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001-COUV+036-262_230x300-COUV.ET.DER 28/01/13 11:19 Page2 N° 262 FÉVRIER 2013 viva LE M AGA ZI NE DE VI LLE URB AN NE Finances publiques : une seule adresse Les Atelières, fait à Villeurbanne ! Budget 2013 budget d’avenir Toute l’info sur Villeurbanne sur www.viva-interactif.com 002-003-SOMMAIRE-262_230x300-VIVA 28/01/13 12:13 Page2 sommaire L’essentiel l’essentiel Le plan de stationnement passe la deuxième...........................7 Du nouveau à la Zac des Maisons-Neuves................................. 7 SANTÉ Pas de rapprochement entre la clinique du Tonkin et la Mutualité P.6 De la lingerie made in France made in Villeurbanne.............9 INTERVIEW Le sport, outil de poids.......................................................................10 Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne C durable P.4 En avant les produits locaux et de saison !.................................11 en vue En vue Budget 2013, budget d’avenir......................................................... 12 Vu Le genre de la maison ........................................................................18 Initiatives Jeu mobile : La bataille pour Villeurbanne.............................. 20 Les Conseils de quartier tive ! a i t i n i ’ l à e c a l P P.14 témoignage Recyclage : Elise ne connaît pas la crise..................................... 20 Opinions.......................................................................................... 24 Rendez-vous Ciné O Clock : zombis britanniques et espions irlandais... 26 Plus que de la BD : Gilles Rochier au Rize .................................. 27 Marionnettes : Les têtes de bois font leur cirque................... 27 Bouger Un autre moyen de se tendre la perche................................... 28 Louis Scozzesi Une saga villeurbannaise P.20 l’Histoire La révolte des deux sous par Alain Belmont, historien P.22 Bons plans Guide Mission locale : Un tremplin pour les jeunes........................... 31 rendez-vous Théâtre Écoutez la différence Agenda P.26 Exposition : Quand les maisons racontent une histoire..... 32 CCO : Les amoureux au ban public.............................................. 33 Entre nous Vous vous interrogez sur....................................................... 34 Comment ça marche?............................................................ 34 © Sébastien Erôme Athlé poussette : bébé dort et maman fait du sport........... 30 bouger Ski pour tous 1,2,3 en piste P.29 2 VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 002-003-SOMMAIRE-262_230x300-VIVA 28/01/13 12:14 Page3 l’essentiel COURS EMILE-ZOLA TESTER POUR MIEUX CHOISIR Vous l’avez peut-être repérée : la planche d’expérimentation située cours Émile-Zola, entre les rues Charmettes et d’Inkermann, a pour but de tester l’esthétique, le confort et les aspects techniques des matériaux proposés dans le cadre du réaménagement du cours ÉmileZola. « Cette planche d’essai nous renseignera au fil des mois sur les modes opératoires à retenir pour les futurs travaux, notamment par rapport au traitement des différents bétons : sablé, brut ou désactivé. La planche présente les grands principes qui composeront le nouveau cours : la bande cyclable, la bande technique et le trottoir », explique Luc Duprez, chef de projet au Grand Lyon. IMPÔTS Une seule adresse pour les Villeurbannais Depuis le 19 décembre, une seule et unique adresse regroupe tous les services des impôts, ceux des particuliers et des entreprises. PARC DE LA FEYSSINE: SUITE ET FIN DES TRAVAUX D’ACCESSIBILITÉ Après l’aménagement des voies piétonnes et la rénovation de la piste cyclable l’été dernier, le parc de la Feyssine vient d’entrer dans sa dernière phase de travaux de mise en accessibilité qui prendra fin début février. Il s’agit de la création d’un trottoir, – avenue Monin, le long du parc, qui servira de rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite – et de l’aménagement d’une plateforme de retournement devant l’entrée des toilettes sèches. Coût de l’opération : 40 000 euros. Pendant la durée des travaux, l’accès au parc reste possible à condition de respecter la signalisation mise en place et les contraintes de stationnement. À l’issue de ces réalisations, le parc de la Feyssine sera conforme aux normes PMR (personnes à mobilité réduite). VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 L es Villeurbannais n’ont plus besoin de courir d’un endroit à un autre pour effectuer les démarches concernant leurs impôts. Depuis le 19 décembre, un véritable centre des finances publiques a ouvert au 25 rue du Nord, dans l’immeuble Baly Park. Cette nouvelle adresse regroupe le service des impôts des particuliers et le service des impôts des entreprises. Le premier a été créé à partir de la trésorerie spécialisée impôts de Villeurbanne (qui se trouvait 6 avenue Henri-Barbusse) et du centre des impôts de Lyon Villeurbanne, localisé auparavant à la Cité administrative d’État de la Part-Dieu, tout comme le service des impôts des entreprises qui a aussi déménagé. Sur près de 1 700 m2, se trouvent notamment une zone d’accueil du public de 333 m 2 , neuf boxes accessibles aux personnes à mobilité réduite, une zone d’attente comprenant une quarantaine de places assises. Le nouveau centre, qui emploie 75 agents, offre un service de proximité et des conditions d’accueil à la hauteur d’une ville de plus de 145000 habitants (60000 personnes attendues par an). n Centre des finances publiques de Villeurbanne – 25 rue du Nord – du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 heures et de 13 h 30 à 16 heures – tél. : 04 37 57 11 70 (pour les particuliers) et 04 37 57 12 20 (pour les entreprises). 3 004-011-ESSENTIEL_262_230x300-VIVA 28/01/13 14:06 Page4 interview Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne «Nous voulons le meilleur pour n La crise dure depuis 5 ans sans embellie. Quelle répercussion a-t-elle sur la politique municipale? Jean-Paul Bret: La situation économique rend les choix difficiles. Nous sommes tiraillés entre le présent et le futur, entre la volonté de répondre à l’urgence sociale et la nécessité de construire l’avenir. Notre bonne santé financière est la première de nos forces. Elle nous permet de continuer à agir, certes avec prudence mais toujours avec ambition! Nous menons ainsi de grands travaux qui améliorent le quotidien, demande forte et permanente des habitants. Ainsi depuis 2001, 65000 m² de jardins et plantations supplémentaires ont été réalisés. Progressivement, la place de la voiture en ville se réduit pour que les autres modes 4 de déplacement – comme le vélo avec 40 km de pistes cyclables – se développent, rendant la ville plus agréable et la qualité de l’air meilleure. Parallèlement, nous renforçons notre présence auprès des populations les plus touchées. La création d’emplois d’avenir au sein de nos services permettra à 150 jeunes de trouver un travail. Pourquoi souhaitez voir la réforme des rythmes scolaires se mettre en place dès la rentrée 2013? J.-P. B.: Car c’est un projet auquel nous croyons! Les spécialistes des rythmes de vie estiment que, telle qu’elle est aujourd’hui, la journée d’un enfant ne favorise ni son équilibre ni ses apprentissages et qu’il faut la transformer. La semaine de 4,5 jours apparaît comme la meilleure des solutions. Nous sommes donc à pied d’œuvre pour être en situation d’appliquer cette réforme dès la rentrée prochaine, en concertation avec la communauté éducative, les personnels de la ville et les familles. Depuis 2008, nous avons investi 52 millions d’euros dans les écoles – un niveau record – avec la restructuration complète de cinq groupes scolaires, la création d’une cuisine centrale, des travaux de performance énergétique et d’accessibilité pour accueillir les 2013, Villeurbanne devient la 19e ville de France. En pleine crise, elle poursuit ses grands projets de vie grâce à sa bonne santé financière. Tout en aidant les habitants les plus touchés avec la création de 150 emplois d’avenir pour les jeunes. VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 © Thierry Ch assepoux 004-011-ESSENTIEL_262_230x300-VIVA 28/01/13 14:07 Page5 Visite des travaux du Complexe sportif Boiron-Granger en mai 2012. enfants handicapés. Notre engagement dans cette réforme s’inscrit dans la continuité de notre politique volontariste pour l’éducation. Nous voulons le meilleur pour les enfants. A priori, le regroupement des cliniques de la Mutualité et du Tonkin ne se fera pas, même si un pôle Inauguration des travaux d’embellissement du parc de la Commune-de-Paris en octobre 2012. comme pour les 700 salariés et 130 praticiens de la clinique du Tonkin qui sont attachés à notre ville. La Ville sera aux côtés des dirigeants de la clinique du Tonkin pour que la construction du nouvel établissement aboutisse rapidement et pour que nous maintenions ainsi les soins de santé en proximité. r nos enfants» de santé verra néanmoins le jour à Villeurbanne. Comment s’engage ce projet? J.-P. B.: Nous aurions apprécié qu’un accord intervienne entre les cliniques de la Mutualité et du Tonkin. Et nous avons agi en ce sens. Mais les administrateurs de la Mutualité n’ont finalement pas souhaité rejoindre le futur pôle de santé de Villeurbanne, ce que nous regrettons et ce qui s’avère peu compréhensible. Ce projet sera réalisé sur le terrain ABB, proche du cours Tolstoï, accessible facilement par le périphérique et les transports en commun. Ce site est idéal pour les habitants de l’Est lyonnais comme pour ceux de Villeurbanne. Pour les Villeurbannais, pour qui la clinique joue le rôle d’hôpital public, il s’agit d’une bonne nouvelle tout VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 La future eurométropole prévoit que la communauté urbaine prenne les compétences du Conseil général sur le territoire de l’agglomération. Quel regard portez-vous sur cette évolution? J.-P. B.: Si l’idée est intéressante pour bénéficier d’une plus forte visibilité à l’échelle européenne, il ne faudrait pas que cette stratégie éloigne les habitants des lieux de décision au profit d’une mégatechnostructure peu compréhensive des réalités du quotidien. Des préalables sont nécessaires pour garantir la spécificité des communes – comme la qualité de leur cadre de vie ou l’originalité de leurs services – qui ne peuvent pas se fondre dans un grand tout au risque de disparaître. La ville est une échelle pertinente pour agir, les habitants l’ont réaffirmé à "Ici, les gens se parlent." l’occasion des Grands débats. Nous le mesurons sur les dossiers que je viens d’évoquer comme l’aménagement des rythmes scolaires ou la création d’un pôle de santé. En outre, avec la mondialisation, la proximité et l’ancrage dans un territoire ont pris un sens supplémentaire. C’est cela que nous entendons défendre. Durant un siècle et demi, Villeurbanne s’est bâtie sur son sens de la différence. Nous allons l’exercer une fois encore pour enrichir le débat d’agglomération. Nous le ferons avec intelligence et persuasion. Dans le classement des villes, Villeurbanne a encore gagné une place cette année, atteignant la 19e position. Qu’est-ce que cela change au quotidien? J.-P. B.: En 10 ans, Villeurbanne a eu la plus importante croissance démographique des grandes villes de France. Elle dépasse la barre des 145000 habitants. Pour autant, dans la façon de se comporter de ses habitants, dans la richesse de sa vie associative, dans les nombreux projets citoyens qui émergent, elle a su entretenir un esprit de convivialité, comme un esprit village. Ici, les gens se parlent, me dit-on souvent pour caractériser un état d’esprit. C’est cette ambiance que l’équipe municipale entend préserver et continuer à faire vivre. n www.jeanpaulbret.fr 5 004-011-ESSENTIEL_262_230x300-VIVA 28/01/13 14:07 Page6 l’essentiel EN BREF VHASI RÉCOMPENSÉE L’association villeurbannaise Vhasi fait partie des quinze « Coups de cœur solidaires » 2012 du prix Fondation SNCF Rhône-Alpes. L’association, qui a reçu 3 000 euros, a été récompensée pour sa péniche, organisant des séjours mêlant enfants et personnes âgées valides et personnes en situation de handicap. RÉVISION DU PLU-H SANTÉ Pas de rapprochement entre la clinique du Tonkin et la Mutualité Après plusieurs mois de négociations, le projet d’un nouvel établissement Tonkin-Mutualité a achoppé sur le choix du lieu d’implantation, mais la clinique pourrait rester à Vileurbanne. L a table ronde organisée à l’Agence régionale de santé (ARS) le 16 janvier laissait présager une entente entre Capio (gestionnaire de la clinique du Tonkin) et la Mutualité (gestionnaire de la clinique du Grand large à Décines), encouragés à se rapprocher pour pouvoir bénéficier des aides de l’ARS (30 millions d’euros sur les 150 millions du projet). Depuis juillet 2012, Capio et la Mutualité travaillaient sur un projet commun mais divergeaient sur le choix du site : Villeurbanne pour Capio, Décines pour la Mutualité. Capio n’a eu de cesse de défendre le maintien du futur établissement à Villeurbanne, la Ville ayant proposé un terrain d’implantation rue Léon-Blum, sur l’ancienne friche ABB, situé en bordure du périphérique et desservi par le T3, le C3 et la ligne A du métro. Le 16 janvier, le groupe suédois rappelait son attachement à ce site, « situé à égale distance des centres de Villeurbanne, Vaulx-en-Velin et Décines, permettant ainsi au nouvel établissement de constituer un 6 véritable trait d’union entre le centre et la périphérie ». Capio a également souligné son « attachement à la mission de service public de la clinique du Tonkin, dont de nombreuses activités sont réalisées en secteur 1 – notamment 20 000 urgences par an – soit 70 % des patients de la clinique ». Si les dirigeants de la Mutualité ont rappelé, quant à eux, leur attachement à Décines, ils ont fini par rejoindre Capio sur le choix de l’implantation, mais le coup de théâtre est venu du Conseil d’administration de Resamut, gérant les cliniques de la Mutualité. Le 18 janvier, les administrateurs ont voté contre le projet de rapprochement à Villeurbanne, réaffirmant leur préférence pour le site de Décines. Las, Capio a jeté l’éponge, prenant « acte avec regret » de la décision et annonçant immédiatement chercher « une solution alternative permettant à la clinique du Tonkin de poursuivre son projet de reconstruction ». Le maire de Villeurbanne, JeanPaul Bret, s’est dit « déçu » par la décision des administrateurs, mais confiant sur le fait que «Villeurbanne et la clinique du Tonkin pourront mener le projet d’une nouvelle clinique même si le regroupement ne se fait pas ». n La concertation autour de la révision du PLU-H a commencé. Le Plan local d’urbanisme et de l’Habitat régit le droit des sols et trace le développement de l’agglomération pour les 15 ans à venir. Trois réunions publiques seront organisées par le Grand Lyon en avril-mai, mais auparavant, l’adjoint au Développement urbain, Richard Llung, rencontrera tous les Conseils de quartier de Villeurbanne : le 7 février pour le Conseil de quartier Cyprian/Les Brosses ; le 13 février pour Buers/Croix-Luizet ; le 20 février pour Saint-Jean ; le 28 février pour Cusset/Bonnevay ; le 6 mars pour Gratte-ciel/Dedieu/ Charmettes ; le 14 mars pour Ferrandière/Maisons-Neuves ; le 21 mars pour Perralière/Grandclément et le 26 mars pour Charpennes/Tonkin. BAILLEURS SOCIAUX EN FUSION Villeurbanne Est Habitat (VEH) et Portes des Alpes Habitat (PAH) préparent un projet de fusion pour l’automne prochain. En fusionnant, les deux bailleurs sociaux totaliseront quelque 12 000 logements répartis sur Villeurbanne, Saint-Priest et Vaulx-en-Velin. DIABÈTE ET ACCOMPAGNEMENT La Caisse primaire d’assurancemaladie propose désormais aux 45 635 personnes atteintes de diabète dans le Rhône, un service d’accompagnement personnalisé. Ce dispositif, baptisé Sophia, repose sur l’envoi d’informations et de conseils par courrier et sur un accompagnement par téléphone. VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 © DR 004-011-ESSENTIEL_262_230x300-VIVA 28/01/13 14:07 Page7 DÉPLACEMENTS Le plan de stationnement passe la deuxième Après le centre-ville, le secteur Charpennes-Charmettes-Wilson sera lui aussi concerné par le Plan de stationnement, à partir du 4 mars. Objectifs : mieux partager l’espace public et lutter contre le stationnement sauvage. La vignette pour les résidents est disponible gratuitement à l’Espace Info, dès le 4 février. P our décongestionner le stationnement, lutter contre l’effet parc-relais de la place Wilson et améliorer l’attractivité commerciale, les solutions sont connues: il faut augmenter la rotation des véhicules en stationnement sur la voirie et mieux utiliser le grand nombre de places et de Pas moins de 850 vignettes résidents ont été retirées à l’Espace Info par les habitants du centre-ville. garages privés. À partir de février, le stationnement devient payant place Wilson ainsi que dans une quinzaine de rues du quartier Charpennes-Charmettes(1). Au total, 636 places deviennent payantes : 449 dans le secteur Wilson, 98 dans le secteur Zola et 89 à DedieuCharmettes. Le tarif pour les non-résidents est de 1,40 euro par heure, limité à deux heures trente. Et pour les résidents, une tarification spéciale est mise en place. Trois formules VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 existent : le forfait à la journée (9-19 heures) : 2 euros, le forfait mensuel: 15 euros, ou le forfait annuel : 150 euros. La vignette résident est disponible à l’Espace Info, dès le 4 février. Cette vignette individuelle est remise sur présentation de la carte grise du véhicule, de la taxe d’habitation ou du bail de location, et d’un justificatif de domicile de moins de trois mois. n Espace Info : 04 72 65 80 90 Les voies concernées : place Wilson, rue Gabriel-Péri, avenue Roger-Salengro (de Wilson à Gervais-Bussière), rue de Milan, rue Melzet, rue Gervais-Bussière, rue Larousse, rue Hector-Berlioz, rue Jubin, rue des Charmettes (de Gabriel-Péri à Émile-Zola), rue Francis-de-Pressensé (de Larousse à Alsace), cours AndréPhilip (de Gabriel-Péri à la place Valmy), cours Emile-Zola (entre Lyon et la rue d’Alsace), rue Bellecombe, rue Dedieu (de Lyon à la rue Jules-Vallès, et de Magenta au cours de la République). (1) Consulter le périmètre sur: villeurbanne.fr/stationnement ZAC MAISONS-NEUVES Les nouveaux constructeurs donnent le ton L’immeuble qui bordera l’espace central de la Zac Maisons-Neuves affiche une architecture innovante, faisant largement appel au bois. C’est le groupement LNC « Les nouveaux constructeurs » qui a été retenu par le Grand Lyon, l’Opac du Rhône et la ville de Villeurbanne pour réaliser la figure de proue de la Zac Maisons-Neuves. Au sein de ce groupement : le maître d’ouvrage LNC et l’atelier d’architecture Hervé Vincent. Ensemble, ils ont imaginé un immeuble qui ne passera pas inaperçu, tant en raison de son allure générale que de sa qualité intrinsèque : ossature en bois, logements traversants, chaudière bois pour le chauffage des 55 logements, isolation performante par l’extérieur, ventilation double flux, 66 places de stationnement. Un "bâtiment passif", sans aucun doute, le plus économique, énergétiquement, du quartier Maisons-Neuves. « Nous avons déjà réalisé dix constructions collectives de cette envergure dans la région. Il y a une forte exigence écologique sur ce projet. L’immeuble prolongera le parc central de la Zac, il comportera des garde-corps avec motifs végétaux, une toiture végétalisée accueillant un jardin-terrasse collectif et un attique en bois, sorte de couronne supérieure qui rappelle l’idée de la cabane », explique l’architecte Hervé Vincent. La livraison de ces logements, du T2 au T4, est prévue fin 2015… n 7 004-011-ESSENTIEL_262_230x300-VIVA 28/01/13 14:07 Page8 l’essentiel VU EN VILLE ! ARBRES EN VILLE, REFUGES DE BIODIVERSITÉ ©Alexandrine Ratz Qu’ils soient autochtones où qu’ils viennent des quatre coins du monde, les arbres de nos villes offrent une belle diversité d’espèces, de formes, de couleurs… Suivant les essences, ils hébergent une faune et une flore qui trouvent gîte et souvent aussi couvert, quand les espaces construits et artificialisés ne le permettent plus. À Villeurbanne par exemple, les alignements de platanes des boulevards, quand ils présentent des cavités, offrent aux chauves-souris et autres oiseaux des villes comme les pics et les petits passereaux, des abris appréciés et indispensables à leur maintien. Les insectes sont sans doute le groupe animal le plus représenté en termes d’utilisation de l’arbre en ville. Outre les essaims sauvages d’abeilles domestiques qui établissent leurs colonies dans les arbres creux, le bois des arbres est souvent nourricier pour des coléoptères, dont les larves mangent les parties mortes et dont la plupart des espèces sont en déclin en Europe. Que dire des feuillages qui attirent une variété encore plus importante de phytophages inféodés à un végétal précis! Et même après la mort de l’arbre, la souche qui reste en terre sera décomposée et recyclée dans le sol, par de nombreux organismes comme les bactéries, champignons microscopiques ou, plus visible, l’énorme lucane cerf-volant. Rubrique réalisée avec la Frapna: www.frapna.org – 22 rue EdouardAynard – Tél.: 0437478850 8 Centre funéraire revu et amélioré Conçu par l’architecte Christian Drevet et construit en 1993, le centre funéraire de Villeurbanne a fait l’objet d’importants travaux, conduits par l’agence Ras architectes. Le chantier, d’un montant global de 700 000 euros, doit se terminer fin février. Abritant le service public des pompes funèbres, la chambre funéraire où peuvent se recueillir les familles et des salons, ce centre de 940 m2 sera, à l’issue des travaux, entièrement restructuré. « Il s’agit d’apporter du confort aux familles, de faciliter l’accès, mais aussi de disposer d’une technologie correspondant aux demandes. », a expliqué Catherine Masson, directrice des Pompes funèbres intercommunales de l’agglomération lyonnaise. En 2011, ce centre funéraire a enregistré 413 admissions à la chambre funéraire et 134 cérémonies. ROUTE DE GENAS LA TRÉMIE MISE EN LUMIÈRE Les villes de Villeurbanne et de Bron se sont associées pour améliorer l’esthétique et la sécurité de la trémie de la route de Genas, au croisement des deux communes. D’importants travaux (d’un montant global de 260 000 euros financés à parts égales par les deux villes) ont permis de nettoyer, de repeindre, d’appliquer un vernis anti-tags sur les piliers et de mettre en lumière l’ensemble de la trémie. L’éclairage définitif renforce la sécurité des automobilistes tout en valorisant l’architecture. Des diodes, placées sur les piliers, améliorent en effet l’esthétique et réduisent de moitié la consommation électrique de la trémie. Cet ouvrage des années 70 est emprunté chaque jour par 20 000 automobilistes et de très nombreux piétons. Récompense: La Ville reçoit le label Qualiville commune Villeurbanne est la première u la certification reç de l’agglomération à avoir r. Cette norme, nie Qualiville, en décembre der iciel de off e établie par l’Afnor (organism des services é alit qu certification), reconnaît la e vingtaine un t van délivrés par les mairies, sui ientation et l’or il, cue de critères concernant l’ac intervient nce issa na on l’information. Et cette rec quête, menée en à la suite des résultats de l’en leurbannais, Vil octobre 2012, auprès de 506 tes d’identité et car il, usagers des services accue Ils étaient vil. t-ci passeports, élections et éta its isfa sat 96 % à se dire globalement us reç été t ien de la manière dont ils ava . ux ipa nic mu et informés par les agents vail tra un sé pen om La certification a donc réc ion ect Dir la r pa de longue haleine, mené rer le service de la population, pour amélio rendu aux habitants. LE CHIFFRE 19 e Avec une population de 145 150 habitants,Villeurbanne vient de gagner le 19e rang des villes de France ! Et se place devant ClermontFerrand, capitale de région. Elle figure parmi les quatre grandes villes françaises affichant une croissance démographique à deux chiffres entre 1999 et 2010. Ainsi, avec une augmentation de 16,8 % de sa population durant cette période, elle devance Toulouse, Montpellier ou encore Bordeaux. Ce dynamisme démographique est l’un des reflets de l’attractivité de la ville : loyers plus accessibles qu’à Lyon, identité culturelle forte, équipements sociaux et structures associatives en nombre, etc. VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 004-011-ESSENTIEL_262_230x300-VIVA 29/01/13 14:30 Page9 L’atelier des Atelières. Depuis le 14 janvier, la confection a commencé. L’équipe des Atelières avec Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits de la femme, le 3 décembre 2012. LES ATELIÈRES De la lingerie made in France, made in Villeurbanne Près de la place Grandclément, petite rue de la Rize, vingt-deux ouvrières et ouvriers ont commencé à confectionner de la lingerie de luxe. La concrétisation d’une audace industrielle en forme de pied de nez à la fatalité. U OÙ TROUVER LA LINGERIE CONFECTIONNÉE PAR LES ATELIÈRES ? Ne cherchez pas d’étiquette “Les Atelières”, la lingerie confectionnée à Villeurbanne l’est pour les grandes maisons de couture. Mais il n’est pas exclu que certaines affichent la petite cocarde en plus de leur marque. À suivre. En savoir plus : www.lesatelieres.fr n an après la diffusion des images des ouvrières de Lejaby perdant leur emploi, les machines ont repris du service petite rue de la Rize, à Villeurbanne. Depuis le 14 janvier, les vingt-deux ouvrières et ouvriers des Atelières sont à pied d’œuvre pour produire de la lingerie haute couture. L’aboutissement d’une rencontre, il y a un an, entre deux femmes. L’une, Muriel Pernin, dirige une agence de communication à Villeurbanne et est émue par la détresse des salariées de Lejaby. L’autre, Nicole Mendez, est déléguée syndicale et subit la fermeture des usines de l’un des fleurons de la lingerie française. Entre la chef d’entreprise et la VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 syndicaliste, le courant passe. Elles mettront leur énergie à sauver un savoir-faire français, très vite rejointes par une poignée d’ouvrières (et un ouvrier) qui ont envie de ferrailler avec le fatalisme ambiant. Solidarité économique Mois après mois, elles ont «déplacé des montagnes», raconte Jean-Jack Queyranne, président de la région Rhône-Alpes, soutien de la première heure avec le préfet de Région, Jean-François Carenco. Des montagnes qu’elles ont parfois l’impression de « gravir en tongs », tant l’aventure connaît des hauts et des bas: «À chaque fois qu’un problème était réglé, dix nouvelles difficultés apparaissaient », raconte Muriel Pernin. Mais l’aventure a aussi fédéré beaucoup de soutiens. Peutêtre parce que le sort des anciennes de Lejaby a ému et a donné envie de faire « bouger les lignes ». Toujours est-il que, de Pôle emploi à l’Éducation nationale en passant récemment par la Caisse des dépôts, nombreux ont été ceux qui ont accepté « de changer de cinq degrés leur façon de voir» pour aider ce projet à émerger. En tête, Alain Prost, le repreneur de Lejaby, premier client des Atelières. Sans oublier les milliers d’anonymes qui ont répondu à la souscription nationale lancée l’été dernier et dont les dons ont atteint 80 000 €, complétés par près de 190 000 € apportés par des aides et des investisseurs. Autant de soutiens à cette société coopérative prônant le management participatif et où tous les salariés sont associés à la définition des objectifs. Cette aventure a «créé de la solidarité économique», comme l’a souligné Muriel Pernin et permet à Nicole Mendez, quarante ans de métier, de «finir en feu d’artifice». n 9 004-011-ESSENTIEL_262_230x300-VIVA 28/01/13 14:07 Page10 l’essentiel EN BREF UN REGARD SUR LA GRANDE GUERRE Jacques Biard, correspondant du Progrès de Villeurbanne, vient de publier un ouvrage sur la Première guerre mondiale, « 8 millions d’hommes pour sauver la France », aux éditions du Cosmogone. L’auteur a souhaité relater comment ces soldats « ont vécu leur mobilisation et les premiers combats durant cet enfer ». PRÉVENTION Le sport, outil de poids Une quarantaine de petits Villeurbannais participe au programme Pass’sport santé de la Ville. L’objectif : lutter contre le surpoids des enfants en faisant découvrir le plaisir du sport aux 8-12 ans. D ans le gymnase du complexe des Brosses, une dizaine d’enfants joue au handball et court partout, en riant de bon cœur. Ils se retrouvent là le mercredi après-midi, pour une heure d’activité physique et d’initiation aux sports collectifs, à la lutte ou au karaté, encadrés par Mike Julie, animateur sportif de la ville. Ces séances font partie du programme Pass’sport santé, créé par la Ville en 2009, pour s’attaquer au surpoids des enfants. Lancé aux Brosses, le dispositif s’est étendu et concerne cette année une quarantaine d’enfants, issus de quatorze groupes scolaires. Les activités se déroulent au complexe sportif des Brosses, et dans les écoles Berthelot et Édouard-Herriot. « La décision a été prise à partir du constat fait dans les écoles où 16,4 % des élèves de CE2 ont des problèmes de surpoids ou d’obésité. Les enfants sont repérés par l’infirmière scolaire qui leur propose de rejoindre le groupe», explique Corinne Bernard, coordinatrice du dispositif à la 10 Le choix fait par la Ville de Villeurbanne de maintenir en son sein le service de santé scolaire nous permet d’être un véritable acteur de prévention et de promotion de la santé auprès des écoliers et de leurs parents." Claire Le Franc, adjointe en charge de la Santé. direction de la Santé publique. « C’est un temps de découverte, il se fait de manière ludique, sans compétition et sans recherche de performances, ajoute Mike Julie. Les enfants bougent en s’amusant, se sentent valorisés et prennent confiance en eux. ». Après la séance d’exercice, ils ont droit à un goûter – fruits et eau ! –, suivi d’un temps de rencontre et de discussion sur l’alimentation ou l’hygiène de vie, avec l’intervention d’associations comme Enfant-parent le duo qui bouge ou ABC Diététique. La participation à cette heure et demie est gratuite mais les familles signent un engagement de participation. « La mobilisation des parents est essentielle et fait partie du projet, ils sont en général très motivés. C’est une démarche globale qui implique des changements d’habitudes, aller à l’école à pied ou ne plus boire de soda à table, par exemple. Le dialogue avec les parents permet d’aborder ces sujets et de parler de l’éducation, ce qui n’est pas toujours simple et nécessite de la confiance », souligne Corinne Bernard. Ce travail de longue haleine aurait permis à la moitié des enfants concernés de réduire leur IMC (indice de masse corporelle)… n LA HALTE-RÉPIT DE LA CROIX-ROUGE ACCUEILLE LES MALADES D’ALZHEIMER Tous les mercredis entre 14 et 17 heures, les bénévoles de la CroixRouge accueillent des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Ouverte au printemps dernier, la halte-répit permet de prendre le relais des familles pendant un moment et de rompre l’isolement des malades. Discussions, activités manuelles, gym douce, jeux de société, contes, rythment l’après-midi : «Le programme est adapté en fonction des envies et des capacités de chacun et les bénévoles sont formés par l’association France Alzheimer », souligne Alice Verger, coordinatrice. La participation se fait sur inscription et coûte 5 ou 10 euros selon les possibilités de chacun. 