Voix du Nord – Décembre 2008 Après un bac S décroché en 1995

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Voix du Nord – Décembre 2008 Après un bac S décroché en 1995
Voix du Nord – Décembre 2008
Après un bac S décroché en 1995 au lycée de Montreuil-sur-Mer, Simon Benoît a fait un passage
par la faculté de géographie d'Arras, où il a obtenu une licence, avant de travailler durant sept
années comme maître d'internat. Mais un jour, le trentenaire, originaire de Berck, se retrouve dans
l'impossibilité de continuer cette fonction. « J'ai décidé alors d'investir tout mon temps libre dans
la construction d'une maison. Ma propre maison », souligne-t-il. Un pari un peu fou pour le
commun des mortels. Mais pas pour Simon Benoît, bricoleur invétéré, qui va ensuite travailler dans
la maintenance industrielle. Au stade de la recherche d'informations pour la construction de sa
maison, il tombe sur la publicité d'une société normande, qui propose des habitations suédoises en
kit. Un concept qui plaît à Simon Benoît. Il se lance dans l'aventure. Aventure au cours de laquelle il
a été aidé par le gérant de la société en question, le Suédois Lars Mellblom, et Thomas Blondel,
originaire d'Hesdigneul (dans le Boulonnais), et ami d'une copine de son épouse.
Comme le chantier s'est bien déroulé, et que le courant passent bien entre les deux hommes,
Thomas et Simon décident de ne pas en rester là. Pendant trois ans, l'idée de créer une entreprise
proposant des maisons en bois, fonctionnelles et à des prix abordables, leur trotte dans la tête. Il
testent le marché, les clients potentiels. Les premiers échos sont très encourageants. Suffisamment
pour que Thomas Blondel, grand gaillard qui a des mains de charpentier malgré son diplôme de
marketing, quitte son emploi de commercial dans une grande entreprise française.
En décembre dernier, les deux amis créent Hemma Construction, dont le siège social est basé à
Alette. Leur créneau : la construction de maisons suédoises à ossature bois à bas prix et à clos
couvert. « C'est-à-dire que l'aménagement intérieur (électricité...) est à la charge de l'acheteur »,
soulignent les deux associés, qui naturellement peuvent travailler avec des artisans du secteur pour
les aménagements intérieurs. Si les deux hommes ne sont pas exposants au Salon de l'habitat du
Touquet (lire ci-contre) cette année, ils n'excluent pas l'éventualité d'y participer dans les années à
venir. En attendant, la société organise un week-end portes ouvertes les 1er et 2 mars à Ecques, dans
l'Audomarois, au domicile - suédois donc... - de Thomas Blondel. •