provetiq, la presse en parle - Provetiq
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18 décrypter i stratégie investissement Provetiq vise le haut du tableau photo dr Le fabricant d’étiquettes veut élargir sa clientèle. Très présente dans l’alimentaire, l’entreprise souhaite diversifier ses marchés. Les investissements s’accélèrent à Gémenos (Bouches-du-Rhône) chez Provetiq. Le fabricant d’étiquettes vient de s’équiper d’une machine de finition Mida MA350 qui lui permettra de réaliser le vernissage, la découpe et le pelliculage de bobines imprimées en une passe. Grâce à ses différents postes de travail, la ligne est en mesure de produire des étiquettes sérigraphiées avec des encres mates et brillantes, mais aussi de la dorure galbée et du gaufrage, des rendus visuels et tactiles comme l’impression en braille, c’est-à-dire des produits à haute valeur ajoutée. « Nous pouvons accomplir avec une seule machine ce que trois machines étaient auparavant capables de faire. Cet investissement représente pour nous un gain de temps et d’argent », commente Denis Anselmo, directeur général de la société qui, en 2015, a affiché un chiffre d’affaires de 7,1 millions d’euros avec un effectif de 44 personnes. Provetiq a dépensé 413 000 euros pour l’achat de cet équipement. La Mida MA350 complétera l’activité de la presse numérique HP WS6600 Emballages magazine Multispécialistes Le producteur d’étiquettes adhésives est aussi distributeur de consommables (ruban adhésif, ruban pour machines à transfert thermique) et de matériel d’identification et d’étiquetage (Toshiba, Cab, TSC), il compte d’ailleurs sur sa casquette de multispécialiste pour Tiziano Polito photo dr La Mida MA350 réalise le vernissage, la découpe et le pelliculage de bobines imprimées en une seule passe. acquise il y a deux ans, avec en ligne de mire le segment des moyennes séries sur les marchés de la cosmétique et du vin. « Si nous voulons nous positionner auprès des gros donneurs d’ordre, il nous faut proposer une offre très qualitative pour des prix compétitifs », observe Denis Anselmo. Et le dirigeant d’évoquer les étiquettes imprimées en quadrichromie, recevant une sérigraphie ou une dorure parmi les produits à plus fort potentiel ainsi que les étiquettes multiréférences et la sérialisation, avec ou sans QR code. Depuis le début du mois de février, l’entreprise est également propriétaire d’une Seram NSE-2B pour le conditionnement automatique de bobines d’étiquettes, qui lui a coûté quelque 74 000 euros. s’introduire parmi les grands comptes. « Nous sommes capables de fournir les étiquettes et les machines qui permettent de les poser, c’est un plus par rapport à nos concurrents », argumente Denis Anselmo. De surcroît, le fabricant d’étiquettes envisage de renforcer ses capacités d’impression en numérique avec l’achat d’une machine jet d’encre en 2017. D’après Denis Anselmo, le procédé reste qualitativement inférieur à l’offset numérique mais progresse néanmoins régulièrement. La nouvelle presse devrait venir idéalement compléter son portefeuille de solutions technologiques. Provetiq, qui dispose de cinq lignes de production, dont deux lignes flexo 6 couleurs (sur presses Nilpeter et MPS), deux lignes typographiques (Viva 340 et Viva 420), une ligne numérique HP WS6600, produit 4 millions de mètres carrés d’étiquettes par an. La société a été l’une des premières à obtenir la certification Qualétiq auprès de l’Union nationale des fabricants d’étiquettes adhésives (Unfea). Pour mémoire, ce label vise à valoriser