150 rue Anatole-France, Tél.: 0478893558. L’ESPACE TÊTE-D’OR S’OFFRE UNE NOUVELLE JEUNESSE Situé 103 boulevard Stalingrad, l’Espace Tête d’Or est un centre de congrès privé de 2 700 m2, qui accueille environ 350 manifestations par an. Congrès professionnels, salons de tourisme ou de gastronomie, rencontres nationales ou internationales se succèdent dans ce lieu qui vient d’être réaménagé pour en améliorer l’acoustique et l’accessibilité. VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 004-011-ESSENTIEL_262_230x300-VIVA 28/01/13 14:08 Page11 c durable RESTAURANTS SCOLAIRES En avant les produits locaux et de saison ! Les restaurants scolaires sont un acteur essentiel dans le domaine de l’éducation au goût. Afin de promouvoir les produits locaux et de saison, la Ville a fait le choix de se tourner depuis cet été vers l’association Récolter, qui fait le lien entre producteurs locaux et responsables de cuisine collective. L es "cantines" continuent de souffrir d’une mauvaise image, pourtant une étude récente prouve que les enfants s’y nourrissent de manière plus variée que chez eux(1). À Villeurbanne, plus de 5 500 élèves déjeunent chaque jour dans l’un des 23 restaurants scolaires de la ville. Et, afin de participer à l’éducation au goût des plus jeunes, la cuisine centrale de Villeurbanne multiplie les efforts pour privilégier des produits locaux et de saison, tout en misant sur une approche traditionnelle de la restauration collective: les repas sont préparés par la cuisine, où les produits frais sont transformés depuis 2012 au sein de la nouvelle "légumerie". À terme, la Ville poursuit l’objectif de 12 % de produits biologiques, un défi qui comporte deux obstacles majeurs : d’une part, respecter la saisonnalité et de l’autre trouver des fournisseurs capables d’assurer les besoins de la cuisine centrale, soit 6 000 repas par jour. « La loi Grenelle II recommandait 20 % de bio d’ici à 2020, or la réalité du marché actuel ne le permet pas. La filière doit se structurer économique- VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 ment, pour regrouper des producteurs biologiques et répondre aux besoins des collectivités, résume Xuan Thao Do Khac, chargée de mission Développement durable à la Ville. Nous avons donc fait le choix de nous tourner vers Récolter en juillet dernier, pour l’approvisionnement en pommes, poires et kiwis biologiques.» Fondée en 2010 et soutenue par l’État, la Région Rhône-Alpes et le Conseil général de l’Isère, l’association Récolter fait le lien entre une trentaine de producteurs locaux, dont la moitié en agriculture biologique, et des responsables de restauration collective. « Récolter repose sur un modèle économique solidaire et durable : réunir les agriculteurs nous permet de répondre à la demande tout en proposant des produits de qualité et de saison », résume Gilles Ronzel, président de l’association. Pour autant, qu’ils soient biologiques ou non, il est toujours difficile de faire accepter des légumes aux enfants sans une bonne dose de pédagogie : « Le passage au bio doit donc impérativement s’accompagner d’un travail de sensibilisation des élèves, alliant santé, nutrition et Si vous aussi vous agissez «durable», en consommant bio ou équitable, en évitant les produits nocifs pour l’environnement, écrivez-nous! viva.magazine@ mairie-villeurbanne.fr Réagissez et partagez sur viva-interactif.com plaisir », rappelle Xuan Thao Do Khac. Un point de vue partagé par Gilles Ronzel: «Les questions alimentaires sont aussi passionnantes que complexes : nous avons besoin de changer les mentalités pour apprendre à consommer moins mais mieux. » n voir la vidéo sur: viva-interactif.com/recolter (1) Consommation et modes de vie – La cantine scolaire garantit la diversité alimentaire, mais les ados résistent, G. Tavoularis pour le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc), Juin 2012. 11 012-013-EN VUE1-262_230x300-VIVA 28/01/13 11:16 Page12 en vue BUDGET 52 millions d’euros c’est le budget investi depuis 2008 dans un programme de restructuration, extension et construction d’écoles, pour répondre au mieux à l’augmentation du nombre d’élèves. Les groupes scolaires Jules-Guesde et Berthelot seront les prochains à connaître des travaux d’extension. INTERVIEW Prosper Kabalo, Premier adjoint en charge des Finances «Prudence, continuité et engagement» Le 17 décembre dernier, le conseil municipal votait le budget de la Ville pour 2013: 147,8 millions d’euros, dont près de 35 millions consacrés aux investissements. Le point avec Prosper Kabalo, adjoint en charge des Finances. Dans un contexte social et économique jugé difficile, quels sont les atouts de Villeurbanne ? Prosper Kabalo : Nous avons des ressources qui nous permettent de maintenir nos objectifs. Villeurbanne est régulièrement distinguée dans les palmarès des grandes villes. La situation financière de la ville est très saine, avec un endettement presque nul et un bon niveau d’autofinancement, c’est-à-dire d’épargne, qui nous permet de très peu emprunter. Les dépenses de fonctionnement sont maîtrisées, elles représentent 792 euros par habitant, quand elles sont évaluées à 1 100 euros par habitant, dans les villes de la même strate. Et, nous réaffirmons notre volonté de ne pas augmenter les taux d’imposition de la fiscalité locale. Près de 35 millions d’euros sont consacrés à l’investissement, pour quel type de réalisations ? P.K. : En termes d’investissement, nous atteindrons l’objectif prévu : 200 millions d’euros à l’échéance du mandat. Après quatre ans de mandat, l’investissement est de 144 millions (contre 129 millions lors du précédent mandat). Les principaux domaines sur lesquels nous consacrons nos efforts sont l’éducation (plus de six millions sont affectés aux travaux et aux études dans les écoles), l’amélioration énergétique et l’accessibilité des équipements publics. Et en ce qui concerne la petite enfance, nous sommes conscients de la nécessité de développer les solutions d’accueil et, d’ici à 2016, cinq nouveaux équipements vont sortir de terre. Comment qualifieriez-vous le budget 2013 ? P.K. : C’est un budget placé sous le signe de la prudence, la continuité et l’engagement. La prudence parce que nous ne nous endettons pas davantage, même si ce n’est pas une fin en soi, pouvoir assumer notre politique dans ce cadre est préférable. La continuité et l’engagement parce que nos choix sont fidèles au programme municipal. Plus que jamais, nous poursuivons notre soutien à l’insertion des jeunes, notamment avec les emplois d’avenir, au logement social et à l’aide en faveur des plus démunis, en augmentant de 3,2 % la subvention versée au Centre communal d’action sociale. n 12 150 C’est le nombre d’emplois d’avenir qui seront créés à Villeurbanne (80 en 2013 et 70 en 2014). Ce dispositif concerne les jeunes de moins de 26 ans (30 % de la population villeurbannaise), sans qualification. Leurs missions se dérouleront au sein de la collectivité et leur permettront d’accéder à une formation qu’ils pourront faire valoir sur le marché du travail. VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 012-013-EN VUE1-262_230x300-VIVA 28/01/13 11:16 Page13 2013 Deux nouveaux espaces verts Au printemps 2013, la Promenade de la gare et le jardin Vaclav-Havel seront ouverts au public. Une grande trame paysagère et un îlot de verdure, soit près de 10 000 m2 au total pour ces deux projets. +3,2% de subventions au Centre communal d’action sociale, (3,84 M€). La Ville poursuit son effort en faveur des plus démunis. 2 millions d’euros 25 % de logements sociaux c’est la somme consacrée chaque année à la mise en accessibilité des équipements de la ville. En 2013, les travaux vont notamment concerner l’hôtel de ville (mise en conformité des escaliers, création de nouveaux sanitaires et d’un deuxième ascenseur). Pour maintenir cet objectif et répondre aux besoins des habitants plus défavorisés, la Ville investit 1,118 million d’euros en direction de la production neuve et pour l’amélioration et la réhabilitation du parc social. 3 millions d’euros pour rénover les équipements sportifs et les adapter à l’évolution des pratiques. Le stade de la Viabert est le premier concerné avec la construction de nouveaux vestiaires et d’une salle conviviale. VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 13 014-017-EN VUE2-262_230x300-VIVA 28/01/13 11:11 Page14 en vue AVEC LES CONSEILS DE QUARTIER, le faire ensemble est à la fête 14 VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 014-017-EN VUE2-262_230x300-VIVA 28/01/13 11:12 Page15 Voilà seize ans qu’ils existent à Villeurbanne. Autant dire que les Conseils de quartier font partie du paysage. Mais loin de s’installer dans le ronron du quotidien, ces instances participatives rivalisent d’initiatives, infatigables chevilles ouvrières de l’animation des quartiers. Vide-greniers, repas partagés, festivals, rencontres associatives, balades urbaines… Les conseils de quartier sont à la fête. Gros plan. E « n 2012, les huit Conseils de quartier et les quatre Interquartiers de Villeurbanne ont été à l’origine d’une cinquantaine de manifestations ouvertes à tous, recense Matthieu Pillard, responsable du service Démocratie locale de la Ville. 30 à 50 % de ces événements n’existaient pas il y a cinq ans. En quelques années, les conseils se sont sans conteste affirmés dans l’animation des quartiers. » Comment expliquer ce nouvel élan ? « L’évolution de leur rôle vers l’animation est intervenue progressivement, estime Jean Berthinier, adjoint à la Démocratie locale et à la Lutte contre les CONSEIL DE QUARTIER FERRANDIÈRE/ MAISONS-NEUVES Tous à la soupe! Il faisait froid ce 7 décembre 2012. Plus d’une centaine d’habitants du quartier se pressait pourtant autour des stands dressés avenue Saint-Exupéry. La raison de cette affluence ? Les Soupes du monde ! Depuis sa création il y a huit ans par le Conseil de quartier, ce moment de convivialité partagé s’est mué en rendez-vous incontournable ! Et, comme toute institution, il a ses piliers : Renée Charpenet, "Madame Soupe" qui, chaque année, propose plusieurs préparations, le préposé à la marmite de vin chaud, et Jacky Perez et ses musiciens, qui se chargent de l’ambiance musicale. « Contre toute attente, les Soupes du monde ont rencontré leur public dès la première édition, se remémore Pascal Primet, président-habitant. C’est une vitrine qui montre la richesse du quartier et ouvre le dialogue en brassant les identités. » n VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 15 014-017-EN VUE2-262_230x300-VIVA 28/01/13 11:12 Page16 en vue L’un des trois métiers à tisser la dentelle qui ont quitté les locaux désaffectés de l’impasse Dubois, pour être transférés à Calais. INTERQUARTIERS MÉMOIRE ET PATRIMOINE Comprendre hier pour interroger demain Depuis 2007, à l’initiative de Villeurbannais passionnés, l’Interquartiers Mémoire et patrimoine se mobilise autour de la valorisation de l’histoire communale. Chaque année, il donne rendez-vous à ses adhérents pour des balades industrielles ou des cafés-patrimoine organisés au Rize. Lors des Journées du patrimoine, il invite à la découverte de lieux oubliés, et prête mainforte aux Conseils de quartier. L’Interquartiers discriminations. Les conseils ont été conçus pour rassembler les forces vives d’un quartier, dans un rôle de courroie de transmission des attentes et projets des habitants vers la mairie et, réciproquement, de concertation et de participation au débat citoyen, d’amélioration du cadre de vie et, enfin, d’animation. » Le défi? Mobiliser CONTACTS Avec quelque 2 100 adhérents – chiffre en progression –, les Conseils de quartier et Interquartiers sont 16 a par ailleurs permis de sauver en 2010 trois métiers à tisser la dentelle et prépare un projet ambitieux autour de la mémoire du Chaaba de la Feyssine, quartier aujourd’hui tombé dans l’oubli. « Ces initiatives visent à faire revivre la mémoire de Villeurbanne, mais aussi à la rendre visible afin de nourrir une réflexion sur l’avenir de la ville », soulignent Yasmina Salhi et Jean-Paul Masson, référents de l’Interquartiers. n dynamiques. Mais ces instances de proximité, chefs de file de la démocratie participative et coprésidées par un président-élu et un présidenthabitant, ont fort à faire pour renouveler leurs forces vives. Dans un contexte de crise sociale et économique, de montée des individualismes, amener les habitants à s’impliquer dans leur environnement direct relève parfois de la gageure. « Sur un quartier de plus de 20 000 âmes comme Charpennes/ Tonkin où le Conseil de quartier compte environ 150 adhérents, on se rend compte que ce sont toujours les mêmes qui sont vraiment moteurs, constate Bernard Cluzeau, présidenthabitant. Nous aimerions élargir cette base, pour qu’elle représente mieux la diversité du quartier. Depuis deux ans, quelques jeunes actifs s’impliquent: c’est bon signe. Il faut poursuivre les efforts dans ce sens, faire connaître le Conseil de quartier, mobiliser et faire en sorte que les gens s’engagent dans des projets fédérateurs à l’échelle du quartier… Tout cela passe par l’animation. » Car les initiatives événementielles ne sont pas là « juste » pour faire la fête. Elles visent à créer du lien, à faire se rencontrer les habitants et à intégrer les nouveaux venus. Donner du sens au travail en commun L’analyse est similaire pour Myriam Gros-Izopet, présidente élue du Conseil de quartier Cusset/ Bonnevay, le tout premier créé à Villeurbanne en 1996. « Sans les habitants du quartier, le Conseil n’est qu’une coquille vide. Les animations génèrent du lien et amènent les participants à exister dans leur quartier. » Ainsi, l’été dernier, la Fête des enfants organisée avec le centre social et les associations La force des Conseils de quartier réside dans leur capacité à créer du lien, à mettre en réseau, à organiser tout comme à coorganiser, à animer comme à coanimer, en bref, à être des catalyseurs de rencontres." Jean Berthinier, adjoint à la Démocratie locale et à la Lutte contre les discriminations. CONSEIL DE QUARTIER BUERS/CROIX-LUIZET CONSEIL DE QUARTIER CHARPENNES/TONKIN CONSEIL DE QUARTIER CUSSET/BONNEVAY CONSEIL DE QUARTIER CYPRIAN/LES BROSSES 37 A rue du 8-mai-1945 04 78 89 88 71. Maison des services publics 4, allée Henri-GeorgesClouzot 04 78 17 20 45. 