en France l'augmentation du numerus clausus est accompagnée d'une augmentation du
nombre des inscrits en PCEM1 ; cette étude aborde avec pertinence les difficultés créées par
l'augmentation des effectifs des étudiants en P1.
Elle présente les résultats d'une enquête par questionnaires faite auprès de 170 étudiants de P1 (84
primants – 86 doublants) sur divers points où le sureffectif joue ou peut jouer un rôle :
- Les motivations des étudiants pour les études médicales : l'augmentation du numerus clausus a
eu un peu d'influence chez 35 %, beaucoup chez seulement 3,7 %, aucun rôle chez 61 %. Les
motifs restent la vocation pour 46 %, l'intérêt scientifique pour 43 % (26 % pour le
fonctionnement du corps, 13 % pour certaines matières, 4 % par curiosité générale), 10 % poussés
par leur entourage ou pour l'attrait financier.
- Le stress pendant le P1 est plus important chez les filles que les garçons, les doublants que les
primants ; le sureffectif y contribue beaucoup pour 31 % des primants et 40 % des doublants ;
- Bordeaux a choisi de mettre en place la visioconférence. Elle est perçue ayant des aspects
positifs pour 91 % des étudiants (calme pour 60 %) et des aspects négatifs pour 84 % (33 %
les problèmes techniques, 30 % l'absence de contacts avec les profs, 16 % l'impossibilité de poser
des questions). L'amphi où le prof est présent est préféré par 82 % des primants, 74 % des
doublants. Cette solution est manifestement préférée aux cours sur CD instaurés à Grenoble (76
% le jugent mauvais).
- le sureffectif retentit sur les ED dont le nombre est jugé insuffisant par 47 % des primants et 18
% des doublants ;
- la nouvelle formule de la Tut'Rentrée est appréciée de 72 % des primants ; 60 % des doublants
la jugent mauvaise (ayant donc préféré l'organisation précédente) ;
- la sélection pour l'entrée en P1 est souhaitée par 65 % des étudiants (à l'encontre des idées
véhiculées) ; en revanche la diversité des solutions qui pourraient retenues (sélection sur dossier,
notes du bac, entretien, examen d'entrée) témoigne de la difficulté du problème… et
probablement de l'utopie de l'évoquer.
Un intérêt de ce travail est de présenter en discussion l'organisation d'enseignement par CD de la
faculté de Grenoble. Souvent présentée comme laissant l'étudiant seul derrière son ordinateur, cette
organisation comporte pour chaque matière 4 phases de 4 semaines : travail personnel sur CD, envoi de
questions par courriel, réponses aux questions posées par des groupes de 160 étudiants, tutorat par des
étudiants de 3ème et 4ème année. Dans un forum d'étudiants de Grenoble cette organisation serait l'objet de
critiques (mais quelle est la représentativité des étudiants échangeant dans ce forum ?). En fait seule une
évaluation permettra de juger de cette expérience.
59
Surpopulation des stages hospitaliers des PCEM2 aux DCEM4 :
état des lieux et solutions envisageables (Mém. 2007)
BIDOT Fanny et MAUGER Julie
Ce travail comporte deux parties : des témoignages d'étudiants, des réactions d'enseignants et des
réflexions sur les solutions qui pourraient être envisagées.
Les témoignages des étudiants
Après avoir fait une enquête auprès de 145 étudiants (27 de P2, 42 de D1 et 76 de D2) les
auteurs ont choisi de présenter des témoignages représentatifs plutôt que des chiffres abstraits.
- trois portent sur les stages infirmiers à Bordeaux ou dans des hôpitaux généraux ; on en retient
que :
- ces stages sont appréciés en tant que découverte des patients et des soins, mais que leur
caractère formateur, estimé sur l'acquisition de gestes techniques, est très variable,
- le sureffectif n'est pas perceptible du fait de l'élargissement aux hôpitaux généraux de ces
stages.
- trois témoignages de D1 portent sur les stages de sémiologie :
- les stages sont diversifiés (6 stages au terme du D1)
- le sureffectif (groupes de 8) conduit les CCA à scinder les groupes au point que les stages
se ramènent à une séance par semaine, voire à une séance tous les 15 jours,
- la formation séméiologique est incomplète du fait que les étudiants ne passent pas assez de
temps à l'hôpital et que les CCA ne sont pas toujours suffisamment disponibles,
- les étudiants accepteraient éventuellement de faire des stages hors des hôpitaux de
Bordeaux si les frais de déplacement étaient pris en charge.
- à partir de sept témoignages d'étudiants en 2ème cycle (2 en D2, 3 en D3 et 2 en D4) sur les
stages d'externat on retient que:
- les stages sont estimés intéressants,
- le sureffectif se fait sentir, les étudiants n'ont à s'occuper que de 2 ou 3 patients,
- l'entraide entre générations d'étudiants contribue à la formation
- la dispense imposée de stages pour les redoublants est regrettée,
- l'ouverture de nouveaux lieux de stage est souhaitée avec ou sans perception des difficultés.
Les réactions des deux enseignants interrogés semblent n'avoir été qu'un constat.
Travail simple et intéressant rapportant des constats et évoquant des solutions, semblant
actuellement utopiques ; parmi elles, seule l'ouverture de stages dans les hôpitaux périphériques
serait envisageable à condition de résoudre de nombreux problèmes, convergeant tous sur le
financement.
60
Les aides opératoires pendant les PCEM2 et DCEM1 : apport réel ou
simple emploi étudiants (Mém. 2007)
SZTARK Guillaume, COULARIS Jonathan, BELMONTE Romain
Les aides opératoires en clinique par des étudiants de P2 et D1 constituent une pratique ancienne
(mais devenue illégale) dont il est judicieux d'avoir fait l'analyse. Dans ce travail on trouve
successivement :
- la définition de l'aide opératoire et les qualités et compétences attendues
- au plan législatif :
- le décret du 10 mars 2006 relatif au plan de formation, qui porte sur 91 heures, et concerne les
personnes ayant le Diplôme d'état d'infirmiers.