l’engagement du secteur en termes de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) sur la base d’un référentiel relatif à la stratégie et au management, à la qualité, au respect de la réglementation, à l’environnement, à la gestion des risques, aux compétences humaines et au savoir-faire technique. Il devrait représenter un atout – un de plus – pour s’imposer auprès des grands comptes. Provetiq réalise 70 % de ses ventes dans le secteur alimentaire et les 30 % restants dans la cosmétique, les boissons, la chimie. L’entreprise table sur un chiffre d’affaires de 7,5 millions d’euros en 2016. l i avril 2016 978_18-19_STRAT-PROVETIQ-M3.indd 18 05/04/16 14:44 ACTUALITÉ DATES 4 + Drupa 31 mai - 10 juin 2016 Düsseldorf www.drupa.com DOUZE LAURÉATS AUX 4E TROPHÉES DE L’ÉTIQUETTE NUMÉRIQUE Les lauréats, avec Jean Poncet * Cet événement organisé par Etiq&Pack pour la 4e année consécutive vise à récompenser les meilleures impressions numériques d’étiquettes du marché français. Les prix sont décernés lors du Forum de l’Etiquette Numérique qui se tient tous les ans à Paris autour du 20/25 mars. Cette année, les Trophées ont été remis le 24 mars dans le cadre prestigieux de l’Auditorium du Monde juste avant l’heure du déjeuner du 6e Forum de l’étiquette numérique. Le Forum de l’étiquette numérique a reçu cette année le soutien de l’UNFEA et parmi les sponsors on comptait HP, Epson, MGI, MGM, Imprim’Luxe, SPGPrints et la Drupa a réuni plus de 80 personnes avec un grand nombre d’imprimeurs, puisque l’on en comptait plus d’une vingtaine malgré le désistement d’imprimeurs belges bloqués dans le plat pays suite aux attentats terroristes. Le programme faisait la part belle aux retours d’expérience des imprimeurs. S’y ajoutaient un point sur le linerless par Joseph Garcia (Neftec-Ritrama) et une table-ronde sur la finition qui vit notamment Victor Abergel mettre l’accent sur la JetVarnish qui n’est pas encore entrée dans les meours dans l’étiquette malgré son fort pouvoir d’ennoblissement. Vous trouverez un compterendu dans le prochain numéro d’Etiq&Pack En ce qui concerne le concours des Trophées de l’étiquette numérique, cette année ce sont 33 dossiers (d’une ou de plusieurs séries d’étiquettes) qui avaient été déposés. Le jury s’est réuni début mars et a ETIQ&PACK97MARS2016 + Emballage 2016 14 – 17 novembre 2016 Paris Villepinte www.all4pack.fr PRÉCISION CONCERNANT LES FICHES PRESSES NUMÉRIQUES PARUES DANS ETIQ&PACK N°96 A l’occasion du 6e Forum Etiq&Pack a publié dans son numéro 96 des fiches techniques présentant l’offre de presses numériques en France. Il s’y était glissé deux imprécisions dont nous nous excusons : désigné, après délibération, 12 lauréats, en créant de nouvelles catégories tant la qualité des étiquettes présentées était relevée. Heureusement la disparité des étiquettes (nombre imprimé, destination, etc.) a pu être utilisée tant elles étaient difficiles à départager. Le jury était composé de représentants de la presse spécialisée internationale : Andy Thomas rédacteur en chef du magazine Labels&Labeling le magazine anglophone leader de l'étiquette, Wolfgang Klos-Geiger, directeur de Geiger Medien, Christophe Perrot délégué général de l'UNFEA, John Penhallow, spécialiste de l'étiquette (excusé cette année et remplacé par Raphaël Ducos, rédacteur en chef du site Review of Print) et Jean Poncet, rédacteur en chef d’Etiq&Pack. - Les presses EFI Jetrion sont distribuées en France par Digitaletiq - Benoît Vernay : 04 77 51 58 04 - Les presses Focus Machinery