256, rue du 4-août-1789 04 78 03 69 79 (service Démocratie locale). Permanence un samedi par mois de 9 h 30 à 11 h 30. Angle 9, 9 place de la Paix 04 78 26 66 87. VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 014-017-EN VUE2-262_230x300-VIVA 28/01/13 11:12 Page17 Marie-Neige Blanc, présidente élue du Conseil de quartier Gratte-ciel/Dedieu/Charmettes. du quartier au parc de la Communede-Paris a réuni près de 1 200 personnes ! « Malgré son envergure, la Fête des enfants reste une vraie fête de quartier, poursuit Myriam Gros-Izopet. Construite autour d’un thème pédagogique, elle permet de travailler avec différents partenaires et donne tout son sens au travail en commun. » Que le Conseil de quartier en soit l’organisateur ou le coorganisateur, la fête Oxygène de Cyprian/Les Brosses, le Carnaval ou la Biennale alternative des associations de Charpennes/ Tonkin, le guide du vivre-ensemble lancé par Ferrandière/Maisons-Neuves, la Fête de la nature à Buers/CroixLuizet sont autant d’exemples de la vivacité des quartiers. Sans compter les balades organisées par l’Inter- quartiers vélo et les visites proposées lors des Journées du patrimoine. « Ces animations populaires répondent toujours à un besoin, rappelle Matthieu Pillard. Quand les Brosses organisent leur vide-grenier place de la Paix, c’est à la fois pour animer cet espace, dynamiser le quartier et répondre à un contexte économique. » Finalement, de la concertation sur le PLU-H (Plan local d’urbanisme et de l’habitat) organisée ce mois-ci dans tous les Conseils de quartier, à la réalisation d’aménagements de proximité, en passant par ces occasions festives et conviviales prétextes à projet, l’action des Conseils de quartier n’a qu’un fil conducteur : toujours mieux vivre ensemble, pour agir ensemble. n CONSEIL DE QUARTIER PERRALIÈRE/GRANDCLÉMENT Place à la Fête! Sur la place Grandclément et aux alentours, une tradition vivace dans les années 60 a ressuscité. Le 8 décembre et au printemps, deux grandes fêtes de quartier invitent les habitants à se réunir pour quelques heures. La MJC, les associations locales comme Forum réfugiés, les écoles, le foyer de jeunes travailleurs… tout le monde est sur le pont. « Lors de la dernière édition, une fanfare a déambulé dans le quartier, pour ne pas limiter les festivités à la seule place, explique Patrick Pellerin, président-habitant. L’esprit de nos fêtes reflète la manière dont les habitants se projettent et ce qu’ils souhaitent pour leur quartier. Elles sont porteuses de sens et d’interculturalité. » CONSEIL DE QUARTIER GRATTE-CIEL/DEDIEU/CHARMETTES Une initiative en or C’était il y a quatre ans. Le conseil voulait redynamiser le lien social dans un quartier riche de 33 000 habitants tout en décloisonnant le tissu associatif. Dès lors, pourquoi ne pas créer une sorte de forum où les acteurs locaux se retrouveraient pour créer un projet de quartier ? Les Rencontres participatives étaient nées. Après des débuts timides en 2009, le concept a trouvé son rythme. « Le Conseil, puis chaque participant, se présente et décrit son envie pour le quartier. Après un échange plus informel, on délibère autour des trois grands thèmes qui ont émergé pour choisir un projet », explique Marie-Neige Blanc, présidente-élue du Conseil de quartier. Et ça marche ! Les collaborations ainsi nouées ont donné naissance à des ateliers slam et poésie, ou encore à un défilé brésilien. Un nouveau projet collaboratif – Murmures – est déjà dans les tuyaux. « Faire dialoguer les gens a permis de faire émerger des pépites ! », s’enthousiasme Marie-Neige Blanc. La prochaine édition est prévue pour 2013, halte-garderie comprise, pour faciliter la participation des 30-40 ans. n Toute l’actu des Conseils de quartier sur: villeurbanne.fr/quartiers CONSEIL DE QUARTIER FERRANDIÈRE/MAISONS-NEUVES CONSEIL DE QUARTIER GRATTE-CIEL/ DEDIEU/CHARMETTES CONSEIL DE QUARTIER PERRALIÈRE/GRANDCLÉMENT CONSEIL DE QUARTIER SAINT-JEAN 21, place des Maisons-Neuves 04 78 03 69 79 (service Démocratie locale). 134, rue Louis-Becker 04 78 03 69 79 (service Démocratie locale). Local en travaux 04 78 03 69 79 (service Démocratie locale). Maisons des services publics Espace 30 30 rue Saint-Jean 04 78 80 29 82. VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 17 018-019-VU-262_230x300-VIVA 28/01/13 11:10 Page18 vu ? 20/10/2012 Le genre de la maison Différentes dans les détails, elles se ressemblent pourtant souvent ces petites maisons villeurbannaises, sagement alignées. Plutôt modestes dans l’ensemble, héritage d’un passé industriel, elles fleurissent dans tous les quartiers avec, parmi elles, quelques rares demeures bourgeoises, pas vraiment le genre du paysage… Entretenues avec soin, elles témoignent d’un habitat populaire, qui fut la marque de la ville. Transmises de génération en génération, agrandies au fil du temps à mesure que les familles s’enrichissaient d’un nouvel enfant, elles racontent toutes d’attachantes histoires. Ces maisons de Villeurbanne, « marquées par l’exception ou la simplicité », le Rize en a fait le sujet d’une exposition, à découvrir à partir du 7 février (voir page 32). 18 VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 018-019-VU-262_230x300-VIVA 28/01/13 11:11 Page19 VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 19 020-021-INITIATIVES-262_230x300-VIVA 28/01/13 11:10 Page20 Initiatives La bataille pour Villeurbanne Jeu mobile La jeune équipe de City domination a lancé un jeu basé sur la géolocalisation, sous la forme d’une application smartphone gratuite. Des centaines de joueurs, réunis au sein de gangs hauts en couleurs, s’y déchaînent dans un seul but : contrôler la ville. S ous ses abords guerriers, City Domination est un jeu social et communautaire, qui privilégie la coopération : pour prendre le contrôle des différentes zones du jeu, les participants doivent s’y rendre physiquement, s’y géolocaliser puis combattre avec un système de points. Les quatre jeunes informaticiens de l’équipe n’en sont pas à leur coup d’essai : « Il y a deux ans, nous avons décroché la licence d’exploitation du jeu Les loups-Garous de Tiercelieux pour en faire une déclinaison en ligne et en temps réel, résume Vincent Larroque, l’un des membres de l’équipe. Aujourd’hui le jeu réunit sept développeurs, une trentaine de modérateurs et plus de 60 000 inscrits. » Convaincus de la réussite du projet, Vincent Larroque et Nicolas Reynolds ont choisi de mettre leurs études entre parenthèses pendant une année, tandis que les autres membres de l’équipe poursuivent leur cursus. « L’Insa demande beaucoup de travail et c’est difficile de mener deux activités de front, reconnaît Nicolas Reynolds. Le temps que nous finissions nos études, quelqu’un aurait développé le concept avant nous : c’est donc maintenant qu’il faut se lancer ! ». Un pari risqué qui s’est révélé payant : lancée le 14 octobre dernier, l’application City Domination a été téléchargée par plus de sept cents joueurs lors des trois premiers jours. «Pour le lancement, nous nous sommes concentrés sur le campus et Villeurbanne, où vivent beaucoup d’étudiants de la Doua, explique Nicolas Reynolds. Un mois plus tard, nous avions déjà plus de 1 300 joueurs. » n Disponible sur Google play et l’Apple store. Elise ne connaît pas la crise Ecologique : la jeune société Elise recycle tous les papiers. Solidaire, elle emploie des personnes en situation de handicap. Une double initiative dont la réussite est programmée. I ngénieur de formation, Gaétan Lepoutre était, jusqu’en 2011, responsable des achats de produits industriels dans une grande chaîne de magasins de sport. Une expérience professionnelle qui ne satisfaisait pas totalement ses aspirations : « J’avais envie d’agir sur la protection de l’environnement et sur l’exclusion dans le monde du travail». C’est chose faite: en octobre 2011, Gaétan Lepoutre entre dans le réseau Elise (Entreprise locale d’initiatives au service de l’environnement), fondé à Lille en 1997. Et crée le site de Villeurbanne, l’un des premiers implantés dans une grande ville, avec ceux de Saint-Etienne et Marseille. Son double projet écologique et solidaire se réalise: la société recycle tous les papiers de bureau, tout en employant des travailleurs porteurs de handicap, ce qui lui vaut le titre d’entreprise adaptée. En novembre 2012, le Gevil (Groupement des entreprises de Villeurbanne) remettait à Elise le prix de l’entreprise solidaire. 20 Recyclage Installée dans un entrepôt de la rue EmileDecorps, elle compte une cinquantaine de clients, sociétés et entreprises de toutes tailles. Le principe est simple: dans les bureaux, les papiers, dossiers et enveloppes sont jetés dans des corbeilles spécifiques, les quatre salariés d’Elise viennent les collecter (15 tonnes par mois en moyenne) et trient les déchets, avant qu’ils soient acheminés vers des filières de recyclage. Les clients reçoivent régulièrement un bilan environnemental stipulant les économies réalisées en bois, eau, énergie et CO2. «Le tri est très fin et effectué selon sept qualités de papier. Du papier blanc haut de gamme est recyclé de manière à retrouver sa qualité d’origine, ce qui est exceptionnel en matière de recyclage, explique le jeune directeur, dont les objectifs sont ambitieux:D’ici à quatre ans, nous espérons employer une trentaine de salariés, collecter 3500 tonnes par an et atteindre un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euros». n Elise – 36 rue Emile-Decorps – Tél.: 0482534867 – www.elise.com.fr VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 020-021-INITIATIVES-262_230x300-VIVA 28/01/13 11:10 Page21 témoignage Louis Scozzesi et son épouse en arrière-plan Louis Scozzesi Noël Scozzesi pendant le chantier de construction de la piscine de Cusset et du stade. Une saga villeurbannaise En évoquant ses souvenirs, Louis Scozzesi, 84 ans, nous ramène un siècle en arrière quand la Grande guerre décimait des bataillons de poilus. Son père et son grand-père maternel en ont réchappé. Pour connaître, vingt ans plus tard, une deuxième guerre. M « on père est né le 24 juin 1894, le jour de l’assassinat de Sadi Carnot à Lyon par Caserio. Comme mon grand-père était Italien, des gens ont menacé de casser le magasin de chapeaux de ma grand-mère, situé cours Tolstoï. Noël, mon père venait donc de naître, presque mort. C’était un prématuré de 750 grammes, mis au monde par le docteur Jules Grandclément (1) qui était le médecin de ma grand-mère. Ça n’a pas empêché mon père de devenir moniteur d’éducation physique et de gagner beaucoup de Noël Scozzesi pendant la Grande guerre, alors au 11e Régiment des Chasseurs à cheval, et son cheval. Son portrait dessiné par le peintre lyonnais Janin pendant la guerre. VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 prix. Il était à l’Eclair de Villeurbanne. C’est ce qui lui a permis, à 20 ans, en 1914 de rejoindre l’école de Joinville le Pont. Ce centre d’instruction physique et de combat à la baïonnette était réservé aux sportifs de haut niveau. Là-bas, il a rencontré le romancierpoète Maurice Genevoix et il a aussi pu choisir son régiment quand la guerre a éclaté: le 11e Chasseurs à cheval. Mon père a survécu à quatre années de guerre et gagné trois médailles dont celle de Verdun. Il s’est lié d’amitié avec un peintre lyonnais nommé Janin, tombé depuis dans l’oubli. Avant d’être démobilisé, il a travaillé en 1919 aux usines de construction d’appareils aériens Letor, 89 route de Vaulx (actuelle avenue Salengro), fournisseur du ministère de la Guerre. Puis, il est retourné à l’imprimerie Arnaud où il était entré en 1910 en tant qu’apprenti. Il y a travaillé quelque 25 ans et a fini lithographe. Il a aussi connu le chômage. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé à creuser la piscine (2) de Cusset. À l’époque, quand il y avait de la neige ou des chantiers à faire, la Ville envoyait les chômeurs. Une maladie professionnelle l’ayant obligé à abandonner l’imprimerie, mon père a intégré les usines du Carburateur Zénith, située à la limite de Villeurbanne, vers l’avenue Lacassagne, entre 1938 et 39. Il a ainsi échappé à la mobilisation. Grand-père pâtissier Mon grand-père maternel, Henri Chapon, était de Saône-et-Loire. Avec ma grand-mère originaire de Chaponost, il a ouvert dans les années 10 une pâtisserie boulangerie à Cusset, rue Cornavent (actuelle rue Pierre-Baratin), face à l’église. Mais en 14, âgé de 40 ans, il a été appelé avec les territoriaux, composés des soldats les plus vieux. Il est revenu en 1916, rapatrié après être tombé malade. Là, mes grands-parents ont ouvert une pâtisserie au Bon coin (actuellement 107 rue Léon-Blum) jusqu’en 1947. Tous les dimanches, mon grand-père faisait des quenelles(3) avec des brochets ramenés vivants des halles de Lyon. Il était renommé. Mais avec la guerre, la pâtisserie a périclité. Il n’y avait plus rien, plus d’ingrédients, les gâteaux étaient tout noirs, les confitures étaient pleines de fourmis! En 1947, mon grand-père a vendu, il avait 73 ans! Le magasin, fermé aujourd’hui, est toujours visible rue Léon-Blum.» n Retrouvez la suite du témoignage de Louis Scozzesi dans le Viva d’avril. Les grands-parents maternels de Louis Scozzesi devant la pâtisserie du Bon coin. (1) Maire de Villeurbanne de 1908 à 1922. (2) Louis Scozzesi associe cette période de chômage aux grèves de 1936, mais elle pourrait en fait être liée à la crise de 29, ce qui correspondrait effectivement aux travaux de construction du «Stade nautique et terrain de jeux municipal», inaugurés le 30 mai 1931. (3) Autrefois, les pâtissiers étaient les seuls à fabriquer des quenelles qu'ils vendaient à l'état naturel ou préparées. 