- le rappel que seuls les étudiants ayant validé leur DCEM2 sont autorisés à faire des aides
opératoires (le texte correspondant n'est pas donné),
- les résultats d'une enquête par questionnaires auprès de 21 étudiants faisant des aides
opératoires et de 72 n'en faisant pas :
Parmi les 72 ne faisant pas d'aides opératoires, 9 % ont refusé des propositions,.
Parmi les 21 faisant des aides 18 ont eu ce job par des connaissances (88 %), ou des
annonces (3). Tous sont intéressés par l'aspect financier, 88 % sont aussi curieux, et un tiers
agit par vocation.
Les 2/3 font ces aides 2 fois par semaine, 1/3 une fois ; 1/5 travaillent en chirurgie générale
50 % en chirurgie gynécologique, 1/3 en maxillo-faciale ; 2/3 sont payés à l'acte, 1/3 à
l'heure.
Pour 87 % les horaires sont fixes et 31 % assurent des gardes. Tous estiment que ce travail
les aides dans l'acquisition des matières fondamentales ; la moitié ont fait des points.
- Les différences en terme de formation sont très marquées :
Connaissent les règles de base en asepsie
Savent mettre une tenue stérile
Ont suivi des complications post-opératoires
Vis-à-vis de l'assiduité aux cours
Vont à tous les cours
Manquent quelques cours
Ne vont jamais en cours
21 étudiants font
des aides opératoires
100 %
100 %
55 %
12 %
33 %
55 %
72 étudiants ne font pas
d'aides opératoires
54 %
4%
aucun
14 %
32 %
54 %
- Les entretiens avec les chirurgiens font état de la disponibilité des étudiants, de la flexibilité
d'emploi, du plaisir de garder un contact avec les plus jeunes.
Les auteurs soulignent l'intérêt des aides opératoires au plan financier et dans la formation (vision
concrète de la médecine, découverte du monde hospitalier, prise de responsabilité), l'absence de
retentissement sur la présence en cours.
61
Comparaison de l'enseignement médical dans 4 pays européens:
France, Angleterre, Irlande, Belgique (Mém. 2007)
JULIENNE Rémy et SABATTIE Aurélie
La longueur et la complexité des études médicales rendent complexes les tentatives de
comparaison. Ce mémoire a le mérite de se limiter à l'étude d'une vingtaine de points. Les renseignements
ont été recueillis auprès de trois étudiants (1 en Belgique, 1 en Angleterre, 1 en Irlande) et en consultant
des sites internet.
Les auteurs présentent la situation des études des 4 pays en 3 chapitres :
- les modalités de sélection initiale et d'inscription,
- l'organisation de l'enseignement (nombre d'années d'étude, organisation par matières ou par
modules de spécialités cliniques, modalités de validation des connaissances, la place des
cours, l'organisation des stages),
- les modalités de formation à une spécialité.
Dans chacun la situation de chaque pays est exposée. Des tableaux présentent une synthèse.
On peut en retenir :
- en France on peut entrer en faculté avec le baccalauréat et sans la moindre sélection alors que
dans les trois autres pays il y a une sélection sur la qualité des pré-requis ou un examen
d'entrée (entretien en Angleterre, examen d'entrée en Belgique),
- le coût de la scolarité est le plus bas en France (350-400 €) : il serait 2 fois plus élevé en
Irlande et en Belgique, 13 à 15 fois plus élevé en Angleterre.
- les modalités de contrôle ne semblent pas très différentes,
- des stages d'initiation aux soins infirmiers existent en Belgique et en France (avantage qui est
en fait à nuancer compte tenu de la donnée suivante),
- en Angleterre les stages commenceraient dès la 1ère année, ils débutent en 2ème année en France
et en Irlande, en 4ème année en Belgique,
- il semblerait que ce soit en Belgique où l'étudiant soit amené à faire le plus de recherches
d'informations complémentaires à l'enseignement reçu,
- la fin du cursus est marqué par un concours en Belgique (où des étudiants arrivés en 6ème année
ne seront pas médecins) et les ECN en France, qui débouchent sur un classement en fonction
duquel les étudiants choisissent leur spécialité. Il n'y a ni examen ni concours en Angleterre et
en Irlande où l'accès aux spécialités résulte d'une entente entre un étudiant (et la qualité de son
dossier) et le chef de service qui accepte de le former.
Les tableaux synthétiques sont présentés dans la discussion.
Cette analyse de 4 pays d'Europe illustre les conceptions différentes en matière de sélection, de
validation du 2ème cycle, de la régulation des spécialités. La probable indispensable construction du LMD
en matière d'études médicales à l'échelle de l'Europe nécessitera de longs débats. Il est dommage que nos
proches voisins, Allemagne, Italie et Espagne n'aient pas été inclus dans l'étude.
62
L'apport du tutorat pour les tuteurs (Mém. 2007)
AUTET Louis-Marie, PEDEBOSCQ Frédéric, ALAOUI Mehdi
Une enquête par questionnaire à laquelle 52 tuteurs ont répondu a porté sur l'apport du tutorat sur
trois thèmes: le mode de travail, le comportement en général, l'attrait pour enseigner plus tard.
L'apport sur le mode de travail est diversement apprécié ; il peut être ainsi synthétisé (à partir de
questions où la réponse était portée sur une échelle visuelle analogique allant de 0 à 10) :
- le tutorat permet de mieux cerner les points essentiels d'un cours (8,5) et de comprendre ce
qu'un professeur attend d'un étudiant (7,6) ;
- si le tutorat permet d'approfondir la matière enseignée en tant que tuteur (4,9), le fait de rester
en contact avec le P1 ne parait pas un fort avantage pour l'avenir (3,8) ; en fait ces résultats
globaux doivent être modulés en fonction de la matière de tutorat, les tuteurs de biologie
cellulaire et de physiologie donnant une note 9/10 pour l'approfondissement, ceux des autres
matières 2,8/10 ;
- le tutorat améliore peu la technique de travail (2,4) et la capacité à établir les liens entre les
cours (2,3) : les auteurs interprètent ces résultats par le fait que les étudiants en P2 ont acquis
une bonne technique d'apprentissage (il s'agit encore essentiellement de l'apprentissage des
matières fondamentales et de données cliniques théoriques).