sont distribuées en France par MGM - Michel Luyssens : 01 56 31 18 31 6 Le jury ACTUALITÉ LES LAURÉATS DES 4E TROPHÉES DE L’ÉTIQUETTE NUMÉRIQUE SONT : COSMÉTIQUE/BEAUTÉ AGROALIMENTAIRE Bain Douche Plaisir Nature Yves Rocher Autajon (Presse Domino) Sauce Pasta Jardin bio Lea nature APE Etiquettes (Presse Domino) Ulrich Koehler - Autajon COSMÉTIQUE/BEAUTÉ INDUSTRIELLE (TRÈS COURTE SÉRIE) Savon Liquide aux Fruits Rouges La Grande Savonnerie Etiq’Lyon (Presse Primera) MSP 106 Bostik APE Etiquettes (Presse Domino) Magali Bécot APE Etiquettes Bertrand Genin – Etiq’Lyon DONNÉES VARIABLES EDITION LIMITÉE BOISSON (EX-AEQUO) Blanc de Kiwi- Longonya Label G2 (Presse Epson) Eau du Paris Saint Germain Fontaine Jolival Nacara (Presse HP Indigo) BOISSON (EX-AEQUO) Cidre Brut chez Louise La Ferme de Billy Phénix Etiquette (Presse Epson) VITI-VINICOLE PAPIER Cognac Napoléon Chabasse Nacara (Presse HP Indigo) Jean-Pierre Lebrun - Phénix Etiquette Guillaume Boisumeau - Nacara BOISSON SÉRIE MULTIPLE Gamme Fleur d'Ô (Apaisante, Digestive, Drainante, Féminine, Protectrice, Tonique, Rayonnante) Boisson Botanique de Provence Provetiq (Presse HP Indigo) INDUSTRIELLE All in One - Lescot Stratus Packaging (Presse HP Indigo) Julien Chauveau – Stratus Packaging MEILLEURE UTILISATION DES DONNÉES VARIABLES VITI-VINICOLE FILM Vodka Cristal- Cristal Limiñana Provetiq (Presse HP Indigo) Etiquette de Rayonnage 40x2383 mm Label’Or (presse Xeikon) Denis Anselmo - Provetiq ETIQ&PACK97MARS2016 22 EUROS / ISSN 1951 - 0330 SEPTEMBRE2012 61 LE MAGAZINE DE L’EMBALLAGE IMPRIMÉ ET DE L’ÉTIQUETTE WWW.ETIQ-ET-PACK.COM MARCHÉS LA FINITION S’EST TRANSFORMÉE EN ENNOBLISSEMENT Pour faire face à la guerre des prix, les transformateurs misent sur les étiquettes à forte valeur ajoutée, c’est-à-dire les étiquettes ennoblies. L’étiquette ne peut rester la même ,, PAGE 18 ENTREPRISE 16 5 Sept Etiquette adopte Colorsat de GSE Dispensing LE MATCH 22 Domino vs CSAT 14 DÉVELOPPEMENT DURABLE 26 PHILIPPE HELLMUTH [PDG de Provetiq] Eco-Emballages déballe tout son savoir-faire DESIGN&MARQUE Le laboratoire de cosmétiques SVR bulle grâce à Lonsdale 30 C’est l’histoire d’une entreprise familiale, Provence Etiquettes et Adhésifs, nichée au cœur de Marseille et qui se développe jusqu’à se trouver à l’étroit dans ses murs. Cette entreprise finit par reprendre un de ses confrères pour devenir un nouvel ensemble Provetiq, dans lequel les cadres sont aussi issus de l’entreprise rachetée. Aujourd’hui Provetiq réalise six millions d’euros de CA avec un effectif de 42 personnes. 12 14 EN COUVERTURE M 61 BALLAGE E DE L’EM IMPRIMÉ ET DE L’ÉTI PACK.CO .ETIQ-ETQUETTE WWW LE MAGAZIN > AVÉ L’ASSENT L’UNION FAIT LA FORCE DANS L’ÉTIQUETTE AUSSI ne peut L’étiquettela même rester NITION MÉE ,, ANSFOR T BLISSEMEN des prix, à la guerre étiquettes eurs sur les à-dire les joutée, c’estoblies. PAGE 18 16 SE 22 TCH VELOPPEMENT DURABLE LMUTH 14 E tiq] [PDG de Prove 26 Provence rise familiale, ire d’une entrep au cœur de Marseille et C’est l’histo ses Adhésifs, nichée l’étroit dans Etiquettes et se trouver à un de ses ppe jusqu’à qui se dévelo par reprendre entreprise finit ble Provetiq, ensem l murs. Cette nouve devenir un de l’entreprise confrères pour aussi issus s les cadres sont tiq réalise six million dans lequel rd’hui Prove personnes. 