21 022-023-L'HISTOIRE-262_230x300-VIVA 28/01/13 11:08 Page22 l’Histoire Par Alain Belmont, historien La révolte des Deux Sous En 1786, les ouvriers en soie de la région lyonnaise s’opposent violemment aux autorités et aux troupes royales, avec pour champ de bataille les rues de la Presqu’Ile et pour quartier général les auberges des Charpennes. D eux sous de plus pour chaque mètre de soie sorti de leurs métiers à tisser. Voilà ce que les canuts réclamaient. Une misère, une toute petite augmentation de salaire, pour compenser l’envolée des prix et l’inflation des taxes sur les aliments. Mais leurs patrons, les grands marchands soyeux, tenaient les cordons de leurs bourses aussi serrés que les rênes de la mairie de Lyon où ils régnaient en maîtres. Ces diables ne voulaient rien lâcher. Le ton commença à monter, puis vint l’explosion. Lundi 7 août 1786 les ouvriers désertent leurs ateliers et quittent la ville en masse, tout heureux et chantant pour se donner du courage : 22 « Les canuts n’ayant pas de vin, Aux Charpennes courent soudain. Là, calculant avec leurs doigts, Combien ont augmenté les droits, Et sur le vin et sur la viande, Ils se sont réunis en bandes, Pour demander avec éclat, Deux sous de plus au Consulat ». Pourquoi se ruent-ils à Villeurbanne et non ailleurs ? Parce que dans nos auberges le vin coule à flots et pour pas cher ; parce que les dimanches et les soirs d’été, les ouvriers viennent s’y promener bien volontiers ; et surtout parce que notre commune se trouve en Dauphiné et non en Lyonnais. Sitôt franchie la frontière que forme le Rhône entre les deux provinces, la police et les seigneurs Repères 1774 : début du règne de Louis XVI 1786 : première ascension du Mont Blanc 1786 : procès de l’Affaire du collier de la reine (MarieAntoinette) 1789 : début de la Révolution française 1831 : Grande révolte des Canuts 1834 : Deuxième grande révolte des Canuts 1848 : Révoltes ouvrières à Lyon et dans son agglomération. Deuxième révolution française de Lyon perdent tous leurs pouvoirs. Villeurbanne s’avère donc l’endroit idéal pour préparer une révolte. Le lundi 7 août se passe sans cris, les canuts fourbissant leurs armes et s’alliant aux ouvriers chapeliers, eux aussi prêts à en découdre. Sur la place des Terreaux les beaux messieurs de la mairie prennent peur, et interdisent immédiatement les attroupements « en plus grand nombre que cinq ». Peine perdue. Le mardi 8 août les canuts reviennent aux Charpennes dès le matin, les armes à la main, tandis que les ouvriers des autres métiers se réunissent du côté de Perrache. Le vin aidant, les esprits s’échauffent et en fin d’après-midi 400 à 500 personnes marchent en ordre de bataille, en rangs par trois et au pas, convergent vers la Presqu'Île et assiègent l’hôtel de ville. Les quelques soldats présents sont balayés comme fétus de paille, au prix d’un mort et d’une dizaine de VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 022-023-L'HISTOIRE-262_230x300-VIVA 28/01/13 11:09 Page23 Compte-rendu d’interrogatoire de l'un des Italiens qui furent pendus. (Archives départementales du Rhône). Rebeynes et Trics À partir du XVIe siècle, l’agglomération lyonnaise figure parmi les grandes capitales industrielles européennes et abrite d’importants effectifs ouvriers, d’abord assez aisés puis de plus en plus paupérisés. La conscience collective vient très tôt à ces populations et se manifeste par des grèves et des révoltes très dures. En 1529, une cherté du pain provoque ainsi la Grande Rebeyne (émeute) des pauvres. En 1539, le relais est pris par les ouvriers imprimeurs, qui entament une grève de quatre mois, le Grand Tric, pour protester contre des baisses salariales et la dégradation de leurs conditions de travail. D’après certains auteurs leur cri de ralliement – « Tric ! » – serait à l’origine des mots allemand et anglais streike/strike, désignant la grève. À la suite du Grand Tric, le roi François Ier édicta en 1539 par l’ordonnance de Villers-Cotterêts, la première loi française interdisant les coalitions ouvrières et donc le droit de grève. Les salariés ne purent dès lors qu’avoir recours à la violence et à l’émeute pour exprimer leurs revendications. Le droit de grève ne fut rétabli qu’en 1864, et inscrit dans la Constitution de notre pays en 1946. blessés graves, qui trépassent peu après. Prise au piège, la municipalité approuve l’augmentation des salaires. Elle donne d’une main de velours… pour reprendre aussitôt d’une main de fer les concessions arrachées par la force. Dès le lendemain, mercredi 9 août, la justice entame une enquête, cherche les meneurs jusque dans les hôpitaux, emprisonne pour l’exemple quelques boucs émissaires. Les canuts retournent donc dans les auberges villeurbannaises, plus mécontents que jamais. La révolte gagne en ampleur et en férocité. Deux à trois mille ouvriers envahissent à présent les rues, attaquent les prisons, libèrent leurs camarades incarcérés. De leur côté les enquêteurs obtiennent des noms, resserrent l’étau autour des meneurs du mouvement. Interrogatoire du 11 août 1786. « Enquis de ses nom, surnom, âge, qualités et demeure, après serment par lui fait de dire la vérité. A dit se nommer Joseph-Antoine Dapiano, ouvrier en étoffes de soie, demeurant à Lyon rue de l’Arbalète, natif de VIVA MAGAZINE • N°262• février 2013 Turin en Piémont, âgé de vingt ans. Interrogé s’il n’a pas été l’un des principaux auteurs de la sédition et émotion populaire arrivée ces jours derniers ? Répond qu’il n’a point trempé dans la sédition dont nous lui parlons. Convenant d’avoir été aux Charpennes mardi et mercredi dernier et le jour d’hier avec quelques-uns de ses camarades ». Interrogé « si le jour d’hier, il ne se rendit pas de nouveau aux Charpennes, lieu de l’assemblée des séditieux, et ne revint pas avec eux en cette ville ? Répond qu’il ne se rendit le mercredi aux Charpennes que par curiosité et revint avec ses camarades ; que le jour d’hier il fut arrêté au pont Saint-Clair, revenant encore des Charpennes où il étoit allé gouter avec un de ses camarades». Les forces de police ne pouvant lutter seules contre une marée d’émeutiers, les autorités royales expédient d’urgence à Lyon deux bataillons et un régiment entier de soldats aguerris. Ces troupes prennent position aux portes de la ville, dans les faubourgs de Vaise et de La Guillotière et surtout aux Charpennes, au cœur de l’insurrection. Les meneurs ou plutôt ceux désignés comme tels, surtout des Italiens comme par hasard, passent en jugement dès le 11 août 1786. La sentence tombe immédiatement: ils sont « condamnés à Être pendus et étranglés jusqu’à ce que mort s’ensuive par l’exécuteur de la haute justice à une potence qui sera à cet effet plantée à la place des Terreaux, à laquelle potence leurs cadavres demeureront exposés pendant vingt-quatre heures ». La violence de la répression entraîna un divorce irrémédiable entre les canuts et leurs patrons. Bien d’autres révoltes allaient suivre au XIXe siècle, avec toujours les Charpennes et Villeurbanne en toile de fond. n Réagissez et partagez : viva-interactif.com/histoire Sources: Archives du Rhône, cote BP 3510. Bibliothèque Municipale de Lyon, Ms Coste 1072. 23 024-025-OPINIONSV2-262_230x300-VIVA 28/01/13 11:08 Page24 Opinions L’emploi, priorité de 2013 À l’aube de cette année 2013, le président de la République a fixé un cap: inverser la courbe du chômage d’ici un an. Cet objectif ambitieux s’accompagne de plusieurs dispositifs novateurs. Les « emplois d’avenir » tout d’abord, avec le recrutement dès cette année de près de 100000 jeunes de moins de 26 ans, peu qualifiés ou sans formation. Dès le vote de la loi, Villeurbanne s’est inscrite dans cette démarche pour en faire un élément essentiel de sa politique jeunesse. À terme, ce seront 150 jeunes Villeurbannais qui se verront offrir une première expérience professionnelle d’une durée de trois ans, qualifiante et valorisante sur le marché du travail. L’important est en effet de permettre à ces jeunes d’acquérir un savoir-faire et notre engagement est de les accompagner sur le long terme vers l’emploi. Dans sa lutte contre le chômage, le gouvernement a également créé les « contrats de génération », qui permettront de lier l’expérience du senior avec l’espérance du jeune. Ce dispositif consiste en une incitation à l’embauche des jeunes en CDI tout en maintenant les seniors dans l’emploi afin qu’ils deviennent de véritables tuteurs. Dernier axe gouvernemental, la négociation sur la sécurisation de l’emploi, dont la conduite a été laissée aux partenaires sociaux. L’objectif était de donner plus de stabilité aux salariés et plus de souplesse aux entreprises. Cette négociation a abouti le 11 janvier dernier à un accord ambitieux entre patronat et syndicats, qui ont tous compris l’intérêt de la France à parvenir à un compromis sur l’organisation du marché du travail. La méthode du dialogue social, désirée et encouragée par François Hollande, a été couronnée de succès. Le gouvernement s’est ainsi donné les moyens de lutter efficacement contre le chômage, malgré une conjoncture économique difficile. Loïc Chabrier, Groupe des élus Socialistes et apparentés Métropole européenne: la mort de la commune La "machine" est en route. La réforme se fera sans les élus de proximité, sans les habitants. Le projet de loi prévoit des sanctions financières pour les collectivités en cas de non-respect des règles communautaires. On se rappelle que les objectifs de réduction des déficits publics concernent l’État, la sécurité sociale et les collectivités territoriales. Et le Traité européen de stabilité (TSCG) accorde à la commission européenne un droit de regard a priori sur les budgets des collectivités au nom du respect des objectifs de réduction des déficits. Entre l’Europe technocratique inféodée au monde du capital et les peuples, qui prendra le dessus de ce bras de fer? Nous sommes dans le prolongement de notre bataille contre le traité budgétaire européen et dans la campagne engagée, pour affirmer que 24 l’alternative à l’austérité c’est possible. Mais si les dotations des collectivités n’avaient pas été gelées elles n’auraient pas emprunté! Et celles-ci baisseront en 2014 et 2015. Du coup, la réforme territoriale ne permettra pas aux collectivités de répondre aux besoins des habitants. Les élus communistes s’opposeront fermement à la mise en place de la métropole européenne telle qu’elle est prévue, qui conduira à la dilution des responsabilités en matière de gestion des territoires, et le dialogue direct élus-citoyens. Qui fermera définitivement la porte à la démocratie participative. Par contre, mettre en place une intercommunalité, qui replace la commune au cœur de la participation active citoyenne et donne l’autonomie fiscale et financière a la commune, c’est permettre une libre administration et placer les élus et les services au plus près des habitants. Permettre un développement concerté cohérent des territoires, en matière de transport, de définition des zones d’attractivité, afin d’enrailler le développement anarchique de l’agglo, replaçant le citoyen au centre du processus, dans les zones d’activité, d’habitations et de loisir pour réduire les déplacements de grande amplitude qui engendrent des dépenses, de la fatigue et une vie familiale éclatée. Marc Ambrogelly Groupe des élus Communistes et républicains Mariage homosexuel: l’argument de l’égalité ne tient pas! Une fois n’est pas coutume, notre groupe a choisi de sortir de l’actualité villeurbannaise pour évoquer un sujet lourd de conséquences qui vient d’être voté par la majorité socialiste du Parlement. Nous voulons parler du mariage homosexuel et de son corollaire l’adoption et demain, la procréation médicale assistée et la gestion pour autrui (les mères porteuses). Enlevons une ambigüité: il nous paraît tout à fait normal que l’Etat accorde les mêmes droits à deux êtres qui s’aiment, quels que soient leur sexes. Le PACS permet déjà cette possibilité. Mais, selon nous, avoir un enfant, n’est pas un droit mais un don. La véritable égalité selon nous, c’est que chaque enfant puisse savoir d’où il vient, pour avoir une chance de savoir où il va! Le faire venir dans la vie avec des fardeaux organisés par la société humaine (comme de ne pas savoir de quel père il vient, de ne pas connaître le ventre qui l’a porté!) est une atteinte à la dignité humaine et à l’égalité. C’est profondément injuste. Certes, l’adoption vient pallier à des carences, mais reconnaissons quel chemin de de douleur il est pour ces enfants. Savoir d’où on part pour déterminer où l’on va, de là, vient le sens d’une vie. C’est en effet tout le projet de vie de l’enfant qui est en jeu. Un arbre auquel on coupe ses racines ni ne grandit ni ne s’épanouit. Il ne peut porter ses fruits. Si on ne peut comparer un enfant à un arbre, on entrevoit tout de même les risques: qu’il se replie et se nécrose sur les blessures infligées au lieu de s’élancer vers la vie. "Ma mère m’a abandonné, je ne sais pas d’où je viens, j’ai été arraché à mon pays, je suis élevé par deux hommes qui sont mes papas"… Quelle force de vie il faut mettre en jeu pour s’arracher à cela et vivre libre! Surtout si on passe par la gestation par autrui: "je suis né d’un désir impossible à satisfaire, car la société permet cela; je me suis développé dans un ventre qui ne voulait pas me garder (idem quand l’abandon est prévu), on m’a arraché à ma mère…" «Science sans conscience n’est que ruine de l’âme» disait Pascal. Nous ne voulons pas d’une société à la Aldous Huxley ou à la George Orwell!!! Peu importe de quel sexe je suis, peu importe d’où je viens, peu importe que je n’ai plus de socle, le système politique en place pense tout, gère tout et me donne les moyens de ma construction par un système de lois et en s’appuyant sur les «progrès» de la science. Où nous mènent l’orgueil et le désir de toute-puissance de l’homme et de la classe politique en particulier? N’y a-t-il pas déjà suffisamment à faire pour donner sa chance à chacun, permettre à de nombreux enfants sans repères de trouver leur place et leur chemin? Pour nous, l’égalité ce n’est pas que la loi vienne «artificiellement» aplanir les différences naturelles de l’homme et de la femme mais qu’elle donne à chacun les mêmes chances pour trouver sa place dans notre société. Anne Didier Baptiste Dumas Groupe Énergie Villeurbanne j + 1030 transparence des marchés publics à Villeurbanne: La commission demandée par le groupe Énergies Villeurbanne associant les Conseils de quartiers, les élus et les techniciens de la ville sur les marchés publics et leurs avenants n’est toujours pas créée a ce jour Explosion de la délinquance: les français payent le prix du laxisme de la gauche Après l’explosion de l’insécurité en octobre (+8 % pour les crimes et délits), les chiffres de novembre sont formels, la délinquance générale a augmenté de 5,6 %, avec 15000 victimes de plus en un mois. Sommé de donner des explications, Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, avait d’abord tenté de remettre en cause les instruments de mesure de la délinquance et d’invoquer des erreurs statistiques. C’était pourtant le même outil utilisé sous Nicolas Sarkozy, qui entre 2002 et 2012 avait enregistré une baisse globale de la délinquance de 17 % ! En clair, les chiffres sont mauvais, ne les mesurons plus ! Cette attitude traduit une lâcheté et un fatalisme inquiétants pour les Français. La vérité, c’est que les chiffres de la sécurité n’avaient jamais été aussi mauvais depuis les années Jospin (+17,7 % de la délinquance VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 024-025-OPINIONSV2-262_230x300-VIVA 28/01/13 11:08 Page25 générale, +70 % de violences aux personnes entre 1997 et 2002), où l’on préférait parler de «sentiment d’insécurité» plutôt que de hausse de la délinquance. Tout cela ne doit rien au hasard. Depuis leur arrivée au pouvoir, les ministres de gauche multiplient les déclarations visant à instaurer un climat d’impunité, à réhabiliter la culture de l’excuse et à saper l’autorité des forces de l’ordre: -débat stérile et absurde sur le récépissé pour les contrôles d’identité qui a affaiblit les policiers et les gendarmes; -circulaire pénale de Christiane Taubira du 19 septembre qui vise à éviter le tout carcéral avec la fin des comparutions immédiates et des courtes peines, la systématisation des aménagements de peine; -multiplication des déclarations des ministres sur la dépénalisation du cannabis ou l’ouverture de salles