Le rôle sur le comportement est lui aussi divers :
- le tutorat apprend à gérer ses responsabilités (8,9),
- il aide à s'exprimer en public (7,8), à réaliser et présenter un exposé (5,5), à défendre son point
de vue (4,4)
- a contribué plus modestement à accepter la contestation (3,6)
Le tutorat renforce légèrement un attrait pour l'enseignement :
- les tuteurs ont aimé leur travail (8,5),
- ils ont pris un certain plaisir à préparer colles, corrections, ED (6,4), à faire un exposé (6,2),
- le tutorat donne un peu l'envie de devenir enseignant (6,1).
Dans un chapitre intitulé Tutorat et Ethique les auteurs ont comparé les réponses faites à 3
questions par des tuteurs issus du Tutorat et par des tuteurs ayant été dans les écoles privées :
41 tuteurs issus du 11 tuteurs issus des
tutorat
écoles privés
Le plaisir de reprendre ce qu'on a appris pour le
12
30 %
9
82 %
transmettre
Une façon de renvoyer l'ascenseur
25
60 %
0
Une option à validation simple
4
10 %
2
18 %
Le tutorat représente-t-il plus
Les apports du tutorat pour les tuteurs sont surtout dans la gestion des responsabilités, une
meilleure appréhension de la matière de tutorat (seule la biologie cellulaire étant considérée intéressante
pour le futur professionnel), une aide pour apprendre à s'exprimer en public.
63
Comparaison des deux principaux modes d'évaluation des études
médicales de 1er et 2ème cycles en UFR1 et 3 :
pour ou contre le contrôle continu (Mém. 2007)
THEUX Gaëlle, TRIGOLET Marine, ARRAMON-TUCOO Noémie
Une enquête auprès d'étudiants de P2, D1 et D2 de deux UFR médicales de Bordeaux a comparé
leurs modes de travail et leur perception de la validation des examens. Dans l'une il y a surtout des
examens terminaux, dans l'autre les notes finales associent celles des contrôles continus et celles des
examens terminaux.
Ce travail a dégagé trois profils d'étudiants et en donne une estimation des taux respectifs.
C'est surtout pour les années de P2 et D1 que les trois profils se distinguent :
- l'étudiant "standard (ou normal)" (66 % des étudiants) assiste au cours selon l'intérêt qu'il y
trouve, travaille régulièrement, ne fait pas d'impasse, dort en moyenne 9 h toute l'année, est
plutôt serein lors des examens considérés comme des formalités, obtient 12/20 en moyenne ;
parmi eux 40 % ont des matières à repasser en septembre.
- l'étudiant sérieux (17 % des étudiants) assiste volontiers aux cours, travaille régulièrement, ne
fait pas d'impasse, dort une heure de moins (8 h) en période d'examen que le reste de l'année,
est stressé aux examens considérés comme le défi d'avoir la meilleure note possible, et ont en
moyenne 15/20 ; 10 % ont des matières à repasser en septembre.
- l'étudiant qui ne travaille qu'en période d'examen (17 % des étudiants) ne va pas en cours,
ne travaille que pour l'examen, voire seulement pour la session de septembre, ne dort que 6 h à
ce moment là, est contraint aux impasses, est stressé aux examens considérés comme un défi
de joueur, avoir de la chance, obtient des notes entre 8 et 12 ; 75 % de ces étudiants ont des
matières à repasser en septembre.
Pendant la 2ème partie du 2ème cycle, tous les étudiants travaillent plus :
- l'étudiant sérieux va en cours, acquiert une bonne méthode de travail en cours d'année, est plus
ou moins confiant au début des stages :
- l'étudiant "standard" va moins en cours mais a aussi d'emblée une bonne méthode de travail,
est confiant au début des stages ;
- l'étudiant qui ne travaille qu'en période d'examen va plus en cours, acquiert une bonne
méthode de travail en cours d'année, est plutôt stressé au début des stages.
Le contrôle continu donne un fort avantage psychologique aux étudiants: ils ont la possibilité de
s'auto-évaluer, perçoivent mieux leur progression, acquièrent plus vite la bonne méthode de travail,
auraient moins de stress.
64
Intégration des étudiants des DOM TOM à la faculté de Bordeaux (Mém. 2007)
FERRENBACH Pierre-Alexandre, GUILLAUME Leïla, VIOT Benjamin,
Point du départ de ce travail : les différences des taux de redoublement du P2 des étudiants issus du
concours Antilles-Guyane 2004 par rapport à ceux dits "de Bordeaux": en UFR1 6/10 contre 5 %, en
UFR2 20 % contre 7 % et en UFR3 17 % contre 7 %. L'hypothèse avancée serait que les étudiants des
DOM-TOM auraient des difficultés d'adaptation psychologiques et matérielles.
A une enquête par questionnaire : 35 étudiants sur 96 ont répondu (16 de la Réunion, 18 des
Antilles et 1 de la Guyane), 15 reçus en juin, 17 reçus en septembre, 3 redoublants, puis à comparer les
réponses des 15 reçus en juin à celles des 20 "septembrés".
Synthèse des réponses:
Parmi les15 reçus en juin
aucun
8 l'ont peu ou pas du tout (soit 53
%) 1 l'a beaucoup, 6 l'ont
moyennement,
Tous ont travaillé : 5 beaucoup (soit
Quantité de travail
1/3), 6 moyennement, 4 peu
Assiduité aux cours 7 (la moitié) ont été très assidus, 1 a
été "assez souvent" en cours, 4 peu
souvent, 3 rarement
Connaissance
de Moyenne pour 8, bonne pour 2, faible
pour 5
Bordeaux
Important
pour 8, moyen pour 6,
Epanouissement
faible pour 2
personnel
Fort pour 4 et moyen pour 9 (total 75
Sentiment
%), 1 faible, 1 nul
d'intégration
Soucis financiers
le "mal du pays",
Parmi les 20 septembrés
2 en ont
17 l'ont peu ou pas du tout (soit 85
%), 2 l'ont beaucoup, 1 l'a
moyennement,
14 ont travaillé moyennement, 6 peu
ou pas du tout, et aucun beaucoup
5 (un quart) ont été très assidus, 2 y
ont été "assez souvent" en cours, 3
peu souvent, 10 (la moitié) rarement
Moyenne pour 10, bonne pour 2,
faible pour 6, nulle pour 2.