42 de if rachetée. Aujou avec un effect d’euros de CA " DESIGN&MARQU PHILIPPE HEL 30 " ! On entend presque les cigales dans le vaste atelier de Provetiq. A Gemenos, au cœur de la zone industrielle, on est quand même en Provence. Pagnol n’est pas loin, sauf dans l’entreprise que dirige Philippe Hellmuth, dont l’entrain bien connu n’empêche pas le sérieux et l’application propices au développement. Etiq&Pack s’y est rendu au plus chaud de l’été. P hilippe Hellmuth aime les mariages, en tous cas, c’est ce qu’on pourrait croire, tant il vient d’y consacrer ses dernières années. Avec succès d’ailleurs. Pour le dernier, il n’a fait que participer à l’organisation et au bonheur du couple. Il vient de marier sa fille aînée dont il n’est pas peu fier, mais quel père ne l’est pas de ses filles, et son entrain méridional ne se départit pas du fond d’écran de son ordinateur représentant les mariés sur fond de grande bleue ! Au-delà de la vie privée, l’entreprise qu’il dirige, Provetiq, s’est renforcée au travers d’une union mûrement réfléchie. Philippe Hellmuth, pilier de l’UNFEA, tout le monde le connaît dans le landerneau de l’étiquette, il y a sa capacité communicative, avec la pointe d’accent chantant, mais pas plus, et sa présence chaleureuse, deux qualités qui lui ont fait animer la dernière remise des Grands Prix UNFEA lors de l’édition 2010 du salon de l’Emballage mieux que ne l’aurait fait Jean-Pierre Foucault, son voisin de Carry-le-Rouet où il demeure. On verra dans peu de temps s’il récidive avec autant de bonheur. Mais revenons-en à Provetiq. AU CŒUR DE MARSEILLE C’est l’histoire d’une entreprise familiale, Provence Etiquettes et Adhésifs, nichée au cœur de Marseille et qui se développe jusqu’à se trouver à l’étroit dans ses murs. Philippe Hellmuth, pdg, et son frère Patrick, directeur de production, ont été approchés depuis longtemps par Denis Basseville, le patron de Sud Etiquettes Industrie, qui, à Gemenos, dans la zone industrielle d’Aubagne, à une encablure de Marseille, se rapprocherait bien de l’un de ses confrères. Après quelques péripéties (notamment le retour d’une fille prodigue voulant reprendre l’entreprise de son père), et une sorte de je t’aime moi non plus qui souvent scelle les plus belles unions une fois le pas franchi, le regroupement a lieu en 2010. Et Provence Etiquettes et Adhésifs intègre et un effectif de 18 personnes et les locaux de Gemenos, bien plus vastes que ceux de Marseille et propices au redéploiement. Ainsi que l’encadrement du racheté et notamment Denis Anselmo qui devient le bras droit de Philippe Hellmuth avec le titre de directeur général et marketing. Avec Eric Petulla, directeur ETIQ&PACK61SEPTEMBRE2012 commercial, et Pierre Saisse, ingénieur technique, ils forment la nouvelle équipe dirigeante, et les cinq associés. Aujourd’hui, l’intégration est terminée – Philippe Hellmuth aime les choses bien faites, même si cela doit prendre du temps - et Provetiq, la nouvelle enseigne du groupe, s’étale sur les murs du site, dans cette zone industrielle connue pour l’usine Fralib en grève, mais qui renferme aussi Impika, Socoreg Méditerranée, etc. des noms renommés dans le secteur de l’emballage imprimé. La durée de vie d’une étiquette a beaucoup baissé, on est passé de deux ans à six mois. L’étiquette ne peut rester la même UNE OFFRE ÉTENDUE Pour réaliser ses 6 millions d’euros de CA, Provetiq s’est doté d’un parc machine et d’un savoir-faire qui lui permettent de répondre au mieux, et au meilleur rapport qualité-prix, à la demande des clients. Le leader de l’étiquette dans la région de Marseille aligne pas moins de 8 lignes : flexo, bien sûr, à l’eau et UV, mais aussi typo roto et semi-roto, sérigraphie à plat et offset numérique. On trouve aussi quelques