de shoot; -annonce le 8 décembre d’une future loi de suppression des tribunaux correctionnels pour mineurs récidivistes, des peines-plancher et de la rétention de sûreté… Qui peut croire qu’on peut renforcer notre sécurité en diminuant les peines contre les récidivistes ou en relâchant dans la nature des grands criminels? L’augmentation préoccupante de la délinquance aux mois d’octobre et de novembre montre que les délinquants ont clairement perçu ce message d’impunité envoyé par la gauche. Hélas, à Villeurbanne aussi, Jean-Paul Bret et sa majorité municipale ne font pas de la sécurité de nos concitoyens une priorité : des effectifs de policiers municipaux insuffisants pour une ville de 145000 habitants, absents le soir et la nuit, non armés, ne disposant pas pour faciliter leur mission d’un réseau de vidéo-protection. Les Villeurbannais ne doivent plus payer le prix de ce laxisme. Groupe UMP 185000 habitants à Villeurbanne en 2030? Europe Écologie les Verts préfère une ville à taille humaine! Villeurbanne comptait 124000 habitants en 1999 et en compte aujourd’hui 145000, soit une hausse de 20 0000 habitants en 12 ans, une des croissances les plus fortes de France. Et le maire envisage une augmentation de 40 000 Villeurbannais d’ici 2030… Si l’on peut se réjouir de l’attractivité que représente notre ville, l’augmentation de la population n’est pas gage d’une amélioration de la qualité de vie. Que Villeurbanne soit déjà la 19e ville de France et que l’agglomération lyonnaise atteigne le TOP 15 des villes européennes, n’est pour nous, en aucun cas un objectif. L’enjeu réside plutôt dans une croissance maîtrisée, une meilleure qualité de vie et des solidarités renforcées. En effet, chaque jour les Villeurbannais constatent que leur ville se bétonne toujours plus et dans tous ses quartiers, qu’ils ne bénéficient pas de nouveaux équipements publics (crèches, écoles, VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 gymnases…), qu’il y a eu peu de nouveaux transports (aucune nouvelle ligne de tram depuis T3 en 2006) et enfin, peu de vastes espaces verts, même si quelques parcs de proximité ont été créés. Nos concitoyens ne veulent plus d’une ville polluée et étouffante; ils attendent une réduction de la pollution, la végétalisation de la ville, une circulation apaisée, le développement de transports urbains rapides et efficaces, du logement à des prix accessibles, des équipements scolaires, sportifs, petite enfance… autant d’actions indispensables pour faire de Villeurbanne une ville plus agréable à vivre. Si nous souhaitons accueillir de nouveaux habitants, cela doit se faire dans des quartiers agréables, sans oublier d’accompagner nos concitoyens les plus fragiles, les jeunes sans emploi, les familles en difficulté, nos aînés isolés… En outre, le développement urbain et social de Villeurbanne doit être discuté avec les Villeurbannais, dans une citoyenneté et une démocratie renouvelée! La révision du Plan Local d’Urbanisme qui s’engage doit être une des occasions du débat citoyen pour une ville écologique et solidaire. Béatrice Vessiller, Groupe Europe Écologie Les Verts Clap de fin, 2013 et les réalités sont là… La crise économique violente qui agite la France, tout comme l’Europe, est anxiogène, les conséquences chaque jour se traduisent par des vagues de licenciement, chacun d’entre nous se trouve de près ou de loin concerné, la précarité rode… La cellule familiale reste la base de repli ultime, mais elle ne peut pas tout faire. Devant cette réalité devons-nous sombrer dans le pessimisme, la résignation ou la révolte? Nous avons élu un Président de la République sur des promesses, un parlement sur un programme… Le constat, vous le faites tous les jours! Ce n’est malheureusement pas au niveau de la municipalité que nous pourrons modifier les effets de la crise et les choix de la politique nationale et européenne, mais nous avons un devoir important, c’est celui d’être au plus proche des villeurbannais, de rendre la ville plus belle, plus agréable et de mieux apprécier les priorités: le logement, la création de commerces de proximité, l’emploi, les transports en commun, les crèches, les personnes âgées et dessiner un espoir pour notre jeunesse. La ville ne peut pas tout faire, mais FAIRE ce qu’elle doit : permettre à toutes et tous par la proximité, par un meilleur service public de ne pas se sentir isolé et parfois inutile. Des débats, des réunions, des questionnements ont été initiés, c’est maintenant qu’il faut les prendre en compte car l’urgence c’est aujourd’hui! Dépenser mieux pour dépenser moins est un impératif pour notre municipalité. Enfin des débats sociétaux sont lancés, notre société doit bouger, c’est une évidence, mais ne mettons pas ceux-ci «EN AVANT» pour éluder les difficultés économiques et l’indigence des solutions proposées. Le quotidien est essentiel et en faisant la priorité, nous pourrons ainsi en corollaire traiter sereinement les problèmes sociétaux. Christian Montegu, Groupe Centristes et démocrates Nos élèves, notre priorité Quatre jours et demi d’école par semaine voilà une nouvelle réforme que propose le gouvernement et qui ne laisse pas nos villeurbannais sans questionnement… Pourquoi ? Notre principal intérêt est de favoriser la concentration des élèves. Le but de cette réforme du rythme scolaire permettra de mieux répartir le temps de cours sur la semaine afin de favoriser la concentration et d’encourager ainsi les activités culturelles et sportives. Principalement, cette réforme vise à ce qu’à la fin du cours préparatoire, tous les écoliers sachent enfin lire, écrire et compter, ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas aujourd’hui. Actuellement les écoliers français ont le nombre de jours d’école le plus faible des 34 pays de l’OCDE et des journées plus longues et plus chargées que la plupart des autres élèves dans le monde. Une concentration du temps en classe qui serait source de fatigue et de difficultés scolaires. Ce décret propose une journée de classe de maximum 5 heures 30 et une demi-journée de maximum 3 heures 30 ; une pause déjeuner de 1 heure 30 au minimum. Bilan : les journées de la semaine sont allégées de 45 minutes. Pour le Parti Radical de Gauche, il est indispensable de garder à l’esprit qu’une semaine de 4,5 jours, c'est mieux que 4 jours pour apprendre. En effet, une journée de 5h15 (de classe) permettra à tous les enfants d'avoir des activités extrascolaires qui contribueront à développer leur curiosité intellectuelle, mais au-delà de tout elle permettra de mieux accompagner les élèves en difficulté et de pouvoir ainsi créer des groupes de travaux pédagogiques qui renforceront le plaisir d’apprendre et d’être à l’école. Ces nouveaux rythmes permettront donc de mieux articuler les temps scolaires et périscolaires. Ainsi, mettre en place la réforme dès 2013 permettra à Villeurbanne de bénéficier de moyens de la part de l’état non négligeables pour financer l’allongement du temps périscolaire. Samia Belaziz, Groupe des élus Radicaux de gauche NOTE DE LA RÉDACTION Ces textes sont des tribunes libres, émanant des groupes politiques et publiées sous leur responsabilité. Nous les publions dans Viva, in extenso, sous réserve de propos diffamatoires, discriminatoires ou insultants qu’ils pourraient contenir. 25 026-027-RDV-262_230x300-VIVA 28/01/13 11:07 Page26 rendez-vous AGENDA THÉÂTRE Les Paysans de la farce D’après des farces du Moyen-Age. Par la compagnie de l’Iris. Théâtre de l’Iris. Du 6 au 23 février Carte blanche à la Nième Compagnie Théâtre de l’Astrée. © Sébastien Erôme Du 18 au 21 février THÉÂTRE MUSIQUE Orchestre symphonique Peer Gynt. École nationale de musique. 20 et 21 février à 20 h 30 Écoutez la différence « Le théâtre, ça s’écoute avec les yeux …», assure Nicolas Ramond, de la compagnie les Transformateurs. Sur la scène du TNP, écoutons parler d’Annette, cette enfant si différente. Un dimanche au manège Musique improvisée par les musiciens du collectif Le Civil. CCO Jean-Pierre-Lachaize. 17 février à 17 h CONFÉRENCE C ’ est l’histoire d’une enfant pas comme les autres cette Annette-là, de celles qui font détourner le regard parce qu’elles mettent mal à l’aise. « N’ayez pas peur. Regardez-moi ou je n’existe pas », la voix d’Annette surgit dans cette pièce qui aborde le handicap, l’altérité et toutes les questions qui s’y rattachent : Comment communiquer avec quelqu’un qui ne parle pas et vit dans son monde ? De quoi est-il fait ce monde ? Où est la normalité, où est la norme ? « C’est un spectacle sur la vie, c’est parfois dur et parfois très gai. Le jeu, la musique et les images se croisent et esquissent un monde un peu bancal. La thématique est grave, mais traitée sous un angle décalé », explique le metteur en scène, Nicolas Ramond, qui dirige la compagnie des Transformateurs, actuellement installée au pôle Pixel. À partir d’un texte écrit sous forme de fragments par l’auteure Fabienne Swiatly, la pièce a été créée en janvier au théâtre de Vénissieux et sera jouée ce mois-ci au TNP. Cette toute dernière création s’inscrit dans la droite ligne de la compagnie qui, depuis 1992, se préoccupe de thèmes contemporains: identité, bioéthique, frontière, travail, habitat… n L’homme et l’univers Cycle de conférences par l’Université ouverte Lyon 1. Maison du livre, de l’image et du son Jeudi 7 février de 15 à 17 heures Annette de Fabienne Swiatly – par la compagnie les Transformateurs – du 12 au 22 février au TNP. CINÉMA Ciné O’Clock : des zombis britanniques aux espions irlandais Ciné O’Clock s’étendra cette année sur neuf jours : l’occasion de profiter pleinement des 22 films projetés et des trois programmations spéciales «Cultes», «Classiques» et «Soirée irlandaise» de cette édition. Du 2 au 10 février , le festival du film irlandais et britannique proposera sa moisson d’inédits avec trois films en avant-première. En ouverture sera ainsi projeté le polar irlandais Shadow Dancer réalisé par James Marsh, suivi de Ill Manors de Ben Drew le 9 février et Hyde park on Hudson, comédie historique avec Bill Murray dans le rôle du président Roosevelt, le 10 février. Autre ambiance pour la soirée films cultes avec Attack the block et Shaun of the dead, deux longsmétrages drôles et sanglants accompagnés d’un concours de zombis. Pour les plus jeunes, l’adaptation du roman de Georges Orwell La ferme des animaux, diffusée le 9 février, sera suivie d’un atelier sur le thème des masques. n Rens. : Cinéma Le Zola - 117, cours Émile-Zola - Tél. : 04 78 93 42 65 - www.cineoclock.com 26 VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 026-027-RDV-262_230x300-VIVA 28/01/13 11:07 Page27 LES RENDEZ-VOUS BANDE DESSINÉE ET PLUS Gilles Rochier, révélation d’Angoulême en résidence au Rize Auteur et scénariste de bande dessinée, Gilles Rochier a reçu en 2012 le prix Révélation du Festival d’Angoulême. Actuellement en résidence artistique au Rize afin de réaliser un ouvrage sur Villeurbanne et ses habitants, il nous livre ses premières impressions sur la ville. G illes Rochier n’est pas encore tout à fait remis de la tornade du Festival international de BD d’Angoulême. Depuis un an, les projets s’enchaînent pour cet ancien directeur d’agence de publicité, devenu en quelques années un auteur de bande dessinée reconnu. « Pas mal de choses se sont décoincées après Angoulême, résume cet autodidacte revendiqué. Le directeur du Rize m’a proposé cette résidence durant le Festival et j’ai finalement commencé cet automne. Je suis ici pour parler de Villeurbanne à travers mon expérience de la ville et des habitants. Pour le moment je suis en observation, je découvre la ville». Après différents projets, notamment des rencontres autour de la bande dessinée organisées à la prison de Fresnes, Gilles Rochier s’est lancé dans ce projet de résidence après avoir découvert Villeurbanne. « C’est pour les Gratte-ciel que j’ai accepté la proposition du Rize. Ce quartier me fait halluciner. Les premiers temps, quand je rentrais chez moi en région parisienne je ne pensais qu’à cet endroit. J’aime les grands ensembles, ce sont comme des montagnes pour moi. » Cet intérêt pour l’urbain est devenu l’un des thèmes de prédilection de Gilles Rochier : son ouvrage TMLP. Ta mère la pute, qui lui a valu le prix Révélation, s’ancre dans l’un de ces grands ensembles, pour dépeindre le quotidien d’adolescents dans les années 1970. n Blog : http://jesuisaurize.tumblr.com Pochette surpRize • Samedi 16 février – 17 h (spéciale bandes dessinées) À l’occasion de l’exposition Des maisons à Villeurbanne, Gilles Rochier invite les habitants à un atelier sur le thème de la maison. Sur inscription. Atelier • Jeudi 28 février – 18 h 30 (adultes) • Mercredi 27, jeudi 28 février et vendredi 1er mars – 14 h (enfants à partir de 10 ans) Ça planche au Rize ! Rencontre • Jeudi 16 mai – 19 h Les rendez-vous de Gilles Rochier, auteur en résidence, avec Émilie Plateau, auteure et dessinatrice de BD Renseignements et inscriptions : Le Rize, 23-25 rue Valentin-Haüy – Tél. : 04 37 57 17 17 – http://lerize.villeurbanne.fr MARIONNETTES Les Têtes de bois font leur cirque Un petit air de fête et de cirque flotte au-dessus des Têtes de bois. La 15e édition du festival de marionnettes se poursuit jusqu’au 16 février et réserve encore de belles surprises. Cinq spectacles restent à découvrir et de nombreux personnages vont se relayer sur la scène de l’Espace Tonkin. Au programme, quelques habitués des lieux comme la compagnie du Jabron Rouge qui installe sa ville Castelet où habite la capricieuse Melle Pas assez. Ou encore la Fabrique des Arts d’à Côté, qui parodie Faust avec ses marionnettes rock’n roll. Pour les autres c’est la toute première fois. Le Théâtre sans toit va ainsi jouer son premier ballet de Nuit et vous pourrez admirer les Tours et détours de la compagnie Emilie Valantin, qui révèle par ailleurs les secrets de fabrication des marionnettes en exposant son Tripotoir pendant tout le festival. n Réservations : du lundi au vendredi de 14 h à 18 h. Espace Tonkin, avenue Salvador-Allende – tél. : 04 78 93 11 38 - netleoville.org VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 27 © DR 028-029-BOUGER-262_230x300-VIVA 28/01/13 11:06 Page28 bouger COLLABORATION INSA - CLUBS D’ATHLÉTISME Un autre moyen de se tendre la perche PERCH’FORMANCE, INITIATION ET HAUT NIVEAU L’étape de Villeurbanne du Perche Élite Tour se déroulera les 7, 8 et 10 février sur le campus de la Doua, au gymnase de la piscine, rue des Sports. Jeudi : Initiation de personnes en situation de handicap. Découverte du saut à la perche pour les étudiants et les partenaires Vendredi : Découverte scolaires et début des concours Dimanche : Concours de niveaux régional, national et international, avec la présence des meilleurs perchistes européens. En athlétisme, dans l’épreuve des sauts, c’est certainement la discipline la plus spectaculaire. Mais également la plus technique. La 4e édition de Perch’formance, à l’Insa, permettra de rassembler des dizaines de perchistes, champions et néophytes. V « ous en connaissez beaucoup des disciplines qui requièrent force, puissance, vitesse, souplesse, coordination motrice et concentration ? » Spécialistes de l’athlétisme, entraîneurs à l’Asvel, Julien Langlet et Thomas Verro ont eu l’occasion de pratiquer ou d’entraîner le saut à la perche, une discipline complète. « Elle consiste, après avoir effectué une course d’élan d’une cinquantaine de mètres, à s’aider d’une perche souple pour franchir sans la faire tomber une barre horizontale placée à plusieurs mètres de hauteur. C’est un condensé de ce qui se fait en athlé, analyse Julien Langlet. Elle nécessite les quatre qualités de l’athlétisme : la rapidité sur la course d’élan, la force pour appuyer sur la perche, la souplesse pour effectuer les mouvements en l’air et la qualité de pied au moment de l’impulsion. Et la difficulté, c’est de pouvoir coordonner cet enchaînement de mouvements. » Avant de pouvoir s’envoyer en l’air à plusieurs mètres, il faut passer par l’initiation. Et là, ce sont souvent des parties de plaisir pour les entraîneurs. « Dès qu’un enfant s’aperçoit qu’il va pouvoir essayer un saut à la perche, c’est l’euphorie, explique Thomas. Il pense qu’il va très vite franchir plusieurs mètres dès le premier entraînement. Hélas, il doit déchanter et faire ses gammes. Il doit passer par des séances techniques pour apprendre à s’élancer, puis à bien lever les jambes dans sa course d’élan. Puis ne pas oublier de prendre appui sur quelque chose – souvent du sable – pour aller le plus loin possible. Après un élan maximum d’une dizaine de mètres, il va apprendre à donner une impulsion et à utiliser la perche, généralement un morceau de bois spécial, léger, pour atterrir le QUEL TARIF? Une licence d’athlétisme à l’Asvel varie de 140 euros pour les catégories jeunes (de l’éveil jusqu’aux juniors) à 160 euros. Pour un nouvel adhérent, compter un surplus d’une vingtaine d’euros. Avantage de l’athlétisme: les débutants découvrent et s’initient à l’ensemble des disciplines, le choix de la spécialité intervenant après plusieurs années de pratique. QUEL MATÉRIEL? Un short, un bas de survêtement et un t-shirt suffisent. Perche, poids ou autres javelot sont prêtés par le club. OÙ S’INSCRIRE? 