Important pour 8, moyen pour 8,
faible pour 4
Fort pour 6, moyen pour 12 (total 90
%), 1 faible, 1 nul
Les résultats à la session de juin sont corrélés au travail fourni ; l'hypothèse des auteurs est donc
infirmée: ceux qui échouent en juin le doivent à leur manque de travail et non à des raisons
psychologiques (mal du pays ou mauvaise intégration).
Ce mémoire apporte des données suggérant fortement que c'est plus un manque de travail qu'un
malaise psychologique qui expliquerait les mauvais résultats de certains étudiants des DOM-TOM.
65
Évaluation du Forum Internet du Tutorat (Mém. 2008)
LACOSTE Idoia, LEGER Marion, VACHEY Clément, VILLENEUVE Alexandre
Après une présentation du forum, de son histoire, de sa structure et de ses différents acteurs,
témoignant d'un haut niveau organisationnel, ce travail présente son évaluation au travers de trois
enquêtes menées dans l'UFR2 et dans le cadre du tutorat.
Enquête par questionnaires distribués aux tutorés lors d'une colle: 179 réponses
- 119 (66 %) sont inscrits sur le forum et considèrent qu'il a un impact favorable sur leur travail.
Seulement 28 % y trouvent un intérêt du point de vue social.
- la majorité des 60 élèves ne fréquentant pas le forum font état d'un manque de temps, de difficulté
d'accès à un ordinateur et/ou de défaut de connexion à Internet.
- le classement des tutorés inscrits au forum tend à être meilleur que celui des non inscrits mais la
différence n'est pas significative ;
- Par ailleurs l'enquête a montré une bonne corrélation entre le classement aux partiels et celui issu
des notes aux colles du tutorat
Sondage en ligne auprès des tutorés inscrits sur le forum : 26 réponses
- sur les 119 inscrits au forum, 26 (9 primants et 17 doublants) ont répondu très soigneusement, au
2ème questionnaire, dont 17 bien classés aux partiels qui pourraient être admis au concours. Ces 26
ne sont pas représentatifs de l'ensemble des inscrits sur le forum.
- la moitié sont satisfaits du forum, 15 se connectant au moins une fois par jour
- " les tutorés les mieux classés lors des colles ne sont pas forcément ceux qui se connectent le plus
souvent sur le forum, bien au contraire. Les membres les plus actifs sur le forum sont ainsi en
grande partie ceux qui réussissent le moins bien aux colles." On peut penser que les étudiants les
plus en difficulté trouvent de l'aide sur le forum ; la remarque des auteurs " On pourrait alors en
conclure que le fait d’aller sur le forum trop souvent serait pour certains nuisible quant à la
réussite aux colles" doit être prise comme une boutade.
- la plupart se connectent au forum pour y poser des questions ou consulter celles des autres, et non
pour apporter des réponses.
- Histologie, Chimie/Biochimie, Biophysique, Biologie Cellulaire sont l'objet d'une moyenne de
fréquentation supérieure à 5/10. Par manque de tuteurs d'anatomie et de physiologie s'intéressant
au forum il n'y a pas d'échanges sur ces matières. Les SHS sont considérées mal adaptées à des
échanges sur un forum (?).
- 17 utilisateurs estiment qu'il n'y a pas assez de tuteurs pour le faire fonctionner
- la partie "hors cours" du forum serait aussi très fréquentée… mais impose trop de travail aux
modérateurs pour "tenir" le forum.
Enquête auprès des tuteurs: 25 réponses (soit environ la moitié des tuteurs)
- 11 seulement l'utilisent alors qu'ils sont 24 à estimer le forum un "bon complément" du tutorat,
et 23 à juger leur présence indispensable …
66
La motivation en P2 et D1 (Mém. 2008) - GANA Aïda
Ce travail porte sur la motivation et le mode de travail d'étudiants de l'UFR 2 en D1 et en P2.
Parmi les étudiants de D1, 95 (sur environ 180) ont répondu au questionnaire.
- En P2, 8 % estiment avoir été très motivés et 57 % avoir eu une motivation entre 4 et 6 sur
une échelle de 0 à 10 ; 24 % ont été démotivés; en D1 approcher de "l'externat" n'en motive
que 23 % et la moitié doute le choix de faire des études médicales soit bon :
- L'assiduité aux cours a baissé de P2 à D1: en P2 ils étaient 24 % à ne jamais aller en cours
et 54 % à aller à moins d'un cours sur deux ; en D1 ils sont 43 % à ne jamais aller en cours et
40 % à aller à moins d'un cours sur deux ; les ronéos les remplacent (pour certains le débat
resterait ouvert de savoir si la ronéo est la conséquence du manque d'intérêt des cours ou la
cause de l'absentéisme…)
- en P2 la moitié de la promotion avait repassé au moins une épreuve en septembre ;
- seuls 22 % de ceux n'ayant rien eu à passer en septembre se remémorent leurs cours
- la stratégie d'apprentissage a été le travail régulier pour 38 % en P2, 44 % en D1, le
forcing avant les examens pour 62 % en P2, 53 % en D1 ; un quart seulement ont modifié
leur méthode de travail (40 % des"septembrés", et 22 % des autres) ;
- les 2/3 étaient satisfaits de l'évaluation en contrôle continu de P2, les autres auraient préféré
n'avoir que des partiels ; en D1 54 % sont satisfaits des partiels
Sur les 5 stages de séméiologie
- 2 % les jugent tous ont été intéressants,
- 10 % en jugent 4 intéressants
- 37 % ------------ 2 intéressants
- 22 % ------------ 3 intéressants
- 27 % ------------ 1seul intéressant.