groupes de sérigraphie rotative. Les étiquettes peuvent être imprimées en une à sept couleurs, sur tous les types de supports, et notamment sur films PE et PP pour 50 %. Cette activité étiquette qui représente environ 4 millions d’euros de CA soit les deux tiers du CA total de l’entreprise est principalement réalisée dans les secteurs de l’agroalimentaire (William Saurin, Haribo), du viti-vinicole, de la pharma et de la cosmétique (la proximité de Grasse n’y est pas étrangère). Autre carte à son arc, et activité originelle de Philippe Hellmuth, les rubans adhésifs personnalisés qui représente 15 % du CA du groupe (0,9 million d’euros) et utilise l’une des trois lignes Au-delà de son d’impression dédiées (une à trois couleurs), pour les rubans, papier, ERP qui donne la polypro, PVC, armé ou non, et des possibilité à solvants hotmelt, solvant ou acrylique. Le chaque client de groupe Raja est d’ailleurs un client suivre sa historique de Provetiq dans ce domaine. commande, Enfin, depuis quelques années, Provetiq Provetiq met a aussi développé une activité négoce, surtout en avant c’est-à-dire que l’entreprise vend des son expérience matériels d’étiquetage à ces clients : des multiples étiqueteuses industrielles, imprimantes procédés. codes barres, logiciels et développements applicatifs, outils de lecture, etc. Il s’agit là d’offrir une offre la plus complète possible aux utilisateurs. Côté gestion, c’est aussi une excellente ,, ,, Philippe Hellmuth, PDG de Provetiq LES RUBANS ADHÉSIFS PERSONNALISÉS REPRÉSENTE DU CA DU GROUPE 15 15 % ENTREPRISE Denis Anselmo et Philippe Hellmuth manière d’optimiser les visites et contacts clients d’une part et d’autre part de consolider son pré carré ! Au-delà de son ERP qui donne la possibilité à chaque client de suivre sa commande, Provetiq met surtout en avant son expérience des multiples procédés. « Cela nous permet de trouver la solution la plus adaptée à la demande », explique Philippe Hellmuth, sous-entendant que d’autres moins bien équipés ne peuvent le faire. La plus belle des mariées ne peut offrir que ce qu’elle a ! Ah tiens, encore une mariée. Cette proximité, elle s’exprime géographiquement : la zone d’activité de Provetiq s’étend pour l’instant de Montpellier à Nice d’Ouest en Est, et jusqu’à Avignon au Nord. Et si Philippe Hellmuth parle de l’agrandir, qu’on se rassure, il « plafonne » à Valence, déjà au grand Nord (pour un peu on entendrait tonner Michel Galabru dans Les Ch’tis). L’équipe de ventes compte sept personnes, sur un effectif de 42 personnes qui travaillent en deux huit sur la HP Indigo et les Codimag. Mais cette proximité s’exprime aussi en interne. Tous les jours, un des cinq associés est présent dans l’atelier dès 6h et ce jusqu’à 8h au moins. « Cela fait de longues journées », explique Philippe Hellmuth, « mais cela nous permet de comprendre les enjeux techniques et de souder les équipes ». Ce qui est toujours important quand vous avez rapproché deux entreprises. cours à Provetiq. Améliorer le service en réduisant encore plus les nonconformités et augmenter la réactivité en réduisant et en respectant les délais. On le sait cela à tendance à réduire les coûts, mais aussi les prix de vente, ce n’est donc pas la seule piste suivie. L’apport de nouvelles applications à l’étiquette peut se transformer en plus de valeur ajoutée. On connaît les solutions de sécurité, y compris antivol, on voit aussi se développer des utilisations supplémentaires, comme les étiquettes poignées ! Tout cela constitue des questions