245 cours Émile-Zola Club de l’Asvel: stade Eyquem plus loin possible dans le sable. Beaucoup sont déçus de ne pouvoir prendre en mains une vraie perche. Mais tous s’amusent vite. C’est un gros avantage. On a eu l’occasion de travailler en partenariat avec les ingénieurs de l’Insa qui ont créé Perch’formance. Pour attirer des spécialistes régionaux, ils se sont appuyés sur le club brondillant qui pratique le saut à la perche pour les adultes. Quant à nous, on les a aidés pour les parties d’initiation avec les enfants, c’est notre domaine.» n [email protected] ou Julien Langlet au 06 81 35 36 46 28 VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 © DR i EN PRATIQUE 028-029-BOUGER-262_230x300-VIVA 28/01/13 11:07 Page29 EN PRATIQUE QUEL TARIF? D’abord une adhésion annuelle au club pour moins de 65 euros, 53 euros pour les mineurs, carte M’ra acceptée permettant pour les jeunes des réductions de 30 euros sur les licences. Ensuite, compter de 30 à 35€ pour une sortie de ski. QUEL MATÉRIEL? Combinaison, lunettes, bonnet et gants. Et, bien évidemment, la crème solaire et les vêtements de rechange.Locations de skis, chaussures et bâtons: entre 15 et 20 euros pour le kit. Possibilité de passer par le partenaire du club. SKI POUR TOUS 1, 2,3 en piste Depuis sept ans, la section Asvel ski-montagne fait tout pour rendre accessible le ski alpin au plus grand nombre. Cette année, l’accent tonique a été porté sur le ski de piste. Ê « tre adhérent au club s’avère un avantage non négligeable. Il vous permet de profiter de sorties à quelque 35 euros, comprenant transport, forfait et même initiation. Et pour les enfants de 6 à 12 ans, on ne dépasse pas 24 euros. » Responsable bénévole, Salvatore Gammeri n’est pas peu fier d’afficher cette nouvelle tarification proposée à l’Asvel ski montagne. « On a toujours essayé de proposer des sorties abordables pour l’ensemble de nos membres. Mais là, on vise davantage les familles. » Parmi les destinations : les stations de la Clusaz, les Sept-Laux, l’Alpe d’Huez, la Plagne… Il y a quatre ans, Sandrine, ingénieure à l’Insa, s’est inscrite à une sortie. « J’avais beaucoup d’appréhension, je n’étais pas une habituée de ski. En montant dans le bus pour les SeptLaux, je me suis demandé ce que je faisais là. Mais j’ai vu que tout était réglé comme du papier à musique. Des moniteurs s’occupaient des débutants, adultes ou enfants, expliquant tout en amont. Avant même de chausser nos skis, on était en confiance. Au bas des pistes, les groupes étaient constitués en fonction des niveaux puis l’initiation au ski se déroulait sans interruption jusqu’à la pause déjeuner, avec repas tiré du sac. Je suis devenue une fidèle de l’Asvel. »Salvatore confirme : « C’est dans cet esprit que nous avons développé le ski pour tous. À l’Asvel, une famille de quatre personnes ne déboursera que 108 euros pour une sortie à la journée. Goûtez la différence ! » n LE PETIT PLUS: Agréé Jeunesse et Sport, le club est affilié à la Fédération française de ski, à la Fédération française montagne et escalade et, enfin, à l’Ufolep. OÙ PRATIQUER? Asvel ski montagne Permanences le jeudi de 19h30 à 22 heures au siège, 245, cours Émile-Zola. Tél.: 0478038445. www.asvelskimontagne.fr ialité à tout prix, conviv «L’Asvel ski montagne fonctionne sur le triptyque accessibilité des prix, et loisirs pour tous» Rens. : Asvel ski montagne - 245, cours Emile-Zola. Tél. : 04 78 03 84 45. www.asvelskimontagne.fr VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 Réagissez et partagez sur viva-interactif.com 29 030-031-BONS PLANS-guide-262_230x300-VIVA 28/01/13 11:06 Page30 bons plans Bon à savoir : le magasin Botanic propose des rendez-vous d’information et des ateliers gratuits les samedis… En février : samedi 9, de 10 à 13 heures et de 15 à 18 heures, un atelier sur les cosmétiques bio. Le même jour, à 11 ou à 15 heures, au choix, des tas de conseils pour réaliser son premier aquarium marin. Et, samedi 16 février, vous pourrez tout savoir sur le chinchilla, petit mammifère rongeur… Deux séances d’information à son sujet : 11 et 15 heures. Pour en profiter pleinement, une inscription préalable par téléphone est vivement conseillée ! Botanic : 139, boulevard de Stalingrad. Tél. : 04 72 69 47 50. © DR Aquarium et chinchilla: tout un atelier ATHLÉ POUSSETTE Bébé dort et maman fait du sport L’Athlé Poussette arrive à Villeurbanne et si l’idée peut sembler étrange, la pratique, elle, ne l’est pas: courir avec ses enfants, c’est lier l’utile à l’agréable. © DR V ANIMAUX DE COMPAGNIE ÉCHANGE GARDE DE CHIEN CONTRE GARDE DE HAMSTER! Tout propriétaire de chien, chat, lapin ou canari s’est un jour posé la question : que faire de ce compagnon domestique pendant les vacances ? Une solution astucieuse, conviviale et économique existe depuis quelques mois : l’échange de garde d’animaux entre particuliers. Pour y accéder, il suffit de s’inscrire sur le site www.animal-fute.com (l’adhésion annuelle est de 5 euros pour les rongeurs, poissons, oiseaux et de 30 euros pour les chiens, chats, chevaux). Plus de 2 500 personnes ont déjà eu recours à ce système, inspiré de l’échange de maisons et fondé sur la confiance réciproque : « Je garde votre chien pendant vos vacances et vous gardez le mien quand ce sera à moi de partir » Tout le monde y gagne ! www.animal-fute.com 30 ous n’avez plus d’excuse pour ne pas reprendre une activité physique ! L’Athlé Poussette permet aux jeunes mamans et papas de se remettre au sport sans avoir besoin de faire garder leurs enfants. Cette activité, nouvelle en France, nous vient tout droit des États-Unis, où elle est arrivée il y a déjà quelques années. L’idée consiste à marcher rapidement ou à courir (pour les plus sportifs) en promenant son bébé bien au chaud dans sa poussette. La séance, animée par les coaches de l’Asvel athlétisme, est aussi accompagnée d’exercices de renforcement musculaire et d’étirements adaptés aux nouvelles mamans. Les bénéfices sont multiples, qu’ils soient physiques (tonicité, renforcement musculaire, affinement de la silhouette) ou psychologiques (moment de rencontre, d’échange avec d’autres parents, temps partagé avec l’enfant). Certaines conditions sont requises pour pratiquer l’activité : l’enfant doit être âgé de plus de huit semaines, les mamans doivent fournir un certificat médical, une poussette stable (poussette « parapluie » interdite), ainsi qu’un tapis de sol. L’inscription annuelle de 120 euros permet également d’accéder aux autres activités proposées par l’Asvel Athlé Santé : marche nordique, remise en forme, condition physique et running. n Chaque mardi de 9h à 10h – parc de la Commune-deParis ou centre social de Cusset (en cas d’intempéries) – 87-89 rue Pierre-Voyant – Tél.: 0635541426 ou 0681353646. BUVETTE WILSON Comme à Rome avec Amadei ! connue des habitants Place Wilson, la buvette Chez l’italien est bien et un changement e du quartier. Après une fermeture assez longu au, notamment les jours nouve à de propriétaire, les habitués s’y pressent matin. Généralement, che de marché et tout particulièrement le diman in, même si son accent Roma le café est servi par Amadei Enrico, un vrai en terrasse. 1,50 et ieur s’est dissous. Il en coûte 1,30 euro à l’intér les verres de vin servir pour ée Trois personnes se relaient dans la journ es 7,50 euros vendu , place sur rouge, les jus d’orange ou les pizzas faites attend aussi euros 9 à jour du pièce : un bon rapport qualité prix. Un plat t quand surtou e, ureus chale et e les clients affamés. L’ambiance est simpl en hiver. fée chauf bien te buvet de grandes tablées s’improvisent dans cette . -midi après De 7 à 22 heures. Fermé le dimanche VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 030-031-BONS PLANS-guide-262_230x300-VIVA 28/01/13 11:06 Page31 guide MISSION LOCALE Un tremplin pour les jeunes ZOOM SUR TRENTE ANS D’ACTIONS Les Missions locales viennent de célébrer leurs 30 ans d’existence. C’est en 1982, sous la présidence de François Mitterrand, qu’elles ont été créées. Comme le préconise alors le rapport Schwartz, l’objectif est d’aider les jeunes de 16 à 25 ans à surmonter les difficultés de la vie quotidienne qui font obstacle à leur insertion socioprofessionnelle. À l’origine, leur durée d’existence était limitée à cinq ans, à titre expérimental. Mais dans un contexte de succession de crises économiques et sociales, les Missions locales se sont installées dans le paysage institutionnel. Elles sont aujourd’hui reconnues comme des acteurs pivots pour l’emploi des jeunes. Une mission de service public de proximité qu’elles exercent en lien avec les communes, les régions et l’État. Au total, 482 Missions locales se répartissent sur le territoire national. C’est à elles que le gouvernement, qui veut donner la priorité à la jeunesse, a confié la mise en œuvre des emplois d’avenir. VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 Orientation, formation, emploi, santé… La Mission locale de Villeurbanne propose aux jeunes de 16 à 25 ans qui ont quitté le système scolaire, un accompagnement sur-mesure pour favoriser leur insertion professionnelle et sociale. C ’ est un lieu ressource incontournable pour les jeunes de 16 à 25 ans, sortis du système scolaire et soucieux de trouver leur place dans la société. La Mission locale de Villeurbanne propose de les accompagner très concrètement dans leur insertion sociale et professionnelle. « Chaque jeune bénéficie d’un suivi personnalisé avec un conseiller référent. Selon sa demande et sa situation, des réponses lui sont proposées pour l’aider à construire son parcours professionnel, quel que soit son niveau d’études », explique Mamadou Dissa, directeur de la Mission locale de Villeurbanne. Si nécessaire, le jeune est informé par son conseiller référent des possibilités de formations et sources de financement qui s’offrent à lui afin de mener à bien son projet. Il peut également être soutenu pour identifier des entreprises qui proposent des contrats de formation en alternance. Dans le cadre d’une recherche d’emploi, la Mission locale facilite l’accès aux offres et accompagne le jeune dans ses démarches (aide à la rédaction du CV et lettre de motivation, préparation aux entretiens d’embauche…). Un parrain (personne bénévole) peut aussi lui être attribué en appui complémentaire. « Notre accompagnement est global et si nous constatons des freins à l’insertion sociale, nous pouvons aussi mobiliser différents partenaires sur des questions de santé, de mobilité, d’accès à un logement d’urgence ou de loisirs », ajoute Mamadou Dissa. Chaque année la Mission locale de Villeurbanne accompagne 3 000 jeunes. Près de la moitié d’entre eux accède à des mesures d’emploi et de formation. n Mission locale de Villeurbanne. 50 rue Racine. Tél. : 04 72 65 70 50. Antennes à Charpennes Tonkin (à la Maison des services publics) et à Buers-Croix Luizet (au Passage 33). 31 032-033-agenda-262_230x300-VIVA 28/01/13 11:03 Page32 agenda AGENDA Mardi 5 février Atelier d’éducation canine organisé par les Conseils de quartier, à partir de 18 h. 21 place des Maisons-Neuves Samedi 9 février 1er Hippocampe natation, Villeurbanne natation. EXPOSITION AU RIZE Quand les maisons racontent une histoire CNEG, 59 avenue Marcel-Cerdan Mardi 12 février Balade canine organisée par les Conseils de quartier. À partir de 18 h. Avec sa dernière exposition, le Rize explore un nouveau sujet : les maisons à Villeurbanne. L’une des facettes de la ville, vue « par le petit bout de la lorgnette ». Place Lazare-Goujon Mercredi 13 février Journée d’information Bafa, de 14 h à 17 h. BIJ, 17 rue Michel-Servet Samedi 16 février 13e salon Studyrama, de 8 h à 18 h. Espace Double Mixte, 46 boulevard du 11-novembre-1918 Rencontre avec le Conseil de quartier Cusset-Bonnevay, de 9 h à 11 h 30. Maison Jean-Pierre-Audouard, 256 rue du 4-août-1789 Samedi 23 février Tournoi régional féminin de badminton, au profit de la lutte contre le cancer du sein. Gymnase des Brosses, 214, rue de la Poudrette 9 maquettes géantes de maisons « symboles » 3 dimensions explorées historique, architecturale, ethnologique 3 visites-découverte en compagnie d’un médiateur 16 février, 16 mars et 25 mai à 15 heures LES ACTUALITÉS DE LA VILLE WWW.VIVA-INTERACTIF.COM F idèle à ses préoccupations, le Rize donne à voir l’évolution de Villeurbanne, à travers l’étude de sujets patrimoniaux. Premier temps fort de l’année : une exposition sur les maisons, réalisée à partir du fonds des archives municipales et de témoignages d’habitants. « Si les maisons individuelles ne sont plus l’avenir et représentent aujourd’hui à peine 7 % de l’habitat villeurbannais, celles qui existent racontent une partie de l’histoire de la ville, de ceux qui les ont habitées ou construites », indique Delphine Guedra, chargée des expositions au Rize. Le projet scénographique mettra en scène neuf maquettes de deux mètres de hauteur. Maison des Sœurs ou du Tonkin, villa Lafont, lotissement Gillet, citéjardin de la Ferrandière… Petites maisons modestes ou demeures bourgeoises, toutes reflètent une architecture, un mouvement social, une époque, un mode de vie. Chacune sera accompagnée d’explications, de descriptions et de témoignages. « La dimension affective fait aussi partie du sujet. Les gens sont très attachés à leur maison, qui s’est souvent agrandie au rythme de la famille », ajoute Delphine Guedra. Des spectacles, des rencontres, des ateliers compléteront le parcours, sous forme ludique. Premier rendezvous, samedi 16 février de 15 à 18 heures : C’est le chantier ! avec des milliers de Kapla qui permettront aux petits et aux grands de bâtir toutes sortes de constructions. n Des maisons à Villeurbanne – Rize – 23 rue Valentin-Haüy – Tél. : 04 37 57 17 17. Entrée libre. Du 7 février au 25 mai. LES FOULÉES VOUS ENTRAÎNENT ART POSTAL À vos pinceaux, ciseaux, crayons et tout autre matériel de création… L’art postal permet de fabriquer soi-même enveloppes et objets à envoyer par la Poste. La MJC propose un atelier, encadré par un artiste-plasticien, mercredi 20 février de 14 h 30 à 17 h 30 (la participation est gratuite, le matériel mis à disposition mais il faut réserver, le nombre de places étant limité). MJC – 46 cours Damidot – Tél.: 0478848483. 