- 2 % disent n'avoir eu aucun stage intéressant.
Parmi les étudiants de P2 seuls 22 ont répondu au questionnaire (12 ayant eu le concours comme
primants, 10 en redoublant):
- 8 (36 %) disent être déçus par la P2 et 12 gardent une motivation ≥ 5 ;
- on retrouve de faibles taux de présentéisme au cours ;
- la matière préférée est la sémiologie pour 73 %, l'histologie pour 14 %, l'anatomie pour 9 %,
la physiologie pour 9 % ;
- la moitié travaillent régulièrement, l'autre moitié au forcing avant les examens ;
- les 2/3 sont satisfaits du contrôle continu alors que 1/3 préfèrerait n'avoir que des partiels;
- 15 sur 22 cotent à 7 et plus leurs stages de sémiologie.
Des commentaires pertinents suivent cette analyse. Un petit dessin vaut le détour en annexe.
67
Evaluation du tutorat à la Réunion (Mém. 2008) - CHAN Hélène
Ce mémoire comporte deux grandes parties :
- une présentation du P1 à La Réunion:
- apparition en 2004 d'un numerus clausus spécifique ; le rapport entre numerus clausus et
nombre d'inscrits est de 9,23 %, le plus bas des facultés françaises (en moyenne 16,9 %)
- une organisation des cours avec une forte majorité de professeurs de l'UFR1 conduisant à
des enseignements disciplinaires regroupés sur deux semaines,
- un tutorat fait de deux missions de tuteurs (en décembre, anatomie, biophysique, biologie
cellulaire,- en mai biophysique, histologie, physiologie, anatomie), colles et exercices étant
envoyés un mois à l'avance ; une mission de tuteur comporte 4 séances de 1 h 15 à 6
groupes (soit 24 séances par tuteur en une semaine).
- en chimie un enseignement et un "tutorat enseignant" est assuré par un professeur de
chimie résidant à La Réunion.
- une évaluation par questionnaire du tutorat par 66 étudiants assistant à la dernière séance,
59 étant seulement inscrits au tutorat.
- ces étudiants sont satisfaits (70 %), ou très satisfaits (26 %) du tutorat,
- la moyenne de la note globale de satisfaction est 7,8 +/- 1,4 sur 10
- le tutorat répond aux attentes (51 %) voire au-delà (47 %)
- le soutien moral apporté est très bon pour 27 %, bon pour 18 %... mais 55 % ont coché
insuffisant… ce qui sous-entend que le peu qui peut être fait est au moins correct,
- avec toute la réserve du fait que ces étudiants ont mentionné qu'ils n'étaient pas inscrits
dans une école privée, 54 % trouvent le tutorat supérieur aux écoles privées, et 40 % moins
bien.
- une évaluation par questionnaire par les tuteurs ayant fait leur mission en mai
Ces tuteurs sont ravis du déroulement de leur mission tout en l'estimant éprouvante. La
moitié n'ont pu contacté les professeurs de la Réunion (??).
Ils souhaiteraient qu'il y ait un envoi régulier de colles par internet, que les étudiants
de la Réunion utilisent le forum du Tutorat de Bordeaux. Pour que le tutorat soit plus
important, il faudrait soit des missions plus fréquentes, soit un tutorat par visioconférences
(mais un autre équipe que celle des missions).
Les guides du Tutorat (Mém. 2008) - GERARD Emilie, SAGARDOY Thomas,
PEDEBOSCQ Frédéric, CHAMAYOU Laura, MARAZZI Hugo
Ces cinq tuteurs, trois étant responsables Tutorat dans l'UFR3, ont rédigé trois documents:
- le guide du tuteur en trois parties: les lieux du tutorat, les colles, les ED.
- le guide du chef de matière tutorat (en prenant l'exemple de l'UFR3)
- participation au recrutement des futurs tuteurs de matière
- l'information des nouveaux tuteurs,
- prise de contact avec les professeurs,
- suivi de l'évolution des enseignements des P1,
- préparation de la colle et de l'ED,
- déroulement des ED,
- les annales,
- le forum,
- les "tuyaux" des chefs tuteurs, matière par matière ; c'est là qu'on peut lire les noms des
enseignants qui collaborent étroitement avec le tutorat
68
- le guide du responsable tutorat
- chronologie des tâches durant l'année,
- recrutement des tuteurs et chaîne d'inscription,
- le tutorat au sein des Carabins de Bordeaux (les responsables tuteurs assistent au
Conseil d'Administration),
- relation avec les autres UFR et Tutorat paramédical
- choix des futurs tuteurs,
- organisation de la Tut'Rentrée
- planification des ED, colles, concours blanc,
- organisation des réunions
- les derniers conseils,
- la liste des contacts
A travers cet ensemble de guides on appréhende l'organisation actuelle du Tutorat qui est
particulièrement structurée. Le fait que pratiquement tous les tuteurs le soient deux ans, en P2 et en D1,
assure une bonne continuité et le maintien de cette formation.
Le Week-End d'Intégration (WEI) (Mém. 2008) -
FLEURY Marion
Cet mémoire décrit l'organisation du WEI et son déroulement ; des photos illustrent la
présentation.
Une enquête par questionnaire (enquête au travers des sites des étudiants en médecine de
Bordeaux) a recueilli 167 réponses (sur les 800 participants) ; elle montre:
- que la participation volontaire des étudiants augmente régulièrement (de 140 la 2ème année,
en 1995, le nombre est passé à 800 en 2007)
- que le WEI atteint ses objectifs: si 95 % des étudiants ont fait connaissances avec d'autres
étudiants, ce sont 35 % qui disent qu'ils ne connaissaient personne avant ce week end (ce
qui en dit long sur le parcours solitaire du P1) : à la question pour vous le wei, c'est ? 35 %
ont coché un bon moyen de s'intégrer.