sur lesquelles planchent Philippe Hellmuth et son équipe. On se doute qu’en effet cela se traduit par des stratégies d’investissement différentes. On parle d’une nouvelle presse numérique (HP 6600 ?) mais aussi d’une machine de finition avec deux postes de sérigraphie à plat et dorure à chaud en ligne. Et la gravure est aussi à l’étude. Bref cela devrait encore bouger dans les prochains mois. Quand à Philippe Hellmuth, il se démultiplie pour transmettre son savoir et surtout sa vision de l’entreprise pour pérenniser Provetiq. Pas question pour lui de faire l’étiquette de trop, il se donne deux ou trois ans pour se retirer des affaires. Mais quand on le voit autant à son aise dans son entreprise, ne nous prendrait-il pas un peu pour des « fadas » pour nous faire croire ça ! Jean Poncet ET L’AVENIR Philippe Hellmuth et ses associés, Denis Anselmo en tête, ne se cachent pas de réfléchir au devenir de l’étiquette, pour continuer d’apporter la meilleure solution aux clients. « La durée de vie d’une étiquette a beaucoup baissé », souligne Philippe Hellmuth. « On est passé de deux ans à six mois. L’étiquette ne peut rester la même ». Il y a plusieurs sources de réflexion en LA QUALITE RECONNAISSABLE DANS LE MOINDRE DETAIL. © 2012 DuPont. Tous droits réservés. L’ovale DuPont est une marque commerciale ou déposée de E. I. du Pont de Nemours and Company. ETIQ&PACK61SEPTEMBRE2012 INDUSTRIE Château Barbanau. Développer les ventes à l’export Provetiq Industrie. Trois PME fusionnent Trois PME de la région marseillaise (Provence Étiquettes et adhésifs - PEA, Idetiq et Provetiq) viennent de fusionner pour donner naissance au groupe Provetiq industrie, basé à Gémenos. l Sophie et Didier Cerciello Alors que les vendanges s’achèvent, Sylvie et Didier Cerciello reviennent sur les résultats et la progression des deux marques qu’ils produisent : Château Barbanau et Clos Val Bruyère, certifiées Agriculture biologique depuis août 2008. « Toute notre production est en AOC. D’un côté Côtes de Provence pour le Château Barnanau et de l’autre Cassis pour le Clos Val Bruyère », souligne Sylvie Cerciello, qui en compagnie de son mari Didier, dirige l’exploitation qu’ils ont créé en 1989. « Tout est en outre certifié Agriculture biologique depuis août 2008. Nous sommes le premier et le seul domaine de l’appellation Cassis à faire du vin bio…” Pourtant, Sylvie Cerciello n’en fait pas son cheval de bataille. « Nous l’avons avant tout fait par conviction. Pour nous, l’agriculture sera bio ou ne sera pas. Nous n’en faisons pas l’argument commercial principal. C’est un plus…” Le label Agriculture biologique qui figure ainsi au dos des bouteilles de l’exploitation est en noir et blanc et non en vert, afin d’être plus “discret”... « Le bio c’est une philosophie. La certification est un processus lourd. Nous sommes contrôlés plusieurs fois dans l’année et le vignoble doit être travaillé de façon plus réfléchie, nous faisons davantage de préventif. Nos effluents sont également traités. Au final, nous polluons moins qu’un particulier qui a un jardin ». Des panneaux photovoltaïques viennent produire l’énergie nécessaire à l’exploitation. « Nous sommes obligés de revendre notre électricité, mais nous produisons près de 90 % de l’énergie que nous consommons…» Château Barbanau produit près de 1.200 hectolitres annuels dont un tiers est vendu à la cave, 40 % aux restaurants, 15 % aux cavistes et 15 % à l’export vers les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne ou la Belgique. « Nous envisageons de