32 En prévision des Foulées de Villeurbanne, course à pied du dimanche 17 mars, le club Bodysculpt propose des entraînements collectifs et gratuits, encadrés par un coach, tous les dimanches à 11 heures. Premier rendez-vous : dimanche 3 février, devant le club, 42 rue d’Alsace. Au programme : footing en groupes, selon son niveau. Une manière de se préparer au 10 kilomètres ou au nouveau parcours de 3,6 km, accessible à tous. Office du sport de Villeurbanne – tél. : 04 78 68 92 44. VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 032-033-agenda-262_230x300-VIVA 28/01/13 11:03 Page33 ASSEMBLÉE PLÉNIÈRE Le conseil de quartier Perralière/ Grandclément organise son assemblée plénière de rentrée mercredi 27 février à 18h30 à la MJC, 41 cours Damidot. Chafia Tifra, adjointe au maire, participera à cette réunion au cours de laquelle la question des commerces et de l'artisanat sera abordée. Collecte de nourriture L’épicerie Cocci market, 16 cours Tolstoï, participera à l’opération « Une collecte solidaire chez mon épicier », du 7 au 9 février. Cette opération, lancée par le groupe Métro, grossiste au service des commerçants indépendants, vise à rassembler un maximum de denrées alimentaires destinées aux plus démunis. Elle est organisée en partenariat avec les Banques alimentaires et la Fédération nationale de l’épicerie. ATELIER JEUNE PUBLIC L’artiste Fanny Chabaud s’est spécialisée dans la création d’automates. Elle recycle des déchets et des objets chinés pour créer des œuvres insolites et animera un atelier sur le thème du jongleur équilibriste, mercredi 27 février de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, à la médiathèque du Tonkin. Pour les enfants à partir de 7 ans sur inscription au 04 78 89 78 90. POLAR À LA MLIS CCO Les amoureux au ban public Une Saint-Valentin pas pareille ! J eudi 14 février, fête des amoureux, le collectif des Amoureux au ban public célèbre "L’amour au pouvoir". Et organise un "bal festif et revendicatif", au CCO, 39 rue Courteline, de 18 h 30 à 23 h 30. Au programme de cette soirée : musique, buvette, restauration, témoignages… Cet événement permettra au collectif de mettre sur le devant de la scène la défense du droit des couples franco-étrangers et de faire un bilan de cinq ans d’actions sur leur combat. L’entrée est libre.. n Pour en savoir plus : http://amoureuxauban.net/ Écrivain, traducteur de romans italiens, essayiste… Serge Quadruppani présentera son dernier roman publié aux Éditions du Masque, Madame Courage, dans lequel on retrouve la commissaire antimafia Simona Tavianello. La rencontre aura lieu jeudi 7 février à 19 heures, à la Maison du livre, de l’image et du son 247, cours Émile-Zola. Elle sera animée par Joël Bouvier, programmateur au festival Quais du polar à Lyon. Le Zola mobilise les jeunes Les Villeurbannais de 15 à 25 ans mordus de cinéma peuvent se rapprocher du Zola pour participer à l’opération " Le Zola te laisse les clés ". But de cette action : constituer un groupe de 15 jeunes chargés d’imaginer et de réaliser un événement cinématographique au Zola, en juin. Cette aventure collective de cinq mois bénéficiera du soutien de toute l’équipe du Zola. L’idée a germé à la région Rhône-Alpes qui entend mieux faire connaître le monde du cinéma aux lycéens et aux étudiants. Trop peu se servent en effet de la carte culturelle M’ra… Renseignements, Léa Gerber: 0437430590. VIVA MAGAZINE • N°262 • février 2013 Rappelez-vous les années 80 ! L'apparition du minitel, la mode du fluo, la chanson L’aziza de Daniel Balavoine, la victoire de Yannick Noah à Roland-Garros... Autant d'événements qui nous rappellent les années 80. À l'occasion des 30 ans de Viva, né lui aussi dans les années 80, nous vous invitons à participer à notre quiz sur Viva interactif. Les résultats seront divulgués dans le numéro "spécial 30 ans" de Viva en mai prochain. sur: Jouer viva-interactif.com/30ans 33 034-035-ENTRENOUS-262_230x300-VIVA 28/01/13 12:09 Page34 entre nous COMMENT CA MARCHE ? La sirène d’alerte aux populations VOUS VOUS INTERROGEZ SUR… Le recensement citoyen 16 ans Une démarche obligatoire dès l’âge de D epuis le 1er janvier 1999, tous les jeunes Français, garçons et filles, doivent se faire recenser à la mairie de leur domicile. Une obligation légale qui est à effectuer dans les trois mois suivant le seizième anniversaire. Les jeunes Villeurbannais doivent se rendre en personne à la mairie, sans rendez-vous ni la nécessité d’être accompagnés d’un majeur (aux horaires indiqués ci-dessous) et présenter les pièces suivantes : une carte d’identité ou un passeport en cours de validité, le livret de famille et un justificatif de domicile. Une attestation de recensement leur sera délivrée, à conserver précieusement (la mairie ne délivrant pas de duplicata). À partir de ce moisci, cette démarche pourra se faire par Internet via le site www. mon.service-public.fr. L’attestation sera demandée pour toute inscrip- 34 tion à examen ou concours, soumis au contrôle de l’autorité publique (baccalauréat, CAP, BEP, permis de conduire, conduite accompagnée, etc.). Cette démarche permet également l’inscription d’office sur les listes électorales à 18 ans (si les conditions légales pour être électeur sont remplies). Si les délais ont été dépassés, il est possible de régulariser sa situation jusqu’à l’âge de 25 ans. Par ailleurs, entre la date de recensement et l’âge de 18 ans, une journée Défense et citoyenneté est obligatoire pour tous, garçons et filles. n Hôtel de ville, service des Affaires générales, tél. : 04 78 03 67 49 – lundi, mardi, vendredi de 8 h 30 à 17 heures ; mercredi de 8 h 30 à 19 heures et jeudi de 10 h 30 à 17 heures. Vous vous interrogez, vous souhaitez savoir comment ça marche? Écrivez-nous! Viva Magazine, Hôtel de ville, place Lazare-Goujon, 69100 Villeurbanne ou par courriel : viva.magazine @mairie-villeurbanne.fr À Villeurbanne, on n’entend plus guère les sirènes hurler chaque premier mercredi du mois. Quatre sur cinq sont en panne et attendent réparation. Leur entretien incombe à l’État et ce dernier s’est lancé, depuis 2008, dans un programme de modernisation des systèmes d’alerte. Si les sirènes ne sont pas abandonnées, l’objectif de la sécurité civile est d’interconnecter dans un même système, l’ensemble des moyens d’alerte existants. Car, à terme, les sirènes installées en 1940 pour les besoins de la Défense civile seront donc secondées par des automates qui diffuseront des messages télé et radio, mais aussi des SMS et des courriels directement chez les particuliers. Les sirènes, dont le nombre va être réexaminé, émettront selon un nouveau protocole. Une sonnerie: c’est l’alerte. Deux sonneries: les consignes. Avec des messages diffusés par tous moyens (télé, radio, Internet, réseaux mobiles) sur la «conduite à tenir»: rester confiné ou évacuer par exemple. Car, aujourd’hui, qui sait encore différencier le signal d’alerte du simple signal de test du mercredi? Ce dernier n’est émis que le premier mercredi du mois à midi et ne dure qu’une minute alors qu’en cas de danger, il est composé de trois séquences d’une minute séparées par un silence de cinq secondes. Il est alors recommandé de se calfeutrer et d’écouter la radio. Le Réseau national d’alerte (RNA), rebaptisé Système d’alerte et d’information de la population (SAIP), devrait être achevé d’ici à 2017 et sera mobilisable par les maires, les préfets, par les Centres opérationnels départementaux d’incendie et de Secours (Codis) et le Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (Cogic). Ce dernier, au siège de la direction de la Sécurité civile, donne l’alerte nationale. Les milliers de sirènes pourront être déclenchées par satellite. Alors qu’aujourd’hui, il est actionné… manuellement en chaque point du territoire. À Villeurbanne, la Ville a mis en place dès 2011 un nouveau système d’alerte téléphonique de la population. Les personnes ne figurant pas dans l’annuaire peuvent s’inscrire sur le site internet www.villeurbanne.fr VIVA MAGAZINE • N°262• février 2013 034-035-ENTRENOUS-262_230x300-VIVA 28/01/13 12:09 Page35 ÇA SE PASSE À L’ESPACE INFO LE PLEIN D’INFOS ! L’Espace Info est ouvert du lundi au vendredi de 9h45 à 13h et de 14h à 18h. 3, avenue Aristide-Briand INFORMATIONS PRATIQUES Bibliobus Pharmacies LES BROSSES Le syndicat des pharmaciens nous informe que désormais, pour connaître la pharmacie de garde, vous devez composer le n° 3237 sur votre téléphone (0,34cts la minute depuis un poste fixe) ou sur www.3237.fr. Le pharmacien de garde est également indiqué sur la porte des pharmacies. École Jules-Guesde : bibliobus jeunesse, tous les jeudis de 16h15 à 17h, sauf jeudi 28 février (vacances scolaires). Du 1er au 15 février en vitrine: nouvelle création de la compagnie du théâtre de l'Iris, Les Paysans de la Farce Du 11 au 22 février au rez-de-chaussée: Exposition photographique "Carte blanche à la Nième Compagnie" du théatre de l'Astrée. Place de la Paix : bibliobus jeunesse tous les mercredis de 15 h à 16 h, bibliodiscobus adultes vendredis 8 et 22 février de 17h30 à 18h30 La Poudrette (square Germaine-Tillion) bibliodiscobus adultes et bibliobus jeunesse samedis 2 et 16 février et de 10h à 11h. Résidence Saint-André (allée des Cèdres) bibliodiscobus adultes et bibliobus jeunesse, tous les samedis de 11h15 à 12h15 LES BUERS © DR Rue du 8-mai-1945 (au niveau du n° 37) bibliodiscobus adultes, tous les mardis de 17h30 à 18h30, et bibliobus jeunesse tous les mercredis de 16h15 à 17h30. CROIX-LUIZET Place Croix-Luizet, bibliodiscobus adultes, tous les mardis de 16 h à 17h15. La prochaine séance publique du Conseil municipal aura lieu jeudi 21 février 2013 à 18 heures. Horaires de l’hôtel de ville: Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h. Horaires de l’état civil: (élections, CNI, passeports, attestations d’accueil et état civil): • Lundi, mardi et vendredi de 8h30 à17h. • mercredi de 8h30 à 19h. • jeudi de 10h30 à 17h. Le service est fermé le samedi matin. viva.magazinemairievilleurbanne.fr www.viva-interactif.com Directeur de la publication: Jean-Paul Bret. Rédactrice en chef : Marie Caballero. Rédactrice en chef adjointe : Marianne Gastaldi. Rédaction : Nathalie Duran, Marianne Gastaldi, Laurence Salignat. Ont collaboré à ce numéro: Djamel Brooks, Lara Caproni, Hélène Faure, Marie-Hélène Towhill. Photographies: Gilles Michallet (sauf mention). Dessin: Franz Gauvinière. Montage: Marjolaine Parize. Conception graphique: miz’enpage.www.miz’enpage.com. Impression:FOT. Imprimé sur papier 100 % recyclé. Toute reproduction interdite. N° ISSN : 0994-7124 VIVA MAGAZINE • N°262• février 2013 Maison de justice et du droit: Pour connaître le médecin de garde proche de votre domicile, le centre de réception et de régulation des appels du SAMU est à votre service, en composant le 15 sur votre téléphone. L’Espace 30 accueille des permanences de la Maison de justice et du droit, le deuxième et quatrième jeudi de chaque mois, de 14 heures à 16h30 (jusqu’en juin). L’objectif: faciliter l’accès au droit pour tous, écouter, informer, orienter et régler à l’amiable les petits litiges dans tous les domaines. Déchèteries Espace 30 – 30 rue Saint-Jean. sur rendez-vous: 0478802982. Médecins de garde: Horaires du 1er novembre au 31 mars Du lundi au vendredi: 9h-12h et 14h-17h. Le samedi: 9h-17h. Le dimanche: 9h-12h. Fermeture jours fériés. La déchèterie de Villeurbanne Nord et les 4 recycleries sont fermées le dimanche matin. 50 rue Alfred-Brinon Tél.: 0478845609 Fermée le dimanche Police municipale 40 rue Michel-Servet 0478036868 Don du sang Bus de l’Établissement Français du Sang vendredi 1er mars 2013 de 8h30 à 12h et de 15h à 18h30, place Chanoine-Boursier LES BOULANGERIES OÙ TROUVER VIVA Cité Jacques-Monod (22 rue Victor-Basch) bibliobus jeunesse, mercredis 6 et 20 février de 11h00 à 12h30 ; bibliodiscobus adultes, vendredis 1er et 15 février de 17h30 à 18h30 POUR VILLEURBANNE SUD GRATTE-CIEL/CHARMETTES Place de Croix-Luizet jeudi, samedi matin. Place Victor-Balland mercredi, samedi matin. Place Grandclément mardi, jeudi et dimanche matin. Avenue Saint-Exupéry mercredi, samedi matin. Place Wilson mercredi, vendredi et dimanche matin de 8 heures à 13 heures. Avenue Rossellini lundi de 15 heures à 19h30 Place Chanoine-Boursier mardi, jeudi et samedi matin. Rue Pierre-Joseph-Proudhon vendredi matin. Place de la Paix vendredi matin. Avenue Aristide-Briand (devant la mairie) bibliodiscobus adultes, tous les vendredis de 15h à 17h. SAINT-JEAN Centre commercial (rue Saint-Jean) bibliobus jeunesse tous les jeudis de 17h30 à 18h30, sauf le 28 février, de 15 à 16h et bibliodiscobus adultes et bibliobus jeunesse, samedis 9 et 23 février de 10h à 11h. Cité Vert-Buisson (rue du Marais) mercredi 13 et 27 février de 10h à 11h. Marché aux puces Jeudi, samedi et dimanche matin 100/110 avenue Paul-Krüger Boulangerie Pacard 263 cours Émile-Zola Tél. 0478547859 Boulangerie Liaudet 25 rue Pierre-Baratin Marchés COP-SARL, 1 rue du Canal Tél.: 0472046565. Tou s les Viva Magazine place Lazare-Goujon, 69 100 Villeurbanne Tél. : 04 78 03 67 33 Permanence d’avocats à la Maison de Justice et du Droit, 52 rue Racine, Tél.: 0478854240. POUR VILLEURBANNE NORD CUSSET RENSEIGNEMENTS AU 0472658090 Permanences Avocat-conseil: Maison Bettant 2 avenue Salvador-Allende Boulangerie Plantier La maison de la Bugne 40 rue Michel-Servet Boulangerie Perrin 62 cours Émile-Zola Boulangerie Bedhiafi 47 rue Fontanières Boulangerie Dias 55 cours Émile-Zola Boulangerie Foray 39 rue Octavie Boulangerie Barbier-Dubois 99 rue Léon-Blum TNT 30 ble 95 96 ca Numeri 70 x3 Neufbo 20 x2 Freebo ge 254 n TV d’Ora 38 Bbox 4 254 x Dartybo 220. x Alicebo retrou moi vez le magaz s ine de TLM 12 minutes de reportages, portraits et actualités semaine ndant une diffusés pe NT) 24 de la T 0 2 l a n a (c sur TLM lm tif.com/t c a r e t n .i viva puis sur Tout images PROCHAINE ÉMISSION, LUNDI 18 FÉVRIE À 17 H 15, 20H15 ET 23H15 PUIS : MARDI 19 – 18 H 45 ET 21H15 MERCREDI 20 – 11 H 45 ET 13H45 JEUDI 21 – 15H30 35 ET 21H VENDREDI 22 – 11H45 ET 35 16H15 SAMEDI 23 – 11 H 30 001-COUV+036-262_230x300-COUV.ET.DER 28/01/13 11:18 Page1