- que l'ambiance est bonne (24 %) à très bonne (71 %) et qu'il n'y a aucun bizutage,
- de fait on en est loin: l'auteur s'est intéressé
- à la qualité des repas (moyen pour 47 %, bon 23 %, très bon 5%, et mauvais 25 %),
- à celle du logement (très bien 74 %, bien 18 %),
- au fait que 98 % ont bu de l'alcool… mais il n'y a pas le nombre d'ivresses. En revanche à
la question pour vous le wei, c'est ? 52 % ont coché "un moyen de s'intégrer, une grosse
beuverie et c'est tant mieux!" et 12 % "un moyen de s'intégrer, mais c'est dommage que ce
soit une grosse beuverie".
- que 90 % de ceux qui ont répondu se disent prêts à participer au prochain WEI
Deux interviews d'étudiants sont présentées, l'une d'une étudiante réunionnaise qui a
apprécié le WEI, l'autre d'une étudiante bordelaise qui n'a pas aimé le WEI.
Deux autres apportent l'avis d'organisateurs du WEI.
Il en ressort que, suivant la formule consacrée, le WEI est une manifestation festive
sympathique; il ne s'apparente en rien à un bizutage et le souci de la qualité du logement et des
repas en apporte indirectement la démonstration. L'inévitable alcoolisation dans ce genre de
manifestation est appréciée par la moitié de ceux qui ont répondu, regrettée par d'autres. Il est
dommage que le mémoire ne précise pas les précautions prises pour le retour pour éviter les
accidents, et tout simplement les contrôles d'alcoolémie par la gendarmerie.
69
Notions élémentaires de pathologie pour l'entrée en P2 (Mém. 2008)
BAJOT Johanna, BICHARA Emmanuelle, CAIRO
Mathilde et CIREDERF Ingrid
Tuteurs en UFR 2
DALLOZ Remi, FAVIER Marion, MEDRANO Claudia, PICART Jeanne, RIPLEY
Erwan, SAMPIETRO Sandra, VANCAUWENBERGHE Camille Tuteurs en UFR 3
Le mémoire "Notions élémentaires de pathologie" rassemble de courts textes de pathologie qui
seront intégrés dans un ouvrage destiné aux étudiants entrant en P2 pour qu'ils acquièrent rapidement une
connaissance générale des grandes maladies.
Les textes ont été rédigés par des tuteurs, relus une première fois par A. Quinton, puis validés ou en
cours de validation par des professeurs.
La rédaction de ces textes a été difficile et leurs auteurs ont souvent été amenés à les reprendre
deux, trois, voire quatre fois.
L'ouvrage sera disponible à la rentrée de septembre 2008, complété par des textes rédigés par des
professeurs en neurologie (E. Cuny, F. Tison), endocrinologie (P. Roger), hépato-gastro-entérologie (A.
Quinton).
Estimation de leurs compétences par les étudiants ayant passé les ECN
2007 (Mém. 2008) -BELAUBE Claire, CHARAIRE Pierre, ETCHANDY Leire, HEUGAS
Christophe, MATHARAN Martin
Les auteurs ont exploité les données d'une enquête effectuée auprès des étudiants ayant passé
les ECN en 2007.
Un questionnaire adressé à un échantillon de 870 étudiants a été retourné par 475 (51 %). Ce
questionnaire demandait aux étudiants d'estimer leurs compétences pour interroger, examiner, faire
un diagnostic, conduire des investigations, prescrire un traitement (dans les domaines faisant partie
du programme des ECN), et dans la réalisation de certains actes concrets tenant à l'examen du
patient ou l'exécution de gestes techniques (faire une intraveineuse, des points de suture etc.).
Ces estimations furent faites sur une échelle visuelle analogique allant de 0 à 100. Afin de
faire une synthèse des données les compétences estimées ont été regroupées en quatre niveaux:
étudiant s'estimant compétent
100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%
et sûr de lui pour ceux ayant
noté 100, étudiant compétent
Compétence interroger
pour ceux ayant noté entre 86
Compétence pour examen
et
99,
étudiant
assez
Ex cardiaque
compétent entre 70 et 85,
Ex neurologique
enfin
étudiant
avec
Ex abdominal
compétence insuffisante au
Faire une intra-veineuse
dessous de 70.
Faire une ponction pleurale
Le graphique présente
la synthèse des données pour
l'ensemble des étudiants
Faire un sondage vésical
Faire un massage cardiaque
Faire des sutures
Compétence diagnostique
Compétence en conduite examens
Compétences pour prescrire
Compétent sûr de lui
Compétent
Asez compétent
Insuffisant
70
Des analyses détaillées en fonctions des classes de rang (1 à 1000, 1001 à 2000 etc) ont
montré que les aspects théoriques étaient mieux maîtrisés par les étudiants les mieux classés aux
ECN alors que l'exécution de gestes techniques l'étaient par des étudiants moins bien classés.
Ce mémoire comporte l'analyse d'autres données: rôles perçus des facultés, des conférences
privées, des stages dans la préparation des ECN et dans l'acquisition des compétences. Les auteurs
ont aussi analysé les détails des commentaires libres faits par 80 % des étudiants.
Les commentaires sont ceux d'étudiants découvrant avec une certaine inquiétude une
situation difficile.
Dans les semaines à venir (fin juillet 2008) un article reprenant les données de ce mémoire et
en apportant d'autres sera mis en ligne sur le site du CRAME
(Mém. 2008) - GALLARDON Jérémy, KUSTER Caroline, RIBET Laura
Les auteurs ont analysé les annales des sujets d'examens de séméiologie dans l'UFR3 sur
trois ans (2005 à 2007).
Cette étude montre d'abord en quatre tableaux:
- que toutes les épreuves de séméiologie recourent à des questions conduisant à des
réponses rédactionnelles, parfois en plus à des QCM (endocrino et OPH);
- que dans la majorité des disciplines les questions
- "vérifient qu'une représentation mentale précise et fondamentale pour la pratique
future a été acquise",
- sont des questions de sémiologie "centrées sur la séméiologie pure ayant un apport
majeur"
- que des questions faisant appel aux connaissances de sciences fondamentales sont, en
"grand nombre" dans le module Digestif, "une
à plusieurs" (gynécologie,
ophtalmologie, imagerie cardio-pneumo), mais absentes dans toutes les autres
disciplines.