nous développer davantage sur les marchés étrangers et nous misons de franchir le seuil des 20 %…» D.Gz. Chef d’entreprise, vous vendez votre société [email protected] le journal des ENTREPRISES 4.500 m². « Nous couvrons aujourd’hui tous les types d’impression : flexographie, sérigraphie, offset numérique… De notre côté, à Idetiq, nous sommes équipementiers en solution d’étiquetage. Nous revendons à nos clients des lignes d’étiquetage. Nous proposons des solutions globales et nous nous adressons à tous les types d’entreprises et tous les secteurs d’activités : pharmacie, chimie, électronique », explique Denis Anselmo, qui dirige Idetiq, qui compte pour clients L’Occitane en Provence, Charabot ou la Varoise de concentré. Provetiq Un grand “petit” produit Gémenos En France, 600 fabricants d’étiquettes se partagent le marché. « Régionalement nous sommes une dizaine. L’étiquette est un grand petit produit présent partout. Il existe Philippe Hellmuth Effectif : 44 CA : 6,5 M¤ Tél.: 04.42.32.26.26 www.provetiq-industrie.fr The Bakery. L’entreprise lance son logiciel de rendu 3D Aujourd’hui positionnée sur l’édition de logiciels pour l’éclairage et le rendu 3D, la société The Bakery, installée à Gémenos, a été créée en 2007 en tant que centre de recherche pour un studio d’animation 3D installée en Turquie. Rapidement, la PME se sépare de la société turque et choisit, à la fin 2008, de miser sur le développement de logiciels. « La crise a freiné notre développement en tant que studio et, parallèlement le gouvernement a dopé le Crédit impôt recherche. Naturellement, la l Erwan Maigret et Arnaud Lamorlette, les associés de The Bakery. technologie a pris le pas sur la production. Nous avons alors mené une levée de fonds de 1,8 M¤, concrétisée en septembre dernier afin de conforter notre position », explique Erwan Maigret. Oséo, le CNC, la Région et des investisseurs privés ont participé à ce tour de table. 25 % du budget d’un film « Jean-Charles Hourcade, ancien président de Thomson digital image est devenu président de notre conseil d’administration. Désormais nous fournissons du soft et tous les services d’intégration et de formation qui vont avec ». Plutôt que le recours à trois ou quatre logiciels différents qui constituent une contrainte, The Bakery propose aux studios d’animation de traiter l’éclairage et le rendu 3D au travers d’une seule interface. « Nous connaissons bien la production de long-métrage. L’éclairage et le rendu 3D représentent en général 25 % des budgets des films. Seuls les grands studios (Pixar, Dreamworks ou Blue Sky) ont développé leurs propres technologies. Notre logiciel augmente la productivité. Les studios ont alors besoin de moins de machines ce qui a un impact sur les budgets. Nous allons décliner le logiciel sur différents métiers, des studios d’animation à l’industrie…», conclut-il. Didier Gazanhes The Bakery Gémenos Effectif : 11 - CA : n.c. Tél.: 04.42.72.30.30 www.thebakeryanimation.com BR836479 MWD. Pako Litto impose sa marque Nous avons le [bon] acheteur 12 l Les cinq associés de Provetiq Industrie Group. The Bakery (Gémenos) va lancer d’ici la fin de l’année son logiciel d’éclairage et de rendu 3D. L’entreprise vise un marché mondial non seulement lié à la production de long-métrage et de séries mais également de professionnels de l’architecture et de l’industrie (automobile, aéronautique…). Tél.:04.42.73.14.60 www.chateau-barbanau.com ? Au rachat de l’entreprise gémenosienne Sud Étiquettes en dépôt de bilan, Philippe Helmuth qui dirige