Ensuite le mémoire détaille les résultats de l'analyse discipline par discipline.
Le mémoire retient que la plupart des questions d'examens de sémiologie sont pertinentes,
mais restent strictement cantonnées à la sémiologie ; la plupart des disciplines ne posent pas de
sujet qui intègre, en les contextualisant, des connaissances de disciplines fondamentales. Enfin les
auteurs signalent que certaines épreuves comportent des questions sur la théorie de l'exécution d'un
acte clinique qu'ils n'ont jamais pratiqué.
71
Bases méthodologiques de l'entraînement de
demi-fond (10 km) en course à pied (Mém. 2008)
BORDES Philippe
Ce mémoire est un ouvrage didactique donnant les éléments d'un entraînement rationnel à la
course de demi-fond.
Il présente successivement:
- sous le titre la course à pied: les raisons d'un tel succès tous les arguments pour
prendre plaisir et intérêt à courir. Un humour dynamique entraîne à bonne allure le
lecteur dans ce chapitre ;
- de grands paramètres physiologiques de la course, la fréquence cardiaque, le volume
d'oxygène maximum, la vitesse maximale aérobie:
- les conditions d'un bon entraînement et les différents types d'entraînement.
Ce mémoire est à lire pour courir rationnellement.
Le travail collaboratif. Application à la préparation aux ECN (Mém. 2008)
MARCHESSEAU Amélie, MERCIER Audrey-Elodie, TARRIDE Célia
Le mémoire associe l'observation d'un groupe coopératif d'étudiants préparant les ECN,
et une enquête par questionnaire auprès d'étudiants des 3 UFR.
Le groupe coopératif: 35 étudiants, en majorité de D1, "pas satisfaits de la pédagogie
actuelle de leur enseignement" ont préparé les ECN en groupes de 7 selon les principes de l'ARC
présentés sur le site de Jussieu (voir mémoire suivant)
L'enquête (réponses de 117 étudiants) permet de retenir les points suivants:
- exprimés sur une échelle de 0 (n'apporte rien) à 10 (apporte beaucoup) les avis des
étudiants sont partagés mais les taux d'indice ≥ 5 (tableau ci-dessous) montrent un fort
intérêt pour les conférences privées (une conférence "parisienne" à Bordeaux depuis cette
année), un moindre intérêt pour les conférences de la fac et surtout les cours.
Cours
Conférences de la faculté
Conférences privées
UFR 1 n=42
40 %
66 %
80 %
UFR 2 n=36
28 %
58 %
80 %
UF3 3 n=39
20 %
77 %
87 %
- environ la moitié des étudiants, surtout ceux désirant être bien classés aux ECN, ont une
expérience de travail de groupe ;
- les obstacles au travail en groupe seraient pour 1/4 à 1/3 le manque de temps ou la crainte
d'en perdre, pour 1/3 des facteurs psychologiques (peur d'être piégés, manque de confiance,
conflits d'intérêt), pour 20 % des difficultés organisationnelles,
- 45 % apprécient de partager des connaissances, 39 % le plaisir d'être en groupe et la
motivation qui en découle,
- pour près d'un 1/4 des étudiants le travail solitaire offre plus d'avantages que le groupal ;
- 71 % estiment que la faculté ne facilite pas le travail de groupe.
72
Groupes d’Apprentissage au Raisonnement Clinique (Mém. 2008)
BAKIRI Zahira, BRÖNNIMANN Didier et ROBERT Sylvain
Les auteurs décrivent leur expérience de préparation des ECN en appliquant, seuls, les
modalités dites de l'ARC (Apprentissage au Raisonnement Clinique).
29 étudiants (21 de D1 et 8 de D2) se sont engagés dans cette expérience, constituant quatre
groupes de travail qui ont totalisé 24 séances.
Le mémoire décrit les principes de travail retenus par les étudiants, leur remarquable
organisation, le déroulement concret des séances, les difficultés rencontrées, les questions sur
l'opportunité de poursuivre l'expérience.
Trois exemples de "cas cliniques" auxquels ces étudiants se sont attaqués illustrent la
difficulté de l'entreprise pour des étudiants sans expérience clinique.
A lire ce mémoire les conditions d'apprentissage de la médecine seraient devenues telles que
les étudiants doivent tenter d'apprendre seuls, sans la participation d'enseignants, le raisonnement
clinique. En quelques séances, les auteurs ont l'illusion de maîtriser le raisonnement diagnostique
(c'est-à-dire une espèce de routine d'interrogatoire et d'examen) et envisagent allègrement de
s'intéresser maintenant au traitement et au pronostic. S'ils ont eu quelques bonnes lectures, ils n'ont
certainement pas rencontré celles où il est démontré que la qualité du raisonnement ne tient pas à
un "outil raisonnement" mais à la qualité des connaissances théoriques et pratiques.
L'ARC sans enseignant conduit à barboter dans un monde virtuel teinté d'académisme.
Il faut comprendre ce mémoire comme interpellant les enseignants de Bordeaux 2: 2008 aura
vu les conférences Hermés s'installer à Bordeaux et des étudiants se lancer en groupes d'ARC… Où
allons-nous ?
L'apprentissage de la chimie en PCEM1 (Mém. 2008)- KOSTUJ Maêlle
Une enquête par questionnaire a été menée auprès de 174 étudiants de P1 en UFR2.
L'échantillon est représentatif de la population des P1 avec 92 primants, 77 doublants et 5 triplants ;
au classement issu des épreuves de janvier les distributions des notes de ces étudiants couvrent
l'étendue de la distribution de l'ensemble de la population.
La 1ère partie de l'enquête porte sur les cours, les ED de la faculté et les ED du tutorat:
- les cours sont perçus comme peu clairs tant par les primants que les doublants ; ils aident
peu à la compréhension des exercices,
- les ED de la faculté apparaissent pour la plupart des étudiants utiles et clairs (moyenne
6,1/10) ; en revanche la qualité des explications fournies est diversement appréciée (note
moyenne 4,7 avec écart-type de 2), et l'apport des ED pour comprendre les exercices est
aussi diversement apprécié (moyenne 6 – écart-type 2,1).
Environ 2/3 des étudiants souhaiteraient plus d'ED.
- les ED du tutorat sont très appréciés: leur note moyenne en tant que complément des ED
est de 7,8 avec un écart type de 1,6 ; leur utilité (notée 8,3 ± 1,6) et leur clarté (7,5 ± 1,7)
font qu'ils aident beaucoup pour la compréhension des exercices (7,9 ± 1,6) et la
préparation de l'épreuve de janvier (7,8 ± 1,7) ,
Pour ces ED aussi 2/3 des étudiants en souhaiteraient plus.
73
La 2ème partie porte sur les stratégies personnelles des étudiants:
- les étudiants, surtout les doublants, privilégient la compréhension à l'apprentissage par
cœur ; la pratique de nombreux exercices est plus marquée chez les doublants que les
primants.
- il existe une corrélation entre les notes et
- l'importance de la pratique de nombreux exercices (r = 0,43),
- l'importance de la compréhension (r = 0,25)
- la perception de l'utilité des ED (r = 0,17)
- l'intensité de la clarté des cours (r = 0,22)
Etude docimologique du concours de PCEM1 de 2007 (Mém. 2008)
BERNARD Amandine, CELTON Gaëlle
Cette étude du concours de P1 en 2007 dans l'UFR1 a été réalisée en analysant chaque
question posée selon une grille de lecture classique portant sur sa structure (qualité de construction
des QCM, clarté du libellé d'une question à réponse rédactionnelle), le niveau cognitif auquel elle
fait appel (mémoire pure, compréhension, capacité à faire des exercices simples, capacité à faire
des exercices complexes), enfin intérêt de la question tel qu'il est perçu par les étudiants.
Les résultats sont présentés en deux parties:
- la première, aride, est une succession de tableaux, par discipline, concernant la structure,
le niveau cognitif et l'intérêt de chaque question ;
- la seconde, bien rédigée et aisée à lire (mais à tort placée dans le chapitre commentaire)
est une synthèse, discipline par discipline, de chacun des tableaux précédents.
Il en ressort que:
- 82 % des questions par QCM ou QROC font appel à la mémoire et 18 % nécessitent
une compréhension du cours objectivable par la capacité à faire des exercices simples ;
- 50 % des questions rédactionnelles "sont des exercices simples qui demandent d'être
apte à résoudre des problèmes", 25 % ne font appel qu'à la mémoire, 25 % à la
mémoire et à la compréhension.
L'attention des enseignants doit être attirée par le fait que les auteurs, tutrices de D1, ayant
pris par cet exercice de mémoire un certain recul, estiment que certaines disciplines, certaines
questions, n'ont pas d'intérêt pour "plus tard". Si elles ont tort dans l'absolu, il est évident que leur
erreur vient du fait que tant l'enseignement de P1, que dans les enseignements de P2 et de D1, il n'a
pas été donné suffisamment de sens à de nombreux thèmes pour qu'elles en aient cette perception.
Par ailleurs le chapitre des commentaires fait état de réflexions pertinentes sur les examens et
le concours de P1 en particulier.
Les références donnent les adresses de 5 sites sur la docimologie et d'un ouvrage.
74
Objectifs Séméiologiques en UFR1 et UFR2 (Mém. 2008)
BAKIRI Zahira, BRÖNNIMANN Didier et ROBERT Sylvain
Les auteurs ont analysé le niveau cognitif des questions de séméiologie posées dans les UFR
1 et 2 lors des deux dernières années (2005-2006 et 2006-2007). Pour cela ils ont repris les annales
disponibles au CRAME.
Leurs résultats sont présentés sous forme de tableaux et d'histogrammes où les aires en bleu
correspondent aux taux de questions de mémorisation, celles en brun aux taux des questions de
compréhension et celles en jaunes à des questionnements à propos de situations cliniques. Au-delà
du "choc des couleurs", le bleu étant fortement prédominant, il est difficile de synthétiser les
résultats de cette analyse
Globalement 80 à 85 % des questions sont considérées par les auteurs comme faisant appel
uniquement à la mémoire. Les questions faisant appel à la compréhension, à un raisonnement,
établissant des liens avec les sciences fondamentales ne sont observées que dans certaines
disciplines.
Dans leurs commentaires les auteurs expriment clairement le désir que l'enseignement de la
séméiologie évolue en devenant plus concret, plus reliée aux disciplines fondamentales, plus
pratique.
La féminisation des études médicales: un renouveau dans l'exercice
médical (Mém. 2008) - BENA Chloé, MILAN Maria Ligia, PELOU Camille
Cet intéressant mémoire comporte trois parties.
- Un historique titré "les femmes et la médecine: une longue marche
En quelques pages abondamment illustrées ce chapitre rapporte l'histoire des
premières femmes qui ont surmonté les barrages du machisme et de la tradition pour devenir
médecins.
Excellemment rédigé, riche de citations, ce texte est particulièrement intéressant.
- Des données démographiques concernant la répartition des femmes dans les différentes
spécialités
Loin de submerger le lecteur par un flot d'informations, ce travail présente quatre
tableaux particulièrement bien choisis et commentés.
- Un chapitre intitulé "les enjeux du choix à l'ECN et la vie d'une femme médecin à travers
un questionnaire".
A partir "moins de trente" questionnaires les auteurs ont dégagé de grandes lignes
d'enjeux et de choix, montrant la difficulté de catégoriser des démarches individuelles qui
sont rarement issues d'une planification.
Le texte est agréable, sensible, et apporte certainement plus que des dénombrements
déshumanisés.

UV de Didactique liée au Tutorat de Médecine

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