la société marseillaise Provence Étiquettes et adhésifs (PEA) a l’idée de réunir plusieurs PME complémentaires liées au monde de l’étiquette et de créer un groupe. Baptisé Provetiq Industrie Group cette nouvelle entité rassemble cinq associés et trois entreprises : PEA (Marseille), Idetiq (La Ciotat) et Provetiq. « L’objectif est d’unir nos forces et nos compétences », commente Denis Anselmo. La somme des trois entreprises représente ainsi un potentiel humain de 44 personnes et un chiffre d’affaires de près de 6,5 millions d’euros. Les anciens locaux de Sud Étiquettes permettent en outre à la nouvelle entité de disposer de près de deux types d’étiquettes, celles qui servent de support commercial à un produit et celles qui n’ont qu’une vocation d’identification ou d’information technique. Ces dernières ne sont pas destinées à la vente mais plutôt aux activités logistiques. En nous regroupant nous sommes le prestataire le mieux équipé et le plus important du marché local ». Provetiq Industrie Group va disposer de la force commerciale des trois entités et ainsi couvrir un territoire allant de Bordeaux à Monaco. « Il est nécessaire de conserver une réelle proximité avec nos clients les plus petits. Pour les grands comptes, notre argument repose sur la maîtrise de l’ensemble des techniques d’impression ». Didier Gazanhes Sur la zone d’activités de la Plaine du Caire, à Roquefort-la-Bédoule, une marque textile est en train de prendre de l’importance : Pako Litto. Ses créateurs songent aujourd’hui à l’export et compensent les effets de saisonnalité des collections en travaillant avec l’Outre mer. Créée en juin 2006 dans la cité phocéenne, l’entreprise s’est installée en début d’année 2010 dans la commune de Roquefort-la-Bédoule. «Nous étions trop à l’étroit à Marseille. Il était impossible de stationner. Ici nous disposons de près de 600 m², nous avons installé un show room et nous pouvons recevoir facilement des visiteurs», explique Diran Yagir, gérant de la société qu’il a créé avec Pakrat Olcauz. «Je suis issu d’une famille liée au textile et j’ai moi même travaillé dans la fabrication de vêtements Vendredi 5 novembre 2010 l Diran Yagir, gérant de la société MWD. avant de me lancer au début 2006», rappelle-t-il. 200 boutiques dans l’Hexagone Aujourd’hui, la marque Pako Litto est distribuée dans près de 200 boutiques dans l’Hexagone. «Dans notre créneau il existe encore un potentiel de développement. Nous devons pouvoir atteindre les 500 clients, mais nous privilégions les petites villes où la concurrence est moins rude. Notre cible est la femme de 25 à 45 ans et nous sommes positionnés sur le milieu de gamme et nous avons plutôt bien résisté à la crise. Les gens commencent à réclamer du Pako Litto et nous réalisons nos premières ventes à l’étranger où nous comptons déjà une cinquantaine de clients distributeurs, en Italie, Espagne, Grande Bretagne et Suisse». La société est également en contact avec un partenaire australien. «En 2011, grâce à l’export nous devrions connaître une importante croissance. Nous avons notamment de bonnes retombées avec l’Outre mer qui nous permettent de mieux gérer nos collections. Nous pouvons ainsi commencer à vendre les collections d’automne dans la Métropole et poursuivre la vente de l’été dans les îles. L’Australie pourrait nous permettre d’avoir le même décalage», ajoute-t-il. Les vêtements sont fabriqués en Europe dont 80% en Italie. D.Gz. MWD Roquefort-la-Bédoule Diran Yagir Effectif : 4 CA : 2M¤ Tél.: 04.42.83.03.37 www.pako-litto.com